Présence sur internet et Réchauffement Climatique : les activistes climat veulent une chose et son contraire

  

Le Covid-19 est une maladie infectieuse provoquée par le coronavirus le plus récemment découvert, le SRAS-CoV-2. Apparue à Wuhan (Chine) en décembre 2019, la maladie s’est rapidement propagée à travers le monde, perturbant profondément plusieurs grands évènements en faveur du climat, la biodiversité, l’eau etc.… Du coup, les institutions ou organisations internationales et nationales se sont simplement repliés sur internet, comme alternative. Notre consommation quotidienne et croissante des outils numériques est plus énergivore qu’il n’y paraît.

Télétravail, visioconférence, du direct, du streaming, vente en ligne, appels vidéos, ce sont là des expressions utilisés par les activistes pour commettre le péché climatique favorisé par la crise pandémique liée au coronavirus, Covid-19. Plusieurs plateformes numériques sont mises à contribution dont les plus courants sont : Zoom, Skype, Youtube. En effet, cette présence active sur internet génère de mégas donnés. Ces derniers stockés dans des centres de données consomment assez d’énergie.

L’internet réchauffe le climat

L’internet est alimenté par une gigantesque énergie. Nul doute que le secteur énergétique soit le principal émetteur de dioxyde de carbone, gaz au centre du réchauffement climatique selon les scientifiques du GIEC. Dès lors, le repli sur internet a coûté et continue de couter cher au climat mondial. Il engendre par contre une pollution astronomique d’autant plus inquiétante qu’elle est invisible. Pendant qu’il est une source importante de consommation énergétique et donc d’émissions de gaz à effet de serre, des actions sur internet tendant à lutter contre le phénomène ne sont qu’utopique.

En voici quelques chiffres qui soutiennent les affirmations : Quatre (04) grammes de CO2 émis pour chaque mail envoyé. Sept (07) tonnes de CO2 par jour pour les recherches sur Google. L’envoi d’un simple e-mail avec une pièce jointe, c’est l’équivalent d’une ampoule de 25W basse consommation allumée pendant une heure alors que sans pièce jointe, c’est cinq fois moins. Chaque minute, c’est des dizaines de millier de vidéos qui sont ajoutées sur Youtube. Les chiffres sont tout autant alarmant pour Google, le leader des moteurs de recherche : c’est 3,3 milliards de recherche par jour.

Des empreintes écologiques sur internet, c’est possible

C’est enfin claire que le numérique pollue, mais il existe des habitudes simples à adopter pour faire baisser sa consommation énergétique. Ainsi, comme l’on doit bien trier ses déchets, il existe également des habitudes simples à adopter pour gérer sa consommation d’énergie liée à l’informatique. 

En voici quelques-uns, pour bien gérer ses mails, sa navigation, son stockage et enfin sa présence sur internet.

Pour commencer, un geste tout simple : alléger ses mails en enlevant les images et en privilégiant le format texte simple. Eviter aussi d’envoyer ou transférer des pièces jointes inutiles. Ensuite, il faut éviter de passer systématiquement par un moteur de recherche pour se rendre sur un site internet si vous en connaissez l’adresse. Enregistrez-y tous les sites que vous consultez régulièrement, puis accédez-y directement. Il existe aussi des moteurs de recherche éco responsables qui compense le CO2 dépensé par les recherches, comme Ecosia, ou Lilo. Enfin, de manière générale, il vaut mieux choisir le téléchargement plutôt que le streaming, qui est énergivore plus que la télévision.

En claire, tout ce que l’on fait sur internet a un impact énergétique, auquel le climat paye lourdement le prix. Cependant, il est important d’en avoir conscience.

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