Projet Adapt-WAP au Bénin: Kandi abrite un atelier pour la validation du rapport d’une étude demain

Demain, 25 mai 2023 marquera le début de l’atelier de validation du rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage en périphérie du Parc W. Cet événement d’envergure rassemblera un large éventail de parties prenantes et se tiendra dans la ville de Kandi.

Il s’agira de passer en revue et de valider le rapport de l’étude, en intégrant les contributions et les expertises des différentes parties prenantes. Les discussions porteront sur les meilleures approches et les recommandations spécifiques à mettre en œuvre pour la réussite de l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage autour du parc W, autant de mesures potentielles visant à renforcer la résilience des communautés riveraines.

L’atelier sera l’occasion pour les représentants des communes riveraines, des ministères concernés, des ONG, des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs, ainsi que des experts du cabinet d’études ECO-CONSULT d’échanger profondément sur l’étude.

Cette rencontre de deux jours bénéficiera de la collaboration étroite des experts de l’Unité Nationale de Gestion du Projet (UGPn), du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) et de l’African Parks Network. L’atelier sera animé par le bureau d’études ECO-CONSULT, qui a été spécifiquement sélectionné pour mener à bien cette étude d’importance capitale.

Il convient de noter que la réalisation des aménagements identifiés dans le rapport de l’étude contribuera à préserver la biodiversité, à soutenir les activités agricoles et d’élevage, ainsi qu’à renforcer la résilience des communautés riveraines face aux défis climatiques. L’atelier de validation constitue donc une étape cruciale dans le processus de mise en œuvre du Projet Adapt-WAP.

Megan Valère SOSSOU




Pêche durable au Bénin : CEMLAWS Africa et CCM à travers ECO BENIN renforcent les capacités des médias et des OSC

Dans le cadre de leur projet intitulé « Promouvoir les capacités locales pour faire face aux impacts déstabilisants des navires de pêche étrangers dans le golfe de Guinée et en Mauritanie », le Centre for Maritime Law and Security Africa (CEMLAWS Africa) et le Centre for Coastal Management (CCM) de l’Université de Cape Coast, en collaboration avec leur partenaire ECO BENIN, ont organisé un atelier de formation le 23 mai 2023 à Cotonou.

Il s’agit d’un programme de formation et de renforcement de capacités pour les médias, les Organisations de la Société Civile du secteur de la pêche et les acteurs communautaires sur les activités et les impacts des navires de pêche en haute mer.

Le Préfet maritime du Bénin, le capitaine de Verseau Fernand Maxime AHOYO en ouvrant officiellement l’atelier a déclaré « L’atelier que nous entamons représente une occasion unique de rassembler les acteurs clés les médias, les organisations de la société civile et les acteurs communautaires qui jouent un rôle crucial dans la sensibilisation, la mobilisation et la mise en œuvre des mesures concrètes pour lutter contre les effets déstabilisant de la pêche ».

C’est pourquoi, a-t-il souligné, cet atelier ne se limite pas à une rencontre ponctuelle mais qui marque un début de partenariat solide et durable. Il n’a pas manqué d’encourager les participants à établir des liens, à partager leurs expériences et à travailler ensemble pour assurer un avenir marin durable et plus efficace.

A noter que plusieurs présentations ont permis aux participants de mieux comprendre la situation actuelle de la pêche au Bénin et les défis auxquels elle est confrontée. Les sujets abordés comprenaient le secteur de la pêche artisanale et industrielle au Bénin, la gouvernance et la transparence dans le domaine de la pêche, le cadre juridique international régissant la pêche, ainsi qu’un aperçu de l’administration et de la gouvernance de la pêche au Bénin.

Parmi les défis du secteur de la pêche au Bénin, Herman Kasseau GANGBAZO, Chef du Service Aménagement et Gestion des Pêcheries à la Direction de la Production Halieutique, a souligné l’importance de mieux connaître les stocks de poissons, de lutter contre la pêche illicite (INDNR) et d’élaborer des plans d’aménagement et de gestion des pêcheries. Il a également souligné la nécessité d’améliorer le système de suivi statistique des pêches, de renforcer les capacités en matière de sécurité maritime, de surveiller les activités en mer, de contrôler l’accès aux pêcheries artisanales et d’immatriculer progressivement les embarcations.

Des participants engagés et mieux aguerris pour une pêche transparente et durable

Zéphirin AMEDOME est Secrétaire Général de l’Union Nationale des pêcheurs marins, artisans et assimilés du Bénin. Cet atelier est pertinent à l’en croire car il permet de mieux outiller et bien informer les pêcheurs et assimilés de Kraké à Hilacondji sur les réalités de la pêche afin de freiner la diminution des ressources.

Quant au rôle des médias, Cécile GOUDOU KPANGON, journaliste à l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), a souligné la nécessité d’accéder à l’information et de la rendre disponible à tous les acteurs et à la population.

« Nos auditeurs, nos téléspectateurs et nos lecteurs ont besoin de savoir les ressources halieutiques dont dispose le Bénin, comment est-ce que le secteur se comporte ?, comment est-ce qu’on gère ces ressources ? » a-t-elle laissé entendre avant d’ajouter « c’est aussi un rôle de veille que nous avons à attirer l’attention des gouvernants sur les nécessités d’une meilleure gestion du secteur. »

Les participants à cet atelier ont acquis des compétences et une expertise en matière de lois sur la pêche, ainsi qu’une meilleure compréhension des impacts de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INDNR) et des activités des navires de pêche artisanale. Aux termes de l’atelier des attestations ont été décernées aux participants. Gauthier AMOUSSOU, Coordinateur de l’ONG ECO BENIN, a exprimé son espoir de voir les médias fournir des informations sur la pêche et inonder l’espace public avec ces informations.

Megan Valère SOSSOU