Les troisièmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin s’ouvrent demain à Cotonou

Les troisièmes journées nationales des Cliniques Privées du Bénin, organisées par l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin en partenariat avec le Centre Hospitalier Universitaire CHU UCL Namur de Belgique, s\\\’ouvrent demain à Cotonou. Cette édition, qui se déroulera du 5 au 6 mai 2023, fait suite au succès des précédentes éditions.

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Placées sous le haut parrainage du Ministre de la Santé du Bénin, Benjamin HOUNKPATIN, cet événement rassemble les acteurs du secteur sanitaire privé autour du thème \\\ »Amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins\\\ ».

Les participants pourront ainsi échanger sur les nouvelles réformes dans le secteur, notamment le processus d\\\’accréditation  des professionnels de la santé et de la certification des structures de soins. De riches activités sont au programme de cette rencontre internationale, avec notamment un atelier pratique sur l\\\’hygiène hospitalière.

Notons que les journées nationales des cliniques privées du Bénin constituent un cadre de concertation annuelle, de mutualisation, de partage d\\\’expérience et de renforcement de capacités entre acteurs du secteur sanitaire privé du Bénin.

Cette édition promet d\\\’être riche en enseignements et en échanges, offrant ainsi une occasion unique de renforcer la collaboration et l\\\’innovation dans le domaine de la santé au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Appel à candidature: Bourse africaine en gestion des urgences de santé publique

La lutte contre les nombreuses menaces qui pèsent sur la santé publique sur le continent africain nécessite une main-d\\\’œuvre formée et équipée de manière adéquate. Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont appelé à un nouvel ordre en matière de santé publique qui inclut le développement de la main-d\\\’œuvre, conformément à la vision de l\\\’Union africaine (UA) et à son désir de renforcer les capacités en matière de santé publique par une formation à moyen et long terme dans des domaines identifiés comme étant nécessaires.

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Le lancement de la bourse Africa CDC Public Health Emergency Management (PHEM) répondra au besoin urgent d\\\’une main-d\\\’œuvre qualifiée pour diriger et gérer les programmes de gestion des urgences, y compris la détection et la réponse opportunes aux urgences lorsqu\\\’elles se produisent.

Objectif : former un groupe de professionnels africains de la santé publique hautement qualifiés pour coordonner et diriger la préparation et la réponse aux urgences de santé publique en Afrique.

– Fournir aux boursiers des connaissances actualisées sur la gestion des urgences de santé publique et les centres d\\\’opérations d\\\’urgence de santé publique (PHEOC).

– Fournir aux boursiers une exposition approfondie au rôle des PHEOC dans la préparation et la réponse à diverses urgences de santé publique.

– Renforcer les compétences des boursiers dans la gestion des différentes fonctions des PHEOC et dans la conduite de la réponse aux urgences de santé publique.

– Institutionnaliser un programme durable pour les PHEM sur le continent africain.

A. Principes de conception de la bourse

La conception de la bourse tient compte de la nature phénoménale des urgences de santé publique sur le continent et des risques collectifs mondiaux qui pourraient déclencher des perturbations à grande échelle, avec toutefois un impact sur la bourse.

    Résilience de la bourse : Le programme de la bourse est conçu de manière à garantir que les boursiers puissent être déployés à tout moment de la bourse, en cas d\\\’événement majeur de santé publique. Le corps professoral de la bourse explorera en permanence les possibilités d\\\’élargir les flux de financement, avec un financement de base institutionnel.

    Connaissance de l\\\’industrie : programme conçu pour répondre aux situations d\\\’urgence les plus complexes et dispensé par un corps enseignant expérimenté. Les boursiers sont habilités à intervenir aux niveaux stratégique, opérationnel et tactique.

    Modèle évolutif et adaptable : Dans le cadre d\\\’une stratégie de durabilité, un cadre de responsabilisation est mis en place pour assurer une expansion continue et garantir que les progrès et les leçons sont facilement reproductibles aux niveaux régional, national et infranational.

    Tirer parti des systèmes existants : L\\\’objectif de la bourse s\\\’inscrit dans l\\\’objectif plus large de la stratégie de développement de la main-d\\\’œuvre d\\\’Africa CDC en tant que composante du nouvel ordre de santé publique d\\\’Africa CDC, motivé par le désir de réaliser l\\\’agenda 2063 de l\\\’Union africaine.

    Amélioration continue : La bourse se transformera de manière pragmatique en un programme phare institutionnel, en mettant en place des processus de suivi et d\\\’évaluation qui lient les mécanismes de responsabilité et les décisions opérationnelles aux commentaires des participants, des États membres de l\\\’UA et des partenaires techniques.

B. Description de la bourse

La bourse PHEM s\\\’adressera aux professionnels africains de la santé publique en milieu de carrière ayant une expérience de la gestion des PHEOC ou de la direction de programmes de préparation et de réaction aux situations d\\\’urgence dans les États membres de l\\\’Union africaine. Les boursiers bénéficieront d\\\’une formation standardisée, d\\\’un mentorat, d\\\’une expérience pratique et d\\\’un programme d\\\’assistance technique s\\\’inspirant de la conception de la bourse PHEM de l\\\’US-CDC. Au cours de la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et les opérations de gestion des urgences de santé publique.

Pendant la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et opérations de gestion des urgences de santé publique, participeront à des voyages d\\\’étude, travailleront au sein du CDC EOC en Afrique, prendront part à des exercices et réponses de santé publique et recevront des conseils de spécialistes mondiaux en gestion des urgences. Une fois leur formation terminée et leur retour dans leur pays d\\\’origine, les boursiers devront faciliter l\\\’expansion des programmes de gestion des urgences de santé publique dans leur pays d\\\’origine et assumer des rôles de direction et de conseil dans les programmes de gestion des urgences de santé publique.

Structure de la bourse

La bourse PHEM durera 24 semaines (six mois). Elle comprendra huit semaines de formation en personne au siège du CDC Afrique en Éthiopie. Au cours de cette période, les boursiers seront également jumelés à des mentors et à des accompagnateurs expérimentés qui les aideront à poursuivre leur expérience d\\\’apprentissage. Les boursiers seront ensuite déployés dans des PHEOC à travers l\\\’Afrique, y compris le PHEOC de l\\\’Africa CDC pendant huit semaines. Les quatre semaines suivantes seront consacrées à des voyages d\\\’étude, chaque boursier ayant la possibilité de visiter un PHEOC en Afrique et un autre en dehors de l\\\’Afrique.

Les quatre dernières semaines seront consacrées à l\\\’apprentissage didactique, à l\\\’achèvement du projet et à la remise du diplôme final.

Pour plus d\\\’informations, veuillez écrire à l\\\’adresse e-mail: journalsantenvironnement@gmail.com pour avoir le prospectus.

La bourse proposée s\\\’appuie sur une approche d\\\’apprentissage mixte qui combine une formation en ligne et en présentiel. Des sessions en personne, des webinaires, des conférences, des études autodirigées en ligne avec des évaluations, des études de cas, des visites d\\\’étude, une formation sur site et un mini-projet individuel seront les éléments qui composent le programme.

Cette formation s\\\’adresse aux professionnels de la santé publique de niveau intermédiaire ayant une expérience en gestion de centres d\\\’opérations d\\\’urgence en santé publique ou dans la gestion de programmes de préparation et de réponse aux situations d\\\’urgence dans leur pays.

Les candidats doivent remplir les critères d\\\’éligibilité suivants :

être citoyens d\\\’un État membre de l\\\’Union africaine,

être titulaires d\\\’un diplôme d\\\’études supérieures en santé publique ou dans un domaine connexe,

avoir une expérience professionnelle pertinente dans tout domaine lié à la santé publique,

occuper un emploi à temps plein dans une institution publique en Afrique,

et être en mesure de démontrer leur capacité à mettre en œuvre des programmes de gestion des urgences de santé publique susceptibles d\\\’avoir un impact positif sur leur pays à leur retour.

La sélection des candidats sera effectuée par un comité indépendant composé d\\\’experts de la Commission de l\\\’Union africaine, de Africa CDC et de partenaires techniques. Le processus de sélection sera basé sur le mérite et mettra l\\\’accent sur une approche d\\\’égalité des chances.

Africa CDC prendra en charge tous les coûts liés à la bourse, y compris les frais de voyage, l\\\’allocation mensuelle et l\\\’assurance pendant les stages résidentiels. Les candidats intéressés doivent fournir une lettre de leur employeur actuel confirmant leur emploi, une déclaration personnelle prouvant leur engagement dans la gestion des urgences de santé publique en Afrique, une brève proposition de projet décrivant un défi potentiel en matière de gestion des urgences, un curriculum vitae actualisé, et soumettre l\\\’ensemble des documents justificatifs à l\\\’adresse africacdceoc@africa-union.org.




Sage-femme : Zoom sur le métier le plus beau au monde

Le métier de sage-femme est un métier crucial dans le domaine de la santé, en particulier en Afrique. Les sage-femmes sont des professionnels de la santé qui accompagnent les femmes tout au long de leur grossesse, de leur accouchement et de la période postnatale. En plus d\\\’être des professionnels de la santé, les sage-femmes sont également des conseillers, des éducateurs et des défenseurs des droits des femmes en matière de santé reproductive.

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L\\\’importance du métier de sage-femme en Afrique est particulièrement cruciale, car l\\\’Afrique est l\\\’un des continents les plus touchés par la mortalité maternelle et infantile. Selon l\\\’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 500 000 femmes meurent chaque année dans le monde des complications liées à la grossesse et à l\\\’accouchement, dont la plupart se produisent en Afrique subsaharienne. La plupart de ces décès pourraient être évités grâce à une meilleure accessibilité aux soins prénataux, à des accouchements assistés par des professionnels de la santé et à des soins postnataux de qualité.

Les sage-femmes sont des professionnels de la santé qui peuvent aider à réduire la mortalité maternelle et infantile en Afrique en offrant des soins de qualité aux femmes enceintes, aux mères et aux nouveau-nés. Les sage-femmes sont formées pour identifier et gérer les complications liées à la grossesse et à l\\\’accouchement, et pour fournir des soins de qualité aux femmes tout au long du processus de la reproduction.

Les sage-femmes peuvent également jouer un rôle crucial dans la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages précoces, qui sont deux pratiques courantes en Afrique et qui ont un impact négatif sur la santé reproductive des femmes et des filles. Les sage-femmes peuvent aider à sensibiliser les communautés à l\\\’importance de la santé reproductive et à lutter contre ces pratiques nocives.

Malheureusement, en Afrique, le métier de sage-femme est souvent sous-estimé et mal rémunéré. Les sage-femmes sont souvent mal équipées et manquent de ressources pour fournir des soins de qualité aux femmes. En outre, les femmes africaines sont souvent confrontées à des obstacles financiers, géographiques et culturels qui entravent leur accès aux soins de santé reproductive.

Il est donc crucial que les gouvernements et les partenaires internationaux investissent dans la formation et la reconnaissance des sage-femmes en Afrique, ainsi que dans l\\\’amélioration de l\\\’accessibilité et de la qualité des soins de santé reproductive pour les femmes. Les sage-femmes doivent être reconnues comme des professionnels de la santé à part entière, avec une rémunération et des conditions de travail justes.

Le métier de sage-femme est d’une grande importance pour la santé reproductive des femmes en Afrique et dans le monde entier. Les sage-femmes sont des professionnels de la santé qualifiés qui peuvent aider à réduire la mortalité maternelle et infantile, à prévenir les mutilations génitales féminines et les mariages précoces, et à améliorer l\\\’accès aux soins de santé reproductive pour les femmes.

Megan Valère SOSSOU




Lancement officiel de la 3e édition des Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin

La troisième édition des Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin s\\\’est ouverte officiellement ce vendredi 05 mai 2023 à Benin Atlantic Beach Hôtel de Cotonou. Une rencontre de haut niveau organisée par l’Association des Cliniques Privée du Bénin en vue de se pencher sur l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans le secteur sanitaire et plus précisément dans le secteur privé et accroître le niveau de satisfaction des patients dans les établissements de santé.

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À l’ouverture, Latif MOUSSE, Président de l’Association des Cliniques Privée du Bénin (ACPB) a accueilli les participants et remercié les différents partenaires et sponsors pour leur soutien constant aux actions du secteur sanitaire. Grâce aux différentes compétences réunies, il nourrit l’espoir que les échanges seront  fructueux entre congressistes et experts.

La vice-présidente de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé, Béatrice RADJI dans son allocution a rappelé le rôle crucial que joue le secteur sanitaire privé à travers les cliniques privées pour l’accès des populations béninoises aux soins de santé.

Les avancées constatées au niveau du secteur sanitaire privé rejoignent l’engagement de l’ASBL Solidarité Coopération Médicale de Belgique (SOCOMED). Il s’agit pour l’ASBL SOCOMED de coopérer et de manifester de la solidarité envers ceux qui en ont besoin pour améliorer un système de santé. Son Président, Georges LAWSON, recommande à « faire chez nous et avec nous ce dont la population a besoin pour mieux se porter ».

Benoît-Yves LIBERT, Directeur Général du Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique est heureux de participer à une troisième fois aux nouvelles Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin. « À chaque mission, nous apprenons et nous revenons avec beaucoup plus de richesse que nous partageons sur place en Belgique. »

À l’en croire, en plus de la problématique liée à la qualité, la démarche du développement durable doit être aussi au centre des préoccupations parce que justifie-t-il, « nous sommes dans un monde qui se développe. Ne pas mettre le développement durable au centre de notre réflexion serait une erreur. »

Nécessité d’accompagner le processus d’investissement en matière d’équipements

Pour Régis Facia, Vice-Président du Conseil National du Patronat du Bénin, les cliniques privées au Bénin, en plus de soigner la population créent de la richesse et des emplois. C’est pourquoi, le patronat du Bénin est fier de participer à cette rencontre.

Il a soulevé la problématique liée à l’insuffisance d’équipements sanitaire et pour cela, il promet de jouer les plaidoyers en faveur de l’accès aux crédits bancaires pouvant faciliter l’achat d’équipement pour une amélioration de la qualité des services de santé au Bénin.

En ouvrant officiellement, les travaux des troisièmes journées nationales des cliniques privés du Bénin, le représentant du Ministre de la Santé, Francis DOSSOU a félicité les organisateurs pour le choix du thème principal qui, à l’en croire entre dans l’actualité des réformes dans le secteur. « La santé est un droit fondamental et constitutionnel, mais l’accès à la qualité optimale et la sécurité en matière de santé est également d’une grande importance. » a-t-il ajouté.

L’ACPB occupe une place importante dans l’exercice de la médecine en clientèle privée

Il n’a pas manqué de saluer l’ouverture et le leadership de toute l’équipe de l’Association des Cliniques Privées du Bénin qui en réalité occupe une place importante dans l’exercice de la médecine en clientèle privé. Car, soutient –il, elle aide à la prise de décisions. À titre illustratif, plusieurs décisions ont été prises avec le concours de l’ACPB sur un certain nombre de politiques en matière de santé. Il a appelé à un engagement plus poussé des acteurs, à cet effet. Les stands garnis de solutions sanitaires ont été visités par les participants à cette rencontre.

Rappelons qu’au cours de cet événement de riches thématiques seront abordées à travers des conférences débats, des jeux concours, une table ronde, des ateliers de formation et symposiums. Il s’agit du concept et déterminants de la qualité et de la sécurité des soins selon l’OMS, l’amélioration de la qualité des soins par la certification des établissements de santé et l’accréditation des professionnels de santé, la qualité des soins et développement durable, l’écoconception des soins de santé, l’hôpital durable : un subtil équilibre entre éthique, compétences et résilience, la recherche dans les formations sanitaires privées.

Megan Valère SOSSOU




L’ONG Save Our Planet promeut les sacs biodégradables contre les plastiques en milieu scolaire

Une session d\\\’ateliers sur la fabrication de sacs biodégradables a été organisée au Complexe Scolaire Camp-Adagbè de Parakou, dans le cadre du Projet de Renforcement de l’Éducation Relative à l\\\’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE REMiSE) piloté par l\\\’ONG Save Our Planet. Cette activité a rassemblé divers acteurs, dont les élèves des groupes A, B et C, les enseignants des groupes A, B et C de l\\\’école en question, ainsi que des membres de l\\\’ONG Save Our Planet.

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L\\\’objectif principal était de sensibiliser les apprenants à privilégier l\\\’utilisation de sacs biodégradables et à abandonner les sacs en plastique non biodégradables, néfastes pour la santé et l\\\’environnement.

Une vingtaine de participants ont eu l\\\’opportunité d\\\’apprendre les outils et les techniques nécessaires à la fabrication de sacs biodégradables en papier. Six exemplaires fabriqués sur place ont été remis aux responsables de l\\\’établissement scolaire pour servir de modèles pour d\\\’autres sacs.

La séance de formation a été dirigée par Megan Valère SOSSOU, Directeur Exécutif de l\\\’organisation, qui n’a pas manqué de plaider en faveur d\\\’une interdiction stricte des sacs en plastique au sein de l\\\’école, conformément à la loi de 2017 sur les plastiques.

Dans les prochains jours, un atelier de formation destiné aux apprenants et enseignants formateurs permettra aux participants de partager les connaissances acquises sur la fabrication de sacs biodégradables en papier avec leurs camarades et leurs communautés à Camp-Adagbè.

Suite à sa participation à l\\\’atelier de fabrication des sacs, Josline Balogoun, élève en Cours Elémentaire 2ème année, s\\\’engage à poursuivre la sensibilisation sur l\\\’utilisation des sacs biodégradables. \\\ »Une fois rentrée à la maison, je préviendrai mes frères des dangers des sacs en plastique et les encouragerai à utiliser désormais des sacs en papier pour préserver notre santé et notre environnement\\\ », a-t-elle promis.

Il est important de rappeler que ce projet d\\\’éducation environnementale est l\\\’un des projets phares de l\\\’ONG Save Our Planet, mis en œuvre depuis l’année passée dans les villes de Dassa-Zounmè, Abomey-Calavi, et à Parakou.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Drépanocytose au Bénin : Une lutte sans relâche contre une maladie inguérissable

Elle a fait de son existence, un combat acharné contre la drépanocytose. Marilyne Bango, la regrettée, a souffert de la forme la plus sévère de la drépanocytose. Une maladie génétique qui affecte les globules rouges. Cette jeune femme qui n’a pas demandé à naître avec cette maladie, a vécu constamment dans une douleur insoutenable et avait développé de graves complications.

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Des forces majeures qui ont eu un impact dévastateur sur sa vie sociale, la forçant à abandonner ses études supérieures et son emploi. Sa mère, son unique soutien, a épuisé toutes ses économies pour assurer les frais d\\\’hospitalisation de sa fille, qui était en proie à des souffrances inimaginables.

Malheureusement, Marilyne Bango a perdu la vie dans cette bataille. Elle a profondément marqué le cœur des Béninois. L’histoire de cette jeune dame rappelle la nécessité de lutter contre la drépanocytose au Bénin, où le mal est devenu une préoccupation majeure de santé publique.

Selon les estimations, près de 25 % de la population béninoise porte le gène de la drépanocytose, et environ 2 % des nouveau-nés sont atteints de la maladie. Pourtant, la drépanocytose reste souvent méconnue et négligée par le grand public, ainsi que par les autorités sanitaires.

Un système de santé handicapé

Au Bénin comme dans de nombreux pays africains, les systèmes de santé sont fragiles et présentent des défis considérables. Les ressources limitées, les infrastructures médicales insuffisantes et le manque de sensibilisation rendent la lutte contre la drépanocytose encore plus difficile. Les familles touchées par la maladie sont souvent confrontées à des difficultés financières pour accéder aux soins médicaux et aux traitements nécessaires.

Comme Marilyne, ils sont nombreux ces patients atteints de drépanocytose à endurer une vie de souffrance et d’invalidité. Les crises vaso-occlusives, qui provoquent des douleurs intenses sont débilitantes et récurrentes. Quant aux enfants atteints de drépanocytose, ils ont un risque accru de retard de croissance, de retards scolaires et d\\\’infections. La maladie a également un impact économique important, car elle entraîne une diminution de la productivité et un fardeau financier accru pour les familles.

Malgré ces nombreux défis, le gouvernement du Bénin a entrepris des actions pour améliorer la prise en charge de la drépanocytose. Des centres spécialisés ont été mis en place dans différentes régions du pays pour fournir des soins médicaux et un soutien psychosocial aux patients. Des programmes de dépistage néonatal ont également été lancés pour identifier les nouveau-nés atteints de la maladie dès les premiers jours de leur vie.

Poursuivre le combat de Marilyne

Avant sa mort, Marilyne n’avait pas perdu le courage à sensibiliser ses proches. Elle partage son histoire avec réalisme et ouverture d’esprit. Une marque qu’elle a imprimée de son vivant. La sensibilisation et l\\\’éducation sont des éléments essentiels pour lutter contre la drépanocytose qu’elle prônait.

Rappelons qu’il existe des organisations non-gouvernementales et des associations de patients qui travaillent activement pour faire connaître la maladie, réduire la stigmatisation et fournir un soutien aux familles touchées. Il est donc crucial de continuer à investir dans la sensibilisation, les services de santé et la recherche pour apporter un soulagement à ceux qui vivent avec la drépanocytose et espérer un avenir meilleur pour les générations futures.

Megan Valère SOSSOU




Marie-Line ANSEL, une femme passionnée des bienfaits de l’artémisia contre le paludisme

Dans la quête incessante d\\\’une alternative naturelle et efficace pour lutter contre le paludisme, une femme au remarquable parcours a découvert les vertus de l’artémisia, une plante utilisée depuis des milliers d\\\’années dans la médecine chinoise.

« J’ai fait trois jours de coma. J’ai failli mourir. Je me suis rétabli heureusement sans aucune séquelle. »

Marie-Line Ansel

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D’origine française, Marie-Line Ansel habite au Bénin depuis plus de cinq ans. Lorsqu\\\’elle a déménagé au Bénin, elle s\\\’est rapidement renseignée sur les mesures de prévention du paludisme dans cette nouvelle région où le taux d’infection au paludisme est élevé.

Étant déjà férue de la médecine chinoise, l’Opticienne de profession et Entrepreneure dans la fabrication des savons fera la découverte d’une plante qui marie heureusement ses aspirations médicales. Soucieuse des effets indésirables des médicaments pharmaceutiques et du poids psychologique de les prendre à vie, elle s\\\’est tournée vers l’artémisia, préconisé par la médecine chinoise pour le traitement du paludisme.

L\\\’élément qui a mis le feu aux poudres dans sa détermination à se servir de l’artémisia, c’est quand elle a contracté le paludisme. Son cas fut d\\\’autant plus critique puisqu\\\’elle a développé la forme la plus grave du paludisme qui l\\\’a plongée dans un coma pendant trois jours. Elle s\\\’en est sortie sans séquelles, mais cet épisode dramatique a renforcé sa détermination à se servir de l’artémisia comme une solution alternative et naturelle pour prévenir les crises de paludisme.

Convaincue par les nombreuses études qui témoignent des bienfaits de l’artémisia, notre protagoniste a aussi constaté que cette plante est un puissant anti-inflammatoire et peut également jouer un rôle stabilisateur dans certaines formes de cancer. Une prise de conscience qu’elle ne cesse de partager avec les autres.

L’artémisia, une option sérieuse dans la lutte contre le paludisme

Selon Marie-Line, l’artémisia est une plante merveilleuse, car elle peut être utilisée à la fois en traitement curatif et en prévention. Il suffit de prendre un verre d\\\’infusion tous les matins pour éviter le paludisme.

Le fait que le gouvernement béninois ait reconnu l’artémisia comme plante médicinale constitue un énorme avantage pour la population locale. Notre protagoniste souhaite ardemment que le plus grand nombre de Béninois développe cette plante chez eux ou en consomme régulièrement, plutôt que de se précipiter tardivement vers les centres de santé et de dépenser des fortunes dans des traitements médicaux.

Son témoignage est porteur d\\\’espoir et incite à une réflexion sur les alternatives naturelles et abordables pour prévenir et traiter le paludisme. Cette maladie qui pèse lourdement sur le système de santé et constitue un frein au développement socioéconomique du Bénin.

Megan Valère SOSSOU

Pour mieux comprendre pourquoi la médecine naturelle est reléguée au second rang, nous vous invitons à suivre ce reportage de France 24 Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle ?




Les Jardins de l\’Espoir recrute pour un projet plusieurs employés et prestataires locaux

Pour le compte de son projet \\\ »Promotion des Pratiques Agro-Ecologiques résilientes aux changements climatiques pour l’amélioration du pouvoir économique des filles-mères et femmes vulnérables (ProPAE)\\\ » Les Jardins de l\\\’Espoir recrute plusieurs employés et prestataires locaux. Découvrez le TDR ici

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TDR RECRUTEMENT EMPLOYES ET PRESTATAIRES LOCAUX SUR LE PROJET « PROMOTION DES PRATIQUES AGROECOLOGIQUES RESILIENTES AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES POUR L’AMELIORATION DU POUVOIR ECONOMIQUE DES FILLES-MERES ET FEMMES VULNERABLES (ProPAE) »

  1. Contexte

Les jardins de l’Espoir est une Organisation Non Gouvernementale basée au Bénin, qui promeut entre autre l’agroécologie et les métiers verts pour un monde durable. Cette Organisation a reçu un financement de SUCO Canada pour dans le cadre du fonds INNOV pour la mise en œuvre du projet ‘’Promotion des Pratiques Agro-Ecologiques résilientes aux changements climatiques pour l’amélioration du pouvoir économique des filles-mères et femmes vulnérables (ProPAE)’’. Pour la réalisation des activités dans le cadre du projet ProPAE, il est lancé le recrutement de quelques agents.

Postes Profils recherchés et conditions à remplir
Être de nationalité béninoise, âgé(e) de moins de 35 ans et titulaire d’un BAC+3 au moins en sciences sociales, gestion de projet, communication, comptabilité, agronomie, suivi évaluation  ou dans une discipline connexe
      Chargé (e) de projet Justifier de compétences en gestion de projet
Avoir au moins trois années d’expériences dans la gestion de projet
Avoir une bonne connaissance dans la conduite de projet
Avoir de bonnes capacités managériales, organisationnelles et rédactionnelles
Etre doué d’un esprit d’équipe
Justifier d’une bonne capacité d’analyse et d’anticipation
      Secrétaire comptable Justifier de compétences en Secrétariat comptable
Avoir au moins trois années d’expériences dans ce domaine
Bonne connaissance des outils bureautique (traitement de texte, tableur…)
Rigueur et Organisation
Etre doué d’un esprit de synthèse
Sens relationnel
Suivi-Evaluateur (rice) Justifier de compétences en gestion de projet
Avoie au moins trois années d’expériences dans le domaine du suivi évaluation
Compétences dans la conception de Programme
Etre doué des techniques de collectes de données quantitatives et qualitatives
Bonne capacité d’analyse de données
Bonne capacité dans la rédaction de rapport
Formateur (rice) en Agroécologie Justifier de compétences dans la formation d’acteurs en agroécologie
Minimum trois années d’expérience dans la formation  d’acteursen agroécologie
Avoir au moins le niveau Master ou d’ingénier agronome
Avoir une bonne pédagogie
Animateur ou Animatrices en Agroécologie Avoir un niveau DEAT ou BAC Agricole
Avoir au moins trois années d’expérience dans l’animation des groupements agricoles
Bonne capacité d’adaptation
Capacité à travailler en équipe
Bonne capacité d’adaptation

 Les personnes intéressées par cet avis doivent déposer leurs dossiers composés d’une lettre de motivation, d’un CV détaillé, des copies des diplômes, certificats et attestations de bonne fin d’exécution à l’adresse: espoir.jardins@gmail.com au plus tard le 02 Août 2023.

Pour toute information complémentaire, prière contactez le : +229 95938287 et le 58 17 17 59




Assainissement urbain : le règne incontesté des déchets plastiques à Parakou inquiète

Il est un témoin de ce triste spectacle. À chaque déchet jeté, à chaque défécation, il se désole de l’incivisme des populations. Josué ADJOBO travaille à la Société Béninoise pour l\\\’Approvisionnement en Produits de Santé (SoBAPS). Une société sanitaire qui se trouve malheureusement à proximité d\\\’une décharge insalubre.

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Malgré les efforts de sensibilisation et les mesures répressives mises en place, la lutte contre le dépôt d\\\’ordures à cet endroit stratégique de la ville n\\\’a pas porté ses fruits. Sieur Josué déplore le manque de civisme des habitants, qui semblent ignorer même les enjeux en matière d\\\’hygiène.

Pourtant, Parakou est connue comme la troisième ville à statut particulier du Bénin. Un charme indéniable derrière lequel se cache un problème croissant d\\\’insalubrité qui menace de ternir sa réputation.

En plein centre-ville de Parakou, se trouve un dépotoir sauvage qui détonne dans le paysage urbain. La zone semble servir de décharge à ciel ouvert, et il est alarmant de constater qu\\\’il serait entretenu par la mairie de Parakou avec l’appui des structures de collecte.
Toutes sortes de déchets y sont jetées. La majorité est plastique. Une barque à ordure portant fièrement l\\\’inscription de la mairie de Parakou y est même déposée. Comment expliquer qu\\\’un point de rassemblement d\\\’ordures soit érigé en plein cœur de Parakou ? Cela témoigne du manque de responsabilité au niveau des autorités locales, des organisations non-gouvernementales chargées d\\\’assainir la ville et des populations.

Il est tout aussi alarmant de constater que certains habitants prennent plaisir à déféquer en plein air, contribuant ainsi à l\\\’aggravation de cette situation déjà préoccupante. Pour les usagers de cette zone, c\\\’est un véritable calvaire.

HOUAGA Carmel Chanol, un usager régulier de cette voie, déclare : « C\\\’est ici que les bonnes dames qui vendent les nuits viennent verser les ordures ». Il exprime son désarroi face à l\\\’état actuel de la voie, soulignant les risques de maladies, tels que le paludisme et le choléra, auxquels les usagers et les résidents environnants sont exposés.

Quant à Tryphène TCHAOU, il lance un appel au Maire de Parakou, le priant instamment de solliciter l\\\’aide des ONG spécialisées dans la collecte des déchets pour nettoyer la ville de ces amoncellements d\\\’ordures.

Des efforts conjoints entre les autorités locales, les organisations non gouvernementales et les habitants sont indispensables pour instaurer une culture de propreté et d\\\’hygiène à Parakou. Tant que la mairie de Parakou restera plongée dans son profond sommeil, les déchets continueront de régner en maîtres dans la ville. Toutefois, pour le bien-être des populations innocentes, le gouvernement, par le biais de son ministère du cadre de vie, doit impérativement mettre en place une société de gestion des déchets, à l\\\’instar de ce qui a été fait dans le Grand Nokoué. Cependant, la réussite d\\\’une telle initiative est loin d\\\’être garantie.

Megan Valère SOSSOU

Nous vous invitons à suivre le reportage vidéo de notre équipe.




Réinventer la célébration de la Journée Nationale de l’Arbre au Bénin

Ce jeudi 15 Juin 2023 au niveau d’une zone dégradée à proximité de la lagune de Porto Novo dans le quartier Louho, l’ONG Urgence Développement accompagnés de la Coalition des Organisations de Jeunes pour l’Eau et le Climat de Porto-Novo, avec ses partenaires que sont la Giz à travers le Programme AGIR Eau, Biris Technologie, le Réseau Béninois du Parlement Mondial de la Jeunesse Pour l’Eau (RB/PMJE), l’ONG SOS Biodiversity et le Journal Environnement et Santé ont procédé à la Célébration de la Journée Nationale de l’Arbre (JNA).

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La particularité de la présente action réside dans l’adoption d’une démarche en trois axes que sont la forte implication des populations et élus locaux durant tout le processus (planification-mise en œuvre-suivi/bilan), l’innovation (capteurs de suivi de croissance des plants) et la durabilité (L’approche Atidogbè ).

A cet effet, en termes d’implication des acteurs, diverses rencontres/discussions et visites conjointes ont été tenues avec le Directeur départemental des eaux, forets et chasse de l’Ouémé et du plateau, le Chef d’Arrondissement de Ouando, et le Chef quartier de Louho accompagné de ses conseillers et des jeunes du quartier et ont permis d’identifier de manière participative la zone dégradées à restaurer, le type de plant adapté au milieu et le chronogramme de déroulement du processus.

La première phase de ce processus initié ce 15 Juin 2023 a connu les allocutions introductives du représentant du Chef d’Arrondissement, du Président de l’ONG Urgences Développement et du Conseiller Technique de la GIZ pour l’Ouémé.

Au total 03 communications ont été développés afin de fournir une meilleure compréhension à l’ensemble des parties prenantes des actions prévues dans le cadre de la présente initiative, de leur niveau d’implication et aussi des résultats prévus aux termes du processus qui durera les 12 prochains mois.

Après les diverses communications, une vingtaine de jeunes représentant d’organisation appartenant à la coalition des Organisations de Jeunes de Porto pour l’Eau et le Climat et accompagnés des jeunes du quartier ont alors procédé à la mise en terre de 60 plants de Terminalia superba (nom scientifique) ou Fraké avant de les protéger par des pneus usés recyclés. Il faut noter que de précisions sur le type de plant mis en terre et des exigences en termes d’entretien et de suivi ont été apportés par Monsieur Claude HOUNGA, Agro-pépiniériste représentant l’ONG SOS Biodiversity.

« L’approche Atidogbè, inspiré du projet la Grande Muraille verte mis en œuvre par l’Union Africaine permet aux organisations de jeunes membre de la coalition de se challenger entre eux dans l’entretien et le suivi des plants, avec comme récompenses à la clé des micro-subventions de 100 dollars pour leurs organisations respectives, mais également de contribuer à restaurer l’allée dégradée à proximité de la lagune de Porto Novo pour le bonheur de la population »  explique Koto Daniel DAGNON le coordonnateur du projet.

« Quant au capteur de suivi des plants, il s’agit en réalité d’un assemblage de 04 capteurs permettant de mesurer : la taille du plant (2m maximum), l’humidité ambiante, l’humidité du sol et les différents minéraux » explique Monsieur Cédric HOUNOU de Biris Technologie aux participants.

 « Je me réjouis que cette famille qui a vu le jour le 28 Avril continue d’être aussi active, et que notre idée formulée ensemble pour célébrer autrement la JNA au Bénin ait pu se concrétiser », tels sont les propos d’Elie TOVILOKOU, membre de la coalition mise place au cours de l’initiative intitulée « L’Après COP 27 : quels défis et engagements par les jeunes pour le climat en matière d’écogestes et de solutions fondées sur la nature.

Les jeunes du quartier Louho étaient très heureux d’être que leur zone soit retenue pour abriter une première dans la célébration de la JNA au Bénin et ont même d’ailleurs manifester leur désir d’être impliqué dans le challenge de l’Atidogbè une fois lancé officiellement.

Il en est de même que pour les partenaires qui ont accompagnés l’initiative notamment la Giz représenté par Monsieur Léandre DJEBOU qui dit : « Nous saluons vraiment l’innovation à travers les capteurs de suivi des plants, mais également l’accent mis sur la durabilité de l’initiative au moyen de l’approche Atidogbè. Ces critères que sont l’innovation et la durabilité sont primordiaux pour la Giz, et nous aurons à cœur de suivre l’évolution des activités les mois à venir. »