Inventaire dans l’Aire Protégée Communautaire Gnanhouizounmè : Grand succès des missions Planète Urgence avec son partenaire l’ODDB ONG

Ils sont cinq (05) volontaires de Planète Urgence à participer sous la houlette de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité à l’inventaire et le suivi des espèces d’oiseaux pour certains, et pour d’autres à l’inventaire des primates de l’Aire Protégée Communautaire de Gnanhouizounmè à BONOU dans la période d’Aout 2022. Il s’agit d’une mission de deux semaines d’inventaires, sous la supervision de Alfred OGA Chargé Écotourisme et Développement Communautaire à l’ODDB ONG.

Arrivés au Bénin, les missionnaires ont été d’abord formés en tout début de mission par les équipes de l’ODDB ONG. Un renforcement de capacité qui a permis à Francois Bonnet venu de Nantes en France de se faire une connaissance plus précise des espèces autochtones.

Au cours des travaux de l’inventaire et du suivi, ces amoureux de la nature ont découvert la diversité biologique de la forêt de Gnanhouizounmè en particulier celle de la faune protégée depuis quelques années par les soins de l’ODDB ONG.

Pendant deux semaines de mission bien chargées, les missionnaires se sont déplacés dans la forêt et dans les zones de jachères qui entourent les cinq hameaux de Gnanhouizounmè avec pour objectif d’inventorier les oiseaux et les primates.

Dans une journée, ils se déplacent deux fois pour des observations dynamiques et statiques pendant au moins sept (07) heures de temps sur la base des fiches de collecte de données. À l’aide du guide des oiseaux de l’Afrique, les missionnaires enrichissent la base de données non encore exhaustive avec des prises de photos instantanées.

Outre les oiseaux, les primates sont également suivis. Leur effectif et distribution dans le temps sont notés. Ces espèces emblématiques de l’ODDB ONG sont très curieuses.

« Quand, on entre dans la forêt déjà à 200 mètres, c’est eux qui nous remarquent. Depuis la cime des arbres quand ils nous voient, ils se mettent à vocaliser en donnant des cris d’alertes. »

Alfred OGA

Ces primates au reflet humain ne manquent pas de suivre de près le moindre mouvement étrange. Les données collectées serviront à constituer une base de données pour les oiseaux de l’aire communautaire de Gnanhouizounmè.

Encore faut-il noter que les espèces animales au centre de cette mission sont tout aussi accueillantes que les populations riveraines. François Bonnet note une belle entente entre les équipes de l’ODDB et les villageois qui font de manière très concertée et coordonnée des actions. Il déclare, « On ne ressent pas du tout de gêne de leur part quant à la présence de l’équipe de l’ODDB ni de celle des étrangers en occurrence nous les cinq français de la mission ».

Sa collègue Yolaine de Tours, trouve intéressantes les interventions de l’ODDB ONG au sein de la forêt de Gnanhouizounmè. Ces interventions ont surtout facilité le déroulement de l’inventaire des différentes espèces d’oiseaux et leur diversité a-t-elle laissé entendre avant de faire remarquer qu’il y a beaucoup plus d’espèces d’oiseaux qu’on en pense.

« Je suis très satisfait depuis mon arrivée pour cette mission d’inventaire dans la forêt de Gnanhouizounmè. »

François Bonnet, venu de Nantes en France

Une mission accomplie pour ces soldats de la nature conduits dans leur mission par la jeune équipe de l’ODDB ONG. À propos de la richesse biologique de la forêt de Gnanhouizounmè, il est surpris que sur une superficie aussi limitée, on puisse voir autant d’oiseaux, d’amphibiens, des primates, et même des mammifères.

Un constat qui n’a pas été le même quand l’équipe a évolué sur Dassa, Bohicon et Abomey. Ce qui témoigne de l’impact positif des actions de conservation mise en œuvre au sein de la forêt de Gnanhouizounmè par l’ODDB ONG. « C’est une chance que sur un périmètre aussi restreint, que la richesse faunistique soit aussi abondante » a-t-il indiqué.

Yolaine pense pour sa part que le partage avec un grand public permettrait d’attirer la curiosité des gens par l’écotourisme et la sensibilisation.

Des défis que relève déjà l’ODDB ONG à travers ses multiples actions en lien avec l’éducation environnementale et l’écotourisme au sein de la forêt de Gnanhouizounmè.

Rappelons que l’ODDB ONG dans cette mission a porté son choix sur Planète Urgence au regard de la noble mission que les deux organisations partagent à savoir : la conservation durable de la diversité biologique.

Christiane AKOTEGNON




Alerte inondations à la basse Vallée de l’ouémé et dans le bassin du fleuve Niger

Dans un message d’alerte publié dans le bulletin d’alerte aux inondations le 22 août 2022 par la cellule interinstitutionnelle de prévision et d’alerte du système d’alerte précoce du Bénin, il a été noté des niveaux d’eau élevés

Ainsi, sur le fleuve Ouémé, il a été relevé respectivement à Zangnanado et à Bonou, 780 cm et 675 cm. Une situation qui expose les communes riveraines du fleuve à un risque moyen de catastrophe. Ce risque pourrait embrasser Malanville et à Karimama où la situation est à surveiller de près.

Pour les trois jours à venir, pouvait-on lire dans ledit bulletin, il est prévu une hausse du niveau d’eau dans la basse vallée de l’Ouémé et dans le bassin du Niger.

Au total indique le même bulletin, 919 002 personnes 8 292 hectares d’habitation, 62 179 hectares de champs agricoles et 277 km de pistes sont potentiellement exposés en ce qui concerne la vallée de l’ouémé et celle du Niger.

Megan Valère SOSSOU




Édition d’août 2022 de la semaine de survie de la femme et l’enfant : Plusieurs services à offrir aux cibles

Le Gouvernement du Bénin poursuit sans relâche sa marche pour l’amélioration des indicateurs de morbidité et de mortalité de la Femme et de l’enfant. C’est dans ce cadre que s’inscrit la campagne de la Semaine de Survie de la Femme et de l’Enfant, édition d’août 2022 dont le lancement a été effectué le jeudi 18 août 2022 au CHU-MEL de Cotonou par le représentant du Ministre de la Santé, Monsieur Petas AKOGBETO.

Du lundi 22 au samedi 27 août 2022, sur toute l’étendue du territoire national, les enfants de 6 à 59 mois et les femmes à partir de 12 ans pourront bénéficier gratuitement des nombreux services entrant dans le cadre de la Semaine de Survie de la femme et de l’enfant.
Après le mot de bienvenue du Directeur Général du CHU-MEL, Monsieur Lambert LOKO TONOUDJI, ce fut le tour du Dr François KOMPUDU de rassurer de l’engagement des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la Santé au Bénin à soutenir davantage le Gouvernement dans l’atteinte des objectifs durables auxquels le pays a souscrit pour l’amélioration considérable des indicateurs de morbidité et de mortalité de la femme et de l’enfant d’ici 2030.
Pour cette édition d’août 2022, il est prévu :
– pour les enfants de 6 à 59 mois : La supplémentation en vitamine A, le déparasitage à l’Albendazole, le dépistage des cas de malnutrition, la prise en charge gratuite de ces cas et des conseils pour le suivi de la santé des enfants.
– pour les femmes et mères d’enfants : l’offre de dépistage gratuit du cancer du sein, du cancer du col de l’utérus et des orientations pour le planning familial qui seront données dans les maternités, centres de santé par les sages-femmes. Des conseils seront aussi donnés pour l’auto examen du cancer du sein et la prévention du cancer du col de l’utérus et du sein.
Du discours du Représentant du Ministre de la Santé, en la personne de son Directeur de Cabinet, Monsieur Petas AKOGBETO, il ressort que durant la semaine du lundi 22 au samedi 27 août 2022, des équipes d’agents de santé et de volontaires seront positionnés dans les formations sanitaires et se rendront dans les localités, villages et quartiers de ville pour offrir gratuitement sur toute l’étendue du territoire national, aux enfants de 6 à 59 mois et aux femmes à partir de 12 ans, les interventions qui leur sont destinées.
Les parents, les femmes, les mères d’enfants, les jeunes filles sont donc invitées à une participation citoyenne et massive à la campagne. La santé est une priorité. La cérémonie a connu la présence du Directeur Général de l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaire, Monsieur Blaise GUEZO- MEVO et de plusieurs cadres à divers niveaux du secteur de la Santé.




Projet Adapt-WAP : Techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants de la périphérie du parc Pendjari désormais mieux aguerris

Ils sont nombreux à participer à la formation des formateurs initiée par le Projet Adapt-WAP sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes qui s’est tenue à Natitingou du 18 au 19 Août 2022. Il s’agit de quarante-cinq acteurs composés des techniciens, des vulgarisateurs agricoles et des enseignants des écoles et collèges de la zone périphérique du parc Pendjari ayant suivis ladite formation.

À l’issue de cette formation marquée par des sessions de sensibilisation, de communication et de renforcement de capacité, les techniciens, et les enseignants de la zone riveraine du parc de Pendjari sont formés sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres, l’adaptation au changement climatique, la gestion des catastrophes naturelles et sur la communication participative pour le développement.

IBRAHIMA SADOU Mohamadou est un conseiller en diversification agricole à la cellule communale de Matéri. En raison de l’avancée du désert qu’il observe dans sa communauté, il s’est engagé à informer les producteurs sur les méthodes d’adaptation au changement climatique avec pour priorité l’agriculture respectueuse de l’environnement, l’adoption des variétés à cycle court et le reboisement.

Comme lui, ISSAKA Alcazar, instituteur et Directeur de l’École Primaire Publique Bounkossorou de Kouandé, entend donner le meilleur de lui-même pour la réussite de la mission qui lui est assignée en tant que formateur dans sa localité. Quant à SAMBO ADAM Soulemane du collège Nassoukou à Kouandé, plus d’excuse d’être ignorant. Il affirme savoir désormais comment se comporter vis-à-vis du climat, de la terre, des risques et des catastrophes.

Nicolas ATCHADE, Capitaine des Eaux, Forêts et Chasse, Chef cantonnement forestier des 2KP a pour sa part fait remarquer que les activités anthropiques ont un réel impact sur les forêts alors que c’est grâce à ses ressources qu’on arrive à mieux réguler le climat. C’est pourquoi, il souhaite faire des acquis de cette formation un grand écho dans ses communes d’intervention.

À DOUFFON Désiré, Médecin Chef au centre de Santé de Kérou d’avouer que c’est pour une première fois qu’une formation réussit à fédérer une diversité d’acteurs autour des questions liées au changement climatique, à la gestion durable des terres et à la gestion des risques et catastrophes. « Je suis plus que jamais mieux formé pour porter le message à mon entourage », a-t-il déclaré.

Le chargé de mission du Préfet de l’Atacora, KORA Maguidi a par ailleurs insister sur le suivi, « Nous allons veiller au suivi post-formation pour que les notions acquises des différentes expériences partagées, des bonnes pratiques enseignantes à l’occasion de cette formation soient efficacement répercutées sur les populations concernées ».

Des fruits qui doivent porter la promesse des fleurs au regard de la qualité des connaissances, des expériences et des bonnes pratiques apprises aux participants. Tels des soldats en mission, ces différents acteurs, techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants disposent désormais d’un arsenal au complet pour l’atteinte de la vision du projet Adapt-WAP qui consiste au renforcement de la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à l’amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Megan Valère SOSSOU




Le projet Adapt-WAP renforce les capacités des acteurs de la périphérie du parc Pendjari

Parvenir à un changement de paradigme pour la Gestion Durable des Terres (GDT), la préservation de l’environnement et l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique. C’est l’objectif visé par le projet Adapt-WAP en initiant une série de formation à l’endroit des acteurs au niveau des communes riveraines du complexe WAP.

Après Kandi, c’est Natitingou qui accueille la formation pour le compte de la zone périphérique du parc de la Pendjari. Plus d’une quarantaine de participants sont présents à cette formation qui s’est ouverte officiellement le jeudi 18 août 2022 à l’hôtel Kantaborifa de Natitingou.

Après les mots de bienvenue du Représentant du directeur du parc national de la Pendjari, du Représentant de la Directrice Général de l’Agence Territoriale de Développement Agricole, pôle 3 et du Représentant du chef d’inspection forestière de l’Atacora, le Directeur départemental de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche de l’Atacora, Eliab BIAOU dans un bref rappel, a attiré l’attention des participants sur la relation entre l’action anthropique, la pression sur les ressources naturelles et la sécurité alimentaire.

Il a souhaité que les savoirs et connaissances à acquérir puissent être bien assimilés pour une lutte efficace contre le changement climatique, la dégradation des terres au niveau des terroirs riverains du parc de la Pendjari.

« Aucune lutte efficace ne se mène sans la connaissance » dira le coordinateur du projet Adapt-WAP, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN. C’est pourquoi justifie-t-il, le projet Adapt-WAP a été initié pour renforcer vos capacités en matière d’adaptation au changement climatique, à la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes. Il n’a pas manqué dans son allocution d’exhorter les participants à prêter une attention particulière aux différents enseignements. Car rassure-t-il, les résultats de cette formation seront le levier sur lequel s’appuiera le projet pour impacter davantage les populations.

Dans son message de lancement officiel des travaux de l’atelier de formation au nom de madame le Préfet de l’Atacora, KORA Maguidi, en se référant à l’enthousiasme et à l’engagement de tous les participants, espère avoir de cette session de formation, des approches de solutions pour la bonne gestion des actions périphériques autour des réserves de la faune dans la zone d’intervention du parc de la Pendjari.

Encore faut-il rappeler que cette formation qui a débuté à Kandi et qui s’achève à Natitingou, est en phase avec la vision du gouvernement du Président Patrice Talon, parce que s’intégrant bien dans les axes stratégiques 6 et 7 de son Programme d’Action. Elle est réalisée dans le cadre du projet régional Adapt-WAP et mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).

Gilles YINGO




Carnet noir : Maxime GBOKPANNON s’en est allé à la fleur de l’âge

Né le 10 juin 1994 à Abomey, Maxime GBOKPANNON, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a rendu l’âme le samedi 06 août 2022 au Centre Hospitalier Universitaire Départemental du Borgou des suites d’une courte maladie. Le jeune homme de 28 ans communément appelé l’homme du reboisement est passé de vie à trépas.

D’un teint noir et d’une taille d’environ 1 m 80, Maxime est originaire d’Agbangnizoun, où il aura passé sa petite enfance.
Passionné de l’agriculture et de l’environnement, Maxime GBOKPANNON cumule plusieurs années d’expériences dans le domaine de l’agroforesterie. Après son Certificat d’Études Primaire (CEP) en 2008, il obtient le Brevet d’Études Agricoles Tropicales (BEAT) au Collège d’Enseignement Technique Agricole d’Ina en 2013, avant de fouler le sol du Lycée Technique Agricole d’Adja-Ouèrè où il obtient en 2017, le Diplôme d’Études Agricoles Tropicales (DEAT) en Foresterie.
Tel un jeune avide de connaissances, Maxime ne se contentera pas de son DEAT. Il s’inscrira donc en 2017 à l’Université de Parakou, où il obtient une Licence Professionnelle en Géographie Physique. Son désir permanent de se renforcer dans le domaine qui le passionne si tant, celui de l’agroforesterie, va l’amener à passer plusieurs mois de stages au sein de nombreuses structures. Maxime sera donc accueilli en 2010, au Lycée Technique d’Ina où il mène des travaux agricoles, au CeCPA Sinendé, à l’Inspection Forestière d’Abomey, au Parc National W et dans plusieurs autres structures et ONGs béninoises.
Par ailleurs, il menait depuis lors, plusieurs initiatives à caractère agricole et environnemental au sein de certaines structures et ONGs dont La Cité Fidèle, l’ONG Save Our Planet. Il a fondé une compagnie dénommée Groupe d’Installation et d’Aménagement des sites Agricoles (GIDASA). Une entreprise qu’il préside et au sein de laquelle il a mené sans le savoir sa toute dernière activité en faveur de l’environnement le samedi 18 Juin 2022 à l’université de Parakou. Humble et déterminé à réussir.
Malgré la détermination, l’engagement et le dévouement qu’on lui reconnait, ce jeune plein de vigueur n’a pu résister à la mort, qui va le faucher dans la soirée de ce samedi 06 août 2022, laissant sa famille et ses proches dans le désespoir et le désarroi.
Célibataire sans enfants, Maxime aurait bien voulu faire le maximum pour atteindre la cime, mais il s’en est allé un peu plus tôt.
La rédaction du Journal Santé Environnement et tous les membres de l’ONG Save Our Planet présentent à sa famille biologique et à ses proches leurs sincères condoléances.
Et que paix soit à l’âme de Maxime GBOKPANNON !

La Rédaction du Journal Santé Environnement




Projet Adapt-WAP : Mieux aguerris, les acteurs formés de la périphérie du parc W s’expriment

Face à la récurrence des problèmes environnementaux, il est nécessaire de préparer des hommes et des femmes capables à transformer leurs communautés en partageant la bonne nouvelle. C’est fort de cela que le Projet Adapt-WAP a initié une formation à l’endroit des techniciens, vulgarisateurs agricoles et des enseignants sur des notions de grande préoccupation.

Ainsi, le 15 et 16 Août derniers, des acteurs ont suivis une formation sur le changements climatique, la gestion des durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.

Au total, quarante-cinq acteurs issus des domaines de l’agriculture, de l’enseignement, de la santé et des collectivités locales intervenant dans la zone périphérique du parc W ont participé activement à ladite formation.

Une formation, au terme de laquelle les participants sont sortis mieux aguerris. En effet, c’est ce que laisse entendre AHOKPON Eugène, Infirmier Diplômé d’Etat et Infirmier Major central de la commune de Kandi précisément au Centre de Santé de Ganssoussou, « C’est une belle initiative qui m’a permis de comprendre comment régler les problèmes liés à la terre, à la faune et au climat. Aujourd’hui, toutes les maladies proviennent de la mauvaise gestion des ressources naturelles en particulier les animaux». C’est pourquoi, souligne-t-il, il nous a été appris au cours de cette formation le travail en synergie avec les autres techniciens à savoir les forestiers, les techniciens agricoles pour sensibiliser les populations auxquelles nous appartenons ».

Quant à ABDOU Issa, Instituteur et Directeur de l’Ecole Primaire Publique Monsey-Houssa dans la commune de Karimama, la formation est venue à point nommé. « En impliquant tous les acteurs, le projet Adapt-WAP démontre que nous sommes tous concernés par les changements climatiques, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophe » a-t-il confié tout en estimant que la mise en application des leçons de la formation à travers des séquences de classe, profiterait aux élèves.

ISSA BIO Sounon, enseignant au collège général de Arbonga dans la commune de Banikoara, se réjouit à son tour de se retrouver au sein de l’équipe chargée de sensibiliser les populations afin de prévenir les catastrophes.

Ces acteurs formés demandent tous à être suivis de près pour que les objectifs escomptés soient atteints. Ils souhaitent qu’un creuset soit créé pour faciliter le partage de l’information.

Rappelons que ces acteurs, formés aux soins des experts nationaux et internationaux, ont à leur tour la noble tâche de former un nombre important de producteurs, d’élèves et d’écoliers dans chacune de leurs communes. Au menu, les mêmes thématiques à savoir la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique, l’éducation environnementale et la communication participative pour le développement dans la périphérie du parc W.

Les dés sont donc jetés pour mieux impacter les populations riveraines du parc W afin que la résilience des écosystèmes face au changement climatique soit non seulement renforcée, mais aussi, les moyens de subsistance des populations du parc s’améliorent.

Constance AGOSSA




Projet Adapt-WAP : l’Atacora accueille une formation des formateurs sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes

Comme à Kandi, la formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes aura lieu à Natitingou du 18 au 19 août 2022.

Cette formation se tient dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Elle regroupera les techniciens, les vulgarisateurs agricoles ainsi que les enseignants des communes riveraines du Parc Pendjari pendant deux jours à Natitingou, avec les experts internationaux et nationaux.

En initiant cette formation, le Projet Adapt-WAP compte parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres, la préservation de l’environnement et en particulier l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du parc Pendjari. Une activité qui concoure au renforcement de la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP : Des acteurs de la périphérie du parc W en formation à Kandi

Il s’est ouvert ce lundi 15 août 2022 à l’hôtel SAKA KINA de Kandi un atelier de formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes. Au nombre d’une quarantaine, les participants venus des différentes contrées du département de l’Alibori, prennent part à cette formation.

Prenant la parole à l’ouverture de la formation, le coordinateur du projet Adapt-WAP, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN, s’est réjoui de la présence effective des participants « Je suis ravi de revoir tous, vous, les différents acteurs du secteur. Votre présence en ces lieux, malgré vos agendas chargés, et ce, en pleine solennité de l’Assomption de la Vierge Marie est une preuve éloquente de votre attachement à la gestion efficiente et rationnelle des ressources naturelles en général et celles relatives à la faune en particulier » a-t-il indiqué. Il n’a pas manqué de rappeler l’objectif de l’atelier de formation qui est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres (GDT), la préservation de l’environnement et surtout, l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du complexe WAP.

Dans son allocution d’ouverture officielle de ladite formation, le Préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah a insisté sur la nécessité d’agir face à une chaîne de risques climatiques et agropastoraux qu’il a dressé. Car justifie-t-il, la présente session de formation est initiée dans le cadre de la composante 4 du projet Adapt-WAP visant à sensibiliser et à renforcer les capacités des techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que celles des enseignants sur le changement climatique, la Gestion durable des terres et la gestion des catastrophes. Toutefois, il reste confiant de la qualité des échanges au cours de la formation, espérant qu’à la fin des approches de solutions pour la bonne gestion des actions périphériques autour de nos réserves de faune soient trouvées.

Pour rappel, ils sont au nombre de vingt-cinq (25) techniciens et vulgarisateurs agricoles à suivre la formation sur la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique et la communication participative, et vingt (20) enseignants sur l’éducation environnementale, le changement climatique et la communication participative. Deux catégories d’acteurs clé répartis en deux différentes salles, juste après la cérémonie d’ouverture et d’où ils suivent actuellement la formation.

Megan Valère SOSSOU




Les coulisses du massacre des tortues marines au Bénin

• Une trentaine de tortues retrouvées mortes à la plage de Cotonou en moins d’un mois.

• Les pêcheurs marins des bateaux « Khely Khely » pointés du doigt.

• Des pêcheurs locaux transportent des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.

• Des autorités régaliennes en spectateur

• Nature Tropicale ONG décrit une scène atroce sur les tortues marines au Bénin.

Alors qu’elles peuplent nos océans depuis plus de 150 millions d’années, les tortues marines, officiellement protégées depuis 1991, rencontrent encore de nombreuses menaces rendant leur conservation difficile. Aujourd’hui, six des sept espèces vivantes sont considérées comme menacées ou gravement menacées.

Bien que le Bénin ait signé et ratifié plusieurs conventions internationales en faveur de la protection des espèces menacées, il fait face depuis quelques mois et beaucoup plus intensément en juillet et début août 2022 à la recrudescence d’attaques contre les tortues marines aux large de ses 125 Km de cote.

L’alerte sur les attaques visant les tortues marines a été donnée par des pêcheurs acquis à la cause des tortues et éco-gardes accompagnés par Nature Tropicale ONG, une organisation spécialisée dans la conservation de la nature, membre de l’UICN qui place la protection des tortues au premier rang de ses actions. Joséa DOSSOU BODJRENOU est le Directeur de Nature Tropicale ONG. Il décrit une hécatombe ciblant les tortues marines.

Du braconnage sauvage de ces espèces migratrices

Il s’agirait de certains pêcheurs marins qui utilisent des techniques nécessitant l’emploi des filets dormants laissés en mer pendant trois jours. Des filets, fantômes dorment pendant trois jours et empêchent le passage aux tortues tout en occasionnant leur mort. Sont également à l’origine de ce drame, les bateaux khely khely connus pour leurs mauvaises pratiques de pêche.

La pêche au chalut est une forme de pêche qui consiste à deux pirogues de se mettre à moins de 20, 30, 50 mètres avec de longs filets. Elles vont à une grande vitesse en raclant tout sur leur passage. Des pêcheurs sont mécontents que les tortues détruisent leurs filets une fois piégés. Cependant, à défaut de les libérer, ces derniers préfèrent les tuer en leur assénant des coups puis en les démembrant.

Conséquence, plus d’une trentaine de tortues mortes ont été enregistrées en moins d’un mois en ce début de saison des pontes sur les côtes béninoises. Deux espèces de tortues sur les quatre (04) espèces habituées à la côte béninoise font partie des victimes de cette attaque. Il s’agit des espèces de torture Olivâtre et Luth souvent démembrées par les pêcheurs alors que cette période correspond à celle de la présence effective des tortues au Bénin.

Aux dires de Joséa DOSSOU-BODJRENOU, cette période couvre juin-juillet-août jusqu’en novembre et décembre. Autrement dit, le dernier semestre de chaque année, les tortues sont plus fréquentes sur les plages. Et pour cause, elles viennent pondre dans les plages sablonneuses du Bénin. Une période propice également aux baleines, aux lamantins d’Afrique, aux dauphins proches des côtes surtout pour la reproduction.

Actuellement, la situation reste telle. « Rien n’a encore changé » dixit Joséa DOSSOU-BOJRENOU avant de demander des actions fortes de l’État. Le manque d’application des textes régissant la gestion de ces ressources naturelles favoriserait la situation. « Si les textes relatifs à la pêche et à la pisciculture étaient rigoureusement mis en application, on pourrait parler de début de règlement de la situation. Mais ce n’est pas le cas, regrette-t-il. »

Pour preuve, des tortues marines seraient retrouvées sur des lacs du Bénin. Des pêcheurs locaux qui se permettent de transporter des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.

Des pistes de solution existent pourtant

Le Directeur de Nature Tropicale ONG propose un contrôle des barques et l’application de la loi au cas où une tortue se retrouverait dans la barque d’un pêcheur. Sinon, se désole-t-il, tant que l’impunité demeure, ces espèces intégralement protégées continueront de souffrir et ce sera une perte de temps pour les activistes bénévoles.

Quand même, il plaide que lors de l’élaboration des Plans d’Actions à la Gestion de ces Aires Marines, qu’on tienne compte de la collaboration des pêcheurs en mettant à leurs dispositions un système de dédommagement quand leurs filets sont déchirés par les tortues. Il propose également que lorsque des zones seront délimitées pour la pêche interdite, il faille donner des moteurs hors-bords ou des barques aux associations des pêcheurs pour qu’ils aillent plus loin pour faire la pêche.

À l’État, aux pêcheurs et aux populations, il lance un vibrant message de prise de conscience. « L’État doit prendre ses responsabilités et agir en faveur de ces espèces… C’est une question de conscience spirituelle », a-t-il indiqué avant d’exhorter les hors-la-loi au respect de la loi, car la présence des tortues dans la mer favorise la multiplication de certaines espèces de poissons.

Des prouesses malgré le contexte

Cette situation n’a guère émoussé l’ardeur de Nature Tropicale ONG qui a procédé comme à son habitude, à la libération en mer de près d’une centaine de bébés tortues marines ce jeudi 11 août 2022. C’était à la plage de Tokplégbé dans le premier arrondissement de Cotonou.

Une action réalisée communément avec la brigade forestière de protection de la zone côtière, la police fluviale, la brigade de protection du littoral et de la lutte antipollution. Ces derniers sont issus des œufs collectés, incubés et sécurisés par les écogardes du littoral formés par Nature Tropicale ONG. Des bénévoles et éco-gardes qui continuent de travailler malgré le contexte. Un sacrifice qui ne se fera pas pendant toute la vie avertit Joséa DOSSOU BOJRENOU.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP : l’Alibori accueille une formation des formateurs sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes

Dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP conduit au Bénin par le Centre National de Gestion des Réserves de faune, une formation importante est prévue pour se tenir du lundi 15 au mardi 16 août 2022 dans la cité des Kandissounons.

Il s’agira d’une formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.

L’objectif escompté par le projet Adapt-WAP conformément à sa vision, est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres, la préservation de l’environnement et en particulier l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du parc W. Ladite formation regroupera, les techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que les enseignants des communes riveraines du Parc W.

Pendant deux jours à Kandi, les participants à cette formation seront entretenus par des experts internationaux que nationaux.

Rappelons que le projet Adapt-WAP est un projet régional mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Il vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Megan Valère SOSSOU




Voici une astuce naturelle pour éviter les accidents mortels

Dans un post sur son profil Facebook le vendredi 12 août 2022, l’expert en gouvernance locale à la retraite et désormais promoteur de la richesse de la médecine traditionnelle, Claude DJANKAKI révèle une astuce pour éviter les accidents mortels.

En effet, pour éviter les accidents mortels, cet expérimenté des recettes africaines recommande de prendre un petit citron vert local et de creuser un trou à l’intérieur avec un clou pour y introduire un petit morceau d’ail.
Ensuite, faire confectionner autour, une protection sous forme de talisman, le tout à mettre dans votre sac, votre moto ou votre véhicule, poursuit-il.
C’est une puissante recette contre accident, a-t-il justifié avant d’appeler ses internautes à retourner à leur culture.
Plusieurs commentaires sous ledit post sont venus appuyer et même témoigner de l’efficacité de cette astuce que nous avons jugé important de partager avec vous.
Rappelons que les accidents de circulation restent l’une des principales causes de décès au Bénin, malgré les différentes mesures mises en place par le Centre National de Sécurité Routière.

Christiane AKOTEGNON




Médias au Bénin : Évariste Hodonou rempile à la tête du Cnpa-Bénin

La nouvelle équipe

Hier, Jeudi 11 Août 2022 s’est tenue à la maison des médias, à Cotonou, l’Assemblée générale élective du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel du Bénin (Cnpa-Bénin). Occasion pour les congressistes de renouveler les membres du bureau directeur de la faîtière dont le mandat était arrivé à terme.

Après l’atteinte du quorum, les travaux proprement dits ont été lancés par la lecture des rapports d’activité et moral ainsi que la relecture des textes. Après ces formalités d’usage, Évariste Hodonou Président du bureau sortant a présenté la démission de son équipe, ce qui a permis de d’entamer la procédure de vote des nouveaux conseillers. Mais avant, une suspension a été prononcée par Joseph Perso Anago, doyen d’âge et président du Présidium de l’AG. De retour de cette pause, qui a permis de peaufiner les négociations pour le confection des listes en compétition, seule celle présidée par Évariste Hodonou a été jugée recevable, conformément aux textes en vigueur. Elle a été alors votée par acclamation de l’Assemblée générale. Ainsi donc, les patrons de presse viennent de renouveler leur confiance au Président sortant qui se fera accompagner par 18 autres conseillers. Dans la même verve, les responsables des coordinations départementales ont été également désignés, avec une prime à la jeunesse. Reste à souhaiter bon vent à cette nouvelle mandature du Cnpa-Bénin qui devra davantage œuvrer pour une presse béninoise plus professionnelle.




Coopération sino-béninoise : Cérémonie d’au-revoir de la 25ème mission médicale chinoise

Les médecins chinois en mission au Bénin dans le cadre de la 25ème mission médicale sont au terme de leur séjour. A leur intention, une cérémonie d’au-revoir a été organisée au Ministère de la santé ce jeudi 11 août 2022. C’était en présence du Secrétaire général du ministère de la santé Ali IMOROU BAH CHABI et de l’Ambassadeur de la Chine près le Bénin Jing Tao Peng.
Depuis 1978, des dizaines de médecins chinois sont envoyés en mission au Bénin dans le cadre de la coopération médicale entre les deux Etats. Les domaines d’intervention couvrent entre autres, la médecine générale, la cardiologie, la gynécologie, la radiologie, la pharmacie, l’oto-rhino-laryngologie, la médecine traditionnelle chinoise. Pour le compte de la 25ème mission, les médecins chinois en mission au Bénin ont traité 16.000 patients et réalisé 1639 opérations. La 26ème mission promet pérenniser les acquis et contribuer à l’amélioration de cette coopération médicale vielle de 44 ans.




Valorisation des déchets plastiques : le génie créatif d’une activiste engagée

Elle est une jeune activiste écologiste dans la Cité des Koburu et très engagée pour la protection de l’environnement. Inès SEHLAN, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’emploie depuis près d’un an, à recycler les déchets plastiques en des objets de décoration et en plusieurs autres objets à usage divers. Des fleurs, des sacs, des portemonnaies et plusieurs autres objets à usage humain expriment le talent et le génie créatif de la sociologue de formation qui, à travers le recyclage, entend freiner la pollution plastique, très nuisible à la santé et à la biodiversité.

Au cours d’une interview accordée à Venance Tossoukpe du Journal Santé Environnement, la jeune activiste nous parle de son engagement et des défis qu’elle entend relever dans le domaine du recyclage au Bénin.

Lisez plutôt l’intégralité de cette interview ici…….

Inès SEHLAN, l’activiste écologiste

Journal Santé Environnement : Mademoiselle Inès SEHLAN, pouvez-vous vous présenter plus amplement aux charmants lecteurs du Journal Santé Environnement ?

Inès SEHLAN : Merci Monsieur le Journaliste. Je m’appelle SEHLAN Mahunakpon Inès, sociologue de formation et étudiante en instance de soutenance en Science de Gestion à l’Université de Parakou. Je m’intéresse également depuis près d’un an, au recyclage des déchets plastiques.

Journal Santé Environnement : Vous venez de dire que vous faites du recyclage des déchets plastiques. Pouvez-vous nous dire en quoi consiste le recyclage ?

Inès SEHLAN : Le recyclage consiste à donner une seconde vie à ce qui peut être considéré comme déchet. C’est une activité qui consiste à transformer le déchet en un objet réutilisable.

Journal Santé Environnement : D’où vous est venue l’idée de recycler les déchets plastiques et quels sont vos objectifs en la matière ?

Inès SEHLAN : L’idée de recyclage m’est venue de l’observation que je faisais de mon environnement. J’ai constaté que les déchets plastiques représentent une pollution visuelle assez importante. J’ai également été inspirée par un documentaire qui parlait du méfait des déchets plastiques et des solutions pour freiner la pollution plastique. Je pense que ce documentaire a été aussi un déclic pour moi. J’ambitionne d’implanter dans la ville de Parakou, un centre de recyclage de déchets plastiques, non seulement en objets de décoration, mais aussi en des sacs, des paniers, des nappes de table et en plusieurs objets à usage humain.

Journal Santé Environnement : Dans un contexte où plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques seraient retrouvés dans les océans chaque année, peut-on dire aujourd’hui que le recyclage est la solution incontournable pour venir à bout de la pollution plastique ?

Inès SEHLAN : On ne peut pas dire que le recyclage est une solution incontournable ou définitive pour venir à bout des déchets plastiques. Mais le recyclage est une alternative pour freiner la pollution plastique. J’aurais par ailleurs entendu parler de Scientifiques qui auraient découvert un champignon capable de dégrader définitivement les déchets plastiques en moins de deux (02) mois. Cette découverte serait, à mon avis, une solution plus efficiente pour éliminer les déchets plastiques.

Journal Santé Environnement : Vous rencontrez certainement des difficultés dans votre projet. Pouvez-vous nous en parler ?

Inès SEHLAN : La difficulté majeure est le manque de matériels adéquats. Actuellement, je n’utilise que des matériaux précaires pour faire le recyclage. Il me faut donc des outils modernes pour pouvoir optimiser le travail. Il y a aussi des difficultés de main d’œuvre, de courbatures et bien évidemment, des difficultés financières.

Journal Santé Environnement : Malgré la loi du 26 décembre 2017 qui interdit l’usage des sacs en plastiques non-biodégradables, nous constatons malheureusement que les sacs en plastiques continuent de circuler au Bénin. Que proposeriez-vous aux autorités béninoises pour parvenir à une gestion efficiente et efficace des déchets, surtout des déchets plastiques ?

Inès SEHLAN : Je proposerais aux autorités de veiller à la mise en application du principe du ‘’ Pollueur-payeur ’’ afin que chacun soit amené à payer le prix de sa pollution. Mais pour cela, on devra installer dans nos grandes villes et selon les types de déchets, une variété de poubelles pour recueillir les déchets, qu’il s’agisse des déchets organiques, électroniques ou plastiques. C’est aussi l’occasion pour moi de demander aux autorités de nos différentes communes d’œuvrer à la création des sites de décharge définitive pour les déchets et d’inciter les populations à s’abonner aux structures de pré collecte, afin que notre cadre de vie soit assaini pour le bonheur de tous.

Journal Santé Environnement : Au regard du danger que constituent les déchets plastiques pour la biodiversité, quel message avez-vous à adresser à la communauté mondiale de façon générale et à la population béninoise en particulier ?

Inès SEHLAN : Le message que j’ai à adresser à la communauté mondiale est que si une personne peut essayer de limiter sa consommation de plastiques et que mille personnes s’y mettent, cela permettra de réduire l’impact des déchets plastiques dans le monde. Je demanderais donc à chacun de réduire sa consommation de plastiques en optant pour les emballages biodégradables. Quant à la population béninoise et surtout aux autorités du Bénin, je leur demanderais d’encourager fortement toute initiative de recyclage, tout en rendant disponible et accessible aux populations, les emballages biodégradables afin que celles-ci abandonnent progressivement l’usage des emballages plastiques.

Journal Santé Environnement : Nous vous remercions de nous avoir accordé cet entretien. Avez-vous un mot de fin ?

Inès SEHLAN : Comme mot de fin, je dirai que les déchets plastiques représentent un grand danger pour l’humanité. C’est donc à nous de sauver l’humanité, c’est à nous de sauver notre monde et c’est à cela que je nous appelle tous.

Journal Santé Environnement : mademoiselle Inès SEHLAN, merci !

Inès SEHLAN : Je vous en prie. Merci également à vous




Bourses de participation à la Conférence  » Women Deliver  » 2023 pour l’Égalité des Genres et la santé

La Conférence se tiendra en format hybride (En présentiel et en ligne) du 17 au 20 Juillet 2023 à Kigali (Rwanda). Les bourses sont ouvertes aux personnes de tout âge et de toute origine. La priorité sera accordée aux candidat.e.s issu.e.s de pays à revenu faible ou intermédiaire et/ou de populations touchées de manière disproportionnée par la discrimination, qui œuvrent pour faire progresser l’Égalité des Genres et la santé, les Droits et le bien-être des filles et des femmes.

🔺NB : La préférence sera donnée aux personnes qui n’ont jamais reçu de bourse pour assister à une conférence  » Women Deliver « . Les bénéficiaires des bourses seront informées d’ici Janvier 2023 et devront s’engager à respecter les points suivants :

🔸Participer activement pendant toute la durée de la conférence

🔸Adhérer au Code de conduite de la Conférence

🔸Partager les connaissances acquises au WD2023 et le dialogue mondial avec les membres de la communauté grâce un mécanisme de votre choix (Par exemple organiser un événement, écrire un blog, partager des publications sur des réseaux sociaux, créer une vidéo etc.)

🔸Faire un rapport à  » Women Deliver  » d’ici la fin de l’année 2023

Les bourses comprennent :

🔹En présentiel

◽Tous les frais d’inscription

◽L’hébergement à l’hôtel

◽Un billet d’avion économique

◽Les visas et frais connexes

◽Une indemnité quotidienne pour le transport terrestre et les repas

◽Une police d’assurance santé

🔺NB : Pour les personnes handicapées qui voyagent avec un.e assistant.e ou les mineur.e.s de moins de 18 ans qui voyagent avec un.e accompagnateur.rice, la bourse couvrira les besoins d’une personne supplémentaire.

🔹En ligne

◾Tous les frais d’inscription

◾Une allocation pour la technologie et les données

Délai : 01er Octobre 2022

Bonne chance Plus d’informations ici




Lutte contre le paludisme au Bénin : le RAMEC et la PMS s’engagent aux cotés de Speak Up Africa

2. 289. 948 cas confirmés avec 2.450 décès. C’est le bilan en 2020 des ravages du paludisme au Bénin. Cette maladie, causée par la piqûre de moustique infecté du parasite plasmodium, constitue un véritable problème pour la santé publique. Pour lutter efficacement contre ce mal, l’Organisation internationale Speak Up Africa en collaboration avec le Réseau des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat et la Plateforme Médias Santé a réuni les acteurs des médias à un atelier national au chant d’oiseau de Cotonou le vendredi 29 juillet 2022.

Les acteurs des médias engagés pour la lutte contre le paludisme

L’Objectif est d’amener les acteurs des médias à mieux appréhender les enjeux et défis liés à l’élimination du paludisme en vue d’améliorer le traitement de l’information autour de ce fléau au Bénin.

Avant l’ouverture officielle de cette rencontre, les participants ont effectué une descente au centre de santé de Godomey. À ce niveau, ils ont échangé avec le personnel médical du centre et touché du doigt les réalités en manière de prise en charge du paludisme.

Une fois en salle, Alain TOSSOUNON, Président du RAMEC a fait savoir dans son mot introductif, la nécessité pour les Hommes des médias d’influencer les comportements des communautés pour une meilleure lutte contre le paludisme à travers la couverture et le traitement de l’information. Selon lui, il s’agit plutôt d’un renouvellement d’engagement au profit de la lutte contre le paludisme. « Il nous faut utiliser notre pouvoir pour apporter du changement au niveau central et communautaire en matière de lutte contre le paludisme. »

Un geste qui accompagne évidemment les efforts qui sont faits par le ministère de la santé, par le programme national de lutte contre le paludisme et les autres acteurs de la société civile en particulier Speak Up Africa.

Cet atelier, dira Juliette MITONHOUN, Présidente de la Plateforme Médias Santé, permettra de refaire les armes et d’améliorer les connaissances afin de contribuer activement à la lutte contre le paludisme. Elle a pour finir invité les participants à une attention soutenue.

Juliette MITONHOUN, Franz OKEY et Alain TOSSOUNON

En lançant officiellement, les travaux, Franz OKEY, Coordinateur Speak Up Africa au Bénin s’est réjoui non seulement du grand travail abattu par les acteurs des médias ces derniers temps aux côtés de l’organisation, mais aussi, de l’immersion enrichissante au centre de santé de Godomey. « En tant que canal d’information, de sensibilisation, de diffusion et de partage de l’information, les journalistes sont des acteurs clé dans la lutte » s’est-il rassuré. C’est pourquoi, ajoute-t-il « vos contributions à cet atelier permettrons aux populations de vivre dans un pays exempt du paludisme. »

À travers les diverses communications déroulées au cours, cet atelier, les acteurs des médias ont appris des progrès, enjeux et défis de la lutte contre le paludisme au Bénin. Également, il a été partagé avec ces derniers, les objectifs de plaidoyer des OSC accompagnées par Speak Up Africa. Enfin, les participants se sont engagés à réaliser après l’atelier des productions ciblées sur la lutte contre le paludisme au Bénin.

Rappelons pour finir que cet atelier a reçu l’appui technique et financier de Speak Up Africa, une organisation internationale engagée depuis 2020 au Bénin à travers son initiative, « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Une initiative qui a permis de mobiliser au Bénin des entreprises du secteur privé à contribuer à la lutte contre le paludisme en soutien aux efforts du gouvernement, du ministère de la Santé et par ricochet du Programme National de Lute contre le Paludisme au Bénin.

Megan Valère SOSSOU