Des gorilles surpris en train de chanter et… de péter pour la première fois en vidéo
Site archéologique de Agongointo : Une richesse éco-touristique en agonie
Possibilité de financement pour une intervention de recherche rapide contre la COVID-19
Bourses UEMOA 2020 pour les étudiants d’Afrique de l’Ouest de niveau master et doctorat.
Plusieurs bourses disponibles en Biodiversité
Appel à candidature urgent: Expert Agroalimentaire (H/F) Poste à pourvoir à Dakar au Sénégal Positive Planet
Appel à propositions : Permettre les pairs à-pairs #P2P #EnergySolutions #RenewableEnergy
Voici les Prévisions Saisonnières des caractéristiques Agro-hydro-climatiques 2020
Energie renouvelable: Voici une bourse de recherche de la Konrad-Adenauer-Stiftung et de l’ECREEE
Le Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE) et la Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS), représentée par son Programme régional sur la sécurité énergétique et le changement climatique en Afrique subsaharienne, lancent le 2e cycle du Programme de bourses de recherche de la CEDEAO.
Nous invitons les équipes de recherche à soumettre des propositions de recherche politique dans l’un des domaines de l’énergie (par exemple, les technologies énergétiques, le financement de l’énergie, l’économie de l’énergie, la politique énergétique, l’énergie et l’environnement/le changement climatique, l’énergie et le développement, le droit de l’énergie, etc.) afin de contribuer à la formulation de politiques ou de stratégies énergétiques fondées sur des preuves dans la région.
http://www.ecreee.org/procurement/call-proposals-research-grant-program-policy-research
Postulez aux Boots camps climato-intelligents
Concours Green Talents 2020: l’inscription est ouverte
L’OSS recrute pour son programme environnement
Titre du poste: Expert Environnemental Associé au Programme Environnement Lieu de travail: Tunis (Tunisie) Durée du contrat: 06 mois (renouvelable) Date de début: 06/01/2020 1.
CONTEXTE
L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) 1 est une organisation internationale intergouvernementale Vocation africaine, créée en 1992 et implantée à Tunis. Son action se situe dans les zones arides, semi-arides et zones sub-humides sèches de la région sahélo-saharienne. Ses membres comprennent 25 pays africains, 7 pays non Pays africains, 13 organisations (organisations représentant l’Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Nord, les Nations Unies) et 3 organisations non gouvernementales. La mission de l’OSS est d’accompagner ses pays membres africains dans la gestion durable de leur ressources naturelles dans un contexte de changement climatique particulièrement défavorable. Le principe d’action OSS est de aux côtés des États membres et des organisations et de jouer le rôle d’initiateur et de facilitateur de partenariats sur des sujets liés à la gestion des ressources naturelles et à l’environnement protection. Dans le cadre de ses missions de bonne gouvernance environnementale dans son domaine d’action, l’OSS coordonne plusieurs actions visant à développer des méthodes et outils dédiés à la gestion et à la protection des ressources naturelles et adaptation aux impacts du changement climatique. L’OSS apporte à ses membres et partenaires un soutien technique et institutionnel permettant élaboration de demandes de projets pour faire face aux impacts du changement climatique et contribuer aux efforts d’adaptation et d’atténuation. Ainsi, afin de mieux adapter ses services et d’encourager la mobilisation de ressources financières pour ces demandes de projets, l’OSS se positionne comme un agent (agence régionale de mise en œuvre) entre les fonds climat et ses membres et partenaires. Dans ce Dans ce contexte, l’OSS a été accrédité en tant qu’entité d’exécution par le Fonds pour l’adaptation en 2013 et par le Fonds vert pour le climat – GCF en octobre 2017. Ces deux accréditations renforcent l’OSS facilitant rôle de partenariat et lui permettre de mobiliser des fonds et ainsi de contribuer à la mise en œuvre des politiques et stratégies liées à l’environnement et au développement durable de ses membres et partenaires. A ce titre, l’OSS réalise des activités de supervision de la mise en œuvre des projets et des programmes sur l’adaptation et / ou l’atténuation des effets des changements climatiques, y compris les assistance aux autres pays souhaitant mettre en œuvre un programme de préparation.
2. DÉFINITION DE L’EMPLOI
Sous la responsabilité du coordinateur du programme environnement et sous la supervision responsable des la composante climat, l’expert environnemental sera appelé à apporter son soutien à la réalisation de les activités du programme, en particulier les activités suivantes: Support technique et analytique:
• Soutenir l’appel aux processus de proposition de projet au besoin;
• Soutenir le programme dans l’examen des projets et la sélection des documents de projet bancables;
• Contribuer à la préparation de projets par la rédaction de notes conceptuelles et l’évaluation de rapports, et effectuer des missions de diligence raisonnable;
• Entreprendre la recherche documentaire nécessaire à l’élaboration de nouvelles notes conceptuelles, notamment en consultant les contributions déterminées au niveau national (CDN), les communications et mises à jour biennales dans le cadre de la CCNUCC;
• Calculer ou valider les indicateurs prévus pour l’évaluation des impacts des projets et en particulier notamment ceux liés à l’atténuation et à l’adaptation;
• Recueillir les rapports de projet et autres livrables et s’assurer qu’ils sont exécutés conformément avec le contrat ou l’accord. Gestion de projet:
• Assurer la préparation des rapports d’étape, des rapports annuels et des mises à jour périodiques des projets assignés;
• Contribuer au renforcement des capacités, à la gestion des connaissances et aux activités de communication liés à l’atténuation des CC.
Autres activités du programme Environnement:
L’expert associé sera également impliqué dans l’exécution et le soutien de toutes les autres activités du Programme Environnement. Cela comprendra les tâches liées à l’expertise requises pour les différents projets du programme Environnement. L’expert soutiendra les équipes de projet et les activités quotidiennes de l’OSS.
3. PROFIL REQUIS
Éducation
Détenir un diplôme d’enseignement supérieur (Bachelor + 4) (Ingénieur ou Master) en environnement sciences, agronomie, agroéconomie, gestion des ressources naturelles ou tout autre domaine connexe. Expérience
• Avoir au moins 05 ans d’expérience professionnelle pertinente dans une institution nationale, organisation internationale / de développement;
• Avoir une expérience dans les domaines liés au changement climatique, spécifiquement axé sur la surveillance de l’impact – outils d’évaluation;
• Avoir une bonne connaissance des enjeux et défis de la région et en particulier des Pays d’Afrique de l’Est;
• Expérience avérée dans la conception de projets, y compris le soutien à l’examen / développement de projets concepts et documents, plans de travail et budgets est un atout.
Conditions à remplir et qualifications requises:
Le demandeur doit remplir les conditions suivantes:
• Soyez enthousiaste et capable d’apprendre rapidement de nouveaux concepts et de prendre des initiatives;
• Être capable de gérer ses responsabilités avec précision et dans les délais;
• Avoir une grande capacité d’analyse, de synthèse et d’écriture;
• Avoir une bonne connaissance des nouvelles technologies de l’information et une bonne maîtrise des fonctions logiciels (traitement de texte, messagerie et Internet);
• Avoir une excellente maîtrise des langues anglaise et française. Exigences professionnelles:
• Soyez prêt à travailler avec des personnes de nationalités et de cultures différentes et à voyager différents pays de la zone d’action de l’OSS;
• Être disposé à travailler en équipe, sous pression et à servir d’exemple positif en contribuant à l’esprit d’équipe;
• Prendre des initiatives, être organisé avec une planification axée sur les résultats;
• Soyez ouvert au changement et flexible dans un environnement très dynamique.
Adapte efficacement son / sa approche pour suivre l’évolution des circonstances ou des besoins.
4. RÉMUNÉRATION
Le dossier de candidature doit obligatoirement comprendre les éléments suivants:
1. Une lettre d’accompagnement signée adressée au Secrétaire Exécutif de l’OSS;
2. Un curriculum vitae signé; (Utilisez le modèle de CV OSS standard téléchargeable sur le lien suivant): [OSS CV Template];
3. Une copie des diplômes;
4. Autres références jugées utiles.
6. PROCÉDURE DE SOUMISSION ET DATE LIMITE
Recherche climatique: Voici un appel à recrutement
Climat et Biodiversité, vers un mariage de nécessité
Séquestration du carbone : les principales forêts du monde en alerte rouge
21 Mars, journée réservée aux forêts se réveille en 2020 avec une nouvelle alerte inquiétante. Ce nest pas des incendies mais en réalités leurs effets sur le piégeage du carbone. Les principales forêts du monde atteignent le pic de la séquestration du carbone.
Si les forêts tropicales demeurent lun des fers de lance de la communauté internationale pour lutter contre le changement climatique, leur capacité à piéger le carbone de latmosphère décroît, selon une nouvelle étude publiée dans le journal scientifique « Nature ».
Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont suivi lévolution de 300 000 arbres dans 565 espaces forestiers pendant 30 ans : une tâche ambitieuse et chronophage ! Ils ont mesuré le diamètre de chaque arbre et estimé le carbone de leur biomasse, en revenant à quelques années dintervalle pour assurer ce suivi. En calculant le carbone stocké dans les arbres qui survivaient et dans ceux qui étaient morts, ils ont pu quantifier lévolution du stockage du carbone au fil du temps. Cette situation sexplique principalement par une mortalité des arbres plus élevée, et donc un plus important rejet de carbone dans latmosphère.
Le Dr Wannes Hubau, chercheur au Musée royal de lAfrique centrale et premier auteur de larticle a expliqué « Nous montrons que le pic de séquestration du carbone a eu lieu dans les années 1990. En combinant des données dAfrique et dAmazonie, nous avons pu expliquer pourquoi ces forêts changent. En créant des modèles sur base de tous ces facteurs, nous avons montré que le puits de carbone des forêts africaines diminuera sur le long terme, tandis que celui des forêts amazoniennes diminue beaucoup plus rapidement ».
Si les forêts amazoniennes pourraient dans un futur proche devenir émettrices de carbone, celles de lAfrique centrale nen seront pas moins non plus. Selon cette étude, dans les années 1990, les forêts tropicales intactes ont capturé près de 46 milliards de tonnes de CO2 de latmosphère. La capacité de ces forêts à capturer du carbone a diminué donc de 33 %, la superficie de forêt intacte a diminué de 19 %, alors que les émissions de carbone ont augmenté de 46 %.
Le professeur Simon Lewis de lUniversité de Leeds, au Royaume Uni a alerté « Les forêts tropicales intactes restent un puits de carbone important, mais notre étude montre que si des politiques environnementales importantes ne sont pas mises en uvre rapidement afin de stabiliser le climat, les forêts tropicales ne pourront bientôt plus absorber de carbone »,
Après des années de recherches de terrain en Afrique et en Amazonie, les scientifiques ont découvert que les conséquences dangereuses du changement climatique sur les forêts ont déjà commencé. Ceci, plusieurs dizaines dannées avant ce que prédisaient les modèles les plus pessimistes.
Pour W. Hubau « Le suivi-évaluation de forêts intactes est crucial si lon veut pouvoir suivre les effets du changement climatique. Ce travail est plus que jamais nécessaire, car les forêts tropicales sont de plus en plus menacées ». A cet effet, les scientifiques suggèrent que les budgets carbones et les objectifs climatiques soient revus. Les menaces immédiates pour les forêts tropicales sont la déforestation, lexploitation et les feux. Ces menaces nécessitent des actions urgentes, recommandent les chercheurs.
L’etude conclut que « En réduisant nos émissions de carbone plus rapidement que prévu, il serait encore possible déviter que les forêts tropicales intactes ne deviennent une source importante démissions de carbone ». Notons par ailleurs que les forêts tropicales humides intactes sont connues comme étant des puits de carbone importants. Elles freinent le réchauffement climatique en capturant du CO2 de latmosphère et en le stockant dans leurs arbres.
Urgence environnementale: Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco réagit et propose des solutions écocitoyennes
Femmes rurales: de vraies motrices du développement des énergies durables au Bénin
Plus d’une décennie déjà, qu’en Afrique et précisément au Bénin, beaucoup d’habitants des zones rurales sont encore privés d’accès à l’énergie encore moins celle propre. Parmi les 728 millions de personnes qui utilisent des combustibles nocifs, comme le charbon ou le bois, pour la cuisine, ce sont en grande partie les femmes qui supportent le fardeau. Ce sont elles qui assurent la gestion de l’énergie au sein des foyers, qui investissent dans l’éducation de leurs enfants et qui s’occupent des personnes âgées ou malades. Ce sont donc elles qui ont le plus besoin de solutions utilisant les énergies propres et renouvelables.
Aujourd’hui, le constat est reluisant car il a été adopté une approche axée sur la participation des femmes à l’accès à toutes les formes d’énergies durables.
Les femmes de la commune de Matéri et le foyer amélioré wanrou
C’est le cas de la commune de Matéri, dans le département de l’Atacora au Nord Bénin où autrefois des femmes étaient sévèrement confrontées au manque récurrent du bois de chauffe constaté dans leur milieu. Un foyer amélioré du nom de wanrou a vu le jour par l’entremise d’une organisation de la société civile. C’est en effet un grand soulagement dans le rang de ces femmes qui ne savaient pas qu’il existe la possibilité d’utiliser très peu de bois pour cuisiner dans la propriété. Elles ont à faire à un foyer amélioré qui se diffère des autres foyers vulgaires à trois pierres. Parce que ayant été fait à base d’argile et ayant comme combustible une très faible quantité de bois de chauffe. Ce foyer vecteur d’une cuisine propre est composé de quatre grandes parties à savoir : une chambre de ventilation (par où circule l’air), une chambre de combustion, un support de la marmite, et une cheminée qui canalise la fumée hors de la cuisine.
Il compte à ce jour des milliers d’utilisateurs répartis dans une dizaine de commune au Bénin et surtout dans les zones atteintes du phénomène de déboisement accru.
Rappelons qu’en terme de stockage du carbone, les ménages dans leur utilisation de ce foyer ne serait ce que pour la cuisson des trois repas (matin, midi, soir) permettrait d’éviter l’émission d’une quantité importante de dioxyde de carbone. Egalement, ce foyer présente une efficacité énergétique qui oscille entre 22 et 23 %. Ces femmes affirment s’être à l’aise désormais dans l’exercice de leurs différentes activités de transformation des produits agricoles et de la cuisine en famille. Généralement, les foyers améliorés constituent une transition de l’énergie non durable à celle durable comme l’énergie solaire.
Les femmes de la commune de Djidja et les panneaux solaires
L’utilisation de l’énergie solaire a beaucoup amélioré la qualité de vie des populations, et surtout celle des femmes. Si l’inclusion des femmes est nécessaire pour relever les défis énergétiques, cela sous entend qu’elles seront bien formées à la manipulation de l’énergie solaire. Ce n’est pas le cas d’un groupe de femmes grossistes dans la vente du charbon de bois rencontrées dans l’arrondissement de Dan, commune de Djidja qui souhaiterait se reconvertir dans l’énergie solaire. Or, comme l’a fait remarquer la Banque mondiale, «….par rapport aux hommes, les femmes réinvestissent généralement une part plus importante de leurs revenus dans leur famille et leur communauté, distribuant la richesse au-delà d’elles-mêmes». Et donc insérer les femmes dans cette compréhension revient à impacter toute une communauté.
Justement, dame Eugénie Adagbè, transformatrice d’arachide dans l’arrondissement rural de Avogbanan dans la commune de Bohicon déclare comme pour étayer «depuis l’installation des panneaux solaires chez nous, nous n’achetons plus du charbon de bois ni du pétrole pour les tâches ménagères et tous nos voisins viennent charger leurs téléphone portable chez nous moyennant un coût».
L’inclusion des femmes est nécessaire pour relever le défi énergétique.
Selon M. Sinsin un acteur majeur de l’énergie solaire au Bénin, on peut bien sûr miser sur les femmes dans un domaine majoritairement masculin. Les femmes des milieux ruraux surtout qui possèdent des lampes solaires bénéficient d’un pouvoir de décision accru, davantage de respect et d’un contrôle plus important sur les décisions financières.
Enfin, pour garantir le développement durable du Bénin, il est indispensable de reconnaître le rôle crucial des femmes dans l’offre au sein de la chaine de valeur des énergies durables, de promouvoir leur inclusion à tous les niveaux et de lutter contre les barrières culturelles et traditionnelles auxquelles elles continuent d’être confrontées au jour le jour dans la transitions énergétique.
La Chine interdit « complètement » le commerce et la consommation d’animaux sauvages
La Chine a décidé lundi 24 février d’interdire « complètement » et immédiatement le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique suspectée dans la propagation du nouveau coronavirus.
En effet, le comité permanent du Parlement chinois qui s’est réuni lundi et a approuvé une proposition « pour interdire complètement » le commerce d’animaux sauvages, « abolir la mauvaise habitude de trop consommer des animaux sauvages et protéger efficacement la santé et la vie de la population », a rapporté la télévision d’Etat CCTV.
Pour tenter d’enrayer l’épidémie meurtrière de pneumonie virale, qui serait partie d’un marché où étaient vendus des animaux sauvages pour la consommation humaine, la Chine avait adopté fin janvier une directive interdisant temporairement ce commerce, « jusqu’à la fin de la situation épidémique nationale ».
La chine ou le Commerce d’animaux exotiques
Le commerce d’animaux sauvages avait également été interdit lors de la crise du sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003, un coronavirus dont la transmission avait également été liée à la consommation d’animaux sauvages. Des organisations militant pour la protection des animaux accusent la Chine de tolérer un commerce caché d’animaux exotiques utilisés pour la cuisine ou la médecine traditionnelle.
Le coronavirus, qui a déjà tué près de 2 600 personnes en Chine continentale et une trentaine ailleurs dans le monde, avait été repéré en décembre sur ce marché.
La source exacte du nouveau coronavirus n’a pas encore été confirmée.
Les scientifiques soupçonnent un mammifère et ont tour à tour suspecté les chauves-souris comme animaux « réservoir », les pangolins comme « hôtes intermédiaires » ayant permis au virus de s’adapter à l’homme ou encore d’autres animaux.
Des civettes figuraient parmi les dizaines d’espèces mises en vente par l’un des marchands de Wuhan, selon une liste de prix qui a circulé sur internet en Chine. Y figuraient également des rats, des serpents, des salamandres géantes et des louveteaux vivants.
Iran: huit (08) écologistes condamnés à 58 ans de prison
Niloufar Bayani, Hooman Jowkar, Sepideh Kashani et son mari Taher Qadirian, Amir Hossain Khaleqi, Sam Rajabi, Amir-Hossein Khaleqi, Abdolreza Kouhpayeh, l’homme d’affaires irano-américain Morad Tahbaz, le professeur irano-canadien Kavous Seyed-Emami ont été arrêtés le 6 février 2018 par les pasdarans.
Appel à candidature Master Professionnel en Pastoralisme
Le Centre Régional AGRHYMET organise un Master Professionnel en Pastoralisme(MPP) en Juin 2020 dont l’objectif est d’une part de former un nouveau type de professionnels du développement capable d’appréhender toute la complexité du pastoralisme, et d’autre part d’accroître significativement la résilience des acteurs du pastoralisme au Sahel afin d’inverser les tendances involutives des facteurs socio-économiques, environnementaux et institutionnels.
Conditions de candidatures : Le présent appel à candidatures régional s’adresse aux étudiants et aux professionnels des services publics, parapublics ou privés œuvrant dans les domaines de l’élevage, Agriculture, santé animale, etc. Vous devriez chercher vos financements.
NB: le dossier de candidature est constitué des pièces suivantes : une fiche dûment remplie, obligatoirement accompagnée des autres éléments constitutifs du dossier (curriculum vitae, extrait de naissance, photocopies certifiées conformes du diplôme ou attestation de référence et des relevés des notes, certificat de nationalité), une attestation de bourse et ou source de financement et envoyer à l’adresse suivante:
Centre régional AGRHYMET ; BP 11011 Niamey, Niger, E-mail : ismailou.yahaya@cilss.int
La liste des informations détaillées sur les conditions de candidatures et le programme d’étude peuvent être consultées sur le lien suivant : http://agrhymet.cilss.int/wp-content/uploads/2020/01/PALQUETTE-MASTER-PASTO2020.pdf
L’écologie béninoise en proie à des attaques répétées
1-Des présumés trafiquants de peau de léopard mis aux arrêts
A peine deux mois passés dans l’an 2020 mais déjà plusieurs cas de violation de la faune et de la flore du Bénin. Les derniers en date remontent à seulement quelques jours. Le vendredi 7 février 2020 à Bohicon, des présumés trafiquants de peau de léopard (Panthera jubatus) ont été mis aux arrêts pour tentative de commercialisation.
Heureusement, les éléments de la Police Républicaine et de l’inspection forestière du Zou ont pu appréhender ces présumés trafiquants grâce à l’appui technique du Programme d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-Bénin). Selon les informations livrées, ils étaient sur le point de conclure la transaction quand une équipe mixte de force de sécurité publique a fait irruption sur les lieux. Ces hors la loi ainsi pris en flagrant délit, risquent une amende de 300 000F à 800 000F et/ou d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans.
Le léopard (Panthera jubatus), une espèce protégée
Rappelons que, le léopard (Panthera jubatus) est une espèce de la catégorie des mammifères classée comme vulnérable sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et intégralement protégée par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Une loi qui dicte rigoureusement que nul n’a le droit de commercialiser ses trophées et dépouilles en dehors des cas permis. Autrement dit, les espèces intégralement protégées sont interdites de transport et de commerce.
2-Des incendies répétés dans la forêt de la Lama
La forêt de la Lama a encore brûlé le jeudi 13 février 2020 passé, une situation qui n’a pas fait grand échos à l’égard des autres incendies enregistrés dans le monde. Mais, en raison de la gratitude que nous devons à la tendre nature qui nous héberge, nous ne pouvons pas passer outre cette actualité locale.
Située dans l’arrondissement de Djigbé, la forêt de la Lama est en proie à des incendies répétés depuis quelques semaines. En effet, dans la journée du jeudi 13 février, une bonne partie de la forêt de la lama a encore consumé.
Des témoins oculaires et par les moindres
Mêmes, les différentes personnalités composés de forestiers, des responsables de l’Office National du Bois (ONaB), des procureurs et présidents des tribunaux de Djougou, d’Abomey, d’Allada et de Pobè, en visite dans la forêt la semaine dernière sont restés impuissants face à l’ampleur de la flamme. Les causes exactes de ces flammes dans la foret de la lama partagée entre les communes de Zogbodomey et de Toffo restent encore inconnues, doivent être recherchées et prévenues.
Conséquences sur la faune et à la flore
Comme bilan provisoire, retenons qu’en moins de deux semaines, plus de 15000 hectares de plants sont détruits, 3000 mètres cubes de bois sont calcinés et la conséquence sur la faune n’est plus à calculer.
Que faut il faire ?
Ces deux faits récents pris l’un dans l’autre, démontrent à quel point nos écosystèmes sont sensiblement vulnérables la moindre action incontrôlée de l’Homme. Pendant que l’urgence environnementale est déclarée sur certains continents, il nous faut en Afrique reprendre en combinaison avec les dispositions juridiques, protectrices de la biodiversité, nos modes traditionnels de gestion de la faune et de la flore pour garantir un lendemain meilleur aux générations futurs.
Protéger les baleines pour contrer le rechauffement climatique
Africa’s Eco-Citizen Days : Fer de lance d’une prise de conscience écocitoyenne en Afrique
Zones Humides : quelles contributions à la diversité biologique
Le 02 février dernier et conformément à la tradition, la communauté internationale a célébré la Journée internationale des zones humides dont limportance nest plus à démontrer. Cette journée a été instaurée pour marquer l’adoption de la Convention sur les zones humides le 2 février 1971 dans la ville iranienne de Ramsar, sur les rives de la mer Caspienne. Le thème de la Journée mondiale des zones humides de cette année 2020 est l’occasion de mettre en lumière la biodiversité des zones humides, son statut, son importance et de promouvoir des mesures pour inverser sa perte.
Mais en réalité que peut comprendre par zones humides ?
Selon la Convention de Ramsar, « les zones humides sont des : « étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou deaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où leau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues deau marine dont la profondeur à marée basse nexcède pas six mètres » ». Les étangs à poissons, les rizières, les étangs de sédimentation des déchets ainsi que les déserts de sel sont des zones humides créées par l’homme. Au Bénin elles sont réparties en des fleuves, notamment le Mono, le Couffo, Ouémé et ses affluents Térou, le Zou et lOkpara ; et au Nord, le fleuve Pendjari et le fleuve Niger avec ses affluents au Bénin que sont lAlibori, le Mékrou et la Sota.
En termes de diversité biologique, quel rôle jouent les zones humides ?
Les zones humides abritent en effet un très grand nombre de plantes et danimaux qui ne vivent dans aucun autre milieu. On y trouve toutes sortes danimaux adaptés aux zones inondées grâce à leurs hautes pattes, et des oiseaux migrateurs de passage. Toutes sortes de reptiles y vivent, ainsi que de nombreux poissons. La biodiversité des zones humides est importante pour notre santé, notre approvisionnement alimentaire, le tourisme et l’emploi. A cause de ses multiples richesses, les populations environnantes y développent le maraichage, la riziculture, la culture de plantain, lélevage, la pêche et surtout la pisciculture. Bien qu’elles ne couvrent qu’environ 6 % de la surface terrestre, 40 % de toutes les espèces végétales et animales vivent ou se reproduisent dans des zones humides.
Entre opportunités et menaces que faire?
Mais ce qui est inquiétant, c’est qu’elles disparaissent trois fois plus vite que les forêts en raison des activités humaines et du réchauffement climatique. Les extractions de sable, lurbanisation, la surpêche, lutilisation à outrance des produits phytosanitaires aux abords constituent de sérieuses menaces qui planent sur leurs viabilités et leurs vitalités. Elles représentent non seulement des enjeux environnementaux mais aussi socio-économiques importants.