Célébration de la journée internationale des primates : l’ODDB ONG sacrifie à la tradition

Chaque année, le 1er septembre est une date spéciale pour la communauté internationale, marquant la célébration de la Journée Internationale des Primates. Pour commémorer cet événement crucial, l\\\’ODDB ONG a organisé une journée de visite inoubliable au Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo le 10 septembre 2023.

\\\"\\\"

Créé par Peter Neuenschwander, le Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo est un site de conservation ex-situ unique en son genre, offrant aux visiteurs l\\\’opportunité rare d\\\’observer le singe à ventre roux à une distance incroyablement proche, à moins d\\\’un mètre. Cette journée exceptionnelle a accueilli les premiers visiteurs dès 9h30 du matin, pour se clôturer aux alentours de 18h45, offrant une expérience immersive tout au long de la journée.

\\\"\\\"

Au cours de la visite, le privilège est donné aux visiteurs de plonger dans l\\\’histoire fascinante du sanctuaire, de comprendre l\\\’importance cruciale d\\\’un tel site de conservation, et d\\\’en apprendre davantage sur la diversité et la répartition des primates au Bénin. Une attention particulière a été portée au singe à ventre roux, une espèce en danger critique d\\\’extinction, dont la présence est limitée au Bénin, au Togo et au Nigeria, faisant de ces pays des abris essentiels pour cette espèce endémique.

\\\"\\\"

Cette journée mémorable a attiré un public varié composé de Béninois, d\\\’Américains et de Français. Au total, 35 visiteurs ont participé à cet événement organisé par l\\\’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB ONG) en l\\\’honneur de la Journée Internationale des Primates.

\\\"\\\"

Pour Auriol Gansou, l’un des visiteurs à cette occasion, c’est un moment idéal d’apprendre davantage sur les efforts de conservation de l’ODDB ONG vis-à-vis des primates diurnes notamment le singe à ventre roux. Comme lui, de nombreux participants ont exprimé leur fascination pour cette expérience éducative unique, mettant en lumière l\\\’importance de préserver ces espèces vulnérables.

Cette journée est une illustration vivante de l\\\’engagement de l\\\’ODDB ONG envers la biodiversité et la conservation. Elle n’a pas manqué de remercier tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à la réussite de cette journée exceptionnelle dédiée à la préservation des primates. La Journée Internationale des Primates 2023 a été donc célébrée en beauté au Sanctuaire des Singes de Drabo Gbo.

Megan Valère SOSSOU




Diplomatie climatique et Transition énergétique : Les enjeux de l\’Afrique exposés par l\’Expert Béninois Jonas A. ATCHADE au Siège de l\’Union Européenne

Le changement climatique est un défi mondial qui transcende les frontières nationales. Seule la diplomatie permet la coopération entre les nations pour aborder ce problème de manière collective. Au cœur de celle-ci se trouve, l’expert béninois, Jonas Assouhan Atchade qui prend part au programme Syllabus destiné aux Jeunes Leaders Africains. Un programme novateur qui forme des leaders en les décernant un diplôme de troisième cycle en mode hybride.

\\\"\\\"
L\\\’Expert Jonas Assouhan ATCHADE

Au cours d’un séminaire qu’il a animé ce mercredi 18 octobre 2023 à Bruxelles au siège de l\\\’Union Européenne, l’expert béninois a exposé les enjeux auxquels les pays africains sont confrontés en matière de changement climatique et de transition énergétique. Une communication de haut niveau en matière de diplomatie climatique,  qu’il a déroulé devant de hauts dirigeants de l\\\’Union Africaine et de l\\\’Union Européenne, rassemblés pour discuter de ces problématiques.

Dans sa présentation sur la diplomatie climatique, l’expert a mis en évidence les gaps entre les négociateurs européens et africains et décrivant les stratégies climatiques de l\\\’Union Européenne et de l\\\’Union Africaine.

Il a souligné que pendant que l\\\’Afrique se concentre sur des questions telles que l\\\’adaptation aux changements climatiques, les pertes et dommages, ainsi que la transition énergétique équitable, l\\\’Europe, en revanche, met l\\\’accent sur l\\\’amélioration de l\\\’offre et de la qualité de l\\\’énergie, les mécanismes de développement propre et vert, les marchés du carbone et les prix du marché.

Mais pour répondre aux besoins des couches et secteurs vulnérables aux changements climatiques, Jonas A. ATCHADE a expliqué qu’il est nécessaire d\\\’ajuster les politiques climatiques nationales au niveau africain. Il invite les pays africains à se préparer au nouveau mécanisme financier du fonds sur les pertes et dommages, dont les discussions au plus haut niveau ont évolué dans le cadre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) à travers le Comité de Transition sur le Mécanisme International de Varsovie.

\\\"\\\"
Jonas Assouhan ATCHADE

Rappelons que Jonas A. ATCHADE est un consultant en changements climatiques et croissance verte à la Banque Africaine de Développement (BAD) et Chercheur associé en Gestion des risques et finance climatiques au sein d\\\’Africa Research and Impact Network (ARIN).

Il possède une solide formation académique, avec une maîtrise en sciences naturelles, un master en changements climatiques et développement durable, ainsi qu\\\’une qualification en conception et mise en œuvre des politiques de développement, actuellement en cours à l\\\’École Transnationale de Gouvernance (STG) de l\\\’Institut Universitaire Européen (EUI) en Italie. Ajoutons qu’il est en phase finale de sa recherche en tant que doctorant au Centre d\\\’Excellence Régional sur les Villes Durables en Afrique (CERViDA) de l\\\’Université de Lomé.

L\\\’expertise de Jonas A. ATCHADE n’est plus à démontrer au regard de son parcours et de son engagement ferme envers la résolution des défis climatiques en Afrique.

Megan Valère SOSSOU




Débordement des eaux de l’océan Atlantique à Togbin : un fait à craindre ou à banaliser ?

De nombreux restaurants ont été envahis par les eaux de l\\\’océan Atlantique le mercredi 20 septembre 2023 à Cotonou. Cette montée soudaine des eaux a causé d\\\’importants dégâts matériels, notamment au bar \\\ »Le Club des Rois\\\ » situé à Togbin. Heureusement, il n\\\’y a eu aucune perte en vies humaines, mais des meubles ont été emportés par les flots, comme l\\\’a rapporté l\\\’un des responsables du bar.

\\\"\\\"

Ce dernier raconte que la hauteur de l\\\’eau avait atteint ses genoux, renversant chaises et tables sur son passage. De plus, d\\\’importantes quantités de sable ont été charriées par les vagues, obstruant les paillotes du restaurant \\\ »Le Club des Rois\\\ ».

\\\"\\\"

Doit-on craindre ou banaliser ce phénomène aux côtes béninois ? Selon l\\\’océanographe Zacharie SOHOU, il s\\\’agit d\\\’un phénomène ponctuel qui ne devrait pas perdurer sur plusieurs jours. Cependant, il souligne que la côte Ouest Africaine traverse une période critique, caractérisée par un équilibre dynamique entre l\\\’érosion lors de cette période critique et l\\\’accrétion pendant les périodes plus calmes.

Aucune prévision n\\\’avait anticipé une montée des eaux à ce niveau critique, car elle se situait encore dans la catégorie \\\ »orange\\\ ». Cependant, un coup de vent rapide peut déclencher ce genre de phénomène. Cette zone côtière est en constante évolution, mais les spécialistes renforcent la surveillance pour un système d’alerte plus efficace.

Megan Valère SOSSOU




Pratiques agricoles saines : Des visiteurs s’en imprègnent à la Ferme Ecole Cité Bio à Bohicon

C’est à travers le programme \\\ »Mon Week-end à la ferme,\\\ » initié par la société Cité Bio, que des visiteurs venus de Cotonou ont découvert les pratiques agricoles respectueuses de la santé et de l’Environnement, ce samedi 23 septembre 2023.

\\\"\\\"

Ce programme a effectivement démarré sur la ferme école Cité Bio, située à Koklofinta, dans l\\\’arrondissement de Sodohomè à Bohicon. Les participants venus vivre leur premier week-end à la ferme ont été chaleureusement accueillis par le Directeur Général, Gaétan ALLIDE à leur arrivée. Ils ont aussitôt saisi l’opportunité de plonger dans une expérience agricole immersive, guidée par le gestionnaire de la ferme, Déo Gracias Assognon.

Du champ de basilic en première ligne, conçu pour repousser les nuisibles, aux plantations de moringa, en passant par la bananeraie, les cultures de stevia, de piments, de tomates, de bisaps, de la grande morelle, de lauriers et de papayers, les visiteurs ont pu explorer une variété fascinante de cultures entretenues avec soin.

Pour Déo gracias Assognon, Gestionnaire de la Ferme, c’est une expérience émouvante. Il partage son enthousiasme : \\\ »J\\\’ai eu le privilège de présenter les différentes cultures que nous développons sur la ferme avec nos visiteurs. Ils ont pu découvrir notre bananeraie, nos plantations de stevia, et ont même goûté à sa saveur puissante.\\\ »

\\\"\\\"

Dans la dynamique d\\\’une agriculture respectueuse de l\\\’environnement, nul ne peut ignorer l\\\’élevage. C’est pourquoi la section volaille de la ferme a également été mise en lumière, avec ses sujets de moins de trois mois déjà impressionnants à 2,5 kilos.

Christian GOUDOU, Président de l’ONG Les Centenaires fait partie des heureux visiteurs. Il raconte « Cette visite nous a permis de nous redécouvrir. Elle a permis de découvrir les potentialités de la nature et de montrer que c’est possible. »

Comme lui, Lisette Zitti, épouse Assogba, a été aussi impressionnée par tout ce qu\\\’elle a pu découvrir. Elle témoigne : \\\ »J\\\’ai même eu l\\\’occasion de toucher certaines feuilles, comme celles du laurier. J\\\’invite la population de Bohicon et de tout le Bénin à venir visiter la ferme école de Cité Bio.\\\ »

A noter que ce premier week-end à la ferme s\\\’est achevé par une session de renforcement des connaissances sur les cultures hors sol. Les participants curieux, partageant la passion d\\\’une agriculture saine, ont eu l\\\’opportunité de percer les secrets des cultures hors sol, grâce à des outils et techniques pratiques.

Igor Hessouvo, Directeur Adjoint de la Société Cité Bio et formateur, explique : \\\ »A travers cette formation, nous avons décrit toutes les étapes, depuis la pépinière, le semis des graines, leur entretien, jusqu\\\’au repiquage des jeunes plants, tout cela pour aboutir aux produits tant attendus.\\\ »

Globalement, le parcours et les échanges ont été enrichissants dans une ambiance conviviale. Le Directeur Général et son équipe concoctent déjà un programme encore plus captivant pour le prochain \\\ »Week-end à la Ferme\\\ » dont tous ont désormais hâte d’y participer.

Megan Valère SOSSOU




Pharmacie en Afrique: pilier de la santé publique malgré les difficultés

Le journée du 25 septembre est consacrée à la célébration des pharmacies dans le monde. En Afrique, les pharmacies sont des acteurs incontournables du système de santé. En constante évolution, elles jouent un rôle de mire dans la prestation des soins de santé aux populations.

\\\"\\\"

Les pharmacies en Afrique sont bien plus que de simples points de vente de médicaments. Elles servent de véritables centres de conseil et de support médical pour les patients. Les pharmaciens, en plus de délivrer des médicaments, fournissent des informations essentielles sur leur utilisation appropriée, ce qui contribue à l\\\’amélioration de la santé publique.

L\\\’accès aux pharmacies est relativement bon dans les zones urbaines, mais les défis persistent dans les zones rurales, où l\\\’accessibilité aux soins de santé reste un problème majeur. Dans ces régions éloignées, les pharmacies sont souvent l\\\’un des rares points d\\\’accès à des médicaments essentiels.

Malgré leur importance, les pharmacies en Afrique font face à des défis significatifs. L\\\’un des problèmes majeurs est la contrefaçon de médicaments. Des médicaments contrefaits ou de mauvaise qualité peuvent être dangereux pour la santé des patients. Les autorités travaillent à renforcer la réglementation et le contrôle de la qualité des médicaments pour lutter contre ce fléau.

Malgré ces défis, les pharmacies en Afrique représentent un atout précieux pour le système de santé. Les opportunités pour améliorer davantage les soins de santé sont nombreuses. Par exemple, l\\\’intégration de la technologie peut aider les pharmacies à gérer plus efficacement les stocks de médicaments, à suivre les données sur la santé et à améliorer la communication avec les patients.

Megan Valère SOSSOU




Dégradation des terres en Afrique: l\’agriculture de conservation comme bouclier

L\\\’Afrique, qui détient 60% des terres non cultivées dans le monde, se trouve confrontée à une réalité alarmante. Selon les données de Fara Africa, 65% de ces terres sont déjà dégradées, entravant ainsi la productivité agricole. Les chiffres de la Banque mondiale révèlent une statistique particulièrement préoccupante : chaque année, 50 millions de couches arables du sol disparaissent en raison de l\\\’érosion en Afrique.

\\\"\\\"

Cette constatation met en évidence la disparition progressive et totale de la fertilité des terres agricoles sur le continent africain. Malgré les efforts déployés par les organisations non gouvernementales et les gouvernements, la dégradation des terres agricoles persiste de manière critique. De nombreuses tentatives de solutions ont échoué en raison des exigences du marché de la consommation.

L\\\’une des solutions les plus appropriées pour lutter contre ce phénomène est l\\\’agriculture de conservation. Elle repose sur trois principes fondamentaux : la réduction du travail du sol, la couverture du sol et la rotation diversifiée des cultures. Selon le directeur de recherche en agronomie systémique au centre INRAE Occitanie-Toulouse, ces trois piliers sont essentiels pour faire de l’agriculture de conservation un moyen efficace de préserver la fertilité des sols.

Ces trois piliers clés de l\\\’agriculture de conservation offrent des méthodes pratiques et avantageuses pour contrer la crise liée à la dégradation des terres arables. Tout d\\\’abord, le premier principe de cette agriculture, qui consiste à réduire ou à abandonner le travail du sol, nécessite une pause temporaire de la production agricole sur les terres. Les agriculteurs peuvent ainsi préparer leurs terres en laissant certaines parcelles en jachère pendant un certain temps avant de reprendre la production.

Le deuxième principe, la couverture du sol, implique l\\\’utilisation de débris végétaux issus des récoltes pour recouvrir le sol. Au lieu de brûler ou de jeter ces résidus végétaux, ils servent de couverture, favorisant ainsi la production et la restitution de biomasse précieuse perdue au cours de la croissance végétale. Ces plantes de couverture se décomposent naturellement pour enrichir le sol, le préservant ainsi de la surexploitation.

La troisième méthode, la rotation des cultures, implique la diversification des cultures sur une même parcelle, soit d\\\’une saison à l\\\’autre, soit d\\\’une année à l\\\’autre. Cette approche oblige les agriculteurs à varier leurs cultures. Étant donné que différentes plantes ont des besoins nutritifs distincts, le choix des semences doit être sélectif et organisé. Certaines plantes prélèvent davantage d\\\’azote, de magnésium, et de calcium du sol, tandis que d\\\’autres les utilisent pour produire plus, compensant ainsi la quantité prélevée.

Il existe une multitude de plantes aux fonctions fertilisantes, telles que la consoude et le pissenlit, riches en potasse, azote, phosphore et calcium. L\\\’achillée millefeuille, riche en potasse et soufre, ainsi que la camomille, riche en calcium, sont d\\\’autres exemples. Ces plantes contribuent à la fertilisation des sols et à la prévention de leur acidification.

L\\\’agriculture de conservation constitue l\\\’une des nombreuses techniques visant à conserver la fertilité des sols pour les générations futures. Au-delà de ces méthodes de conservation, les acteurs du secteur agricole doivent également éviter des pratiques nuisibles à la protection des terres, telles que l\\\’utilisation de glyphosates, désormais reconnue comme une menace majeure pour l\\\’écosystème. De même, les feux de brousse, utilisés comme moyen de nettoyage et de désherbage, perturbent également la fertilité des sols.

Il est impératif que l\\\’Afrique adopte des pratiques agricoles durables pour préserver ses terres agricoles et assurer la sécurité alimentaire à long terme. L\\\’agriculture de conservation offre un espoir dans cette lutte cruciale pour l\\\’appauvrissement des terres, et son adoption généralisée est une étape nécessaire pour garantir un avenir prospère pour le continent.

Germain ALOZE (Stg)




Le Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA) 2023 s\’ouvre aujourd\’hui

Le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) est sur le point d\\\’accueillir la troisième édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA) du 12 au 15 septembre 2023 à la Salle de Conférence de Ouaga 2000.

\\\"\\\"

Cet événement d\\\’envergure, sous le haut patronage du Prof. Adjima Thiombiano, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Burkina Faso, s\\\’annonce comme un rendez-vous incontournable pour mettre en avant les innovations et les avancées technologiques issues de la recherche, tant publique que privée, en Afrique de l\\\’Ouest et du Centre.

Le thème de cette troisième édition, \\\ »Facilitation de l’accès des technologies et innovations agricoles sensibles au genre et à la nutrition\\\ », reflète l\\\’engagement du CORAF et de ses partenaires à promouvoir des innovations agricoles sensibles au genre et à la nutrition, répondant aux besoins de tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole, de la production à la transformation, en passant par la mécanisation.

Cette édition du MITA s\\\’inscrit dans la continuité de la précédente qui s\\\’est tenue à Dakar, au Sénégal, en 2022. Le CORAF, à travers des initiatives telles que CAADP-XP4, PRSA/FSRP (Programme de Résilience du Système Alimentaire) et AICCRA, vise à renforcer l\\\’accès et la diffusion des technologies agricoles en Afrique de l\\\’Ouest et du Centre. Le MITA 2023 offre un cadre privilégié pour l\\\’échange d\\\’informations technologiques et d\\\’innovations au profit du public et des professionnels agricoles, avec des sessions B to B et des forums. Il représente donc une opportunité unique pour mettre en avant des innovations et des technologies éprouvées capables de transformer l\\\’agriculture et de contribuer à une plus grande sécurité alimentaire.

Le MITA 2023 réunira un large éventail de participants, notamment des ministères de l\\\’agriculture, des organismes régionaux, des instituts de recherche, des universités, des acteurs du secteur privé, des organisations non gouvernementales, des associations agricoles, des investisseurs potentiels, et bien d\\\’autres.

Dr. Abdou TENKOUANO, Directeur Exécutif du CORAF, souligne l\\\’importance de cette édition en mettant en avant les technologies sensibles au genre et à la nutrition. Il explique que ces technologies ont le potentiel de révolutionner l\\\’agriculture tout en prenant en compte la dimension genre et la nutrition, contribuant ainsi à une plus grande sécurité alimentaire.

Dans les jours à venir, les participants auront l\\\’occasion de découvrir des technologies agricoles de pointe, de participer à des discussions approfondies et d\\\’assister à la soirée de gala des innovateurs agricoles où l\\\’excellence sera récompensée.

Les résultats attendus de cette édition contribueront à renforcer l\\\’engagement en faveur de la recherche agricole et de la mise à l\\\’échelle des technologies climato-intelligentes et sensibles au genre et à la nutrition, ouvrant ainsi la voie à une agriculture plus inclusive et plus résiliente en Afrique de l\\\’Ouest et du Centre.

Megan Valère SOSSOU




Innovation en santé au Bénin : Des tables chauffantes pour nouveau-né, conçues par Elisée FADE

Le Bénin est le berceau de talents exceptionnels en matière d\\\’innovation en santé. Après la renommée de Bertin Nahum, un nouvel éclat brille sur la scène de l\\\’innovation médicale grâce au jeune prodige, Elisée FADE. Sa réalisation est tout simplement révolutionnaire. La toute première table chauffante pour bébé voit le jour au Bénin.

\\\"\\\"
Table Chauffante Bébé/ Elisée FADE

La prise en charge sanitaire du nouveau-né englobe un ensemble de mesures visant à assurer la santé et le bien-être d’un bébé dès sa naissance. Ce qui nécessite une évaluation des signes vitaux tels que la fréquence cardiaque, la respiration, la saturation en oxygène et la température corporelle du nouveau-né. S’agissant de la température corporelle, elle est très vitale pour le bébé dès les premières minutes de sa naissance, et une hypothermie peut malheureusement lui être fatale. Les formations sanitaires notamment les maternités devraient donc disposer des équipements médicaux capables de combler une éventuelle hypothermie chez le nouveau-né. Curieusement, selon plusieurs sources, très peu de maternités en Afrique disposent des équipements médicaux capables de répondre à ce besoin.

Ce constat malheureux n’a pas laissé le jeune Béninois, Elisée Fadé, indifférent. Le technicien en électricité, maintenance industrielle et biomédicale est le promoteur de la structure UP ELEC, spécialisée dans la fabrication des équipements médicaux. Le natif de Agoua-Bantè, passionné de la recherche et de l’innovation dans les équipements médicaux a eu la salvatrice idée de concevoir une table chauffante pour nouveau-né. Cet équipement médical destiné aux maternités publiques et privées permet de maintenir une température et une atmosphère idéale pour le nouveau-né. Avec cette table chauffante, les maternités béninoises peuvent désormais pousser un ouf de soulagement.

En effet, à en croire Elisée Fadé, il y a des bébés qui naissent prématurés ou présentant des troubles intrapartum, de faibles poids, avec des problèmes d’homéostasie thermique ou de thermorégulation qui ne leur permettent pas de maintenir un équilibre thermique. Elle est largement utilisée chez les patients avec une basse température en dessous de la normale ou qui ont été exposés de manière prolongée à des températures très basses.

Un dispositif nécessaire et commode à l\\\’utilisation

Et quant au mode d’utilisation de la table chauffante, les potentiels acquéreurs n’ont aucun souci à se faire, rassure l’inventeur. « L’utilisation, l’entretien ou la maintenance de la table chauffante est très facile », a rassuré Elisée Fadé. « Elle est démontable et essentiellement composée de la partie chauffante comportant la source chauffante, la partie du lit formée de quatre pieds et quatre parois latérales comportant le matelas et la partie électrique-électronique, le tout assemblé par un support fixé sur la paroi latérale arrière permettant de maintenir la source chauffante en parallèle avec le lit à une hauteur de 80cm »,  a-t-il clarifié.

  • \\\"\\\"
  • \\\"\\\"
  • \\\"\\\"
  • \\\"\\\"
  • \\\"\\\"

A l’en croire, plusieurs centres de santé aussi bien au Bénin qu’au Togo font déjà la belle expérience de la table chauffante. « Il y a des centres de santé qui l’ont déjà achetée, expérimentée et approuvée », a-t-il déclaré. Mais le souhait du jeune promoteur est de voir tous les hôpitaux et cliniques du Bénin adopter cet appareil dont la nécessité n’est plus à démontrer.

« Nous lançons surtout un appel aux hôpitaux et cliniques du Bénin, à l’endroit des structures de certification des équipements médicaux (ANM), à l’Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique (ABRP), à la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP), a l’Association des Cliniques Privées du Benin (ACPB), au Conseil National de la Médecine Hospitalière (CNMH), au Conseil National des soins de santé primaires (CNSSP), à la Direction Générale de la Médecine Hospitalière et des explorations Diagnostiques (DGMHED), à l’Autorité de Régulation du Secteur de la Santé  (ARS) et enfin à l’endroit du Ministère de la santé du Benin, afin que cette table chauffante bébé made in Afrika soit  certifiée et adoptée dans tous les centres de santé publics et privés sur toute l’étendue du territoire national et hors de nos frontières», a laissé entendre le jeune promoteur.

Si le gouvernement du président Patrice Talon fait des efforts remarquables pour l’amélioration du secteur sanitaire et pour la promotion des startups au Bénin, le jeune Elisée Fadé n’a jusque-là bénéficié d’aucun accompagnement de l’État. Il est donc souhaitable que le gouvernement accompagne cette ‘’jeune pousse’’ dans la promotion de cette noble innovation, afin que de façon massive, tous les centres de santé du Bénin puissent adopter la table chauffante bébé made in Afrika qui est déjà sous brevet d’invention et dont l’importance n’est plus à démontrer.

Faut-il le préciser, la structure UP Elec est basée à Djougou et dispose d’une annexe à Hêvié à Cotonou. La startup est joignable au numéro de téléphone : (+229) 90 55 27 51 (WhatsApp) et par mail : info.upelec@gmail.com.

Venance Ayébo TOSSOUKPE   




1ère Table ronde sur les catastrophes naturelles : l’émouvant discours d’ouverture du Pr Saaid Amzazi

Entre Solidarité nationale et reconstruction, le Maroc se relève après le séisme du 08 septembre dernier.

En marge de la 2e édition de la Conférence Africaine sur la réduction des risques en santé, une table ronde spéciale a rassemblé d\\\’éminents experts autour du thème \\\ »Catastrophes naturelles : Réduction des risques et gestion des urgences\\\ ». Le panel a été présidé par le Pr Saaid Amzazi du Maroc, qui est revenu sur le séisme dévastateur ayant secoué la région du Haut Atlas, au sud de Marrakech, le 8 septembre dernier.

\\\"\\\"
Pr Saaid Amzazi

En effet, le Professeur a rappelé l\\\’ampleur de la catastrophe, mettant en exergue le fait que le séisme, d\\\’une magnitude de 7 sur l\\\’échelle de Richter, a entraîné la perte tragique de près de 3000 vies humaines et blessé plus de 5600 personnes. Cette catastrophe a ravagé de nombreuses régions montagneuses du Haut Atlas, touchant de plein fouet des populations déjà vulnérables et isolées, engendrant ainsi une crise humanitaire déchirante qui a particulièrement touché les enfants et les écoles de la région a-t-il affirmé. Au cours de son discours, il n’a pas manqué d’exposer une série de décisions audacieuses prises pour répondre à cette tragédie.

Face à un public composé de représentants nationaux et internationaux, Saaid Amzazi a souligné la nécessité de la solidarité nationale et de la reconstruction, tout en mettant en avant l\\\’importance de préserver l\\\’identité culturelle profondément enracinée dans les régions touchées.

Des mesures prises par le gouvernement marocain

Le Professeur en sa qualité du président de la séance a mis en lumière les mesures immédiates prises par le gouvernement marocain sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Il est à noter que les Forces Armées Royales, les autorités locales et les équipes de la protection civile ont été mobilisées avec célérité pour coordonner les opérations de sauvetage et d\\\’évacuation des zones sinistrées. Un approvisionnement en eau, en vivres, en tentes et en couvertures a été mis en place, même dans les zones les plus reculées, grâce à la mobilisation d\\\’hélicoptères de l\\\’armée.

Le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale a pris en charge rapidement les blessés, garantissant une réponse médicale efficace, tandis que le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours et a organisé la prière de l\\\’absent (Salat Al Ghaib) dans toutes les mosquées du Royaume en mémoire des victimes.

Le Ministère de l\\\’Éducation Nationale a assuré la continuité pédagogique des élèves touchés par la catastrophe en mettant en place des classes temporaires dans les zones sinistrées, prenant également en charge les enfants orphelins qui bénéficieront du statut de pupilles de la nation.

Reconstruction et reprise économique

Le discours du professeur a ensuite abordé les plans ambitieux de relogement et de reconstruction, qui représentent un défi de taille dans cette région montagneuse accidentée. Il a souligné l\\\’importance de respecter les caractéristiques architecturales uniques de ces régions tout en adoptant des normes parasismiques rigoureuses pour les nouvelles constructions. La participation active des populations locales et l\\\’utilisation de matériaux locaux ont été mises en avant comme des éléments cruciaux de ce processus de reconstruction.

Sur le plan financier, a-t-il chiffré, le gouvernement a alloué un budget considérable de 120 milliards de dirhams sur cinq ans pour la réhabilitation, le développement et la résorption des déficits sociaux dans les zones touchées.

Concernant la reprise économique, Saaid Amzazi a souligné la nécessité de transformer cette épreuve en une opportunité en valorisant les régions sinistrées, notamment par le biais du tourisme durable et en préservant le patrimoine culturel unique de ces régions.

En raison de l\\\’expertise avérée des divers intervenants à la table ronde, le Président de cette table ronde inaugurale est resté convaincu que des recommandations pertinentes émergent des échanges entre les éminents scientifiques et specialistes présents.

Il s’agit de Sanaa Sayegh (Maroc), Wessam Mankola (Éthiopie), le Colonel Zineddine Ammamou (Maroc), Ali Ardalan (Égypte), Edward Wollants (Salvador), Solomone Rataemane (Afrique du Sud), Patrick Mateta (Zimbabwe), Daouda Diouf (Sénégal), Hassan Ibouh (Maroc), Chiara Dimla (Philippines), Ahmed Benlakhdim (Maroc), Ertugrul Taciroglu (USA), Diego Verrastro (Argentine), Avraham Rivkind (Israël), Recep Akdag (Turquie), et avec la précieuse contribution de la Docteur Sara Touirsi en sa qualité de Secrétaire de session, ainsi que du Docteur David Khayat (France) modérateur, et de la Docteur Daniela Munene du Kenya.

Megan Valère SOSSOU




CIA Consulting Group annonce une augmentation de capital de 40 Millions FCFA pour financer la création de Nouveaux Moulins d\’Afrique

La Société de Coopération pour l’Investissement en Afrique (CIA Consulting Group) ouvre le capital de création de l’Usine NOUVEAUX MOULINS D\\\’AFRIQUE pour la production de la farine panifiable à base de manioc. Achetez vos parts sociales aujourd’hui et faites partie des propriétaires de l’Usine NOUVEAUX MOULINS D\\\’AFRIQUE. Renseignez-vous au +229 40 47 00 07 41 28 84 87 Email: ciaconsultingroup@gmail.com

\\\"\\\"

En effet, la CIA GROUP, société multiservices opérant dans les secteurs de l\\\’AGRICULTURE et de l\\\’IMMOBILIER-CONSTRUCTION, a récemment pris une décision significative lors de l\\\’Assemblée générale du 3 Août 2023. Les Associés ont autorisé une augmentation de capital social de 40 000 000 FCFA en numéraire pour soutenir la création de l\\\’usine NOUVEAUX MOULINS D\\\’AFRIQUE et stimuler le développement de ses activités.

Augmentation de capital pour stimuler le développement

Cette augmentation de capital, réalisée par Appel Public à l\\\’Investissement, consiste en l\\\’émission de 170 nouvelles Parts Sociales dématérialisées de catégorie B à droit de vote simple. Chacune de ces Parts Sociales a une valeur nominale de 100 000 FCFA, pour un montant total de 17 000 000 FCFA.

Les Associés, conscients de l\\\’importance de cette étape, ont fixé le prix de l\\\’offre à 125 000 FCFA par action nouvelle. Le maintien du Droit Préférentiel de Souscription (DPS) à titre irréductible est également assuré au profit des anciens Associés.

Création de nouveaux Moulins d\\\’Afrique pour réaliser des objectifs ambitieux

L\\\’objectif principal de cette augmentation de capital est de créer l\\\’usine NOUVEAUX MOULINS D\\\’AFRIQUE et de soutenir le développement de son activité. Les investissements nécessaires pour atteindre ces objectifs ont conduit à la fixation du prix de l\\\’offre en fonction de la croissance globale de la CIA GROUP.

La CIA GROUP, en tant que chef de file de cette opération, invite toutes les personnes physiques et morales intéressées à contacter la société pour obtenir des informations complémentaires.

Cette augmentation de capital, conforme à la législation en vigueur dans l\\\’espace UEMOA, renforce la CIA GROUP dans sa quête de développement et de croissance économique.

Megan Valère SOSSOU