L’ABMS recrute 90 promoteurs indépendants locaux
NB : Toujours notifiez que vous avez eu l’avis de recrutement à travers le Journal Santé Environnement
Dans sa démarche de sauvegarde des espèces migratrices menacées dans les Aires Marines Protégées du Bénin, Nature Tropicale ONG a organisé le mardi 26 Avril 2022, une visite d’échange et de découverte sur la biodiversité marine et côtière. C’était au Musée des Sciences Naturelles et au Centre des Tortues Marines de Tokplégbé à Cotonou. Objectif, amener les populations à prendre conscience des nouveaux statuts des espaces marines devenues Aires Marines protégées et à s’impliquer davantage dans leur gestion.
Les participants à cette rencontre ont eu droit à une visite guidée et dirigée par Joséa DOSSOU BODJRENOU, Directeur Exécutif de Nature Tropicale ONG. A travers des échanges riches, ils ont découvert pas à pas les résultats palpables de l’expérience de Nature Tropicale ONG.
Une vingtaine d’année d’expérience prouvée par la présence d’un musée qui vis et respire la diversité biologique du Rez-de-chaussée à la dalle en passant par les différents étages. Des squelettes de baleine, des aquariums en eau douce et ceux en eau de mer, du palmier cultivé sur la dalle, des maquettes de différentes espèces réalisées en résigne polyester sont entre autres témoins vivants de l’approche séduisante de cette organisation. Ils sont une quarantaine de participants au nombre desquels des éco gardes, des femmes mareyeuses et des cadres des mairies venus de Abomey-Calavi, de Dangbo, des Aguégués, de Ouidah, et de Sèmè-Kpodji et ayant pris à l’activité au Centre des Tortues Marines de Cotonou.
Mais avant, les éco gardes s’étaient retrouvés plus tôt sous le leadership habituel de Nature Tropicale ONG pour une séance de recyclage. Il s’est agi à cet effet d’un renforcement de capacité sur la gestion des tortues, la gestion des œufs et des bébés tortues, les techniques baguages des tortues. Des éco gardes et femmes dotés en matériels
Pour mener à bien cette mission, plusieurs matériels ont été remis aux éco gardes et aux femmes. Des matériels pouvant permettre à ces derniers de jouer convenablement leur rôle selon les dispositions légales.
Au nombre des matériels, il est à retrouver des gangs, des imperméables, des téléphones portables Android, des lampes torches, des bagues, des pinces, des bottes et des gilets de sécurité offerts par Nature Tropicale ONG, elle-même soutenue par le RAMPAO, le CEBIOS, l’UICN-PACO, la Convention d’Abidjan et le Ministère du Cadre de Vie du Développement Durable.
Aussi, faut-il le rappeler, toutes les mairies concernées par cette lutte ont eu droit à des posters pour sensibiliser les populations à la protection des espèces marines dans leur milieu respectif.« Vous devez travailler avec ces matériels dans le respect des dispositions légales en matière de gestion des espèces marines », a rappelé Joséa DOSSOU BODJRENOU tout en invitant les autorités politico administratives des communes concernées à mieux collaborer avec les éco gardes en vue d’atteindre les objectifs fixés.
Très ému, Bienvenu DJOSSOU, jeune éco garde et brigadier de la salubrité à la plage de Tokplégbé se dit encouragé davantage par cet acte posé par Nature Tropicale ONG. Même sentiment noté chez Romain KOFFI pêcheur et éco garde. Comme Bienvenu et Romain, tous les bénéficiaires de ces matériels se sont engagés à donner le meilleur d’eux-mêmes.
Pour Ambroise GBEDAN du service technique de la mairie de Sèmè-Kpodji, c’est impressionnant le travail fait par Nature Tropicale ONG et les éco gardes pour la sauvegarde des espèces marines. Il promet sans doute rendre compte à l’autorité communale pour davantage d’actions en faveur de la protection des espèces marines.
A en croire Marie DJEHOUNGUE, Chargée de Programmes à Nature Tropicale ONG, la même action sera répliquée au niveau de Grand-Popo au profit des autres éco gardes sans oublier également toutes les autres femmes engagées à leurs côtés.
Rappelons que les éco gardes accompagnés par Nature Tropicales ONG sont des bénévoles engagés qui participent à la sauvegarde de la diversité biologique marine le long des 125 km que compte la côte béninoise. Un engagement sans faille qui augure d’un lendemain meilleur et durable pour les espèces des nouvelles Aires Marines Protégées du Bénin.
Megan Valère SOSSOU
Dans un communiqué paru le 26 Avril 2022 et signé de la Présidente du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens du Bénin (CNOPB), le conseil met en garde pour diffamation au sujet de la profession de Pharmacien.
En effet, il s’agit des organes de presse écrite et en ligne particulièrement qui ont relayé abondamment une fausse information sur l’arrestation d’une pharmacienne et d’une mère à la suite d’un avortement. Des faits qui ne se sont pas avérés. Parce qu’aucune pharmacienne exerçant au Bénin n’a été arrêtée pour une telle situation. Le conseil menace de poursuivre en justice des journalistes qui par manque de professionnalisme dans la vérification des informations ont diffamé sur la profession.
Les fausses informations sont dangereuses et peuvent être source de plusieurs conflits entre acteurs de la société. C’est pourquoi, des professionnels promeuvent depuis quelques années dans les pays développés le Fact-checking la vérification d’information. Au Bénin, bien que certains professionnels des médias aient pris conscience, d’autres préfèrent continuer la besogne. Le mal gangrène souvent au sein de la presse écrite et celle en ligne. Un fait qui rappelle la problématique de la spécialisation en journalisme qui permet dans le cas présent de distinguer une auxiliaire de pharmacie d’une pharmacienne.
Megan Valère SOSSOU
Le 08 Avril 2022 dernier, l’ONG Page Verte Internationale a procédé au lancement officiel de son projet d’appui aux jeunes des pays de l’Afrique de l’Ouest dans les programmes d’études liées à l’environnement pour la contribution aux Objectifs du Développement Durable dénommé « Gazelle Dama ». C’était en présence des bénéficiaires et des membres de l’équipe de pilotage dudit projet.
Il est vrai que du fait de leur faible niveau de résilience, les pays africains en développement sont très sensibles à faire face au changement climatique. Un réalité qui se justifie par le faible niveau d’éducation des jeunes à l’environnement, les difficultés de prises de paroles et d’explication des données scientifiques, l’incapacité des jeunes à mettre en place des dispositifs de plaidoyers sur les problématiques environnementales lors des négociations internationales et à saisir les opportunités d’emplois actuels dans le domaine du développement durable.
Pour y remédier, l’ONG Page Verte Internationale soutenue par la Fondation SENSE Bruxelles, est convaincue de l’importance du rôle des jeunes dans l’adaptation aux effets du changement climatique à travers les formations.
C’est pourquoi rappelle Jeanne Irène KOUMO, Présidente de l’ONG Page Verte Internationale, le présent projet qui couvre la période de Mars à Novembre 2022, a pour objectif de renforcer et de faciliter l’accès de dix jeunes ouest-africains à l’éducation environnementale axée sur les programmes d’étude liés aux sciences environnementales en tenant compte du genre.
Dans son message, Jeanne Irène KOUMO a exhorté les bénéficiaires à suivre de façon assidue les différentes formations qui leurs seront proposées afin d’opérer des changements dans leur communauté tel le Colibri.
Au nombre de dix, ces jeunes rigoureusement sélectionnés s’étaient connectés depuis le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée Conakry pour prendre part au lancement du projet qui intervient à la suite de plusieurs ateliers de cadrage.
Tout au long dudit projet, plusieurs thématiques meubleront les formations théoriques et pratiques des jeunes bénéficiaires. Il s’agit de l’entreprenariat agricole, du leadership, de la rédaction des plaidoyers et bien d’autres qui sont autant nécessaires pour booster l’engagement de ces derniers au sein de leur différente communauté et leur employabilité pour la protection de l’environnement.
Rappelons que l’ONG Page Verte Internationale est une Organisation Non Gouvernementale regroupant des bonnes volontés déterminés à faire de l’éducation au développement durable en milieu scolaire, une réalité.
Au Bénin, le paludisme constitue la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de morbidité chez les adultes. Il représente selon des estimations, 40% des consultations externes et 25% de toutes les admissions à l’hôpital.
Cette maladie parasitaire continue de faire des dégâts au sein même des communautés les plus vulnérables du pays. Pourtant, en octobre 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé a recommandé une large utilisation du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 chez les enfants dans les zones à transmission modérée à forte du paludisme. Cette recommandation s’est fondée sur les résultats d’un programme pilote actuellement coordonné par l’Organisation au Ghana, au Kenya et au Malawi, qui a bénéficié à plus de 900 000 enfants depuis 2019. Depuis l’annonce de cette innovation, la première dans ce domaine, Silence Radio. Les populations n’ont eu aucune information sur ledit vaccin, son fonctionnement, encore moins de quand la campagne de vaccination commence.
Elles se retrouvent à se demander sans cesse ce que faire le Ministère de la Santé du Bénin et ses divers projets et programmes engagés dans cette lutte ?
Le Bénin n’est il pas concerné par cette innovation ?
Alors que les données probantes et l’expérience issues du programme ont montré que le vaccin est sûr, permet de réduire les formes graves du paludisme et peut être administré en pratique. Ce vaccin RTS,S, qui est le premier vaccin jamais recommandé contre une maladie parasitaire, constitue une grande avancée scientifique et illustre ce que l’innovation permet de réaliser en pratique.
Megan Valère SOSSOU
Chaque 25 Avril, le monde entier célèbre la journée mondiale de la lutte contre le paludisme. Une occasion juste trouvée, pour sensibiliser et mobiliser les actions les communautés à mieux faire face à cette maladie parasitaire. Cette année 2022, le thème choisi est : « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies ».
A travers ce thème, l’Organisation Mondiale de la Santé appelle à investir et à innover pour trouver de nouvelles approches de lutte anti vectorielle, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie.
Cependant, les progrès constatés entre 2000 et 2015 ont ralenti voire stagné ces dernières années, en particulier dans les pays à forte charge d’Afrique subsaharienne.
Cette maladie endémique au Bénin, constitue la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de morbidité chez les adultes. Il représente 40% des consultations externes et 25% de toutes les admissions à l’hôpital.
Selon les statistiques de Severe Malaria Observatory, le nombre de décès au Bénin lié au paludisme a diminué de 5% entre 2015 et 2019. Quant au taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, il est passé de 125 pour 1000 en 2006 à 96 pour 1000 en 2017.
Des actions concertées et urgentes
Par ailleurs, cette maladie exerce une pression économique importante sur le développement du Bénin et celui de l’Afrique à en croire le programme Zéro Palu, Les entreprises s’engagent de Speak Up Africa. C’est pourquoi ce programme s’est donné pour mission de mobiliser les entreprises afin qu’elles s’engagent aux côtés des autres acteurs du domaine pour faire barrage au paludisme.
De telles actions urgentes et concertées sont appelées de tous les vœux pour remettre le monde sur la voie qui lui permettra d’atteindre les cibles de 2030 de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de l’OMS. Car, bien qu’il soit évitable et traitable, le paludisme continue d’avoir des conséquences dévastatrices sur la santé et les moyens de subsistance des populations à travers le monde.
Rappelons que d’après les estimations, en 2020, l’OMS a dénombré 241 millions nouveaux cas de paludisme et 627 000 décès liés au paludisme dans 85 pays. Plus des deux tiers des décès ont été enregistrés chez des enfants de moins de 5 ans vivant en Afrique.
Megan Valère SOSSOU
Dans un entretien radiophonique sur la Radio Voix de la Vallée, le jeune leader écologiste, Megan Valère SOSSOU explique les enjeux de la journée mondiale de la Terre. Célébrée chaque 22 avril, la Journée mondiale de la Terre donne chaque année une occasion aux citoyens de réfléchir aux dommages infligés à la planète… et aux gestes archi-simples de tous les jours pour la préserver.
L’ONU, qui a repris cette initiative de son précurseur d’origine américaine, a nommé plutôt cette journée « Journée internationale de la Terre nourricière ».
Cette journée, explique Megan Valère SOSSOU, Journaliste environnementaliste et Président de l’ONG Save Our Planet, a pour but de sensibiliser le public aux défis auxquels est confrontée notre planète.
Écoutez toutes ses explications dans cet élément audio réalisé par la Radio Voix de la Vallée👇
Ils continuent par être produits, vendus et utilisés au quotidien au Bénin. Il s’agit des sachets plastiques non biodégradables.
Malgré l’entrée en vigueur de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017, portant interdiction de la production, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation de sacs plastiques non biodégradables en République du Bénin, les sachets plastiques continuent par être vendus et utilisés partout au Bénin, surtout dans les grandes villes du pays.
À Parakou, troisième ville à statut particulier du Bénin, le constat est tristement le même. Dans tous les marchés de la ville, on en trouve de différentes formes, tailles et couleurs.
Ces sachets plastiques sont à multiples usages aussi bien dans les marchés, les boutiques que dans les ménages où ils finissent par se retrouver dans la rue, sur les tas d’ordures et dans les cours d’eau. Divers produits y sont emballés, qu’il s’agisse des légumes, des céréales ou encore de la tomate, tous ces produits alimentaires sont quotidiennement servis dans du sachet plastique aux clients dans les marchés à Parakou. »Nous sommes obligés de vendre dans des sachets plastiques. Certains de mes clients me demandent même de leur doubler le sachet après achat » a laissé entendre Martine AMOUZOUN, vendeuse de tomates dans un marché à Parakou.
Par ailleurs, d’autres mets, directement consommables sont servis à chaud aux populations dans des sachets plastiques. Il s’agit par exemple du riz mélangé à du haricot communément appelé « Waké » et de « Toubani », qui est un aliment très prisé par les populations du Nord – Bénin.
Autrement dit, les populations semblent ignorer les nuisances sanitaires et environnementales liées à l’usage des sachets plastiques. Cette ignorance est évidemment due à un manque de sensibilisation intense et durable et à la méconnaissance des textes et lois régissant l’assainissement du cadre de vie, notamment la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017. Si certains citoyens disent avoir connaissance d’une telle loi, d’autres en ignorent totalement l’existence. A en croire Mireille BABATOUNDÉ, vendeuse au marché Dépôt de Parakou, elle n’a pas connaissance d’une loi qui interdit l’usage des sachets plastiques au Bénin ».
Il est à reconnaître que la loi sur les sachets plastiques n’a jusque-là pas comblé les attentes des citoyens les plus avertis. Des mesures plus renforcées et efficaces doivent être donc prises à en croire les spécialistes pour préserver l’environnement et la santé des béninois des nuisances liées à l’usage des sacs en plastique dont des milliers de tonnes seraient produits chaque année au Bénin et dont la majorité se retrouverait dans les océans.
Venance TOSSOUKPE
Selon une brève de Nature Tropicale Bénin ONG, le dimanche 17 Avril dernier, le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable à travers le Directeur départemental Littoral / Atlantique du Cadre de Vie, Monsieur Attolou, a allerté et mobilisé différents acteurs dont Nature Tropicale ONG à l’action pour assurer la récupération du squelette d’une partie de baleine échoué à la plage de l’hôtel #SOFITEL ex-Sherathon en construction à Cotonou.
Aussitôt, informée, l’équipe technique de Nature Tropicale ONG Bénin a pris les dispositions utiles pour récupérer une partie du squelette composé de certaines vertébrales et de quelques côtes.
Ces trophées récupérés à en croire Nature Tropicale ONG, seront traités et exposés au Musée pour l’éducation environnementale. Elle a invité les MCVDD et le MAEP à prendre des mesures idoines afin d’adopter un plan d’urgence ou de contingent pour gérer les échouages au Bénin.
Toutefois, elle s’interroge sur comment et pourquoi assiste -t-on à des échouages de baleines au mois d’avril alors que ces dernières sont attendues proches de notre côte au mois d’août.
Il faut rappeler que cette action de récupération a été rendue possible grâce aux soutiens du Directeur de la production Halieutique (DPH), du Directeur de la Protection des Berges et la lutte contre l’érosion cotière, du Chef Inspection Forestière (CIF) Littoral / Atlantique, du Commandant de la BPLP et ses collaborateurs, les Sapeurs policiers du commissaire Fidjrossè et de nombreux autres acteurs.
Megan Valère SOSSOU
Pour son programme dénommé Young at Heart, édition 2022, l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille recrute 30 jeunes stagiaires pour une durée de 08 mois payés avec une rémunération mensuelle de 95 000 FCFA.
Megan Valère SOSSOU
Les hanches étant des articulations essentielles dans le corps, elles supportent notre poids et de nombreuses activités font appel à ses capacités : marcher, se baisser, s’asseoir… Mais il se fait que les hanches prennent un coup de douleurs.
Des douleurs qui sont très fréquentes chez les femmes. Elles peuvent être de différents types. Le plus souvent, elles sont liées aux cycles menstruels mais elles peuvent également venir d’un problème musculo-squelettiques : soit elles font ressentir une sensation de lourdeur au niveau du bassin, soit un pincement qui peut devenir très douloureux en fonction des patients. Quoi qu’il en soit, ce type de maux est très encombrant pour les personnes concernées que ce soit lors de la marche, du maintien d’une position assise ou encore durant le sommeil.
C’est pourquoi notre rubrique « Recettes de Pépé et Mémé » vous propose une recette simple du Pépé Claude Djankaki pour traiter le mal.
Vous avez les maux de hanches communément appelés maux de reins ou hernie discale.
1/Traitement : Chercher une quantité raisonnable de citron africain, les feuilles de moringa, et du Akikon-ma.
2/Processus : Couper les citrons et les disposer dans la marmite en terre, ajouter les feuilles de moringa et en dernière position les feuilles akikon- ma. Préparer légèrement de façon à ne pas tuer la vertu des ingrédients.
3/Posologie : Boire un grand verre matin, midi et soir légèrement chaud.
Rappelons qu’en Afrique les grands parents faute de pharmacie et de médecine moderne ne faisaient recours qu’aux vertus des plantes pour prévenir ou guérir certains maux dont ils souffraient. N’est-ce pas le moment de retrouver ces vieilles habitudes ?
Megan Valère SOSSOU
Cette nouvelle ne plaira pas aux amoureux de la bonne musique de l’Eglise du Christianisme Céleste. En effet, il n’y aura plus de bruit de tamtams, trompettes, guitares lors des cultes de l’Église du Christianisme Céleste à partir de 13 heures. C’est la décision prise par le Révérend Pasteur Bennett Benoît ADEOGUN.
A l’occasion du lavage des pieds et de la communion aux chargés et mamans paroissiaux en prélude à la fête de Pâques conformément aux enseignements bibliques, le Révérend Pasteur Bennett Benoît ADEOGUN, conscient l’effet de la pollution sonore sur la santé humaine a lancé ce message fort pour le respect de la réglementation du bruit en vigueur au Bénin. Désormais, lors de la célébration des cultes affirme-t-il avec véhémence.
« ..Il ne sera plus admis le bruit des tamtams, trompettes et guitares lors de l’office des cultes sur toutes les paroisses de l’ECC à partir de 13 heures. Les louanges doivent être poursuivies avec les bouches »
Tout en se basant sur les saintes écritures, le Révérend Pasteur s’est justifié en évoquant l’épitre de Paul chapitre 3 premier verset qui oblige le chrétien à se soumettre aux autorités.
Il est écrit, dit-il, « rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, de leur obéir et d’être prêts à toutes bonnes œuvres ». C’est pourquoi, il se réjouit d’avoir trouvé l’occasion idéale qui réunit en grand nombre des chargés paroissiaux, de présidents de sous régions et de régions. Il y a une réglementation en vigueur actuellement dans notre pays, le Bénin, et qui nous oblige lorsque nous célébrons les cultes du dimanche, si nous sommes dans l’office et il sonne 13h, à ranger les tamtams, les guitares, les trompettes rappele- il avant de proposer qu’à ce moment, ce sont les bouches et paroles qui remplaceront les tamtams, trompettes et guitares pour louer notre Seigneur…”.
Toutefois des questions subsistent quant à l’application de cette mesure.
En effet, cette mesure ne couvre t’elle pas les cultes des premiers Jeudis, et les répétitions des choristes les samedis ?
Est ce qu’elle pourra t’être vraiment suivi quand on sait que cette congrégation religieuse est très avide de la bonne musique ?
Permettrait-elle de raccourcir enfin la durée du culte jugée souvent longue par certains fidèles ?
Bien malin qui pourrait y répondre.
Toujours est-il qu’à en croire certaines indiscrétions, la musique de l’Eglise du Christianisme Céleste même si elle tend à faire trop de bruit, raisonne mieux aux oreilles des populations riveraines.
Megan Valère SOSSOU
Dans le cadre de sa campagne panafricaine « ZéroPalu! Je m’engage », Speak Up Africa en appui aux initiatives de plaidoyer nationales pour l’élimination du paludisme au Bénin et le Programme National de Lutte contre le Paludisme au Bénin souhaitent à travers l’appel ci-dessous sélectionner des organisations de la société civile oeuvrant dans le même sciage.
Le Centre de Promotion Sociale (CPS) de Pobè, dans le département du Plateau, a abrité le mardi 12 avril 2022 la cérémonie du lancement officiel des activités dans les Espaces Sûrs SWEDD du Bénin.
C’est le préfet Daniel Valère Sètonnougbo du département du Plateau, représentant madame la ministre Véronique Tognifodé, des affaires sociales et de la microfinance qui a présidé cette cérémonie en présence des partenaires techniques et financiers du projet, des responsables de l’Ong CPADES, du Directeur Départemental des Affaires Sociales et de la Microfinance, de l’équipe de l’unité de Gestion du Projet SWEDD avec à sa tête la coordonnatrice, et bien entendu les mentores et filles bénéficiaires.
Dans son mot de bienvenue, Simon Dinan, maire de la commune de Pobè a remercié les autorités à divers niveaux pour avoir accepté que sa commune abrite les manifestations.
Pour madame Djaoudath Alidou Dramane, coordonnatrice du SWEDD-Bénin, la présente activité marque le début de l’opérationnalisation des 770 Espaces Sûrs du sous projet « Compétences de Vie et Santé Reproductive » sur l’ensemble du territoire national. C’est l’une des preuves de la volonté politique manifeste du gouvernement du Bénin, de rendre effective la capture du dividende démographique. Aussi a-t-elle remercié les autorités gouvernementales et les partenaires techniques et financiers pour leurs appuis constants à la mise en œuvre du Projet SWEDD-Bénin.
À travers son intervention, la directrice exécutive de l’Ong CPADES, madame Radegonde AÏHOU, qui a à charge la mise en œuvre du sous projet « Compétences de Vie et Santé de Reproduction », est partie d’un constat de terrain pour rappeler que le pourcentage des femmes ayant parlé de la planification familiale avec un agent de terrain varie de moins d’un pour cent dans l’Atacora à 18% dans le Plateau. Pour ce qui est des femmes ayant discuté de la planification familiale dans un établissement de santé, les pourcentages de 8% dans le Mono et la Donga à 20% dans l’Alibori. La proportion des femmes non utilisatrices n’ayant pas discuté de la planification familiale dans un établissement de santé ou avec un agent de terrain est plus élevée chez les femmes de 15 à 19 ans avec un taux de 91% contre 76% chez les femmes de 25 à 29 ans et 30 à 34 ans. Ces statistiques sont peu reluisantes et il importe de les améliorer, a souligné la directrice exécutive de l’Ong CPADES, avec la mise en œuvre du sous projet<>. Les interventions de l’Ong CPADES au sein des communautés seront menées à travers trois stratégies à savoir : les Espaces Sûrs ; les Clubs les garçons et les hommes s’engagent et la stratégie du Dialogue communautaire. Ce cahier de charge quoique lourd n’émousse guère l’ardeur des responsables de l’Ong CPADES déterminés à atteindre les objectifs à eux fixés.
En procédant au lancement des activités dans les Espaces Sûrs, le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo, représentant la ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifodé, a déclaré que le sous projet « Compétences de Vie et Santé Reproductive » apparaît comme une réponse aux défis de croissance démographique exponentielle qui caractérise notre pays.
En ce qu’il vise, poursuit-il, à impacter directement les filles à risques de grossesses précoces ou souvent non désirées et de mariages forcés généralement précoces. A travers l’accompagnement qui sera donné à ces filles dans les espaces sûrs, l’autorité ministérielle, à en croire le préfet du Plateau, reste convaincue que la notion de la parenté responsable ne sera plus une vaine expression. Au nom du MASM, il a appelé l’attention des mentores sur leur rôle à jouer dans la réussite sociale des adolescentes et jeunes filles qui leur seront confiées. « Quant aux hommes, leaders religieux et coutumiers et familles, votre adhésion à ce programme des Espaces Sûrs est nécessaire voire obligatoire, si vous espérez le développement de vos communautés », a-t-il souligné avant de passer à la coupure du ruban, acte qui symbolise le démarrage des activités des Espaces Sûrs SWEDD sur l’ensemble du territoire national.
SWEDD est un projet régional placé sous la tutelle du ministère des affaires sociales et de la microfinance. Il est financé par la Banque mondiale avec l’assistance technique de l’UNFPA et de l’OOAS.
SCom/SWEDD-Bénin
Le ministre en charge des questions environnementales du Bénin, du Niger et du Burkina Faso ont tenu un conseil des Ministres du W-Arly-Pendjari-WAP (CM/WAP). Une rencontre qui s’est tenue le 13 Avril 2022, à l’hôtel Noom de Niamey.
Cet événement de grande envergure, a été organisé par le Sahara and Sahel Observatory – OSS , en collaboration avec les administrations de tutelle des États parties du WAP( Niger, Bénin et du Burkina Faso) ainsi que les partenaires techniques et financiers du projet AdaptWAP.
Les Ministres, à l’issue de la session ont réaffirmé la volonté politique et l’engagement de leurs Etats respectifs de faire du complexe W-Arly-Pendjari un espace commun de conservation de la biodiversité et de l’intégration régionale avec la mise en place effective des organes régionaux de coordination prévus dans l’accord tripartite signé par les ministres de trois pays.
Il faut rappeler qu’à la fin de cette rencontre, une visite de courtoisie a été rendue Premier Ministre de la République du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou. Au cours de laquelle M. Nabil Ben Khatra, Secrétaire Exécutif de l’Observatoire du Sahara et du Sahel a rappelé la longue et parfaite collaboration entre l’OSS et le Niger, notamment en matière de surveillance environnementale. Il a également souligné le rôle de l’OSS comme agence accréditée pour la mobilisation des moyens financiers en faveur de projets œuvrant pour le climat. Le premier Ministre a, à son tour, félicité l’OSS pour le rôle important qu’il joue dans la région et pour la pertinence et la qualité de ses actions. Il a mis l’accent sur les grands défis climatiques reportés dans le dernier rapport du GIEC et auxquels l’Afrique fait face, particulièrement les pays sahéliens comme le Niger ainsi que l’opportunité que les pays africains devraient saisir des initiatives telle que la Grande Muraille Verte.
Cette session, organisée avec l’appui financier et technique du projet AdaptWAP financé par le Fonds d’Adaptation, exécuté et mis en œuvre par l’Observatoire du Sahara et du Sahel a permis aux différentes parties d’émettre des recommandations et des orientations pour une harmonisation efficace des approches en matière de protection, de sécurisation et de valorisation de la biodiversité du Complexe.
Megan Valère SOSSOU
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet tripartite des jeunes amis de la nature, CREDI-ONG accueille la rencontre trinationale des jeunes. Elle a démarré avec une ambiance chaleureuse le 12/04/2022 dans la maison des amis de la Nature sise à Zinvié Kpotomey.
Prévue pour durer une quinzaine de jours, cette première journée a été caractérisée par une présentation mutuelle des participants, l’expression des attentes, la présentation de l’agenda et la visite des installations de CREDI-ONG. Avec un agenda bien fourni constitué d’ateliers thématiques, de sorties découvertes et récréatives, cette rencontre promet une atmosphère de brassage interculturel, de plaisir, d’apprentissage et de partage.
La multinationale suisse Nestlé a fait d’une pierre deux coups. En effet, elle a réglé le problème de pollution et de manque de salle dans les écoles.
Elle a réalisé une salle de classe construite avec des déchets plastiques recyclés en Côte d’Ivoire à la commune de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.
Cette classe écologique dispose d’un potager où les petits élèves pourront cultiver et prendre soin de légumes. Un bel exemple de recyclage, n’est-ce pas ?
En recyclant des déchets plastiques sous forme de briques, ces donateurs ont réussi à créer des salles solides et plus abordables que les modèles en acier et en ciment. Cette solution permet non seulement de nettoyer les rues, mais aussi de remédier au déficit de salle dans les écoles.
Megan Valère SOSSOU
Plus de précisions ici
Le 3e Comité de pilotage (CoPil)* du projet AdaptWAP se tient à Niamey, le 12 avril 2021, en présence de ses membres, représentant des trois pays concernés par le projet (Bénin, Burkina Faso et Niger).
L’ouverture des travaux, modérés par Mme N’deye Fatou Mar, Coordinatrice du programme Terre à l’OSS, a été marquée par les allocutions de MM Nabil Ben Khatra, Secrétaire Exécutif de l’OSS, Yacouba Seybou, Directeur Général des Eaux et Forêts du Niger, Benoit Doamba, Directeur Général de l’OFINAP du Burkina Faso, et AbdelAziz Baba Moussa, Directeur Général du CENAGREF, du Bénin.
Les travaux de cette rencontre visent à évaluer l’avancement du projet et valider les plans de travail ainsi que les nouvelles propositions d’activités prenant en compte la situation particulière de la région. La feuille de route indiquant les principales échéances a également été adoptée (activités du SAP-MR, les actions concrètes au profit des populations, etc.).
Le CoPil est également une occasion de présenter et de valoriser les différents produits du projet, qui représentent des instruments d’appui à la gestion durable et concertée du complexe WAP, et particulièrement le plan d’adaptation au changement climatique adopté par les 3 pays concernés.
Cette rencontre, a été élargie sur proposition de l’OSS et de concert avec ses partenaires, au Conseil des Ministres en charge de l’Environnement du Complexe WAP (CM/WAP), qui se réunit le 13 avril, à Niamey, pour valider la mise en place du Secrétariat Exécutif du complexe WAP et faciliter la création des unités nationales de gestions du Système d’alerte précoce multi-risques (Inondations, feux de brousse et sécheresse) – SAP-MR.
Le Comité de Pilotage est l’instance de suivi des réalisations du projet. Il a pour mission d’approuver les plans de travail et budget annuels ainsi que les résultats techniques obtenus en conformité avec les ressources financières. Il a également pour mandat de fournir des conseils et des orientations stratégiques pour l’exécution efficace du projet. L’Unité régionale d’exécution du projet hébergée à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) assure le secrétariat du CoPil du projet Adapt-WAP.
Communication : Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS)
Il s’agit de la Fondation Claudine Talon qui lance sa 8e mission d’opérations de chirurgie de la cataracte. Celle-ci se déroulera à Porto-Novo au service ophtalmologie du Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé et du Plateau (CHUD-OP) du 21 au 30 avril 2022.
Toute personne souffrant de problèmes d’yeux et en particulier de la cataracte (aveugle ou borgne) est donc invitée à se déplacer vers le CHUD-OP du 21 au 23 avril en vue du dépistage préalable à la prise en charge gratuite.
Consulter le lien suivant ici pour en savoir plus sur les missions de chirurgie de la cataracte de la Fondation Claudine Talon.
La cataracte, qu’est-ce que c’est ?
La cataracte est un trouble de la vision qui survient lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd de sa transparence. Lorsque le cristallin s’opacifie, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine, ce qui explique que la vision se brouille. Le mot cataracte a été choisi pour décrire cette impression de regarder à travers une chute d’eau (du latin cataracta, qui signifie chute d’eau.
Megan Valère SOSSOU
Alors que le gouvernement béninois s’efforce à améliorer les conditions de soins sanitaires des populations en octroyant des subventions aux hôpitaux, certains d’entre eux peinent à suivre cette dynamique. Si les hôpitaux au Bénin souffrent d’un mal, c’est bien celui du manque d’attention à la santé, à la sécurité des patients. Un fait régulièrement dénoncé par ces derniers sans réponses probantes.
Pourtant, l’hôpital est le lieu par excellence pour se faire soigner et donc être en sécurité de tout risque sanitaire. Ce n’est pas le cas à l’hôpital de zone Dassa-Zoumè-Glazoue. Et pour preuve, un bâtiment décoiffé depuis quelques mois par les intempéries, serait délabrement laissé au grand risque des patients déjà traumatisés par la maladie qu’ils traitent.
Depuis, silence radio au comité de gestion qui a habileté à veiller aux manquements du genre au sein de l’établissement hospitalier. Un silence qui remue le couteau dans la plaie des patients qui à chaque situation pluviométrique doivent faire des acrobaties dangereuses pour s’en sortir. Les patients de cet hôpital censé être de référence ne savent plus à quel sein se vouer. Ils touchent la sonnette d’alarme, car à les croire, si rien n’est fait en ce début des saisons de pluies, ils risquent de nager fatalement dans ledit bâtiment.
Megan Valère SOSSOU
L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Bénin (ACAT-BÉNIN) a organisé ce lundi 04 avril 2022 à Parakou, un atelier de consolidation des données du suivi des recommandations du 3ᵉ cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Bénin.
La rencontre vise à consolider les données relatives au suivi des recommandations du 3ᵉ cycle de l’EPU, liées à la situation des droits humains en milieu carcéral et à produire un mini rapport alternatif sur cette thématique. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet « d’élaboration du rapport alternatif et plaidoyer de la société civile pour une contribution au 4ᵉ rapport du cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Bénin que ACAT-BÉNIN a organisé ce lundi 04 avril 2022 dans la salle de conférence de l’Hôtel le Pluriel, l’atelier de consolidation des données du suivi des recommandations du 3ᵉ cycle de l’Examen Périodique Universel du Bénin. Ce projet initié par Changement Social Bénin et d’autres organisations de la société civile a connu, au cours de cet atelier, la participation d’une trentaine d’acteurs de la société civile issus d’une dizaine d’organisations. Dans son allocution d’ouverture, le Président de ACAT-BÉNIN, M. Pascal ZOHOUN n’a pas manqué de saluer et de remercier tous les acteurs présents, de même que l’Union Européenne et les Nations Unies pour leur appui financier et technique respectivement. Cet atelier qui constitue le début du processus des travaux du projet va déboucher sur l’élaboration du rapport du 4ᵉ cycle de L’EPU du Bénin. Ces assises ont été l’occasion pour les organisations de la société civile présentes d’échanger et d’analyser les recommandations des rapports antérieurs issus des cycles précédents de l’EPU, tenus respectivement en 2008, 2012 et 2017 et de confronter ces recommandations aux réalités actuelles de la situation des droits humains au Bénin. <<Nous espérons, avec votre participation, produire un rapport alternatif relatif aux traitements cruels, inhumains et dégradants, de même que la situation des droits humains en milieu carcéral dans notre pays. Voilà la mission citoyenne et hautement humaine à laquelle vous êtes conviés au cours de cette journée>>, a laissé entendre M. Pascal ZOHOUN, Président de ACAT-BÉNIN. Après la présentation du champ thématique de ACAT-BÉNIN par son Vice-président et de la présentation des recommandations du 3ᵉ cycle de l’EPU, des groupes de travaux ont été constitués pour analyser ces recommandations et noter les avancées liées à ces recommandations. Il ressort de ces travaux que même si quelques avancées ont été enregistrées, plusieurs recommandations ne sont pas encore satisfaites. Des suggestions ont été donc formulées afin que toutes les recommandations non satisfaites soient désormais prises en compte. Des suggestions qui participeront à la promotion effective des droits humains et l’amélioration des conditions de vie et de détention de plus de 14 mille détenus qui croupissent dans les maisons d’arrêt au Bénin. Il faut noter que l’ONG Save Our Planet était présente à cet atelier et à participer aux diverses activités de l’atelier à travers ses membres présents.
Venance TOSSOUKPE.
Thème : » Décoloniser »
+ Tu es un.e activiste noire africaine et / ou d’ascendance africaine
+ Tu as entre 13 et 27 ans ? (Les enfants et jeunes vivant avec un handicap sont particulièrement invité.e.s à postuler)
+ Si tu postules comme membre d’un groupe, il n’a pas besoin d’être légalement enregistré mais doit être animé et dirigé par des jeunes
+ Tu résides dans une zone rurale ou urbaine vulnérable ? Pour l’Afrique de l’Ouest, les pays concernés sont : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
+ Tu es affilié.e à une organisation communautaire, un mouvement social ou un groupe organisé qui soutient les enfants et les jeunes noir.e.s africain.e.s ou d’ascendance africaine ? Tu dois avoir une expérience d’au moins 6 mois en tant que employé.e, bénévole ou associé.e.
Le Fonds a été fondé en 2020 au début de la pandémie de COVID-19, et pendant que les manifestations du » Black lives Matter » se déroulaient dans le Monde entier. Le fonds veux :
+ créer un mouvement qui permette aux enfants et aux jeunes de se connecter et de partager leurs histoires
+ Susciter une prise de conscience sur les injustices qui sont à l’origine de ce qui nuit aux enfants. Pour un début, le Fonds souhaite s’attarder à sur le racisme, la colonisation qui ont contribué à la violation des droits des enfants et des jeunes dans le Monde entier et comment ces fléaux continuent d’affecter les gens au quotidien.
Pour ces raisons, le Fonds a décidé de commencer par la Traite Transatlantique des esclaves. Les régions concernées sont l’Afrique de l’Ouest et les Amériques (Amérique du Sud, Amérique du Nord, Amérique Centrale et Caraïbes). Le Fonds financera tout projet porté par des enfants/jeunes noirs qui s’attaque au racisme et à la colonisation en mettant un accent sur les thèmes suivants:
– La justice climatique
– L’ égalité des genres
– Les droits fonciers
– La santé Sexuelle et Reproductive
– Le harcèlement racial
– La discrimination sous toutes ses formes
– Les Arts et la culture
Les subventions vont de 500 à 10 000 dollars américains.
NB: Le site web est disponible en 5 langues y compris le Français
Délai : 09 Mai 2022
Bonne chance
Plus d’informations ici
Ouverture officielle, ce mardi 05 Avril 2022 à Bohicon du Centre Commercial de la Société Cité Bio. Ce joyau qui constitue la vitrine des produits locaux transformés au Bénin et dans la sous région est enfin ouvert au grand public. C’était devant un public constitué d’éminentes personnalités politico administratives, d’entrepreneurs et de consommateurs.
Dans son mot de bienvenue, le Directeur Général de la Société Cité Bio, Gaétan ALLIDE n’a pas manqué de remercier tous les invités qui ont honoré de leur présence la prestigieuse cérémonie d’ouverture officielle dudit centre.
A l’en croire, c’est dans le but de mettre la lumière sur les entreprises locales et de valoriser les produits Made In Benin que l’initiative d’ouvrir les rayons des produits locaux est née. Un tout premier espace du genre au Bénin et dans la sous région.
De nombreux témoignages positifs, réjouissances et vœux de réussite ont marqué les interventions de Karim KEKERE, représentant le Réseau des Acteurs Made In Benin, de Marx ABIDJI, représentant la Directrice Générale de SENS Bénin, du Chef quartier de SOGBA, de Antoine VLAVONOU alias MOQUAS, Président de l’Union des Opérateurs Economiques de Bohicon, de Marcellin TONON, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin-Region Abomey, Joseph ANAGONOU, représentant le Président de l’Union des Communes du Zou et de Alexandre AKOUTOU, Chef du 2e Arrondissement de Bohicon et représentant le Maire de la Commune de Bohicon à cette cérémonie. Ces différentes interventions sont toutes allées dans le sens de la nécessité de promouvoir les produits locaux face au spectre de crise alimentaire qui se propage.
Ce centre qui constitue en même temps le siège des paniers Made In Benin dans le Zou vient à point nommé pour enrichir l’offre commerciale avec des produits de chez nous. Sa polyvalence lui permettra d’offrir des séances de formations, d’informations et de sensibilisations puis qu’il dispose d’une salle réservée à la dégustation et aux échanges. Il ne s’agira pas que de vente et achat, mais aussi de séances de projection de documentaire, de sensibilisation en faveur de la valorisation et de la consommation des produits locaux, Made In Bénin.
Très attendu des férus du consommons local, ce centre est très achalandé d’une diversité de produits agroalimentaires et cosmétiques. Il est à retrouver en son sein du riz local, du savon, de l’huile, de thé, du baume, de pommade, de la liqueur et du sirop tous faits à base du moringa. Aussi faut-il noter, la présence dans les rayons de ce centre, de la brosse végétale, du miel 100% naturel, les jus de tamarin, de gingembre, d’acajou, de baobab, d’ananas.
Du biscuit Made In Benin, de l’hémorrozine, du thé de Kimkéliba, le thé Arthémesia anti palu, le vin de palme, du afitin séchés, les farines de maïs, le couscous, des bouillons, des coquillettes assaisonnés, la farine de cossette, du gari sohoui, du tapioca, du savon neem, et bien d’autres produits locaux de richesses nutritionnelles.
Cette plaque tournante des produits Made In Benin se distingue par son esthétique moderne. Il a également la spécificité d’avoir à son compte une équipe accueillante, professionnelle et disponible.
Rappelons que ledit centre commercial ouvert 7 jours sur 7 est érigé au quartier Sogba, dans le 2e arrondissement de Bohicon, ville carrefour du Bénin, au niveau de la deuxième maison à étage, à droite en quittant l’Eglise Catholique St Charles Lwanga.
Megan Valère SOSSOU
Au nom de l’hygiène publique, il faut arrêter le désordre
A quoi sert l’Agence Pénitentiaire du Bénin qui a pourtant la mission de s’assurer des bonnes conditions d’incarcération des détenus et de veiller sur l’entretien des maisons d’arrêt et des prisons ? Au regard de l’incroyable et pathétique scène de vidange des latrines et tout ce qui suit, il faut vraiment s’inquiéter pour la vie des détenus à la maison d’arrêt de Cotonou. C’est le comble de l’inacceptable parce que les personnes incarcérées ne sont pas vraiment traitées comme des êtres humains mais comme de véritables »déchets sociaux ».
La prison est vraiment un monde entièrement à part où l’on ne songe pas du tout à préserver la dignité des détenus. Le fait est très récurrent et confirme la thèse selon laquelle dès que vous perdez votre liberté, on vous chosifie et vous rabaisse au rang d’un simple animal et vous traite comme un imbécile ver de terre. Dans plusieurs domaines, le respect des droits de l’homme en général et des détenus en particulier ne trouve pas sa réelle application dans les établissements pénitentiaires où ceux-ci subissent des traitements qui relèvent d’une autre époque.Le cas de la maison d’arrêt de Cotonou est frappant voire poignant. Et le plus choquant, c’est lorsque des détenus sont contraints à la vidange manuelle des latrines.
C’est devenu une habitude puisqu’il n’y a pas un camion-citerne muni d’une pompe aspirante pour vider les latrines et emmener les excréta vers un dépôt spécialement aménagé. Ainsi, des détenus sont réquisitionnés pour vidanger lesdites latrines. Puisqu’ils doivent tout subir du fait qu’ils soient en détention, ils se servent des seaux sans gants, ni bottes ni masques pour prendre d’assaut les latrines, sans l’utilisation bien sûr de désinfectants pour combattre et neutraliser les odeurs. Selon les cas, certains détenus sont contraints à faire cette sale besogne pendant trois mois. Le comble, c’est également lorsque ces << Gong farmers>> circonstanciels déversent les excréta dans les caniveaux qui se trouvent dans la grande cour. Ainsi, on comprend que l’hygiène publique, la préservation de l’environnement que ce soit à l’intérieur et l’extérieur de la maison d’arrêt de Cotonou ne préoccupent point les autorités et en premier ressort l’Agence Pénitentiaire du Bénin. Le directeur général de cette agence doit expliquer comment une telle chose est possible en plein cœur de Cotonou. Comment son agence s’assure-t-elle donc des bonnes conditions d’incarcération des détenus d’une part et d’autre part comment veille-t-elle sur l’entretien des maisons d’arrêt et des prisons ?
Une chose est très sûre, les détenus sont exposés à la vapeur méphitique qui se dégage des latrines, réputée très dangereuse à la santé humaine. Au surplus, ils peuvent développer des maladies comme le choléra, la typhoïde, les maladies de la peau, les maladies respiratoires, la diarrhée, l’irritation du nez,etc. Il convient donc de prendre de nouvelles mesures afin que la vidange des latrines dans les établissements pénitentiaires et surtout dans la maison d’arrêt de Cotonou soit faite avec des moyens techniques modernes. On n’a pas besoin de déshumaniser à ce point les détenus. Purger une peine n’est pas synonyme d’avoir perdu la dignité humaine.
Patrice GBAGUIDI
Bourses de recherche scientifique
American Society of Mammalogists a mis en place un programme de financement des ressortissants africains qui étudient les mammifères partout en Afrique (y compris à Madagascar).
La bourse aidera les étudiants africains diplômés dans n’importe quel programme d’études diplômées qui se montrent prometteurs pour devenir la prochaine génération de leaders dans l’étude des mammifères.
Jusqu’à cinq bourses de 1 500 $US seront accordées en 2022. Cette opportunité de bourse s’expire le 15 Avril 2022.
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