Tout savoir sur l\’huile de coco avec l\’Agro-Nutritionniste Olushina ALE

L\\\’huile de coco a suscité un engouement croissant ces dernières années en raison de ses vertus supposées pour la santé et ses utilisations variées dans l\\\’alimentation et les produits cosmétiques. Pour démêler le vrai du faux, nous nous sommes entretenus avec Olushina A. J. Ale, agro-nutritionniste et data scientist, pour éclairer les lecteurs sur les bénéfices et les précautions liés à cette huile.

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Tout d\\\’abord, qu\\\’est-ce que l\\\’huile de coco ? Selon Olushina Ale, il s\\\’agit d\\\’une huile végétale extraite de la chair ou de la pulpe de la noix de coco. Cette huile a la particularité de contenir des acides gras saturés à chaîne moyenne, tels que l\\\’acide laurique, qui sont facilement digérés et convertis en énergie par l\\\’organisme.

Les vertus de l\\\’huile de coco sont nombreuses, nous explique l\\\’agro-nutritionniste. Elle est riche en antioxydants, en vitamine E et en phytostérols, qui contribuent à protéger le corps contre les dommages causés par les radicaux libres, à maintenir la santé de la peau et à réduire le cholestérol dans le corps. De plus, l\\\’huile de coco contient de l\\\’acide laurique, qui présente des propriétés antimicrobiennes et antivirales, renforçant ainsi le système immunitaire.

Mais l\\\’huile de coco est-elle vraiment bonne pour la santé ? Olushina Ale explique que, consommée avec modération, elle peut être bénéfique. Les acides gras à chaîne moyenne sont métabolisés différemment des autres graisses. Ils sont rapidement absorbés par le foie et utilisés comme source d\\\’énergie, ce qui peut favoriser la combustion des graisses et aider à la perte de poids. Par ailleurs, l\\\’acide laurique qu\\\’elle contient peut aider à lutter contre les infections et à maintenir une bonne santé.

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L\\\’huile de coco est également évoquée pour ses potentiels effets bénéfiques dans la prévention de certaines maladies. Des études suggèrent qu\\\’elle pourrait protéger contre le cancer, soulager l\\\’asthme en réduisant l\\\’inflammation des voies respiratoires et agir comme un anti-inflammatoire naturel pour soulager les douleurs de l\\\’arthrite.

Cependant, Olushina Ale attire notre attention sur une étude récente qui met en garde contre une consommation excessive d\\\’huile de coco. En effet, une étude publiée dans le \\\ »Journal of the American College of Cardiology\\\ » en 2018 a montré qu\\\’une surconsommation pourrait augmenter le taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol) dans le sang. Par conséquent, l\\\’huile de coco doit être utilisée avec modération.

Outre ses applications alimentaires, l\\\’huile de coco est également très populaire dans l\\\’industrie des produits cosmétiques. Ses propriétés hydratantes et nourrissantes en font un ingrédient prisé pour les produits capillaires, les crèmes hydratantes, les baumes à lèvres, les savons et les démaquillants.

Retenons que l\\\’huile de coco est bénéfique pour la santé lorsqu\\\’elle est utilisée avec modération. Elle peut être un atout pour la perte de poids, l\\\’amélioration des niveaux de cholestérol et de glycémie. Cependant, en raison de sa teneur élevée en acides gras saturés, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de modifier son alimentation ou son régime cosmétique.

Evelyne KADJA




Accès à l\’énergie au Bénin: Un Eldorado d\’opportunités dans les énergies renouvelables malgré les défis à relever

Selon un rapport récent, l\\\’accès de base à l\\\’énergie au Bénin est encore en retard malgré les opportunités offertes par les énergies renouvelables. À l\\\’échelle mondiale, 675 millions de personnes vivent sans électricité, tandis que 2,3 milliards de personnes dépendent de combustibles nocifs pour cuisiner.

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Le Bénin se trouve actuellement à mi-parcours de la période fixée pour la réalisation des objectifs de développement durable à l\\\’horizon 2030. L\\\’Objectif de Développement Durable (ODD) numéro 7 vise à garantir l\\\’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes à un coût abordable. La réalisation de cet objectif aurait un impact considérable sur la santé et le bien-être des populations, en les protégeant contre les risques environnementaux et sociaux, tels que la pollution atmosphérique, et en améliorant l\\\’accès aux soins de santé primaires.

Cependant, selon l\\\’édition 2023 du Tracking 7 SDG: The Energy Progress Report, les efforts actuels ne sont pas suffisants pour atteindre l\\\’ODD 7 dans les délais impartis. Bien que des progrès aient été accomplis dans certains domaines spécifiques, comme l\\\’augmentation de l\\\’utilisation des énergies renouvelables dans le secteur de l\\\’électricité, ils restent insuffisants pour atteindre les objectifs fixés dans les ODD.

Par ailleurs, le rapport met en évidence que l\\\’endettement croissant et la hausse des prix de l\\\’énergie compromettent les perspectives d\\\’accès universel aux modes de cuisson propres et à l\\\’électricité.

Selon les projections actuelles, d\\\’ici 2030, 1,9 milliard de personnes seront toujours privées de modes de cuisson propres et 660 millions n\\\’auront pas accès à l\\\’électricité, à moins que des mesures supplémentaires ne soient prises et que les efforts actuels ne soient poursuivis.

Ces lacunes auront un impact négatif sur la santé des populations les plus vulnérables et contribueront à l\\\’accélération des changements climatiques. L\\\’utilisation de combustibles et de technologies polluants pour cuisiner entraîne chaque année 3,2 millions de décès prématurés dus à la pollution de l\\\’air intérieur, selon l\\\’OMS.

En 2021, 91% de la population mondiale avait accès à l\\\’électricité, soit une augmentation par rapport aux 84% de 2010. Cependant, le rythme de cette progression s\\\’est ralenti entre 2019 et 2021, en particulier dans les zones urbaines. En Afrique subsaharienne, 567 millions de personnes n\\\’avaient toujours pas accès à l\\\’électricité en 2021, soit plus de 80% de la population mondiale sans électricité.

Megan Valère SOSSOU




LE BENIN ABRITERA DESORMAIS UN CENTRE DE RADIOTHERAPIE ET DE MEDECINE NUCLEAIRE

Le jeudi 13 juillet 2023, Son Excellence Mme Rony YEDIDIA-CLEIN, Ambassadrice d\\\’Israël près le Bénin, accompagnée du Ministre de la Santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN, a effectué une visite au Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC), actuellement en cours d\\\’achèvement.

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Cette visite de haut niveau avait pour objectif d\\\’évaluer l\\\’avancement des travaux de construction du CHIC, en particulier des services de radiothérapie et de médecine nucléaire, qui marqueront un jalon historique pour le Bénin.

Le Bénin se prépare à accueillir, dans quelques mois, son premier centre de radiothérapie et de médecine nucléaire, une avancée majeure pour le pays dans le domaine de la santé. Ces services, intégrés au sein du Centre Hospitalier International de Calavi, joueront un rôle rucial dans l\\\’amélioration de la prise en charge des patients atteints de cancer.

Ce projet ambitieux, baptisé \\\ »Les Rayons de l\\\’espoir\\\ », est piloté par l\\\’Agence Internationale de l\\\’Énergie Atomique (AIEA), dont le Bénin est membre. Grâce à la contribution de partenaires, dont l\\\’État d\\\’Israël, le pays a été sélectionné pour bénéficier de ces pôles de compétence sanitaires qui exploitent l\\\’énergie atomique à des fins civiles.

Le Professeur Benjamin HOUNKPATIN a souligné l\\\’importance de ce programme qui marque une étape cruciale dans l\\\’avancement des soins médicaux au Bénin : \\\ »L\\\’Agence Internationale de l\\\’Énergie Atomique a mis en place le projet \\\’\\\’Les Rayons de l\\\’espoir\\\’\\\’ pour soutenir les pays souhaitant développer un centre de radiothérapie et de médecine nucléaire. Ce projet est destiné à promouvoir l\\\’utilisation de l\\\’énergie atomique à des fins médicales.\\\ »

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Pour l\\\’Ambassadrice d\\\’Israël, cette visite est une occasion de témoigner du soutien de son pays à ce projet d\\\’envergure : L\\\’État d\\\’Israël a apporté une contribution significative au projet \\\’\\\’Les Rayons de l\\\’espoir\\\’\\\’. Suite à la présentation de mes lettres de créance en tant que nouvelle Ambassadrice, il était important que je puisse constater de visu les résultats concrets issus des fonds investis par les contribuables israéliens dans le cadre de ce projet\\\ », a-t-elle déclaré.

Le Centre Hospitalier International de Calavi se profile donc comme un symbole d\\\’espoir pour les patients atteints de cancer au Bénin. Cette initiative est le fruit d\\\’une collaboration étroite entre le Bénin, l\\\’Agence Internationale de l\\\’Énergie Atomique et l\\\’État d\\\’Israël, déterminés à offrir des soins de pointe et accessibles à tous. La réalisation prochaine de ce centre de radiothérapie et de médecine nucléaire marque une étape décisive dans le développement du secteur de la santé au Bénin et promet un avenir plus radieux pour les patients nécessitant des traitements de pointe.

Megan Valère SOSSOU




ATELIER CAMPAGNE IMET 2023 DES RESERVES DE BIOSPHERE L\’EFFICACITE DE GESTION DE LA RESERVE DU MONO EVALUEE

L’étape d’évaluation de l’efficacité de gestion de la réserve de biosphère du Mono s’est achevée ce jeudi 20 juillet 2023. Pendant 72 heures plusieurs acteurs clés ont été réunis à Grand-Popo par le Projet Benkadi pour cet exercice dont la finalité est d’appuyer le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (Cenagref) pour actualiser des Plans d’Aménagement et de Gestions(Pag) des réserves du Mono et ensuite de la basse vallée de l’Ouémé en y intégrant les aspects changement climatique et genre avec une planification des activités sur les 10 années à venir.

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Pour ce processus d’actualisation du Pag du Mono, la phase campagne Imet d’évaluation a réuni entre autres : des Maires, des cadres du cenagref, les Accb, le Maep, la Dgefc, le comité national Mab Unesco etc. En expliquant les radars issus de l’évaluation de la gestion antérieure du Pag de la réserve du Mono par l’outil IMET, le Professeur Aristide Téhou a déclaré: « On a le miroir de l’état de gestion de la réserve de biosphère du Mono et on peut apprécier les défis». Le travail de 72h qui s’est fait sur la gestion de cette réserve de 2016 à 2022 a présenté un cycle de gestion avec le premier diagramme qui accorde 63% au contexte, la planification affiche un taux de 42,6 montrant selon le professeur que, la déclinaison du plan de gestion présente des situations parcellaires. Il faut donc travailler à l’améliorer.

Les intrants affichent un très faible taux 13,3%. Et le commentaire qui en découle est que normalement il faut un secrétariat permanent doté d’un budget annuel sécurisé pour la gestion. Selon le professeur Toussaint Lougbégnon, il faut des mesures de préconisations pour améliorer la gestion de la réserve.

Des potentiels existent qu’il faut exploiter, mais le taux de suivi et recherche sur la réserve qui est de 6,27% invite à une ouverture pour que les chercheurs permettent de disposer de plus de données fiables sur la réserve. Si le tourisme affiche un taux de 25,27%, ceci appelle une action des maires pour développer le tourisme afin d’en tirer meilleur profit. Le score de 52,9% que présente la protection/gestion fait constater que du travail se fait. La relation est à 31,4%, la gestion interne affiche 35% et le changement climatique et service écosystémique est au taux de 12%. Il en résulte qu’il y a très peu de suivi effectué, et très peu de travaux scientifiques, alors que c’est cela qui permet de prendre des décisions. Le rapport final présente un indexe de 38,18%.

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Et la conclusion que tire le professeur Aristide Téhou est que si on travaille sur les maillons faibles on peut améliorer les scores. Mais l’inquiétude se situe au niveau du budget sécurisé qui est de zéro. Ce qui n’est pas bon. Il faut donc un secrétariat avec un budget sécurisé pour le développement de la réserve. Désormais aussi, toutes les actions, les investissements doivent être capitalisés.

Nouvelle vision

Après les commentaires sur les diagrammes, le Professeur Toussaint Lougbégnon a fait la restitution du diagnostic de gestion, de définition des objectifs de gestion et de planification des mesures de gestion de la réserve de biosphère du Mono. Cela a permis de projeter une vision pour le site à l’horizon 2033. La présentation du Professeur Toussaint Lougbégnon a été un rapport pour permettre de définir et valider la vision. Un atelier similaire démarre le mercredi sur le Plan d’Aménagement et de Gestions(Pag) de la réserve de la basse vallée de l’Ouémé.

Cell /Com Benkadi




SOMMET AFRICAIN SUR LE CLIMAT: LES PRINCIPAUX COORDINATEURS DU GROUPE DES NEGOCIATEURS AFRICAINS SE SONT CONCERTES AVANT LA RENCONTRE

En prévision du premier Sommet africain sur le climat (ACS), co-organisé par le Kenya et la Commission de l\\\’Union africaine (CUA) à Nairobi du 4 au 6 septembre 2023, les principaux coordinateurs du Groupe africain des négociateurs sur le changement climatique (AGN) se sont réunis à Nairobi. Pendant cette séance, ils ont discuté et pris des décisions sur les questions clés liées aux intérêts et aux attentes de l\\\’Afrique pour la COP28.

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Le Président du Groupe des Négociateurs Africains sur le Changement climatique et les principaux coordinateurs

De Friday Phiri

L\\\’ACS, le Sommet africain sur le climat, qui se tiendra sous le thème : « Croissance verte et financement climatique pour l\\\’Afrique et le monde », vise à marquer la force du continent africain et son poids dans les discussions à l\\\’échelle mondiale et dans les forums internationaux existants, tels que l\\\’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU), le G7, sans écarter, entre autres, les processus du G20 et la COP 28. Le Sommet se tiendra parallèlement à la Semaine africaine du climat (4 – 8 septembre 2023), un événement annuel dirigé par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), visant à promouvoir des actions permettant de rectifier le cap, afin d’atteindre les buts et objectifs de l\\\’Accord de Paris.

La réunion devrait rassembler des dirigeants d’Afrique et d’ailleurs ; les partenaires de développement ; les organisations intergouvernementales ; le secteur privé; le milieu universitaire ; les organisations de la société civile ; les femmes et les jeunes pour concevoir et booster des actions et  solutions pour le changement climatique en Afrique, en fournissant une plate-forme d’échange sur le lien entre le changement climatique, la réalité du développement de l’Afrique et la nécessité de faire pression pour un investissement accru dans l’action climatique à l’échelle mondiale, et en particulier en Afrique.

Outre la position commune africaine sur les différents volets de négociation thématiques sur le climat, les principaux coordinateurs du Groupe des Négociateurs africains sur le Changement Climatique, ont délibéré également sur la Déclaration de Nairobi, un document final clé attendu à la fin du sommet. S\\\’exprimant lors de la séance d\\\’ouverture de la réunion, le Président du Groupe des Négociateurs africains sur le Changement Climatique, Ephraim Mwepya Shitima a exhorté les coordonnateurs principaux à continuer de jouer leur « rôle critique en tant que conseillers techniques auprès des décideurs politiques sur la participation efficace de l\\\’Afrique aux négociations mondiales sur le climat en relation avec les réalités et aspirations de développement du continent». Et à cette occasion, Rose Mwebaza, la Directrice du bureau régional du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour l’Afrique, a apprécié le rôle joué par le Groupe des Négociateurs africains,  au fil des années dans la participation efficace de l’Afrique aux processus climatiques et a exhorté le groupe à rester concentré.

« Je suis particulièrement ravi d\\\’être avec vous non seulement dans mes nouvelles fonctions ici au PNUE, à la tête du Bureau Régional pour l\\\’Afrique, mais aussi en tant que l\\\’un de vous, ayant participé activement aux processus de négociation sur le changement climatique au cours des 20 dernières années », a déclaré Mwebaza. « Je pense que nous vivons une période passionnante alors que le continent se prépare à accueillir le premier Sommet africain sur le climat. En tant que négociateurs techniques, je vous exhorte à rester concentrés et à fournir les orientations nécessaires par rapport aux besoins de développement du continent ».

Opportunité pour l’Afrique

L’Afrique est considérée comme le continent du futur. En tant que continent le plus jeune et à l’urbanisation la plus rapide, avec une population qui devrait doubler pour atteindre 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050, l’Afrique dispose d’un immense potentiel en matière d’énergie propre, de terres arables, de minéraux essentiels et de ressources naturelles. Alors que le continent fait déjà preuve d\\\’une forte dynamique en matière de croissance verte, il doit capitaliser sur cette dynamique existante en mettant en œuvre un programme de croissance verte holistique qui tire parti de ses vastes ressources, et en garantissant un financement climatique adapté aux besoins de l\\\’Afrique. Ce qui correspond à ses ambitions de croissance.

Le potentiel des énergies renouvelables de l’Afrique sera cinquante fois supérieur à la demande mondiale d’électricité prévue en 2040. Cependant, les énergies renouvelables représentent 10 % du mix de production d’électricité et seulement 20 % de la capacité totale de production d’électricité installée en Afrique. Alors que l\\\’Afrique abrite 30 à 40 % des minéraux de la planète, y compris ceux nécessaires à la transition vers les énergies vertes et aux batteries (par exemple, plus de 40 % des réserves mondiales de cobalt, de manganèse et de platine), le continent a peu à montrer en termes d’énergie propre et de mobilité.

De même, l’Afrique possède 60 % des terres arables non cultivées de la planète, qui, lorsqu’elles sont exploitées de manière durable, peuvent aider le monde à atteindre la sécurité alimentaire, le continent étant un importateur net de nourriture. Le sommet cherche donc à répondre à la nécessité de changer le discours de l’Afrique sur le changement climatique pour en faire un programme de croissance en exploitant les opportunités qui existent pour la transformation économique. Cet agenda se concentrera sur 5 axes de croissance fondamentaux : transition énergétique / énergies renouvelables; minéraux verts et production; l\\\’agriculture durable, l\\\’utilisation des terres et de l\\\’eau/océan ; infrastructures et urbanisation durable ; et le capital naturel soutenu par deux leviers transversaux importants (adaptation et résilience aux risques climatiques et finance climatique et crédits carbone).

Les résultats du Sommet viseront également à fournir une contribution et une orientation importante aux travaux en cours sur les réformes des institutions financières mondiales, afin de soutenir un tel programme de croissance avec des changements correspondants à leurs propres trajectoires.




Appropriation des meilleures pratiques de la gouvernance participative: La Pascib forme les partenaires stratégiques de Pacofide

La Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) a organise une formation destinée aux partenaires stratégiques de Pacofide sur les meilleures pratiques de la gouvernance participative. Pendant 72 heures, les participants auront l\\\’occasion de se familiariser avec les principes et outils de la gouvernance participative afin de mieux mettre en œuvre leurs conventions respectives et leurs attributions régaliennes dans le secteur agricole.

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Le but principal de cette formation est d\\\’encourager les partenaires stratégiques à adopter les meilleures pratiques de gouvernance participative pour la mise en œuvre réussie du Plan de travail budgétisé annuel (PTBA) 2023 du Projet d\\\’appui à la compétitivité des filières agricoles et à la diversification des exportations (Pacofide). Le Président du Conseil d\\\’Administration de la PASCiB, le Dr Aurélien Comlan Atidégla, souligne l\\\’importance de permettre aux participants d\\\’utiliser ces outils et principes dans leur travail quotidien, ainsi que de valoriser leurs connaissances dans leur collaboration avec Pacofide. Après une journée de travail, il exprime sa satisfaction quant à la réactivité des participants et est convaincu que cette formation apportera une réelle valeur ajoutée à leurs compétences. Il recommande ainsi que le contenu de la formation soit étendu pour une meilleure gouvernance dans le secteur agricole.

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Le Directeur de Cabinet du Ministère de l\\\’Agriculture de l\\\’Élevage et de la pêche (Maep), le Dr Aguêmon Dossa, accepte les remerciements du président Atidégla à l\\\’égard du Ministre en charge de l\\\’agriculture et félicite l\\\’engagement de la PASCiB qui est déjà connue pour son soutien au secteur agricole en faveur du développement durable.

Cette formation arrive à un moment opportun, car le taux de décaissement pour le projet est encore de 21 % seulement des 180 millions de dollars mobilisés après trois ans de mise en œuvre. Ce chiffre est préoccupant, surtout que l\\\’État béninois est en train de négocier un financement additionnel de 150 millions de dollars pour soutenir d\\\’autres filières. Comme le projet Pacofide repose sur la collaboration, le Directeur de Cabinet demande aux partenaires stratégiques de Pacofide de redoubler d\\\’efforts pour améliorer la qualité insuffisante des Termes de référence, ce qui affecte négativement le taux de décaissement. Il exhorte les partenaires à faire des sacrifices, car ils sont un maillon essentiel dans la chaîne de réalisation de ce projet. \\\ »Je compte sur vous pour atteindre les résultats escomptés\\\ », déclare le Dr Aguêmon Dossa. Il encourage chacun à s\\\’approprier les outils et à mettre en pratique les connaissances partagées lors de cette formation, afin d\\\’être les terres fertiles qui permettront d\\\’obtenir de bons résultats.

En effet, les enjeux de développement majeurs portés par Pacofide exigent une rigueur dans la qualité des services fournis et des résultats à obtenir. En tant qu\\\’acteur clé assurant la veille citoyenne, la synergie et la cohérence des interventions de développement, le dialogue politique, le suivi et le contrôle citoyen ainsi que l\\\’évaluation citoyenne, la PASCiB offre sa collaboration pour atteindre les résultats de développement escomptés. Elle s\\\’engage également à promouvoir l\\\’efficacité de l\\\’aide dans le secteur agricole.

Il est important de noter que cette formation fait suite à celle organisée du 12 au 14 juillet à Parakou pour les partenaires de la région septentrionale, visant à sensibiliser ces derniers à la notion et aux techniques de gouvernance participative par Pacofide.




Le corps sans vie d’un nouveau-né béninois découvert dans une machine à laver

Depuis le mardi 25 juillet 2023, une découverte macabre secoue l\\\’hôpital Abass Ndao de Dakar. Un jeune couple béninois victime d\\\’une tragédie. L\\\’histoire bouleversante a commencé le dimanche 23 juillet 2023, lorsque la mère, Véronique N. a été admise à l\\\’Hôpital Abass Ndao pour accoucher prématurément d\\\’une petite fille, seulement âgée de 33 semaines. Malgré la naissance prématurée, les résultats médicaux ont indiqué que l\\\’enfant se portait bien et qu\\\’elle n\\\’était en aucun cas infectée.

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Les jours suivants semblaient prometteurs, jusqu\\\’à ce que le mardi 25 juillet, un tournant tragique survienne. La mère, désireuse d\\\’allaiter son nouveau-né, a été informée qu\\\’elle devait attendre un moment pour le faire. Cependant, après avoir attendu jusqu\\\’à 12h16 sans pouvoir nourrir son bébé, elle a alerté son époux, qui s\\\’est précipité à l\\\’hôpital.

Une fois arrivé à l\\\’hôpital Abass Ndao, le père, Jean K. a demandé à voir le corps de son bébé, mais il a été informé que le corps avait déjà été emmené à la morgue de l\\\’hôpital CTO pour une autopsie. La police scientifique était déjà intervenue et avait pris en charge l\\\’affaire sans en informer les parents au préalable. Pendant plusieurs jours, les parents ont lutté pour obtenir des informations sur l\\\’état de leur bébé sans suite.

Le récit du père est poignant : « J\\\’ai attendu plus de deux heures avant qu\\\’on me fasse part du décès de notre bébé. Lorsque j\\\’ai demandé à voir le corps, on m\\\’a dit qu\\\’il avait déjà été emmené à la morgue de l\\\’hôpital CTO pour une autopsie sans nous avoir informés au préalable. »

Le pire était encore à venir. Le corps du nouveau-né avait été retrouvé dans une machine à laver à l\\\’hôpital Abass Ndao. Il a été lavé pendant un programme de 30 minutes à 90 degrés, laissant son corps complètement détruit, méconnaissable, et laissant présager une mort atroce. Les parents sont maintenant confrontés à l\\\’angoissante attente pour savoir si ce sont les restes de leur propre enfant qui ont été découverts dans la machine à laver ou non.

Le manque de transparence et le comportement soupçonné des acteurs de cette louche affaire ont soulevé de nombreuses interrogations. Pourquoi le corps du bébé a-t-il été retrouvé dans une machine à laver ? Comment cela a-t-il pu se produire sans que personne ne s\\\’en aperçoive ? Les parents demandent des réponses et appellent à une enquête approfondie et impartiale pour déterminer les circonstances exactes de la mort de leur enfant.

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L\\\’affaire soulève également des questions sur les protocoles de sécurité et de suivi des nourrissons au sein des établissements de santé du pays. Des mesures strictes doivent être prises pour garantir la sécurité des patients les plus vulnérables et éviter de tels drames à l\\\’avenir.

Face à cette tragédie et à la souffrance insoutenable des parents, la famille a décidé de mener ses propres investigations pour faire la lumière sur cette affaire troublante. Ils lancent un appel désespéré à la communauté pour soutenir leur quête de justice et de vérité, afin que de telles négligences et horreurs ne se reproduisent plus jamais dans l\\\’histoire des hôpitaux au Sénégal.

Dans un contexte où le trafic de bébé est devenu récurrent dans les hôpitaux d’Afrique, il urge de rester éveillé jusqu’à la manifestation de la vérité. Le peuple sénégalais et béninois sont aussi appelés à se rassembler autour de ce jeune couple victime et à soutenir leurs efforts pour obtenir justice. Une enquête approfondie serait en cours pour déterminer les responsabilités. Cette malheureuse situation doit être une impulsion pour améliorer les soins de santé et prévenir toute récidive dans ce pays.

Megan Valère SOSSOU




Évaluation à mi-parcours du Projet Benkadi au Bénin: Un examen approfondi des avancées et des perspectives

Le Président du Conseil d’administration de la Plateforme des Acteurs de la société civile au Bénin (PASCiB), Dr. Aurélien Comlan Atidégla a lancé ce lundi 12 juin 2023, le démarrage de la mission d’évaluation du projet Benkadi au Bénin. C’était au siège du projet à Godomey en présence des composantes de la plateforme, des Organisations non-gouvernementales de mise en œuvre, de l’évaluateur principal et du personnel.

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Dans son allocution de lancement, le Président de la PASCIB a précisé qu’après deux années de mise œuvre du projet, c’est le moment de regarder dans le rétroviseur pour apprécier ce que l’on peut retenir comme succès et surtout les limites, pour en tirer les recommandations nécessaires en vue d’améliorer la poursuite de la mise en œuvre du projet Benkadi. L’évaluation à mi-parcours est donc un moment pour retenir les changements majeurs et se réajuster.

Il a salué et félicité l’équipe d’évaluation, qui sans doute mobilisera tous les moyens nécessaires pour bien regarder ce qui se passe et formuler des recommandations pertinentes pour améliorer les résultats déjà obtenus.

Tout en souhaitant une journée de riches échanges, un moment d’analyse rétrospective pour voir ce qui a été mieux fait à tous les participants, il a tenu à préciser que pour lui, on apprend plus des échecs en s’évaluant. Car, quelques fois, on réussit sans s’en rendre compte, ou l’on réussit par hasard et on pense que c’est le fruit des efforts personnels. Une évaluation pour lui, n’est pas un contrôle encore moins une sanction. Mais une fonction capitale dans la mise en œuvre des projets. Et cela permet aux acteurs, de prendre conscience peut-être des limites rencontrées.

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Les évaluateurs ayant l’expertise et l’expérience de dire dans quel contexte les gens ont plutôt fait telle chose plutôt que telle autre pour que le travail marche, il a invité les participants à tout le processus à saisir l’occasion pour apprendre des expériences d’ailleurs pouvant servir de leçon. Au-delà, le Président Atidégla a insisté, qu’évaluer, c’est juger sur la base des évidences. Et tout ce qui se dit doit être fondé sur des preuves. Alors, tous les partenaires de la mise en œuvre du projet au Bénin sont invités à fournir les preuves aux évaluateurs sur ce qui a été réalisé afin qu’ils puissent mieux apprécier.

L’évaluateur principal, Monsieur M. Eustache Wankpo, a selon son agenda abordé la session créative pour savoir ce que les participants entendent par le projet Benkadi à travers un symbole au choix, apprécié avec les participants les différents acteurs en relation sur le projet, la notion du leadership du sud qui est la base fondamentale de la conduite du projet et examiné aussi la valeur ajoutée des échanges au niveau régional.

Pendant deux semaines, l’évaluateur sera sur le terrain pour échanger avec les structures gouvernementales et parlementaires associées au projet, les Organisations non-gouvernementales et les Organisations de la société civile, les membres de l’unité de gestion du projet au Bénin afin d’obtenir les informations et preuves nécessaires pour l’évaluation. Car il s’agit concrètement entre autres : d’évaluer les progrès vers les objectifs du programme en mettant l\\\’accent sur les résultats, ce qui permet de mettre en évidence les premiers signes de réussite et/ou d\\\’échec du projet et les résultats inattendus.

De même, il faudra évaluer, valider et si nécessaire, compléter et améliorer la théorie de changement du programme de Benkadi ; retracer le processus que le programme Benkadi a suivi, visant à déterminer comment et pourquoi certains résultats ont été atteints ou non et d’établir la contribution de Benkadi aux changements. Il s’agira aussi de mettre en évidence les apprentissages spécifiques sur ce qui a fonctionné et ce qui n\\\’a pas fonctionné ; d’évaluer la collaboration entre les membres du consortium Benkadi, surtout comment prend forme le leadership du Sud, entre les membres du consortium et leurs partenaires nationaux de mise en œuvre, et la collaboration du partenariat Benkadi avec les ambassades et le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas.

Cette évaluation devra aussi apprécier la gestion des connaissances, planifiée et pratiquée, du programme Benkadi. Il sera utilisé un processus participatif de création de sens pour valider les résultats avec les principales parties prenantes et soutenir l\\\’apprentissage commun. Cette revue à mi-parcours pour le programme Benkadi permettra de faire le point et de tirer des leçons pertinentes pour atteindre les résultats poursuivis.

À terme, les leçons apprises, les recommandations stratégiques et exploitables formulées à l’endroit du consortium Benkadi, et des recommandations politiques à l’endroit du Ministère des Affaires étrangères partenaires technique et financier des Pays-Bas aideront à mieux poursuivre le chemin pour atteindre les objectifs fixés pour le programme.

Cellule Communication Benkadi Bénin




L’ONG Save Our Planet promeut les sacs biodégradables contre les plastiques en milieu scolaire

Une session d\\\’ateliers sur la fabrication de sacs biodégradables a été organisée au Complexe Scolaire Camp-Adagbè de Parakou, dans le cadre du Projet de Renforcement de l’Éducation Relative à l\\\’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE REMiSE) piloté par l\\\’ONG Save Our Planet. Cette activité a rassemblé divers acteurs, dont les élèves des groupes A, B et C, les enseignants des groupes A, B et C de l\\\’école en question, ainsi que des membres de l\\\’ONG Save Our Planet.

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L\\\’objectif principal était de sensibiliser les apprenants à privilégier l\\\’utilisation de sacs biodégradables et à abandonner les sacs en plastique non biodégradables, néfastes pour la santé et l\\\’environnement.

Une vingtaine de participants ont eu l\\\’opportunité d\\\’apprendre les outils et les techniques nécessaires à la fabrication de sacs biodégradables en papier. Six exemplaires fabriqués sur place ont été remis aux responsables de l\\\’établissement scolaire pour servir de modèles pour d\\\’autres sacs.

La séance de formation a été dirigée par Megan Valère SOSSOU, Directeur Exécutif de l\\\’organisation, qui n’a pas manqué de plaider en faveur d\\\’une interdiction stricte des sacs en plastique au sein de l\\\’école, conformément à la loi de 2017 sur les plastiques.

Dans les prochains jours, un atelier de formation destiné aux apprenants et enseignants formateurs permettra aux participants de partager les connaissances acquises sur la fabrication de sacs biodégradables en papier avec leurs camarades et leurs communautés à Camp-Adagbè.

Suite à sa participation à l\\\’atelier de fabrication des sacs, Josline Balogoun, élève en Cours Elémentaire 2ème année, s\\\’engage à poursuivre la sensibilisation sur l\\\’utilisation des sacs biodégradables. \\\ »Une fois rentrée à la maison, je préviendrai mes frères des dangers des sacs en plastique et les encouragerai à utiliser désormais des sacs en papier pour préserver notre santé et notre environnement\\\ », a-t-elle promis.

Il est important de rappeler que ce projet d\\\’éducation environnementale est l\\\’un des projets phares de l\\\’ONG Save Our Planet, mis en œuvre depuis l’année passée dans les villes de Dassa-Zounmè, Abomey-Calavi, et à Parakou.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Drépanocytose au Bénin : Une lutte sans relâche contre une maladie inguérissable

Elle a fait de son existence, un combat acharné contre la drépanocytose. Marilyne Bango, la regrettée, a souffert de la forme la plus sévère de la drépanocytose. Une maladie génétique qui affecte les globules rouges. Cette jeune femme qui n’a pas demandé à naître avec cette maladie, a vécu constamment dans une douleur insoutenable et avait développé de graves complications.

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Des forces majeures qui ont eu un impact dévastateur sur sa vie sociale, la forçant à abandonner ses études supérieures et son emploi. Sa mère, son unique soutien, a épuisé toutes ses économies pour assurer les frais d\\\’hospitalisation de sa fille, qui était en proie à des souffrances inimaginables.

Malheureusement, Marilyne Bango a perdu la vie dans cette bataille. Elle a profondément marqué le cœur des Béninois. L’histoire de cette jeune dame rappelle la nécessité de lutter contre la drépanocytose au Bénin, où le mal est devenu une préoccupation majeure de santé publique.

Selon les estimations, près de 25 % de la population béninoise porte le gène de la drépanocytose, et environ 2 % des nouveau-nés sont atteints de la maladie. Pourtant, la drépanocytose reste souvent méconnue et négligée par le grand public, ainsi que par les autorités sanitaires.

Un système de santé handicapé

Au Bénin comme dans de nombreux pays africains, les systèmes de santé sont fragiles et présentent des défis considérables. Les ressources limitées, les infrastructures médicales insuffisantes et le manque de sensibilisation rendent la lutte contre la drépanocytose encore plus difficile. Les familles touchées par la maladie sont souvent confrontées à des difficultés financières pour accéder aux soins médicaux et aux traitements nécessaires.

Comme Marilyne, ils sont nombreux ces patients atteints de drépanocytose à endurer une vie de souffrance et d’invalidité. Les crises vaso-occlusives, qui provoquent des douleurs intenses sont débilitantes et récurrentes. Quant aux enfants atteints de drépanocytose, ils ont un risque accru de retard de croissance, de retards scolaires et d\\\’infections. La maladie a également un impact économique important, car elle entraîne une diminution de la productivité et un fardeau financier accru pour les familles.

Malgré ces nombreux défis, le gouvernement du Bénin a entrepris des actions pour améliorer la prise en charge de la drépanocytose. Des centres spécialisés ont été mis en place dans différentes régions du pays pour fournir des soins médicaux et un soutien psychosocial aux patients. Des programmes de dépistage néonatal ont également été lancés pour identifier les nouveau-nés atteints de la maladie dès les premiers jours de leur vie.

Poursuivre le combat de Marilyne

Avant sa mort, Marilyne n’avait pas perdu le courage à sensibiliser ses proches. Elle partage son histoire avec réalisme et ouverture d’esprit. Une marque qu’elle a imprimée de son vivant. La sensibilisation et l\\\’éducation sont des éléments essentiels pour lutter contre la drépanocytose qu’elle prônait.

Rappelons qu’il existe des organisations non-gouvernementales et des associations de patients qui travaillent activement pour faire connaître la maladie, réduire la stigmatisation et fournir un soutien aux familles touchées. Il est donc crucial de continuer à investir dans la sensibilisation, les services de santé et la recherche pour apporter un soulagement à ceux qui vivent avec la drépanocytose et espérer un avenir meilleur pour les générations futures.

Megan Valère SOSSOU