Lutte contre le cancer du col de l’utérus: l’accès des femmes handicapées aux soins de santé au chœur d’un plaidoyer
Organismes internationaux, associations et organisations de la société civile s’évertuent au quotidien afin d’améliorer la vie des personnes handicapées. Mais la situation laisse à désirer au Bénin.
Alors que maints projets s’amplifient dans ce sens, le Consortium ONG ‘‘La Grande Vision Plus’’ et ‘‘Para Médecine pour le Bien-être des populations’’ mutualisent leur effort dans le cadre d’un microprojet de lutte contre le cancer du col de l’utérus. Un atelier de plaidoyer a alors été initié afin de mener des réflexions sur l’accessibilité des femmes handicapées aux soins de santé. Ledit atelier s’est déroulé le mercredi 28 septembre 2022 à la maison de la société civile, à Cotonou.
Environ 15 % de la population mondiale, soit 1 milliard de personnes, vit avec un handicap, d’après le premier rapport mondial sur le handicap. Elles constitueraient donc la plus large minorité au monde. Au Bénin, dans le rang des femmes handicapées, la situation est encore plus critique, quant à leur accessibilité aux soins de santé. D’aucuns succombent alors aux maladies silencieuses comme le cancer du col de l’utérus.
C’est pour palier précisément à ces inégalités qui vont à l’encontre des droits de l’homme et du cadre législatif des personnes handicapées au Bénin que ce plaidoyer est initié. « C’est sur ce type de thématiques que les associations doivent pouvoir se mobiliser », se réjouit Armand Vignon, Directeur de la maison de la société civile qui sert d’hôte au dit atelier.
Si pour Joël Djègo, Point focal handicap de la Mairie de Cotonou, le présent atelier de plaidoyer est une occasion tant attendue, « la cible défendue est tout aussi sensible », a précisé Sabine Donette Agbo, responsable des personnes handicapées et des personnes du 3e âge au Centre de promotion sociale de Wologuèdè.
Quid du plaidoyer ?
Dans sa présentation du plaidoyer, Mikaël Pierre-Désiré Viegbe, Chef de file du projet, passe au crible les types de handicap, l’approche inclusive, les obstacles à l’accessibilité des femmes handicapées aux soins de santé et les recommandations. On retient notamment la stigmatisation ; l’accessibilité aux informations, aux soins, aux soignants, aux ressources financières, et à la prise en charge, comme obstacles. « Il urge donc de prendre des décrets d’application pour les lois qui souffrent encore dans les tiroirs ; de créer des centres spécialisés de dépistages et de prise en charge pluridisciplinaire du cancer du col de l’utérus, etc. », a suggéré Mikaë Viegbe dans le plaidoyer.
Quid du microprojet ?
« Ma vie de femmes handicapées face au cancer du col de l’utérus ». C’est autour de ce microprojet que s’inscrit l’atelier de plaidoyer à l’accessibilité des femmes handicapées aux soins de santé et à une prise en charge pluridisciplinaires du cancer du col de l’utérus. Visant à contribuer à l’atteinte du troisième ODD, ce projet permettra surtout de soutenir les femmes handicapées et épouses des hommes handicapés membres du réseau RAPHaL dans l’accès à l’information au dépistage et à la prise en charge du cancer du col de l’utérus.
Ainsi, 75 femmes handicapées seront informées, éduquées et dépistées sur le cancer du col de l’utérus à l’arrivée. À mi-chemin, 11 femmes ont été déjà dépistées sur les 34 sensibilisées. À l’issue de ce dépistage, on dénombre 9 cas négatifs, 1 cas positif et 1 neutre, selon la présentation de Romaric Legonou, Consultant Formateur en Management des Organisation et Gestionnaire de Projet, sur l’état d’avancement des activités du projet.
À noter que les documents de plaidoyer ont été remis aux différents acteurs et représentants, notamment les journalistes, pour porter l’information à tous les acteurs. Aussi, le consortium a-t-il distingué certains acteurs clé qui n’ont ménagé aucun effort pour se rendre disponible depuis le début du projet.
Arsène AZIZAHO
Les institutions régionales ouest-africaines en marche vers la COP27
Dans la perspective de la 27ième Conférence des Parties (COP27) de la Convention Cadre des Nations Unies contre les Changements Climatiques (CCNUCC) qui se tiendra à Sharm El-Sheik en Egypte du 6 au 18 novembre 2022, les institutions d’intégration régionale ouest-africaines se préparent activement pour une participation commune.
Premier jalon de cette participation conjointe, l’atelier régional de préparation aux négociations climat.
Cette coopération régionale renforcée est le fruit de plusieurs années de partenariat, notamment autour de la préparation des négociations internationales sur le climat. Historiquement, les institutions régionales (CEDEAO, UEMOA, CILSS et BOAD) s’unissent et organisent chaque année un atelier régional de préparation aux COPs avec les négociateurs des Etats membres pour discuter des priorités et enjeux de la région. Comme à l’accoutumée, les discussions de cette année seront animées par le Groupe Régional d’Appui aux Négociations Internationales sur le Climat (GRANIC) de la CEDEAO et feront l’objet d’une position commune régionale qui sera publiée à l’ouverture de la COP27.
L’atelier se tient du 27 au 29 septembre à Lomé au Togo avec une nouvelle composante scientifique coordonnée par le CILSS. Des travaux de mesure et de suivi du carbone en Afrique de l’Ouest seront présentés pour notamment approfondir les connaissances des négociateurs sur le potentiel de stockage de carbone des différents écosystèmes rencontrés dans leurs pays.
L’Afrique de l’Ouest, une région unie dans la lutte contre les changements climatiques
Pour symboliser cette collaboration régionale, un pavillon ouest-africain sera érigé à la COP27, COP africaine. Co-piloté par la Commission de la CEDEAO et la BOAD en partenariat avec l’UEMOA et le CILSS, ce pavillon sera équipé d’une salle de conférences et constituera une plateforme de choix pour valoriser l’action climat des institutions régionales ainsi que celle de leurs Etats membres, renforçant ainsi la voix de l’Afrique de l’Ouest sur la scène internationale climat.
Plus qu’un symbole, ce pavillon témoigne de la volonté des institutions régionales de renforcer leur coopération autour du défi commun que constitue la question des changements climatiques. Cette approche vise une meilleure coordination et efficacité de la réponse à apporter au bénéfice des populations de la région.
Le maître mot de cette coopération est la complémentarité entre les mandats régionaux respectifs et l’action des Etats membres. C’est l’intervention coordonnée des différents leviers des institutions régionales qui leur sont propres (financements, renforcement de capacités, dispositif politique et règlementaire, ressources scientifiques) qui permettra un soutien efficace et effectif aux Etats membres dans la mise en œuvre de leurs Contributions Déterminées au niveau National (CDN) sous l’Accord de Paris sur le climat. Cette coopération répond ainsi à un principe de solidarité régionale et incarne l’adage « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».
2022, une année symbolique de l’engagement climat des institutions régionales ouest-africaines
L’année 2022 marque l’aboutissement du processus d’élaboration de la Stratégie Régionale Climat de la CEDEAO et son plan d’actions à l’horizon 2030, adoptés par la Quatre-Vingt-Huitième Session Ordinaire du Conseil des Ministres de la CEDEAO tenue du 30 juin au 1er juillet 2022 à Accra au Ghana. Pilotée par la Commission de la CEDEAO, la stratégie régionale incarne la collaboration entre institutions régionales ouest-africaines. La BOAD, l’UEMOA et le CILSS ont été parties prenantes au processus d’élaboration et seront partenaires dans la mise en œuvre.
En adoptant cette stratégie, la CEDEAO s’engage aux côtés de ses quinze (15) Etats membres pour faire du climat une priorité de l’action politique de la région, en cohérence avec sa Vision 2050, en partant du constat que les impacts du changement climatique sont transfrontaliers et que c’est ensemble que les Etats membres de la CEDEAO peuvent relever ce défi. C’est aussi l’opportunité d’élever la voix de la région sur la scène internationale, en portant les messages d’une région unie et solidaire dans la négociation sur le climat.
Diabète de type 1 : La prévalence pourrait doubler d’ici 2040
Une étude publiée le 13 septembre 2022 dans la revue The Lancet tire la sonnette d’alarme sur la charge mondiale de diabète d’ici deux décennies.
Les scientifiques mettent en garde. Une nouvelle étude de modélisation estime que 8,4 millions de personnes vivaient avec le diabète de type 1 Dt1 dans le monde en 2021. Mais cette charge va accroître pour atteindre entre 13,5 et 17,4 millions de personnes d’ici 2040. C’est presque le double.
Et ça inquiète. « Nos résultats mettent en garde contre des implications négatives substantielles pour les sociétés et les systèmes de santé. Il existe une opportunité de sauver des millions de vies dans les décennies à venir en élevant la norme de soins pour le Dt1 et en augmentant la sensibilisation aux signes et symptômes du Dt1 pour permettre un taux de 100 % de diagnostic dans tous les pays », déclare Prof. Graham Ogle, l’un des auteurs de l’étude. Il est affilié à Sydney Medical School, Université de Sydney.
Le diabète de type 1 en trois points
Le diabète correspond à une élévation prolongée de la concentration de glucose dans le sang : on parle d’hyperglycémie. Dans le cas du diabète de type 1, ce dérèglement se caractérise par l’absence totale de production d’insuline. Le sujet dépend donc d’injections quotidiennes d’insuline ou d’une pompe à insuline pour assurer sa survie. Longtemps considéré comme un « diabète de l’enfant », le DT1 peut survenir à tout âge.
Cette étude a permis de répondre au besoin de données sur le diabète, en fournissant des estimations de modélisation, fournissant une base plus significative pour le changement des soins et des politiques de prise en charge du diabète de type 1.
Ainsi, dans le cadre de ces travaux, les chercheurs ont modélisé des données sur la prévalence du DT1 chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte dans 97 pays, ainsi que des données sur l’incidence au fil du temps de 65 pays et des données sur la mortalité de 37 pays pour prédire l’incidence, la prévalence et la mortalité du DT1 en 2021 pour 201 pays, avec des projections de la prévalence future jusqu’en 2040.
Des implications
En 2021, le modèle a estimé à 8,4 millions, le nombre de personnes dans le monde vivant avec le Dt1. Parmi ces personnes, 18 % avaient moins de 20 ans, 64 % avaient entre 20 et 59 ans et 19 % avaient plus de 60 ans. Ces résultats révèlent que numériquement plus d’adultes que d’enfants sont diagnostiqués chaque année, avec un âge moyen de 32 ans. « Nos résultats soulignent le besoin urgent d’améliorer la surveillance et la collecte de données sur l’incidence, la prévalence et la mortalité du Dt1 dans les populations adultes, un domaine où les données sont particulièrement rares », a souligné Prof. Dianna Magliano, l’un des auteurs.
Les pays au rouge
Les États-Unis, l’Inde, le Brésil, la Chine, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Russie, le Canada, l’Arabie saoudite et l’Espagne sont les dix pays dans lesquels la prévalence est plus élevée. Ils représentent 60 % des cas mondiaux de DT1.
Les décès mondiaux dus au DT1 ont été estimés à 175 000 en 2021. Parmi ceux-ci, 35 000 cas, soit 20 % ont été attribués à un non-diagnostic, dont 14 500 en Afrique subsaharienne. « L’Afrique subsaharienne compte 357 000 cas de DT1 ou 4 % de la prévalence mondiale, mais 23 % des vies perdues chaque année, soulignant le besoin urgent d’accroître la sensibilisation sur les signes et symptômes du DT1 », a recommandé Prof Kim Donaghue, l’un des auteurs de l’étude.
Au regard de ces indicateurs, il faudra, selon les auteurs, des initiatives pour améliorer la surveillance du DT1 dans le monde et encourager les programmes de couverture sanitaire universelle, afin que les soins du DT1 soient disponibles et abordables pour tous.
Mitondé Odette ATEYIHO
Pêcheurs, pisciculteurs et mareyeuses de la zone riveraine du parc W s’engagent aux côtés du projet Adapt-WAP
Démarrée le 20 septembre 2022 à Kandi, la formation sur les techniques de pêche durable, de pisciculture, de la transformation et la conservation des produits halieutiques dans la zone périphérique du parc W initiée par le projet Adapt-WAP s’est achevée le vendredi 23 septembre sur une note de satisfaction.
Cette formation qui avait réuni une vingtaine de participants, acteurs de la pêche et de la pisciculture venus des différentes contrées de Malanville, Kandi, Banikoara et Karimama. Elle s’est déroulée avec une andragogie qui a permis que d’aborder les sujets non pas avec des cours magistraux, mais avec des jeux facilitant l’assimilation des différentes notions.
De la théorie à la pratique sur le terrain tout a été rendu possible pour que les participants s’imprègnent des techniques de gestion durable des ressources halieutiques. Que ce soit le choix du site d’élevage, le choix du poisson à élever, l’alimentation du poisson, la pêche du poisson, la vente du poisson et la transformation du poisson, aucun aspect n’a été occulté aux curieux participants. Dans leur rang, les appréciations sont diverses.
Garba Loukman est pêcheur venu de Malanville. Il se réjouit : « J’ai été émerveillé de savoir comment faire des brochettes avec le poisson de type clarias. Si on ne vous dit pas, vous allez croire que c’est de la viande ». À l’en croire, si cette technique venait à être répandue, elle permettrait de préserver la faune sous la pression humaine dans la zone riveraine du parc W.
Sa collègue mareyeuse, Bani Alfaridéri, de Banikoara ne pense pas garder pour elle seule les savoirs acquis à la suite de la formation. Elle affirme, « …Par exemple, le flirtage du poisson c’est une pratique rare dans notre communauté que je viens d’apprendre grâce au projet Adapt-WAP ».
Contrairement à ce que pensait, Gounbi Gounou Sani, pisciculteur à Karimama, il y a bien plusieurs méthodes d’élever et d’alimenter les poissons. Il pense que la formation en pisciculture et le mareyage servirait aux jeunes de sa localité à s’auto employer.
Quant à Moussiliath KPOTEGUI et Noéline IBLOU, toutes mareyeuses, elles disent avoir compris que l’adoption des règles d’hygiène du transport des poisson à leur conservation en passant par la transformation avec des fours et de fumoirs donnent de la plus-value aux produits.
Très reconnaissant envers le projet Adapt-WAP, les participants rencontrés sont convaincus de l’enjeu et ont profité de cette aubaine pour solliciter un appui en matériel pour arriver à tenir le pari d’une réplique efficace au sein des communautés à la base.
Pour le consultant formateur principal, Martial KOUDERIN, Ingénieur agronome, Pisciculteur et Secrétaire Général de l’Interprofession Poisson d’Élevage du Bénin, la tendance au niveau mondiale, des ressources halieutiques reste stagnante en termes production. Il importe, argumente-t-il, d’adopter la pêche durable. Il se réjouit que les participants y aient nourri un intérêt particulier tout au long de la formation.
Il attend désormais d’eux un changement de comportement. « Il faudrait désormais que leurs actions et stratégies d’exploitation des ressources naturelles changent » dira-t-il.
Conscient que nul n’est censé ignorer la loi, le consultant formateur n’a pas manqué de partager avec ces derniers la réglementation en vigueur en matière de pêche et de pisciculture.
Puis qu’ils ont compris qu’il est nécessaire de pêcher de manière responsable, dit-il, qu’ils utilisent désormais des engins autorisés, et particulièrement commencent à poser les premiers pas par rapport à la pisciculture. Car elle est la seule alternative durable pour combler le déficit, des produits halieutiques a-t-il ajouté.
Rappelons que cette formation riche en apprentissage a été possible grâce au projet Adapt-WAP mis en œuvre par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et conduit par le CENAGREF au Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable.
Sylvain KOUNDE
Projet AgriJob Booster Bénin recrute 198 jeunes pour divers postes
Dans le cadre de l’appui à l’insertion professionnelle dans l’emploi salarié de 300 jeunes pour l’année 2022, le projet AJB Bénin lance le présent appel à candidature pour la sélection des demandeurs d’emplois qui seront accompagnés par les Mentors pour l’insertion dans l’emploi salarié. Les candidatures féminines sont fortement encouragées (environ 60%).
Cotonou accueille la 37ème édition du prestigieux Congrès de la SARAF
Le Bénin a l’honneur d’organiser la 37ème édition annuelle du prestigieux Congrès de la SARAF à Cotonou, du 23 au 25 novembre 2022.
C’est sous le thème, « L’Anesthésie-Réanimation d’Afrique francophone et les objectifs de développement durable » que plus de 500 praticiens de la discipline, médecins et paramédicaux africains et européens vont passer en revue les derniers développements en Anesthésie, Réanimation et Médecine d’Urgence. Ils vont réfléchir sur l’application des dernières avancées de ces disciplines au contexte africain.
Les sujets de réflexion principaux porteront sur la réduction de la mortalité maternelle, la réduction de la mortalité infantile et juvénile, l’anesthésie-réanimation des victimes de traumatologie routière, la prévention et le traitement des infections graves, l’anesthésie-réanimation chez les patients atteints de cancers, la prise en charge des brûlures graves et bien d’autres.
Rappelons qu’un pré-congrès se tiendra deux jours avant ledit congrès. Il permettra d’assurer la formation pratique des jeunes diplômés. Une très belle semaine scientifique en perspective selon le Professeur d’Anesthésie-Réanimation, Eugène ZOUMENOU, Président du Comité d’organisation.
Les inscriptions sont ouvertes icihttps://evenements.smarb.bj/congres-saraf-2022/registration
Constance AGOSSA
La gestion des aires marines protégées de Togbin et Donaten au cœur d’un atelier du projet Benkadi à Grand-Popo
Le 05 janvier 2022, le gouvernement du Bénin a créé à travers le décret n°2022-003, les aires marines protégées (AMP) de Donaten et de la Bouche du Roy (Togbin). Une initiative unanimement saluée par les acteurs de la société civile de protection de l’environnement.
Pour lancer le processus d’élaboration du plan de gestion et définir les projets d’activités à mettre en œuvre pour la conservation des ressources et l’exploitation judicieuse et durable de ces deux aires marines protégées, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) aux côtés du Centre national de gestion des réserves de faune (CENAGREF) a réuni à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo ce jeudi 22 septembre 2022, plusieurs acteurs de la société civile, des cadres des mairies et des agents de la sécurité publique impliqués dans la protection de ces aires.
« Les travaux doivent nous amener à doter toutes les parties prenantes d’une feuille de route très claire, qui définit l’action concrète à mener, à court, à moyen et à long terme, dans le cadre de la gestion des aires marines protégées de Donaten et de la Bouche du Roy » a déclaré Aurélien Atidégla, Président de la PASCiB à l’ouverture, indiquant qu’un plan de suivi et de mise en œuvre des recommandations de l’atelier sera également élaboré.
Constant Houndénou est le Conseiller technique au développement durable et représentant le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette rencontre. Il rappelle que les aires marines protégées créées, permettront d’une part de sécuriser la mangrove et les ressources halieutiques disponibles dans ces écosystèmes et d’autre part, de générer des bénéfices socio-économiques pour les populations riveraines.
Cet atelier initié dans le cadre du projet Benkadi au Bénin vient à point nommé acter le processus d’élaboration du plan de gestion des deux aires marines protégées concernées, dira Abdel-Aziz Baba Moussa, Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF). Car une chose est de créer, mais une autre est de gérer. Le tout n’est pas d’avoir ces documents, mais il faut pouvoir les mettre en œuvre a-t-il laissé entendre.
Approche participative pour la gestion des aires marines protégées au Bénin
La diversité des participants à cet atelier justifie l’approche participative de ce processus qui bénéficie de la disponibilité et de l’accompagnement du ministère du cadre de vie et du développement durable rassure le Conseiller, Constant Houndénou avant de lancer officiellement les travaux dudit atelier.
Sans doute, les acteurs sont engagés à mutualiser leurs efforts pour la conservation des aires marines protégées. Selon Joséa Dossou Bodjrenou, Directeur de l’ONG Nature Tropicale, la rencontre permettra à chaque acteur de savoir le rôle à jouer et comment jouer sa participation pour l’atteinte des objectifs escomptés par le gouvernement en créant les aires marines protégées.
Dans le même sens, Alexine Atioukpe, Chef division eau et assainissement à la mairie de Cotonou est aussi convaincu. « Au terme de cet atelier, le service environnement de la mairie de Cotonou va s’approprier des résultats de cet atelier afin d’accompagner au mieux la protection des tortures marines, au niveau de l’aire marine protégée de Donaten », a-t-elle confié.
Pour rappel, les aires marines protégées au cœur de ces échanges, regorgent d’une riche diversité biologique menacée ou en voie d’extinction, à savoir, les tortures marines, les lamantins d’Afrique, les baleines et les dauphins et diverses espèces de poissons et de crustacés, etc.
Arsène AZIZAHO
Lutte contre le paludisme au Bénin: la découverte des chercheurs
Malgré les efforts consentis par les organisations internationales dans la lutte contre le paludisme, cette maladie tropicale reste un problème majeur de santé publique au Bénin, où les enfants restent la couche la plus vulnérable. Une équipe de chercheurs dont deux du Laboratoire de Biomathématiques et d’Estimations Forestières ont analysé la distribution spatiale de la maladie chez les enfants âgés de moins de 5 ans.
L’objectif était de comprendre la distribution spatiale du paludisme et sa relation avec l’âge des enfants. À cet effet, une enquête épidémiologique et clinique transversale a été menée à l’aide d’examens parasitologiques et de tests de diagnostic rapide (TDR).
Des entretiens ont été réalisés avec 10367 enfants de 72 villages dans deux districts sanitaires du Bénin. Les résultats indiquent que la prévalence de la maladie au niveau des enfants est modérée au sud (34,6%), mais est plus élevée au Nord (77,5%). Dans le sud, la prévalence de l’infection à P. falciparum et des cas cliniques de paludisme étaient similaires selon l’âge.
En revanche dans le nord, les enfants de moins de six mois étaient moins fréquemment infectés que les enfants plus âgés. Les auteurs ont conclu qu’une cartographie intégrée et périodique du risque de l’infection à Plasmodium falciparum et des cas cliniques rendra les interventions plus fondées sur des évidences scientifiques en mettant en évidence les progrès ou les lacunes dans la lutte contre le paludisme.
Le projet Adapt-WAP œuvre pour une gestion durable des ressources halieutiques autour du parc W au Bénin
Face à la baisse de la production halieutique due à la surexploitation des plans et cours d’eau à travers l’usage des techniques et engins de pêche prohibés, le projet Adapt-WAP initie une formation à l’endroit des acteurs de la pêche continentale traditionnelle dans le département de l’Alibori.
L’objectif de cette formation est non seulement d’inculquer un changement au sein de ces acteurs pour une gestion durable des ressources halieutiques associée à la pisciculture, mais aussi de leur apprendre les techniques améliorées de la transformation des produits de pêche avec une plus-value pour les communautés riveraines du complexe WAP.
Au nombre d’une vingtaine, ces participants constitués de mareyeuses. eurs, de pisciculteurs, de pêcheurs et de transformatrices des produits halieutiques sont venus de Karimama, de Malanville, de Banikoara, et des contrées de Kandi.
À l’ouverture officielle le mardi 20 septembre 2022 à l’Hôtel Saka Kina de Kandi, le premier adjoint au maire Bouko YAYA a souhaité au nom de Madame le Maire de la commune de Kandi les bienvenus aux participants présents à l’invitation du projet Adapt-WAP.
Quant à Jeannot FRANCISCO, Secrétaire Exécutif de l’AVIGREF, l’initiative de l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans la gestion des parcs est le signe qu’un pas important a été franchi. À l’en croire, cette formation répond à juste titre au besoin des populations riveraines du parc W au niveau du Bénin. Il reste certain que leurs préoccupations seront comblées à l’issue de la formation.
Selon le Chef de l’Inspection de Forestière de l’Alibori, Léon FANTODJI, il est urgent d’œuvrer à la maitrise de l’eau pour que les activités liées à la pêche soient davantage économiques et rentables. Ce faisant, pense-t-il, le département de l’Alibori pourra se permettre d’exporter des poissons vers le Niger ou d’autres régions. Les revenus permettront aux populations de se porter mieux, les parcs aussi a-t-il ajouté.
Au Coordonnateur du projet Adapt-WAP, Benoît NOUHOHEFLIN, de préciser que cette session de formation est une étape très importante et constitue le socle pour les formations à venir. Elle est un levier sur lequel le dispositif s’appuie pour impacter activement les populations à la base, a-t-il indiqué avant de remercier toutes les parties prenantes à sa réussite.
Il n’a pas manqué d’exhorter les participants à prêter une attention particulière aux enseignements et à en tirer profit.
Le Préfet de l’Alibori Ahmed Bello KY-SAMAH, dans son allocution d’ouverture officielle de la session de formation, a chaleureusement remercié les participants pour avoir bravé monts et vallée afin d’être à la formation. Il demeure persuadé que de la session sortiront de meilleures approches pour la pêche dans les cours d’eau autour des parcs nationaux.
Rappelons que cette formation, dirigée par deux experts consultants du domaine, va durer quatre jours alternés entre théorie et pratique. Elle permettra d’aguerrir les acteurs invités sur les techniques de pêche durable, les techniques de pisciculture, la transformation et la conservation des produits halieutiques. Ces mêmes acteurs en formation sont appelés à répercuter les notions apprises à leurs différentes bases.
Sylvain KOUNDE
Gestion durable des ressources halieutiques dans l’Alibori : le Projet Adapt-WAP initie une formation des acteurs
Des mareyeuses. eurs, des pisciculteurs et pêcheurs de Karimama, de Banikoara, de Kandi et de Malanville sont invités à une session de formation des formateurs en techniques de pêche durable, de pisciculture, de transformation et de conservation des produits halieutiques dans les communes riveraines du parc W-Bénin.
Une activité qui s’inscrit dans le cadre du Projet Adapt-WAP. Elle vise à inculquer un changement au sein des acteurs pour une gestion durable des ressources halieutiques associée à la pisciculture et apprendre sur les techniques améliorées de la transformation des produits de pêche avec une plus-value pour les communautés riveraines du complexe WAP.
Cette formation dure quatre (04) jours avec deux (02) jours de formation théorique et deux (02) jours de formation pratique avec au menu la découverte des techniques de pêche durable ; des techniques de pisciculture ; de transformation et de conservation des produits halieutiques.
Une session de formation à l’issue de laquelle les pêcheurs, mareyeurs, transformatrices des produits halieutiques verront non seulement leurs capacités renforcées, mais aussi prendront conscience de l’évolution des tendances en matière de pêche durable. Encore faut-il rappeler qu’elle permettra aussi d’outiller des acteurs pour la pisciculture afin d’accompagner la production de poisson pour aider le renouvellement dans les eaux naturelles.
Megan Valère SOSSOU
Projet Benkadi Bénin: la PASCiB outille des cadres techniques sur la gouvernance participative et l’AbE
Lutter contre les effets des changements climatiques grâce à une approche inclusive axée sur la gouvernance participative. C’est dans cet objectif que la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) a rassemblé les différents cadres techniques des préfectures et mairies impliquées dans le projet Benkadi, ce lundi 19 septembre 2022. L’hôtel Abel Azur de Grand-Popo sert de cadre à cet atelier de renforcement de capacités sur la gouvernance participative.
Trois jours seulement après la clôture de l’atelier ayant réuni les ONG et OSC à Possotomè sur le financement climatique, la PASCiB a acté un autre atelier, dans l’optique de l’achèvement du processus de plaidoyer pour la mise en place du cadre multi-acteur dans le secteur du développement durable. En effet, ce cadre institutionnel va faciliter la participation inclusive de prise des décisions pour le développement. « Un développement axé sur les problématiques liées aux changements climatiques », a laissé entendre PEDRO Ernest Comlan, le Secrétaire Permanent de la PASCiB. Un pan indispensable du projet Benkadi et de la lutte contre le changement climatique au Bénin. Mais cette fois-ci, le thème et la cible seront tout autre.
Parlant de cibles, Cadres techniques des directions techniques et départementales des ministères ; secrétaires Généraux (SG) des préfectures ; secrétaires Exécutifs (SE) et Responsables du développement local et de la planification (RDLP) des mairies des communes d’interventions de Benkadi Bénin ont répondu présent à l’appel de la PASCiB à Grand-Popo. Cinq jours durant, ils seront outillés et forgés sur la « Gouvernance participative et l’Adaptation basée sur les Écosystèmes (AbE) ». Une approche qui se veut inclusive. D’ailleurs, la présence de ces acteurs clés en témoigne.
Quant à la thématique, ledit atelier va permettre de passer en revue trois grands volets, à en croire le Président de la PASCiB, Aurélien Atidegla : la gouvernance participative ; l’adaptation basée sur les écosystèmes comme approches de mise en œuvre des actions de Benkadi, pour la lutte contre les effets néfastes du changement climatique ; et toute l’approche de gestion orientée vers les résultats. Passant au crible les thématiques, Dr Yécy Peggy Tohinlo, Experte en développement des capacités du projet Benkadi Bénin ajoute. « Les participants seront renforcés notamment sur la participation citoyenne, le droit du citoyen, les outils et techniques, les méthodes de la participation citoyenne, le dialogue multi acteur, l’approche d’adaptation basée sur les écosystèmes, la cartographie de la vulnérabilité, les prises climatiques etc. ».
Ainsi, l’élaboration des PDC 4 pourra être en cible avec l’AbE et contenir des solutions réellement utiles et les meilleures, pour renforcer la résilience des populations qui vivent ces effets de changement climatiques, ajoute l’experte. Abondant dans le même sens, le Secrétaire permanent (SP) de la PASCiB martèle : « Au terme de ces cinq jours, les participants doivent partir avec des objectifs très clairs sur la façon dont les acquis de cet atelier vont être mis en application dans leurs services respectifs ».
À cet effet, il promet qu’ils seront accompagnés avec un plan d’action prioritaire qui va être adopté au terme des travaux. Ces exhortations ne sont pas rentrées dans les oreilles de sourds.
Des participants qui s’engagent
Conscients de l’enjeu, les participants ont le flair d’être suffisamment outillés afin de s’engager stratégiquement dans la lutte contre les effets des changements climatiques. « Ledit atelier vient donc à point nommé », s’est réjoui Arnaud Agon, SG du département du Mono qui accueille d’ailleurs les hostilités. Tout comme lui, d’autres cadres ont exprimé leur gratitude avant de projeter les actions qui seront les leurs les jours à venir.
« Au sortir de cet atelier, je prends l’engagement au nom de Mme le préfet de répercuter ces acquis, aussi bien dans les deux communes concernées (Aguégués et Dangbo) par le projet que les autres communes du département de l’Ouémé », a notifié Jean-Baptiste Akpamagbo, SG de l’Ouémé. Bernadette Ahouangbe Fanou, Directrice départementale du cadre de vie et du développement durable des départements du Mono et du Couffo quant à elle, insiste sur la prise en compte des préoccupations des communautés à la base, en matière de gestion des risques et catastrophes liés aux inondations et à la maîtrise de l’eau. À cet effet, elle s’engage à travailler en synergie avec toutes les parties prenantes pour agir sur l’AbE. « On peut faire plus et mieux quand on est ensemble », a-t-elle laissé entendre.
Pour rappel, ledit atelier de renforcement de capacités des cadres techniques du gouvernement s’inscrit dans le cadre du projet Benkadi, un projet sous régional qui vise à améliorer qualitativement l’efficacité des politiques publiques sur le changement climatique au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali.
Arsène AZIZAHO
Voici ce que vos selles disent de votre santé
Les selles sont habituellement un sujet tabou en société alors que nous avons tous besoin d’aller à la selle. Pourtant, les selles peuvent en dire long sur votre état de santé général.
La santé de votre intestin a un lien direct avec divers aspects de votre bien-être physique et mental, cela est particulièrement vrai concernant le système immunitaire. En effet, environ 80% des cellules du système immunitaire se trouvent dans l’intestin. C’est pourquoi il est important d’être vigilant face à des troubles intestinaux, car ils peuvent avoir une forte influence sur votre santé.
Pour vous aider à repérer des troubles intestinaux et savoir quand consulter un médecin, voici un guide à propos des selles et leurs principales modifications à surveiller. L’échelle de Bristol représentée ci-dessous est un outil classant l’état des selles en 7 types. Elle peut vous aider à expliquer la consistance de vos selles à votre médecin, en particulier si celle-ci change par rapport à d’habitude.
Megan Valère SOSSOU
ACED recrute 50 jeunes pour la production maraichère agroécologique
Depuis janvier 2022, ACED en partenariat avec la mairie d’Abomey-Calavi, le service d’inspection forestière, et la direction départementale du cadre de vie de l’Atlantique, met en œuvre l’initiative « Renaturation de la ville d’Abomey-Calavi : vers une ville nourricière et biodiversifiée ». Dans le cadre de cette initiative, nous lançons la sélection de 50 jeunes de la commune d’Abomey-Calavi qui seront formés et installés sur un site aménagé et irrigué pour la production maraichère agroécologique.
Projet Benkadi : la PASCiB œuvre pour le financement climatique au Bénin
La commune de Bopa abrite depuis hier, un atelier de renforcement des capacités sur la finance climatique et autres fonds soutenant la GDT au Bénin, dans le cadre du projet Benkadi.
Officiellement lancé le jeudi 15 septembre 2022 à l’Hôtel Chez Théo à Possotomè, l’atelier, initié par la Plateforme des acteurs de la société civile au Bénin (PASCiB), a réuni plus d’une cinquantaine d’acteurs engagés dans les défis du changement climatique. Un tremplin de deux jours, qui informera ces ONG et OSC des opportunités à saisir pour la promotion de l’adaptation basée sur les écosystèmes.
‹‹ Travaillons ensemble dans la même direction pour réduire les vulnérabilités face aux changements climatiques ». C’est autour de ce thème que se dérouleront les différentes communications prévues ces deux jours de formation.
Pour le lancement officiel, après les mots de bienvenu et de gratitude du SP de la PASCiB, parole est donnée au Président pour présenter l’enjeu dudit atelier. « Nous avons remarqué que non seulement les informations utiles n’existent pas à tous les niveaux, individuellement, les organisations ont des informations et passent dessus. Ensuite, même si les informations existent, il y a toute une série de procédure, des mécanismes, des canevas et des compétences techniques qu’il faut avoir pour pouvoir mobiliser ces fonds ».
C’est le constat qu’a fait Aurélien Atidégla, avant de revenir sur l’importance dudit atelier. À l’en croire, cette rencontre va permettre d’une part à toute l’équipe de Benkadi, d’avoir une vue complète sur les mécanismes existant aussi bien au niveau national, régional qu’international.
D’autre part, elle permettra à tous les partenaires directs de mise en œuvre de Benkadi, ainsi que les OSC membres des différents réseaux d’être outillés, préparés pour mutualiser leurs efforts et prendre des initiatives conjointes pour pouvoir relever les différents défis liés aux changements climatiques. « Voilà le caractère innovateur de cet atelier », a précisé le Président de la PASCiB.
Nécessité de développer le financement climatique au Bénin
Apollinaire Gnanvi, Directeur général du Fond National pour l’Environnement et le Climat (FNEC) a officiellement lancé cet atelier à Possotomè, au nom du ministre du cadre de vie et du développement. Abordant les opportunités de financement et comme pour répondre à l’attente des participants, le DG en dénombre autant au niveau de l’adaptation au changement climatique qu’au niveau de l’atténuation au changement climatique. Il n’a pas manqué de rappeler les différents engagements pris par le gouvernement dans les accords internationaux pour atténuer les effets du changement climatique.
Ainsi, les ambitions du Bénin s’élèvent à 10.515, 88 milliards de dollars, soit 5 257 milliards 940 millions de Fcfa. La mobilisation des ressources financières pour endiguer les chocs climatiques et protéger les écosystèmes, est donc à cœur du gouvernement. Et pour bénéficier de ces financements, il faudrait nécessairement passer par les entités accréditées comme le FNEC, le PNUD, la FAO, etc.
Quant aux critères, il clarifie. « D’abord, il faut exister et démontrer les normes physiciennes de base, c’est-à-dire tout ce qui concerne le conseil d’administration, les procès-verbaux, les états financiers, etc. Ensuite, il faudrait que les structures se mettent au pas, démontrer qu’elles sont responsables.
Enfin, il faudrait que le cycle de gestion du projet soit bien démontré afin que les mécanismes financiers puissent comprendre les capacités qui existent en matière de suivi évaluation et des projets et du reportage. Par ailleurs, la théorie de changement est impérative, car l’on doit sentir dans les activités la culture du changement ».
Les attentes des participants sont donc énormes et précises. C’est ce que souligne la participante Christelle Dakpogan Houngbedji, paticipante, Directrice exécutive de l’Organisation pour le développement durable et la biodiversité (ODDB ONG).
« Le présent atelier est pour nous l’occasion de découvrir les fonds disponibles pour les ONG en matière de climat, de gestion des terres, les critères d’éligibilité, dans le but d’atténuer les effets du changements climatiques, mais aussi d’avoir des stratégies d’adaptation », a-t-elle martelé, avant de rappeler les défis liés aux changements climatiques, notamment l’engagement de tous les acteurs.
À noter que cet atelier-ci bénéfique pour les ONG et OSC connaît son épilogue ce jour et rentre dans le cadre du projet Benkadi. Faut-il le rappeler, Benkadi est un projet sous régional qui vise à améliorer qualitativement l’efficacité des politiques publiques sur le changement climatique au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali. Il permettra de réduire les vulnérabilités face aux changements climatiques principalement dans les secteurs agricoles et de l’eau.
Au Bénin, il est coordonné par la PASCiB et touche cinq départements, soit 10 communes, à savoir : Grand Popo et Athiémé dans le Mono, Aguégués et Dangbo dans l’Ouémé, Ouinhi et Zakpota dans le Zou, Dassa et Ouèssè dans les Collines, Karimama et Malanville dans l’Alibori.
Arsène AZIZAHO
Mission de chirurgie cardiaque à cœur ouvert au CNHU-HKM de Cotonou
La septième mission de chirurgie cardiaque à coeur ouvert aura lieu du 16 au 23 septembre 2022 au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoucou MAGA de Cotonou.
Plus d’information, veuillez contacter le 95 94 97 00 / 69 36 71 92 / 66 24 50 71
Megan Valère SOSSOU
L’ODDB ONG célèbre avec faste la Journée Internationale des Primates
C’est dans un milieu à tout point de vue, naturel qu’ils trouvent du plaisir à vivre. Ces animaux emblématiques de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité ont bénéficié d’une attention particulière les 10 et 11 septembre derniers au sanctuaire des singes de Drabo Gbo à Abomey – Calavi.
Turbulents dans le couvert végétal de ce sanctuaire riche en hysope africaine, dragonnier de l’iroko, baobab et de bien d’autres espèces végétales, ces espèces protégées de l’ODDB ONG ont passé des moments conviviaux en compagnie de curieux visiteurs.
C’était dans le cadre de la célébration de la journée internationale des primates. L’objectif de cette journée à en croire Alfred Ogah, responsable écotourisme et développement communautaire à l’ODDB ONG est de sensibiliser le grand public sur l’importance des primates et de lui faire découvrir les actions de l’Organisation pour le Développement Durable et le Biodiversité ONG en matière de conservation et de recherche sur la biodiversité. Tous épris de la protection de l’environnement, les visiteurs étaient nombreux à répondre présent à cet événement de marque. Plus qu’une simple visite, ils ont eu droit à une séance d’informations assez enrichissante. Conduits par de jeunes membres de l’organisation bien aguerris à cet effet, les visiteurs ont découvert des primates en bonne forme et très dynamique.
Par ailleurs, plusieurs articles étaient également exposés à l’occasion de cette journée. Au nombre de ces articles réalisés et exposés par l’organisation, se trouvent des tee-shirts, des porte-clés à l’effigie d’un primate, des documents, des photographies des différentes interventions de l’organisation à divers niveaux et bien d’autres articles. Selon Cédric Dodjinou, assistant suivi-évaluation à l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille, visiter le sanctuaire des singes, c’est un accomplissement de vœu. Quant à Arsène Akplogan, environnementaliste, il se réjouit d’avoir pris de près des vues avec quelques singes à ventre roux. Une très belle initiative selon MAKOSSO Gloire Dorcas, étudiante en Tourisme et Hôtellerie et stagiaire à l’ODDB ONG. Elle compte contribuer à la visibilité du sanctuaire des singes de Drabo Gbo où il est possible réellement d’observer de près des singes à ventre roux avec sa famille, ses amis et connaissances. Comme Cédric, Arsène et Dorcas, ils sont nombreux à être satisfaits de la visite du sanctuaire grâce à cette journée dédiée à la célébration de la journée internationale des primates. Pour Kenneth DADOH, chargé de la Biodiversité et de l’Éducation Environnementale à l’ODDB ONG, les primates jouent un rôle important dans la régénération des forêts et sont au cœur de l’écotourisme. Il n’a pas manqué d’inviter à une prise de conscience sur l’importance des forêts et une mobilisation en sa faveur pour la conservation. Très instructive, l’édition 2022 de cette célébration de la journée internationale des primates a été une réussite. Les yeux sont désormais rivés sur la prochaine édition qui s’annonce aussi palpitante que celle-ci en compagnie des protégés de l’ODDB ONG.
À noter que l’ODDB ONG est l’une des rares organisations au Bénin à s’investir dans la conservation de la biodiversité de la faune en particulier des primates à travers des actions inclusives et durables.
Esperance OKOOSSI
Des producteurs-formateurs de la zone périphérique du parc W outillés sur l’agroforesterie et la petite irrigation
Du 06 au 09 septembre 2022, une session de formation s’est tenue dans les locaux du CENAGREF à Kandi. Destinée aux producteurs de la zone périférique du parc W sur l’agroforesterie et à la petite irrigation, la formation s’inscrivait dans le cadre des activités de la 3e composante du Projet Adapt-WAP. Quatre jours durant, les différents acteurs invités y ont accordé un grand intérêt.
Sous la direction de Méryas Kouton, Ingénieur agronome forestier et consultant formateur, les participants ont été conduits sur la pépinière de l’Inspection Forestière du Département de l’Alibori, où ils sont entretenus sur l’importance, au plan régional, de certaines essences d’arbres et sur l’importance écologique, économique et médicinale de certaines espèces végétales mise en pépinière dont entre autres Annona muricata, Terminalia mantaly, Gmelina arborea etc. Au niveau du second groupe dirigé par Maurice Awanssou, les participants ont découvert les nouvelles techniques de maîtrise d’eau pour la riziculture et le maraîchage. Il s’agit du système de goutte-à-goutte et celle de la bande perforée.
À l’issue de la formation, quatre (04) pépiniéristes, huit (08) maraîchers et riziculteurs, et vingt (20) éleveurs, et agriculteurs ont été outillés respectivement sur les techniques de production de plants en pépinière, la technique de petite irrigation et sur les techniques d’agroforesterie.
Dans le rang des participants, la satisfaction ne se cache pas. « Notre communauté d’éleveurs est de plus en plus confrontée aux effets néfastes du changement climatique. Désormais, je maîtrise mieux les techniques pour m’adapter à cette situation climatique », a laissé entendre Sidi Béliki, éleveur et agro-pastoraliste de la commune de Kandi.
« J’ai découvert au cours de cette formation de nouvelles techniques de production de plants en pépinière ». « Je suis mieux aguerris et prêt à sensibiliser et à former mes pairs éleveurs sur la nécessité d’adopter de bonnes pratiques pour faire face aux effets du changement climatique », a promis
Sidi Béliki
« Cette initiative du projet Adapt-WAP me réjouit fortement parce qu’il prend en compte les domaines dans lesquels nous avons véritablement de problèmes », a confié
Daouda Boukari Souleymane, riziculteur venu d’Angaradébou dans la commune de Kandi
« Je suis satisfait et content d’avoir participé à cette formation. On ne peut que remercier ce projet qui est en train de nous aider », a déclaré
Daouda Boukari Souleymane, riziculteur venu d’Angaradébou dans la commune de Kandi
Quant à Amadou Yaou et Guerra Sero, agriculteurs venus respectivement de Karimama et de Banikoara, le projet Adapt-WAP donne des techniques innovantes de lutte contre le changement climatique. Telles des sentinelles, ces participants désormais aguerris se sont engagés à répandre à leurs différentes bases les bonnes pratiques acquises.
Pour Méryas Kouton, consultant formateur en agroforesterie, les participants ont désormais les outils de sensibilisation qu’il faut pour aller convaincre leurs pairs.
« Nous souhaitons que ces différentes techniques que nous venons de leur apprendre puissent vraiment faire école, qu’ils les adoptent et qu’ils les déploient dans leurs différentes localités », a ajouté Maurice Awanssou, consultant formateur en maîtrise de la petite irrigation.
Précisons pour finir que ces producteurs-formateurs, qui viennent d’être renforcés, se chargeront à leur tour de former bientôt quatre cent quatre-vingt (480) personnes, soit cent-vingt (120) personnes par commune, sur les différentes techniques acquises.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Substances chimiques dangereuses dans les fournitures scolaires
À l’approche de la rentrée scolaire, les fournitures scolaires sont produites et vendues partout sur le territoire béninois. Ces instruments de travail destinés aux enfants, aux adolescents et aux jeunes apprenants peuvent contenir des produits toxiques qui ne sont pas sans risques pour leur santé comme l’a alerté l’ANSES dans son avis publié le 7 juillet 2022.
En effet, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a tiré la sonnette d’alarme sur la dangerosité de certains produits chimiques présents dans la composition des fournitures scolaires.
Lorsque ces substances sont inhalées, ingérées ou en contact avec la peau, elles peuvent présenter un danger pour notre santé et celle de nos enfants. C’est le cas notamment pour les enfants qui ont tendance à mettre les objets à la bouche.
Cette alerte a été largement relayée sur les réseaux sociaux et a fait l’objet de nombreux articles de presse. En Afrique et plus précisément au Bénin, il urge de prendre la mesure de cette alerte. Les substances les plus préoccupantes pour la santé mises en évidence dans les fournitures scolaires sont :
Des phtalates (additifs présents dans les plastiques) ; des COV (Composés Organiques Volatils), le bisphénol-A (BPA, additif présent dans les plastiques) ; des métaux lourds comme le chrome, le plomb, le cadmium ou le nickel.
Il est à retrouver également des PFAS (perfluorés) utilisés pour leurs propriétés antiadhésives et antitaches ; des conservateurs comme les isothazolinones, des substances parfumées ; des résidus de combustion (HAP, Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques). Ces substances sont présentes dans les stylos, colles, crayons, correcteurs, cahiers, gommes, nouveaux livres, vrai dessinateur et bien d’autres éléments.
Toutes ces substances présentent des risques pour la santé humaine et particulièrement celle des enfants. Ces risques peuvent aller d’une réaction allergique à de potentiels effets cancérigènes et perturbateurs endocriniens qui se manifesterons à plus long terme. À moins d’un mois de la rentrée des classes, parents et enseignants doivent y veiller.
Constance AGOSSA
Touché par le débordement du fleuve Pendjari, Toucountouna appelle à l’aide
Alors que le bulletin d’alerte aux inondations mettait en garde contre des niveaux d’eau élevés dans la basse vallée de l’Ouémé et dans le bassin du fleuve Niger, c’était sans compter que le fleuve Pendjari déborderait en provoquant des inondations.
En effet, les populations de Toucountouna se sont vues la semaine du 05 au 11 empêchées de mener leurs différentes activités. Et pour cause, le pont qui servait de liaison entre Tampatou et Toucountouna ne supporte plus l’affluence de l’eau.
Selon des sources concordantes, ce petit pont qui date des années 70 et qui raccorde les populations au marché central de Toucountouna vient d’être envahi par les eaux du fleuve Pendjari.
Les populations ne sachant plus à quel sein des vouer, lancent une alerte aux autorités à divers niveaux afin de construire une infrastructure qui puisse supporter l’affluent de l’eau et remplacer ainsi l’ancien et petit pont.
Christiane AKOTEGNON
Récapitulatif de toutes les opportunités du mois
Appel à candidatures : Recrutement d’un.e Consultant.e / Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) Afrique
<< Soutenir la mise en œuvre du sous-bureau de l’IPPF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre >>
✔️ Tu as de l’expertise en relations diplomatiques ?
✔️ Tu as de l’expertise en rédaction de documents de haut niveau ?
✔️ Tu as de l’expertise en planification ?
✔️ Tu as de l’expertise en communication stratégique ?
Cette opportunité pourrait t’intéresser.
Le.la Consultant.e sera chargé.e de concevoir le plan d’action de haut niveau pour la mise en œuvre du bureau d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La durée du Contrat est de 21 Jours avec des horaires de travail flexibles. Il exercera :
◽ 10 jours de ses activités à distance
◽ 11 jours à Abidjan (Côte d’Ivoire)
La Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) est un prestataire mondial de services de santé sexuelle et reproductive (SSR) et l’un des principaux défenseurs de l’accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) pour tous.tes.
L’ IPPF s’engage à protéger et à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes vulnérables et attend de l’ensemble du personnel, des bénévoles, des entrepreneur.e.s, des partenaires qu’ils.elles partagent cet engagement.
L’ IPPF est un réseau mondial d’organisations nationales, appelées » associations membres » qui travaillent avec et pour les individus et les communautés. Le bureau de l’IPPF comprend :
◽ 01 bureau à Londres
◽ 06 bureaux régionaux
En Afrique du Centre et de l’Ouest :
🔹 64% de la population est actuellement âgée de moins de 24 ans
🔹 La population des adolescent.e.s âgé.e.s de 10 à 19 ans devrait augmenter de
37% d’ici 2030, passant de 120 à 164 Millions de personnes
🔺 NB : L’ IPPF est un employeur qui offre l’Égalité des chances.
⏳ Délai : 09 Septembre 2022
Bonne chance
Plus d’informations ici : https://africa.ippf.org/about-us/jobs-and-opportunities/consultancy/soutenir-la-mise-en-oeuvre-et-louverture-du-sous-bureau
Appel à candidatures : Programme de bourses d’études UE-CEDEAO sur l’énergie durable / British Council, Union Européenne (UE), Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
◽ Tu es ressortissant.e d’un État membre de la CEDEAO ou de la Mauritanie ?
◽ Tu résides dans un État membre de la CEDEAO ou en Mauritanie ?
◽ Tu as au moins une Licence avec Mention ?
◽ Tu as entrepris des études au moins au niveau Licence en génie électrique,
génie mécanique, énergie et environnement (y compris les énergies
renouvelables et l’efficacité énergétique), droit économie, finance et/ou
planification ?
◽ Tu as une expérience de travail dans le secteur de l’énergie en Afrique de
l’Ouest (un Atout. Cependant, la Bourse est ouverte aux candidat.e.s qui
travaillent et ne travaillent pas ) ?
◽ Tu t’engages à publier au moins une recherche axée sur la pratique avant la
fin du Programme ?
◽ Tu t’engages à commencer des stages dans le cadre de la formation ?
◽ Tu as au moins une admission dans un programme d’études ?
Cette opportunité pourrait t’intéresser.
Le programme de bourses UE-CEDEAO sur l’énergie durable offre des bourses pour des diplômes de maîtrise dans des universités spécialisées d’Afrique de l’Ouest (Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Sénégal, Togo) au profit d’étudiant.e.s impliqué.e.s dans le secteur de l’énergie :
🔸 Gestion de l’énergie
🔸 Réglementation
🔸 Énergie renouvelable
🔸 Efficacité énergétique
Le programme vise à :
🔹 Améliorer l’accès à une formation de haute qualité dans le secteur de
l’énergie durable en Afrique de l’Ouest
🔹 Permettre aux diplômé.e.s d’acquérir le profil requis pour répondre à la
demande croissante de spécialistes au plus haut niveau dans le domaine de
l’énergie durable
🔹 Promouvoir la bonne gouvernance de ce secteur en Afrique de l’Ouest
Les 02 types de bourses disponibles sont :
◾ Les bourses mobiles
Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de
maîtrise dans des établissements d’enseignement supérieur situés à
l’extérieur de leur pays de résidence. La Bourse mobile comprends :
✔️ Les frais de scolarité
✔️ Les frais de subsistance
✔️ Les frais de voyage
✔️ Les frais de recherche
✔️ Les frais d’assurance et de visa
◾ Les bourses fixes
Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de
maîtrise dans des établissements d’enseignement supérieur situés dans leur
pays de résidence. La bourse fixe comprends :
✔️ Les frais de scolarité
✔️ Les frais de recherche
Délai : 11 Septembre 2022 à 18h (Heure d’Afrique de l’Ouest)
Bonne chance
Plus d’informations ici : https://www.britishcouncil.com.sn/programmes/education/bourses-d-etude-ue-cedeao
Appel à candidatures : Bourses d’études de Bachelor Technologique Maintenance et Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics / Partenariat Sogea Satom _ Institut International d’Ingenierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE)
◾ Tu es ressortissant.e d’un pays d’Afrique Subsahérienne Francophone ?
◾ Tu es titulaire d’un BTS, d’un DUT ou tout autre diplôme dans les domaines
Dans le cadre du partenariat avec Sogea Satom, 2iE lance un appel à candidatures pour le recrutement de 02 étudiant.e.s.
Cette formation vise à former des technicien.ne.s de niveau Bac+ 03 dans le domaine de la maintenance et de la Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics.
À l’issue de la formation, les étudiant.e.s seront doté.e.s de compétences avérées en :
◽ Moteur, hydraulique et pneumatique
◽ Stratégies et politiques de maintenance
◽ Diagnostics, Management
◽ Gestion de stocks
◽ Hygiène, Sécurité, Environnement (HSE)
◽ Etc.
La Bourse d’une durée de 12 Mois prends en compte :
🔹 Les frais de scolarité
🔹 Les frais d’inscription
🔹 Les frais d’assurance
🔹 L’hébergement
🔹 Les frais de subsistance
Bonne chance
Plus d’informations ici : https://www.2ie-edu.org/download/partenariat-sogea-satom-institut-2ie-offres-de-deux-02-bourses-detudes-de-bachelor-technologique-maintenance-et-gestion-de-parcs-de-materiels-de-trvaux-publics/
Appel à candidatures : Programme » Orange Knowledge » _ Bourses de formation professionnelle au Royaume des Pays-Bas / Ministère des Affaires Étrangères du Royaume des Pays-Bas
◽ Tu es un.e professionnel.le en milieu de carrière ?
◽ Tu résides dans l’un des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Égypte,
Mauritanie, Namibie, Niger, Ouganda, République Centrafricaine, République
Démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles,
Sierra Léone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo,
Zambie et Zimbabwé ?
◽ Tu es disposé.e à participer aux 02 programmes d’Ashinaga qui se
déroulent sur une année, préalables à l’entrée en Université ?
◽ Tu t’engages à retourner dans ton pays ou un autre pays d’Afrique
Subsahérienne, afin de contribuer au développement de l’Afrique ?
◽ Tu n’as pas de personne à charge susceptible d’interférer avec la poursuite
de leurs études poursuites ?
◽ Tu parles couramment Français, Anglais, Portugais ?
L’initiative » Ashinaga » pour l’Afrique (IAA) est un programme international de leadership visant à développer la prochaine génération de leaders qui pourront contribuer au développement de l’Afrique Subsahérienne.
L’initiative » Ashinaga » pour l’Afrique (IAA) donne accès à un soutien financier complet pour étudier à l’université à l’international qui inclut :
🔹 Les frais de scolarité
🔹 Les frais de voyage
🔹 Les frais de logement
🔹 Les autres frais nécessaires
Le programme comporte 03 phases :
🔸 Camp d’études et camp préparatoire
◾ Le camp d’études se tiendra en Ouganda (pour les boursier.e.s
Anglophones) et au Sénégal (pour les boursier.e.s francophones) de
Juillet à Décembre 2023
◾ Le camp préparatoire se tiendra d’Avril à Juin 2024
🔸 La phase d’études supérieures
Ashinaga n’accepte pas les candidatures initiales d’étudiant.e.s à la poursuite
d’un 02ème diplôme ou d’un diplôme de Master.
🔸 La phase d’après obtention du diplôme
Les boursier.e.s s’engagent à retourner dans leur pays d’origine ou un pays de
la région d’Afrique Subsahérienne dans les 04 ans suivant l’obtention de leur
diplôme afin de contribuer au développement du pays et/ou de la région, et ce,
en y résidant pendant au moins une année. Les boursier.e.s sont tenu.e.s de
rester en contact avec Ashinaga…..
Délai pour les Lusophones : 14 Octobre 2022
Délai pour les Anglophones et les Francophones : 20 Janvier 2023
Bonne Chance
Plus d’informations ici : https://ashinaga.smapply.io/
Megan Valère SOSSOU
Projet Adapt-WAP au Bénin : Des producteurs à l’école des bonnes pratiques agricoles à Kandi
Renforcer les capacités des producteurs sur les techniques d’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation, c’est l’objectif visé par une session de formation de quatre jours qui s’est ouverte le mardi 6 septembre 2022 à Kandi.
Venus des quatre communes riveraines au parc W à savoir Banikoara, Malanville, Karimama et Kandi, les participants composés d’agriculteurs, de pépiniéristes, de maraîchers, d’éleveurs et de riziculteurs sont en pleine séance d’intense formation. Au menu les techniques d’agroforesterie, les techniques de production de plants en pépinière, les techniques en matière de petite irrigation.
En présence de la représentation de l’autorité préfectorale et de celle de la direction du parc W le coordinateur n’a pas manqué dans son allocution à l’ouverture de la session de formation, d’exhorter les participants à prêter attention aux enseignements et à en tirer le nécessaire possible. « L’acquisition de connaissances est la clé de voûte de toute lutte « a-t-il précisé avant de lancer un appel aux différentes parties prenantes pour leur implication dans l’exécution et le suivi des activités du Projet.
Après avoir pris connaissance des tenants et aboutissants du projet Adapt-WAP, les participants au nombre d’une trentaine, ont été répartis en deux groupes dont l’un sur l’agroforesterie et l’autre sur la petite irrigation.
Dans sa méthode d’échange avec les participants, Méryas Kouton, Ingénieur Agronome de formation et Consultant formateur à cette session de formation, note un fort engouement. Il raconte « Avec des exemples à l’appui, ils décrivent l’état des lieux de la dégradation du couvert végétal dans leur commune. Quand il faut rentrer dans l’utilité des plants, qui autrefois existaient, mais aujourd’hui ne sont plus dans l’espace agricole, ils s’y connaissent suffisamment. » Il attend qu’ils puissent être capables d’aller répliquer les notions acquises et que les savoirs acquis fassent vraiment école pour la réussite du projet.
Son second, Maurice Awanssou, Enseignant chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques et qui intervient dans tout ce qui est l’eau pour l’agriculture précisément dans les systèmes irrigués, trouve que la formation est venue dans un contexte où il fallait. Car justifie-t-il, il importe d’économiser l’eau. « Les participants sont beaucoup plus intéressés. Ils sont nombreux à confirmer qu’ils n’ont jamais vu ce système de goutte-à-goutte ou de bande perforée » a-t-il déclaré. Son souhait est qu’ils adoptent et déploient la micro-irrigation au sein de leurs communautés.
Après trois jours d’intense formation alliant théorie et pratique, les participants assidus voient avec satisfaction leurs attentes comblées.
Rappelons que cette présente session sur l’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation au profit des producteurs-formateurs en provenance des communes riveraines du parc W-Bénin, se tient dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 3 du projet Adapt-WAP qui consiste à améliorer la résilience des écosystèmes et des moyens de subsistance des populations. Elle se tient après celle tenue les 15 et 16 août 2022 dans la salle de réunion d’APIDA à Kandi au profit des techniciens, praticiens et vulgarisateurs et des enseignants du primaire et du secondaire sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres, la gestion des risques et catastrophes et les techniques d’animation de l’éducation environnementale.
Megan Valère SOSSOU
Projet route de la jacinthe d’eau : JEVEV ONG décongestionne la cité lacustre de Ganvié des jacinthes d’eau
Dans le cadre du Projet Route de la jacinthe d’eau mis en œuvre par l’Organisation Non Gouvernementale Jeunesse et Emplois Verts pour une Économie Verte – JEVEV ONG, financé par l’Agence Française de Développement sous l’appui technique de l’Agence Nationale pour la Promotion du Tourisme, une importante activité de collecte des jacinthes d’eau est en cours dans la commune de So-Ava.
Lancée en août 2022, cette activité de collecte et de ramassage de la jacinthe d’eau menée en étroite collaboration avec la coopérative Togble-Tognon participe à la lutte contre la prolifération de, mais aussi de s’approvisionner en jacinthe d’eau dans les arrondissements de Ganvié 1 et 2.
Ainsi, cette première étape dans le processus de gestion de la jacinthe d’eau permet de s’assurer de la disponibilité de la matière première pour les différentes activités génératrices de revenus qu’elle sert.
Car, cette espèce aquatique envahissante qui apparaît à l’arrivée de la crue est tout aussi utile dans le domaine de l’agriculture, de la vannerie, de l’énergie, de l’alimentation animale et de la phytothérapie.
Cette activité de collecte qui succède à une enquête dirigée par l’équipe projet pour recenser les initiatives de valorisation de la jacinthe d’eau dans la commune lacustre de Sô-Ava, permet également de s’approvisionner et d’approvisionner les artisans, paysans et autres entrepreneurs verts en jacinthes d’eau pour la production de la fumure organique et la fabrication d’écoproduits.
Toute chose qui concoure à l’essor de l’économie verte dans cette communauté longtemps perturbée par la prolifération de la jacinthe d’eau. Selon les témoignages d’un riverain, le ramassage quotidien des jacinthes d’eau profite déjà aux usagers des marchés de Dankindji et de Todankpodji sans oublier Guêdèvié, puis qu’elle libère et rend la circulation fluide sur le lac.
Cette activité de collecte est sans doute une occasion qui s’offre à la communauté de cette cité lacustre pour se créer des lignes génératrices de revenus en se convertissant en collecteurs et de contribuer au décongestionnement de la surface de l’eau pour libérer la circulation.
Rappelons pour finir que le Projet route de la jacinthe d’eau a pour objectif de contribuer à la préservation et à la valorisation du lac à travers la mis en valeur de ses ressources par la création d’un circuit éco-touristique tourné vers la valorisation des merveilles issues de la jacinthe d’eau. Un projet qui vient transformer le problème de la jacinthe en solution tout en œuvrant à l’autonomisation des populations de Ganvié dans la commune de So-Ava.
Megan Valère SOSSOU
Projet Adapt-WAP : une formation de quatre jours sur l’agroforesterie et la petite irrigation s’ouvre demain à Kandi
Du mardi 06 au vendredi 09 septembre 2022, se tiendra à Kandi une formation destinée aux producteurs des quatre communes riveraines du parc W. C’est dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier WAP.
Cette formation qui rassemble les agriculteurs, les pépiniéristes, les maraîchers, les éleveurs et les riziculteurs, vise à renforcer leurs capacités sur la production de plants en pépinière, les techniques d’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation.
En provenance de Kandi, de Malanville, de Karimama et de Banikoara, les participants attendus à cette session de formation à la fois théorique et pratique, passeront quatre jours d’intense formation avec deux experts consultants commis à cette mission.
Une opportunité qui s’offre ainsi aux populations vulnérables de la périphérie du parc W à améliorer leurs techniques de culture et de conservation, et à s’adapter aux effets des changements climatiques en apprenant les bonnes pratiques pour un meilleur rendement de leurs exploitations.
À noter que ces producteurs participants à la formation qui s’ouvre demain, seront les formateurs locaux qui feront bénéficier à de nombreux autres dans chacune des quatre communes riveraines au parc W les précieux savoirs qu’ils auront acquis.
Venance TOSSOUKPE
Remise de dons au service de pédiatrie du CNHU de Cotonou : L’association ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ fait œuvre utile avec une cagnotte de 500 mille Fcfa
Le professeur Charles Sossa et son équipe ont fait œuvre utile ce vendredi 02 septembre 2022 au Centre National Hospitalier et Universitaire (CNHU) de Cotonou, précisément dans le service de pédiatrie. C’est par le biais de leur association ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ que l’ensemble de ces professionnels de plusieurs corps de métiers ont décidé d’apporter leur soutien aux familles démunies qui font face aux difficultés financières pour les soins de transfusion sanguine. En effet, il arrive que des familles peinent à fournir le minimum qui leur est demandé dans le cadre des soins de transfusion sanguine ; ce qui conduit parfois à des décès évitables, malgré la diligence du corps médical.
C’est suite à ce constat, que l’association présidée par le professeur Charles Sossa a apporté son soutien en offrant une enveloppe symbolique de cinq cent mille (500.000) Fcfa au service de pédiatrie du Cnhu, spécifiquement en don de sang et en groupage. Aussi, par ce geste, voudraient-ils apporter leur soutien au personnel soignant du service de pédiatrie pour la tâche noble et exaltante qu’il accomplit au bénéfice des enfants. Un geste qui n’a pas laissé indifférent le personnel soignant de ce service.
Au nom du Chef, service de pédiatrie et de tout le personnel, le Professeur Bagnan Tossa Léhila n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit de ladite association. « Nous vous remercions infiniment d’avoir pensé au Cnhu, précisément au service de pédiatrie qui a vraiment besoin de soutien en raison du social qu’il fait le plus souvent pour sauver la vie de ces maints enfants, parfois abandonnés par les parents. Ce soutien vient à point nommé », a-t-elle confié.
À noter que ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ est une association à but non-lucratif œuvrant dans le domaine humanitaire. Elle a pour objectif d’aider les personnes très vulnérables à avoir des soins décents pour des maladies aigues, graves et/ou d’urgence vitale ; apporter une assistance aux familles démunies afin qu’elles puissent assurer une éducation de base à leurs enfants ; parrainer ou faire parrainer des enfants et/ou des communautés en situation difficile en vue de leur prise en charge sanitaire ou éducative. C’est pourquoi l’association s’engage à continuer dans cette lancée. « D’autres actions humanitaires sont en vue dans le domaine de l’éducation », a laissé entendre Charles Sossa.