Depuis son introduction dans les habitudes des béninois en 1985, il n’arrive un premier juin que des milliers de plants soient mis en terre, chose salvatrice. D’un gouvernement à un autre on a théâtralement assisté au même exercice. Mais à observer de près ou de loin le territoire béninois, les espèces végétales ne font que régresser de m2 en m2. Force est de reconnaître que la Journée de l’arbre n’a apporté aucune solution à la destruction accélérée du couvert végétal au Bénin, y compris des forêts protégées. En réalité, sur 10 000 et quelques plants mis en terre chaque année sous le prétexte de la journée de larbre, à peine 100 survivent. On pourra se demander dès lors là où le bas blesse. C’est visiblement au niveau de l’entretien et du suivi régulier que le problème se pose. Cependant, il urge de changer d’approche et de méthode. Le folklore, ça fait plusieurs années que ça dure et on ne peut plus faire semblant de continuer avec la méthode classique. La pandémie du Covid 19 qui trouve son origine dans le monde écologique peut ainsi nous pousser à réfléchir à autre chose, à mettre en place un tout autre scénario.
Si non, interrogeons-nous, combien d’hectares de forêt avons-nous restaurés ? Combien d’espace avons-nous véritablement reboisé ? Combien sont entretenus et préservés ? Personnellement, j’ai choisi ne mettre en terre aucun plant ce 1er juin 2020. Et pour cause, le bilan négatif du reboisement voulu, il y a 35 ans. Il y a des sites même prisés pour cet éternel recommencement. Je vous conseille de ce fait, de mettre en terre le nombre de plants que vous pourriez suivre incessamment de votre vie et là encore vous n’aurez pas vécu inutilement. Cest alors le début dune conscience verte que je vous inculque. A vos marques, Allez-y !
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