AGRHYMET : Appel à candidature Master en Changement Climatique et Développement Durable (CCDD)


\\\"MCCDD\\\"
Dans le cadre du renforcement des capacités des cadres du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, le Centre Régional AGRHYMET organise une formation de Master en Changement Climatique et Développement Durable (CCDD) en juin 2020.
L’objectif du Master est de former des cadres de haut niveau qui sauront, d’une part, valoriser et capitaliser les connaissances sur la science du climat pour les études de vulnérabilité, d’impact et d’adaptation au changement climatique (CC), et d’autre part, faire intégrer la dimension CC dans les plans d’actions, les programmes et les stratégies régionales, nationales et locales de développement. Ce master vise également à former des cadres qui seront capables d’aider les pays à s’intégrer activement dans les débats inter gouvernementaux sur le climat.
Le groupe cible est constitué des professionnels des services publics, parapublics ou privés œuvrant  dans les domaines de l’Agrométéorologie, l’agriculture, la foresterie, l’écologie et la  géographie etc.
Conditions de candidatures : Le présent appel à candidatures régional s’adresse aux étudiants et aux professionnels des services publics, parapublics ou privés œuvrant  dans les domaines de l’Agrométéorologie, l’agriculture, la foresterie, l’écologie et la  géographie etc. NB: Vous devrez chercher vos financements
La liste des informations détaillées sur les conditions de candidatures et le programme des études peuvent être consultées sur le lien suivant : http://agrhymet.cilss.int/wp-content/uploads/2018/12/fiche_MCCDD.pdf
Actualité Ecocitoyenneté Durabilité



Appui à la mise en œuvre du projet Benkadi Bénin : vers la durabilité des groupes de réflexion sur le changement climatique à Ouinhi

Dans la mise en œuvre du projet Benkadi au Bénin, l’ODDB ONG a récemment mené des activités pour assurer la durabilité du groupe de réflexion local sur les changements climatiques dans la commune de Ouinhi. Ces rencontres, organisées du 8 au 14 octobre 2024, visent à renforcer la capacité de prise de décision et à soutenir les actions de plaidoyer sur des questions climatiques. Alors que le projet devrait s’achever en 2025, la pérennisation de ce groupe reste un enjeu majeur pour continuer à sensibiliser et agir à long terme.

La première rencontre qui s’est tenue le 8 octobre à la mairie de Ouinhi à réunir les membres du comité d’élaboration et d’intégration des actions d’Adaptations basées sur les Ecosystèmes (AbE) pour le Plan de Développement Communal (PDC) de 4ème génération. Présidée par le Secrétaire Exécutif (SE) de la mairie, M. Abdoulassidou AROUNA, cette réunion a permis d’approfondir la compréhension des objectifs du cadre et à revoir l’acte de formalisation du comité. Les discussions ont abouti à l’identification de  certaines lacunes dans la composition et les objectifs du cadre initial.

Analyse du fonctionnement des cadres de concertation

La deuxième activité, qui s’est déroulée du 10 au 14 octobre, a pris la forme de visites au sein de la commune et d’un atelier d’échange avec les huit cadres de concertation existants à Ouinhi. L’objectif de cette phase était de collecter des informations sur le fonctionnement de ces groupes, les thématiques abordées, les résultats obtenus, ainsi que les défis rencontrés. Répartis en groupes de travail, les participants ont rempli des outils de capitalisation afin d’évaluer les approches de plaidoyer, de lobbying et de prise de décision participative.

Ces échanges ont permis de dresser un bilan exhaustif, analysé sous la forme d’une matrice FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces). Il s’est agi de mieux comprendre le rôle du comité d’élaboration et d’intégration des actions d’adaptations basées sur les écosystèmes (AbE) pour le Plan de Développement Communal (PDC) de 4ème génération et d’identifier les ajustements nécessaires pour ce cadre mis en place par le projet Benkadi.

Une nouvelle structure pour un cadre de concertation durable

À l’issue de ces activités, le groupe de réflexion mis en place par le projet Benkadi a adopté un nouveau nom et une structure améliorée pour mieux s’intégrer dans la dynamique communale de Ouinhi. Rebaptisé cadre de concertation sur les actions d’adaptations face aux effets des changements climatiques, ce groupe inclut désormais des acteurs étatiques et non étatiques. De plus, son financement a été intégré au budget de la mairie, qui pourra également solliciter des partenaires potentiels pour en assurer le bon fonctionnement.

La commune de Ouinhi s’est engagée à prendre un arrêté qui entérinera les modifications apportées à l’ancien acte de formation. Ce document officialisera les ajustements et assurera un cadre légal pour le fonctionnement continu du groupe de concertation. Ces initiatives du projet Benkadi au Bénin, démontrent la volonté des acteurs d’intégrer durablement les réflexions sur les changements climatiques dans les processus décisionnels de la commune de Ouinhi.

Megan Valère SOSSOU




Biodiversité au Bénin : l’ODDB-ONG tend ses mains conservatrices à 876 tortues d’eau douce

Grâce à une opération conjointe des douanes et des défenseurs de la biodiversité, 876 tortues d’eau douce ont été arrachées des mains de trafiquants et réintroduites dans leur habitat naturel. L’ODDB-ONG, en première ligne de ce combat, dénonce un massacre écologique et appelle à une mobilisation accrue.

Le lundi 5 août 2024 fut un jour de salut pour des tortues d’eau douce aux mains des trafiquants. En effet, grâce à la vigilance et au professionnalisme des services de douane du poste frontalier juxtaposé de Sèmè-Kraké, des trafiquants en provenance du Nigeria, qui tentaient de faire passer une grande quantité de tortues entassées dans des sacs en tissu, ont été arrêtés. Au total, 876 tortues d’eau douce de différentes espèces et d’âges variés dont 32 mortalités sur place ont été dénombrées par les agents de la douane et les forestiers, notamment le point focal CITES.

À la suite de cette opération, plusieurs organisations engagées dans la défense de la biodiversité ont, aux côtés de la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses, apporté leur contribution pour assurer la survie et le bien-être de ces espèces précieuses pour la diversité biologique.

Dans cette perspective, l’ODDB-ONG n’a pas ménagé son abnégation, son dévouement et son savoir-faire. Selon Chrystelle Dakpogan Houngbédji, Directrice Exécutive de ODDB ONG, une équipe est intervenue dans les différentes étapes de cette assistance salvatrice offerte à ces tortues d’eau douce. Il s’est agi, dans un premier temps, de l’identification des espèces de tortues. À cette étape, raconte-elle, quatre espèces de tortues d’eau douce ont été identifiées : Pelomedusa subrufa, Pelusios castaneus, Pelusios niger et Pelusios adansonii.

L’espèce Pelusios adansonii n’étant pas répertoriée au Bénin parmi ces quatre espèces, l’occasion a permis de prendre les mensurations des différents individus afin de créer une base de données des spécimens et individus de tortues objets de ce commerce illégal a –t-elle ajouté.

Une action de sauvetage synergique

Pour le point Focal national de CITES au Bénin, Ulysse Korogone, Conservateur de 2e Classe des Eaux, Forêts et Chasses et Coordonnateur de l’équipe nationale de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, c’est une première saisie aussi importante d’animaux d’espèces vivantes. Afin de favoriser la suivie desdites espèces, ajoute-il  travail un travail scientifique a été fait pour déterminer l’aire de relâcher tenant compte des besoins écologiques des espèces.

« C’est l’occasion de remercier l’ODDB ONG qui a vraiment accompagné la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses dans ces discussions. Nous a aidés à établir cette cartographie bien sûr en discutant avec les autres partenaires » a-t-il déclaré.

Une démarche validée par les autres partenaires, experts, ONGs en particulier par la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses avec son ministère de tutelle.

Ainsi, des relâchers d’individus de Pelusios castaneus ont été effectués au niveau de la zone marécageuse entre la forêt classée de Pahou et le Lac Toho.

À l’intérieur de la Réserve de Biosphère de la basse vallée de l’Ouémé, d’autres individus de Pelusios castaneus ont été relâchés dans la commune des Aguégués, tandis que les individus de Pelusios niger ont été libérés sur plusieurs sites au niveau de Médédjonou, à la frontière Bénin-Nigeria.

Il convient de noter que des séances de sensibilisation, conduites par l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB-ONG) et Benin Environment Education Society (BEES-ONG), ont précédé les différents relâchers dans la Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé. Certains individus de Pelusios castaneus ont été accueillis par le refuge animalier de la Vallée du Sitatunga, tandis que les individus de Pelusios adansonii et Pelomedusa subrufa ont été accueillis par le refuge de tortues aménagé pour la circonstance, en attendant leur libération très prochaine.

Un vibrant appel à la conservation des espèces au Bénin

Chrystelle Dakpogan Houngbédji, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG condamne fermement ces actes de prélèvements abusifs des tortues dans leur milieu naturel, qualifiant ces pratiques d’ignobles et irrespectueuses envers la nature.

« Il s’agit principalement de juvéniles et de sub-adultes. Ces prélèvements massifs risquent de décimer toute une population, mettant en péril la survie de ces espèces », a-t-elle déclaré.

Elle n’a pas manqué également de saluer les efforts de la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse, ainsi que de la Direction de la Douane pour l’arrestation des trafiquants et la récupération des tortues. Elle appelle les acteurs de la société civile à redoubler d’ardeur dans les activités de sensibilisation, afin que les populations comprennent les enjeux et s’approprient la lutte contre les trafics illégaux d’espèces animales. « Le contrôle doit être poursuivi, et les répressions multipliées. » a-t-elle lancé à l’endroit des autorités.

Un avis partagé par le Coordonnateur de l’équipe nationale de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, point focal national de CITES au Bénin, selon qui des mesures sont en train d’être prises pour déterminer les connexions entre les trafiquants mis en cause et d’autres personnes au niveau du Nigéria.

Cependant, il soulève des défis majeurs dans la gestion de cette opération. Il s’agit de la nécessité de mise en place d’un centre de sauvegarde d’animaux vivants, d’un mécanisme de financement destiné à cette mission, de la mise en place d’une autorité scientifique pour appuyer la Direction générale des Eaux, Forêts et chasses et des moyens roulants pour répondre à ces préoccupations.

Pour la survie des espèces, les coordonnées géographiques des sites de relâcher ont été prises afin de favoriser le monitoring des espèces relâchées en collaboration avec les acteurs à divers niveaux, rassure le point focal national de CITES au Bénin, Ulysse Korogone. Rappelons que cette action a été possible grâce au soutien Born Free USA.

En dépit de ces victoires ponctuelles, la bataille pour la préservation des tortues d’eau douce et plus largement de la biodiversité au Bénin est loin d’être terminée. La vigilance et l’engagement de tous, des autorités aux citoyens, restent indispensables pour prévenir de nouvelles menaces. Face à ces défis, l’ODDB-ONG et ses partenaires rappellent que chaque tortue sauvée est une victoire pour la nature, mais que chaque minute compte pour éviter de nouvelles pertes.

Megan Valère SOSSOU




Les énergies renouvelables créent des emplois au Bénin

Le changement climatique constitue une menace croissante pour ce pays d’Afrique de l’Ouest, mais la transition vers les énergies renouvelables offre une opportunité de stimuler la croissance de l’emploi.

Dans la localité d’Ouèssè, une commune isolée du Bénin, un homme d’une vingtaine d’années exploite les énergies renouvelables pour créer des emplois et résoudre un gros problème.

Dieudonné Mahuwêna Setonde travaillait comme technicien en installation électrique dans les zones rurales de ce pays d’Afrique de l’Ouest lorsqu’il a constaté que de nombreux ménages de sa localité n’avaient pas accès au réseau électrique conventionnel, ce qui rendait difficile l’utilisation des téléphones portables, de la télévision et d’Internet.

Pour relever ces défis, Setonde a fondé Technology for Environmental Protection Africa, également connue sous le nom de TEP AFRICA TECH , une entreprise dédiée à la promotion des énergies renouvelables et à l’amélioration de l’efficacité énergétique des ménages, en particulier dans les zones rurales.

Il compte aujourd’hui 16 techniciens qui aident la communauté à accéder à une énergie propre et durable. Lui et son équipe ont formé plus de 200 jeunes à travers divers ateliers et programmes de renforcement des capacités.

« Grâce aux partenariats avec des projets nationaux et internationaux comme SWEED Bénin et Plan International Bénin , les jeunes que nous avons formés sont aujourd’hui des professionnels qualifiés dans le domaine des énergies renouvelables avec des stages et des opportunités d’emploi », a déclaré Setonde en français.

La demande d’emplois verts augmente au Bénin

Photographie d'un groupe de jeunes dans une classe en plein air

Photographie d'un groupe de jeunes dans une classe en plein air

Des élèves découvrent l’installation d’énergie solaire. (Crédit photo : Megan Valère SOSSOU)

La forte croissance de la dernière décennie a permis au Bénin de réduire la pauvreté grâce à des projets durables, notamment la création d’emplois verts, selon le récent Rapport sur le climat et le développement publié par la Banque mondiale.

Au Bénin, il existe une forte demande de techniciens et d’ingénieurs spécialisés dans le photovoltaïque, la réparation et la maintenance électrique, ainsi que l’installation et la maintenance de biodigesteurs pour la production de biogaz.

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Selon un rapport sur l’impact des énergies renouvelables sur l’emploi, publié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (AIER) en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), environ 320 000 personnes travaillent dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique. Ce chiffre représente 2,34 % de l’emploi mondial dans ce secteur.

Face aux défis climatiques et énergétiques, Christian Hounkannou, coordinateur Afrique francophone de 350Africa.org , estime que l’Afrique doit investir dans les énergies renouvelables. Il encourage les jeunes à s’impliquer pour apporter des solutions aux communautés en quête d’énergie durable et souligne le rôle crucial de l’État dans le soutien des organisations engagées.

Le Projet Inclusion des Jeunes, initié par le gouvernement béninois et soutenu par la Banque mondiale, forme plus de 500 jeunes aux métiers des énergies renouvelables. En partenariat avec AdMec , une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire, ces jeunes acquièrent des compétences en montage, entretien et réparation de lampadaires LED et solaires. Ce projet vise à former et intégrer 1 000 jeunes dans le secteur des énergies renouvelables d’ici 2025, dans le cadre de l’ initiative Azôli , la voie d’accès à l’emploi en fon, l’une des langues nationales du Bénin.

Le programme Azôli est une initiative spéciale conçue par le gouvernement béninois pour réduire le chômage et le sous-emploi des jeunes au Bénin en facilitant l’accès aux stages de formation en entreprise.

Dieudonné Mahuwêna Setonde au travail. (Crédit photo : Megan Valère SOSSOU)

« A terme, 200 jeunes auront un contrat d’embauche direct avec AdMec qui propose une formation gratuite », a indiqué Marcel Adjahouisso, responsable de l’antenne atlantique de l’Agence nationale de promotion de l’emploi.

Mathieu Dènon, bénéficiaire du programme, était auparavant vendeur d’essence non raffinée introduite en contrebande du Nigéria au Bénin. Aujourd’hui, il aide les ménages de son village à acheter et installer des panneaux solaires.

En juin 2024, l’agence a recruté 1 000 jeunes supplémentaires pour la formation et l’insertion professionnelle. Par ailleurs, l’agence, à travers l’initiative Azôli, a signé une convention de partenariat avec l’ Académie de l’Ecole Supérieure des Métiers des Energies Renouvelables de la commune d’Allada pour la formation et l’insertion professionnelle de 1 000 jeunes aux métiers des énergies renouvelables.

Incitations gouvernementales

Le gouvernement béninois a instauré en 2020 une exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les importations de panneaux solaires. Cette exonération s’applique à l’importation de matériels, équipements et accessoires d’installation destinés à la production d’énergie photovoltaïque et solaire thermique.

L’exonération fiscale des produits contribuant à la production d’énergie solaire a eu des effets significatifs sur l’économie béninoise, notamment en termes de création d’emplois. Selon un rapport du ministère de l’Economie et des Finances , cette mesure a entraîné une augmentation de 9,95 % des importations de ces produits, un chiffre nettement supérieur à celui des produits d’énergie électrique à combustible fossile, qui n’ont augmenté que de 0,66 %.

Les bénéfices de la vente d’équipements photovoltaïques ont grimpé en flèche, en étant multipliés par cinq, selon le même rapport. De plus, l’exonération fiscale a permis aux entreprises de doubler leur base de clients et de partenaires, ce qui a conduit à l’expansion des points de vente et à l’amélioration des services après-vente dans tout le pays.

Enock Missi Hounhoui, président de l’ Association béninoise de l’énergie , a déclaré que le Bénin a fait preuve d’une volonté de miser sur les énergies renouvelables comme levier de création d’emplois. Il a ajouté que la fabrication d’équipements tels que les panneaux solaires, les éoliennes et les biodigesteurs, ainsi que l’ingénierie et les services associés, sont des domaines qui attirent l’attention des jeunes.

Des défis demeurent

Bien que des progrès aient été réalisés dans le domaine des énergies renouvelables, ils ne suffisent pas à atteindre toutes les populations rurales et à réduire significativement le nombre de jeunes chômeurs.

L’adoption des énergies renouvelables et la promotion de la création d’emplois verts peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique tout en favorisant le développement économique et social du continent. Cependant, pour relever efficacement ce défi, les décideurs politiques doivent veiller à la mise en œuvre de meilleures politiques de réglementation et d’accès au marché, a déclaré Setonde.

Megan Valère SOSSOU




Projet PLAGE SANS DÉCHETS : l\’ONG Citoyens Volontaires s’engage pour la protection des écosystèmes marins.

L\\\’ONG Citoyens Volontaires a officiellement lancé son projet \\\ »PLAGE SANS DÉCHETS\\\ », une initiative visant à préserver les écosystèmes marins fragiles tout en promouvant des comportements durables parmi les usagers de la plage. Pour y arriver, l’organisation a sonné une mobilisation des jeunes passionnés de la protection de l’environnement, le 7 juillet 2024 à la Plage Erevan.

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Photo de famille

Le projet PLAGE SANS DÉCHETS se distingue par ses actions concrètes. Dès les premières heures de la matinée, des dizaines de jeunes bénévoles, armés de gants et de sacs-poubelles, ont parcouru la plage de Bamboo Numerik jusqu\\\’à Dream Beach, ramassant méticuleusement les déchets plastiques jonchant le sable.

\\\ »Nous voulons montrer l\\\’exemple et encourager chacun à prendre part à cette mission de protection de notre plage\\\ », a déclaré Warissath DOSSOU, Chargée de Projet de l\\\’ONG Citoyens Volontaires.

Sensibilisation et pré-collecte au cœur du projet

L\\\’un des axes majeurs du projet est la sensibilisation des usagers de la plage. Des campagnes de sensibilisation ont été organisées tout au long de la journée, avec des bénévoles expliquant aux visiteurs l\\\’importance de réduire leur utilisation de plastique et de jeter leurs déchets dans les poubelles prévues à cet effet.

Parallèlement, l\\\’ONG a renforcé la pré-collecte des déchets en installant 50 poubelles en osier tout au long de la plage. Cette initiative vise à offrir des solutions pratiques pour encourager les gestes écoresponsables.

L\\\’engagement des participants ne s\\\’est pas limité à cette journée de lancement. Quelques jours plus tard, le 13 juillet 2024, les organisateurs sont retournés sur la plage pour disposer stratégiquement 30 poubelles supplémentaires. \\\ »Nous avons choisi des emplacements clés pour maximiser l\\\’impact de ces poubelles\\\ », a laissé entendre Warissath DOSSOU.

Un engagement continu pour la propreté de la plage

De plus, un rendez-vous hebdomadaire a été instauré : chaque week-end, les bénévoles se retrouveront à la plage pour continuer les actions de sensibilisation et de nettoyage. Cette régularité est cruciale pour ancrer les bonnes pratiques et maintenir la plage propre.

Le Projet PLAGE SANS DÉCHETS illustre parfaitement l\\\’importance de l\\\’implication citoyenne dans la lutte contre la pollution plastique au Bénin. Il appelle chaque usager de la plage à adopter des comportements plus responsables et à contribuer à la protection des écosystèmes marins.

Megan Valère SOSSOU




Soutenance de thèse à l’université de Parakou : Le journaliste Ernest Agbota décroche un doctorat en Sociologie des Ressources Naturelles

Le cercle des docteurs de l’université de Parakou s’élargit. Ce jeudi 25 juillet 2024, l’Ecole Doctorale des Sciences Agronomiques et de l’Eau de l’université de Parakou a enregistré un nouveau docteur dans le rang de ses étudiants. Ernest Agbota, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a soutenu sa thèse de doctorat sur le thème << Accessibilité des informations et services agro météorologiques aux producteurs périurbains de vivriers à Parakou >>.

L’objectif, selon l’impétrant, est d’analyser les modes d’accessibilité des producteurs périurbains de vivriers aux informations et services agro météorologiques, afin de proposer aux acteurs impliqués des mesures à prendre pour une meilleure diffusion et accessibilité des informations et des services agro météorologiques, indispensables à la résilience des producteurs face au changement climatique. Pendant plus trois heures de temps, Ernest Agbota a brillamment défendu sa thèse sous le regard aussi bien critique qu’admiratif d’un jury composé de six éminents professeurs dont deux étaient en ligne. Pour le professeur Tatongueba SOUSSOU, examinateur venu de l’université de Kara au Togo, l’impétrant a obtenu des résultats satisfaisants, reposant sur une méthodologie adéquate. Sur la base de la qualité de la présentation, de la pertinence du sujet traité et des résultats de recherche jugés très satisfaisants, le jury présidé par le professeur Jean Bosco Vodounou a décerné à l’impétrant la mention « très honorable ». Une délibération qui a fortement réjoui les parents et amis de Ernest Agbota, venus nombreux soutenir le désormais docteur en Sociologie des Ressources Naturelles.

Pour Ernest Agbota, c’est le couronnement de plusieurs années de recherche sur un sujet très préoccupant pour les producteurs agricoles, surtout dans le contexte actuel du changement climatique. A l’en croire, l’agriculture urbaine et périurbaine n’est pas souvent prise en compte dans les politiques de développement agricole, et donc les producteurs des milieux urbains ne sont pas suffisamment accompagnés par les services compétents en matière d’informations et de services agro météorologiques. Il souligne que  les savoirs écologiques endogènes, qui autrefois permettaient aux agriculteurs de s’adapter aux aléas climatiques, sont en voie de disparition alors que les services fournis par la météo moderne ne couvrent pas suffisamment les besoins réels des producteurs. Toutes choses qui rendent vulnérables les agriculteurs face à la crise climatique.

« Cette thèse se positionne donc comme une orientation pour les politiques visant à améliorer l’accès des producteurs aux informations et services agro météorologiques, indispensables pour une résilience efficace du secteur agricole face au changement climatique », a-t-il clamé. En perspective, le journaliste envisage de poursuivre ses recherches sur les enjeux de l’agriculture de précision au Nord Bénin.

Faut-il le préciser, la thèse soutenue par Ernest Agbota a été dirigée par le professeur Julien Comlan Hadonou, Maître de Conférences des universités du CAMES.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Gestion durable de la forêt Kpékonzoun : l’ODDB ONG autonomise les jeunes et les femmes des communautés riveraines

« Cette activité m’aide financièrement et je remercie le projet pour cette opportunité. », Ce sont là, les déclarations de Modeste Agossou, l’un des jeunes soutenus par le Projet de Restauration et de Conservation Durable de la Forêt Sacrée Kpékonzoun. Ce projet, financé par le Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC) est mis en œuvre par l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB ONG).

L’ODDB ONG a créé un modèle de développement durable inspirant pour la gestion durable des ressources naturelles en intégrant des actions de restauration écologique et des initiatives d’autonomisation économique pour les jeunes et les femmes des communautés riveraines de la forêt.

Alfred OGA, Responsable Écotourisme et Développement Communautaire et Animateur du projet, présente les initiatives entreprises : « Dans le cadre de ce projet, nous avons initié plusieurs activités. Tout d’abord, nous avons entrepris la restauration de la forêt en enrichissant sa biodiversité avec des espèces endogènes. Nous avons également planté dix hectares d’arbres à croissance rapide pour répondre aux besoins en bois de chauffe des populations locales. Des plants ont été fournis par dix pépiniéristes sélectionnés et formés pour produire les plants nécessaires au reboisement. »

Le projet ne s’arrête pas à la restauration écologique. Un accent particulier a été mis sur l’autonomisation économique des jeunes et des femmes des communautés riveraines. « Nous avons formé dix jeunes, dont cinq femmes, à l’élevage d’escargots. Ils ont reçu des géniteurs et des matériaux pour construire des escargotières, » ajoute Alfred OGA. En outre, poursuit-il, « cinq chasseurs locaux ont été reconvertis à l’élevage de caprins, chacun recevant quatre géniteurs (un mâle et trois femelles) dans des enclos métalliques. Deux groupements de femmes transformant l’huile de palme ont été dotés d’équipements modernes, et dix femmes ont appris à fabriquer des foyers améliorés de cuisson. » Pour couronner le tout, un comité de gestion de la forêt a été mis en place pour assurer un suivi permanent des activités.

Autonomisation économique des jeunes et des femmes

Les bénéficiaires du projet partagent leurs expériences et témoignent de l’impact positif sur leurs vies. Adéline Hounton, éleveuse d’escargots, raconte : « Le projet nous a formés à l’élevage des escargots. Nous avons commencé avec 100 géniteurs et aujourd’hui, ils sont si nombreux que nous ne pouvons plus les compter. Cette activité génère des revenus pour subvenir à nos besoins et ceux de nos familles. »

Modeste Agossou, éleveur d’escargots à Akpadanou Dékanmey, souligne l’importance du projet : « Grâce à une formation de trois jours et à des dispositifs construits pour l’élevage, nous avons désormais des milliers d’escargots. Cette activité m’aide financièrement et je remercie le projet pour cette opportunité. Nous élevons les escargots, les nourrissons régulièrement et les vendons lorsqu’ils sont nombreux, générant ainsi des revenus pour satisfaire nos besoins. »

Du côté des femmes, le groupement Gbénonkpo est l’un des deux groupements appuyés. Boton Flavienne, Secrétaire Générale de la Coopérative Gbénonkpo, raconte : « Avant, produire de l’huile de palme était un véritable calvaire pour nous. Mais depuis que le projet de l’ONG ODDB nous a soutenus, nos tâches sont devenues beaucoup plus faciles. Nous avons mis en place une caisse de cotisation après chaque vente d’huile rouge. Ces fonds nous permettront d’entretenir au mieux les différents équipements. »

AFFAGNON Victoire, Présidente et productrice d’huile de palme, partage également son expérience : « Dans notre groupement Gbénonkpo, nous produisions autrefois de l’huile de palme de manière très artisanale. Nous nous étions associées à des détenteurs de machines pour le broyage des noix et l’extraction de l’huile de palme. Cependant, il arrivait souvent que nous n’ayons pas accès aux machines et les noix de palme que nous avions cuites pourrissaient, nous obligeant à les jeter. Cette situation rendait notre production extrêmement difficile. Heureusement, les responsables du projet sont venus s’informer sur nos activités et nos besoins. Peu de temps après, ils nous ont fourni les outils et machines nécessaires pour nos activités. Depuis lors, notre situation s’est considérablement améliorée et nous sommes devenues beaucoup plus productives. Nous sommes passées de la production d’à peine un bidon d’huile par jour à vingt-deux bidons par jour. »

Le Projet de Restauration et de Conservation Durable de la Forêt Sacrée de Kpékonzoun, mis en œuvre par l’ODDB ONG, a non seulement permis de préserver cet écosystème précieux, mais a aussi renforcé l’économie locale en autonomisant les jeunes et les femmes des communautés riveraines. Ce projet est un modèle de la manière dont des initiatives bien conçues et bien exécutées peuvent transformer des vies et protéger les ressources naturelles.

En combinant restauration écologique et autonomisation économique, ce projet montre que la gestion durable des ressources naturelles et le développement communautaire peuvent aller de pair pour un avenir durable.

Constance AGOSSA




Bénin : La forêt Kpékonzoun revient à la vie grâce à un projet innovant de ODDB ONG

Lancé le 06 février 2023, le Projet d’Appui à la Restauration et la Conservation Durable de la Forêt Sacrée Kpékonzoun dans la commune de Adjohoun, financé par le Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC), s’achève avec des résultats probants au sein des communautés de Akpadanou. Ce projet, qui visait à contribuer à la gestion durable de la forêt Kpékonzoun, a été une réussite grâce à l’implication active de tous les acteurs intervenant dans la forêt Kpékonzoun.

Alfred OGA, Responsable Écotourisme et Développement Communautaire et Animateur dudit projet, expose les multiples actions mises en œuvre. « Dans le cadre de ce projet, nous avons initié plusieurs activités », explique-t-il. « Tout d’abord, nous avons entrepris la restauration de la forêt en enrichissant sa biodiversité avec des espèces endogènes. Nous avons également planté dix hectares d’arbres à croissance rapide pour répondre aux besoins en bois de chauffe des populations locales. Ces plants ont été produits par dix pépiniéristes sélectionnés et formés pour produire les plants nécessaires au reboisement. »

Le projet ne s’arrête pas là et met un accent particulier sur l’autonomisation économique des jeunes et des femmes de la communauté. « Nous avons formé dix jeunes, dont cinq femmes, à l’élevage d’escargots. Ils ont reçu des géniteurs et bénéficié des escargotières. En outre, cinq chasseurs locaux ont été reconvertis à l’élevage de caprins, chacun recevant quatre géniteurs (un mâle et trois femelles) dans des enclos métalliques. Deux groupements de femmes transformant l’huile de palme ont été dotés d’équipements modernes, et dix femmes ont appris à fabriquer des foyers améliorés de cuisson. »

Pour couronner le tout, un comité de gestion de la forêt a été mis en place pour encadrer toutes les interventions au sein de la forêt, a-t-il ajouté.

Une reconversion bienfaisante

Adonon Barnabé était un chasseur dans la forêt Kpékonzoun. Il partage son expérience depuis sa rencontre avec le projet piloté par ODDB ONG : « Avant, notre forêt était en dégradation. N’importe qui pouvait y couper des arbres ou chasser les animaux. Le projet nous a montré l’importance de la protection de la forêt. Ils nous ont demandé de renoncer à la chasse pour gérer la forêt avec eux. »

Grâce au projet, Barnabé s’est reconverti à l’élevage des caprins. Pour démarrer, il a reçu un appui constitué d’un mâle et de trois femelles avec un enclos métallique sécurisé.

Son collègue chasseur, Norbert Soton Sotondji, secrétaire général de l’Association des Chasseurs d’Akpadanou, ajoute : « La forêt Kpékonzoun est un héritage de nos ancêtres. Nos pratiques de chasse l’avaient dégradée. L’ONG ODDB nous a sensibilisés à la valeur de la forêt. Aujourd’hui, nous bénéficions de leur soutien et sommes heureux d’être reconvertis dans une activité plus rentable tout en participant à la préservation de la forêt. »

Des progrès confirmés par Gérard Kakpo Semako, chasseur à Akpadanou Dékanmey : « Aujourd’hui, la forêt est mieux sécurisée. Avant, nous chassions jour et nuit pour des gains insignifiants. Nous les chasseurs, sommes désormais plus conscients des enjeux de protection de la forêt. On ne peut que remercier ODDB ONG et ses partenaires. »

Des foyers améliorés, comme cheval de bataille

Si les chasseurs renoncent à la chasse pour préserver la forêt, les femmes, véritables actrices au cœur de la gestion des ressources végétales, ne manquent pas à l’appel.

Fortement impliquées, elles sont résolument engagées pour la préservation des ressources naturelles au sein de la forêt. Dix d’entre elles ont appris à fabriquer les foyers améliorés. Martine Ahoton se confie : « Nous avions l’habitude d’aller chercher du bois de chauffe dans la forêt Kpékonzoun. Grâce au projet de l’ODDB, nous avons appris à fabriquer et utiliser des foyers améliorés. Avec ces foyers améliorés, nous économisons du bois et réduisons les fumées nocives à notre santé. »

Au total, 300 foyers améliorés ont été fabriqués par les dix femmes et distribués aux différents ménages de leur communauté, contribuant à réduire la pression sur les ressources végétales de la forêt Kpékonzoun.

Antoinette Medelome partage ses connaissances : « Pour fabriquer les foyers améliorés, nous utilisons du son de riz, des bouses de vache, de la cendre et du sable argileux. Avec ces nouveaux foyers, nos marmites ne noircissent plus et nous cuisinons de manière plus efficiente, préservant ainsi la forêt. »

À noter qu’une plantation de dix hectares d’arbres à croissance rapide a été mise en place pour répondre aux besoins en bois de chauffe des populations locales.

De la reconversion des chasseurs en éleveurs de caprins à la réorientation des ménages vers les foyers améliorés, l’ODDB ONG, à travers le projet d’Appui à la restauration et la conservation durable de la forêt Kpékonzoun, donne un nouveau souffle de vie à la forêt Kpékonzoun. Avec ces résultats tangibles et une communauté engagée autour de la préservation de leur patrimoine naturel, la forêt Kpékonzoun devient un modèle de réussite pour d’autres forêts.

Le plus grand défi reste à pérenniser les acquis du projet, et pour y arriver, l’ODDB ONG a déjà mis en place un dispositif de suivi-évaluation afin de continuer à inspirer d’autres initiatives similaires à travers le Bénin et au-delà.

Megan Valère SOSSOU




RAYLF 2024: Innocent Antoine HOUEDJI honore le Bénin au Royal African Young Leadership Forum

Le Royal African Young Leadership Forum (RAYLF), qui s’est tenu du 09 au 13 juillet 2024 à Ife, au Nigeria, a mis en lumière des jeunes leaders exceptionnels à travers le continent. Parmi eux, Innocent Antoine HOUEDJI a particulièrement brillé par son engagement et son innovation dans le secteur agricole et foncier.

Lors de la cérémonie de clôture du 13 juillet, Sa Majesté Ooni Adeyeye Enitan Ogunwusi, Ojaja II, l’Ooni d’Ife, a personnellement remis un prix prestigieux à HOUEDJI, soulignant ainsi son impact significatif.

Reconnu pour son leadership et son innovation dans le secteur agricole et foncier, HOUEDJI est l’un des 100 jeunes leaders de 40 pays africains à avoir été récompensés cette année. Ce prix prestigieux souligne son travail acharné et sa vision pour la gouvernance foncière en Afrique, ainsi que pour une agriculture durable et prospère.

Qui est Innocent Antoine HOUEDJI ?

Fondateur de l’organisation internationale « Youth Initiative for Land in Africa (YILAA) », active dans 25 pays, Innocent Antoine HOUEDJI possède une riche expérience en gouvernance foncière et en gestion des données agricoles. Ce prix confirme son engagement à provoquer des changements positifs, à influencer la société et à encourager des partenariats productifs, renforçant ainsi l’image mondiale de l’Afrique. En exprimant sa gratitude, HOUEDJI a déclaré : « Ce prix est une reconnaissance de nos efforts collectifs et une motivation pour aller de l’avant. » Sa vision et son dévouement ont été largement applaudis, augurant de grandes réalisations futures pour YILAA.

Avec plus de 10 ans d’expérience dans le secteur de la terre et de la gouvernance foncière en Afrique, Innocent Antoine HOUEDJI a su se distinguer par ses compétences en gestion, planification d’entreprise, analyse financière, ingénierie logicielle, opérations et analyse décisionnelle. Avant de fonder YILAA en 2019, il a travaillé sur le projet d’accès à la terre de la Millennium Challenge Corporation au Bénin et a occupé divers postes de direction, dont celui de chef de bureau de l’Agence nationale du domaine et du foncier (ANDF) du Bénin.

Une influence régionale et internationale

Expert reconnu, HOUEDJI est membre du groupe de travail régional de l’Observatoire Régional du Foncier Rural en Afrique de l’Ouest (ORFAO) de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et facilite la Plateforme Multi-Acteurs sur la Gouvernance Foncière Sensible aux Jeunes en Afrique, une initiative de l’Union Africaine en partenariat avec la Coalition Mondiale pour l’Accès à la Terre (ILC), l’IGAD, Landesa et YILAA. Il a également collaboré avec de nombreuses institutions internationales, dont la Coalition internationale pour l’accès à la terre, le FIDA, l’UEMOA, la CEDEAO, l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA), la Giz, la Global Land Alliance, la Fondation Cadasta, Kadaster International, le PNUE, l’OIM, l’UNCCD et l’UNFCCC.

L’engagement et la détermination d’Innocent Antoine HOUEDJI promettent de continuer à apporter des changements positifs dans le domaine agricole et foncier en Afrique. Le RAYLF a ainsi non seulement reconnu un leader émérite, mais aussi encouragé une vision transformative pour l’avenir du continent.

Megan Valère SOSSOU