À Parakou, la fluidité de la circulation des personnes et des marchandises reste un enjeu crucial auquel les autorités et les citoyens sont confrontés quotidiennement. Si les chemins secondaires non bitumés sont déjà considérés comme des parcours du combattant pour les usagers, il est regrettable de constater que même les routes bitumées ne garantissent pas le confort attendu par les résidents.
En effet, de nombreux tronçons bitumés à Parakou présentent des nids-de-poule, créant ainsi des risques considérables d’accidents, en particulier pour les motocyclistes. Cette réalité déconcertante est évidente pour quiconque ose emprunter des routes telles que celle en face de la résidence du Préfet, la voie bitumée devant la station douane à Kpébié, ou encore les routes bitumées aux abords du stade municipal de Parakou.
Issiaka Abib, conducteur de taxi-moto, exprime son désarroi : « L’état de nos routes est désolant. C’est loin d’être une partie de plaisir pour nous, les Zémidjamens. Nous mettons nos vies en danger chaque jour en les empruntant. » De même, Bah Moussiou, un habitant résidant le long de l’une de ces voies, déplore le silence et l’inaction des autorités face à la dégradation avancée de ces routes : « Nous avons déjà soulevé ce problème, et nous continuerons de le faire, car notre quotidien est fortement perturbé par ces routes dégradées. »
Un technicien des Travaux Publics, Niberdas Fernando, explique que les nids-de-poule sur les chaussées et au milieu des routes bitumées ont de graves répercussions sur la sécurité et la commodité de la circulation. « Les piétons risquent de trébucher ou de chuter en traversant ces routes dégradées, mettant ainsi leur vie en danger. De plus, ces nids-de-poule entravent la fonctionnalité des routes, exposant ainsi les usagers à des conditions de circulation dangereuses », précise le jeune ingénieur en BTP.
Issiaka Abib, conducteur de taxi-moto, souligne également les effets néfastes de ces nids-de-poule sur les véhicules et la santé des conducteurs : « En plus de l’usure prématurée de nos motos due à l’état des routes, nous subissons des conséquences sur notre bien-être physique. »
Face à cette situation critique, il est impératif que les autorités municipales agissent rapidement pour alléger les souffrances de la population et faciliter la circulation des personnes et des biens. Ainsi, l’adage bien connu, « La route du développement passe par le développement de la route », prendrait tout son sens dans la Cité des Koburu.
Germain ALOZE (Stg)
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