SANTÉ REPRODUCTIVE AU BENIN : IPAS en collaboration avec le ministère de la santé, sensibilise les leaders communautaires du Zou

La salle de réunion de la mairie de Zakpota a servi de cadre, ce vendredi 14 Mai 2021, à un atelier de dissémination des résultats de l’évaluation stratégique sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin.

Megan Valère SOSSOU
Afin de mieux communiquer sur les problèmes qui entravent une bonne qualité de soins aux femmes et aux filles au Bénin, IPAS Francophone Afrique et son partenaire Rutgers à travers son projet « Sa santé, ses choix » en collaboration avec la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME) et de la Direction de la Recherche, de la Formation et de la Médecine Traditionnelle (DRFMT) du ministère de la santé a organisé un atelier à la salle de réunion de la mairie de Zakpota.
Objectif, diffuser les résultats de l’évaluation stratégique sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin dans les communautés ciblées avec les jeunes, les chefs religieux et les dirigeants.
Dans son message de bienvenue aux participants, Merveille AYIHONTON, Assistante de Programme pour IPAS Francophone Afrique, a rappelé le contexte qui soutient l’organisation de l’atelier soulignant qu’en vertu de leur rôle de garant dans la communauté, ils sont appelés à accentuer la sensibilisation.
Au nombre d’une trentaine, les participants à cet atelier composé des leaders des religions endogènes et exogènes (prêtres de couvents, les pasteurs évangélistes, maitre catéchiste) ont suivi avec attention la présentation faite à cet effet.
L’éducation sexuelle, une solution aux grossesses non désirés et avortements non sécurisés.

Tout en se basant sur les résultats de l’évaluation stratégique sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin, Diane LANCHOESSI, épidémiologiste à l’Agence Nationale des Soins et Santé Primaires, après avoir déroulé les problèmes qui continuent d’entraver la prise de conscience sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin, a invité ses hôtes à partager les informations avérées et apprises à cet atelier avec leurs communautés respectives. Tout en les recommandant de planifier leur vie sexuelle en fonction de leurs moyens de subsistance.
Elle a pour finir exhorté les participants à partager la bonne information sur les grossesses non désirées, les avortements non sécurisés et les contraceptions, faisant savoir que l’éducation à la santé sexuelle ne saurait être uniquement l’affaire des femmes.

Des participants prêts à partager l’information avec leurs communautés

Selon Grégoire AKOHOU, Pasteur d’une congrégation chrétienne à Za-Tanta, un village de la commune de Zakpota, cet atelier vient à point nommé dans un contexte où les grossesses non désirées et les avortements sont récurrents. Il affirme être mieux aguerri pour partager la bonne information au grand bonheur de l’avenir des femmes et des jeunes filles.
Comme le Pasteur AKOHOU, le Chef coutumier et Tradi praticien, Azizanon AKPALI venu du village de Tindji-Kpozoun est convaincu que cette stratégie utilisé par l’IPAS en associant les leaders religieux portera ses fruits. Car, promet-il des séances de restitution seront mises en place pour élargir les savoirs acquis au cours de l’atelier à toute la communauté.
Pour l’Assistante du programme IPAS, Merveille AYIHOUNTON, l’objectif de l’atelier a été à priori atteint en raison de la participation active des leaders communautaires et des cas de témoignages évoqués par les participants. Des preuves qui à en croire l’Assistante du Programme IPAS, renforcent la nécessité de passer à l’éducation à une bonne santé sexuelle des femmes et des jeunes filles.
Etant donné que les femmes constituent 52 pour cent de la population, il y a tout l’intérêt à garantir à cette partie de la population la meilleure santé. Car, fait elle remarquer, la santé de reproduction est une question cruciale qui devrait figurer dans toutes les actions qui se mènent de part et d’autre dans la société.
Dans son cri de cœur, Merveille AYIHOUNTON, souhaite que les maris aussi puissent coopérer avec leurs femmes pour l’éducation sexuelle des filles et que l’éducation des filles ne soit pas seulement l’apanage des femmes. Il y va de l’épanouissement des jeunes filles mais aussi de l’émancipation de la femme dans la société a-t-elle ajouté.
Rappelons que l’IPAS est une organisation à but non lucratif internationale qui vise à mettre un terme aux décès et handicaps évitables découlant des grossesses non désirées et d’avortements non sécurisés.




Initiative Vallée de Sitatunga : les nouveaux élus d’Abomey-Calavi s’en imprègnent

La salle de conférence de la mairie d’Abomey Calavi a servi de cadre ce vendredi 07 Mai 2021 à une rencontre d’information et d’échanges avec les conseillers communaux sur l’initiative ‘’Vallée de Sitatunga’’ et la notion d’intercommunalité en république du Bénin.

Soucieuse de la pérennisation des actions de protection et de conservation de la Biodiversité dans le Parc et une meilleure valorisation du patrimoine naturel, culturel et cultuel de la Vallée du Sitatunga, le Centre Régional de Recherche et d’Éducation pour un Développement Intégré en abrégé CREDI ONG, a réunit les élus locaux de la commune d’Abomey-Calavi à une séance d’information et d’échange sur l’initiative Vallée du Sitatunga et sur la notion d’intercommunalité au Bénin.
L’évènement qui eu lieu dans la salle de conférence de la mairie d’Abomey-Calavi ce vendredi 07 Mai 2021 a connu la participation d’une trentaine de personnes composées des conseillers de la commune d’Abomey -Calavi, des responsables de CREDI ONG et du cabinet Eco-Consult qui accompagne la réalisation du projet. Objectif, informer les conseillers communaux sur les enjeux et défis de la création d’une intercommunalité autour de l’initiative Vallée du Sitatunga.

CREDI ONG, acteur incontournable dans la valorisation de la Vallée du Sitatunga

La cérémonie d’ouverture des travaux de cette rencontre a été placée sous la présidence de Madame Thérèse Kora, première adjointe au maire de la commune de Abomey-Calavi qui dans son allocution a souhaité la bienvenue à tous les participants avant de féliciter le travail de CREDI-ONG pour la conservation et la valorisation de la biodiversité dans la vallée du Sitatunga.
Martial KOUDERIN, Directeur exécutif de CREDI-ONG, dans sa présentation, a fait un zoom sur les missions de CREDI ONG tout en rappelant les tenants et aboutissants de l’initiative « Vallée de Sitatunga » aux participants. A l’en croire, il est important d’entretenir les nouveaux élus issus des dernières élections municipales et communales, sur l’initiative Vallée du Sitatunga et la notion d’intercommunalité.

Dans son exposé, le Directeur Exécutif de CREDI ONG, a fait savoir que la Vallée du Sitatunga est une initiative communautaire de gestion des ressources naturelles conçue et mise en œuvre depuis 2007 par le Centre Régional de Recherche et d’Éducation pour un Développement Intégré (CREDI) avec à la clé la création du Parc Naturel Communautaire de la Vallée du Sitatunga (PNCVS).
A sa suite, Méryas KOUTON, Directeur de Eco-Consult est revenu sur quelques principes de l’intercommunalité dont la forme organisationnelle dans ce contexte accouchera d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI).

Les élus locaux mieux aguerris à l’initiative Vallée du Sitatunga et à l’intercommunalité

Tout comme les autres participants, Noël KOSSOU, Conseiller communal dans l’arrondissement d’Akassato est désormais mieux aguerrit sur la notion d’intercommunalité et de découverte de la vallée du Sitatunga. Il confie « J’ai mieux compris le bien fondé d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale et promets œuvrer pour sa mise en place et son opérationnalisation ».

A la clôture de cette séance riche en information, le Directeur Exécutif de CREDI-ONG s’est dit satisfait de la présence effective des participants conviés tout les en invitant à œuvrer véritablement pour le soutien et l’opérationnalisation de l’établissement.
Rappelons que les autorités locales de la mandature passée s’étaient engagées en signant un mémorandum en 2020 sur la création d’une intercommunalité de type EPCI d’après la loi No 2009-17 du 13 aout 2009 portant modalité de l’intercommunalité au Bénin. Aussi, cet exercice qui a lieu à Abomey-Calavi, a été déjà fait dans les communes de Sô-Ava et de Zè. Toutefois, notons que cette activité mise en œuvre par CREDI ONG, a reçue le soutien de l’Union Européenne et de l’organisation des Etats d’Afrique, Caraïbes et Pacifique par le biais du programme BIOPAMA.

Mélanie TCHAFFA




Villes Durables: l’ONG Save Our Planet lance son projet de reboisement à Parakou

A quelques jours de la célébration de la Journée Nationale de l’Arbre, édition 2021, l’ONG Save Our Planet en partenariat avec Agrotec Services, Environnement Tropical, la Cité Fidèle et GAEDD ONG vous invite au rendu du projet de reboisement des villes du Bénin.🌲🎋🌧️
Ce projet baptisé Empreinte Verte pour une Ville Durable, est une opération de reboisement des villes béninoises avec des espèces de plantes en voie de disparition.🌱🌴🌳
Cet exercice renforce non seulement le dynamisme des villes du Bénin dans la transition écologique mais aussi participe à la restauration de la diversité biologique.
Êtes-vous disponible le mardi 1er juin 2021 dans la matinée (7h) ? 🤔
Si oui 😊 Commandez rapidement votre T-Shirt au 97 04 40 53 et venez🏃🏿‍♂️🏃🏿‍♀️ mettre en terre les centaines de plants avec nous.
De l’EPP Baka au CEG Banikanni en passant par l’Université de Parakou, l’EFMS et certaines places publiques de la ville de Parakou, l’ONG Save Our Planet et ses partenaires sont engagés à laisser des Empreintes Vertes pour une Ville Durable.




Concertation avec les PTF : le Ministre de la santé prône la performance

Première réunion MS-PTF de l'année 2021: le développement sanitaire à l'ordre du jour.

Le Ministre de la santé Benjamin HOUNKPATIN a présidé la première rencontre de concertation de l’année avec les partenaires techniques et financiers (PTF), sur les priorités du secteur de la santé dans le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19. Cette importante assise a eu lieu ce jeudi 15 avril 2021 à la salle de conférence du Ministère.             

Tenue en présentiel et en virtuel, cette rencontre est la toute première de 2021 de l’instance de dialogue entre les partenaires techniques et financiers et le niveau central du Ministère de la Santé. Elle vise fondamentalement à faire un point d’étape de la réalisation des objectifs globaux assignés au secteur de la santé ainsi que les actions urgentes à amorcer à court moyen et long terme. Au cours des assises, la question de la gestion de la pandémie de Covid-19 a une fois encore été au cœur des préoccupations. 

A l’ouverture des travaux, le Ministre de la santé a rappelé le contexte actuel marqué par la persistance de la pandémie due au coronavirus mais aussi l’avènement de nouveaux variants plus virulents et plus contagieux que le virus initial.

Plusieurs points saillants ont marqué les travaux. Il s’agit entre autres, de la présentation du plan de riposte contre la COVID-19 au titre de 2021, du point de la mise en œuvre du plan de riposte à fin décembre 2020 ainsi que l’exécution du plan national de déploiement de la vaccination contre la COVID-19. La question de la performance du secteur n’a pas été occultée. Pendant plusieurs heures, Autorités, cadres du Ministère de la santé et partenaires techniques ont apprécié l’étendue des priorités. Ils n’ont pas manqué d’explorer les actions conjointes à mettre en œuvre pour relever le double défi qu’est de continuer d’assurer la performance au niveau du secteur dans un contexte de crise sanitaire prononcée.

Relayé par Megan Valère SOSSOU




Exploitation du gravier à Dogbo : Entre violation des droits de l’enfant et atteinte à l’environnement.

L’exploitation des carrières de graviers constitue une grande activité génératrice d’emplois et de revenus pour les familles démunies de l’arrondissement de Dévé dans la commune de Dogbo surtout dans le contexte actuel de crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, Covid-19. Mais, loin d’être toute rose, l’exercice de cette activité est caractérisé par des vices dont la violation des droits de l’enfant et l’atteinte à l’environnement de la commune de Dogbo.

Megan Valère SOSSOU

Vendredi 19 Mars 2021. Au village Adidevo, arrondissement de Dévé, commune de Dogbo, il est à peine 8h du matin mais le village se vide déjà de ses habitants au fur et à mesure que le soleil se lève avec pour destination les carrières d’exploitation de graviers.
Alors que les changements climatiques et l’appauvrissement des sols, ne cessent de décourager les populations rurales avec une pauvreté sans cesse grandissante engendrée par la faible productivité agricole, l’exploitation des carrières de graviers se présente comme une échappatoire pour cette frange de la population de Dogbo, qui pour en venir à leurs fins, utilise des moyens archaïques destructeurs de l’environnement, et pire, y associe les enfants.
Violation des droits de l’enfant au cœur des activités d’exploitation du gravier à Dogbo
Pendant que le travail dans les carrières est reconnu pour sa dangerosité tant par l’Etat à travers l’article 128 du code minier que par la population, force est de constater la présence de plus en plus régulière des enfants âgés de 10 à 17 ans sur les sites d’exploitation des carrières de graviers dans l’arrondissement de Dévé, commune de Dogbo.
Au total, au moins trois enfants sur cinq se retrouvent tous les jours sur ces sites d’exploitation du gravier a-t-on appris de source bien informées. Ainsi, comme les adultes, les enfants aussi sont fortement sollicités sur les sites d’exploitation du gravier à Dévé, soit pour porter un coup de main à leurs proches ou pour se débrouiller eux même.
C’est le cas de Nathalie Gnanso, la quinzaine d’âge et orpheline de père. Elle a abandonné l’école pour s’adonner à cette activité en vue de satisfaire ses besoins vitaux. Elle se confie « Je n’en pouvais plus de concilier travail à la carrière et étude scolaire avec les courbatures, les retards et les mauvais résultats scolaires. J’ai carrément abandonné l’école ».
Contrairement à Nathalie, Modeste D., passe le Certificat d’Etude Primaire cette année, visiblement blessé au pied et de passage à midi pour le déjeuner, il est obligé de porter un coup de main à ses parents sur le site. Cet enfant, né en 2008 soulève déjà une lourde charge sur ces épaules.
Tout comme Modeste, Martine Comlanvi, âgée à peine de seize ans, en apprentissage Tresse & Coiffure, pense que, travailler à la carrière, permet de venir à bout de ses besoins incessants en particulier se nourrir car justifie-t-elle les parents ont plusieurs femmes et de nombreux enfants au point où ils n’arrivent plus à subvenir à tous leurs besoins.
Pour ces enfants, âgés de 10 à 17 ans rencontrés sur les différents sites d’exploitation du gravier dans l’arrondissement de Dévé, commune de Dogbo, le désir de participer aux dépenses familiales, constitue le facteur déterminant de leur présence sur ces sites d’exploitation malgré leur âge.
Approché, le sociologue de formation, Eric Ahotondji, explique que les effets à long terme de l’implication des enfants dans le travail des mines et carrières artisanales portent généralement sur les risques de santé avec à la clé un déséquilibre dans la croissance et le développement physique de l’enfant hormis les risques d’accidents immédiats parfois fatales.
En guise de preuve, le spécialiste raconte qu’en octobre et en novembre 2020, en l’espace de deux mois, il a été dénombré quatre décès sur un site du village Adidevo-kponou.
Dans l’ignorance absolue, les adultes encouragent les enfants à transporter des charges deux à trois plus que le poids autorisé pour gagner assez de gain. Du coup, ils sont exposés non seulement à la prise de produits dopants mais aussi aux affections pulmonaires dont la silicose, les affections oculaires, dermatologiques.
Toujours est-il que, grâce à cette activité, toute la population y compris les enfants arrive à joindre les deux bouts même si leurs droits à l’éducation, à la santé, au divertissement et à la protection sociale sont bafoués.
Mais, l’exploitation des carrières de graviers dans la commune de Dogbo, arrondissement de Dévé n’est pas que actrice de la violation des droits de l’enfant, elle porte aussi une grave atteinte à l’environnement.
Une activité aux conséquences environnementales multiples
L’exploitation des carrières d’extraction du gravier est peu respectueuse des normes environnementales. Les ouvriers rencontrés sont tous unanimes sur le fait que cette activité présente des risques et des dangers pour la nature.
Au nombre des problèmes environnementaux engendrée par cette activité humaine, se trouve la destruction du couvert végétal qui se manifeste par le fait que les exploitants procèdent à la coupe systématique des végétaux sur l’espace convoité avant d’y mettre le feu pour libérer assez d’espace nécessaire à l’extraction du gravier.
A Adidevo, la dégradation du sol observée est due à l’exploitation des carrières de graviers. En effet, l’extraction de graviers se fait de façon archaïque avec la pelle, la pioche, la houe et le tamis. Ces outils bien que rudimentaires, servent à faire des entailles très profondes dans le sol qui à la longue modifient la morphologie du relief. Un ouvrier ayant requis l’anonymat, renchérit « Nous creusons de grand trou pour extraire les graviers. Plus c’est profond, plus vous avez assez de graviers ».
L’environnementaliste Firmin Sossoukpe, pour avoir étudié le sujet soutient que toutes les étapes de l’exploitation des carrières de graviers portent préjudices à l’environnement. Que ce soit, le décapage, l’extraction ou le creusage, le tri et par moment le lavage quand les graviers sont trop sales, le sol, les espèces végétales et animales, terrestres et souterrains sont victimes de cette activité. Aussi, faut-il le souligner, l’amenuisement des terres agricoles s’observe de plus en plus au détriment des espaces occupés par les carrières d’exploitation de gravier.
Pourtant une note du ministre des mines et de l’eau interdit l’extraction artisanale dans les carrières. Plus loin, aucunes des dispositions légales comme la loi cadre sur l’environnement, le code minier ne sont concrètement appliquées. Par conséquent, l’environnement béninois se dégrade de jour en jour à la vitesse de la lumière.
Il est vrai que cette activité bien que dangereuse est pourvoyeuse de revenus aux habitants de Dévé qui se trouvaient au bord du gouffre socioéconomique mais il faut y associer le respect des droits de l’enfant et protection de l’environnement.
Toutefois, rappelons que nos tentatives pour échanger avec les exploitants et ou avec les autorités impliquées dans la gestion de ces sites sont restées vaines, néanmoins, nous interpellons les ministères des affaires sociales, de l’eau et des mines, du cadre de vie et développement durable en vue de mettre fin à cette situation inquiétante à la limite désastreuse dans l’arrondissement de Dévé, commune de Dogbo.

Une enquête de Megan Valère SOSSOU




Zogbodomey : la maternité de Cana 1 et Tanwé Hessou toujours dans l’attente de fonctionner

Construites en 2018, sur le Fonds Fadec santé exercice 2017, par la mairie de Zogbodomey, au profit des populations, les maternités de Tanwé-Hessou et de Cana1 ne sont, à ce jour, opérationnelles. Cet état de chose apparaît comme un gâchis pour les bénéficiaires. Ils crient leur ras-le-bol et appellent au secours le ministre de la santé.

Si le conseil communal a décidé d’orienter le Fonds Fadec santé, exercice 2017,  vers la construction de ces infrastructures, c’est parce que le besoin se fait sentir de façon urgente au sein de ces communautés bénéficiaires. Force est de constater avec amertume que près de trois ans après la réception, l’ouvrage n’est toujours  pas mis en service au grand désarroi des populations. <<Lorsqu’on lançait les travaux en 2018, on pensait que c’était la fin de notre calvaire. Malheureusement notre espoir s’est vite estompé puisque, la maternité ne nous sert pas encore>>, fait remarquer Christine Tonon. Mais pourquoi trois ans après l’érection de l’édifice, les maternités de Cana1 et de Tanwé-Hessou sont toujours sans équipement ni personnel? La Mairie n’a-t-elle pas prévu ces aspects avant de lancer la construction des édifices ? A qui incombe la responsabilité ? A la mairie ou à l’Etat central? Autant de préoccupations qui trottent dans la tête des bénéficiaires. Difficile pour le Chef de l’arrondissement (Ca) de Tanwé-Hessou d’étancher la soif de compréhension de ses administrés. A défaut de leur servir une réponse convaincante pour les apaiser, Antoine Azaguissou est plutôt compatissant. <<La Mairie a fini  les constructions et à déjà remis les infrastructures à la zone sanitaire. En conséquence, il revient à ladite zone sanitaire d’organiser leur mis en service >>, fait savoir un agent de la Mairie sous le sceau de l’anonymat. Fatigués de ces discours, les habitants exigent le concret et non la théorie qui visiblement ne tient pas. <<Nous voulons que notre maternité fonctionne ou rien >>, martèle Vincent Avléssi.

Afin de porter plus loin leur peine, ils ont investi les radios locales pour se faire mieux entendre à travers les “grognes” matinales. <<Nous avons tenté en vain en direction de la Mairie et de l’hôpital de zone des démarches pour s’informer des motifs du blocage. Mais patatras! Ainsi on a décidé de renforcer la pression par les grognes>>, confie un éveilleur de conscience qui a requis l’anonymat.

Un brin d’espoir

Ce moyen privilégié par les jeunes de ces localités pour se faire entendre semble porter ses fruits. Et pour cause. Le mardi 27 avril dernier, une équipe d’experts européens ont effectué une visite sur le site de la maternité de Tanwé-Hessou pour évaluer tout ce qu’il faut en termes d’énergie électrique pour que la maternité soit opérationnelle. <<A notre grande surprise, on m’a appelé pour me dire qu’une équipe sera sur le terrain. Effectivement, ils sont venus>>, a rassuré le Ca de Tanwé-Hessou. Après leur diagnostic, ils ont réitéré leur engagement de revenir la semaine prochaine pour démarrer les travaux d’alimentation de la maternité en énergie solaire photovoltaïque. Une promesse qui illumine quelque peu le visage de la population en commençant par le Ca. <<Je suis très content de leur visite puisque la population peine beaucoup>>, a-t-il laissé entendre. Une  joie que partage également Brigitte Assohoto. <<S’ils peuvent nous rendre la maternité fonctionnelle dans un bref délai comme ils l’ont promis, ce serait un salut pour nous les femmes>>, renchérit-elle. Se rendre à la maternité du centre de santé communal de Zogbodomey situé à une dizaine de kilomètres, c’est la croix et la bannière pour ces femmes, notamment  celles en état de grossesse. <<Lors des consultations prénatales, on se rend à l’hôpital à pied avec tous les risques que vous connaissez. Le jour de la délivrance, c’est le comble. Certaines parmi nous accouchent en cours de route à cause du retard qu’elles accusent avant de prendre le chemin de l’hôpital faute d’un moyen de déplacement conséquent. Récemment, une dame a fait des jumeaux lors du trajet dans des conditions peu hygiéniques. Conséquence, elle a perdu l’une des filles nouveau-née>>, raconte Brigitte Assohoto. Leur époux aussi en pâtit. <<Franchement, sans vous mentir, tout se passe chez nous comme si  nous ne sommes pas  des Béninois. Notre droit à la santé est bafoué. Sinon comment comprendre qu’une maternité construite à nos frais depuis  environ trois ans soit  sans équipement et personnel. C’est inadmissible. L’Etat doit revoir cette politique de développement à la base. Nos enfants et nos femmes meurent à cause de cette banalité. La voie qui dessert le village est impraticable alors que nous contribuons tous au développement de la Nation de par nos activités. Qu’avons-nous fait pour subir ce supplice ?>>, s’indigne Bertrand Azaïnon. Nicolas Azaguissou n’a pas voulu être amer comme son prédécesseur. Tout en adoucissant  ses propos, il invite les autorités sanitaires à voler à leur secours. Il faut signaler que les ouvrages réalisés au frais des contribuables béninois végètent actuellement dans la brousse. Pendant que l’on ne sait pas encore à quand ces maternités vont recevoir leur première patiente, les chauves-souris y ont élu leur domicile un peu comme pour dire que la nature a horreur du vide.

A Cana1, en dehors du mur qui laisse des fissures par endroit, les personnes mal intentionnées ont vandalisé les puisards en ôtant leurs avaloirs parce que le site est abandonné dans l’insécurité. Par contre à Tanwé-Hessou, les citoyens veillent au grain en faisant régulièrement des tours pour empêcher les oiseaux et les reptiles de se fixer. <<Ici, nous avons organisé volontairement une permanence en vue de maintenir l’ouvrage>>, fait savoir Nicolas Aguidissou. En somme les populations de Cana1 et de Tanwé-Hessou attendent impatiemment la mise en service de leur maternité en attendant la construction progressive des autres infrastructures connexes pour avoir un centre de santé d’arrondissement digne du nom.

Source: MatinLibre.com




L’ONG Save Our Planet s’engage aux côtés de l’APODD pour la veille citoyenne ODD du PAG 2021-2026

Les OSC en séance de travail

L’ONG Save Our Planet a pris part ce vendredi 23 Avril 2021 à l’atelier d’installation de la coalition des OSC pour la veille citoyenne ODD du Programme d’Action du Gouvernement 2021-2026 sur invitation de l’Agence pour la Promotion des Objectifs de Développement Durable #APODD.

Cette rencontre qui a eu lieu à l’hôtel Codiam Cotonou, a connu la participation de plusieurs OSC de divers domaines d’actions et s’est soldée sur la mise en place de trois commissions thématiques dont la commission climat et ressources naturelles à laquelle l’ONG Save Our Planet a participé aux travaux activement avec à la clé un comité ayant à sa tête Mr Razack OBA, initiateur de l’Agence pour la Promotion des Objectifs du Développement Durable.
Cette coalition vise à contribuer au suivi et à la mise en œuvre des ODD liés au programme d’action du gouvernement tout en renforçant les capacites techniques des OSC membres de la coalition.
Rappelons que depuis septembre 2015, les Nations-Unies ont adopté à l’unanimité 17 objectifs de développement durable. Ces objectifs constituent un appel mondial à l’action aux Etats, aux collectivités locales et à la sociétés civiles.
L’engagement de toutes les OSC présentes à cette occasion a été ferme pour effectivement activer la veille citoyenne pour le bonheur des communautés rurales qu’urbaines du Bénin.
#ONGSaveOurPlanet
#APODD
#PAG2021-2026




Lutte contre la criminalité environnementale : Nature Tropicale participe au projet PAPBio de l’UICN-PACO

Sous la houlette de l’UICN-PACO, le Projet Gouvernance Régionale des Aires Protégées en Afrique de l’Ouest-FED/2018/399-509 (PAPBio) organise un atelier du 21 au 23 Avril 2021 à Mobila Hôtel à Cotonou.

Il s’agit d’un Atelier transfrontalier de mise en réseau des acteurs de lutte contre la criminalité environnementale autour du complexe W-Arly-Pendjari (WAP)

Outre les forestiers, les policiers, les douaniers et des ONG spécialisées du Bénin, les autres participants sont venus du Burkina Faso, du Niger et de la représentation de l’UEMOA.

Nature Tropicale ONG, représentant de EAGLE au Bénin et d’autres acteurs de lutte partagent leurs expériences de lutte contre la criminalité faunique. Un accent particulier est mis sur la criminalité faunique et la sécurité dans la région WAP.

La rencontre a entre autres pour objectif de Faciliter la mise en réseau et la coopération entre les acteurs engagés dans la criminalité environnementale (LCE) autour et au sein du complexe WAP.

Les débats sont très enrichissants.
La rencontre prend fin le vendredi 23 avril 2021 sur des recommandations spécifiques aux différentes parties prenantes.

A suivre.

C/Com. Nature Tropicale ONG




Café Climat 2021/ONG Save Our Planet : Ouverture des inscriptions

L’échéance de 2030 pour atteindre les objectifs du développement durable, en particulier celui de la lutte contre les changements climatiques approche, alors que le monde entier continue de vivre dans une tumultueuse situation climatique à un moment critique marqué par la pandémie de la Covid-19.
En cette année décisive de la Conférence des Parties (COP26) sur le climat à Glasgow, il est crucial d’agir avec audace sur les engagements mondiaux en matière de lutte contre les changements climatiques et d’impliquer fortement la jeunesse africaine dans la recherche de solutions innovantes.
C’est pourquoi, l’ONG Save Our Planet enregistrée sous 2021/N°5/001/PDC/SGD/SAG et publiée au Journal Officiel de la République du Bénin, N°5 le 1er mars 2021 à la page 328 comme à son habitude, organise la deuxième édition du projet Café Climat. Ce dernier, un évènement annuel de rencontre entre les jeunes engagés dans la lutte contre les changements climatiques au Bénin.
Cette nouvelle édition table sur le thème *Jeunesse et Innovations en matière de lutte contre les changements climatiques au Bénin*
Si vous êtes jeunes et engagés dans la lutte contre les changements climatiques.
Si vous êtes passionnés des solutions innovantes pour contrer les changements climatiques, c’est le moment de remplir ce formulaire 👇https://fr.surveymonkey.com/r/7LPBMB8
Et si vous êtes une ONG, une Start Up, un particulier passionné de la protection de l’environnement et auteur d’une innovation en matière de lutte contre les changements climatiques, vous pouvez être partenaire du projet Café Climat 2021.
Il vous suffit de remplir avec soin ce formulaire👇
https://fr.surveymonkey.com/r/SB9THRR
Et nous rejoindre le samedi 05 Juin 2021 de 8h à 13h selon que vous soyez à Abomey-Calavi ou à Parakou.

Pour toutes informations, contactez-nous au +229 97044053
ou visitez notre site web
http://ongsaveourplanet.wordpress.com




Economie circulaire: Un moyen efficient pour le développement durable en Afrique

Face aux risques économiques et climatiques, l’Afrique, doit plus que jamais penser à son avenir. L’économie circulaire est ainsi priz comme un moyen de faire progresser le continent vers une durabilité socioéconomique et environnementale.

La gestion des déchets, l’émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l’air, du sol, de l’eau, les impacts dangereux sur la santé sont entre autres principaux enjeux de l’Afrique. Alors que le modèle économique linéaire (extraire – fabriquer – consommer – jeter) sur lequel repose le monde depuis la révolution industrielle n’a pas facilité la situation mais trouve aujourd’hui ses limites faces aux risques climatiques et à l’épuisement des ressources non renouvelables, l’économie circulaire s’avère donc être l’alternative adéquate. Elle apparaît comme un modèle économique plus durable, limitant le gaspillage des ressources (matières premières, énergie, eau) et la production de déchets par le recyclage et le réemploi.

Le concept de l’économie circulaire englobe la réduction de notre empreinte sur l’environnement mais a également pour objectif de créer de la valeur sur le plan social et économique. En résumé, l’économie circulaire est en quelque sorte  » faire mieux avec moins de ressources « .
En Afrique, bien que le principe circulaire existe depuis des générations, le développement vers un avenir plus durable se fait très lentement malheureusement, d’autant plus que les acteurs peinent à s’impliquer et qu’il n’y a pas assez de pouvoir qui soutiennent.

L’agriculture, l’électricité, l’agro-alimentaire, les infrastructures urbaines, le transport, le plastique, les industries sont autant de secteurs qui offrent des opportunités économiques dans une économie circulaire pouvant améliorer les moyens de subsistance et réduire la pauvreté.
L’utilisation du biogaz, l’agroécologie, la valorisation des déchets agro-alimentaires, le compostage, la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques, la production écologique, sont là quelques initiatives qui sont en train d’être prises en en Afrique et au Bénin afin d’assurer la transition vers une économie plus circulaire.

Une collaboration entre les pouvoirs publics, le secteur privé et les consommateurs représente un facteur essentiel pour y parvenir de façon efficiente.

Oslyde Cham LANGANFIN GLÈLÈ




Lutte contre le paludisme: Speak Up Africa crée un cadre d’échange entre le PNLP et les OSC au Bénin

Du mardi 23 au Mercredi 24 février 2021 s’est tenu à Golden Tulip Hôtel, un atelier national d’engagement des Organisations de la Société Civile en faveur de la lutte contre le Paludisme.

<< Zéro Palu ! Je m’engage>>, c’est le cadre d’échanges et de dialogue entre le PNLP et les OSC intervenants sur la thématique désormais opérationnalisé au Bénin.

En effet, à l’atelier national d’engagement des Organisations de la Société Civile en faveur de la lutte contre le Paludisme qui s’est tenu du mardi 23 au mercredi 24 février 2021 à Golden Tulip Hôtel, une vingtaine d’OSC se sont engagées à soutenir le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) en vue d’une implication plus accrue et à travers la mobilisation de ressources domestiques et l’engagement communautaire en faveur de l’élimination du Paludisme au Bénin.

A l’issue des travaux de cet atelier, un Pacte d’engagement a été officiellement remis à chaque représentant d’OSC. Ce document les lie désormais au PNLP.

Tous les participants à cet atelier ont publiquement signé la charte d’engagement pour un Bénin sans Palu.

L’activité a été organisée par le PNLP avec le soutien de l’organisation internationale Speak Up Africa

Un appel à unir les forces, pour l’atteinte d’un Bénin sans paludisme est ainsi lancé.

Jonas Gnanhlo




La une du mois de mars

Pour le compte du mois de mars, reçevez le 3e numéro du *Journal Santé Environnement*.

Plusieurs sujets d’ordre national et international y sont développés.
Retrouvez nous en ligne à travers ce lien👇

Revue de nos UNES


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Lutte contre la Covid-I9 au Bénin : l’USAID dote le ministère de la santé de matériels sanitaires

Un seul individu ne peut à lui seul arrêter une pandémie. Nous devons agir ensemble ! Alors que la COVID-19 continue de se propager au Bénin, nous restons partenaires du gouvernement béninois et des communautés locales pour lutter contre cette maladie.

Par l’intermédiair de l’USAID, nous avons présenté une sélection de matériels sanitaires au Ministre de la Santé et aux responsables des départements de l’Atlantique, des Collines et du Mono dans le but de renforcer la riposte à la COVID-19 au niveau communautaire et dans les écoles primaires et secondaires. Cet équipement comprend des dispositifs de lavage des mains, des masques, du savon, des mégaphones et des haut-parleurs pour soutenir les agents de santé béninois qui continuent de sensibiliser les populations et suivre et traiter la maladie.

Comme l’Ambassadeur des Etats-Unis Patricia Mahoney a dit lors de la cérémonie de la remise: « Mettre fin à la pandémie dépend de notre volonté de travailler ensemble, d’adopter de saines habitudes et de nous soutenir mutuellement en tant que familles, communautés et partenaires. Continuons donc à travailler ensemble pour arrêter cette pandémie et construire un avenir meilleur et plus sain pour tous ».

Ensemble nous vaincrons la COVID-19 ! Pour découvrir comment nous contribuons à la lutte contre le coronavirus au Bénin: http://ow.ly/g4iZ50DIRuy

#USAIDBenin #COVID19




CNHU-HKM | CAMPAGNE DE LA CHIRURGIE GRATUITE DE LA CATARACTE

La Direction Générale du CNHU-HKM informe les populations que le Ministère de la Santé en collaboration avec la FONDATION CLAUDINE TALON ORGANISE UNE CAMPAGNE D’OPERATIONS GRATUITES DE CHIRURGIE DE LA CATARACTE QUI SE DEROULERA DU 22 FEVRIER AU 6 MARS 2021 AU CNHU-HKM.

Ladite mission de chirurgie gratuite sera exécutée par des Médecins Partenaires Indiens avec l’appui des équipes médicales de chirurgiens béninois.

A cet effet, le Professeur Sidonie TCHABI HOUNNOU, Chef-Service d’Ophtalmologie, invite les personnes souffrant de troubles de la vision qui pourraient être en rapport avec une cataracte, à se rendre au CNHU-HKM dès le lundi 22 Février 2021 à partir de 08 heures précises à la Clinique Universitaire d’Ophtalmologie du CNHU-HKM.

Les activités se dérouleront en 5 phases :
– Dépistage des cas de cataractes
– Test Covid-19
– Bilan biologique
– Chirurgie de la cataracte
– Suivi post-opératoire

NB : LA PRISE EN CHARGE EST TOTALEMENT GRATUITE.
_Le respect des mesures barrières de *port de masque chirurgical contre la pandémie à la Covid-19 est de rigueur_.

Thierry Laurent GLITHO
_Chef Cellule COMS/ CNHU-HKM_




Journée mondiale de la contraception: la planification familiale comme meilleur moyen

La cérémonie officielle du lancement de la 3ème édition de la semaine nationale de la planification familiale au Bénin s’est déroulée à Lokossa ce 23 Février 2021.

En effet, Il n’est un secret pour personne que la situation sanitaire de la femme, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune dans notre pays n’est pas reluisante.

Suivez notre reportage en cliquant sur le lien YouTube puis abonnez-vous gratuitement à notre site sirene communication

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https://youtu.be/79DNGHd3sFE

La SIRENE TV: 97 72 87 69 / 94 97 21 69 La vérité des faits est notre différence




Bénin : Pollution derrière Africa Land, à qui la faute ?

Au niveau du marécage de Fifadji, juste derrière Africa Land, on peut constater plusieurs sortes de déchets plastiques jetés çà et là.

Des sachets de pure water, au gobelet jetable, rien y manque, un triste constat qui nous amène à fouiller un peu plus pour avoir plus d’informations sur ce problème environnemental . Selon une personne ressource, ces déchets sont le fruit des personnes qui viennent se distraire à l’espace Africa Land, notamment les joueurs de football. Ces derniers trouvant même du plaisir à uriner au bord du marécage allègrement. Africa Land n’a-t-il pas de toilette? Ou des poubelles? Selon toujours notre interlocuteur, Africa Land déverserait même ses ordures au bord du marécage, scandale ou pas ?

Anas Seko




Campagne de dépistage du cancer de sein et de col de l’utérus

Les centres de santé de Gomè-Doko et d’Agondozoun dans l’arrondissement de Gomè-Sota, commune d’Akpro-Missérété ont accueilli ce samedi 20 février 2021, l’équipe de la campagne de salubrité et de dépistage du cancer de sein et de col de l’utérus dans tous les centres de santé de la commune initiée par Professeur Christophe Gandonou, premier adjoint au maire d’Akpro-Missérété , en collaboration avec l’association des étudiants de la commune d’Akpro-Missérété (AECAM).

Ce, après les centres de Missérété centre dans l’arrondissement d’Akpro-Missérété centre, de Zoungbomè et Kanoukpadé dans l’arrondissement de Zoungbomè et de Katagon dans l’arrondissement de Katagon. A l’instar de ces différents sites, l’opération a été d’un grand succès dans l’arrondissement de Gomè-Sota. Houes, machettes et balais ont rivalisé d’ardeur pour rendre propres aussi bien la cour interne que celle externe de chacun des deux centres de santé dont dispose cet arrondissement. Pour ce qui concerne le dépistage du cancer de sein et du col de l’utérus, les femmes ont aussi effectué un grand déplacement pour se faire dépister par des sages-femmes assermentées . Précisons que la prise en charge des cas diagnostiqués sera gratuite. Les samedis 27 février et 6 mars prochains, l’équipe sera respectivement au centre de santé d’Atinsa et de Danto dans l’arrondissement de Vakon. La journée du samedi 13 mars sera consacrée au rattrapage pour le dépistage du cancer de sein et du col de l’utérus.
Laurent HOUNDENOU




Liste des pharmacies de garde au Bénin

Découvrez votre pharmacie de garde de cette semaine lundi 22 Février au dimanche 28 Février 202I.




une campagne d’opération gratuites de chirurgie de la cataracte au Bénin

En collaboration avec des médecins internationaux et le Ministère de la Santé, la Fondation Claudine Talon organise une campagne d’opération gratuites de chirurgie de la cataracte.

Les opérations se dérouleront :
* au CNHU de Cotonou du 22 février au 6 mars 2021 ;
* et au CHD Parakou du I0 au 26 mars 202I.

Toute personne souffrant de troubles de la vision en particulier de la cataracte, est invitée à se rendre dans l’un de ces centres en vue de sa prise en charge gratuite.




Exploitation illégale des carrières de ressources minérales au Bénin : de nouvelles mesures annoncées

Malgré les déguerpissements et les fermetures périodiques des carrières illégales, on note toujours la prolifération de celles-ci et la recolonisation des sites antérieurement fermés.

Ceci entraîne des dégâts environnementaux, l’insécurité des ouvriers dans les carrières, le pillage des ressources minérales, la perte des ressources financières au profit du budget de l’État et des communes, …etc.

Après la décision de fermeture des carrières à la suite du Conseil des ministres du 28 juin 2018, le Conseil des ministres du 09 décembre 2020 a approuvé des mesures de fermeture des carrières illégales de ressources minérales. Mais il a été constaté une mauvaise interprétation de cette décision par les différents conseils communaux et les élus locaux. Ainsi, le Gouvernement du Bénin a mandaté les ministres Samou Seidou ADAMBI de l’Eau et des mines et Alassane SEIDOU de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale pour échanger avec les collectivités territoriales de toutes les communes du Bénin, des nouvelles dispositions qui vont régir désormais le secteur de l’ouverture et de l’exploitation des carrières de ressources minérales.

*Retrouvez le compte rendu intégral et les photos sur ce lien =>* https://www.gouv.bj/actualite/1179/




Bénin: les interventions cardiovasculaire bientôt assurées

Réuni en conseil des ministres, le gouvernement a décidé de mettre en place un pôle d’excellence de prise en charge des personnes souffrant de maladies cardiovasculaires en collaboration avec un partenaire au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM).

Envrion 500 patients en traitement à l’unité de cardiologie du CNHU-HKM sont dans l’attente d’être évacués, selon l’état des lieux. ‹‹ Pour réduire le coût des soins à leur profit, le gouvernement a fait l’option des évacuations internes, avec l’appui d’une expertise extérieure dotée d’équipements spécifiques. Celle-ci intervient sous forme de mission pour la prise en charge, sur place au Bénin, des patients ››, a indiqué le conseil des ministres.
M. M.




Regain des décès liés à la Covid-19 au Bénin: vers un durcissement des mesures

Le Bénin compte à la date du 14 février 2021 83 nouveaux cas confirmés pour un total de 5039 cas et 62 décès.

Ce qui confirme donc 6 nouveaux décès au Bénin depuis le 9 février 2021, date du dernier point de presse du ministre de la santé tirant sur la sonnette d’alarme face à la recrudescence du nombre de cas confirmés.

Chers citoyens, merci de respecter scrupuleusement les gestes barrières (port de masque obligatoire en tous lieux, usage du gel hydroalcoolique de désinfection, respect de la distanciation sociale..)

🔴 Appelez le numéro vert 136 au moindre symptôme pour vous faire dépister.

*Site Web officiel* :
https://www.gouv.bj/coronavirus/




Perturbateurs Endocriniens : Megan Valère SOSSOU en a parlé sur la radio nationale en 2018

En fouillant dans mes archives ces derniers temps, je suis tombé sur ce fichier audio datant de trois(03) ans de mon intervention dans le dossier Santé Environnement de la radio nationale ORTB. Nous étions en 2018, quand mon activisme a rencontré celui du Doyen Didier Hubert Madafimè🙏, alors Chef Desk Environnement à la Radio nationale ORTB.
Du coup, on s’est convenu d’éclairer l’opinion publique sur l’utilisation abusive des engrais chimiques et l’effet des perturbateurs endocriniens.
Et voici des années après le résultat dans cet élément audio .mp3 présenté par Cécile GOUDOU KPANGON
Écouter l’intervention de Megan Valère SOSSOU sur les Perturbateurs endocriniens à l’ORTB sur #SoundCloud
Cliquez ici👇pour écouter
https://soundcloud.com/megan-valere-sossou/intervention-de-megan-valere-1?ref=clipboard&amp;p=a&amp;c=1
*Megan Valère SOSSOU*




Bénin : le gouvernement maintien le cap d’une culture cotonnière agro écologique

Génératrice de revenus et d’emplois pour de nombreuses familles au Bénin, la culture du coton n’en est pas moins menacée par plusieurs facteurs dont l’épuisement des sols, lui-même engendré par l’utilisation abusive des engrais chimiques. C’est dans le but de résoudre cette problématique que le gouvernement s’est lancé dans la production agro écologique du coton et a d’ailleurs approuvé une communication en la matière mercredi dernier.

Le conseil des ministres, en sa séance du mercredi 27 Janvier 2021 a approuvé une communication au profit du projet d’appui à la Transition Agro écologique dans les Zones cotonnières du Bénin (TAZCO2). Ledit projet selon le porte parole du gouvernement, vise l’amélioration durable des revenus des exploitations et des rendements des cultures de la rotation cotonnière, par la restauration et la fertilisation des sols, grâce à l’adoption de pratiques agro écologiques et à une mécanisation adaptée.
Avec le projet TAZCO 2 qui couvrira 22 communes, le gouvernement du Bénin ambitionne regrouper 180.000 producteurs qui réalisent 90% de la production nationale de coton, de même qu’une part importante de cultures vivrières. Une transition qui accompagne l’ambition du Bénin de rester leader dans la production du coton en Afrique de l’Ouest.
Rappelons que c’est depuis 2017, que le gouvernement du Bénin a mis en place ce projet pour améliorer les rendements agricoles, notamment cotonniers pour lutter contre la dégradation des sols. Ce projet de transition écologique, appuyé par l’AFD est mené en collaboration avec le CIRAD et le Centre de recherche coton fibre du Bénin. A travers ce projet, les producteurs sont formés à des pratiques agro écologiques innovantes, selon une méthodologie de transmission des savoirs basée sur la concertation collective, les jeux de rôle et la démonstration par les pairs.
Notons qu’en tant que production fart du Bénin, la filière coton contribue à plus de 15% du PIB. Alors que la compagne cotonnière 2020-2021 devrait permettre au Bénin de continuer à conserver sa place de premier producteur africain de coton graine, le Bénin a revu à la baisse ses ambitions à une production de 675 000 tonnes avait annoncé, le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la pêche au cours du lancement de la nouvelle campagne cotonnière en Novembre 2020.




Séchage des produits agricoles aux abords des voies : un gros risque d’intoxication alimentaire

Dans le département du Zou, il est courant de voir des produits agricoles destinés à l’alimentation étalés sur des espaces publics, les artères et trottoirs. Une triste observation qui expose la population à des risques d’intoxications alimentaires avec à la clé des maladies chroniques.

La saison sèche est le moment propice au séchage naturel de certains produits agricoles. Mais, il faudrait trouver l’endroit idéal. Alors qu’il existe quelques centaines de différentes sortes d’intoxications alimentaires, la plupart sont des infections provoquées par des bactéries, des virus et des parasites. Les raisons des cas de contamination se retrouvent pour la plupart dans cette mauvaise pratique de séchage des produits agricoles sur les artères et trottoirs. Selon les spécialistes en nutrition, les aliments peuvent être contaminés à tout moment de leur fabrication, transformation, distribution, conservation ou consommation.
Dans le département du Zou, il sera assez facile de contracter une intoxication alimentaire. Et pour cause, le séchage des produits alimentaires aux abords des voies devient récurrent. C’est en effet, une mauvaise habitude des populations rurales qui prend de l’ampleur dans le rang des producteurs, transformateurs et commerçants des produits vivriers. Une situation qui, sans doute porte des préjudices à la santé humaine.
Une exposition à risque qui n’indispose guère les riverains
Les abords et chaussées des axes routiers bitumées sont transformés en aires de séchage des produits alimentaires. Ces produits vivriers subissent sous le regard victime et impuissant des consommateurs, la pression de la poussière, du soleil, de l’eau, des excréments des hommes, des animaux et surtout des toxiques chimiques préexistants. La plupart des gens ont déjà eu une intoxication alimentaire ou connaissent quelqu’un qui a fait l’expérience.
Ainsi, pour prévenir les intoxications alimentaires, il importe d’observer des normes hygiéniques autour des denrées alimentaires au séchage, à la transformation et à la commercialisation des produits agricoles. Ces acteurs de la chaîne alimentaire doivent disposer des équipements et matériels adéquats pour exercer leurs activités car il suffit d’ingérer des aliments qui ont été contaminés par des germes pour tomber malade avertit les spécialistes.