Appel à propositions : Permettre les pairs à-pairs #P2P #EnergySolutions #RenewableEnergy

Appel à propositions : Permettre les pairs à-pairs #P2P #EnergySolutions #RenewableEnergy, Création de certificats d\\\’énergie renouvelable #FinTech Distributed Ledger Technologies #DLT
Malgré la priorité de la décarbonisation par les économies européennes, il subsiste des obstacles réglementaires clés à la réalisation du commerce d\\\’énergie P2P. De plus, même lorsque l\\\’environnement réglementaire est ouvert à de nouvelles innovations, il y a des problèmes de mise en œuvre technologique, aussi simples que, par exemple, le manque de ménages ayant des compteurs intelligents. Il existe cependant de multiples exemples de mises en œuvre à petite échelle en Arménie, au Bahreïn et au Panama, ainsi que la prolifération des startups basées sur le DLT qui aident à encourager l\\\’adoption des énergies renouvelables.
Domaines de défis potentiels
Permettre des co-investissements citoyens dans l\\\’infrastructure des énergies renouvelables, qu\\\’il s\\\’agisse de microgrilles communautaires ou de parcs publics d\\\’énergie renouvelables.
Création de certificats d\\\’énergie renouvelable échangeables qui vérifient la providence des approvisionnements énergétiques et facilite ainsi le transfert de la production et de l\\\’utilisation d\\\’énergie vers les énergies renouvelables.
Développement d\\\’un marché qui relie et incite les acheteurs – qu\\\’il s\\\’agisse de ménages individuels ou d\\\’organismes publics – aux approvisionnements d\\\’énergie renouvelables.
Date limite de candidature : 6 mai 2020
Postulez en cliquant sur le lien suivant: 
https://ideasforchange1.typeform.com/to/ei2AyL
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Appel à candidature urgent: Expert Agroalimentaire (H/F) Poste à pourvoir à Dakar au Sénégal Positive Planet

Désireux(se)de rejoindre une équipe dynamique et passionnée ?
Voilà le poste qu’il vous faut !
Positive Planet a été créée, par Jacques Attali, en 1998 pour promouvoir la croissance et lutter contre la 
pauvreté en permettant aux populations les plus vulnérables de devenir autonomes et de transmettre un 
monde meilleur aux générations futures grâce à l’entrepreneuriat.
La mission de Positive Planet est de fournir à chacun les moyens d’entreprendre, et de créer ainsi les conditions 
d’une résilience et d’un épanouissement professionnel, culturel et social durable. Positive Planet travaille dans 
plus de 35 pays avec l’ONG Positive Planet International.
Positive Planet International
Depuis plus de 20 ans et au cours de son existence, Positive Planet International a progressivement diversifié 
ses activités d’inclusion financière afin de permettre une meilleure autonomie et résilience socioéconomique 
des populations bénéficiaires, et ce notamment dans ses zones d’expertise en Afrique de l’Ouest et Centrale, 
en Afrique australe et au Moyen-Orient. Ayant fait évoluer son expérience en inclusion financière, qui reste une 
part importante de son action, Positive Planet International mène aussi depuis plusieurs années des projets 
centrés sur l’entrepreneuriat, l’éducation financière et l’organisation des chaînes de valeur.
Depuis sa création, Positive Planet International a permis d’aider des centaines de milliers d’hommes et de 
femmes à reprendre le contrôle de leur destin et à réaliser leurs projets et potentiels. Par leur détermination, 
leur audace et leur volonté, ces milliers de bénéficiaires prouvent que demain peut être meilleur qu’aujourd’hui.
http://positiveplanet.ngo/
http://positiveplanetinternational.org/
Descriptif du projet
AGreenLab est un projet de 36 mois (1er Mars 2020 – 28 Février 2023) financé par l’Union Européenne et mis 
en œuvre au Sénégal et au Burkina-Faso par Positive Planet International et son partenaire Makesense. Il a pour 
objectif général de contribuer à l’émergence de jeunes entrepreneurs leaders en Afrique et au développement 
d’investissements entre l’Europe et l’Afrique. Plus précisément, le projet consiste à mettre en place un 
programme d’incubation et d’accélération, destinées à 100 start-up/PME travaillant dans les secteurs de 
l’agroalimentaire et des énergies renouvelables. Le domaine de l’agroalimentaire est un vaste secteur d’activité 
allant de la production des produits agricoles à leur distribution, en passant par leurs transformations et leur 
conditionnement. Ces dernières seront accompagnées par les incubateurs suivants : Impact HUB, Yeesal Agri 
Hub et Energy4impact (Sénégal) et La Fabrique (Burkina Faso).
Dans le cadre de ce projet, Positive Planet International recrute un Expert Agroalimentaire (H/F). Il/Elle sera en 
charge du design sectoriel du parcours « AGreenLab » et sera un appui technique à l’équipe projet, aux 
incubateurs partenaires et aux start-ups et PME sélectionnées
DESCRIPTIF DU POSTE
L’expert(e) agrobusiness sera rattaché(e) au chef de projet et aura pour principales missions :
1. Participation à la mise en œuvre et à la gestion du projet
 Réalisation d’une étude sectorielle approfondie sur agroalimentaire au Sénégal et au Burkina Faso ; 
 Conception d’un mapping des acteurs publics et privés présents sur le secteur ; 
 Appui à la direction du projet, chef de projet et partenaires sur la mise en place d’une stratégie 
d’intervention sectorielle;
 Émettre des recommandations d’intervention en termes d’incubation et d’accélération et en termes de 
débouchées ;
 Participer à la gestion administrative du projet ;
 Assister le chef de projet et les autres partenaires dans la planification des activités d’accompagnement;
 Participer à la mise en œuvre opérationnelle du projet et respecter les procédures administratives;
 Participer à la rédaction des rapports et des comptes rendus des activités du projet ;
 Participer aux comités de sélection des projets au niveau local ;
 Produire les livrables et participer à la capitalisation des bonnes pratiques ;
 Collecter, suivre et évaluer des indicateurs d’effets. 
2. Renforcement des incubateurs partenaires sur la thématique de l’agrobusiness : 
 Participer à la création et/ou à l’adaptation des outils de formation/coaching sur la thématique;
 Appuyer la réflexion pour améliorer la connaissance des filières de l’agrobusiness ;
 Élaborer les documents de travail notamment le plan de formation et d’accompagnement sur le secteur 
de l’agrobusiness ; 
 Organiser les interventions à travers des plannings trimestriels et mensuels pour les formations et 
rédiger les rapports d\\\’exécution ;
 Organiser et animer si nécessaire les séances de formation, de coaching et d’accompagnement sur la 
thématique de l’agrobusiness au sein des incubateurs partenaires;
 Mutualiser les ressources pour les incubateurs partenaires ; 
 Réaliser des sessions d’information sur le secteur de l’agrobusiness auprès d’un public varié ;
 Appuyer le chef de projet, les partenaires (incubateurs) et les jeunes entrepreneurs dans l’organisation 
d’évènements.
3. Assistance technique ponctuelle auprès des entrepreneurs du Sénégal et du Burkina Faso
 Inclure les spécificités des activités agrobusiness dans la démarche entrepreneuriale des jeunes (clients, 
fournisseurs, outils de production, appui réglementaire etc.…) ; 
 Accompagner les jeunes entrepreneurs à structurer, formaliser leurs idées de développement 
d’entreprise et à identifier, à évaluer leur besoin ;
 Participer à la sélection des entrepreneurs et valider la pertinence et l’impact des projets ; 
 Être le référent technique pour les porteurs de projet sur la thématique agrobusiness ;
 Conseiller techniquement les entrepreneurs sur leurs activités en termes de techniques 
agroalimentaires (méthode de transformation, matériel etc.)
Selon les besoins de l’organisation et de son activité, l’expert agrobusiness (H/F) mettra à profit ses 
compétences et expertises au sein de l’organisation.
PROFIL RECHERCHE
Vous avez :
 Un diplôme de niveau Bac+4/5 en gestion de projet, agroalimentaire, agronomie, agrobusiness, 
gestion d’entreprise ou un domaine connexe exigé ;
 Une expérience professionnelle confirmée en agroalimentaire et/ou agrobusiness ;
 Une expérience significative en conseil dans le domaine de l’agroalimentaire/agrobusiness ;
 Des connaissances approfondies du contexte et domaine agricole en Afrique de l’ouest ;
 Une expérience avérée de formateur/pédagogue ;
 Connaissance des problématiques d’entreprenariat (Sénégal et Burkina Faso) ;
 Une capacité à analyser rapidement et à proposer des solutions ;
 Une aisance à travailler avec une équipe multiculturelle ;
 Une bonne maîtrise du français et du wolof ;
 Une excellentemaîtrise des outils bureautiques : Pack office notamment ;
 Une excellentemaîtrise des outils de communication à distance (Skype, Life size, WhatsApp…) ;
 Un esprit pédagogue et le sens du travail d’équipe. 
Vous êtes quelqu’un de : 
 Curieux, proactif ;
 Un bon communicant avec une grande aisance relationnelle ;
 Sensible aux projets d’entrepreneuriat ;
 A l’écoute et disponible ;
 Enthousiaste et dynamique.
Une expérience réussie dans la création d’entreprise est un réel atout.
ORGANIGRAMME
L’expert(e) agroalimentaire sera :
 Sous la responsabilité du chef de projet et de la direction de projet
 En collaboration avec les équipes internes de Positive Planet International
 En collaboration avec les incubateurs et les entrepreneurs
CONDITIONS
– Localisation : Point-E, Dakar au Sénégal
– Type de contrat : à définir selon profil
– Durée : 1 an renouvelable selon les performances et la durée du projet
– Disponibilité : Fin mai
– Rémunération : A définir selon profil
– Documents/informations à envoyer : CV + Lettre de motivation + contact de 2 personnes de référence 
(mail + numéro de téléphone) à l’attention du service RH à l’adresse suivante, 
recrutementafoc@positiveplanet.ngo en indiquant la référence AGROBUSINESS;
Toutecandidaturenecomportantpascetteréférenceneserapasétudiée pour ce poste.
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Plusieurs bourses disponibles en Biodiversité

À l\\\’African Leadership University, nous visons à développer des leaders pour créer un changement significatif sur le continent. À l\\\’ALU School of Wildlife Conservation, nous sommes ravis de présenter une opportunité pour les jeunes leaders Ouest Africains, afin de créer ce changement significatif dans le secteur de la conservation de la nature.
À la SOWC, nous visons à développer la prochaine génération de leaders de la conservation qui voient la valeur économique des activités de conservation. Nous avons développé un programme de licence qui donne aux jeunes leaders entre 18 et 23 ans les compétences, l\\\’expérience et le réseau du 21e siècle pour conserver notre patrimoine naturel d\\\’une manière qui profite aux communautés locales et stimule les économies nationales. Et pour cette campagne 2020, il y a une option de bourse complète disponible spécialement pour les étudiants ouest-africains.
 
Nous recherchons des étudiants brillants avec un immense potentiel et une passion pour l\\\’environnement.
De grandes opportunités existent à la School of Wildlife Conservation pour nos jeunes leaders:
 
-Ils bénéficient d\\\’un accès unique à une base de connaissances sur la conservation bien organisée,
-Les étudiants reçoivent un mentorat et une orientation professionnelle d\\\’experts en conservation du monde entier,
-Ils ont des opportunités uniques pour aider à concevoir, planifier et assister à Davos of Conservation – notre conférence annuelle d\\\’Affaires en Conservation,
-Les étudiants ont accès à un soutien financier pour obtenir des stages et participer à des conférences internationales,
 
-Ceux qui sont admis peuvent postuler pour l\\\’une des nombreuses bourses, y compris la bourse complète pour les candidats Ouest-Africains.
Notre focus actuel est le programme de licence pour lequel la date limite est le 4 Mai (affiche en pièce-jointe). Nous avons également un programme de MBA en conservation qui est géré en partenariat avec l\\\’ALU School of Business, et les admissions sont ouvertes pour la rentrée d\\\’Octobre.
Ci-dessous tous les liens importants:
LICENCE:
– Manifester son intérêt (pour les candidats): https://bit.ly/registerSOWC_undergrad2020
– Commencer sa candidature à ALU: https://sowc.alueducation.com/programs/undergraduate-degree-conservation/
 
– En savoir plus sur la School of Wildlife Conservation: https://sowc.alueducation.com/
MASTER en Conservation (MBA):
-En savoir plus sur le comment candidater: https://sowc.alueducation.com/programs/mba-for-conservation-leaders/
-Manifester son intérêt afin de pouvoir candidater: https://pages.alueducation.com/cmba-application
Contactez nous:
sowc@alueducation.com
ndiop@alueducation.com
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La convention internationale sur la diversité biologique mise à mal.

Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique (CBD) qui a été ratifiée jusquà présent par 196 Etats reste et demeure une belle occasion pour défendre la diversité biologique, lutilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources génétiques.
Pourtant, on continue de compter quelques indécis à la cause écologique dans un monde où l\\\’importance de la diversité biologique pour le présent et pour les générations futures nest plus à démontrer. De plus en plus, certaines activités humaines contribuent à réduire le nombre despèces vivantes à travers une agriculture intensive et des épandages massifs, de produits phytosanitaires, une pêche intensive et élevage industriel, une chasse d\\\’espèces protégées et une déforestation accrue.
La biodiversité englobe l\\\’ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre (et dans les mers). La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions despèces (estimation). Environ 1,7 million despèces animales sont répertoriées, et chaque année de nouvelles espèces sont répertoriées. Malheureusement, de nombreuses espèces disparaissent également, souvent à cause des actions irresponsables de la société humaine.
Dans un contexte mondial marqué par la pandémie du Covid-19, où les rassemblements humains sont impossibles pour célébrer la journée mondiale de la biodiversité, des actions symboliques sont encouragées. 
A savoir : de reconsidérer nos relations avec les milliers d\\\’oiseaux migrateurs qui viennent chez nous et à entreprendre des initiatives locales pour les protéger ainsi que leurs habitats. Egalement, d\\\’intensifier nos actions tendant à les protéger et à protéger leurs habitats qui sont en perpétuel déclin presque partout à travers le monde.
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JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT 2020 : La santé de la biodiversité pour un monde sain

Par Constance AGOSSA
L\\\’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l\\\’amélioration de l\\\’environnement est une question d\\\’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l\\\’environnement. La célébration de cette journée permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l\\\’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l\\\’amélioration de l\\\’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.
Le thème de la journée mondiale de l’environnement, le 5 juin 2020, est la biodiversité. C’est un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel. Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines. La Journée mondiale de l’environnement nous invite à repenser la manière dont nos systèmes économiques ont évolué et l’impact qu’ils ont sur l’environnement.
La maladie à coronavirus (COVID-19) a montré que la santé de la biodiversité est au fait liée à notre santé. Environ 60 % de toutes les maladies infectieuses chez l\\\’homme sont des zoonoses, c\\\’est-à-dire qu\\\’elles nous parviennent par l\\\’intermédiaire des animaux.
L’émergence de la COVID-19 a mis en évidence le fait que lorsque nous détruisons la biodiversité, nous détruisons le système qui soutient la vie humaine. Plus un écosystème est riche en biodiversité, plus il est difficile pour un agent pathogène de se propager rapidement ou de dominer. La perte de biodiversité offre la possibilité aux agents pathogènes de passer des animaux aux êtres humains. 
En 2016, le Programme des Nations Unies pour l\\\’Environnement (PNUE) a signalé que l\\\’augmentation des épidémies de zoonoses dans le monde était un sujet de préoccupation : 75 % de toutes les maladies infectieuses émergentes chez l\\\’être humain sont des zoonoses ; et ces zoonoses sont étroitement liées à la santé des écosystèmes.
Qu’est-ce que la biodiversité et pourquoi est-ce important pour nous ?
La biodiversité est une toile complexe et interdépendante, au sein de laquelle chaque membre joue un rôle important. Des écosystèmes sains, riches en biodiversité, sont essentiels à l’existence humaine. Les aliments que nous consommons, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, bon nombre médicaments qui sauvent des vies et le climat qui rend notre planète habitable proviennent tous de la nature. Les écosystèmes soutiennent la vie humaine de multiples façons, en purifiant l’air et l’eau, en assurant la disponibilité d’aliments nutritifs, de médicaments et de matières premières naturels tout en réduisant les catastrophes. Chaque année, les plantes marines produisent plus de la moitié de l\\\’oxygène de notre atmosphère et un arbre mature purifie notre air, absorbant 22 kilos de dioxyde de carbone, libérant de l\\\’oxygène en échange. Malgré tous les avantages que nous apporte notre nature, nous la maltraitons toujours, c\\\’est la raison pour laquelle nous avons besoin d\\\’une Journée mondiale de l\\\’environnement, dont le pays hôte en 2020 est la Colombie. 
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Bilharziose : Voici comment éviter cette maladie parasitaire des eaux douces

Par Constance AGOSSA
La bilharziose est une maladie causée par une infection due à des vers parasites présents en eau douce dans certains pays tropicaux et subtropicaux du monde.
Les eaux douces sont contaminées par l\\\’urine ou les matières fécales animales ou humaines infectées. Ce parasite pénètre la peau humaine et entre dans le flux sanguin pour ensuite migrer vers le foie, les intestins et d\\\’autres organes.
La bilharziose, communément appelée schistosomiase, est une maladie parasitaire qui sévit dans les régions tropicales et subtropicales, principalement en Afrique. Elle est provoquée par des vers parasites et peut causer une infection sévère et de lourds handicaps. Elle constitue un enjeu de santé publique d’envergure mondiale, puisqu’il s’agit de la 2ème endémie parasitaire après le paludisme.
Les origines de cette maladie parasitaire
La bilharziose est causée par des vers parasites du genre Schistosoma. Trois espèces de vers sont responsables de la plupart des transmissions à l\\\’homme de la bilharziose : Schistosoma haematobium (bilharziose urogeÌnitale), Schistosoma mansoni et Schistosoma japonicum (bilharziose intestinale).
La bilharziose tue entre 20 000 et 200 000 personnes chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé qui a traité plus de 60 millions de personnes en 2014. L’OMS estimait alors le nombre de personnes nécessitant un traitement préventif à plus de 250 millions. Le continent africain concentre 80-90 % des cas de bilharziose. Elle est considérée comme une maladie tropicale négligée, c’est-à-dire une maladie répandue et confinée aux régions en développement surtout en Afrique.
Les symptômes de la bilharziose
Les symptômes sont une éruption cutanée, des démangeaisons, de la fièvre, des frissons, une toux, des maux de tête, et des douleurs abdominales, articulaires et musculaires.
Mais les premiers signes d’une infection sont des éruptions cutanées, suivies quelques semaines plus tard par de la fièvre, de la toux et des douleurs musculaires. Il existe 2 formes principales de schistosomiase :
La schistosomiase intestinale : diarrhée, sang dans les selles et douleurs abdominales en sont les signes fréquents. Dans sa forme chronique, les complications sont l\\\’augmentation du volume du foie et de la rate (hépatomégalie et splénomégalie).
La schistosomiase urogénitale : la présence de sang dans les urines trahit souvent la schistosomiase urogénitale, qui peut entraîner des lésions au niveau de la vessie, l’urètre et les reins. Il est également observé des retards de la croissance et du développement cognitif chez les enfants atteints et non-soignés.
Effet pour l’organisme humain
La bilharziose sévit chez les populations des régions tropicales et subtropicales vivant au contact d\\\’eaux stagnantes. Les pêcheurs, les femmes au cours du lavage du linge et les enfants au cours de leurs jeux, sont particulièrement exposés.
Les larves du parasite se développent dans des gastéropodes d\\\’eau douce et pénètrent dans l\\\’organisme humain par la peau. Elles sont drainées par le sang jusqu\\\’aux intestins et la vessie où elles produisent des œufs qui vont endommager les tissus et provoquer la réaction inflammatoire de l\\\’organisme. Les eaux sont contaminées par les excréments des personnes porteuses du parasite.
Quels modes de prévention ?
La lutte contre l’endémie passe par l’assainissement des eaux stagnantes, la lutte contre les gastéropodes vecteurs du parasite, ainsi que la prévention auprès des populations des zones endémiques. Quant aux voyageurs en zone tropicale et subtropicale, ils doivent éviter de se baigner dans les lacs, les mares et les rivières. Il existe un traitement médical possible avec l’aide de votre médecin.
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Eco-santé, quand l\’intoxication alimentaire nous ronge

Par Constance AGOSSA

Nous parlons d’intoxications alimentaires pour des maladies provoquées par des aliments contaminés. Les aliments peuvent être contaminés à tout moment de leur fabrication, transformation, distribution, conservation ou consommation.

Alors qu’il existe quelques 250 différentes sortes d’intoxications alimentaires, la plupart sont des infections provoquées par des bactéries, des virus et des parasites. Et les raisons de contamination sont également diverses. 

Séchage des produits alimentaires au bord des voies, une cause d’intoxication alimentaire parmi tant d’autres

Malheureusement, au Bénin, il sera assez facile de contracter une intoxication alimentaire le séchage des produits alimentaires au bord des voies en est aussi une raison. C’est en effet une mauvaise habitude qui prend de l’ampleur dans le rang des producteurs, transformateurs et commerçants des produits vivriers causant des préjudices à la santé humaine. 

Une exposition qui   n’indispose pas les passants, et dont les auteurs ne s’inquiètent guère. Les abords et chaussées des axes routiers bitumées sont transformés en aires de séchage des produits alimentaires. Ces produits vivriers subissent sous le regard victime et impuissant des consommateurs, la pression de la poussière, du soleil, de l’eau, des excréments des hommes, des animaux et surtout des toxiques chimiques existants en ces lieux.

La plupart des gens ont déjà eu une intoxication alimentaire ou connaissent quelqu’un qui a fait l’expérience. Il suffit d’ingérer des aliments qui ont été contaminés par des germes pour tomber malade.

Prévention contre l’intoxication alimentaire

Heureusement, il existe plusieurs façons de prévenir l’intoxication alimentaire. L’observance des normes hygiéniques autour des denrées alimentaires reste et demeure capitale. Une denrée alimentaire doit être protégée et conservée en de bons lieux. En plus, les entreprises alimentaires doivent se conformer aux règlements et aux normes appropriées, telles que HACCP. Chaque pays a ses propres règlements spécifiques que toutes les entreprises doivent respecter.

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Bénin : Vodoun, conservateur de la biodiversité, mythe ou réalité?

Logée naturellement dans une végétation dense, et bien verdoyante, la culture Vodoun au bénéficie de la discrètion où séjourne un air humide combiné à l’éternel mouvement des différentes sortes d\\\’espèces animales.

Le Voudoun, comme identité culturelle et religieuse mais aussi écologique au Bénin


Tant vénéré comme bienfaiteur, et décrié comme malfaiteur, le Vodoun reste et demeure l\\\’ultime solution pour la conservation de des ressources naturelles au Bénin. Lui, qui dispose d\\\’une intimité, ne réclame que respect de son intégrité physique et morale. C\\\’est du moins ce qu\\\’il faut retenir du Chef traditionnel, Dah Baba Assandjè, << le Vodoun suscite la crainte et le respect de la biodiversité qui constitue son éternel empire. 
Au Bénin, ces empires (milieux) sont craintivement appelés \\\ »Zoun\\\ » en langue nationale Fon et sous-entend en français facile forêt sacrée.
Le Bénin en dispose deux mille neuf cent-quarante (2940) sur son territoire fait savoir le Lieutenant-Colonel Vincent de Paul Béhanzin Chef d’instruction forestière dans le département du Zou. Elles couvrent une superficie de 18 360 hectares soit 0,16% ajoute-il.

Le pays du vodoun, le Bénin, peut-il se frotter les mains d’avoir une partie de sa biodiversité terrestre sous surveillance absolue des divinités traditionnelle

?


En effet, la sacralisation des forets qui se présente comme une forme endogène de conservation de la biodiversité, est l’un des vecteurs de protection de nos ressources animales et végétales. Elle constitue une niche pour les espèces végétales et animales menacées. Nous avons franchi des palissades et rencontrés des espèces végétales comme le Triplochiton scleroxylon, ceïba pentandra, Sterculiotra gacantha, Céleis Zinkeri, les bambous, l’iroko, le figuier, le calcédra, le Néré, le teck et bien d’autres espèces végétales dans lesquelles vadrouillent des reptiles (Rat roussard), cricetome, des insectes, des chauves-souris, des canivores des herbivores et des potamochères. Mais, parlant des différentes sortes de Vodoun qui assurent cette fonction sentinelle de l\\\’écologie béninoise on peut citer, des explications d\\\’un spiritualiste traditionnel : Sakpata \\\ »Divinité de la Terre\\\ », Dan \\\ »Divinité du Serpent\\\ », Hêbisso \\\ » Divinité du feu\\\ », Ogou \\\ »Divinité du Fer\\\ », Aïdo- Houedo \\\ » Divinité de l\\\’air\\\ », Tohossou \\\ »Divinité de l\\\’eau\\\ » etc …

Le cas passionnant de la forêt sacrée  de Avocanzoun dans la commune de Djidja au centre Bénin



Pour Dah Avocanzoun Sekofolé, Chef coutumier et Supérieur hiérarchique de la forêt sacrée Avocanzoun sise à Djidja, arrondissement de Agondji dans le village Avocanzoun, tout comme la forêt sacrée de Avocanzoun les milieux naturels qui hébergent des divinités, sont des lieux sacrés de prière, d\\\’imploration aux ancestres, de rites et de rythmes du Vodoun. La forêt sacrée d’Avocanzoun, vaste de 16 hectares constitue l\\\’ancienne demeure de Tata Avocan, était le lieu d\\\’imploration de la divinité en cas de longue saison sèche. Dah Adandokpossi Houndéguéssi Kpozounmè renchérit que des interdits d\\\’y faire la chasse et de couper des arbres sont connus de tous et respectés. À en croire ce dernier, les divinités protègent toute la communauté mais exigent en retour que leurs intégrité et intimité soient préservées.
Un adepte raconte : <<Il y a trois ans, deux individus pourchassant une biche avec des feux de brousse aux abords de la forêt de Avocanzoun et qui sont rentrés dans la forêt ne se sont plus retournés ni retrouvés jusqu\\\’à présent>>. Et voilà qui vient renforcer la croyance et la crainte à la divinité dans toute la communauté d’Avocanzoun.


Une croyance traditionnelle qui fait du bien à l\\\’homme et à la nature


Nonobstant, les riverains rencontrés ne désarment pas du respect à la divinité ni à son habitat. Ils estiment que c’est en s’inscrivant dans la logique de tisser la nouvelle corde à l’ancienne que cet héritage continue d’exister. Certes, toutes leurs activités sont plus ou moins limitées mais c\\\’est quelques fois le prix à payer pour qu\\\’ils aient l\\\’écoute attentive et favorable des divinités ancestrales. Pas plus pour dire comment le respect de la mémoire des ancêtres peut permettre à toute une communauté de bénéficier des avantages socio-culturels, réligieux, spirituels et écologiques de cette forêt. Affirmons tout de même que c\\\’est une forme de conservation positive des ressources naturelles, elle contribue contre vents et marées au rétablissement de l\\\’équilibre écosystémique. 


Le Bénin peut bien se frotter les mains non seulement d’avoir une partie de sa biodiversité terrestre sous surveillance des divinités traditionnelles mais aussi d’avoir sa pharmacie verte. Comme pour justifier que  cette forme de conservation des ressources naturelles, reste et demeure une solution à la protection des plantes médicinales dixit le tradi-thérapeute, Amantèkpo. Il soutient que si la médecine traditionnelle continue de survivre, c\\\’est grâce à toutes ces formes traditionnelles ou modernes de conservation forestière. 

Toutefois, les acteurs (traditionnalistes, Chef coutunmies etc…) semblent divisés sur la question du mythe ou de la réalité de ce rôle discrèt du Vodoun. En effet, pour certains, il existe des fois qu\\\’ils sont obligés de créer un mythe prétextant le vodoun pour protéger les ressources naturelles. Car argumentent-ils c\\\’est la seule et première force que craignent les béninois.  
Pour d’autres c’est sans commentaire, tous les interdits faits autours du vodoun restent et demeurent une réalité. Il suffit d\\\’essayer de transgresser un des interdits pour rafler le lots de malédictions.

Dah Atannon, Chef traditionnel à Zouzonkanmè dans la commune de Savalou fait partie de ces derniers qui continuent de croire fermement à l\\\’efficacité du vodoun dans la protection de la biodiversité. Il a pour sa part étayé son argumentation par le rappel des événements des années 80 où l’ancien Chef d\\\’Etat le Feu Général Mathieu Kérékou qui avait ordonné une gigantesque opération d\\\’abattage de toutes les espèces d’arbres qui abrite des divinités, prétextant ainsi qu\\\’elles sont à l’origine des multiples échecs de sa gouvernance. Une opération d\\\’abattage qui par conséquent, a provoqué une grande famine et une longue période sèche au Bénin. 

La nostalgie des années 80 est marquée par une transgression de la nature et la sévère réplique de cette dernière. 
Mémé Aholou, ancienne fonctionnaire du développement rural, s\\\’en souvient comme si c\\\’était hier. Elle renchérit que même des animaux sauvages venaient tous assoiffés chercher de l’eau dans les ménages par agressivité. Le Bénin était au bord du gouffre sur le plan de l\\\’alimentation, de l\\\’eau et d\\\’aisance climatique, nos divinités ancestrales se sont fâchées et nous jettent des sorts, déclare Mémé Aholou. Elle ajoute malgré cet évènement plusieurs forêts sacrées ont résistés face à la menace. C\\\’est à cet effet que le même Chef d\\\’Etat le Feu Général Mathieu Kérékou, convaincu des enjeux spirituels et religieux des forêts sacrées, a instauré de la Journée Nationale de l’Arbre au Bénin effective les premiers (1er) Juin de chaque année. Dah Avocanzoun Sekofolé, Chef coutumier et Supérieur hiérarchique de la forêt sacrée Avocanzoun sise à Djidja, arrondissement de Agondji dans le village Avocanzoun, a souhaité qu\\\’à l’immédiat toutes les autres forêts classées ou communautaires soient sacrées au nom de la tradition car pense-il, la sacralisation d’une forêt est d\\\’importance socioculturelle, religieuse et surtout écologique. Car, même la forêt sacrée d’Avocanzoun a connu un renforcement par reboisement intensif. 

Alors, cette histoire des années 80 n’est que le miroir de ce qui pouvait subvenir quand les forêts sacrées, classées ou communautaires disparaîtront.  
Retenons simplement qu’en Afrique, un milieu naturel constitue forcément l’habitat d’une divinité qui surveille et procure du bien à sa communauté. Respectons la mémoire de nos ancêtres en nous occupant plus de l’héritage à nous laisser. Et le Bénin détenant l\\\’unique carte d\\\’identité du Vodoun au monde se doit de valoriser son rôle centrique dans la protection de la biodiversité béninoise. Toutefois, il urge de rappeler que c\\\’est parce que cette biodiversité existe, que nous, nous existons.
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L\’écologie béninoise en proie à des attaques répétées


1-Des présumés trafiquants de peau de léopard mis aux arrêts

A peine deux mois passés dans l’an 2020 mais déjà plusieurs cas de violation de la faune et de la flore du Bénin. Les derniers en date remontent à seulement quelques jours. Le vendredi 7 février 2020 à Bohicon, des présumés trafiquants de peau de léopard (Panthera jubatus) ont été mis aux arrêts pour tentative de commercialisation.
Heureusement, les éléments de la Police Républicaine et de l’inspection forestière du Zou ont pu appréhender ces présumés trafiquants grâce à l’appui technique du Programme d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-Bénin). Selon les informations livrées, ils étaient sur le point de conclure la transaction quand une équipe mixte de force de sécurité publique a fait irruption sur les lieux. Ces hors la loi ainsi pris en flagrant délit, risquent une amende de 300 000F à 800 000F et/ou d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans.

Le léopard (Panthera jubatus), une espèce protégée

Rappelons que, le léopard (Panthera jubatus) est une espèce de la catégorie des mammifères classée comme vulnérable sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et intégralement protégée par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Une loi qui dicte rigoureusement que nul n’a le droit de commercialiser ses trophées et dépouilles en dehors des cas permis. Autrement dit, les espèces intégralement protégées sont interdites de transport et de commerce.

2-Des incendies répétés dans la forêt de la Lama

La forêt de la Lama a encore brûlé le jeudi 13 février 2020 passé, une situation qui n’a pas fait grand échos à l’égard des autres incendies enregistrés dans le monde. Mais, en raison de la gratitude que nous devons à la tendre nature qui nous héberge, nous ne pouvons pas passer outre cette actualité locale.
Située dans l’arrondissement de Djigbé, la forêt de la Lama est en proie à des incendies répétés depuis quelques semaines. En effet, dans la journée du jeudi 13 février, une bonne partie de la forêt de la lama a encore consumé.

Des témoins oculaires et par les moindres

Mêmes, les différentes personnalités composés de forestiers, des responsables de l’Office National du Bois (ONaB), des procureurs et présidents des tribunaux de Djougou, d’Abomey, d’Allada et de Pobè, en visite dans la forêt la semaine dernière sont restés impuissants face à l’ampleur de la flamme. Les causes exactes de ces flammes dans la foret de la lama partagée entre les communes de Zogbodomey et de Toffo restent encore inconnues, doivent être recherchées et prévenues.

Conséquences sur la faune et à la flore

Comme bilan provisoire, retenons qu’en moins de deux semaines, plus de 15000 hectares de plants sont détruits, 3000 mètres cubes de bois sont calcinés et la conséquence sur la faune n’est plus à calculer.

Que faut il faire ?

Ces deux faits récents pris l’un dans l’autre, démontrent à quel point nos écosystèmes sont sensiblement vulnérables la moindre action incontrôlée de l’Homme. Pendant que l’urgence environnementale est déclarée sur certains continents, il nous faut en Afrique reprendre en combinaison avec les dispositions juridiques, protectrices de la biodiversité, nos modes traditionnels de gestion de la faune et de la flore pour garantir un lendemain meilleur aux générations futurs.

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Appel à candidature Master Professionnel en Pastoralisme


Le Centre Régional AGRHYMET organise un Master Professionnel en Pastoralisme(MPP) en Juin 2020 dont l’objectif est d’une part de former un nouveau type de professionnels du développement capable d’appréhender toute la complexité du pastoralisme, et d’autre part d’accroître significativement la résilience des acteurs du pastoralisme au Sahel afin d’inverser les tendances involutives des facteurs socio-économiques, environnementaux et institutionnels.

Conditions de candidatures : Le présent appel à candidatures régional s’adresse aux étudiants et aux professionnels des services publics, parapublics ou privés œuvrant dans les domaines de l’élevage, Agriculture, santé animale, etc. Vous devriez chercher vos financements.

NB: le dossier de candidature est constitué des pièces suivantes : une fiche dûment remplie, obligatoirement accompagnée des autres éléments constitutifs du dossier (curriculum vitae, extrait de naissance, photocopies certifiées conformes du diplôme ou attestation de référence et des relevés des notes, certificat de nationalité), une attestation de bourse et ou source de financement et envoyer à l’adresse suivante:

Centre régional AGRHYMET ; BP 11011 Niamey, Niger, E-mail : ismailou.yahaya@cilss.int

La liste des informations détaillées sur les conditions de candidatures et le programme d’étude peuvent être consultées sur le lien suivant : http://agrhymet.cilss.int/wp-content/uploads/2020/01/PALQUETTE-MASTER-PASTO2020.pdf

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