Communiqué du Ministre de la Santé

Le Ministre de la Santé informe la population que le vaccin Astra Zeneca est désormais disponible sur les sites de vaccination contre la COVID-19 sur toute l’étendue du territoire national.

En conséquence, il invite les personnes en attente de recevoir leur deuxième dose ainsi que toute personne désireuse de prendre ce vaccin, à se rendre au centre de vaccination le plus proche.

Les personnes, durant la période d’attente, qui avaient fait le choix pour leur deuxième dose, d’un 2e type de vaccin, ne sont pas concernées par ce message.

Ensemble, vaccinons-nous pour nous protéger et protéger les autres !

Cotonou, le 28 septembre 2021

Pour le Ministre de la Santé et par délégation

Ali IMOROU BAH CHABI
Secrétaire Général du Ministère




Trafic de carnets de vaccination au Bénin : Une déléguée médicale et deux agents du ministère de la santé arrêtés

La lutte contre la falsification des carnets de vaccination anti-covid se poursuit au Bénin. Après les nombreuses arrestations enregistrées, deux agents du ministère de la Santé et une déléguée médicale viennent de rejoindre le lot.

D’abord, deux femmes en service au ministère de la santé ne sont plus libres de leur mouvement. Elles ont été arrêtées pour trafic de carnets de vaccination. Selon rapportées par le journal Le Potentiel, la première Zinsou Yvette a été interpellée le vendredi 24 septembre. La seconde Gbaguidi Corette Sonia a été mise aux arrêts le lundi 27 septembre.

En détention depuis leurs arrestations, les deux mises en causes seront présentées au procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) le jeudi prochain pour répondre de leur acte.
Les autorités ne démordent pas dans la lutte contre le trafic de carnets de vaccination au Bénin. Une déléguée médicale vient de rejoindre le lot des agents de santé arretés pour trafic de carnet de vaccination.

De surcroît, la déléguée médicale Thècle Hountondji, a été arrêtée le vendredi 24 septembre dernier rapporte le Journal Le Potentiel.

Elle sera présentée au procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) dans les tous prochains jours pour répondre de son acte. Pour rappel, plus d’une vingtaine de personnes ont déjà été épinglées depuis le début de la lutte contre la falsification du pass vaccinal.




RSEEO-BENIN célèbre les 6ans de l’adoption des ODD

Dans le cadre de la célébration des 6 ans de l’adoption des ODD par les Nations Unies, RSEEO-BENIN (Responsabilité Sociale et Environnementale des Entreprises et Organisations au BÉNIN) a organisé le vendredi 24 septembre 2021, un atelier de réflexion et d’échanges sur : l’atteinte des ODD au Bénin: Quelle participation des entreprises? Cet atelier a eu pour but d’une part, de sensibiliser les acteurs économiques sur le contenu de l’Agenda 2030 et d’autre part, de leur permettre d’aligner leurs stratégies commerciales sur les ODD.

Au menu, trois communications et un travail en groupe ont permi aux participants de mieux approprier les ODD et d’élaborer des arguments commerciaux en lien avec les ODD. AfriCereal Group a présenté une communication sur : Intégration des ODD dans une entreprise agricole .
B-Lab Africa a présenté la communication sur Inclure les ODD dans la stratégie commerciale
et enfin RSEEO-BENIN a communiqué sur Contribution des entreprises à l’atteinte des ODD




Covid-19 au Bénin : les gardes-malades dans le viseur du vaccin

Dans une note circulaire en date du 24 Septembre 2021, le Directeur National de la Médecine Hospitalière, Dr Ange D. DOSSOU invite les responsables hospitaliers à ne donner accès aux hôpitaux qu’aux gardes-malades ayants présentés leurs carnets de vaccination Covid-19.

Dans le cadre de la riposte à la pandémie de la Covid-19 et en vue de réduire la contamination intra hospitalière, il est porté à la connaissance de tous les directeurs d’hôpitaux que les gardes-malades n’auront désormais accès à l’hôpital que sur présentation de leur carte de vaccination (Covid-19).
Le Dr Ange D. DOSSOU invite par cette note circulaire les directeurs d’hôpitaux à prendre des mesures idoines pour sa mise en œuvre effective à partir de sa date de signature.

En tout état de cause, avertit le Directeur Nationale de la Médecine Hospitalière, des équipes de supervisions seront déployés sur le terrain pour vérifier le respect de cette prescription.




Covid-19 au Bénin: un cadre du ministère de la santé épinglé pour trafic de carnets de vaccination

Le trafic de carnets de vaccination anti-covid a visiblement le vent en poupe au Bénin. Après l’arrestation de plusieurs dont des agents de la santé, un cadre en service au ministère de la santé vient de rejoindre le lot.

La répression contre les actes de fraudes autour des carnets de vaccination suit son cours au bénin. Après l’arrestation de Major du centre de santé de Saint-Michel à Cotonou, c’est le tour d’un cadre du ministère de la Santé.

Le Sieur Kiki Charles n’est plus libre de ses mouvements depuis ce vendredi 24 septembre 2021. En effet, ce cadre du ministère de la santé en service à l’Agence des infrastructures sanitaires des équipements et de la maintenance a été épinglé pour son implication dans une affaire de trafic de carnets de vaccination anti-Covid rapporte le quotidien Le Potentiel.

La même source précise qu’il est gardé à la Brigade Economique et Financière (BEF) en attendant d’être présenté au procureur près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme CRIET.




Subventions pour les médias sur la biodiversité du Earth Journalism Network 2021 (64 000 $ US)

Date limite d’inscription: 15 octobre 2021, UTC-11

De nombreuses menaces auxquelles la biodiversité mondiale est actuellement confrontée ont été exacerbées pendant la pandémie de Covid-19. Le financement de projets critiques de conservation et d’écotourisme a été réorienté ou perdu, la croissance économique a été privilégiée par rapport à la protection des espaces sauvages, et la couverture médiatique de l’épidémie a éclipsé les reportages sur la conservation.

En effet, la crise de la biodiversité en est une qui impacte l’ensemble de l’humanité et n’a pas reçu la médiatisation qu’elle mérite. Les médias et les journalistes ont un rôle important à jouer dans la sensibilisation du public aux problèmes de biodiversité et de conservation, et en mettant en évidence des solutions potentielles à ces problèmes.

Dans le cadre de le Réseau de journalisme de la Terre‘s Initiative Médias Biodiversité projet, nous sommes heureux d’annoncer une deuxième série d’opportunités de subventions pour les réseaux de journalistes, les organisations de médias, les organisations de la société civile ou les institutions universitaires qui travaillent à améliorer la couverture médiatique des questions de biodiversité et de conservation dans les pays où l’information est la plus menacée et la plus urgente.

Les subventions pour les médias sur la biodiversité soutiendront des projets qui :null

  • Renforcer la capacité des réseaux de journalisme et des organisations médiatiques à rendre compte des problèmes de biodiversité et de conservation
  • Réaliser des activités de formation à la biodiversité et/ou à la conservation pour les journalistes
  • Développer la capacité interne
  • Organiser des réseaux locaux autour de ces enjeux

Critères d’admissibilité

La Biodiversity Media Grant Opportunity est conçue pour soutenir la sensibilisation ou le renforcement des capacités autour de la biodiversité et de la conservation, la création de réseaux, la production de contenu autour de ces questions ou la création de médias numériques ou autres. Les candidats doivent noter leurs affiliations avec des organisations médiatiques existantes ou fournir des plans détaillés sur la façon dont ce projet faciliterait la création d’un nouveau réseau ou d’une nouvelle organisation.

Comme Internews est strictement une organisation de développement des médias, nous ne considérerons pas les candidatures enracinées dans le plaidoyer ou les campagnes politiques.

Cette opportunité est ouverte aux réseaux de journalistes, aux organisations de médias, aux organisations de la société civile ou aux institutions académiques. Bien que nous examinions les candidatures d’ONG ou de groupes environnementaux cherchant à renforcer les capacités des journalistes à couvrir les problèmes de conservation, la préférence sera donnée aux candidatures de ou affiliées à des journalistes professionnels, des organisations de médias, des écoles de journalisme et autres.

Le financement

Ce fonds de subvention dispose de 64 000 $US disponibles pour des récompenses cette année, qui seraient idéalement répartis entre quatre à cinq projets. Bien que les demandes de financement de tout montant compris dans ce total soient prises en compte, nous nous attendons à ce que la taille moyenne des subventions se situe entre 10 000 $ et 15 000 $, une part potentiellement plus importante du total allant à des projets qui démontrent un besoin critique.

Processus de sélection

Les subventions seront attribuées sur concours par un jury composé d’employés d’Internews et d’experts en reportage environnemental. À la suite d’un premier examen, les bénéficiaires potentiels seront présélectionnés. Le jury peut interroger les candidats présélectionnés pour obtenir de plus amples informations sur le travail proposé. Le jury se réunira à nouveau après les entretiens pour procéder à une sélection finale des lauréats.

Le jury évalue toutes les candidatures éligibles dans un contexte comparatif et prend des décisions de financement en fonction de la disponibilité des fonds, des objectifs du programme et des critères d’évaluation suivants :

  • la qualité globale de la proposition ;
  • la pertinence du projet proposé pour contribuer aux objectifs et aux priorités de ce programme de subventions ;
  • l’impact potentiel du projet proposé, y compris la qualité et l’efficacité de la conception du projet ;
  • la viabilité financière et la rentabilité de l’activité proposée ;
  • la capacité du demandeur à l’exécuter.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 octobre 2021 à minuit, UTC-11. Les candidatures soumises après la date limite ne seront pas acceptées. Veuillez envisager de soumettre au moins un jour avant la date limite pour éviter tout problème. Les décisions seront communiquées avant fin novembre, les projets devant démarrer début 2022.

Pour plus d’informations: cliquez ici https://earthjournalism.net/opportunities/biodiversity-media-grants-2021




Centre de Santé de Bohicon 1 : un Médecin Généraliste pour pérenniser la dynamique

Pour la première fois de son histoire, l’un des meilleurs centre de Santé de Bohicon bénéficie d’un médecin. Il s’agit du centre de Santé de Bohicon 1.

Dans un pays où le nombre de médecins est largement insuffisant par rapport au nombre d’habitants, le gouvernement béninois s’est lancé le défi d’y remédier.

C’est ainsi qu’à travers les récentes décisions prises dans le secteur de la santé à savoir : le recrutement, les déploiements et les affectations, le gouvernement vient de mettre à la disposition de ce centre, un Médecin Généraliste en la personne du Docteur Héléna S. FADEGNON.

Objectif, aider la population cible du centre de Santé de Bohicon 1 et son personnel dans leur élan pour une meilleure qualité de soin.

Cet objectif ne sera atteint que grâce à l’habituel dynamisme du Medecin Coordonnateur, de la zone Sanitaire ZOBOZA, Docteur Blaise GUEZO-MEVO. Elle saura à coup sûr mettre les pétits plats dans les grands pour le bonheur de la population de Bohicon 1.

Cette nouvelle sera sans doute, la bonne pour le COGECS présidé par le Conseiller GUEDEZOUME Norbert.




Bénin: Trois personnes en détention provisoire pour trafic de carnet de vaccination

Trois personnes dont un agent de santé ne  sont plus libres de leurs mouvements depuis ce mardi 14 septembre 2021.

 Bénin: Trois personnes en détention provisoire pour trafic de carnet de vaccination

C’est une information de Frissons Radio  qui indique que ces personnes sont poursuivies pour trafic de carnet de vaccination de la Covid-19. Les mis en cause ont été écoutés  hier par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Porto-Novo.

Leur procès est prévu pour 29 novembre prochain. Avis donc à tous ceux qui commettent ces actes de fraudes consistant à  falsifier les carnets de vaccination Covid-19. Affaire à suivre




Bourses de Master en Changements climatiques, Biodiversité et Agriculture Durable

APPEL A CANDIDATURE / PROMOTION 2021-2022

L’Université Félix Houphouët Boigny, soucieuse de l’influence grandissante des changements climatiques puis de leurs impacts sur l’agriculture, a proposé et obtenu le label de Centre d’Excellence africain sur le Changement Climatique, la Biodiversité et l’Agriculture Durable. A cet effet, le CEA-CCBAD a bénéficié d’un financement de la Banque mondiale de 2016 à 2020 pour la mise en œuvre du projet CEA 1. Depuis le 1er octobre 2020, le CCBAD bénéficie de l’appui de l’Agence Française Développement (AFD) pour la mise de la deuxième du projet (CEA-IMPACT). Pour l’année académique 2021/2022, le Centre d’Excellence Africain sur le Changement Climatique, la Biodiversité et l’Agriculture Durable (CEA-CCBAD) lance un appel à candidature pour les programmes de Master et de PHD.

CANDIDATURE
MASTER

Les candidats(es) de toutes nationalités titulaires d‛une Licence ou d‛un diplôme équivalent à la Licence dans les disciplines concernées, peuvent soumettre un dossier de candidature :

Master en changement climatique, biodiversité et services écosystémiques : Être titulaire d‛une Licence en sciences biologiques ou disciplines équivalentes.
Master en changement climatique et agriculture durable : Être titulaire d‛une Licence en agriculture ou disciplines équivalentes
PhD en Changement climatique

Les candidats(es) de toutes nationalités titulaires d‛un Master de recherche, peuvent soumettre un dossier de candidature pour le PhD.

NB :

Tout (e) candidat (e) de nationalité ivoirienne doit s’inscrire obligatoirement au test de recrutement de PhD organisé par les écoles doctorales de l’UHFB.
Seuls(es) les candidats(es) bénéficiant d‛unfinancement extérieurprenant en compte les frais d‛inscription, de laboratoire, d‛hébergement, d‛allocation de recherche et de bourse, sortie de terrain, publication ;
ATOUTS SUPPLEMENTAIRES :
Avoir au moins un bon niveau en français et un niveau moyen en anglais;
Avoir au moins la Mention Assez Bien dans le dernier diplôme ;
Les candidats ne doivent pas avoir plus de 30 ans, excepté ceux justifiant d‛une activité professionnelle.
Frais de soumission :
Analyse des dossiers : 20 000 F CFA (Non remboursable)
o Nationaux : Frais à envoyer par Orange Money au (+225) 07 58 12 02 57

o Régionaux : Frais à envoyer par Money Gram ou Western Union à M. Nom : DJE Prénoms BI IRIE Sévérin

Soutiens accordés aux candidats(es) retenus(es)

Le billet aller-retour est pris en charge par le Centre pour les étudiants régionaux retenus.
Les étudiants régionaux sont logés sur le campus du Centre, à Bingerville
Les frais d’inscription pédagogique et les frais d’inscription académique sont à la charge de l’Etudiant(e) retenu(e)
NB : Les candidatures féminines sont vivement encouragées

Documents de soumission :
La fiche d’engagement dûment rempli ( télécharger la lettre d’engagement),
Le CV détaillé comportant les contacts d’une personne référence académique de la structure universitaire d’origine,
Une lettre de mise à disposition de l’employeur (pour les travailleurs),
Une copie du baccalauréat et de chaque diplôme universitaire,
Les relevés de notes de tous les diplômes universitaires,
Une copie de l’extrait de naissance ou de jugement supplétif,
Une copie de la pièce d’identité (CNI),
Une lettre de demande d’admission datée et signée adressée au Coordonnateur du Centre CEA-CCBAD,
Une note conceptuelle ou projet de thèse pour les candidats PhD.
Télécharger la lettre d’engagement Date limite de candidature : 20 Septembre 2021

Adresse de soumission : candidatures@wascal-ci.org objet: Programme Master ou Programme PhD

Pour plus d’information : Secrétariat CEA-CCAD : 00225 07 08 202 920 / 07 48 86 53 22 – j.kouassi@wascal-ci.org Centre WASCAL/CEA-CCBAD du Pôle Scientifique et d'Innovation de L'UFHB sis à Bingerville.

Consultez les mêmes informations sur le site de WASCAL. Source:👇

https://www.wascal-ci.org/?q=appel-2021




Crise sanitaire : voici comment les vaccins fonctionnent selon l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé dispose d’une série de ressources en langage simple qui expliquent le quoi, le comment et le pourquoi des vaccins. Cette ressource, « Comment les vaccins fonctionnent-ils? », répond aux questions suivantes :

Quelle est la réponse naturelle de l’organisme aux bactéries, virus et autres agents pathogènes?

Comment les vaccins aident-ils la réponse naturelle de notre corps?

Qu’est-ce que l’immunité collective?

Cette ressource est disponible en arabe, cantonais, anglais, français, russe, espagnol et portugais.

Pour accéder au contenu, cliquez sur : https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/how-do-vaccines-work?gclid=EAIaIQobChMIgcj-gcHY8gIVy8CWCh1kmAVQEAAYAiAAEgIrQ_D_BwE




Saison pluvieuse au Bénin : Voici comment éviter d’être foudroyé

Longtemps absentes à la saison sèche, les pluies de ces dernières semaines au Bénin deviennent inquiétantes. Cependant, les gros amas nuageux qui les précèdent, occasionnent des orages et des rafales de vents. Ils sont porteurs d’eau et d’électricité et constituent des facteurs de risques qui exposent les populations.
Le danger est bien réel puisque chaque année, au Bénin, plus d’une dizaine de personnes sont victimes de la foudre.

La foudre est ce qui accompagne l’éclair durant les orages : il s’agit d’une décharge électrique qui se produit lorsque l’électricité statique s’accumule entre les nuages et le sol. La charge est tellement colossale puisque ces nuages d’orage peuvent transporter jusqu’à cent millions de volts d’électricité !
Le danger est bien réel puisque chaque année, au Bénin, plus d’une dizaine de personnes sont victimes de foudroiements globalement graves.
Néanmoins, comme face à tout danger, il ne faut pas céder à la panique : il convient d’être vigilant et de connaître les bons comportements à adopter pour se prémunir de l’électrocution.
Opter pour un parafoudre ou un paratonnerre
Le pouvoir d’achat du béninois lambda ne lui permet pas de disposer de paratonnerre et de parafoudre, puisque c’est également un bon moyen de protéger les appareils électriques, très sensibles aux surtensions.
S’éloigner de ce qui peut conduire l’électricité dans la maison
Les trois voies principales d’entrée de la foudre dans votre maison sont : une décharge directe, les fils ou tuyaux à l’extérieur de votre habitat, et la propagation à travers le sol. Si vous ne disposez pas d’un parafoudre, il est indispensable de débrancher le câble d’antenne et la prise électrique du téléviseur (ce dernier peut imploser en cas de forte surtension).

Le téléphone fixe peut également se révéler dangereux : il est la cause principale des blessures par la foudre à l’intérieur. C’est pourquoi, il ne doit être utilisé qu’en cas d’urgence. Il est recommandé de s’éloigner de ce qui peut conduire l’électricité : il s’agit aussi bien de la plomberie (radiateurs, éviers, tuyaux, cuisinières, robinet, baignoire, douche) que des emplacements propices aux courants d’air (portes, fenêtres, foyers, aération). Bien que les appareils électroménagers et les radios soient proscrits, vous pouvez en revanche utiliser tout appareil fonctionnant à piles.
Préférer l’intérieur de la maison à votre jardin
Si vous êtes dans votre jardin ou sur votre terrasse, il est préférable de s’abriter dans votre maison à l’approche de l’orage. N’oubliez pas que la première décharge est potentiellement aussi dangereuse que la dernière ! Préférez ne pas sortir, tout simplement. En tout cas, à l’extérieur, tachez de garder autant de murs que possible entre vous et l’extérieur. En revanche, il faut éviter de se coucher ou de s’appuyer sur des murs ou des planchers en béton : toute structure de bâtiment est potentiellement conductrice. Contrairement au téléphone fixe, les téléphones portables modernes (sans antenne) ne sont pas contre indiqué : même en extérieur, leur volume reste insuffisant pour risquer de capter la foudre. Enfin, même s’il est à proximité de votre quartier, ne comptez pas sur la protection du paratonnerre d’un clocher : il protège assez mal les alentours : sa zone de protection n’excède pas soixante mètres s’il est placé à une trentaine de mètres de hauteur.

Restez immobile: Pour la même raison, il est dangereux de rester debout. S’il n’y a aucun abri à proximité (hutte de pierre, église, chapelle, voiture non décapotable), la meilleure position à adopter est celle du fœtus, qui consiste à rester couché, les jambes repliées sur soi. L’idéal est de s’allonger sur un ciré ou sur une autre pièce en matière isolante tel le plastique. Ainsi, il est également recommandé de ne pas marcher et de ne pas courir afin d’éviter la “tension de pas“.
Dispersez-vous: Par ailleurs, les personnes en groupe sont d’autant plus susceptibles d’être touchées par la foudre. Effectivement, pour éviter un “éclair latéral“, il est conseillé de s’écarter d’au moins trois mètres de son voisin.

Voici en brève quelques règles pour vous permettre de prémunir les risques de foudroiements.

Megan Valère SOSSOU




Révision du code de l’hygiène publique au Bénin : Les journalistes mieux aguerris pour accélérer le processus de plaidoyer

Les acteurs des médias pour l’eau, l’environnement et le climat ont été formés sur les enjeux de la révision du code de l’hygiène publique et la problématique d’une tarification transparente et équitable de l’eau au Bénin. C’était dans la salle de conférence de l’Hôtel les Oliviers à Porto-Novo du 23 au 24 Août 2021.

Dans le cadre du processus de plaidoyer pour le vote de la proposition de loi visant l’actualisation du code de l’hygiène publique et de la problématique d’une tarification transparente et équitable de l’eau au Bénin, conduit par le Cadre de Concertation des Acteurs Non Etatiques de l’eau et de l’assainissement CANEA avec l’appui de Niyel, de la SNV et du Royaume des Pays bas, une vingtaine d’acteurs des médias de la presse écrite, en ligne et audio-visuel ont été réunis à un atelier. Objectif, amener ces derniers à mieux appréhender les enjeux de la relecture de la loi portant Hygiène Publique dans le combat pour l’hygiène et l’assainissement pour tous au Bénin d’une part, et la révision des mécanismes de tarification transparente et équitable de l’eau au Bénin d’autre part.

Dans son allocution de bienvenue à ses pairs, William Apollinaire TCHOKI, Vice Président du Réseau des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat a salué cette volonté d’impliquer les professionnels des médias dans le processus de plaidoyer pour la révision du code de l’hygiène publique avant de rassurer les organisateurs du défi déjà relevé.
A sa suite et ouvrant l’atelier de formation, André ZOGO, Président du Cadre de Concertation des Acteurs Non Etatiques de l’eau et de l’assainissement (CANEA), est revenu sur le contexte de l’organisation de cet atelier. Il a fait cas de la situation difficile dans laquelle se trouve le sous secteur de l’hygiène et de l’assainissement au Bénin. Pour preuve, le Président du CANEA, a pointé du doigt la peine que subissent l’actualisation et le vote de la loi depuis 2010, alors que certaines de ses dispositions sont caduques et inadéquates. Il rajoute qu’il est aussi nécessaire de gérer l’eau en milieu rural et urbain à travers une tarification transparente et équitable.

Une formation riche en informations et en partage d’expérience

Les différents échanges qui ont meublés les deux jours de formation ont été animés par l’ingénieur Eau et Assainissement, Yadjidé A. GBEDO, l’expert Eau et Assainissement, Félix ADEGNIKA, l’expert en gouvernance, Rachad ALIMI et le Président du RAMEC, Alain TOSSOUNON. Ces échanges ont tournés autour des termes du plaidoyer et ses principaux acquis, des enjeux et défis liés à l’hygiène et à l’assainissement de base dans le contexte des ODD. Sans oublier la présentation des insuffisances du code de l’hygiène publique, des innovations proposées dans la loi portant hygiène publique, de la contribution des acteurs des médias dans le plaidoyer pour l’HAB pour tous au Bénin et des enjeux du plaidoyer du CANEA pour une tarification transparente et équitable de l’eau au Bénin. Les travaux de l’atelier se sont achevés à la suite du panel de discussion sur la tarification de l’eau en milieu rural et urbain au Bénin animé par la personne ressource Dr Cyrille ETEKA et l’expert en gouvernance Rachad ALIMI.
En clôturant l’atelier, le Président du CANEA a pour sa part invité les acteurs des médias à être vigilants sur la qualité et le sens des messages qui seront véhiculés prochainement. Rappelons que le CANEA est une plateforme qui rassemble les acteurs Non Etatiques actifs dans le secteur de l’eau et de l’hygiène au Bénin.




Santé publique au Bénin : corruption pour accéder aux soins à la maternité du Centre Hospitalier Départemental Zou-Collines

Pour accéder aux soins à la maternité du centre hospitalier départemental du Zou et des Collines, usagers et soignantes rançonnent. Cette pratique corruptive est entretenue par certains usagers en quête d’accès rapide aux soins et par une frange des soignantes à la recherche de gains faciles pour arrondir les fins de mois.

Maternité du centre hospitalier départemental du Zou et des Collines. Mercredi 03 Février 2021. Il sonne 12 heures 40 minutes. Soignantes, accompagnants et quelques fois des parturientes font leurs habituelles navettes. Dans les couloirs, quelques accompagnants visiblement stressés espèrent impatiemment la délivrance des leurs. Quoiqu’ils sont pour la plupart prêts à corrompre les soignantes selon que celles-ci s’accordent ou non.
Ils sont nombreux, ces usagers du Centre Hospitalier Départemental Zou-Collines à croire, à tort, qu’il est normal de corrompre le personnel soignant pour accéder aisément aux soins de santé à la maternité. Une fausse perception alimentés par certains actes indélicats d’une frange des soignantes à cette maternité.
Marianna, jeune dame, la vingtaine vient d’accoucher des jumeaux. Tellement contente, elle ne compte pas quitter la maternité sans faire un geste à la sage-femme qui l’a assistée, elle déclare, « C’est ingrat de ne pouvoir pas remercier la soignante qui vous a assisté pendant l’accouchement».
Dans le même temps, le sieur Arnaud S. qui accompagnait sa seconde épouse, à l’accouchement, affirme « Moi, je ne manque pas de donner un cadeau en signe de reconnaissance aux soignantes qui s’occupent de mes femmes car elles font un travail extraordinaire ». Ce n’est pas de la corruption soutient-il.

Usagers et soignantes à la barre

En effet, cette pratique corruptive mal perçue par les usagers est renforcée par l’attitude peu orthodoxe de certaines soignantes. Une situation qui amplifie la vulnérabilité des usagers en provenance des milieux ruraux
Bernardin H. est un agriculteur dans la commune de Agbangnizoun. En tant que ancien accompagnant à la maternité du centre hospitalier départemental du Zou et des Collines, il raconte sa mésaventure. « …il y a quelques mois, ayant appris que ma femme avait à peine accouché, une sage-femme se précipitait vers moi dans le couloir avec le nouveau-né. Elle me félicita joyeusement tout en me demandant de l’argent pour se rafraichir en guise de célébration du nouveau né ». Pour Bernardin, ce n’était pas sur un ton sérieux. Donc il n’y tallait pas d’importance. Malheureusement, il a finit par remettre difficilement 1000 F CFA.
Un autre son de clôche vient de Yêdji O., instituteur et ancien accompagnant à la maternité du CHD Zou-Collines. « En Juin 2020, j’ai été obligé de remettre 2000 F CFA sur demande d’une soignante aux fins de faciliter l’achat expresse de quatre poches de sang à injecter à mon épouse qui faisait un saignement après accouchement ». Un fait que regrette Yêdji avant de se convaincre qu’il n’avait pas le choix devant la santé agonisante de son épouse et payer la rançon.
Pour ces usagers rencontrés, ces pratiques corruptives se passent avec la complicité de plusieurs autres agents des services plus ou moins rattachés à la maternité du centre hospitalier départemental du Zou et des Collines.
Pourtant, nous renseigne une soignante sous couvert de l’anonymat, des mesures ont été mise en place par les autorités dont des contrôles inopinés, des fouilles spontanées et des sondages auprès des usagers, le mal persiste. Le service des plaintes, par ignorance est moins connu des victimes.
Une raison qui justifie, selon Robbin Accrombessi, Président de l’Association des Consommateurs du Bénin le fait que son creuset n’ait pas reçue malheureusement des dénonciations de ces pratiques, jusque là.
Toutefois, notons que nos multiples tentatives par des procédures administratives pour interviewer les autorités compétentes à divers niveaux du centre hospitalier départemental du Zou et des Collines sont restées vaines.

Des dispositions légales pour lutter contre la corruption

Le juriste Joël Christian SEDOGBO déplore la situation précisant qu’il s’agit bien des pots-de-vin et du rançonnement. Il explique qu’au regard de la loi No 2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes, la peine est la même pour le corrupteur et le corrompu. Cette loi, rappelle-il, dispose en son article 40, une peine d’emprisonnement de cinq (05) ans à dix (10) ans et d’une amende égale au triple de la valeur des promesses agrées ou des choses reçues ou demandées à l’encontre de tout agent public qui aura directement ou indirectement sollicité ou agréé des offres ou promesses.

Mieux poursuit-t-il, concernant les cadeaux ou gestes, le décret No2008-813 du 31 décembre 2008 portant code des valeurs et d’éthique de la fonction publique interdit la corruption et l’acceptation de cadeaux par les agents publics. Le juriste prévient tout de même que l’article 15 du même texte recommande que s’il n’a été possible pour un agent public de résister à un cadeau, de se confier au secrétaire général de son administration qui lui dictera la conduite à tenir.

Ainsi, bien que le gouvernement continue de multiplier des efforts pour lutter contre la corruption, toute la société béninoise, en particulier les acteurs de la santé (soignantes, usagers) sont également appelés à faire autant d’efforts pour éradiquer le mal du secteur très sensible qu’est la santé a-t-il conclut.

Megan Valère SOSSOU




Extrême climatique : alerte risque élevé de catastrophe d’inondations au Bénin

Si la véritable saison pluvieuse n’a pas suffisamment mouillée le territoire béninois, cette petite saison sera plus marquante. Et pour cause, des quantités de pluies abondantes précipitent depuis quelques jours du nord au sud du Bénin. Ces récentes pluies donnent du fil à retordre aux populations béninoises et à ses autorités.

Dans un message d’alerte paru dans le bulletin d’alerte aux inondations valable du 03 au 09 septembre 2021, la cellule interinstitutionnelle de prévision et d’alerte du système précoce du Bénin alerte d’une situation inquiétante. Selon les informations recueillies, dans la basse vallée de l’ouémé le seuil d’alerte est rouge aux voisinages de Zangnanado et Bonou et Adjohoun. Dans le bassin du Niger le seuil d’alerte est rouge aux voisinages de Malanville et Karimama.

Ainsi, pour les trois (03) prochains jours, il est prévu une hausse du niveau d’eau dan s la basse vallée de l’ouémé et une hausse du niveau d’eau dans le bassin du Niger.

Un système humain exposé et vulnérable

A en croire le message d’alerte, ce niveau d’alerte demeurera rouge dans le bassin du Niger aux voisinages de Malanville et Karimama. Il l’est également dans la basse vallée de l’ouémé aux voisinages de zangnanado, Bonou et Adjohoun. Conséquences : plus de neuf cents mille personnes sont potentiellement exposées, sans oublier les habitations, les champs agricoles et les pistes.
NB : Les niveaux d’eau relevés ce jour 03 septembre 2021, sur le fleuve ouémé 971 cm à Zangnanado, 817 cm à Bonou et 485 à Adjohoun et sur le fleuve Niger 858 cm à Malanville.




L’ONG Save Our Planet a organisé une Conférence-Débat sur les enjeux liés à la conservation de la biodiversité des collines à Savalou

Dans la matinée de ce samedi 14 Août 2021, arrosée par une pluie battante et bienfaisante, l’ONG Save Our Planet a tenue une conférence débat citoyen et ouvert autour du thème, Enjeux liés à la conservation de la biodiversité des collines de Savalou.

Cette activité a reçu la riche contribution technique d’un spécialiste du domaine. Il s’agit du responsable de la section communale des Eaux-Forêts et chasse de Savalou, Mr Abel AHOUANDJINOU.
Dans son exposé sur l’état des lieux et les enjeux liés à la conservation de la biodiversité des collines, la première autorité des Eaux- Forêts et chasse de Savalou a rappelé l’importance de la protection des ressources naturelles mais aussi la nécessité de les valoriser. Il a pour finir, appelé les participants à cet événement à accentuer la sensibilisation auprès de leurs communautés de base afin de préserver les écosystèmes des collines de Savalou.

A en croire, Megan Valère SOSSOU, Président de l’ONG Save Our Planet, c’est le début d’un long processus qui consistera à impliquer les jeunes hommes et femmes, les autochtones, les autorités locales et les cadres techniques de la foresterie de Savalou à la mise en place d’un innovant dispositif de conservation et de valorisation éco- touristique pour le développement socioéconomique et environnemental de la commune de Savalou.
Cette première des activités du projet s’est déroulée dans un cadre de réflexion et de partage d’informations sur les stratégies à mettre en œuvre pour conserver et valoriser cette richesse écologique des collines.

Rappelons que ce projet de conservation de la biodiversité des collines de Savalou, initié par l’ONG Save Our Planet, vise d’ici 5 ans à disposer Savalou d’une diversité biologique qui contribue au développement local par sa durabilité et sa rentabilité.
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Megan Valère SOSSOU
ONG Save Our Planet




La communauté des communes de la vallée du Sitatunga mise sur les fonts baptismaux

Les élus communaux des communes de Abomey-Calavi, de Zè et de So-Ava s’engagent plus que jamais à œuvrer pour une gestion durable des ressources naturelles de la vallée du Sitatunga. Cet engagement motivé par CREDI ONG dans le cadre de l’initiative vallée du Sitatunga, a été entériné par une Assemblée Générale Constitutive ce mercredi 04 Août 2021.

Photo de famille

Les élus locaux des communes de Abomey Calavi, de Zè et de So-Ava ont tenu sous l’égide de l’Organisation Non Gouvernementale, Centre Régional de Recherche et d’Education pour un Développement Intégré, ce mercredi 04 Août 2021, dans la salle de conférence de la mairie de Abomey Calavi l’Assemblée Générale Constitutive de la communauté des communes de la vallée du Sitatunga. Objectif, améliorer la gestion et la gouvernance du Parc Naturel Communautaire de la Vallée du Sitatunga.
A l’ouverture des travaux de cette Assemblée Générale Constitutive, le maire de la commune de Abomey Calavi, Angelo AHOUANDJINOU a, avec un cœur débordant de joie, souhaité la bienvenue à tous les participants. Il a pour finir remercier les partenaires techniques et financiers à cette initiative de la vallée du Sitatunga fait signifier que cette étape de l’AGC est un acte mémorable au regard de sa vision.
Convaincu qu’à l’issue de l’activité la communauté des communes de la vallée du Sitatunga, disposera des outils et textes nécessaires pour sa meilleure gestion, CHABI-YAOURE Fai, représentante du Directeur du Centre National de Gestion des Réserves de Faune, a toutefois noté une continuité dans les actions. Elle a, à cette occasion, réaffirmée au nom de son Directeur, le soutien du Centre National de Gestion des Réserves de Faune pour la suite des actions à mettre en œuvre pour la protection de la vallée.
Procédant à l’ouverture des travaux de l’Assemblée Générale Constitutive, le représentant du Préfet du département de l’Atlantique, Justin GNONLONFOUN, se réjouit au regard des activités de concertation, de renforcement de capacités entreprise précédemment par CREDI ONG, que le système de gestion de la vallée sera performant à plus d’un titre. Car, remarque t-il c’est la première intercommunalité dédiée à la gestion stricte des ressources naturelles qui se met en place au Bénin.
« Cette coopération est de toute évidence le souhait du gouvernement et de son chef, qui, à travers le ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale, travaille à resserrer les liens entre les communes pour aborder le processus de développement de façon cohérente et harmonisée », a-t-il indiqué.
Au cours des travaux, le Directeur Exécutif de CREDI ONG a passé en revue aux participants, l’historique, les acquis, les enjeux et les perspectives de l’initiative de la vallée du Sitatunga.

Un bureau et trois commissions techniques pour une meilleure gestion de la vallée du Sitatunga

Membres élus

S’en suivra la mise en place du présidium qui a conduit l’étude des textes statutaires et l’adoption à l’unanimité des 15 délégués présents avec à la clé un bureau présidé par le maire de la commune de Abomey Calavi, Angelo AHOUANDJINOU. Ce bureau est soutenu par trois commissions spécialisées et composées chacune de trois personnes élues par les délégués des différentes communes concernées.
Réunit désormais dans un creuset, ces élus locaux, élus à cette faveur de cette initiative, entendent apporter leur contribution à la gestion durable de la vallée du Sitatunga.
Pour le tout premier et nouveau président élu à la tête du bureau de la communauté des communes pour la vallée du Sitatunga, c’est la synergie d’action qui permettra d’atteindre les objectifs escomptés. Car, renchérit-il, c’est ensemble on peut sauter les montagnes.
Bernard HOUEDENOU, 2e Adjoint au maire de la commune de Zè, dit toute sa joie de voir naitre une communauté pour le bien être des populations des sept arrondissements occupés par la vallée du Sitatunga au niveau de la commune de Zè.
Quant à Honoré GOHOUNGO, élu local de la commune de So-Ava et Président de la commission chargée de la Trésorerie, du Sécrétariat et des affaires administratives, le respect des différents textes adoptés à cette occasion sera le socle du pari à gagner dans un an.
Pour rappel, cet Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI) entre les trois communes est mis en œuvre dans le cadre du projet STGWA-600 financé par le fond d’action BIOPAMA soutenu par l’Union européenne et l’Organisation des Pays d’Afrique des Caraïbes et du pacifique. Notons que cette intercommunalité entre Abomey-Calavi, Zè et So-Ava autour du Parc Naturel de la vallée du Sitatunga est mise sur les fonts baptismaux afin de gérer au mieux les ressources naturelles de cette vallée de Sitatunga pour le bonheur des populations des communes concernées.




Jour du dépassement : A partir de ce jour, 29 juillet 2021, l’humanité vit à crédit

A partir du 29 juillet 2021, l’humanité vit à crédit. ©Marc Garanger/Aurimages/AFP29/07/2021

Depuis maintenant plusieurs décennies, les humains consomment bien plus de ressources que notre planète ne peut en régénérer en l’espace d’un an. Et chaque année ou presque, la date de ce dépassement est plus précoce que la précédente.

« À partir d’aujourd’hui, l’humanité vit à crédit ». C’est bien souvent par cette phrase qu’est annoncé le jour du dépassement, la date à laquelle les êtres humains ont consommé l’ensemble des ressources que la Terre est censée pouvoir produire en un an. L’année dernière, ce jour du dépassement à l’échelle mondiale tombait le 22 août, soit près d’un mois plus tard qu’en 2019, la crise du Covid étant passée par là et ayant contraint les économies du monde entier à tourner au ralenti ou à s’arrêter, limitant ainsi le prélèvement de ressources.

Exploitation disproportionnée des ressources

Publié par l’ONG Global Footprint Network (GFN), cet indice annuel, qui est calculé à l’échelle de la planète entière (« Earth overshoot day ») ainsi que pour chaque pays (« country overshoot days »), nous donne un aperçu de l’exploitation disproportionnée des ressources naturelles que l’humanité opère. Depuis plusieurs décennies, le constat est sans appel : nous pêchons davantage de poissons, cultivons davantage de terres ou encore abattons plus d’hectares de forêt que la nature peut en régénérer durant une année. Plus précisément, c’est près de 1,7 Terre dont il faudrait disposer pour pouvoir satisfaire nos besoins actuels. Et depuis les années 1970, la date du jour du dépassement à l’échelle mondiale ne cesse d’avancer. Du 20 décembre en 1971, le « Earth overshoot day » devrait passer le 29 juillet en cette année 2021.

Cette année, la date prévue par le GFN est donc la même qu’en 2019. Pour projeter cette échéance, les équipes de recherche de l’organisme se basent sur deux indicateurs. Elles font ainsi état d’une hausse de 6,6% de l’empreinte carbone mondiale entre 2020 et 2021, ce résultat étant obtenu sur la base des données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur les émissions de gaz à effet de serre, et sur celles du Global Carbon Project en matière de séquestration des émissions par les océans. Dans le même temps, la biocapacité des forêts du globe, c’est-à-dire d’une part sa capacité à fournir une certaine quantité de ressources propres, et de l’autre sa propension à absorber le CO2, a diminué de 0,5%, notamment sous l’effet de la déforestation de la forêt amazonienne, le poumon vert du globe.null

Un péril global qui questionne les habitudes individuelles

En matière de poids dans la consommation globale de ressources, tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser, le poids des pays dans la consommation globale de ressources planétaires est loin d’être proportionnel à leur population ; il est uniquement imputable aux empreintes carbone individuelles additionnées, elles-mêmes dépendant du mode de vie. Ainsi, si toute l’Humanité adoptait le mode de vie de Qataris, elle aurait besoin de 8,9 planètes par an pour satisfaire ses besoins. Quant aux Américains, leur train de vie généralisé à toute la planète nécessiterait cinq fois les ressources que la Terre est capable de renouveler en un an, et 2,7 pour les Français. C’est donc avant tout le modèle de consommation des pays les plus développés qui semble incompatible avec une sobriété qui serait pourtant indispensable.

Si l’année 2020 a pu être source d’espoir, reste que cet arrêt exceptionnel des activités n’aurait pas pu être opéré spontanément et fait figure d’anomalie dans le paradigme actuel. Après la pandémie qui a enrayé l’activité humaine et contracté la croissance mondiale de près de 3,5%, l’AIE tablait ainsi début 2021 sur une forte reprise de la hausse des émissions de CO2 synonyme d’un retour au rythme d’avant la crise. Réduire l’empreinte carbone humaine de 50 % laisserait pourtant à la Terre un répit de quelques 93 jours, sachant qu’une empreinte carbone nulle avant 2050 est une condition nécessaire au respect de l’Accord de Paris. Si la méthode de calcul du jour du dépassement est parfois critiquée pour ses limites, elle permet a minima de dégager une tendance globale : l’appétit insatiable des humains (ou de l’humanité) qui, plus nombreux et avec un niveau de vie qui augmente, consomment de plus en plus.

Des petits gestes à multiplier à grande échelle

Le GFN insiste sur la nécessité d’agir pour repousser cette date le plus tard possible, action qui passera obligatoirement par la coopération internationale. « En novembre prochain, les yeux du monde seront braqués sur Glasgow et la COP26. Lors de ce sommet, devront être prises des décisions qui montrent que tout est mis en œuvre pour un futur meilleur », déclarait dans un communiqué du GFN Jamie Toney, professeur en sciences de l’environnement à l’université de Glasgow. Mais puisque chaque geste compte, le GFN incite également à la mobilisation à l’échelle individuelle, en partageant ses bonnes pratiques écoresponsables par le biais du hashtag #Movethedate. À ce titre, l’ONG estime par exemple que diviser par deux notre consommation de protéines animales repousserait le dépassement de 15 jours. Un repos qui serait déjà bienvenu et qui n’est pas impossible, mais repose, dans tous les cas, sur une mobilisation globale.

Agir, oui, mais par où commencer pour réduire son impact carbone ? Pour savoir où se situer à l’échelle individuelle en la matière, rendez-vous sur le simulateur nos GEStes Climat de l’Agence de la transition écologique (ADEME) et l’Association Bilan Carbone, qui permet d’estimer son empreinte sur la base de quelques questions. Et pour participer concrètement à la transition écologique et trouver des solutions au quotidien, le site de l’ADEME fournit de nombreuses clés pour passer à l’action.

Source : Partenaire Info Durable




Bénin/Parakou: L’ONG Save Our Planet rend propre le carrefour Hubert MAGA

Très tôt ce matin du Samedi 17 Juillet 2021, les jeunes écologistes engagés dans la campagne #229EcoCitoyens de l’ONG Save Our Planet ont pris d’assaut le carrefour Hubert MAGA. Objectif, rendre propre et attrayant ce carrefour emblématique.Campagne de salubrité à Parakou/ONG Save Our Planet

A travers sa campagne #229EcoCitoyens, l’ONG Save Our Planet en collaboration avec Give 1 Project, AJEPAM, le Gouvernement des jeunes du Bénin et l’UNEUP, a pris d’assaut l’emblématique Carrefour Hubert MAGA situé à l’entrée de la grande ville du Nord Bénin, Parakou.
Objectif, rendre propre et attrayant cet espace qui en plus d’être une place publique porte le nom de celui à qui les béninois doivent la célébration de la fête du 1er Août, le père de l’indépendance du Bénin.

L’activité qui a connu la présence d’une trentaine de jeunes a démarré par les mots de bienvenue et d’encouragement respectivement du Chargé de Programmes de l’ONG Save Our Planet Bill AGASSOUNON, du partenaire Give 1 Project Faouziyatou BANI GANI, et du Représentant du Chef du 1er Arrondissement de Parakou.
Dans une ambiance faite de convivialité et de fierté éco-citoyenne, les jeunes hommes et femmes ont su bien manipuler leurs outils de travail, gants ; houes ; balaies ; râteaux ; pelles et coupes-coupes pour imprimer la marque de la propriété à ce carrefour de renom.Rassemblement des ordures dans un tricycle

Cette place autrefois gagnée par les mauvaises herbes, les sachets plastiques et des tas d’immondices, a été rendu propre par la détermination et l’engagement éco-citoyen des jeunes hommes et femmes mobilisés par l’ONG Save Our Planet.Un éco engagement sans faille

Il est à noter dans cette démarche que l’ONG Save Our Planet en collaboration avec Give 1 Project, AJEPAM, le Gouvernement des jeunes du Bénin et l’UNEUP a été soutenu par les autorités locales de Parakou dont la mairie qui a mis un tricycle à la disposition de l’activité et le Chef du 1er Arrondissement qui s’est fait représenté.

Pour rappel, la grande campagne de salubrité dénommée #229EcoCitoyens, lancée officiellement en 2019 avec les apprenants de l’Ecole Primaire Privée Trésor de la Pierre Angulaire, à Tindji, commune de Zakpota, continue d’impacter les communautés urbaines et rurales à la prise de conscience éco-citoyenne.Photo de famille #229EcoCitoyens




Pollution de la lagune de Cotonou à Enagnon : L’application des textes à rude épreuve

La lagune de Cotonou qui est un chenal de plus de 4 km construit à l’époque coloniale pour relier le lac Nokoué à l’océan Atlantique, a vu ces dernières années, ses digues surpeuplées de manière illégale, favorisant les dépotoirs sauvages. Face à cette situation qui constitue une violation des dispositions de la loi portant gestion de l’eau qui garantit la protection des plans et cours d’eau contre toute forme de pollution, l’Etat est resté pendant longtemps impuissant. Mais, l’espoir d’une application ferme des textes de lois renait avec l’opération de déguerpissement et d’assainissement des berges de la lagune pour une gestion durable de cette ressource vitale. Pourtant, la loi portant gestion de l’eau adoptée depuis plus d’une dizaine d’années, a fait des cours et plans d’eau, des ressources à protéger au Bénin. L’application des textes de lois pour la sauvegarde des ressources naturelles est en cause.

La lagune Cotonou polluée

Mardi 22 Juin 2021. Il est dix (10) heures 15 minutes au quatrième arrondissement de Cotonou plus précisément dans le quartier Enagnon. Assis dans la cour de maison entouré de sa famille, juste en face de la clôture d’un chantier d’aménagement, Romain Coffi suit une émission radiophonique. Cet autochtone autrefois pêcheur, confie n’avoir jamais réalisé une toilette, ni acheté une poubelle dans sa maison. « Avant, nous creusions sur la berge pour nous mettre à l’aise », nous confie-t-il.
Pourtant, cette lagune reste et demeure, une ressource en eau qui profite largement à cette frange de la population de Akpakpa-Dodomè. Avec ses potentialités à procurer des poissons qui constitue la principale source de revenus des hommes et des femmes du quartier Enagnon.
Tout comme les autres ménages à Enagnon, le ménage de Romain ne dispose pas de poubelles, ni d’un système normal de gestion des déchets ménagers. « Nous avons pris l’habitude d’enfouir sur la berge et jetions régulièrement les déchets domestiques dans la lagune », dixit Romain.
Ces déchets en majorité des plastiques, ont profondément mis à mal l’écosystème aquatique de ce milieu. En effet, la productivité en poissons de la lagune a diminué. Un fait que confirme Romain. « Il nous est difficile de pêcher la moindre quantité de poissons sans qu’elle ne soit pas remplie des déchets plastiques ». Une situation qui a conduit à une baisse de revenus et finalement à un abandon de la pratique de la pêche sur le plan d’eau. Aujourd’hui, Romain est devenu un vigile d’une structure privée de sécurité dans la ville de Cotonou.
Un peu plus loin de Romain se trouve une riveraine, une institutrice à la retraite, résidante à Enagnon depuis 1984 qui requiert l’anonymat. Bien consciente des risques sanitaires et environnementaux auxquels, ils sont exposés, elle ne pense pas que les populations de Enagnon soient les seules responsables de la pollution de la lagune.
En effet, explique-t-elle, la lagune par l’effet de la vague draine aussi une quantité plus importante de déchets en provenance du marché Dantokpa vers la berge de Enagnon. Une catastrophe écologique qui a longtemps duré sous les regards des autorités centrales et locales qui pendant longtemps, sont restés impuissants. Et ce malgré, les dispositions de plusieurs textes de lois qui garantissent la protection des ressources en eau.

Un désastre écologique préoccupant

Depuis 2002, l’étude portant sur « l’évaluation de la pollution organique et bactériologique due aux excreta, aux eaux usées et aux déchets solides dans la lagune de Cotonou », réalisée par Melkior O KOUCHADE a montré que cette ressource « transformée en réceptacle de déchets de toutes sortes », ne fait l’objet d’aucune gestion rationnelle ou efficace. Alors que le Bénin, depuis 1998, a adopté la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) comme approche de gestion des ressources en eau et depuis 2010, la loi 2010-44 du 24 novembre 2010, a intégré ses principes pour l’avènement d’une gestion durable de l’eau.
En tirant la sonnette d’alarme à travers cette évaluation des risques, Melkior O KOUCHADE, invitait à réfléchir sur la maitrise des problèmes que pose la gestion des déchets solides ménagers produits par les populations installées anarchiquement le long des berges et surtout ceux du grand marché Dantokpa. Car, soutient-il, ces déchets les eaux de la lagune connaissent une pollution organique et bactériologique. Les indicateurs de pollution ont été mesurés et ont permis d’établir la relation de cause à effet entre les rejets dans la lagune de fèces, d’ordures ménagères et d’eaux usées d’origine domestique et commerciale d’une part et le degré de pollution de ces eaux d’autre part.
Un cadre juridique encore inappliqué
Plusieurs textes de lois protègent la lagune de Cotonou et toutes les ressources naturelles de toute forme de pollution. L’article 15 de la loi n°98-30 du 12 février 1999 portant loi-cadre sur l’environnement en République du Bénin, indique clairement que « Nul ne doit émettre, déposer, dégager, rejeter ou permettre l’émission, le dépôt, le dégagement, l’écoulement ou le rejet dans l’environnement de contaminant au-delà de la quantité ou de la concentration prévue par les lois et règlements… ». L’article 28 va plus loin pour interdire tout déversement, écoulement, rejet, dépôt direct ou indirect de toute nature pouvant provoquer ou accroitre la pollution des eaux.
Ainsi, tous les acteurs sont unanimes avec Dr Pulchérie Donoumassou, juriste environnementaliste pour dire que le Bénin dispose d’un cadre juridique « riche », favorable à la protection de l’environnement. De l’article 27 de la Constitution du 11 décembre 1990 à l’article 4 de cette loi, il est clairement indiqué que l’Etat veille à la protection de l’environnement, la restauration les sites dégradés et la surveillance en permanence de la qualité de l’environnement.
Ce qui est en cause, c’est l’application des textes. Selon le technicien en assainissement urbain, Lignières SOSSOUHE, l’application des textes sur la gestion intégrée des ressources en eau, particulièrement le principe Pollueur-Payeur n’est pas encore une réalité au Bénin et pour l’heure, les ressources en eau ne font pas encore l’objet d’une gestion durable et d’une valorisation.

L’aménagement de la berge, un début d’application des textes

En février dernier 2021, le gouvernement a décidé de reprendre les travaux d’assainissement des berges dans le cadre du projet d’assainissement des berges lagunaires de Cotonou qui date de 2003. Le ministère du cadre de vie et du développement durable a donc demandé aux occupants des berges lagunaires, de « déguerpir » en application de la loi portant gestion de l’eau qui stipule que l’eau fait partie du domaine public. « Pendant longtemps, la lagune a été notre poubelle mais nous avons cessé il y a trois mois, en raison de l’aménagement de la berge », témoigne un riverain de la berge lagunaire à Enagnon dans le 4e arrondissement de Cotonou.
Ainsi, plusieurs populations des quartiers populaires en bordure de la lagune ont été priées de quitter les lieux pour sauver les berges de la pollution. Les travaux d’aménagement ont été renforcés par la réalisation de toilettes publiques sur la berge. Également, la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité dans le Grand Nokoué créée en novembre 2018 par l’État béninois, et qui met en œuvre le Projet de Modernisation de la Gestion des déchets solides ménagers, a dépêché des barques à ordures dans le quartier.
Aujourd’hui, le technicien en assainissement urbain, Lignières SOSSOUHE, se réjouit déjà de ces mesures mais invite au respect des normes dans la gestion des toilettes publiques ou privées pour éviter toute pollution par voie souterraine des eaux. Il reste que les mesures entreprises soient durables en application des textes pour que la gestion des ressources en eau soit effective et durable.

Megan Valère SOSSOU




Biodiversité : le projet de cadre mondial pour l’après-2020 est dévoilé

Le secrétariat de la convention sur la diversité biologique dévoile le projet officiel de nouveau cadre mondial pour la biodiversité post-2020. Il doit être examiné par les 196 parties lors de la COP 15 cet automne.

Le projet de cadre mondial pour l’après 2020 prévoit de réduire de moitié le risque d’extinction dans tous les groupes taxonomiques et fonctionnels.
© delbarsu

Aucun des vingt objectifs que la communauté internationale s’était fixés en 2010 en matière de biodiversité n’a été atteint en 2020. Fera-t-elle mieux pour la décennie qui suit ? C’est tout l’enjeu qui pèsera sur les épaules des 196 États, participant à la convention sur la diversité biologique (CDB) après la 15e conférence (COP 15) qui doit se tenir du 11 au 24 octobre 2021 à Kunming (Chine).

Durant cette conférence, ces derniers devront se mettre d’accord sur de nouveaux objectifs. Le secrétariat de la CDB a dévoilé ce lundi 12 juillet le premier projet de cadre mondial(1), qui contient ces objectifs en vue de gérer la nature jusqu’en 2030.

Protéger 30 % des zones terrestres et maritimes

Ce programme fixe 21 objectifs pour 2030. Parmi ceux-ci figurent la protection d’au moins 30 % des zones terrestres et maritimes dans le monde à travers « des systèmes d’aires protégées efficaces, équitablement gérés, écologiquement représentatifs et bien connectés ». Un objectif que s’est déjà fixé une coalition, réunissant 50 pays et portée par la France lors de la quatrième édition du One Planet Summit en janvier dernier. Emmanuel Macron a annoncé vouloir tenir cet objectif dès 2022, avec 10 % de protection forte, et l’a inscrit dans sa stratégie nationale pour les aires protégées présentée dans la foulée de ce sommet.Théorie du changement du cadre mondial pour la biodiversité post-2020© Convention pour la diversité biologiqueLe projet de la CDB vise aussi la réduction de 50 % ou plus de l’introduction d’espèces exotiques envahissantes. Le cadre prévoit également de réduire d’au moins la moitié les pertes de nutriments dans la nature, d’au moins deux-tiers les pesticides, et d’éliminer les rejets de déchets plastiques. Enfin, le projet prévoit des solutions d’atténuation du changement climatique fondées sur la nature d’au moins 10 gigatonnes de CO2 par an, la réduction d’au moins 500 milliards de dollars (M$) par an des incitations néfastes pour la biodiversité, ainsi qu’une augmentation de 200 M$ des flux financiers internationaux vers les pays en développement.

« Vivre en harmonie avec la nature en 2050 »

Le projet de cadre mondial fixe également quatre objectifs pour atteindre le but ultime de « vivre en harmonie avec la nature » en 2050. Une vision sur laquelle les parties à la convention s’étaient entendues en 2010. Chacun de ces objectifs comprend deux ou trois grandes étapes intermédiaires pour 2030.“ Une action politique urgente aux niveaux mondial, régional et national est nécessaire pour transformer les modèles économiques, sociaux et financiers. ”Élizabeth Maruma Mrema, secrétaire exécutive de la convention sur la diversité biologiqueLe premier des quatre objectifs porte sur l’amélioration de l’intégrité des écosystèmes : réduction du taux d’extinction par dix au minimum, réduction du risque d’extinction de moitié dans tous les groupes taxonomiques et fonctionnels, maintien d’au moins 90 % de la diversité génétique au sein de toutes les espèces. Le deuxième objectif vise la valorisation, le maintien ou l’amélioration des contributions de la nature aux être humains. Le troisième tend à un partage juste et équitable de l’utilisation des ressources génétiques. Enfin, le quatrième objectif est celui de combler l’écart entre les moyens, financiers ou non, actuellement disponibles avec ceux qui sont nécessaires pour atteindre les objectifs à 2050.

« Une action politique urgente aux niveaux mondial, régional et national est nécessaire pour transformer les modèles économiques, sociaux et financiers afin que les tendances qui ont exacerbé la perte de biodiversité se stabilisent d’ici 2030 et permettent le rétablissement des écosystèmes naturels dans les vingt prochaines années », explique Élizabeth Maruma Mrema, secrétaire exécutive de la CDB. Ces engagements ne concernent pas seulement les États parties à la convention. « Le cadre vise à galvaniser cette action urgente et transformatrice des gouvernements et de l’ensemble de la société, y compris les peuples autochtones et les communautés locales, la société civile, les jeunes, les entreprises et les institutions financières », précise cette juriste et diplomate de formation.

Le projet de cadre doit encore être mis à jour d’ici la fin de l’été avant de pouvoir être examiné lors de la COP 15. En tout état de cause, l’action est urgente. Car loin d’être enrayé, l’effondrement de la biodiversité se poursuit. Selon l’évaluation de l’état mondial de la biodiversité publiée en mai 2019 par l’IPBES(2)un million d’espèces sont menacées d’extinction. Les conclusions d’un atelier organisé par cette instance ont révélé en octobre 2020 que de futures pandémies plus meurtrières que la Covid-19 sont à craindre si la pression humaine sur la biodiversité ne s’allège pas. Enfin, en juin dernier, un rapport commun au Giec et à l’IPBES a souligné la nécessité de travailler de manière coordonnée sur les problématiques de climat et de biodiversité. Ce qui passe par une révision de nos modes de consommation.




Pollution dans les Collines : Une quantité importante de liquide inflammable dans le fleuve Ouémé

Le département des Collines qui ne s’est pas encore remis d’une situation d’ouverture de vanne du canal des eaux usées dans le fleuve ouémé par une société sucrière, est une fois de plus attaqué.

En effet, le Samedi 03 Juillet 2021, nos confrères de l’Agence Bénin Communication des Collines, nous informaient d’une présence inquiétante de liquide inflammable dans l’un des affluents du fleuve ouémé au large de Logozohê, commune de Savalou.

Il s’agit d’un camion transportant de liquide inflammable qui allait dans le sens de Logozohè. Ce dernier s’était vu renverser dans le fossé près de la rivière. Conséquence, une quantité importante de liquide inflammable se retrouve dans la rivière. A en croire notre source, la situation a eu lieu suite à l’éclatement du pneu devant côté non chauffeur du camion.

Une pollution sanitaire et environnementale de plus qui mérite enquête et justice.




Des eaux usées du canal de l’usine SUCOBE engendre une mort massive des produits halieutiques à Glazoué

Dans la note N°5H/863/CG/SG/SASSC/SA signée pour ordre du Maire, par le Premier adjoint au Maire, Dieudonné S. AGBARA, ce 1er juillet 2021, le Maire de la commune de Glazoué alerte ses populations sur un fait de pollution.

Comptant sur l’esprit de responsabilité de chacun et de tous pour préserver la santé publique, l’autorité communale porte à la connaissance de ses populations, que l’ouverture de vanne du bassin de rétention des eaux usées du canal de l’usine SUCOBE dans le fleuve Ouémé engendre la mort massive des produits halieutiques (poissons et autres), que les populations riveraines consomment et commercialisent dans les localités et marché de la commune de Glazoué.
Par conséquent et dans le souci de préserver leur santé, le Maire invite les populations à s’abstenir, et ce jusqu’à nouvel ordre, de la consommation, de l’achat et de la vente des produits halieutiques issus de cette mort massive et faire large diffusion autour d’elles en abordant les risques encourus à cette fin.
En attendant que nous n’allions sur le terrain pour mesurer l’ampleur des dégâts ci-dessus énoncés et vu la complexité du réseau hydrographique dans le département des collines, nous appelons à une vigilance de toutes les populations des communes du département des collines.
Rappelons que la loi 2010-44 du 24 Novembre 2010 sur la gestion de l’eau en son article 52 interdit, « …les actions susceptibles de porter atteinte à l’équilibre des écosystèmes ou d’affecter leur diversité biologique, sont réglementées et, dans le cas échéant, interdites ». Toute action contraire à l’une de ces dispositions est punie par la loi, d’une peine d’emprisonnement de deux (02) mois à douze (12) mois et d’une amende de cinq cent mille (500 000) à deux (02) millions de francs ou de l’une de ces deux peines seulement.
Dans le viseur de la loi se trouvent, l’épandage de produits chimiques, les rejets de substances toxiques, le déversement d’eaux usées et le dépôt d’immondices ou de déchets domestiques ou industriels.

Communiqué de l’autorité communale



Vulgarisation des textes, politiques et lois sur l’eau, l’environnement et le climat en Afrique de l’ouest et au Bénin: les journalistes s’engagent

Il a été organisé à l’attention des femmes et hommes des médias du Bénin, un atelier national sur la vulgarisation des politiques, lois et textes adoptés sur l’eau, l’environnement et le climat au Bénin. C’était du lundi 21 au mardi 22 Juin 2021 dernier à l’Hôtel du Lac (Cotonou).

Megan Valère SOSSOU

Photo de famille Atelier PNE/UICN PACO/GWP/AO

L’exacerbation des évènements climatiques extrêmes dont la sécheresse et les inondations en Afrique de l’ouest, conséquences du réchauffement climatique, justifie l’organisation d’un atelier national au profit des médias au Bénin.
Cette rencontre organisée conjointement par le PNE Bénin, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature à travers son Programme pour l’Afrique Centrale et Occidentale (UICN PACO) et Global Water Partnership Afrique de l’ouest (GWP/AO) dans le cadre du Partenariat Régional sur l’Eau et l’Environnement en Afrique Centrale et Occidentale a reçu le financement de l’Agence Suédoise pour le Développement International.
Elle a impliqué une quinzaine de femmes et hommes des médias, venus de tous les départements du Bénin à la vulgarisation des politiques et textes adoptés sur l’eau, l’environnement et le climat au Bénin.

A l’ouverture, André ZOGO, Secrétaire Exécutif du Partenariat National de l’Eau, a salué l’accompagnement et l’implication de l’UICN PACO dans le renforcement des capacités des Hommes des médias.

Prenant la parole, au nom de l’Unité de Coordination de l’UICN PACO, Ludovic Aristide TAPSOBA justifiant l’initiative par la nécessité de concerter les acteurs dans la vision d’une gestion rationnelle des ressources naturelles en Afrique occidentale, a encouragé les participants à donner de bonnes orientations et des propositions réalistes et réalisables afin d’accompagner la mise en œuvre du Partenariat Régional sur l’Eau et l’Environnement en Afrique Centrale et Occidentale.

Les officiels à l’ouverture de l’atelier

Représentant le ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette circonstance, Jeanne AKOHA a remercié les différents partenaires à l’évènement sans oublier de rappeler le rôle crucial que doivent jouer les journalistes dans la compréhension des textes, et lois et politiques liés à l’eau, l’environnement et le climat au Bénin.

Les journalistes en session de travail

Les différentes communications sur les problématiques liées à l’eau, l’environnement et le climat en Afrique de l’ouest et au Bénin, le cadre légal et politique sur le changement climatique, sur l’eau en Afrique de l’ouest et au Bénin ont meublé les acquis des participants.

Photo de famille Atelier PNE UICN PACO GWP AO

Tout en s’engageant pour une large vulgarisation des politiques et textes adoptés sur l’eau, l’environnement et le climat, les femmes et hommes des médias participants ont su produire des messages et articles de presse écrite, audio et audiovisuelle.
Selon Romain Dékadjevi, journaliste à Radio Tokpa, c’est un renforcement de capacité qui vient à point nommé pour mieux sensibiliser les populations et les décideurs sur les politiques et textes adoptés sur l’eau, le climat et l’environnement.

Les participants qui ont reçu leurs attestations de participation, sont sortis de cette rencontre mieux aguerris pour informer, sensibiliser et mobiliser les populations et décideurs sur les politiques, textes adoptés et lois sur l’eau, le climat et l’environnement au Bénin et dans l’Afrique de l’ouest.




Café Climat Calavi 2021 : l’ONG Save Our Planet en collaboration avec ses partenaires, réédite l’exploit d’une jeunesse engagée à l’innovation climatique

Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement, instaurée par les nations unies pour sensibiliser à la protection de l’environnement, l’ONG Save Our Planet en collaboration avec ses partenaires a tenu le pari de l’organisation de la 2e édition du Café Climat étape de Calavi 2021. Cétait dans la salle SOKPON du Laboratoire d’Ecologie Appliquée à l’Université de Abomey-Calavi, le samedi 05 juin 2021.

Megan Valère SOSSOU
Fidèle à sa vision de contribuer à la protection de l’environnement au Bénin, l’ONG Save Our Planet a décidé à travers son projet dénommé Café Climat d’impliquer les jeunes non seulement dans la recherche de solutions innovantes pour lutter contre les changements climatiques, mais aussi, soutenir leur participation à la gouvernance locale en la matière.
Ainsi, le samedi 05 juin 2021, une quarantaine de jeunes passionnés, spécialistes, et engagés dans la lutte contre les changements climatiques, réunit dans la salle SOKPON du laboratoire d’Ecologie Appliquée à lUniversité de Abomey Calavi, a réfléchi et proposé des solutions capables de renverser la tendance climatique.
La rencontre sest ouverte aux environs de huit heures et trente minutes par les mots de bienvenue du président de la jeune organisation qui fête ses deux années dexistence.

Ouverture de la séance par le Parrain, le Président ONG Save Our Planet, le Représentant partenaires
Dans son allocution, Megan Valère SOSSOU, Président de l’ONG Save Our Planet a souhaité les bienvenues au parrain, aux partenaires et à tous les participants, venus de divers horizons. Il fait remarquer toute l’importance du Café Climat au regard des perturbations climatiques que subissent les communautés du Sud Bénin précisant que la présence d’experts et d’acteurs le réconforte déjà de la réussite de lévènement.
A la suite du message de réaffirmation de soutien du représentant des différents partenaires à cet évènement, le parrain a salué toute la détermination des membres de l’ONG Save Our Planet à relever le défi dune justice climatique mondiale. Il a par ailleurs appelé à une synergie des organisations et activistes climatiques pour l’atteinte de l’objectif 13 du développement durable.
Après un zoom sur le projet Café Climat fait par Oslyde Cham LANGANFIN GLELE, Chargée de suivi-évaluation au sein de lONG Save Our Planet, en lieu et place du Vice Président M. Joseph OLOWO, Chargé du projet Café Climat 2021, dérangé pour des raisons professionnelles, place aux échanges sur le thème principal animé par le professeur Henri TOTIN VODOUNON

Dans une ambiance conviviale de donner et de recevoir, ce scientifique de renom dans le domaine de la climatologie au Bénin à éclairer la lanterne des jeunes participants sur le rôle des jeunes dans la lutte contre les changements climatiques.

Dans cette optique, l’innovation devient l’élément clé pour garantir un bien-être socio-économique et environnemental. « Vous devez en tant qu’activistes climatiques apporter une plus-value à toutes vos initiatives afin quelles soient innovantes et impactent positivement toute votre communauté » a-t-il recommandé. L’instant questions-réponses a agrémenté les échanges.
Les participants ont eu droit à une motivation au leadership en innovation climatique présentée par la conférencière et Géophysicienne Sonia ALOWAKINNOU.

Il s’en est suivi les présentations thématiques, débutés par celle du panier agriculture durable animés par le Directeur de la Société Cité Bio, M. Gaétan ALLIDE et le Président de l’ONG Refuge de l’Agronome, Stanislas OUSSOUKPEVI. Ces panélistes ont levé le coin de voile sur lapport de l’agriculture biologique et écologique pour un climat meilleur.

Il en est de même pour le domaine Energie durable, qui a été marqué par le partage d’expérience de M. Bruno GBODJIVI CEO de Smile Waste sur le BioGaz, et M. Roland ADJOVI le Directeur de Arpy Reigns, réputé dans la fabrication du charbon écologique au Bénin. Ce panel a permis aux participants de mieux comprendre le sens du recyclage et du rôle indéniable des énergies durables (biogaz, charbon écolo etc.) dans les actions en faveur du climat.

Le dernier panel animé par M. Mohamed ADJIBI de Voix et Actions Citoyennes sur la réparation des appareils électroniques évitant les émissions des déchets électroniques, initiative Blodothon et le Dr Innocent AHAMIDE, Enseignant chercheur à l’herbier National, Botaniste et membre de lONG Save Our Planet sur l’importance de la conservation de la biodiversité sur le climat. A travers ce panel, les participants sont mieux aguerris sur les différentes techniques de protection du climat par des initiatives éco-citoyennes responsables.
Le Café Climat, étape de Calavi a servi également de tremplin pour des propositions de solutions innovantes à la suite des travaux des quatre groupes thématiques constitués à savoir : Climat-Agriculture, Climat-Biodiversité, Climat-Energie et Eau et enfin Climat-Santé.

Groupe Climat-Agriculture

Groupe Climat-Biodiversité

Groupe Climat-Santé

Groupe Climat-Energie et Eau
Au terme des travaux, les groupes se concentreront sur une seule problématique, y développeront une solution concrète pour concourir aux opportunités à venir. Telles sont les attentes des travaux des quatre groupes thématiques formés a déclaré Megan Valère SOSSOU, Président de l’ONG Save Our Planet.

Cérémonie de remise d’attestation aux participants et aux partenaires

Cette journée du 05 juin 2021 qui marque également le lancement officiel par les Nations Unies de la décennie 2021-2030 en faveur de la Restauration des Écosystèmes dans le monde a été riche en couleur, en partage d’expérience et en réseautage. Elle a été clôturée non seulement par la remise des attestations de participation aux jeunes participants mais aussi de la remise des attestations de reconnaissance aux honorables partenaires qui ont rehaussés le Café Climat, édition 2021.

Jeunesse pour la justice climatique

Equipe d’organisation
Notons que la participation active des participants et des partenaires, a démontré de l’engagement sans cesse de tous les acteurs à s’activer pour un climat favorable à toute et à tous.
Le cap étant désormais mis sur la ville de Parakou le samedi 12 Juin 2021 pour le même exercice au profit des jeunes du septentrion.
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37e édition Journée Nationale de l’Arbre : l’ONG Save Our Planet et ses partenaires ont laissé des empreintes vertes à Parakou

Dans le cadre de la célébration de la 37e édition de la Journée Nationale de l’Arbre au Bénin, l’ONG Save Our Planet et ses partenaires ont sacrifié à la tradition sur le sentier des plissements de la grande ville du Nord Bénin, Parakou. Sensibilisation et Reboisement étaient au cœur du projet lancé à cette occasion.

En collaboration avec ses partenaires, Agrotec services plus, La Cité Fidèle, Environnement Tropical, Gouvernement des jeunes du Bénin, AJEPAM, GAEDD ONG et l’UNEUP, l’ONG Save Our Planet a célébré la 37e édition de la Journée Nationale de l’Arbre par le lancement de son projet Empreinte Verte pour une Ville Durable.

Au nombre d’une trentaine, ces jeunes hommes et jeunes femmes, soldats écologistes de la ville de Kobourou, ont pris d’assaut l’Ecole Primaire Publique de Baka, le Collège d’Enseignement Général de Banikanni et la Circonscription scolaire de Parakou.

Objectif, sensibiliser à la protection de l’environnement et reboiser des espaces dépourvus d’arbres dans le contexte actuel, fait de crises sanitaire et écologique.

Des participants enthousiasmés
Conscients du rôle d’un arbre sur terre, des centaines de personnes à savoirs les écoliers, collégiens, enseignants et toute l’administration scolaire se sont mobilisés à leurs tours comme jamais auparavant derrière ces écologistes missionnaires pour mettre en terre plus de 200 plants de différentes espèces.

Il s’agit de : Terminalias Superba, Gmélina Arborea et Acacia Auriculiformis.

Dans un strict respect des gestes barrières liés au coronavirus, enfants, jeunes apprenants et adultes ont pris conscience de la protection de l’environnement notamment l’importance de l’arbre dans une vie pour un bien-être entre la nature et l’Homme.

Pour le chargé du projet Canicius DJOSSOU de l’ONG Save Our Planet, ce n’est que le décor planté pour la restauration des écosystèmes urbains pour des villes durables. Car, a-t-il ajouté le bien être de la nature et de l’Homme en dépendent.

C’est dans une ambiance conviviale que les jeunes engagés pour la cause environnementale vertus de tee-shirts blancs bordés de vert à l’effigie de la jeune organisation Save Our Planet.