Climat : Entre ampleur de la grève et lenteur des décideurs

Par Megan Valère SOSSOU
Des jeunes engagée grèvent pour le climat, l’Afrique absente. Qu’en dire du Bénin?
Annoncée depuis peu, la grève climatique s’est tenue et a fait grand écho à travers le monde. De nombreux gens convaincus sont descendus sur les rues pour demander l’instauration d’une urgence climatique, une justice climatique, de mettre fin aux projets climaticides. Parmi ces gens, nous comptons beaucoup de jeunes. Une jeunesse décidemment engagée qui prend conscience du danger qui guètte sa génération. Malgré qu’elle soit la plus sensible et vulnérable aux effets néfastes du changement climatique, l’Afrique a brillée par son absence, qu’en dire du Bénin. Nous avons voulu feliciter cette jeunesse par cet article qui raisonne comme un soutien morale à cette jeunesse descendue dans la rue à l’occasion de cette troisième grève pour le climat initiée par la tonitruante adolescente suédoise Greta Thunbeg.
Greta ose le ton et gronde <<Comment osez vous ? >>

Cette dernière levait le ton sur ses grands et contre la lenteur des décideurs internationnaux au Sommet du Climat tenu par les Nations Unies « Comment osez-vous ? » même s’il n’y a eu personne pour répondre à cette question, elle ne baisse pas et continue « Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan. (…) Comment osez-vous ? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses. Les gens souffrent, les gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent, nous sommes au début d’une extinction de masse et tout ce dont vous pouvez parler, c’est de l’argent et du conte de fée d’une croissance économique éternelle. Comment osez-vous ? Depuis plus de quarante ans, la science est claire comme du cristal. Comment osez-vous regarder ailleurs et venir ici en prétendant que vous en faites assez ? (…) Vous dites que vous nous entendez et que vous comprenez l’urgence mais je ne veux pas le croimonde On remarque généralement, que le ton monte de part le monde. Alors que l’ampleur de la catastrophe climatique devant nous semble toujours plus grande, la mobilisation ne faiblit pas.
Passivité face à l’urgence climatique, chacun aura pour son compte <<affres du rechauffement>>


Mais nous continuons à nous poser certaines questions qui aussi pertinentes qu’elles soient, trouveront leurs réponses en chacun de nous. D’où viendra le changement tant souhaité? Quelle serait la victoire pour le mouvement climat ? un mouvement de résistance doit avoir comme objectif à long terme la résolution de ce problème, et donc le démantèlement des systèmes qui en sont à l’origine. Et par quels moyens nous allons démanteler ces systèmes? C’est certainement un point aveugle de notre mouvement, cette dernière question si mal posée qu’elle nous rend pour l’instant irréconciliables à l’intérieur même de ce mouvement. Si on ne la pose pas correctement, impossible de réfléchir, impossible d’être stratèges, impossible de gagner.
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Bénin | Journée mondiale du nettoyage: une jeunesse engagée au détriment des politiques

Par Megan Valère SOSSOU

Le Bénin à l’instar des autres pays du monde, a marqué la journée mondiale du nettoyage par de fortes actions dans toutes ses villes. Cette journée qui s’est inspirée d’un mouvement née en Estonie a rafflée assez de monde pour la cause environnementale. Ce petit pays balte comptant seulement 1.3 millions d’âmes, agit concrètement pour la planète. C’est un des événements internationaux les plus réussis et rassembleurs.
Si nous sommes convaincus que les villes du monde en général et africaines en particulier sont souvent confrontées à des problèmes d’assainissement et de propreté alors cette journée est la bienvenue.

Pour 2019, la date retenue est le 21 septembre, si les organisateurs ont gagns le pari de l’évènement, ce n’est pas le cas au niveau des vieux politiciens restés incessement dans une gestion bancale du pays. En effet, ces derniers ont tentés de justifier de manière irrationnelle  le manque d’outils pour exécuter un travail volontaire et plus bénévole. C’est désolé pour un pays comme le Bénin.

Bref, une participation de nos gouvernants par la mise à diposition des outils de nettoyage serait encore plus un ingrédient de bon goût pour la réussite de cet évènement. Chacun est donc appelé, quelle que soit sa nationalité, sa position ou son lieu de résidence, à se remonter les manches et à se joindre à l’effort commun les prochaines fois.

Comment associer plaisir et ramassage des déchets, c’est l’idée de cette nouvelle pratique « sportive ».  Peut on se satisfaire des seuls resultats de cette journée? La réponse est Non, car rien qu’une série d’action ecocitoyenne et quotidienne peut transformer l’insalubrité en propriété garantissant ainsi un bonne santé à toutes les formes de vie sur terre et assurant un équilibre écosystémique. Non seulement cela renforce la conscience citoyenne mais la planète s’en sort forcément beaucoup plus propre que jamais.

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Changement Climatique: une hausse piquante de 7°C annoncée d’ici 2100

L’amélioration des outils de calcul a permis à des scientifiques français d’affiner et de produire de nouvelles simulations. Leur conclusion : le réchauffement climatique sera bien plus radical que ne le prédisent les modèles actuels. Parmi les scénarios, qui serviront de base au Giec, le plus optimiste exige d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060 sur l’ensemble de la Planète.
Les scientifiques français ont produit deux modèles climatiques différents, ensuite soumis à plusieurs scénarios socio-économiques. « Dans le pire des scénarios considérés, la hausse de température moyenne globale atteint 6,5 à 7 °C en 2100 », selon une présentation.

Autrement dit, en français facile, si la température moyenne est à 35°C de nos jours, elle sera selon les prévisions actuelles de 42°C (35°C + 7°C=42°C) à l’an 2100. Ce scénario repose sur une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles.
Comment éviter le pire pendant que le débat s’est clairement déplacé du terrain scientifique sur le terrain politique. Les débats ont bien montré les réticences des uns et des autres, ainsi que les points qui font mal. D’ailleurs le rapport du GIEC a été trop optimiste pour ne pas fâcher de plus.
Mais, est ce le moment d’émettre une émotion? L’heure est à l’action. Que faisons nous pour la neutralité carbone au Bénin? Quand cesserons nous de priser en ces temps difficiles de la terre les énergies fossiles ? Où allons nous avec l’idéologie climato-scepticisme qui se développe en sourdine au niveau de nos gouvernements ?
Des réponses favorites à l’urgence climatique seront les bienvenues pour qu’ensemble et activement la cible soit atteinte. On ne le dira jamais assez.

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Couche d’Ozone: 32 ans et en voie de guerison

Par Megan Valère SOSSOU
La couche d’ozone se trouve dans la haute atmosphère terrestre et nous protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil, nocifs pour les êtres vivants. Mais il se trouve que ce protecteur naturel est fortement menacé. En prélude à l’édition 2019 de la journée mondiale réservée à sa protectio, António Guterres, Secrétaire général de l’ONU declarait il y a peu que  « En un peu plus de trente ans, le Protocole de Montréal n’a pas seulement permis de réduire le trou dans la couche d’ozone : il nous a montré que la gouvernance environnementale pouvait apporter des solutions aux problèmes mis en lumière par la science et que les pays pouvaient s’unir pour surmonter ensemble leur vulnérabilité. »

 « Gardons la tête froide et poursuivons nos efforts : le Protocole de Montréal »
L’abandon progressif des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a non seulement aidé à protéger la couche d’ozone pour les générations actuelles et futures mais a également contribué aux efforts déployés par la communauté internationale pour faire face aux changements climatiques. Le thème de cette nouvelle édition de la journée mondiale de la protection de la couche d’ozone est intitulé « Gardons la tête froide et poursuivons nos efforts : le Protocole de Montréal »
Ce thème de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone de cette année est un cri de ralliement nous exhortant tous à poursuivre les travaux exemplaires menés pour la protection de la couche d’ozone et du climat dans le cadre du Protocole de Montréal. Le thème revêt deux connotations : notre travail de protection de la couche d’ozone protège également le climat et le Protocole de Montréal est un traité « cool », comme en témoignent les réussites exceptionnelles et le succès inégalé de cette convention internationale.
Il ne faut pas confondre l’ozone stratosphérique, la fameuse « couche d’ozone » qui contribue à protéger la Terre des rayonnements ultraviolets du soleil, et l’ozone que l’on respire et qui devient toxique lorsque sa concentration augmente. Cet ozone des basses couches de l’atmosphère est un polluant dit « secondaire » car il n’est pas directement rejeté par une activité.

La couche se serait en train de se reconstituer?
Le nombre et l’intensité des pointes de pollution ont diminué ces dernières années, notamment grâce à la réduction des émissions des précurseurs. En absorbant le rayonnement ultraviolet du Soleil, la couche d’ozone protège les êtres vivants à la surface de la Terre. Elle est indispensable. Mais des scientifiques ont observé dès le milieu des années 1970, une inquiétante diminution de sa concentration dans la stratosphère sous les effets délétères des fameux CFC (entre autres). Depuis le protocole de Montréal (1987), qui a abouti à une prise de conscience internationale, des mesures ont été prises pour soigner le problème. Le « trou dans la couche d’ozone » est-il en voie de guérison ? Il semble que oui. Des satellites surveillent les fluctuations de ce gaz dans la haute atmosphère, sous l’influence du Soleil et des activités humaines…
Il est observé dans le même temps une relative stagnation de la moyenne annuelle, voire une augmentation, qui évoque une hausse de 5% des moyennes annuelles sur la période 2000-2010.
Mais qu’est ce que l’ozone?
Rappellons que l’ozone ou trioxygène, est une substance de formule chimique O3 : ses molécules sont triatomiques, formées de trois atomes d’oxygène. L’ozone est ainsi une variété allotropique de l’oxygène, mais bien moins stable que le dioxygène O2, en lequel il tend naturellement à se décomposer. Il se forme à l’issue de réactions chimiques entre des composés organiques volatils (hydrocarbures, solvants…), rejetés par les activités industrielles, et divers polluants émis dans l’air (tels que les oxydes d’azote) émis principalement par le trafic routier. Ces réactions chimiques s’effectuent dans l’air sous l’action des rayons solaires, notamment les rayons UV. C’est la raison pour laquelle ces pollutions à l’ozone surviennent principalement l’été, en période de fort ensoleillement et s’il n’y a pas de vent pour le disperser.

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Rechauffement Climatique: Voici la solution de Bill Gates



Face à l’épineuse question du réchauffement climatique qui perdure.
Bill Gates finance un nuage chimique qui pourrait mettre fin au réchauffement climatique. This is the plan is a fly to high altitude, pulvériser of million of tonnes of a around the planet for create one nuage (Coller chimique). Le processus pourrait affecter les schémas atmosphériquespourrait aussi être régionaléradiquer le ciel bleu. 
Il est purement basé sur les études de modélisation. 
Less-to-one-to-one-to-hour-to-one résoudre la crise climatique?
Wait and see!

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Insalubrité à Cotonou: L’Education Environnementale la seule porte de sortie

DESCENTE DES MINISTRES TONATO DU CADRE DE VIE ET ALLASSANE DE LA DÉCENTRALISATION SUR L’ESPACE VERT DE HOUEYIHO : LE CONSTAT ÉTAIT AMER.
Descente du ministre du Cadre de vie sur l’espace vert de Houeyiho
Accompagnés du Préfet du littoral Jean-Claude CODJIA et du Maire de la ville de Cotonou Isidore GNONLONFOUN, les deux ministres du gouvernement du président Patrice TALON ont effectué une descente sur cet espace vert de détente réalisé à coût de millions. Cette descente fait suite aux grognes répétées des riverains de cette zone qui se plaignent du non entretien des lieux. Une fois sur les lieux, le constat était désolant. L’espace vert aménagé est devenu un dépotoir d’ordures de tout genre.
Dépassé, le Ministre du Cadre de vie et du développement durable Didier TONATO n’a pas caché sa colère et a donné des instructions au Préfet du littoral et au Maire de Cotonou pour que l’espace soit vite mis au propre et qu’un suivi régulier soit fait afin de traquer ceux qui s’amusent à salir ces lieux. Séance tenante, Jean-Claude CODJIA a promis mettre tout en oeuvre en symbiose avec la municipalité de Cotonou pour que les instructions données soient exécutées.
Il y a lieu ici de dénoncer ce comportement de nos citoyens qui ramassent des ordures de chez eux pour aller les déverser dans un espace public. Le citoyen béninois est à rééduquer. Les Chefs quartier, les Chefs d’arrondissement doivent aussi s’associer aux autorités centrales pour mener ce combat. Il y va de notre mieux être collectif.
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Désertification New Delhi 2019: Une grande muraille verte s’annonce au Sahel

Par Babacar Sene
En marge de la quatorzième session de la Conférence des Parties à la Convention (COP14), ce Lundi 9 septembre 2019
la conférence des Nations Unies dont  le thème s’intitule « Investir dans les terres, libérer les opportunités ». abrite la rencontre de haut niveau qui  s’ouvre à New Delhi,ce organisée par le secrétariat de la Convention, en collaboration avec l’Agence panafricaine de la grande muraille verte (PAGGW) ; ainsi ils  ont décidé d’animer cette conférence dénommée » rencontre de haut niveau sur la Grande Muraille Verte  » au cours de laquelle les partenaires sous le lead de l’Afrique  vont élaborer une feuille de route visionnaire  10 ans après son lancement avec des objectifs ambitieux de restauration de 100 millions d’hectares de terres, et la création de 10 millions d’emplois verts d’ici 2030 dans l’ensemble du Sahel sous la présidence  de H.E. Mme Amina J. Mohammed, secrétaire générale adjointe des Nations Unies et H.E. Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire de l’Union africaine à l’économie rurale et à l’agriculture

La rencontre , tenue en marge de la quatorzième session de la Conférence des parties (COP14) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD)  a enregistré la participation la Commission de l’Union africaine, l’Agence panafricaine de la Grande Muraille Verte, des ministres, y compris ceux des pays participant à l’Agence Panafricaine pour la Grande Muraille Verte; Le Premier ministre de Saint-Vincent et-les Grenadines, les chefs de délégation des parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, le système des Nations Unies, les organisations intergouvernementales, les acteurs régionaux; acteurs du secteur privé; organisations de la société civile, champions de la Grande Muraille Verte – Baaba Maal, Ricky Kej et Hindou Oumarou Ibrahim ; elle est animée par le Secrétariat de la Convention, en collaboration avec l’Agence panafricaine de la grande muraille verte (PAGGW), représentée par SE Marieme Bekaye, ministre de l’Environnement et du Développement durable de la Mauritanie et présidente du Conseil des ministres – partenaires ; les progrès actuels des États membres de la Grande Muraille Verte, soutenus par l’UA, le PAGGW et la communauté internationale parSene
 le Ministre.

A cette occasion les partenaires se disent très préoccupés  par le fait que 65% des terres du continent africain sont toujours dégradées, et ont fait appel  à une montée en puissance et à une accélération rapides de l’initiative, afin de faire progresser la cohésion sociale, l’action climatique (à la fois l’adaptation et l’atténuation) et le développement économique via un couloir écologique transformateur soutenant des millions de personnes. de vies.
Ils ont en outre au cours de la rencontre, convenu de l’élaboration d’une feuille de route qui se concentrerait sur la contribution de l’Initiative à 15 des 17 objectifs de développement durable.
D’ici 2030, l’initiative vise à assurer d’une part la restauration de paysages à grande échelle  avec un objectif de restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées afin de transformer la vie de ceux qui vivent en première ligne du changement climatique et de la désertification et d’autre part de créer  10 millions d’emplois verts, notamment par le biais de chaînes de valeur durables et en reliant les producteurs locaux aux marchés mondiaux lucratifs et de promouvoir l’énergie propre, dynamisant les collectivités riveraines du mur et créant des économies locales garantissant la productivité de la terre

Une approche plus innovante doublée d’un mécanisme de coordinations  est d’une nécessité impérieuse affirmés par les participants  pour réaliser les ambitions de la Grande Muraille Verte et soutenir la mise en œuvre de la feuille de route et  pour une transformation et une mobilisation réelles des ressources, notamment pour exploiter les atouts de la région et les opportunités offertes par les jeunes et les femmes en tant que principaux moteurs du changement.

Un engagement commun a été pris pour mobiliser des ressources techniques et financières, des secteurs public et privé, par le biais de partenariats gagnant-gagnant, reconnaissant que les investissements du secteur privé sont essentiels pour créer des emplois verts et de la richesse le long du mur et réaliser à terme la vision 2030.
Les participants ont échangé leurs points de vue sur une myriade d’opportunités offertes par la région, en mettant l’accent sur les chaînes de valeur durables, les énergies renouvelables et l’entrepreneuriat rural, et ont souligné l’importance de changer le discours pour souligner le Sahel comme une «terre d’opportunités».
   Les partenaires ont souligné la nécessité de capitaliser sur la dynamique politique croissante derrière des initiatives telles que « Mur vert » en interrogeant le récent rapport du GIEC intitulé « Changements climatiques et aménagement du territoire » ; ce rapport  souligne que la réhabilitation des terres était l’un des moyens les plus efficaces de faire face à l’urgence climatique, Il a été noté que le prochain Sommet sur l’action pour le climat du Secrétaire général de l’ONU, le 23 septembre, serait crucial pour renforcer l’appui, y compris dans le cadre de la solution fondée sur la nature, afin de faire progresser l’action positive en faveur de la Grande Muraille Verte d’ici 2030 et d’inspirer un sentiment d’appartenance à la société. » Mouvement de Restauration Globale ».
La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) promeut une bonne gestion des terres avec ses 197 Parties qui visent, par le biais de partenariats, à mettre en œuvre la Convention et à atteindre les objectifs de développement durable.
 L’objectif ultime est de protéger notre territoire contre la surexploitation et la sécheresse, afin qu’il puisse continuer à nous fournir à tous de la nourriture, de l’eau et de l’énergie.
En gérant durablement les terres et en luttant pour la neutralité de la dégradation des sols, maintenant et à l’avenir, nous réduirons l’impact du changement climatique, éviterons les conflits liés aux ressources naturelles et aiderons les communautés à prospérer.
La Convention est le seul accord international juridiquement contraignant sur les questions foncières.
Babacar Sene Journal Agropasteur/babaclimat

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Université Oran 1: 9eme Rencontre Internationale de Toxicologie du 16 au 18 Novembre 2019

La Société Algérienne de Toxicologie en collaboration avec le Laboratoire de Recherche en Santé Environnement de l’Université Oran 1 organisent la 9ème Rencontre Internationale de Toxicologie du 16 au 18 Novembre 2019 au centre des discussions les pesticides.

Les pesticides, largement utilisés en agriculture, constituent une menace écologique et sanitaire aussi bien pour les travailleurs agricoles que pour la population générale.
En effet, ces produits phytosanitaires peuvent être à l’origine d’intoxications chroniques, avec des effets tardifs dangereux notamment neurologiques, reprotoxiques, perturbateurs endocriniens, génotoxiques et cancérogènes. Les pesticides peuvent également causer des intoxications aigues suite à une mauvaise utilisation, un usage accidentel ou une tentative d’autolyse.

La présente rencontre, sera l’occasion aux chercheurs et aux acteurs de la santé, de la sécurité au travail et de la protection de l’environnement, de communiquer et d’échanger leurs expériences dans l’évaluation et la gestion du risque environnemental et sanitaire lié aux pesticides.

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Autriche: 1er pays de l’Europe où le glyphosate est interdit


Longtemps critiqué le glyphosate vient d’être interdit en Autriche. En effet, les députés autrichiens ont adopté mardi un projet de loi interdisant totalement l’usage de glyphosate, l’herbicide soupçonné d’être cancérigène. L’Autriche devient le premier pays de l’UE à bannir l’herbicide au nom du « principe de précaution ».

Lutte contre les changements climatiques : Le Bénin dépose les armes

Le Bénin est un pays en voie de développement qui continue de subir l’épineux problème du déficit énergétique. Il est vrai que l’énergie est vitale pour une économie prospère. Mais, celle issue de l’exploitation des combustibles fossiles est reconnu par les scientifiques comme étant le principal secteur d’émission de gaz à effet de serre, et donc pas conseillée dans une dynamique du développement durable. Le Bénin, pour faire face au problème de déficit énergétique a donc choisi d’exploiter du gaz naturel à ses côtes.

Le 24 Juillet 2019, le pétrolier français Total a signé un double contrat avec le gouvernement béninois pour construire, exploiter et alimenter un terminal flottant d’importation de gaz naturel liquéfié au large des côtes béninoises.
Ainsi, le Bénin passe malheureusement outre les accords et conventions signés en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Une nouvelle qui surgit comme un vent redoutable et qui remet en cause tous les efforts consentis par la communauté internationale en la matière.
Exemple du fonctionnement de l’équipement d’exploitation du gaz naturel

Conséquences environnementaux de l’exploitation du gaz naturel
Le gaz naturel est l’un des combustibles fossiles non renouvelables dont l’usage n’est plus recommandé non seulement à cause de sa non durabilité mais aussi des énormes risques environnementaux que son exploitation présente. Il est extrait de roches sédimentaires avec une combustion qui revient à rejeter dans l’atmosphère du carbone resté sous la terre expliqueront les spécialistes.
Pour Jacques Aguemon Expert Changement climatique, le Bénin est dans de beau drap dans cette affaire. Pour lui, accepter d’être consommateur d’un tel combustible, c’est balayer du revers de main les accords signés en matière de lutte contre les changements climatiques. Car, poursuit il, chaque étape de l’exploitation du gaz naturel entraine des émissions de gaz qui renforce l’effet de serre dans l’atmosphère. Or, l’effet de serre du méthane principal composant du gaz naturel est plus de vingts (20) fois supérieur à celui du CO2 a t-il ajouté.
À ces effets, le jeune chimiste béninois Nassirou L. AMADOU, renchérit que la probabilité d’une contamination des côtes béninoises par des fuites de gaz est élevée. Par ailleurs, il appuie son argumentation sur un exemple du gaz biométhane issu de la fermentation des déchets organiques (d’origine agricole ou urbaine) dans un méthaniseur comme une alternative sûre qui pourra permettre la maîtrise des déchets ménagers devenus trop insupportable et en retour procuré de l’énergie durable aux ménages. Il a profité pour exhorter le gouvernement à retirer ce projet écocide et à aller vers les énergies vertes et ou renouvelables.
 
Et si le gaz naturel s’épuisait ? Comment allons nous faire, s’interroge un citoyen.
Monsieur Roger Houessou résidant dans la commune d’Abomey Calavi, commune qui héberge la centrale électrique de Mari Gléta où huit (08) turbines à gaz attendent le fameux gaz naturel, déplore que l’option ne soit pas mise sur l’énergie solaire ni éolienne tout en s’interrogeant « Et si le gaz naturel s’épuisait ?, Comment allons nous faire ». Pour ce dernier, il est de l’interêt des politiques de nous choisir des projets d’énergie durables que nous présenter souvent de l’archaïque.

  Vue du ciel de la centrale thermique de Maria Gléta dans la commune de Abomey Calavi
 
Le Bénin pourra il  atteindre les objectifs du développement durable d’ici 2030, avec ce revirement ?
Pendant que les scientifiques du GIEC démontraient dans un rapport la grande responsabilité  du secteur énergétique en particulier l’exploitation du pétrole et du gaz, l’Agence Internationale de l’Energie dans son scénario de référence établit aussi que la production de gaz naturel devra augmenter de 1350 milliards de mètres cubes entre 2006 et 2030. Pour un monde durable et prospère, il va falloir réorienter les objectifs vers une transition énergétique verte et pour cela les regards sont une fois encore tournés vers les décideurs politiques.
Megan Valère SOSSOU



COP 14 Désertification New Delhi 2019: Participation effective de la Francophonie à la 14ème session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification




Par Babacar Sene


Beaucoup d’institutions participent à la COP 14 sur la Désertification ; des activités sont programmées et qui restent à être confirmé ; 
C’est le cas de la Francophonie qui a soumis un programme provisoire qui reste à être confirmé de l’avis des responsables
Pour cette présente participation de la Francophonie à la 14ème session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification(CdP14) le Programme d’activités s’articule autour : 
•Atelier préparatoire des négociateurs francophones et des acteurs non étatiques: renforcement des capacités et discussion des points inscrits à l’ordre du jour de la CdP14, Mardi 3 septembre 2019, de 18h00 à 20h00 à la salle MET-15, Centre des Conférences.

• Évènement parallèle: Les outils et les expériences nationales de mise en œuvre de la neutralité en matière de dégradation (cas du Mali, du Niger et de la Mauritanie: étapes après la définition des cibles de NDT) Vendredi 6 septembre 2019, de 18h00 à 20h00 au Pavillon des Conventions de Rio, Centre des Conférences (à confimer)

. • Concertation ministérielle francophone sur le thème: « Favoriser le développement de projets transformateurs et la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de la NDT* dans l’espace francophone» Lundi 9 septembre 2019 de 12h30 à 15h00, sous forme d’un déjeuner-débat, à Salle (à préciser).

• Autres activités : Du 2 au 13 septembre 2019: annonce des lauréats de l’appel à projets du 19 juillet 2019, rencontre des partenaires, suivi des sessions de négociations (CdP, CRIC et CST), animation de kiosque.

L’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie souhaite remercie chaleureusement ses partenaires dans la mise en œuvre de ce programme d’activités, organisé dans le cadre de la 14e Conférence des Parties à la Convention sur la lutte contre la Désertificationnotamment le Secrétariat de la Convention sur la lutte contre la désertification ,l’UNISFERA ,la Banque Africaine de développement (BAD) l’’Agence de la grande muraille verte , le CARI international.

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Ecosystème et Sol: L’Allemagne va interdir le Glyphosate d’ici 2023. Le Bénin en est où?

L’Allemagne va bannir fin 2023 l’utilisation du controversé herbicide glyphosate, a décidé mercredi le gouvernement allemand, qui a présenté une série de mesures pour la protection des insectes et animaux.

L’interdiction de cet herbicide produit par Monsanto entrera en vigueur le 31 décembre 2023, lorsque la période actuelle d’autorisation par l’Union européenne arrivera elle-même à échéance.

Des limitations dès 2020

Sans attendre 2023, l’Allemagne prévoit dès l’année prochaine de premières limitations, avec une interdiction dans les parcs et jardins particuliers, ainsi que de premières restrictions pour les agriculteurs.
« Nous critiquons la décision du gouvernement allemand d’éliminer progressivement le glyphosate d’ici la fin de l’année 2023 », a réagi Liam Condon, membre du conseil d’administration de Bayer qui a racheté Monsanto.
Cette décision ne tient pas compte du jugement scientifique, vieux de plusieurs dizaines d’années, d’organismes de réglementation indépendants dans le monde entier, selon lequel le glyphosate est sans danger lorsqu’il est utilisé correctement.
Liam Condon, membre du conseil d’administration de Bayer
Cette interdiction a été également mal accueillie par l’Association allemande de l’industrie chimique (VCI), qui regroupe des entreprises du secteur.
En Allemagne, des biologistes tirent la sonnette d’alarme au sujet de la chute vertigineuse, en partie due aux herbicides, des populations d’insectes, perturbant les écosystèmes, notamment la pollinisation des plantes.

Classé comme « cancérogène probable »

Outre son action néfaste sur les insectes, le glyphosate est devenu une question sociétale après son classement comme « cancérogène probable » en mai 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l’OMS.
Il fait l’objet de milliers de procédures aux États-Unis contre Monsanto, producteur de cet herbicide et filiale du géant allemand de la chimie, Bayer.
Par AFP |
Le Bénin véritable importateur de ce produit chimique probablement cancérogène doit s’inscrit dans une logique de réduction à long terme. Il y va du bien être de sa population et de tout le systéme écosystémique national.
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