BENKADI-Bénin : la PASCiB forme les ONG partenaires et les CSPDL des communes concernées

Dans la matinée de ce lundi 20 juin 2022 à l’Hôtel Bel Azur de Grand Popo s’est ouvert un atelier de formation organisé par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile du Bénin (PASCiB) à travers le projet BENKADI. Cet atelier réuni une quarantaine de participants issus des Organisations Non Gouvernementales, recrutées dans le cadre des Conventions de partenariats PASCiB-BENKADI et les Chefs des Services de Planification et Développement Local (CSPDL) des dix (10) communes d’intervention du projet, à savoir Karimama, Malanville, Dassa Zoumè, Aguégués, Dangbo, Grand Popo, Ouèssè, Athiémé, Ouinhi et Za-kpota.

L’objectif est de renforcer les capacités techniques aussi bien des agents mis à la disposition par les ONG sélectionnées que des CSPDL des communes d’intervention du projet BENKADI. Elle porte sur la participation citoyenne, le plaidoyer, le lobbying, l’approche basée sur les Ecosystèmes et les enjeux actuels.
Pour le Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, Dr. Ir Aurélien ATIDEGLA à l’ouverture, cette rencontre est très déterminante pour le projet BENKADI. Parce que, justifie-t-il, elle réunit à la fois des acteurs stratégiques et opérationnels qui vont prendre connaissance des enjeux, des résultats attendus afin de pouvoir travailler efficacement dans leurs communautés respectives. Il espère que les participants partent mieux aguerris et puissent renforcer leurs structures de base avant de remercier le soutien des partenaires dans la lutte contre le changement climatique au Bénin. Cette rencontre, a-t-il conclu, permettra de prendre un départ assez musclé pour affronter les défis liés à la mise en œuvre du projet BENKADI.

Tout en ouvrant officiellement l’atelier de formation, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Dossa AGUEMON, n’a pas manqué, à son tour, d’inviter les participants à se décomplexer pour mieux apprendre. « Vous êtes sur un chantier extrêmement plein d’enjeux, et dont l’avenir tient le monde, va-t-il lancer. Il a pour finir invité, formateurs et participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que les objectifs du projet soient atteints.

C’est donc parti pour quatre jours de riches travaux aux termes desquels, les organisations non gouvernementales partenaires et Chefs Services de Planification et Développement Local seront en mesure, une fois dans leurs différentes communes, de travailler efficacement avec les autres acteurs de la société civile locale, des acteurs publics et privés.
D’ailleurs, pour le chargé du Projet BENKADI, Sagbo Damien DJODJO KOUTON, cette activité est une suite logique des enjeux échangés à la Cop 15 Abidjan sur la désertification. Pour l’atteinte des objectifs de cette rencontre, il se rassure de la rigueur qui a abouti à la sélection des Organisations Non Gouvernementales qui sont nanties d’expérience en matière de facilitation, de développement communautaire à la base.

Mais, en dehors du renforcement de capacité, du plaidoyer, du suivi évaluation, le projet BENKADI intègre également le genre et l’inclusion dans son approche, dira, Marie Odile COMLANVI HOUNTONDJI, Experte Genre et Inclusion du projet BENKADI.
Toutefois, précise-t-elle, les Organisations Non Gouvernementale étant la cheville ouvrière du projet BENKADI, elles contribueront à intégrer les besoins et les priorités des femmes, des jeunes et des personnes handicapées dans le Plan de Développement Communal et l’approche basée sur les Écosystèmes.
Rappelons que les différents appels lancés à l’endroit des bénéficiaires se résument à un engagement franc afin de travailler ensemble dans la même direction au sens étymologique du mot BENKADI.

Megan Valère SOSSOU




Réforme du système sanitaire au Bénin : le Cercle Santé vulgarise le contenu aux acteurs du secteur

Le Samedi 11 Juin à Azalaï Hôtel Cotonou, le Cercle Santé a tenu sa première conférence publique sur le thème: ‘’ Le professionnel de santé au cœur des réformes du système sanitaire au Bénin”
Organisé en partenariat avec le Ministère de la Santé du Bénin, l’événement a mobilisé une centaine de professionnels de santé (médecins, pharmaciens, paramédicaux etc.) et autres acteurs du secteur de la santé.

Panel de discussions, présentation des réformes, échanges-débats, cocktail de réseautage ont meublé cette initiative de partage et de contributions citoyennes.
Les participants ont d’ailleurs souhaité que l’initiative soit réitérée afin de permettre aux professionnels de santé de mieux s’approprier les réformes entreprises par le Gouvernement du Bénin dans le secteur et de pouvoir faire leurs contributions pour une amélioration de notre système sanitaire.

Rappelons que le Cercle Santé est une organisation à but non lucratif de droit béninois, engagée pour un meilleur accès à des services de santé de qualité au Bénin et en Afrique. Elle regroupe des jeunes professionnels de santé aux profils divers et s’emploie à travers des réflexions et des actions de terrain tout en contribuant à une transformation profonde des systèmes de santé pour l’atteinte des objectifs de développement durable.




Entretien avec Dr Frédéric KOMBIÉNI

En marge de la journée de sensibilisation au reboisement organisée par la Compagnie du Groupe d’Installation et d’Aménagement des Sites Agricoles (GIDASA) de  » La Cité Fidèle  » ce samedi 18 juin 2022 à l’Université de Parakou, le Docteur Frédéric KOMBIÉNI, parrain de l’événement, a accordé une interview à Venance TOSSOUKPE du Journal Santé Environnement.

Journal Santé Environnement : Dr. Frédéric KOMBIÉNI, pouvez-vous vous présenter plus amplement à nos lecteurs ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Merci monsieur le journaliste. Je suis Frédéric KOMBIÉNI, Enseignant-Chercheur au département de Géographie et Chef département de Géographie et Aménagement du Territoire à la FLASH à l’Université de Parakou.

Journal Santé Environnement : L’Université de Parakou vient de bénéficier d’une activité de sensibilisation et de reboisement de la part de la Compagnie GIDASA, qui a offert et mis en terre une centaine de plants pour l’Université. Une activité que vous avez parrainée. Alors, dîtes nous, une activité du genre était-elle nécessaire pour l’Université de Parakou ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Oui. Au regard des temps que nous traversons avec les changements climatiques, les excès de sécheresse et d’inondation, je pense qu’une activité du genre était plus que nécessaire. L’Homme doit chercher à corriger ses actions sur l’environnement. Et l’une des actions à faire pour corriger les torts que nous causons à l’environnement, c’est de replanter tout au moins les arbres que nous avons détruits par nos propres actions.

Journal Santé Environnement : Peut-on dire que cette activité est venue couvrir tous les besoins de l’Université de Parakou en matière de reboisement ? Ou bien avez-vous encore un appel à lancer aux organisations ou personnes de bonne volonté qui voudraient emboîter les pas de la Compagnie GIDASA ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Oui, nous lançons un appel à toute structure ou personne de bonne volonté qui souhaiterait nous accompagner dans ce sens. Ce n’est pas encore suffisant pour nous. C’est vrai que de loin on pense qu’il y a suffisamment d’arbres, mais on peut toujours en planter puisqu’il y a encore suffisamment d’espaces vides que nous aimerions reboiser. Et même s’il s’agit des activités de grande envergure, nous pouvons les accueillir vu que l’Université dispose de plusieurs autres sites, dont celui de Baka par exemple.

Journal Santé Environnement : Quel mot avez-vous à l’endroit de la Compagnie GIDASA qui vous a offert et mis en terre ces plants ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : La Compagnie GIDASA est un groupe de jeunes très dynamiques que je salue beaucoup. Je leur demande de ne pas relâcher, car ils sont sur le bon chemin. Ils donnent le bon exemple et j’espère que d’autres jeunes vont suivre leurs pas. Je leur demande également de continuer par réfléchir pour initier d’autres activités, toujours dans le sens de la préservation de l’environnement.

Journal Santé Environnement : Quel serait votre mot de la fin à l’endroit de la communauté universitaire de Parakou, les étudiants surtout ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Le message que j’ai à lancer, notamment aux étudiants, c’est de leur demander de bien suivre ces arbres plantés afin que d’ici à deux ou trois ans, ils puissent commencer par bénéficier de leurs ombrages. C’est d’ailleurs pour ça que nous avons préféré planter ces arbres à côté d’un amphithéâtre. C’est pour qu’ils puissent rester à l’ombre aux heures de pause ou à la sortie des cours. C’est donc dans leur intérêt de bien suivre ces plants, et c’est à cela que je les appelle.

Journal Santé Environnement : Dr. Frédéric KOMBIÉNI merci !

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Je vous en prie. Merci également à vous.