La convention internationale sur la diversité biologique mise à mal.

Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique (CBD) qui a été ratifiée jusquà présent par 196 Etats reste et demeure une belle occasion pour défendre la diversité biologique, lutilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources génétiques.
Pourtant, on continue de compter quelques indécis à la cause écologique dans un monde où l’importance de la diversité biologique pour le présent et pour les générations futures nest plus à démontrer. De plus en plus, certaines activités humaines contribuent à réduire le nombre despèces vivantes à travers une agriculture intensive et des épandages massifs, de produits phytosanitaires, une pêche intensive et élevage industriel, une chasse d’espèces protégées et une déforestation accrue.
La biodiversité englobe l’ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre (et dans les mers). La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions despèces (estimation). Environ 1,7 million despèces animales sont répertoriées, et chaque année de nouvelles espèces sont répertoriées. Malheureusement, de nombreuses espèces disparaissent également, souvent à cause des actions irresponsables de la société humaine.
Dans un contexte mondial marqué par la pandémie du Covid-19, où les rassemblements humains sont impossibles pour célébrer la journée mondiale de la biodiversité, des actions symboliques sont encouragées. 
A savoir : de reconsidérer nos relations avec les milliers d’oiseaux migrateurs qui viennent chez nous et à entreprendre des initiatives locales pour les protéger ainsi que leurs habitats. Egalement, d’intensifier nos actions tendant à les protéger et à protéger leurs habitats qui sont en perpétuel déclin presque partout à travers le monde.
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Prévisions agro-hydro-climatiques de la campagne agricole 2020

La situation agro climatique que connait l’Afrique reste préoccupante et les risques d’exacerbation demeurent fortement remarquables face à la récurrence des extrêmes climatiques (sécheresses et inondations). Les agriculteurs assistent à un changement progressif du calendrier agricole avec pour conséquence un net décalage de la date de semis comparativement à la situation ancienne. Toujours à cause de la variabilité climatique et du défaut de prévisions agro climatiques précises, des zones de production vivrière se voient inondées et la crue fait son lot de sans-abris qui se compte par centaines. Une situation qui laisse planer un grand risque sur le pari de la sécurité alimentaire, aggravée par le nouveau coronavirus, le Covid 19 avec toutes ses conséquences dévastatrices de la production agricole voire fatales aux différentes communautés de l’Afrique et précisément du Bénin.
Dans sa dynamique de lutte contre le réchauffement climatique le Centre Régional AGRHYMET du CILSS, le Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement (ACMAD), les services météorologiques et hydrologiques (SMNH) des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad, les Organismes des Bassins, avec la collaboration de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ont fait des prévisions. 

 Une saison des pluies 2020, globalement humide.
En effet, des quantités de pluies supérieures ou équivalentes aux moyennes saisonnières 1981-2010 sont attendues sur toute la bande sahélienne. Un démarrage précoce à normal, une fin tardive à normale, des séquences sèches plus courtes en début de saison et moyennes vers la fin de saison, et des écoulements globalement moyens à supérieurs à la moyenne sont attendus.
Les grandes tendances de ces prévisions
Pour le cas du Bénin, deux tendances paramétriques clés ci-après se dégagent de la saison des pluies 2020 :
• Des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1981-2010 sont attendues sur la bande sahélienne et soudanienne allant du Tchad à la façade Atlantique, notamment sur la partie Sud du Tchad, la bande agricole du Niger, le Burkina Faso, la partie agricole du Mali, le Sud de la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, le Cap-Vert, le Nord de la Guinée, les parties extrême Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigéria.
Des dates de début de saison précoces à normales sont probables sur les parties Centre et Est du Sahel, notamment sur le Sud-est du Mali, le Burkina Faso, les bandes agricoles du Niger et du Tchad et sur les parties Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigeria.
Des recommandations à l’endroit de tous les acteurs agricoles
En outre, il est recommandé aux agriculteurs, éleveurs, autorités, gestionnaires des ressources en eau et de l’hydro-électricité, Projets, Organisations Non Gouvernementales et Organisations Paysannes qu’au regard du caractère globalement humide attendu de la saison des pluies, de soutenir au prime abord, le déploiement de techniques d’augmentation de rendements des cultures, à travers l’apport des fertilisants (fumure organique et engrais minéral) et la mise en place de variétés à haut rendement. Ensuite de renforcer les dispositifs d’encadrement et d’assistance agro-hydro-météorologiques des producteurs ; puis de faciliter aux producteurs l’accès aux semences améliorées, notamment celles à haut rendements. Et enfin d’exploiter les eaux disponibles, à travers la promotion de l’irrigation, des cultures de décrue et de l’aquaculture, en particulier dans les plaines inondables.
Rappelons que ces prévisions saisonnières 2020 sont basées sur la configuration actuelle et future des Températures de Surfaces des Océans (TSO), les prévisions des grands centres mondiaux, les sorties des modèles statistiques et dynamiques et les connaissances des experts sur les caractéristiques du climat dans la région.
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Covid-19 : Un mince répit pour la planète Terre

Il y a trois mois que le Covid-19 changeait de statut. Alors que certains le qualifiaient encore d’épidémie à foyer multiple, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a officiellement déclaré que le nouveau coronavirus passe d’épidémie à « pandémie ». Pour cause sa propagation à l’échelle mondiale et la hausse du nombre total de personnes infectées. Pour lutter contre ce fléau, certains pays ont mis sur pied des mesures radicales. La conséquence imprévue de l’une de ces mesures qu’est le confinement, c’est la diminution spectaculaire des émissions de gaz à effet de serre, gaz qui contribuent au réchauffement climatique de la planète. Ainsi, pendant que la pandémie sévit et que les scientifiques s’échinent à trouver des solutions pour lutter contre elle, la planète bénéficie d’un petit moment de répit.
Le coronavirus, une bonne nouvelle pour la planète
Réduction du transport routier, baisse du trafic aérien, confinement des populations, diminution de la consommation et arrêt temporaire du fonctionnement des usines : depuis l’avènement du covid-19, plusieurs États ont décidé de fermer leurs frontières et d’arrêter temporairement leurs activités économiques. Cette pandémie ainsi que les mesures prises pour la contenir ont, non seulement provoqué un ralentissement de l’économie mondiale, mais elles ont également entraîné des bénéfices inattendus sur le climat. Le coronavirus a sans doute un effet positif évident sur l’environnement. Depuis le début de la crise sanitaire, avec la baisse des activités anthropiques, on constate une réduction de la pollution atmosphérique et de la température moyenne à la surface de la terre. Un mince répit éphémère ou durable ?
Impact sur l’environnement à long terme
Bien que la crise sanitaire actuelle soit perçue comme bénéfique pour l’environnement, cette situation ne sera que de courte durée. En réalité, la relance des activités économiques après la pandémie pourrait induire une augmentation des rejets de polluants dans l’atmosphère. Ceci, surtout si les pays touchés comme la chine décident d’investir dans les énergies fossiles pour relancer plus rapidement leurs économies. « Les réductions d’émissions liées au coronavirus ne sont pas structurelles. Elles vont disparaître dès que le transport de biens et de personnes sera rétabli après la pandémie » signale le chercheur Joeri Rogelj. Un scénario similaire à celui des années 2008 lors de la crise financière serait donc à craindre. D’autre part, les nombreux efforts consentis par les États pour protéger l’environnement, en particulier les mesures visant à limiter le réchauffement climatique sont en passe d’être réduire à néant. Des scientifiques s’accordent à dire qu’il existe un risque majeur de rebond après la relance des activités à la fin de la pandémie.
Pendant que de nombreux pays sont rentrés en phase de déconfinement partiel ou total cette semaine, les conséquences économiques, sociales et politiques de la pandémie du covid-19 restent colossales. Au même moment, l’environnement semble être la nouvelle proie des géants du monde.
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Des gorilles surpris en train de chanter et… de péter pour la première fois en vidéo

Un pétit gorille robotisé iintègre la communauté des gorilles sauvages d’Ouganda


Une animatronique plus vraie que nature en forme de bébé gorille nous offre aujourd’hui des images inédites : des gorilles sauvages en train de chanter et de péter. Du jamais vu auparavant!
Une animatronique, c’est une créature robotisée que l’on peut mouvoir à distance. C’est l’astuce utilisée par une équipe américaine de John Downer Productions pour s’infiltrer chez les gorilles sauvages des montagnes et filmer leur intimité. Les scènes se jouent dans un sanctuaire pour animaux, en Ouganda. Elles montrent notamment pour la première fois, des singes qui chantent autour d’un repas et qui pètent après avoir mangé.
Cliquez sur le lien ci-dessous
https://youtu.be/podn2Szo1ls
L’animatronique de l’équipe américaine de John Downer Productions sera-t-elle acceptée parmi les gorilles sauvages d’Ouganda ? © John Downer Productions, YouTube
Pour en arriver là, l’équipe a conçu un petit gorille plus à même de s’intégrer à un groupe qu’un adulte qui aurait suscité plus de méfiance plus vrai que nature. Elle a notamment travaillé sur les yeux de l’animatronique. Car chez les gorilles sauvages, la communication par contact visuel revêt une extrême importance.
Ainsi l’espion était capable de détourner les yeux en signe de respect envers les gorilles plus âgés. De quoi réussir à se faire accepter sans susciter de peur dans le groupe. Il pouvait aussi se frapper la poitrine comme le font les vrais singes. Il a d’ailleurs attiré un autre jeune gorille qui s’est précipité vers lui en imitant ce geste. Comme une invitation au jeu.
Des gorilles surpris en train de chanter et… de péter pour la première fois en vidéo
Pourquoi les gorilles chantent-ils ? la question mérite d’être posée.
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https://youtu.be/tQ9zy5vMX0Q
Un extrait du reportage « Nature : Spy in the Wild 2 » tourné par l’équipe américaine sur lequel on surprend des gorilles en train de chanter… et de péter. © Nature on PBS, YouTube
En 2016, une étude réalisée au Congo avait déjà montré que les gorilles avaient l’habitude de chanter en mangeant. Des enregistrements sonores avaient pu être recueillis. Et ils avaient suggéré que les gorilles mâles chantent d’autant plus qu’ils apprécient leur nourriture. Peut-être une façon de rassurer le groupe sur la qualité et la quantité de ce que ces leaders mangent.
Protéger les singes d’Afrique grâce à la technologie  Jane Goodall a dédié sa vie à l’étude et la protection des primates. Aujourd’hui son institut travaille quotidiennement sur des projets utilisant la technologie moderne pour mieux préserver l’environnement. Dans la jungle, les tablettes et smartphones se découvrent ainsi une autre utilité, comme vous pourrez le voir durant cette vidéo.
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Site archéologique de Agongointo : Une richesse éco-touristique en agonie

Au Bénin où les sites touristiques sont réputés très agréables, il y en a qui se dégradent au jour le jour. Le cas du site touristique de Agongointo dans la commune de Bohicon en est une preuve.  Pendant que des alertes coulaient de part et d’autre sur son état dégradant, nous nous sommes rendus sur le site pour nous enquérir de la situation que nous n’avons pas cru un seul instant.
Mais, visiblement, cest à un site en état de délabrement avancé et touristiquement mal mis en valeur que nos yeux ont eu droit.
Ce site touristique de la ville de Bohicon qui a connu ses heures de gloire en attirant du beau monde, n’a plus fière allure. Même à bas prix à l’entrée, cette richesse naturelle mal entretenue par les hommes qui le gèrent, est désormais rarement fréquentée par les populations dorénavant et pire par les touristes étrangers.
Selon les informations recueillies des sources généralement bien informées, une éventuelle mauvaise gestion faite de népotisme et de détournement de fond serait à la base. 
«Nous ne pouvons nous prononcer. Nous n’avons pas l’autorisation de l’autorité de tutelle », a fait savoir l’un des agents rencontrés sur le site lors de notre discrète enquête.
Rappelons que le site dont il sagit est un village souterrain de Agongointo-Zoungoudo au centre du Bénin. Situé dans la commune de Bohicon, département du Zou, à 115 km de Cotonou et à 9 km d’Abomey. Il a été découvert en février 1998 à l’occasion des travaux de construction d’une rocade par une société danoise. 
Sur une superficie de 7 hectares, l’ensemble est constitué par une série de caves d’argile ferralitique situées environ 10 mètres sous terre. Construites depuis le XVIe siècle sous le règne de Dakodonou, second roi d’Abomey, ces 52 maisons auraient servi d’habitations (salons, chambres à coucher, salles de cuisine, puits, etc.) et de refuge à des guerriers.
Cet héritage historique qui s’évapore peu à peu et sur lequel nous attirons l’attention des uns et des autres surtout de l’Etat central n’est pas qu’une richesse archéologique et écologique. Il met aussi en valeur le culte vodou, l’exemple du fétiche Dan auprès d’un figuier étrangleur enroulé autour d’un baobab en est une preuve. 
Est ce un désert de compétence ? Nous ne saurions le dire.
Toujours est-il que les habitants de la grande ville Carrefour du Bénin, continuent d’espérer à une amélioration de l’état du site. Dailleurs confient-ils, il faut une alternance au niveau du pouvoir local pour redorer le blason de ce jadis attractif site éco touristique de leur localité actuellement en détresse.
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Possibilité de financement pour une intervention de recherche rapide contre la COVID-19

La présente possibilité de financement s’inscrit dans la foulée des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour s’attaquer rapidement aux problèmes de santé causés par la pandémie de COVID-19. Le financement facilitera la réalisation rapide et opportune de recherches adaptées à l’état actuel de la pandémie au Canada et dans le monde. Ces recherches viseront à ralentir et à enrayer la propagation de la COVID-19.
Les conditions ci-dessous doivent être remplies pour qu’une demande soit admissible au financement du CRDI.
L’équipe doit inclure des chercheurs établis au Canada et des chercheurs établis dans des pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI), selon la définition du Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – tous les pays énumérés sont admissibles.
Dans les équipes dont les recherches seront réalisées dans plus d’un PRFI, au moins un chercheur doit figurer comme candidat principal dans chacun des pays.
Pour les équipes comportant des sous-bénéficiaires (c’est-à-dire des personnes qui reçoivent indirectement des fonds du CRDI), les établissements des sous-bénéficiaires doivent être indiqués et décrits par le candidat principal.
Date butoir: 11 mai 2020
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https://www.researchnet-recherchenet.ca/rnr16/vwOpprtntyDtls.do?all=1&masterList=true&next=1&prog=3309&resultCount=25&sort=program&type=EXACT&view=currentOpps&language=F
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Bourses UEMOA 2020 pour les étudiants d’Afrique de l’Ouest de niveau master et doctorat.

L’UEMOA met à dispositions des étudiants ressortissants d’Afrique de l’Ouest des bourses d’une valeur de 3500 euros sur 12 mois pour un master 2 ou une dernière année de thèse.
Les candidats doivent avoir moins de 35ans au moment de leur candidature et obligatoirement être ressortissants d’un des pays membre de l’organisation: Bénin; Burkina Faso; Côte d’Ivoire; Guinée Bissau; Mali; Niger; Sénégal; Togo.
Date limite de candidature : 30 avril 2020
Candidature
La bourse finance tous les domaines d’étude. Pour postuler; veuillez visiter le site officiel de l’organisation:
http://bourse.uemoa.int
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