Projet BENKADI au Bénin : La PASCiB renforce les OSC à capter des fonds sur les changements climatiques et la biodiversité

Dans le cadre du Projet BENKADI, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) organise actuellement un atelier de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) sur les nouvelles thématiques liées aux changements climatiques et aux canevas du Fond Vert pour le climat. Cette rencontre, qui a débuté officiellement ce 23 mai 2023 à Grand Popo, vise à doter les OSC des outils nécessaires pour accéder aux financements dans ces domaines cruciaux.

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La mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et du Plan National d\\\’Adaptation (PNA) requiert des ressources financières. Afin de parvenir à cet objectif, il est essentiel de renforcer les capacités des porteurs potentiels de projets d\\\’adaptation et d\\\’atténuation pour accéder aux financements climatiques. C\\\’est dans cette optique que la PASCiB a initié cet atelier de formation pour renforcer les capacités des OSC sur les nouvelles thématiques identifiées et les modalités du Fond Vert pour le climat.

Le Chargé de projet du Projet BENKADI, DJODJO KOUTON Sagbo Damien a justifié cette initiative en déclarant lors de la cérémonie d\\\’ouverture : « La PASCiB a souhaité répondre à ce besoin en organisant cette rencontre, à l\\\’issue de laquelle des idées de projets seront analysées afin de présenter des projets accessibles, éligibles et acceptés. »

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ACCROMBESSI Marcelin, Représentant le Ministère du Cadre de Vie et des Transports a souligné l\\\’importance de cette formation, « c\\\’est une opportunité pour chacun de vous de recevoir cette formation et d\\\’accéder ainsi aux connaissances sur le Fond Vert pour le climat. » Il a également encouragé les participants à profiter pleinement des trois jours de l\\\’atelier.

La Vice-Présidente de la PASCiB, Léontine KONOU IDOHOU a appelé les acteurs présents à renforcer les mesures de protection de la biodiversité et du climat. Elle a exprimé le souhait que les acteurs puissent sortir de cette rencontre avec des projets bancables.

L\\\’objectif de cet atelier est de contribuer à la réalisation de projets axés sur les changements climatiques et l\\\’Adaptation fondée sur les Écosystèmes (AbE), portés par les OSC et financés par le Fond Vert pour le climat, dans le cadre de la mise en œuvre des CDN et du PNA. En d\\\’autres termes, il s\\\’agit de fournir aux réseaux d\\\’OSC et d\\\’ONG, représentés par une trentaine d\\\’acteurs de la Société Civile, les compétences nécessaires pour accéder aux financements disponibles pour les projets liés aux changements climatiques et à la biodiversité.

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Pour Dr Yécy Peggy TOHINLO, experte en développement durable, cette rencontre offrira aux OSC des facilités pour soumettre des dossiers de qualité au Fond Vert pour le Climat, afin d\\\’impacter davantage les communautés à la base.

Rappelons qu\\\’aux termes de l’atelier les participants verront leurs connaissances améliorées sur l’accès au Fond Vert pour le Climat et sur les projets d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques. Les capacités des ONG et composantes de la PASCiB seront renforcées en matière d’analyse diagnostique, d’identification de problématique/idée de projet et d’élaboration de théorie de changement d’un projet. Aussi, seront-ils outillés sur l’élaboration de Note Conceptuelle et des documents accompagnant le SAP/projet standard du FVC.

Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN




Trachome au Bénin: « Pour notre pays, l’élimination d’une maladie à cette échelle est une grande réussite. » Pelagie Boko-Collins du Sightsavers

Sightsavers a annoncé dans un communiqué de presse publié le 17 mai 2023 sa grande satisfaction quant à l\\\’élimination du trachome au Bénin. Il s\\\’agit de 3, 4 millions de personnes qui ne sont plus à risque de perdre la vue à cause de cette maladie des yeux, dévastatrices. Pour Pelagie Boko-Collins qui dirige l’équipe de la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) de Sightsavers, cette prouesse n’a pas été sans le travail acharné, l’engagement et la collaboration des gouvernements, des agents de santé, des bénévoles et des organisations comme Sightsavers. Elle a déclaré : « Pour notre pays, l’élimination d’une maladie à cette échelle est une grande réussite. »

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Avec cette réalisation, le Bénin devient donc le sixième pays africain à éliminer le trachome cécitant en tant que problème de santé publique. Cependant, le trachome reste l\\\’une des premières causes de cécité dans le monde et continue d’affecter les populations de plus de 40 pays, dont la grande majorité se situe en Afrique. Elle touche principalement des communautés rurales et marginalisées.

À ce sujet, Pelagie Boko-Collins estime que « …. Investir dans l’élimination des maladies liées à la pauvreté, c’est renforcer les systèmes qui garantissent l’accès aux soins de santé à tous. Un investissement intelligent visant à éliminer les maladies tropicales négligées pourrait se traduire par des économies à hauteur de plusieurs milliards de dollars par la suite. »

Notons que cette bonne nouvelle avait été annoncée par l’Organisation Mondiale de la Santé 24 h avant, soit le 16 mai 2023. L’élimination de la maladie témoigne de la nécessité d’investir dans la lutte mondiale contre les maladies tropicales négligées comme le trachome.

Selon les récentes statistiques de l’OMS, le nombre de personnes à risque de contracter le trachome a chuté de 92 % au cours des 20 dernières années, passant de 1,5 milliard en 2002 à 125 millions aujourd’hui.

Le communiqué de presse soutient que ce succès est le fruit de plusieurs années d’efforts continus menés par le Gouvernement du bénin et un réseau de soutien auquel l’organisation à but non-lucratif Sightsavers participe par le biais d’actions financées par des donateurs internationaux de grande notoriété tels que la Fondation Bill et Melinda Gates, la Children’s Investment Fund Foundation, la Fondation ELMA et Virgin Unite.

Il renseigne qu’au Bénin, le plan d’élimination du trachome a été soutenu par plusieurs partenaires comme l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), la Family Health International (FHI360), le Research Triangle Institute (RTI) et l’Initiative internationale contre le trachome (ITI). Pfizer Inc a également fait gratuitement don de millions de doses du traitement Zithromax® qui ont été distribuées en porte-à-porte par des bénévoles communautaires.

Quant à Sightsavers, elle est une organisation internationale présente dans plus de 30 pays à revenu faible et intermédiaire où elle lutte contre la cécité évitable. Son objectif consiste à soigner et à éliminer les maladies tropicales négligées, tout en défendant l’égalité des chances pour les personnes en situation de handicap. Aussi faut-il noter que Sightsavers a pour finalité de faire émerger un monde où la cécité évitable n’existe plus et où les personnes souffrant de handicaps font partie intégrante de la société, à égalité avec les autres.

Rappelons que le trachome se caractérise par un retournement des cils vers l\\\’intérieur, frottant sur le globe oculaire et causant des douleurs. Sans traitement, elle entraîne une cécité irréversible.

Megan Valère SOSSOU




Bénin: Des pathologies chirurgicales courantes seront prises en charge du 22 au 30 mai

Le Ministère de la Santé est heureux d\\\’annoncer la tenue de la Cinquième Mission Nationale Chirurgicale (Première Phase) dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette mission vise à améliorer l\\\’accès de la population béninoise à des soins chirurgicaux de qualité. Placée sous le Haut patronage du Ministre de la Santé, Prof. Benjamin HOUNKPATIN, cette initiative s\\\’inscrit dans le cadre des efforts soutenus du gouvernement en faveur de la santé et du bien-être de tous les citoyens.

La mission se déroulera du 22 au 30 mai 2023 dans les formations sanitaires suivantes :

  • Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Lokossa
  • Hôpital de Zone de Pobè
  • Hôpital de Zone de Djidja
  • Hôpital de Zone de Dassa
  • Hôpital de Zone de Natitingou
  • Hôpital de Zone de Nikki
  • Hôpital de Zone de Kandi

Les équipes médicales spécialisées participantes assureront la prise en charge des pathologies chirurgicales courantes, notamment :

  • Hernies
  • Cicatrices vicieuses
  • Hydrocèle vaginale
  • Tumeurs prostatiques
  • Affections chirurgicales de l\\\’enfant
  • Hémorroïdes, fissure et fistules anales
  • Tumeurs bénignes (lipomes, kystes, sébacés)
  • Autres affections chirurgicales courantes

Afin de bénéficier de ces soins, la population est invitée à s\\\’inscrire dans les services de chirurgie des hôpitaux indiqués. Pour de plus amples informations, les contacts 62969316, 97401490 mis à la disposition de la population.

Le Ministère de la Santé encourage tous les citoyens à profiter de cette occasion exceptionnelle d\\\’accéder à des soins chirurgicaux de qualité, dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette initiative s\\\’inscrit dans l’engagement du ministère de la santé à garantir la santé et le bien-être de chaque Béninois.

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Adjohoun: l\’ODDB ONG engage les élèves à la protection de la biodiversité

(Une quinzaine de participants membres du club nature et sport du CEG Azowlissè aguerri sur la protection de la biodiversité).

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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion du football féminin pour la protection de l\\\’environnement au Sud du Bénin, l\\\’ONG ODDB s\\\’est résolument engagée à faire des élèves filles de véritables activistes pour la cause de la protection de la biodiversité. C\\\’est la raison d\\\’être de la séance d\\\’éducation environnementale animée dans l\\\’après-midi du vendredi 17 février 2023 au profit des élèves filles membres du club nature et sport du CEG Azowlissè dans la commune d\\\’Adjohoun.

Animée par Alfred OGA, l’animateur du projet en présence de Célestine BOKO, prof d\\\’EPS et encadreur des classes sportives du collège, la séance a permis de dérouler la leçon numéro 1 au profit des participantes. Vidéoprojecteur à l\\\’appui, des images sont projetées contre le tableau pour mieux expliquer les notions de la biodiversité. Toutes en tenue de sport, mais loin du terrain de sport et disposées sur les tables et bancs de l\\\’une des salles de classe Terminale D du CEG, les élèves filles présentes se sont montrées assidues et intéressées par les enseignements sur la biodiversité et son importance avec des exemples concrets.

La biodiversité, dans un \\\’\\\’français facile\\\’\\\’ comme on peut le dire, leur a été définie comme étant \\\’\\\’ l\\\’ensemble des êtres vivants qui vivent, qui respirent, grandissent et meurent\\\’\\\’. Elle est importante pour la vie de l\\\’homme sur terre car d’elle nous avons : les fruits, légumes, poissons et viande pour l\\\’alimentation ; la médecine pour la santé ; les bois pour les meubles, la construction des maisons, la fabrication de charbon, le fagot pour la cuisine ; l\\\’air et l\\\’ombrage pour le climat pour ne citer que ces éléments d\\\’importance de la biodiversité.

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Les espèces animales menacées par l\\\’action de l\\\’homme leur sont également citées images à l\\\’appui telles que les tortues, pangolins, éléphants et les chouettes. Un accent particulier a été mis sur le singe à ventre roux qui est une espèce endémique au Bénin, Togo et une partie du Nigéria. La leçon a pris fin par les actions qu\\\’il importe de mener pour protéger la biodiversité à savoir les sensibilisations, le fait d\\\’éviter les feux de brousse, éviter de couper anarchiquement les arbres dans la forêt et éviter de tuer les insectes qui servent d\\\’alimentation pour les singes dans la forêt et la promotion du reboisement et du tourisme. Prenant la parole, la prof d\\\’EPS, en guise de message à l\\\’endroit des participantes les exhorte à tailler d\\\’importance aux notions reçues qui leur sont par ailleurs d\\\’importance capitale pour les cours d\\\’SVT et de culture générale.

Ajoutons pour finir que dans la matinée de ce même vendredi, la même séance a eu lieu au profit des élèves filles membres du club nature et sport du CEG Démè, toujours dans la commune d\\\’Adjohoun. L\\\’un des objectifs spécifiques du projet est de former dans les deux communes d\\\’intervention (Bonou et Adjohoun) un total de 200 filles membre des clubs nature et sport à la pratique du football féminin et à l\\\’éducation environnementale. Tout ceci converge vers l\\\’objectif global visé qui est de renforcer la conservation de la biodiversité et d’atténuer les impacts du changement climatique par la promotion du football féminin.

Didier AHOUANDJINOU




L’Association des ORL Libéraux du Bénin a tenu son 3e enseignement post-universitaire

L\\\’Association des Oto-Rhino-Laryngologistes (ORL) Libéraux du Bénin (AOLB) a organisé le samedi 13 mai 2023 au Millénium Popo Beach Hotel de Grand-Popo, son troisième enseignement post-universitaire. La thématique centrale était axée sur la Méatotomie moyenne et ethmoïdectomie par voie endoscopique endonasale. Elle a été animée par deux principaux conférenciers, le Professeur Basilide TÉA et le Docteur Adjobi KOUASSI.

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Dr Serge KPANOU, Président de l\\\’AOLB, a accueilli les médecins participant à cette rencontre en les invitant à profiter de cette occasion unique de partage d\\\’expériences et de convivialité. Une invitation qui a donné place à la première conférence présentée par le Docteur Basilide TEA, Professeur titulaire d\\\’ORL et de chirurgie cervico-faciale, et Président de la Fondation ORL en Côte d\\\’Ivoire, sur la Méatotomie moyenne et ethmoïdectomie par voie endoscopique endonasale.

Dans ses échanges avec les participants, le Professeur TEA a souligné l\\\’importance de se tenir à jour et de s\\\’adapter aux dernières avancées pour offrir aux patients des soins de qualité, accessibles et moins coûteux. Il a expliqué les éléments clés d\\\’une intervention chirurgicale endonasale, tels que la nécessité d\\\’effectuer des analyses préalables, de préparer préchirurgicalement le patient et d\\\’utiliser un matériel adéquat.

Il a également rappelé l\\\’importance de demander de l\\\’aide à un collègue plus expérimenté plutôt que de risquer de nuire au patient en effectuant une chirurgie endonasale mal maîtrisée. Une vidéo pratique illustrant une intervention chirurgicale endonasale a été visualisée et appréciée par les participants.

La deuxième communication qui a suivi, était axée sur la tarification des actes en ORL. Elle a été conduite par le Docteur Josias SOHINTO et le Docteur Christelle YEDE, spécialistes ORL et membres du Bureau Exécutif de l\\\’AOLB. Dans leurs différentes interventions, ils ont fait savoir la nécessité d’adapter les tarifs en vigueur aux réalités des coûts de la vie et des exigences actuelles de la médecine moderne, tout en harmonisant les tarifs pour éviter la concurrence déloyale entre confrères. Selon les médecins participants à ce troisième enseignement post-universitaire, cette communication est venue à point nommé.

Notons que l\\\’événement a été sponsorisé par la firme PHARMA 5, qui a rappelé aux médecins présents les différents produits pharmaceutiques disponibles pour lutter contre les rhinites allergiques et autres affections ORL, notamment les antibiotiques.

Megan Valère SOSSOU




Dégradation des infrastructures routières à Parakou : le pont Titirou-Banikanni, un véritable tombeau à ciel ouvert

Dans la ville de Parakou, la dégradation des voies et infrastructures routières constitue un véritable problème pour la circulation des personnes et des biens. Circuler sur certaines voies à Parakou relève d’un véritable parcours de combattant. Sur ces ‘’chemins de croix’’, les riverains sont obligés de redoubler d’ardeur et de vigilance. La vigilance, c’est ce que doivent désormais observer les usagers de la voie reliant le quartier Titirou à Banikanni dans le 1er arrondissement de Parakou.

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En effet, suite aux premières pluies enregistrées depuis quelques jours, le pont reliant les quartiers Titirou et Banikanni s’est à nouveau effondré. À en croire les riverains, ce pont avait fait objet d’aménagement, il y a environ un an. Selon Ganiou Abdou, habitant du quartier Titirou, les travaux qui avaient été faits sur cet ouvrage ont manqué d’efficacité. C’est ce qui explique que le pont soit à nouveau effondré, a-t-il déploré.

Avec l’état actuel de l’ouvrage, les usagers ne cachent pas leur inquiétude. « Quand je passe par là, j’ai souvent peur surtout la nuit », a laissé entendre Aurelle Singbé, élève au CEG Titirou rencontrée à la sortie des classes. Sa camarade Esmelle Souroukou lance, quant à elle, l’appel que voici : « Je demande au maire de faire venir les maçons pour réparer le pont, afin qu’on puisse circuler en toute quiétude sur la voie », a déclaré la jeune élève.

Les appels comme celui d’Esmelle ne sont pas les premiers que l’on entend au sujet des voies à Parakou, et il est fort probable que ce ne soit non plus le dernier, à moins que les choses s’améliorent avant que l’on ne finisse de lire cet article.

Ce qui est tout de même évident, c’est que la situation n’est pas méconnue des autorités. Reçu par nos confrères de Fraternité FM à Parakou, le Maire Inoussa Chabi Zimé, évoquant la question de l’aménagement des voies, a dit être très conscient de l’impraticabilité des voies à Parakou. À en croire l’autorité municipale, les démarches sont en cours et quelque chose sera fait dans les tous prochains jours pour rendre plus praticables les voies concernées.

Cette situation soulève néanmoins plusieurs inquiétudes liées à l\\\’attribution des marchés publics de construction des infrastructures routières, le respect des normes de construction des infrastructures routières et l\\\’entretien des ces infrastructures.

Faut-il le préciser, toutes nos tentatives, pour échanger avec le chef quartier Titirou afin d’en savoir davantage sur le cas spécifique du pont Titirou-Banikanni sont restées malheureusement vaines. En attendant que la promesse faite par le Maire soit concrétisée, si ce n’était pas une promesse ‘’bon débarras’’, les usagers du pont Titirou-Banikanni devront, quant à eux, redoubler de vigilance pour ne pas se voir enterrer dans ce tombeau à ciel ouvert.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Hygiène et Assainissement en milieu scolaire : l’ONG Save Our Planet appuie des écoliers à Zinvié

Le mercredi 03 avril 2023, les membres de la coordination Sud de l\\\’ONG Save Our Planet étaient avec les écoliers du complexe scolaire privé Sainte Thérèse de Zinvié, dans la commune d\\\’Abomey Calavi. L’objectif est d’inculquer aux apprenants les bonnes pratiques liées à la problématique de l\\\’eau, de l\\\’hygiène et de l\\\’assainissement en milieu scolaire.

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Au cours de cette activité, des notions pratiques ont été enseignées aux apprenants et aux autres acteurs de cette école. Ces derniers ont également bénéficié de matériels d\\\’hygiène et d\\\’assainissement tels que des savons liquides, des savons Palmida et Omo, des balais et des paniers pour faciliter les opérations de salubrité au sein de la dite école.

Les membres de l’ONG Save Our Planet ont ainsi fait d’une pierre deux coups en opérant une campagne de salubrité. À cet effet, les toilettes, les classes, la cour d\\\’école ainsi que les alentours ont été rendus propres. Les participants ont donc exprimé leur gratitude et leur motivation à pérenniser ces bonnes pratiques pour assurer un avenir durable.

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À noter que cette activité fait partie du Projet de Renforcement de l\\\’Éducation Relative à l\\\’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE REMISE) initié et mis en œuvre par l\\\’ONG Save Our Planet à Parakou au Nord Bénin et à Zinvié au Sud Bénin pour l\\\’édition 2023.

La précédente activité a permis de sensibiliser un nombre important d’acteurs du milieu scolaire, notamment les élèves, les enseignants, les femmes cantinières ainsi qu\\\’une représentation des parents d\\\’élèves, aux enjeux de la protection de l\\\’environnement, en particulier la résolution des problématiques liées à l\\\’eau, à l\\\’hygiène et à l\\\’assainissement.

La prochaine activité est un atelier d\\\’apprentissage et de fabrication de sacs en papier visant à remplacer les sachets en plastique non-biodégradable. Cette dernière va clôturer la mise en œuvre du projet pour le compte de cette année 2023.

Constance AGOSSA




Les cliniques privées du Bénin engagées pour l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins de santé

Les cliniques privées du Bénin ont fait un grand pas vers l\\\’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins de santé lors des troisièmes journées nationales des cliniques privées. Organisées par l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin en partenariat avec le Centre Hospitalier Universitaire Namur de Belgique et plusieurs autres sponsors, ces journées ont vu des spécialistes de la santé et des experts nationaux et internationaux se réunir à Cotonou les 5 et 6 mai 2023.

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Photo de famille

L\\\’objectif principal de ces journées était de réfléchir à l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans le secteur sanitaire en particulier le secteur sanitaire privé. Il s’est agi aussi pour les acteurs d’échanger à la mise en place d\\\’un environnement institutionnel favorable à l\\\’amélioration de la qualité des soins et services au Bénin.

Les participants ont abordé plusieurs thématiques, notamment le concept et les déterminants de la qualité et de la sécurité des soins selon l\\\’OMS, l\\\’amélioration de la qualité des soins par la certification des établissements de santé et l\\\’accréditation des professionnels de santé, la qualité des soins et le développement durable, l\\\’écoconception des soins de santé, l\\\’hôpital durable, et enfin la recherche dans les formations sanitaires privées.

JNCP-3, pari gagné pour l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin

Pendant deux jours tout entiers, les acteurs ont échangé à travers des conférences débats, de jeu concours, de table ronde, des ateliers de formation et du symposium pour le développement des mécanismes d\\\’appropriation des stratégies d\\\’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins de santé.

En outre, cette rencontre a permis aux cliniques de s\\\’imprégner de la nouvelle réforme conduite par Pr Lucien DOSSOU-GBETE à travers l\\\’Agence de Régulation du secteur Sanitaire. La variété des thématiques abordées au cours de ces journées est d\\\’une grande utilité pour le développement des cliniques privées selon Dr Jean H. N\\\’guessan du Cabinet Business Spring Consulting qui salue la nouvelle dynamique observée au Bénin à travers les réformes liées à certification et à l’accréditation.

De nombreux participants ont exprimé leur satisfaction quant à l\\\’efficacité des échanges, notamment Esther OGOUSSAN de Clinique Pédiatrique à Abomey-Calavi, qui compte partager les leçons apprises en matière d\\\’entretien et d\\\’accueil des patients avec son équipe pour une amélioration continue des soins. Camille Olympio, médecin responsable de la clinique St Camille, a également beaucoup appris et envisage de prendre de nouvelles dispositions en matière d\\\’organisation dans sa clinique.

Pour sa part, Dr Pauline MODRIE, Conseillère en Développement Durable au CHU UCL Namur de Belgique a déclaré être sortie très satisfaite et inspirée des échanges. « J’ai senti une énergie, un niveau de réflexion très avancée » a-t-elle fait savoir.

Son collègue, Benoît Libert, Directeur Général du Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique a, quant à lui, constaté un vrai investissement des autorités et des acteurs des cliniques privées au Bénin. Il se dit fier d\\\’avoir été invité et fier de voir à quel point le Bénin se développe avec des gens de qualité.

Les troisièmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin ont été un pari gagné pour l\\\’ACPB et ses partenaires, qui ont les yeux désormais rivés sur la quatrième édition. Une quatrième édition qui abordera selon les déclarations du Président de l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin, Dr Latif MOUSSE, du \\\ »Bien-être des professionnels du secteur privé de la santé: États des lieux et enjeux\\\ ».

Megan Valère SOSSOU




Réinventer la célébration de la Journée Nationale de l’Arbre au Bénin

Ce jeudi 15 Juin 2023 au niveau d’une zone dégradée à proximité de la lagune de Porto Novo dans le quartier Louho, l’ONG Urgence Développement accompagnés de la Coalition des Organisations de Jeunes pour l’Eau et le Climat de Porto-Novo, avec ses partenaires que sont la Giz à travers le Programme AGIR Eau, Biris Technologie, le Réseau Béninois du Parlement Mondial de la Jeunesse Pour l’Eau (RB/PMJE), l’ONG SOS Biodiversity et le Journal Environnement et Santé ont procédé à la Célébration de la Journée Nationale de l’Arbre (JNA).

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La particularité de la présente action réside dans l’adoption d’une démarche en trois axes que sont la forte implication des populations et élus locaux durant tout le processus (planification-mise en œuvre-suivi/bilan), l’innovation (capteurs de suivi de croissance des plants) et la durabilité (L’approche Atidogbè ).

A cet effet, en termes d’implication des acteurs, diverses rencontres/discussions et visites conjointes ont été tenues avec le Directeur départemental des eaux, forets et chasse de l’Ouémé et du plateau, le Chef d’Arrondissement de Ouando, et le Chef quartier de Louho accompagné de ses conseillers et des jeunes du quartier et ont permis d’identifier de manière participative la zone dégradées à restaurer, le type de plant adapté au milieu et le chronogramme de déroulement du processus.

La première phase de ce processus initié ce 15 Juin 2023 a connu les allocutions introductives du représentant du Chef d’Arrondissement, du Président de l’ONG Urgences Développement et du Conseiller Technique de la GIZ pour l’Ouémé.

Au total 03 communications ont été développés afin de fournir une meilleure compréhension à l’ensemble des parties prenantes des actions prévues dans le cadre de la présente initiative, de leur niveau d’implication et aussi des résultats prévus aux termes du processus qui durera les 12 prochains mois.

Après les diverses communications, une vingtaine de jeunes représentant d’organisation appartenant à la coalition des Organisations de Jeunes de Porto pour l’Eau et le Climat et accompagnés des jeunes du quartier ont alors procédé à la mise en terre de 60 plants de Terminalia superba (nom scientifique) ou Fraké avant de les protéger par des pneus usés recyclés. Il faut noter que de précisions sur le type de plant mis en terre et des exigences en termes d’entretien et de suivi ont été apportés par Monsieur Claude HOUNGA, Agro-pépiniériste représentant l’ONG SOS Biodiversity.

« L’approche Atidogbè, inspiré du projet la Grande Muraille verte mis en œuvre par l’Union Africaine permet aux organisations de jeunes membre de la coalition de se challenger entre eux dans l’entretien et le suivi des plants, avec comme récompenses à la clé des micro-subventions de 100 dollars pour leurs organisations respectives, mais également de contribuer à restaurer l’allée dégradée à proximité de la lagune de Porto Novo pour le bonheur de la population »  explique Koto Daniel DAGNON le coordonnateur du projet.

« Quant au capteur de suivi des plants, il s’agit en réalité d’un assemblage de 04 capteurs permettant de mesurer : la taille du plant (2m maximum), l’humidité ambiante, l’humidité du sol et les différents minéraux » explique Monsieur Cédric HOUNOU de Biris Technologie aux participants.

 « Je me réjouis que cette famille qui a vu le jour le 28 Avril continue d’être aussi active, et que notre idée formulée ensemble pour célébrer autrement la JNA au Bénin ait pu se concrétiser », tels sont les propos d’Elie TOVILOKOU, membre de la coalition mise place au cours de l’initiative intitulée « L’Après COP 27 : quels défis et engagements par les jeunes pour le climat en matière d’écogestes et de solutions fondées sur la nature.

Les jeunes du quartier Louho étaient très heureux d’être que leur zone soit retenue pour abriter une première dans la célébration de la JNA au Bénin et ont même d’ailleurs manifester leur désir d’être impliqué dans le challenge de l’Atidogbè une fois lancé officiellement.

Il en est de même que pour les partenaires qui ont accompagnés l’initiative notamment la Giz représenté par Monsieur Léandre DJEBOU qui dit : « Nous saluons vraiment l’innovation à travers les capteurs de suivi des plants, mais également l’accent mis sur la durabilité de l’initiative au moyen de l’approche Atidogbè. Ces critères que sont l’innovation et la durabilité sont primordiaux pour la Giz, et nous aurons à cœur de suivre l’évolution des activités les mois à venir. »




Le PAPC : un assainissement pluvial aux dépens de l\’environnement ?

Le Programme d\\\’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC), d\\\’un coût astronomique de 264 milliards FCFA, prétendait être la solution définitive aux inondations qui ravagent la ville de Cotonou. Cependant, de sérieuses préoccupations concernant la préservation de la biodiversité ternissent la vision de ce programme, en particulier en ce qui concerne le troisième bassin appelé \\\ »PA3\\\ » situé dans le quartier Vèdoko. Des écologistes accusent le PAPC et ses exécutants de commettre un crime environnemental.

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Les habitants de la localité de Zézoumè, dans le quartier Vedoko à Cotonou, font face à une situation sans précédent. En effet, les derniers refuges des espèces vivantes sont en train d\\\’être détruits, ce qui entraîne l\\\’invasion des populations par des espèces qui étaient auparavant paisibles dans leur habitat naturel. En effet, il s\\\’agit de l\\\’une des dernières réserves de biodiversité de la ville de Cotonou.

Le programme, mis en œuvre par la Société des Infrastructures Routières et de l\\\’Aménagement du Territoire (SIRAT S.A.), participe au déséquilibre de cet écosystème de manière alarmante.

Des nids de tortues d\\\’eau douce sont saccagés, des reptiles et des varans sont abandonnés à leur triste sort. Ce crime se déroule sous les yeux de la communauté scientifique, des experts techniques et des responsables politico-administratifs.

Alfred HOUNGNON, quant à lui n’est pas resté bouche bée. Le spécialiste de la valorisation de la biodiversité patrimoniale et de la mobilisation citoyenne et président de l\\\’ONG AGIR, estime que, pour assurer la durabilité du projet, celui-ci doit prévoir la capture, l\\\’inventaire des espèces, des mesures de préservation et le relâchement des espèces après l\\\’achèvement du projet. Selon lui, un projet d\\\’assainissement pluvial devrait inclure l’ouverture des voies fluviales qui respectent le vivant.

De nombreuses préoccupations assaillent les défenseurs de l\\\’environnement.

Est-ce qu\\\’une étude d\\\’impact environnemental a été réalisée pour ce projet soi-disant \\\ »environnemental\\\ » ? Si oui, où sont les résultats ?

Quelles mesures ont été prévues pour préserver les espèces dans les quatre bassins centraux du programme ?

Est-ce que l\\\’Agence Béninoise pour l\\\’Environnement et le Ministère du Cadre de vie sont au courant de ce crime qui remet en question leur légitimité même ?

La responsabilité sociétale de l\\\’entreprise HNRB, chargée des travaux, ainsi que de ses organismes de contrôle, à savoir SCET TUNISIE et ACEP / LINER ENVIRONNEMENT, est sérieusement remise en cause.