La PASCiB amorce le processus d’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des Réserves de Biosphère de l’Ouémé et du Mono

Face aux menaces anthropiques et naturelles que subissent les réserves de biosphère du Mono et de l’Ouémé, la PASCiB à travers le projet Benkadi en étroite collaboration avec le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) a organisé un atelier multi-acteur afin de résoudre la problématique de l\\\’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des réserves de biosphère de l\\\’Ouémé et du Mono. C’était le 06 avril 2023 à Grand Popo.

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L\\\’objectif était d\\\’échanger avec les parties prenantes et de valider la méthodologie proposée par les consultants pour l\\\’actualisation des Plans d\\\’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves pour une durée de dix ans, en intégrant la problématique du genre et du changement climatique grâce à l\\\’intégration des mesures concrètes d\\\’adaptation basée sur l\\\’environnement (AbE).

Selon Yécy Peggy TOHINLO, représentante du Chef projet Benkadi, cet atelier marque le démarrage d’un processus très participatif et inclusif. Elle a réitéré à cette occasion, toute la gratitude de la PASCiB aux différentes parties prenantes pour leur disponibilité et leur engagement dans la préservation et la gestion durable des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono.

Des efforts déployés au quotidien au profit des populations, a reconnu Cyrillia YEBE, Secrétaire Exécutive de la commune de Grand Popo, qui au nom du maire de la commune, a également félicité et encouragé les acteurs et la PASCiB.

La qualité des acteurs conviés à l’atelier laisse présager la qualité de la méthodologie qui sera retenue pour résoudre la problématique de l’intégration de l’adaptation au changement climatique et du genre dans les outils de planification et de gestion des réserves, selon le Directeur Général du CENAGREF, Abdel Aziz Baba Moussa. Si les premiers Plans d\\\’Aménagements et de Gestion n\\\’avaient pas pris en compte ces dimensions, c\\\’est parce que le problème n\\\’était pas aussi critique, a-t-il ajouté.

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Outre l\\\’intégration de l\\\’adaptation au changement climatique et de l\\\’égalité des genres dans la gestion des réserves, le Directeur Général du CENAGREF espère échanger aussi sur la nécessité d’intégrer de nouvelles ACCB dans les réserves de biosphère. Il s’agit de l’ACCB de Deve, de Togbadji, de la mare aux crocodiles de Tannou et d’autres sites dans la réserve de la basse vallée de l’ouémé.

AGONZAN Marcel, Premier Adjoint au Maire de la commune de Bopa, en lançant officiellement les travaux de l’atelier, a souhaité que les résultats soient à la hauteur des attentes.

Les différentes communications qui ont suivi ont permis aux acteurs présents de prendre connaissance de la gouvernance des réserves de biosphère et la méthodologie proposée pour l’intégration des aspects du genre et des changements climatiques.

Aussi, ont-ils appréhendé les enjeux actuels en matière de conservation des réserves de biosphères de la basse vallée de l’Ouémé et de la réserve de biosphère du mono.

L\\\’atelier a vu la participation des acteurs des municipalités, des acteurs de la société civile, de certains cadres ministériels et experts. La PASCiB et le CENAGREF sont rassurés de la qualité de la démarche méthodologique d\\\’actualisation des PAG et se félicitent de la grande mobilisation de toutes les intelligences en la matière.

Un outil d\\\’aide à la décision en éclosion

Cet atelier enrichissant assorti des recommandations élaborées à l’endroit des différentes parties prenantes est le premier d\\\’une série d\\\’ateliers qui se penchera sur l\\\’actualisation des Plans d\\\’Aménagements et de Gestion et qui va accoucher d’un outil d’aide à la décision.

Constant HOUNDENOU, Conseiller technique au Développement durable du Ministre du Cadre de vie et du Développement durable est convaincu de cette démarche conforme aux grands idéaux du Programme d’Action du Gouvernement et des programmes d’action au niveau sectoriel.

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En ce qui concerne le ministère du cadre de vie et du développement durable, il a rassuré que toute initiative légale allant dans le sens de l’accompagnement des communautés au niveau décentralisé serait la bienvenue. Il a pour finir invité à la territorialisation de l’intégration des changements climatiques.

Dans son engagement à actualiser les Plans de Gestion de l’ACCB Bouche du Roy et le lac Toho, la Coordination pour la Recherche et le Développement en Environnement ONG (CoRDE ONG), se servira des résultats de cet atelier a confié Ebenezer HOUNDJINOU, son coordonnateur.

Rappelons que la révision et l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono à travers l’intégration des dimensions, Changements climatique et Genre, participent au renforcement de la résilience des communautés riveraines.

Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN




Bénin Santé 2023 : la PSSP annonce une troisième édition riche en activités

En prélude à l’organisation de la 3e édition de Bénin Santé 2023, la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP) a tenu ce mardi 11 avril 2023, une conférence de presse à son siège. L’objectif est de donner un avant-goût des activités qui vont meubler cette nouvelle édition de l\\\’initiative lancée depuis 2019.

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La troisième édition de Bénin Santé se déroulera du 13 au 15 avril à Cotonou au palais des congrès. Organisée avec le soutien du gouvernement à travers le ministère de la santé cette édition sera axée autour du thème, Contribution du secteur sanitaire privé au renforcement du système sanitaire pour accroitre la résilience : par quels piliers commencer ?

A l’ouverture de la conférence de presse, Béatrice Radji, Présidente de la PSSP, a rappelé l\\\’importance de la création de cette organisation faitière qui s’est donnée pour mission de défendre les intérêts du secteur privé de la santé et d’être un interlocuteur valable auprès du ministère de la Santé. La collaboration public-privé est nécessaire pour améliorer le système de santé béninois a-t-elle souligné.

Latif MOUSSE, Président de l’ACPB en tant que président du comité scientifique est revenu sur les tenants et aboutissants du thème retenu. Il a pour sa part invité à une grande mobilisation pour le renforcement du système sanitaire privé du Bénin en particulier celui du système sanitaire privé.

Trois jours pour quatre grandes activités

Plusieurs activités sont au menu de ce grand rendez-vous, il s’agit selon Pascal Fafeh Secrétaire Exécutif de la PSSP, d’abord  d’un symposium qui regroupe les communications scientifiques relevant du domaine de la santé. Ensuite, les formations Master Class, initiées pour renforcer la capacité des acteurs du secteur privé, public et autres acteurs paramédicaux. Puis, le salon médical pour la promotion des équipements médicaux et enfin le Hackathon qui servira de cadre dans la promotion des start-ups en santé et le développement des solutions technologiques.

“Bénin Santé est un évènement qui offre beaucoup d’opportunités pour beaucoup de communication a t-il souligné en ajoutant que l’évènement abrite aussi un atelier spécifique avec les centres de formation universitaire sur l’importance de l’introduction de la logistique de santé dans le curriculum de formation en matière de logistique en génréral.

Des activités alléchantes qui ne se feront pas sans la contribution de l’Association des Professionnels de la Dristribution des Dispositifs Médicaux. Elle entend exposé de nouvelles solutions liées aux problemes de santé dans le but d’améliorer le plateau technique des hôpitaux et la qualité des soins de santé.

Francis DEGBELO, Trésorier Général de la PSSP, n’a pas manqué de remercier les partenaires, les donateurs, les contributeurs en particulier le gouvernement du Bénin à travers le Ministère de Santé, l’USAID à travers la structure PSHPA, MTN Bénin et Bénin Santé Plus.

Rappelons que plus de 300 participants et 1000 visiteurs venus du Bénin, de la France et des autres pays d\\\’Afrique sont attendus à ce carrefour, symbole de la réussite du partenariat public-privé promu au Bénin par la PSSP. Elle invite à cet effet, à une participation massive des acteurs du secteur privé et public ainsi que de la population béninoise.

Evélyne S. KADJA




Kigali accueille la 5e édition de la Conférence Internationale sur l’Agenda de la Santé en Afrique

La Conférence Internationale sur l’Agenda de la Santé en Afrique (AHAIC, 2023) s’ouvre demain à Kigali au Rwanda. Elle rassemblera non seulement, les parties prenantes africaines dans le domaine de la santé, du climat et du développement mais aussi, des représentants des États africains pour plaider en faveur d\\\’une voix continentale unifiée. Il s’agira aussi de favoriser la collaboration régionale et créer une position unifiée sur l\\\’action climatique et la résilience des systèmes de santé avant l\\\’AGNU 78 et la COP 28.

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Cette conférence biennale se déroulera du 5 au 8 mars sous le thème \\\ »Systèmes de santé résilients pour l’Afrique : Repenser l\\\’avenir maintenant\\\ ». Les parties prenantes de la santé, du développement et du climat se réuniront pour la cinquième édition.

A cette nouvelle édition, l\\\’AHAIC 2023 réunira la communauté africaine, les dirigeants mondiaux, les financiers, les innovateurs, les technologues, les scientifiques et les experts de tous les domaines pour discuter des politiques de santé pour l\\\’Afrique en réponse aux défis les plus urgents de notre époque – conflits, climat changement climatique, l\\\’insécurité alimentaire et les violations des droits de l\\\’homme.

Organisée conjointement par Amref Health Africa, le ministère de la Santé du Rwanda, l\\\’Union africaine et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), AHAIC 2023 est la première conférence mondiale sur la santé organisée en Afrique à se concentrer sur l\\\’intégration du climat dans l\\\’élaboration des politiques de santé et vice versa.

La conférence servira de tremplin aux conférences mondiales sur la santé et le climat où elle présentera une pétition mondiale dirigée par l\\\’Afrique pour une action climatique urgente et des politiques de santé mondiales durables qui soutiendront le cheminement de l\\\’Afrique vers des systèmes de santé résilients.

En effet, ladite conférence débutera par un événement de marche le 5 mars lors de la Journée sans voiture de Kigali, dans le cadre des efforts visant à promouvoir l\\\’action climatique pour la santé. Cela sera suivi de trois jours de plénières, de réunions de haut niveau, d\\\’ateliers et de sessions de réseautage qui auront lieu du 6 au 8 mars.

Rappelons que la Conférence internationale sur l\\\’agenda de la santé en Afrique (AHAIC) est une réunion phare d\\\’Amref Health Africa. C’est la plus grande conférence sur la santé et le développement organisée en Afrique tous les deux ans.

Megan Valère SOSSOU




Lancement officiel de Bénin Santé 2023 par le ministre de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN

La troisième édition de Bénin Santé a été officiellement lancée ce vendredi 14 avril 2023 au palais des congrès. Une grande rencontre à laquelle prennent part d’importantes personnalités et acteurs du monde sanitaire du Bénin, de la sous-région et de l\\\’Europe. Le lancement officiel a été prononcé par le ministre de la Santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN, Parrain de l\\\’évènement.

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C’est un rendez-vous exceptionnel post covid-19 de donner et du recevoir à en croire la Vice-présidente de la PSSP dans son mot de bienvenue aux participants et aux invités de marque. En exhortant les différentes parties prenantes à passer en beauté les prochains jours avec plus de participation dans les ateliers, master class, formation pour un partage d’expérience optimal, elle n’a pas manqué de remercier les différents partenaires et sponsors de l’événement.

Dr Clare OMATSEYE, Présidente de la Fédération Ouest Africainedes Alliances du Secteur Privé de la Santé s\\\’est montrée très émue de la forte mobilisation des acteurs du secteur sanitaire du privé et du public Béninois. Elle n\\\’a pas manqué d\\\’adresser ses félicitations et encouragements à l\\\’endroit de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP) pour le succès dans l’organisation de Bénin Santé 2023.

La Représentante Résidente de l’OMS au Bénin Dr Renée Tania BISSOUMA-LEDJOU a quant à elle, appelé les acteurs à une franche et transparente collaboration entre acteurs du secteur sanitaire privé et avec les acteurs du secteur public. Elle a réaffirmé la disponibilité permanente de son institution à être du côté du gouvernement, de la PSSP pour atteindre la couverture sanitaire universelle.

L’importante annonce de l\\\’Ambassadeur des États-Unis près le Bénin

Tout comme l’OMS, l’USAID fait partie des fidèles partenaires de Bénin Santé, une initiative qui offre de nombreuses opportunités aux acteurs du secteur sanitaire privé et public pour accroître la résilience à travers le renforcement du système sanitaire béninois. Dans ce cadre et en étroite collaboration avec la PSSP, l’USAID a mis en place un réseau de jeunes logisticiens qui œuvrent au quotidien pour le renforcement de la chaîne d’approvisionnement au niveau communautaire.

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Pour Brian SHUKAN, Représentant des États-Unis près le Bénin, cet engagement aux côtés des acteurs du secteur sanitaire privé au Bénin témoigne de la disponibilité du gouvernement américain à accompagner le renforcement le système de santé du Bénin. C’est pourquoi il annonce le gouvernement américain sélectionne actuellement des institutions financières au Bénin pour fournir un garanti de prêt bancaire de 20 millions de dollars US pour faciliter l’achat des équipements dans le secteur privé de la santé en garantissant la moitié du prêt aux petites entreprises qui fournissent des solutions renforçant le système de santé pour le rendre plus résiliente.

En lançant officiellement les hostilités de la troisième édition de Bénin Santé, le ministre de la Santé dit reconnaître le rôle du secteur sanitaire privé sur l’échiquier national pour l’offre des soins aux populations en zone urbaine, périurbaine et rurale.

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« Nous appréhendons à sa juste valeur toute la chance que notre système de santé a d’avoir un peu plus de la moitié des besoins en soins de santé des populations comblés par le secteur privé. » C’est une force dont il faut saisir la portée, dit-il en invitant à la veille d’optimisation en s’assurant davantage de la qualité et de la sécurité des soins.

Comptant sur la volonté des acteurs, il espère des travaux de Bénin Santé 2023 que les acteurs puissent sortir plus ragaillardis, plus combatifs, plus motivés pour un accès équitable des béninois à des soins de qualité. La coupure symbolique du ruban a marqué l\\\’ouverture officielle du salon médical, l’une des quatre activités au menu de cette nouvelle édition de Bénin Santé.

Megan Valère SOSSOU




6è édition du One Forest Summit au Gabon : les punchlines d\’une activiste Tchadienne à Macron et aux Chefs d\’États Africains

Co-organisée par la France et le Gabon, la 6e édition du One Forest Summit a eu lieu au Gabon, à Libreville du 1er au 2 mars 2023. Ce sommet qui a réuni plusieurs Chefs d\\\’États africains, le Président Français, les dirigeants politiques, chefs d\\\’entreprises, scientifiques et ONG d\\\’une vingtaine de pays, est axé sur la conservation des forêts, la protection du climat et la biodiversité, notamment dans les trois bassins forestiers tropicaux : le bassin du Congo, la forêt amazonienne et les forêts d’Asie du Sud-est. À ladite réunion internationale, l\\\’activiste Tchadienne Hindou Oumarou Ibrahim a profité pour rappeler aux Chefs d\\\’États leur rôle dans la protection de l\\\’environnement.

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‹‹ Excellence mesdames et messieurs. J\\\’ai deux propositions à vous faire en tant que femme autochtone, devant vous. La première concerne les Chefs d\\\’Etats des Gouvernements, les dirigeants africains ››. Ce sont là, les premiers mots de Hindou Oumarou Ibrahim, qui attire l\\\’attention des dirigeants africains sur leur rôle quant à la protection de l\\\’environnement. Sans langue de bois, elle interpelle les Chefs d\\\’États africains en ces termes : ‹‹ c\\\’est à vous, à nous, de protéger notre forêt. On ne va pas attendre les autres pour venir nous protéger. Je vais vous dire comment vous allez le faire ››. Comme pour incriminer la politique de la main tendue, l\\\’activiste Tchadienne rappelle aux gouvernants africains comment ils peuvent sans l\\\’aide de l\\\’extérieur, prendre le problème du changement climatique à bras-le-corps.

Selon l\\\’activiste protectrice de l\\\’environnement et défenseuse des droits des peuples autochtones, tout doit se reposer sur la gouvernance participative, qui inclut les acteurs, les peuples à la base. Pour Hindou Oumarou Ibrahim, les premiers piliers principaux à respecter sont les droits fonciers aux communautés autochtones. ‹‹ Sans ces droits fonciers, nous ne pourrons pas conserver nos savoirs traditionnels et les transmettre de génération en génération. Nous puisons nos savoirs parce que nous avons les droits sur nos terres et connaissons comment l\\\’exploiter ››, a-t-elle expliqué par la suite.

Toujours droit dans ses bottes, elle envoie un message fort aussi bien aux présidents africains présents à ce sommet qu\\\’à tous les autres. ‹‹ Vous avez signé à la COP 15 la protection des 30 % de la biodiversité. Alors je vous invite tous, à rentrer chez vous ; à prendre les peuples autochtones comme des acteurs ; à construire, pas pour eux, mais avec eux, des cadres de mises en œuvre claire ››, car, soutient-elle, c\\\’est elles qui sont les experts. Experts en ce sens où ‹‹ on ne reste pas dans les bureaux ; on est sur le terrain pour planter des arbres et pour les protéger ››, a-t-elle conclu avant de sonner la seconde sonnette d\\\’alarme.

Un fonds de 100 millions d\\\’euros encore alloué

Il a été adopté par les Présidents présents à cette 6è édition du One Forest Summit, un plan de création d\\\’un fonds à hauteur de 100 millions d\\\’euros. « Nous allons mettre 100 millions d\\\’euros additionnels pour les pays qui souhaitent accélérer leur stratégie de protection des réserves vitales de carbone et de biodiversité dans le cadre des partenariats », a déclaré le président français Emmanuel Macron au sujet de partenariats de « conservation positive ». La Fondation Walton participera à hauteur de 20 millions d\\\’euros, Conservation international pour 30 millions d\\\’euros et la France met sur la table 50 millions d\\\’euros, a détaillé le président français.

Ces 100 millions d\\\’euros, à l\\\’en croire, serviront à financer un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la conservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité, via des « certificats biodiversité ». Ces certificats pourront être échangés avec des États souverains ou avec le secteur privé « au titre de contribution à la protection de la nature », a précisé le chef de l\\\’État français. Un discours ou un simple accord comme tant d\\\’autres, se demande plus d\\\’un. À juste titre, la seconde proposition de l\\\’activiste Tchadienne Hindou Oumarou Ibrahim indexe lesdits accords.

L\\\’activiste droit dans ses bottes face à Emmanuel Macron et les pays du Nord

‹‹ Il est où l\\\’argent ? ››, a demandé l\\\’activiste Tchadienne Hindou Oumarou Ibrahim à Emmanuel Macron et aux pays du Nord en général, parlant de leurs maints engagements quant au financement climatique. Il s\\\’agit entre autres de ‹‹ l\\\’Accord Copenhague, le repli sur le financement, le dernier à Glasgow sur le financement de 15 milliards de dollars pour les forêts y compris 1,5 pour les peuples autochtones pour les forêts ››, pour ne citer que ceux-là. Et voilà encore un autre qui se pointe à l\\\’horizon.

‹‹ Nous ne pouvons pas continuer à vivre sur les engagements que nous allons vous donner. Nous voulons les cash sur la table : pour que ma grand-mère, ma cousine, mon oncle, puissent avoir accès direct à son financement afin de mettre en œuvre les vrais projets qui vont vous protéger ››, a tonné Hindou Oumarou Ibrahim. Quant à la gestion des fonds qui préoccupe les bailleurs de fonds, l\\\’activiste pense que ce n\\\’est pas un problème. ‹‹ Si les autochtones dans le monde, protègent 80 % de la biodiversité mondiale, qu\\\’est-ce qui nous empêche de gérer votre petit financement ? Peut-être que les méthodes que nous utilisons ne sont pas aussi excellentes que les vôtres, mais on peut gérer les forêts mieux que vous ››, a-t-elle fait savoir.

D\\\’ailleurs, les pays du Nord semblent avoir une bonne raison de tenir leur engagement, en termes de financement climatique : la pollution dont font preuve leurs industries. Emmanuel Macron a par exemple expliqué lors de ce sommet que les forêts gabonaises captaient l’équivalent d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre françaises. Quid des retombées des autres pays du Nord sur l\\\’Afrique ? Le bilan est certainement lourd. C\\\’est pourquoi en ce qui concerne le financement climatique, l\\\’heure n\\\’est plus aux discours, pense l\\\’activiste. ‹‹ On vous a fait confiance pour détruire notre environnement. Maintenant, c\\\’est à vous de nous faire confiance pour le reconstruire ››, a laissé entendre Hindou Oumarou.

Toutefois, elle n\\\’a pas manqué de saluer les nouvelles initiatives, des partenariats positifs pour la nature. ‹‹ Ces partenariats doivent être pour les communautés, par les communautés, pour un accès direct au financement, parce que nous les autochtones sommes les CEO (Chiefs Ecological Officers). Nous sommes donc les meilleurs acteurs de mise en œuvre de tout ce qui concerne notre environnement. Vous êtes prêts pour ce pacte ? Je l\\\’espère, parce que je veux que vous vous engagiez sur ce bateau avec nous ››, a-t-elle suggéré.

Qui est Hindou Oumarou Ibrahim ?

Née en 1984 à N\\\’Djaména, Hindou Oumarou Ibrahim, est une géographe et militante Tchadienne. Membre de la communauté peule Mbororo du Tchad, elle milite pour la protection de l\\\’environnement et la promotion des droits de l’homme et des droits des peuples autochtones. Son expertise est régulièrement sollicitée dans les négociations sur le climat. Son engagement est récompensé par de nombreux prix nationaux et internationaux. Elle fait partie des 100 femmes africaines les plus influentes d\\\’après le classement 2021 d\\\’Avance Media Africa. Du haut de ses 39 ans dont 24 ans de militantisme, Hindou Oumarou Ibrahim veut croire que l’avenir de la lutte contre le changement climatique se trouve en Afrique. Son discours à cette sixième édition du One Forest Summit a égayé plus d\\\’un. Même les présidents Gabonais et Français l\\\’ont applaudi tout au long de son plaidoyer.

Arsène AZIZAHO




Paludisme : une étude scientifique révèle comment les moustiques choisissent les humains les plus savoureux

Une nouvelle étude scientifique publiée le 21 février 2023 par des chercheurs de Johns Hopkins Medicine explique pourquoi les moustiques choisissent de piquer certaines personnes. Afin de comprendre pourquoi les moustiques peuvent être plus attirés par un être humain que par un autre, les chercheurs de Johns Hopkins Medicine affirment avoir cartographié des récepteurs spécialisés sur les cellules nerveuses des insectes capables d\\\’affiner leur capacité à détecter des odeurs particulièrement « accueillantes » de la peau humaine.

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Selon Christopher Potter, Ph.D., professeur agrégé de neurosciences à la Johns Hopkins University School of Medicine, les récepteurs des neurones des moustiques jouent un rôle important dans la capacité des insectes à identifier les personnes qui présentent une source attrayante de leur repas, le sang. \\\ »Comprendre la biologie moléculaire de la détection des odeurs de moustiques est essentiel pour développer de nouvelles façons d\\\’éviter les piqûres et les maladies onéreuses qu\\\’elles provoquent\\\ », dit-il.

Les moustiques sont donc en mesure de faire la différence entre les animaux et les humains. Par conséquent, les moustiques peuvent faire la distinction entre les animaux et les humains. Ces nouvelles recherches pourraient conduire à la conception de produits plus efficaces pour repousser cet insecte.

Cette percée s\\\’ajoute à des recherches antérieures montrant que les moustiques sont attirés par la température corporelle, le dioxyde de carbone et le groupe sanguin. Par exemple, les femmes enceintes ont une température corporelle plus élevée et exhalent 20 % de dioxyde de carbone en plus, ce qui attire deux fois plus de moustiques. Les personnes de type sanguin A ou O sont plus susceptibles d\\\’être attaquées que les personnes de type B.

Megan Valère SOSSOU




Don de biodigesteur à l\’EPP Gomboko : l’association Palmier Bénin et ses partenaires sèment la joie à Parakou

« C’est à l’air libre que nous déféquions ici. Pour se mettre à l’aise, il faut faire des kilomètres ». Ce sont là les propos d’Eugène Houefondé, Directeur de l’Ecole Primaire Publique Gomboko, située dans le quartier Gounin, au Sud de la ville de Parakou. Très éloignés du centre-ville, cet établissement scolaire et les acteurs qui l’animent étaient loin de tous projecteurs qui pouvaient les sortir du calvaire.

Mais, fort heureusement, l’association Palmier Bénin a vu leurs peines et leur a tendu la main. Une main tendue et chargée de don. Il s’agit d’un dispositif de biodigesteur accompagné d’un module de latrines et de réchauds à gaz. C’est le fruit du partenariat entre l’association Palmier Bénin et Palmier Suisse, avec l’appui de LIONS CLUB.

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Les écoliers de l\\\’EPP Gomboko
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Remise officielle des clés du joyau

La remise officielle du joyau a eu lieu ce mardi 14 mars 2023 et a connu la présence du 2ème Adjoint au Maire de Parakou, des membres de l’association Palmier Bénin, des représentants de LIONS CLUB, des techniciens de l’ouvrage, du personnel enseignant, des apprenants, des cantinières et des parents d’élèves, sortis massivement pour remercier leurs bienfaiteurs. Mardochée Sewaï est le Directeur Général de l’entreprise SEWAÏ A.T.E ayant réalisé l’ouvrage. Il décrit et explique : « Ce joyau comporte un module de latrine à 3 cabines, un biodigesteur et un dispositif de cuisson composé de deux réchauds et d’un fourneau ». Il explique le fonctionnement du dispositif : « le biodigesteur est un système de production de biogaz qui reçoit en amont les matières organiques issues des latrines. Une fois les matières organiques reçues, le biodigesteur les transforme en biogaz. Lequel gaz sera utilisé en lieu et place du bois de chauffe et du charbon, pour la cuisson des aliments », a expliqué le spécialiste en production et utilisation du biogaz, Mardochée Sewaï. Avec ce dispositif, les matières fécales, jadis considérées comme des ordures sont en passe de devenir de l’or pour cette communauté.

Les bénéficiaires expriment leur joie …..

Très séduite, l’autorité municipale n’a pas manqué d’exprimer sa joie. « C’est une joie immense quand on voit l’ouvrage qui est réalisé. Une joie immense parce que, avec çà, les matières fécales finiront par devenir de l’or dans la commune de Parakou », a laissé entendre Moustapha Orou Gankou, 2e Adjoint au Maire de Parakou.

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Moustapha OROU GANKOU, 2e Adjoint au Maire de Parakou

Du 2e Adjoint au Maire aux parents d’élèves en passant par les apprenants eux-mêmes, les sentiments n’ont pas variés. La joie est immense et la satisfaction est grande. « Les mots me manquent pour exprimer toute ma gratitude à l’endroit de Palmier Bénin et de son partenaire Palmiers Suisse qui, avec l’appui de LIONS CLUB, nous ont offert ce joyau. Grand merci à eux et que Dieu les bénisse », a exprimé Eugène Houefondé, Directeur de l’école bénéficiaire.

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Abdou Rakib Oyébamidji, Porte-parole des écoliers

« Nous disons également un grand merci à la Mairie de Parakou, puisque c’est à travers elle que nous avons pu obtenir, cet ouvrage », a-t-il ajouté. Du côté des écoliers, l’on insiste à prendre la parole. Abdou Rakib Oyébamidji s’est fait porte-parole de ses camarades, écoliers. Il s’exprime : « Aujourd’hui est un grand jour pour nous, écoliers de l’EPP Gomboko car grâce à la coopération Palmier Bénin – Palmier Suisse et à l’appui de LIONS CLUB, nous venons d’avoir un grand joyau, un biodigesteur accompagné d’un bloc de latrine et de réchauds à gaz », a laissé entendre le jeune écolier qui souhaite que les donateurs ne s’arrêtent en si bon chemin. De son côté, Fataou Adjibi Rafiou, représentant des parents d’élèves, n’a pu, lui aussi, cacher sa joie. « C’est une grande satisfaction. Nous remercions l’association Palmier Bénin et ses partenaires qui, à travers la Mairie de Parakou, nous ont réalisé cette grande œuvre humanitaire », a-t-il exprimé.

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Fataou Adjibi Rafiou, représentant des parents d\\\’élèves
Quid de l’utilité du biodigesteur ?

Cette technologie de biodigesteur permettra aux bénéficiaires de diversifier l’offre énergétique en mettant à leur disposition de l’énergie propre pour la cuisson et l’éclairage d’une part, et du compost pour améliorer la productivité agricole, maraîchère et bien d’autres avantages liés à la santé, à l’hygiène et à l’assainissement, à la protection de l’environnement, à la lutte contre les changements climatiques, etc. C’est donc un ouvrage hautement écologique qui vient d’être offert à cette communauté. C’est pourquoi, il importe d’en faire un bon usage. « Nous demandons aux bénéficiaires d’en faire un bon usage, afin qu’ils puissent s’en servir aussi longtemps que possible », a exhorté Fidèle Sanni Sinagourigui, Président de l’association Palmier Bénin.

Mais à ce propos, les bénéficiaires promettent et rassurent : « Nous vous remercions très sincèrement et nous vous promettons d’en faire un bon usage », a promis Abdou Rakib Oyébamidji, porte-parole des apprenants. Il sera suivi du Directeur de l’école et du 2e Adjoint au Maire, qui promettent d’utiliser l’ouvrage dans les règles de l’art. C’est enfin sur ces mots d’assurance que le 2e Adjoint au Maire, Moustapha Orou Gankou, va remettre officiellement les clés du joyau au Directeur de l’EPP Gomboko, monsieur Eugène Houefondé.

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Toilettes
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Toilettes
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Remise des clés du joyau
Que sait-on de Palmier Bénin
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Fidèle Sanni SINAGOURIGUI, Président de l\\\’association Plamier Bénin

Faut-il le préciser, Palmier Bénin est une association régie selon les dispositions de la loi 1901, loi qui régit le fonctionnement des associations au Bénin. Il est créé le 16 mai 2020 et a pour objectif d’œuvrer pour la protection de l’environnement ; l’hygiène et l’assainissement du cadre de vie des populations ; la promotion du genre ; le renforcement des capacités des communautés à la base dans le domaine de l’emploi, de l’agriculture, de l’insertion sociale et dans l’organisation des événements culturels et artistiques.

C’est dans le cadre de ces objectifs que Palmier Bénin a voulu accompagner la Mairie de Parakou en dotant l’EPP Gomboko de ce biodigesteur. L’objectif étant de contribuer à la réduction de la déforestation et de la pollution et au maintien de l’hygiène et de l’assainissement du cadre scolaire des apprenants.

Palmier Bénin et ses partenaires viennent ainsi de semer une joie immense dans le cœur de cette communauté. Vivement que d’autres palmiers s’ajoutent à Palmier Bénin et à Palmier Suisse, pour que désormais se forment des palmeraies.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Camp Adagbè et Zinvié accueillent la 2e édition du projet d’éducation environnementale de l’ONG Save Our Planet

La matinée de la journée du mercredi 15 mars 2023 a été consacrée au lancement de la 2e édition du Projet de Renforcement de l’Education Relative à l’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE-REMISE) initié par l’ONG Save Our Planet au complexe scolaire Camp Adagbè de Parakou.

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Chef quartier, membres du bureau de l’Association des Parents d’Élèves, enseignant.e.s, cantinières et élèves ont répondu présent au démarrage des activités avec une ponctualité inédite qui exprime leur euphorie pour l’accueil du projet.

Le lancement du projet a connu son prologue avec les mots d’introduction et de présentation du cadre du projet par le Chargé de Programmes, M. Bill Agassounon. Ensuite, ce fût le tour de chacun des représentants du Chef quartier et du collectif des directeurs du complexe scolaire hôte, de formuler leurs mots de bienvenue à l’endroit de l’équipe du projet tout en s’engageant à accompagner le projet pour sa réussite à cause de sa noble vision.

Lancement officiel du projet PRE REMiSE

C’est alors l’occasion donnée au Coordonnateur du projet, Mahugnon Josué Tchagnonsi de prononcer un séduisant discours de lancement qui attise l’auditoire sur l’engagement à la lutte écocitoyenne et les enjeux de la protection de l’environnement.

Ce lancement a donc ouvert le bal à la toute première activité du projet qui a consisté à une sensibilisation. Cette première rencontre a réuni enseignant.e.s, cantinières et écolier.ère.s de cet établissement scolaire autour du thème : Eau, Hygiène et Assainissement : quels enjeux ?

Dans une démarche conjointe de facilitation, la Chargée de Communication du projet, Nadiathou Seïdou et le Coordonnateur Mahugnon Josué Tchagnonsi ont exposé les bonnes pratiques de gestion de l’eau et de l’hygiène alimentaire. Ce fut le moment de rappeler aux bonnes-dames les bonnes pratiques d’hygiène à observer pendant et après la cuisine, et aux écolier.ère.s les gestes d’hygiène alimentaire à adopter pendant la récréation. Le public cible n’a pas manqué d’être entretenu sur les bonnes pratiques d’assainissement en milieu scolaire en ce qui concerne la gestion des infrastructures socio-éducatives (bornes fontaines, urinoirs, latrines, …) et la salubrité.

Ces échanges sur les notions de l\\\’eau, hygiène et assainissement se sont déroulés avec une approche interactive des participants sous les animations enrichissantes de Lucrèce Yeheze Koclo, Trésorière de l’ONG Save Our Planet. Ils ont permis de déceler les risques d’un environnement pollué et les approches de solutions durables dans le cadre scolaire.

Par le sens de protection de l’environnement attisé en eux, les directeurs du complexe ont plaidé pour la dotation des poubelles dans l’établissement.

C’est dans une euphorie que s’est clôturée cette activité de lancement et de sensibilisation qui engage tout participant à la protection et à la sauvegarde de l’environnement après une séance photo de famille.

Un projet national et inclusif

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À Zinvié dans la commune d\\\’Abomey-Calavi, s’est tenu le mercredi 15 mars 2023, le lancement officiel suivi de la première activité du Projet de Renforcement de l’Education Relative à l’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin. C’était précisément au complexe Scolaire Sainte Thérèse.

Cette activité a vu la participation du Coordonnateur Sud Bénin de l’ONG Save Our Planet, Josky ADIKPETO, de la chargée du projet Lucienne SOMADON, du chargé de suivi et évaluation du projet Delphin KOULIHO, de l’assistante de la chargée du projet Laure AGBOSSOU, des membres actifs de l’ONG et de tous les acteurs du complexe scolaire St Thérèse.

Dans son intervention de lancement officiel de la 2e édition du projet, le Coordonnateur Sud Bénin a mis l’accent sur la nécessité d’une prise de conscience éco citoyenne. Il a évoqué la nécessité de débarrasser son entourage de toute sorte de déchets. Il n’a pas manqué d’exhorter tous les écoliers à s’impliquer intimement à l’opération d’élimination des déchets afin de mieux prévenir toutes les maladies infectieuses.

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Un jeune écolier prenant la parole au nom de ses pairs et des responsables de l’école a remercié l’ONG Save Our Planet pour le choix porté sur leur école. Il a rassuré de l’accompagnement de tous les écoliers et du soutien de l’administration scolaire pour la réussite du projet à Zinvié.

Le thème principal, Eau, Hygiène et Assainissement quels enjeux ?, était au cœur de la sensibilisation conduite par Lucienne SOMADON, la chargée de projet et son équipe. D’une salle de classe à une autre, le sens du message n’a pas changé. À chaque étape, des pancartes ont été brandies appelant à une prise de conscience éco citoyenne.

A la fin de cette première activité sur les trois inscrites au menu du projet, les apprenants et acteurs impliqués ont pris l’engagement de restituer les savoirs à leurs camarades absents et à leurs différentes familles.

Communication ONG Save Our Planet




L\’OMS Bénin et le Ministère de la Santé organisent une vaste campagne de dépistage du diabète et de l\’hypertension artérielle

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Pour commémorer les 75 ans de l\\\’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le bureau de l\\\’OMS au Bénin et le Ministère de la Santé ont collaboré pour mettre en place une vaste campagne de dépistage du diabète et de l\\\’hypertension artérielle, ainsi que d\\\’autres facteurs de risque, dans trois départements du Bénin : l\\\’Atacora, la Donga et le Mono. Cette campagne se déroulera du 11 au 15 avril 2023 et vise à encourager la population à se rendre dans les centres de santé, les centres de jeunes et les espaces publics pour bénéficier de ces services gratuits.

Megan Valère SOSSOU




Changements climatiques : L’association Ouest-Africaine de climatologie se préoccupe de ses effets dans la sous-région

Pour sa première sortie pour le compte de 2023, l’AWAclim, l’Association Ouest-Africaine de climatologie a réuni, en ligne ses membres de la sous-région, les chercheurs et les différents acteurs du climat autour du thème, « Le changement climatique une menace réelle pour la planète : Etat des lieux, impacts et conséquences ». C’est son Président le Professeur Expédit Wilfrid Vissin qui a animé cette conférence. Il s’agit de partager avec les participants les connaissances sur les changements climatiques, d’aider à cerner ses impacts et conséquences du phénomène et d’indiquer quelques solutions identifiées par l’AWAclim. C’est l’une des salles de cours du bâtiment MIRD, Master Intégration Régionale et Développement qui a servi de cadre à cette activité.

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La conférence a démarré par le partage de quelques notions, notamment sur le temps, le climat, la météorologie, la climatologie, la variabilité climatique, l’atténuation et l’adaptation au climat, le changement climatique, la résilience, auxquels il faut ajouter les aléas climatiques, les impacts climatiques et les risques climatiques. Une fois, ces notions clarifiées, Expédit Wilfrid Vissin, le conférencier a dressé le tableau des facteurs responsables des changements climatiques. Il s’agit de l’homme et de ses activités, à savoir : l’industrie, le bâtiment, la déforestation, le transport.

Ces dernières ont modifié, selon le Président de l’AWAclim l’effet de serre naturel, dont le rôle est de maintenir la stabilité climatique. Conséquence, la terre se réchauffe et ses répercussions vont toucher tous les domaines de la vie socio-économique. Ainsi, les modifications des régimes pluviométriques vont impacter l’agriculture, les ressources en eau. Elles feront aussi le lit à la sècheresse. Le régime océanique sera modifié lui aussi. Les côtes seront en souffrance et les villes côtières en grande difficulté. Il va falloir mieux gérer la crise climatique, sinon, d’ici 2050-2100, tout va changer autour des hommes, reconnait le conférencier.

Quelles sont les solutions ?

Les Pays africains doivent cesser avec les conférences sur le climat, telles qu’elles sont organisées aujourd’hui. Il faut, selon le Professeur Expédit Wilfrid Vissin, que les africains organisent des conférences sur le climat « à l’africaine », qui permettent de sortir des décisions à opposer aux pays riches, responsables du réchauffement climatique. Il s’agit donc pour les africains de mutualiser leurs efforts en vue d’influencer les décisions liées au changement climatique, insiste le conférencier. Mais en attendant, il propose quelques mesures. Il s’agit de :

– Renforcer les connaissances sur les changements hydroclimatiques ; 

– La prise en compte de façon objective de la variabilité climatique et du changement climatique ;

– La gestion traditionnelle des risques climatiques ;

– La mise en œuvre effective de la GIRE, la Gestion Intégrée des ressources en eau ;

– Améliorer le changement de comportement. 

Une brève présentation de l’AWAclim et de l’Association Internationale de la Climatologie est venue clôturée l’intervention du Professeur. Les débats ouverts par la suite ont permis aux participants du Bénin, du Togo, du Niger, de la Côte-d’Ivoire et du Mali d’avoir des éclaircissements sur certains points clés de la conférence auxquels le Président de l’AWAclim a apporté des réponses. Il est prévu, à l’avenir des rencontres régulières pour aborder tous les problèmes liés aux impacts des changements climatiques, annonce le Président de l’AWAclim  satisfait de cette première sortie de son association.

Didier Hubert MADAFIME