FOGEKA ONG : CINQ (05) ANS DE DEVOUEMENT POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT EN AFRIQUE

Créée le 31 Mars 2018, la Force du Génie Kongolais pour l’Avenir (FOGEKA ONG) célèbre ses cinq (05) années d’existence, marquées par un engagement inébranlable en faveur de l’environnement, de la paix et du social. Cette organisation non gouvernementale de droit congolais s’est démarquée par ses actions concrètes et son impact positif dans divers domaines.

Sur le front de la paix, Fogeka s’est vaillamment investi dans la démobilisation totale des éléments du mouvement Kamuina Nsapu, ainsi que dans la résolution des conflits tribaux et ethniques, œuvrant sans relâche pour la réconciliation entre les différentes communautés. Son action a contribué à apaiser les tensions dans certaines régions du pays et à instaurer un climat de stabilité propice au développement.

Quant au volet social, Fogeka a mis en place des coordinations dans onze provinces du pays, totalisant ainsi 17 396 membres répartis à travers tout le territoire national. L’ONG s’est également engagée à soutenir les plus vulnérables de la société. À ce jour, elle prend en charge 142 enfants orphelins en leur fournissant un cadre de vie sûr et approprié. De plus, 46 enfants bénéficient d’un soutien scolaire pour leur permettre d’accéder à une éducation de qualité. L’ONG accompagne également 68 femmes veuves, les soutenant dans leur parcours difficile et leur offrant un appui financier.

Dans le domaine crucial de l’environnement, Fogeka a accompli un travail remarquable en plantant pas moins de 99 989 arbres sur une superficie de 7 hectares. Cette initiative s’étend également aux zones urbaines et périurbaines grâce aux cotisations de ses membres et au soutien de ses partenaires. La protection de l’environnement est la priorité absolue de Fogeka, qui multiplie les sensibilisations l’assainissement et le reboisement, tout en assurant une formation continue pour éveiller les consciences aux effets des combustibles fossiles sur le climat.

Parmi les réussites de Fogeka figure également un programme dédié à l’autonomisation des femmes, qui a permis à 126 d’entre elles de bénéficier d’un fonds destiné à soutenir leurs activités commerciales. Cette démarche essentielle contribue à renforcer la place des femmes dans la société et à favoriser leur indépendance économique.

Des actions au-delà du territoire congolais

Fort de son engagement et de ses résultats probants, Fogeka ONG s’est étendue au-delà des frontières congolaises et est désormais présente dans trois pays : le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire et l’Angola. Ce rayonnement régional témoigne de l’importance de son action et de son influence grandissante dans la lutte pour la préservation de l’environnement et la construction d’un monde plus durable.

FOGEKA ONG tient à féliciter chaleureusement les autorités du pays pour leur soutien indéfectible et leur accompagnement dans la réalisation de ses projets. Elle adresse ses remerciements particuliers à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ainsi qu’à des personnalités éminentes telles que le Professeur et Sénateur Evariste BOSHAB, le Directeur Général Martin LUKUSA, la distinguée Première Dame honoraire Maman Olive Lembe, le Prophète Khonde, le Père Jean Marie Bukasa et Madame Thérèse Kanjinga Nkolomoni, pour leur soutien sans faille.

Megan Valère SOSSOU




ATTEINTE DES OBJECTIFS DU DEVELOPPEMENT DURABLE: LE BÉNIN UN BON ELEVE EN AFRIQUE ?

Le « Rapport sur le Développement Durable pour le Bénin 2023 », fruit d’une collaboration entre le Gouvernement du Bénin et le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN), vient de paraître. Cette deuxième édition du rapport, préparée par le tout nouveau Centre de Transformation ODD du SDSN, met en lumière les performances du Bénin en matière d’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Dans un contexte marqué par la pandémie de COVID-19, les instabilités géopolitiques et les changements climatiques, le monde fait face à des défis croissants dans la réalisation des ODD. Toutefois, le Bénin s’efforce de poursuivre son développement économique et social tout en veillant à inclure tous les segments de la société. Le rapport souligne les domaines prioritaires du Bénin, qui met l’accent sur le développement du capital humain et la réduction des inégalités. Environ 45,6% du budget national et 49,8% des dépenses de l’Eurobond ODD sont dédiés aux dépenses à dimension sociale.

Selon les conclusions du rapport, le Bénin est à mi-chemin dans la réalisation des ODD, avec un score de 54,4 sur 100, dépassant la moyenne pondérée par la population de la CEDEAO pour l’ensemble des 17 ODD. Les ODD 12 (Consommation et production responsables) et 13 (Lutte contre le changement climatique) semblent en passe d’être atteints. Parmi les domaines montrant des progrès significatifs au Bénin figurent les ODD 8 (Travail décent et croissance économique), 9 (Industrie, Innovation et Infrastructure) et 12 (Consommation et production responsables). Le pays est également en bonne voie pour atteindre l’ODD 10 (Réduction des inégalités), à l’horizon 2030.

Cependant, des défis subsistent, notamment pour les ODD 7 (Énergie propre et d’un coût abordable) et 11 (Villes et communautés durables), qui affichent des tendances décroissantes et nécessitent une attention particulière. Au niveau infranational, le rapport souligne les disparités entre les départements du Bénin en matière d’inégalités de revenus et de richesse, ainsi que d’accessibilité et de qualité des services.

Toutefois, des progrès significatifs sont notables dans l’égalité des sexes et la réduction de la pauvreté. Malgré des données manquantes et des défis statistiques, le rapport témoigne de l’engagement fort du Gouvernement béninois en faveur des ODD, plaçant le pays au 5e rang sur 74 pays à l’échelle mondiale pour son engagement envers l’Agenda 2030.

L’analyse du cadre institutionnel du Bénin montre que le pays dispose des capacités nécessaires pour réaliser les ODD. Depuis 2016, le Bénin a su s’approprier les objectifs et mettre en place des politiques et des législations ciblées pour accélérer les progrès. Ce rapport constitue une source d’information précieuse pour évaluer les performances du Bénin dans l’atteinte des ODD et met en évidence les efforts consentis pour assurer un développement durable et inclusif pour tous.

Le Bénin, conscient des défis qui persistent, reste résolument engagé dans la voie de l’Agenda 2030 et poursuit ses actions pour contribuer à un avenir meilleur pour les générations futures.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Appropriation des meilleures pratiques de la gouvernance participative: La Pascib forme les partenaires stratégiques de Pacofide

La Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) a organise une formation destinée aux partenaires stratégiques de Pacofide sur les meilleures pratiques de la gouvernance participative. Pendant 72 heures, les participants auront l’occasion de se familiariser avec les principes et outils de la gouvernance participative afin de mieux mettre en œuvre leurs conventions respectives et leurs attributions régaliennes dans le secteur agricole.

Le but principal de cette formation est d’encourager les partenaires stratégiques à adopter les meilleures pratiques de gouvernance participative pour la mise en œuvre réussie du Plan de travail budgétisé annuel (PTBA) 2023 du Projet d’appui à la compétitivité des filières agricoles et à la diversification des exportations (Pacofide). Le Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, le Dr Aurélien Comlan Atidégla, souligne l’importance de permettre aux participants d’utiliser ces outils et principes dans leur travail quotidien, ainsi que de valoriser leurs connaissances dans leur collaboration avec Pacofide. Après une journée de travail, il exprime sa satisfaction quant à la réactivité des participants et est convaincu que cette formation apportera une réelle valeur ajoutée à leurs compétences. Il recommande ainsi que le contenu de la formation soit étendu pour une meilleure gouvernance dans le secteur agricole.

Le Directeur de Cabinet du Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de la pêche (Maep), le Dr Aguêmon Dossa, accepte les remerciements du président Atidégla à l’égard du Ministre en charge de l’agriculture et félicite l’engagement de la PASCiB qui est déjà connue pour son soutien au secteur agricole en faveur du développement durable.

Cette formation arrive à un moment opportun, car le taux de décaissement pour le projet est encore de 21 % seulement des 180 millions de dollars mobilisés après trois ans de mise en œuvre. Ce chiffre est préoccupant, surtout que l’État béninois est en train de négocier un financement additionnel de 150 millions de dollars pour soutenir d’autres filières. Comme le projet Pacofide repose sur la collaboration, le Directeur de Cabinet demande aux partenaires stratégiques de Pacofide de redoubler d’efforts pour améliorer la qualité insuffisante des Termes de référence, ce qui affecte négativement le taux de décaissement. Il exhorte les partenaires à faire des sacrifices, car ils sont un maillon essentiel dans la chaîne de réalisation de ce projet. « Je compte sur vous pour atteindre les résultats escomptés », déclare le Dr Aguêmon Dossa. Il encourage chacun à s’approprier les outils et à mettre en pratique les connaissances partagées lors de cette formation, afin d’être les terres fertiles qui permettront d’obtenir de bons résultats.

En effet, les enjeux de développement majeurs portés par Pacofide exigent une rigueur dans la qualité des services fournis et des résultats à obtenir. En tant qu’acteur clé assurant la veille citoyenne, la synergie et la cohérence des interventions de développement, le dialogue politique, le suivi et le contrôle citoyen ainsi que l’évaluation citoyenne, la PASCiB offre sa collaboration pour atteindre les résultats de développement escomptés. Elle s’engage également à promouvoir l’efficacité de l’aide dans le secteur agricole.

Il est important de noter que cette formation fait suite à celle organisée du 12 au 14 juillet à Parakou pour les partenaires de la région septentrionale, visant à sensibiliser ces derniers à la notion et aux techniques de gouvernance participative par Pacofide.




Actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de Biosphère : Les acteurs clés valident les enquêtes de terrains

Le projet Benkadi réunit du mardi 18 au jeudi 20 juillet 2023 à Grand-Popo, les Ongs de gestion et associations de gestion de sites, les structures étatiques, les autorités communales et autres acteurs clés sur l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion de la Réserve de Biosphère du Mono. À travers l’Outil Intégré sur l’Efficacité de Gestion, IMET (Integrated Management Effectiveness Tool), les éléments collectés par les consultants sur le terrain pour l’élaboration du document actualisé seront validés.

Pour sauvegarder les services écosystémiques, le Projet Benkadi au Bénin appuie actuellement les populations afin de réaliser l’impact poursuivi qui est que : « Les gouvernements et le secteur privé mettent en œuvre des politiques, programmes et pratiques inclusifs avec la participation des OSC et des communautés locales y compris les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap pour accroître la résilience des communautés vulnérables aux effets du changement climatique dans les quatre pays d’intervention de Benkadi. »

Le projet Benkadi au Bénin conduit actuellement une enquête de terrain afin de contribuer à l’Actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves de Biosphère du Mono et de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin et définir des objectifs et mesures de gestion de l’actualisation des PAG des deux Réserves. A l’étape de Grand-Popo, les Ongs de gestion de sites, les Association de gestions des sites, Mab Unesco, le Centre de Gestion des Réserve de Biosphère (CENAGREF), les Agents territoriaux de gestion agricole, des maires du Mono et du Couffo accompagnés des cadres techniques et autres responsables du secteur du cadre de vie et du développement durable dans les deux départements sont mobilisés depuis ce mardi 18 juillet à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo. Pendant 72 heures, l’atelier campagne IMET (Integrated Management Effectiveness Tool) 2023 entendu, Outil Intégré sur l’Efficacité de Gestion des Réserves de Biosphère, leur permettra de faire l’encodage des données, l’analyse des résultats et utilisation des résultats pour la planification, l’opérationnalisation, la prise de décision et le suivi. Une démarche pour faire valider les enquêtes de terrain par les acteurs clés du Mono/Couffo.

D’après les spécialistes, le contexte actuel expose que les réserves de biosphère du Mono et de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin en raison de leur situation dans la partie côtière du Bénin, de la structure très dispersée et étoilée des différents sites qui les composent sont exposés aux effets néfastes des changements climatiques. Or, à l’origine, elles ont été créées pour sauvegarder la biodiversité spécifique des écosystèmes du sud du Bénin, protéger les bassins versants des fleuves Mono et Ouémé ainsi que leurs affluents. Cela devrait aussi assurer une couverture suffisante en ressources forestières afin de garantir une quantité de puits à carbone dans cette partie très urbanisée du Bénin.

C’est donc, face à cette situation, qu’il a été jugé important de prendre en compte les changements climatiques dans la gouvernance de ces réserves de biosphère. Cela devant permettre de garantir et de pérenniser les objectifs et acquis de l’érection de ces deux réserves, le Projet Benkadi, s’est alors engagé pour accompagner la présente actualisation afin de contribuer aux objectifs de développement durable et surtout de la cible 13 des ODD qui vise à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des pays face aux aléas et catastrophes climatiques.

Après le mot de bienvenue du Chef Projet Benkadi, Sagbo Damien Djodjo Kouton, qui a exhorté les participants à l’assiduité, le Professeur Aristide Téhou, personne ressource, a invité tout le monde à apporter sa contribution à la réalisation d’un document de bonne facture. L’honneur est revenu à la représentante du Cenagref, Madame Faï Chabi Yaoure de lancer les travaux.

Après l’étape du Mono, la semaine prochaine sera le tour des acteurs clés sur la Réserve de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin.




Les Jardins de l’Espoir recrute des experts et des prestataires de services pour l’initiative AQSAEP

Le projet Initiative d’Assurance Qualité et de Maîtrise Financière des Systèmes d’Agroécologie Paysanne « De la Fourche à la Fourchette » a été approuvé en juin 2022 par le Global Greengrants Fund (GGF), sur recommandation du Agroecology Fund (AEF).

Son objectif est de mettre en place un modèle d’assurance qualité agroécologique réplicable à l’échelle régionale (AQSAEP) et d’accroître durablement les revenus des agroécologistes, tout en renforçant leur résilience face aux effets du changement climatique. 

Dans le cadre de la capitalisation des acquis de ce financement, l’organisation Les Jardins de l’Espoir a élaboré plusieurs fiches cette année sur des thématiques précises. 

Pour assurer la bonne réalisation des opérations de ce projet, il est prévu de recruter des consultant(e)s ou cabinets de consultation, des employés, ainsi que des prestataires de services. Le présent avis est publié pour le recrutement des expert(e)s ou cabinets, d’employés et de prestataires de services en vue de l’exécution des activités prévues dans le cadre du projet.

Retrouvez ici l’intégralité du communiqué d’appel à candidature

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre la désertification au Bénin : le charbon écologique, une réponse innovante

Le Bénin fait face à un défi environnemental majeur : plus de 62 % de ses terres sont dégradées, principalement en raison de la fabrication massive de charbon de bois. Ce combustible, essentiel pour la cuisson des aliments dans les foyers béninois, contribue fortement à la déforestation. Face à ce constat alarmant, une solution innovante émerge : le charbon écologique.

Charbons écologiques

Oslyde Cham Glele Langanfin, étudiante en agronomie spécialisée en « industries bioressources », a choisi ARPY REIGNS pour son stage de fin de formation. « Puisque je m’intéresse à la question environnementale, j’ai trouvé bon de venir ici parce que ça contribue non seulement à la valorisation des déchets, mais ce charbon permet aussi de lutter contre le changement climatique à travers l’atténuation de la déforestation. Je compte continuer sur cette lancée-là en trouvant des moyens plus innovants de faire du charbon écologique », explique la jeune étudiante.

Charbon Eco-Sika, une initiative prometteuse

À environ 25 km de Cotonou, une équipe de jeunes, de femmes et d’hommes, s’active pour changer les comportements face à la déforestation. À la tête de cette initiative se trouve Roland ADJOVI, promoteur de la start-up « charbon Eco-Sika ». Son objectif : créer des emplois pour les jeunes et élargir le cercle des défenseurs de l’environnement en fabriquant du charbon écologique.

« La désertification et la déforestation m’ont poussé à réfléchir à une solution pour réduire la pression sur nos forêts. Le charbon écologique est cette solution. Il remplace le charbon de bois traditionnel en utilisant des matières premières comme les feuilles de maïs, les tiges de maïs, les coques de coco, les peaux de bananes, et plus encore », explique Roland ADJOVI.

Processus de transformation du charbon écologique

Le processus commence par la collecte des matières premières, suivie de la carbonisation et du broyage. Ensuite, la matière broyée passe au mélangeur, où des éléments naturels sont ajoutés avant d’être compactée en briquettes. Ces briquettes sont ensuite séchées au soleil pendant trois jours. Avec un four, ce processus pourrait être réduit à deux heures.

Grâce à quelques appareils motorisés, l’équipe est passée de 250 kilogrammes à 1 voire 2 tonnes de production de charbon écologique par jour. « Il faut valoriser la jeunesse et réduire le chômage. Nous sommes dans la lutte contre la déforestation, mais aussi dans le social. Montrer aux jeunes qu’ils peuvent entreprendre quelque chose pour s’en sortir est essentiel », souligne Roland ADJOVI.

Impact positif sur les consommateurs et l’environnement

Elisé Kpavode, un consommateur de charbon Eco-Sika, témoigne : « J’ai beaucoup apprécié ce charbon écologique. C’est plus économique. Par exemple, avec 100 francs CFA, je peux cuisiner beaucoup de choses, alors que j’aurais besoin de 250 francs CFA pour le charbon de bois traditionnel. De plus, cela participe à la protection de l’environnement et à la lutte contre le déboisement. »

Vers une préservation durable de la végétation

L’initiative de Roland ADJOVI et de son équipe représente un espoir pour la préservation de la végétation au Bénin. En continuant à promouvoir et à améliorer le charbon écologique, ils contribuent non seulement à la lutte contre la désertification, mais offrent également une alternative durable aux ménages béninois.

Cette approche innovante montre que, même dans des situations de dégradation environnementale sévère, des solutions existent. Le charbon écologique, en plus de protéger l’environnement, offre des opportunités économiques pour les jeunes et les communautés locales. En poursuivant sur cette voie, le Bénin peut espérer un avenir où la tradition de l’utilisation du charbon de bois ne compromettra plus ses ressources naturelles.

Megan Valère SOSSOU




Les jeunes filles du CEG Adjohoun gagnent le tournoi interclubs nature et sport de l’ODDB ONG

Lancé officiellement le jeudi 26 janvier 2023 à la mairie d’Adjohoun le projet de promotion du football féminin pour la protection de l’environnement au Sud Bénin renforce davantage la voix des jeunes filles des Collèges d’Enseignement Général de Bonou et Adjohoun en faveur de la protection de l’environnement.

L’une des principales activités de ce projet, le tournoi interclubs « Nature et Sport », a pris fin dans l’après-midi du vendredi 24 juin 2023 au stade omnisport d’Adjohoun. La finale opposait les jeunes filles du CEG Dèmè à celles du CEG Adjohoun. Les jeunes filles du CEG Adjohoun ont remporté le trophée avec un score final de 2 buts à 0.

La capitaine de l’équipe victorieuse exprime sa joie et sa gratitude envers l’ODDB ONG pour cette expérience enrichissante combinant nature et sport. Elle déclare : « Nous avons beaucoup appris. Nous savons désormais que les êtres vivants dans la nature sont comme nous. Nous devons les protéger car ils jouent un rôle crucial dans l’équilibre naturel. » Elle considère également cette occasion comme une opportunité pour  démontrer leur capacité à jouer le football au même titre que les hommes.

Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBEDJI, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG, est satisfaite de la grande mobilisation de la population en soutien aux jeunes filles ambassadrices de la protection de l’environnement. Elle estime que cet événement est non seulement une célébration du football féminin, mais aussi un creuset de sensibilisation pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement   climatique. Elle exprime également son émotion face à la performance des deux équipes.

En ce qui concerne les connaissances environnementales acquises, la Directrice Exécutive est convaincue que les jeunes filles bénéficiaires du projet ont été bien préparées et ont suivi des cours sur divers aspects liés à la protection de l’environnement. Les thématiques abordées étaient entre autres la notion de biodiversité, le changement climatique, les techniques de production de plants,  la mise en place d’une pépinière, le reboisement, etc. Elle ne doute pas de leur capacité à  être des modèles au sein de leurs communautés respectives en ce qui concerne la protection de l’environnement et à mettre en pratique les notions reçues. Elle constate également que ce projet a stimulé l’épanouissement des jeunes filles et leur a permis de s’exprimer librement lors des différentes activités mise en œuvre.

La joie manifestée par les deux équipes à la fin du match final démontre qu’il n’y a pas eu de perdant. Elle témoigne de la richesse des connaissances acquises sur la biodiversité et le climat. Ces ambassadrices, outillées par l’ODDB ONG, seront désormais des sentinelles de l’environnement où qu’elles se trouvent.

Megan Valère SOSSOU