Accès à l’eau potable : Le gouvernement sort Savalou de la précarité

Savalou est l’une des communes du département des collines au Bénin à s’être confrontée gravement aux problèmes de pénurie d’eau potable. Longtemps restée dans la soif, elle se voit approvisionner en matière d’eau potable à travers mis en place de dispositif de conduite et de traitement d’eau.

Des queues d’attente, des recours à des sources d’eau non salubre, des attroupements autour de petits points d’eau, des batailles rangées autour de l’eau, des conflits entre éleveurs et agriculteurs en quête de point d’eau, de nombreux forages secs et improductifs, ce sont là quelques caractéristiques encore visible de la problématique de l’eau dans la commune de Savalou dans la période d’octobre à Avril.

Mais, le jeudi 22 octobre 2020, le gouvernement du Bénin à travers son ministre de l’eau et des mines, Samou ADAMBI, mis en service des infrastructures d’eau potable réalisées dans le cadre de la mesure d’urgence pour le renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Savalou.

Une fourniture d’eau qui passe de 17 mètres cube par heure à 167 mètres cube par heure

Selon le Directeur Général de la Société Nationale des Eaux du Bénin, Camille Dansou, il s’agit d’une réalisation qui fait passer la capacité de fourniture d’eau potable de Savalou de 17 mètres cubes par heure à 167 mètres cubes par heure, soit plus de dix fois l’ancienne capacité pour un investissement de plus de deux milliards sept cent quarante millions de francs CFA.

Le maire de la commune, Dèlidji Houindo a déclaré pour sa part que les infrastructures ainsi inaugurées assurent la couverture de la ville de Savalou en eau potable, mettent fin au calvaire des populations et font des quartiers desservis, des zones périurbaines. Cest en réalité une bonne nouvelle pour des populations longtemps confrontée à de sévère pénurie deau. La maîtrise de l’eau pour renforcer les moyens de subsistance au Bénin.

Alors que la maîtrise de l’eau est un facteur très important dans l’adaptation des populations aux changements climatiques, ces dispositifs facilitant l’accès à l’eau renforceront à coups sûrs les moyens de subsistance des populations de la commune de Savalou.

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Journée Mondiale des Toilettes : Un assainissement durable lutte contre les changements climatiques

Le 19 Novembre, le monde entier célèbre la Journée mondiale des toilettes. Une occasion pour sensibiliser le public à la situation de 4,2 milliards de personnes qui vivent encore sans accès à des installations sanitaires gérées en toute sécurité.

Les changements climatiques s’aggravent. Ils sont constatés à travers les inondations, la sécheresse ou l’élévation du niveau de la mer qui représente des menaces pour les systèmes d’assainissement – des toilettes aux fosses septiques, en passant par les usines de traitement. 

Dès lors, il devient de plus en plus crucial de lutter contre la crise mondiale de l’assainissement et d’atteindre l’objectif de développement durable 6 : eau et assainissement pour tous d’ici à 2030. La célébration de l’édition 2020 de la Journée mondiale des toilettes est centrée autour du thème l’assainissement durable et le changement climatique.

Chaque personne doit avoir accès à un assainissement durable, ainsi qu’à l’eau potable et à des installations de lavage des mains, afin de protéger et maintenir la sécurité sanitaire de tous et contribuer à freiner la propagation de maladies infectieuses mortelles, telles que le Covid-19, le choléra et la typhoïde.

Un assainissement durable lutte contre les changements climatiques 

Les eaux de crue peuvent, par exemple, contaminer les puits utilisés pour l’eau potable et les inondations peuvent endommager les toilettes et répandre les excréments humains au sein des communautés et des cultures vivrières, provoquant des maladies mortelles et chroniques.

Les toilettes peuvent à leur tour contribuer à la lutte contre les changements climatiques ! Les eaux usées et les boues des toilettes contiennent de l’eau, des nutriments et de l’énergie qui sont précieux. Les systèmes d’assainissement durables utilisent de manière productive ces déchets pour stimuler l’agriculture en toute sécurité et réduire les émissions pour une énergie plus verte. L’assainissement durable commence par des toilettes qui capturent efficacement les excréments humains dans un cadre sûr, accessible et digne.

Les excréments sont ensuite stockés dans un réservoir, qui peut être vidé ultérieurement par un service de collecte, ou transportés par des canalisations.

L’étape suivante est le traitement et l’élimination en toute sécurité. La réutilisation sans danger des déchets humains permet d’économiser de l’eau, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’en capter pour produire de l’énergie. Elle peut fournir au secteur agricole une source fiable d’eau et de nutriments.

Des chiffres de l’ONU qui interpellent des actions fortes et concrètes

4,2 milliards de personnes vivent sans accès à des installations sanitaires, soit plus de la moitié de la population mondiale.

40 % de la population mondiale, soit trois milliards de personnes, vit sans installations de base à la maison pour se laver les mains avec du savon et de l’eau.

297 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de diarrhée pour avoir bu de l’eau insalubre ou par manque de services d’assainissement ou d’hygiène des mains.

À l’échelle mondiale, 80 % des eaux usées générées par la société retournent dans l’écosystème sans être traitées ni réutilisées.

D’ici à 2050, jusqu’à 5,7 milliards de personnes pourraient vivre dans des zones où l’eau devient rare au moins un mois par an, créant ainsi une concurrence sans précédent pour accéder à cette ressource.

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L’ONG Save Our Planet participe à la mise en place du Consortium des OSC, Economie Sociale et Solidaire

 Sur invitation du LABIS de Porto Novo à l’instar de plusieurs autres organisations de la société civile oeuvrant dans le domaine de l’Economie Sociale et Solidaire, l’ONG Save Our Planet à participer à la mise en place officielle du Consortium ESS au Bénin, Consortium National des Acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire au Bénin.


Le LABIS, soutenu et accompagné par Solidarité Laïque Solidarité Laïque Afrique de l’Ouest au travers de son partenaire local le RADEB se donne comme objectifs de favoriser une synergie d’actions des acteurs; de fédérer les forces, énergies et ressources; de mutualiser les ressources; de constituer une grande force de plaidoyer pour la reconnaissance de l’ESS par le gouvernement et l’adoption des textes législatifs et réglementaires en la matière et enfin de créer un écosystème national favorable au développement des initiatives ESS en faveur des jeunes et femmes.

La rencontre qui a démarrée à I0 heures ce jeudi 26 Novembre 2020 a été arquée par la présence du président du RADEB, du Directeur Général de l’ANPE Ouémé, du représentant du Président du Conseil Économique et Social du Bénin. 

L’ONG Save Our Planet représenté par son membre actif à Porto-Novo, Mr Aimé SODJINOU est un acteur  qui oeuvre au centre Bénin pour l’éclosion du concept d’Economie Sociale et Solidaire.

Rappelons que l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) est déclarée comme une grande priorité continentale pour promouvoir des alternatives socio-économiques et de nouveaux modèles de développement répondant aux besoins fondamentaux des populations. Cependant, compte tenu du faible taux de l’ESS au Bénin par rapport à certains pays d’Afrique comme le Togo, le Mali, le Sénégal, le Cameroun, etc, plusieurs acteurs de l’ESS au Bénin ont décidé d’agir et de s’organiser en Consortium ESS pour mener des actions de plaidoyers en vue de la reconnaissance officielle de l’Economie Sociale et Solidaire et l’adoption de textes législatifs en sa faveur.

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Nature Tropicale au 1er Congrès régional sur les tortues marines en Afrique de l’ouest

Le premier congrès des tortues marines se tient du 9-13 Nov 2020 à Lome au Togo. Une rencontre à laquelle participe activement la réputée organisation dans le domaine, Nature Tropicale du Bénin.

Face aux menaces grandissantes qui pèsent sur les tortues marines, les acteurs de la société civile africaine s’organisent en réseaux pour renforcer la protection de ces espèces emblématiques et menacées de disparition. Les cinq espèces de tortues marines présentes en Afrique Centrale et de l’Ouest sont classées de « vulnérable » à « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge de l’UICN. 

Soutenus par le Programme de Petites Initiatives (PPI) géré par le Comité français de l’UICN et UICN-PACO, les deux réseaux frères de la sauvegarde des tortues marines, RASTOMA1 et WASTCON2, organisent du 9 au 13 novembre 2020, à Lomé au Togo, leur premier congrès régional sur les tortues marines en Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est une étape clé pour la construction d’une stratégie régionale de conservation des tortues marines efficace en Afrique atlantique, portée par la société civile avec l’appui des institutions régionales.

Le congrès régional RASTOMA / WASTCON réuni plus de 50 acteurs engagés dans la préservation des tortues marines et des habitats côtiers Atlantique en Afrique de l’Ouest et du Centre. L’objectif est de renforcer la dynamique de collaboration et les échanges entre les sociétés civiles travaillant sur les tortues marines en Afrique centrale et de l’ouest. 

*Le Bénin est représenté par Nature Tropicale ONG, ACTION Plus et ECOBENIN* actives sur la problématique de la sauvegarde des tortues marines sur le littoral du Bénin.

Nature Tropicale ONG

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Togo/Lomé : Voici une offre inédite de formation certifiée en animation et facilitation des projets communautaires

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📍📍 Notre mission :

*Œuvrer pour la promotion et la Professionnalisation   des métiers d’Animations et de Facilitation de Projets de Développement Communautaires au Bénin et dans la sous région.

https://www.facebook.com/Acomas-Wash-Idd-Institut-International-De-Formation-102571667832477/

 ➡Renseignement:  https://wa.me/22990396291

 *☎️Info:* +229 90396291/63664080

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Non respect des mesures liées au Covid-19 : PAX EXPRESS met en danger la vie de ses passagers

 


Alors que les pouvoirs publics de plusieurs villes béninoise ont mis en place les mesures préventives pour circonscrire la propagation du coronavirus dans les transports à savoir distanciation et port de masque, l’utilisation de gel hydro alcool, force est de constater que l’on en est bien loin du satisfecit escompté.

Dans les transports en commun, notamment les bus de transport en commun, on semble être hors du temps et de l’espace au regard de citoyens pas concernés outre mesure, malgré les dispositions préventives prises par les autorités gouvernementales pour faire face au danger de propagation du Coronavirus (Covid19).

Aux heures de pointe, le transport en commun plonge dans un paradoxe qui lui est propre. Lundi 09 Novembre 2020, il sonnait 12h 55, nous (Megan Valère SOSSOU) venons à peine de prendre notre ticket à la compagnie de transport en commun Pax Express après une longue et houleuse discussion par rapport au respect de la distanciation. On (agent Pax Express) me rassurait de ce qu’il n’y aura pas d’encombrements, ni de surcharges. En effet, pas de deux personnes côte à côte. Ce qui signifie en français facile qu’il aura une personne pour deux places. 

Pax Express fait fit des mesures barrières au Covid-19

Après un semblant de démarrage à 13h 00 minute, place à l’encombrement et à la surcharge. Un vil individu, qu’il soit le conducteur du bus ou le tickettier principal, nous n’en savons rien. Il nous obligeait à accepter deux personnes à côté de nous. Toutes tentatives de notre part pour comprendre la situation ont été vaines. Après qu’il ait proféré des menaces contre nous alors quon résistait à sa demande, il nous a fait brutalement rembourser notre ticket. Ce que nous avons accepté pour enfin rejoindre un nouveau bus. Il s’agit de la compagnie de transport Afrique Transport Voyage où les mesures barrière au coronavirus étaient strictement appliquées.

Comme Pax Express, ils sont nombreux ces bus de transport à tenir tête à l’Etat dans sa volonté de lutter contre le Covid-19.

Avec ce non-respect des mesures de prévention contre le coronavirus dans les transports en commun que des milliers de citoyens utilisent chaque jour dans les villes, se pose la question de l’effectivité du reste des mesures arrêtées par les autorités dont l’harmonisation des prix. Car, en plus de la surcharge, le comble est quaucun dispositif de lavage des mains, ni de l’application du gel hydro alcool ne sont effectif ni à l’embarquement au grand parc auto de Parakou encore moins à la destination (Bohicon ou Cotonou).

Un transport en commun encombrant et dégoûtant

Il est donc clair que les transports en commun sont malades de l’encombrement et du non-respect de la distanciation sous prétexte de la baisse de leurs revenus. Pourtant, au nombre des mesures pour atténuer les effets néfastes du Covid 19 sur le transport, le gouvernement à faire sortie une bagatelle de fonds qu’ils ont allègrement reçu.

A l’heure où le nombre d’infections dues au coronavirus a repris à une vitesse exponentielle en Europe, l’Afrique qui nest pas loin dune seconde vague doit sy préparer. A moins que les autorités béninoises ont déjà fléchit devant la maitrise de la situation liée au coronavirus, cette malheureuse expérience mais très courante dans les transports en commun en République du Bénin peut continuer. D’ailleurs, je n’en suis pas sûr et en appelle à la réaction des autorités en charge de la sécurité publique. 

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Concours du meilleur billet, Blog4Dev 2021 : testez vos talents de bloggeur en 650 mots !

L’hiver dernier, la planète entière se figeait en découvrant l’existence du coronavirus (COVID-19) et sa vitesse de propagation. Pour tenter d’y remédier, le monde s’est confiné, les écoles ont fermé, les chaînes de production ont cessé de fonctionner, la vie sociale s’est interrompue, les gens se sont cloîtrés chez eux. Tout a changé.

Aujourd’hui, l’ampleur de la pandémie et ses effets dévastateurs sur les êtres humains et les économies sont colossaux. Le 8 octobre 2020, l’Organisation mondiale de la santé recensait 36 millions de personnes infectées dans le monde, dont 1,2 million en Afrique.

« La pandémie de COVID-19 est une crise à nulle autre pareille. Son bilan est lourd et les populations des pays les plus pauvres en souffriront sans doute le plus profondément et le plus longtemps. Elle a coûté des vies et bouleversé les moyens d’existence dans toutes les régions du globe », constatait David Malpass, le président du Groupe de la Banque mondiale, dans son discours d’introduction aux Assemblées annuelles qui se tiendront virtuellement cette année, du fait de la pandémie. « Elle a plongé plus d’économies dans des récessions simultanées que n’importe quelle autre crise depuis 1870. Et elle pourrait entraîner les premières manifestations d’une décennie perdue marquée par une croissance atone, l’effondrement de nombreux systèmes sanitaires et éducatifs, et le surendettement.»

Si les chiffres montrent que l’Afrique semble être relativement épargnée par rapport à d’autres régions du monde, l’impact socioéconomiques du virus n’en est pas moins sévère.  Selon notre dernier rapport Africa’s Pulse, sur les perspectives économiques de la région, la croissance en Afrique subsaharienne devrait chuter à -3,3 % en 2020, entraînant le continent dans sa première récession économique en 25 ans. La pandémie risque aussi de faire basculer 40 millions d’Africains dans l’extrême pauvreté, effaçant au moins cinq années de progrès dans la lutte contre la pauvreté.

Par ailleurs, « la COVID-19 ne sera pas la dernière situation d’urgence sanitaire que connaîtra le monde et il est urgent de se préparer durablement pour faire face à la prochaine »,  a averti l’OMS. Il est donc important que les pays africains parviennent non seulement à faire face à la crise sanitaire actuelle, mais se préparent aussi à la suivante. Beaucoup de pays ont déjà mis en place des mesures pour sauver des vies, protéger les moyens de subsistance et bâtir un avenir plus solide.

Afin d’apporter une solution collective à un défi collectif, nous souhaiterions également recueillir l’avis de la jeunesse africaine sur la riposte COVID-19. Répondez en 650 mots maximum à la question suivante, en fonction du contexte de votre pays :

Comment les jeunes peuvent-ils s’associer à leur gouvernement et aux organisations de la société civile pour faire face à l’impact de la COVID-19 et construire un système social et économique plus solide après la pandémie ?

Lancé en 2014 par l’antenne de la Banque mondiale au Kenya, le concours #Blog4Dev invite chaque année les jeunes à s’exprimer sur un enjeu crucial pour le développement économique de leur pays. Cette initiative permet d’impliquer la jeunesse africaine dans le développement du continent et fournit aux jeunes une plateforme pour partager leurs points de vue et leurs solutions sur des sujets qui leur tiennent à cœur. Le concours a pris une dimension régionale en 2018, depuis lors, les jeunes des 48 pays d’Afrique subsaharienne peuvent y participer. Les billets des lauréats des différentes éditions de Blog4Dev alimentent le contenu et la communauté de bloggeurs de notre plateforme Youth Transforming Africa. Appuyée par la Banque mondiale, l’initiative Youth Transfoming Africa visant à accroître la participation des jeunes Africains aux réflexions et discussions sur le développement de leur continent.

DÉTAILS

DATE-LIMITE DE DÉPÔT DES BILLETS: 30 novembre 2020

CONDITIONS D’ADMISSION: Être ressortissant d’un pays d’Afrique subsaharienne, y résider actuellement et avoir entre 18 et 28 ans au 30 novembre 2020.

SUJET: Comment les jeunes peuvent-ils s’associer au gouvernement et aux organisations de la société civile pour faire face à l’impact de la Covid-19 et construire un système social et économique plus solide après la pandémie ?

Cliquez ici 👇pour en savoir plus

https://www.banquemondiale.org/fr/events/2020/10/16/blog4dev-2021

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Café Climat : Pari gagné pour l’ONG Save Our Planet

Les jeunes de la commune de Parakou sont désormais engagés pour être des sentinelles écologiques. C’est à travers une formation au web activisme environnemental suivi dun débat ouvert, inclusif, participatif et décisif organisé par l’ONG Save Our Planet en collaboration avec GAEDD ONG, EVDD ONG et la plateforme Talk AG.

Impliquer la jeunesse béninoise à la protection de l’environnement, précisément dans la lutte contre le réchauffement climatique. Tel est l’objectif de la rencontre de ce jour 07 Novembre 2020 dénommée Café Chaud & Climat Chaud. L’évènement a reçu une visite surprise du leader, Directeur Exécutif DevEnergy et Fondateur des Africa EcoCitizens Days. Pour M. Wakil Oloulade l’initiative est salvatrice et mérite l’accompagnement de DevEnergy.

Au nombre d’une trentaine, les participants venus des différentes contrées de Parakou, ont eu droit à une riche formation sur le web activisme environnemental. L’occasion a été pour le Formateur Megan Valère SOSSOU, Activiste Blogueur Ecolo d’outiller les jeunes pour la défense de l’environnement vaille que vaille. Selon lui, défendre l’environnement n’a jamais été aussi risqué qu’à l’ère du numérique. 

Il urge que les jeunes s’érigent en sentinelle de la nature sur le terrain et sur le net a-t-il souligné. Il faut noter qu’à l’issue de sa présentation, le thème Parakou à l’épreuve du réchauffement climatique, a été mis au centre des discussions. Dans une ambiance de convivialité, les participants ont déploré des problèmes qui continuent de maintenir la commune de Parakou dans une situation de crise environnementale et climatique. Les uns et les autres n’ont pas manqué de faire des propositions pour améliorer la situation. Lesquelles propositions seront adressées à l’autorité communale.

Rappelons que l’évènement est à sa première édition et sera répliqué dans plusieurs autres communes chefs de département sur toute létendue du territoire national. Bertin DEGNON, est lun des jeunes participants au Café Climat édition Parakou 2020, il avoue être mieux outillé pour dénoncer et apporter des changements dans sa communauté. Comme lui, ils sont beaucoup à décider transformer leurs communautés avec les acquis de linitiative Café Chaud & Climat Chaud.

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L’ONG Save Our Planet organise un Café Climat à Parakou

Face à la récurrence des impacts du réchauffement climatique sur les communautés locales, les jeunes se trouvent être l’ultime repère pour un solide plaidoyer, une grande mobilisation et de véritables propositions en vue de redorer le blazon.


ar Constance AGOSSA

Ainsi, l’ONG Save Our Planet organise une #Open_Dialogue dénommée Café Chaud & Climat Chaud  en partenariat avec GAEDD ONG, TALK AG et EVDD, le Samedi 07 Novembre 2020 à Parakou. Il s’agit d’un débat ouvert, inclusif, participatif et décisif impliquant une cinquantaine de jeunes sur la situation climatique au niveau local. 

L’évènement qui est à sa première édition sera l’occasion pour les jeunes participants de recevoir une formation au Web activiste environnemental animé par le Président de l’ONG Save Our Planet, Megan Valère SOSSOU en ses qualités de Journaliste, Analyste environnemental et d’Activiste Blogueur. S’en suivra une communication animé par Dr ALOMASSO, Chef Antenne Nord de l’Agence Nationale de Protection Civile sous le thème Parakou à l’épreuve du réchauffement climatique, bouclée d’un débat en plénière. A l’issue de cette activité qui va durer 5h de temps, soit de 8h à 13h, des recommandations seront transmises à travers une feuille de route adressée aux autorités locales. L’ONG Save Our Planet est détentrice de la marque de ce projet. Pour son Président, il s’agit de la nouvelle solution  pour une participation active des jeunes à la lutte contre le réchauffement climatque au plan local.

Tous à Parakou pour le rendu du projet Café Chaud & Climat Chaud qui sera désormais cyclique dans les chefs lieux des departements du Bénin a t-il annoncé.

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Finance Climat : Voici le bilan 2020 (Climate Chance)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

LE 28 OCTOBRE 2020 : PUBLICATION DU BILAN MONDIAL DE LA FINANCE CLIMAT 2020 

Réalisé en partenariat avec Finance for Tomorrow, comme ses deux éditions précédentes, ce bilan constitue une analyse et un suivi de l’action climat des banques, des assureurs et des investisseurs. Il présente aussi les dynamiques du marché avec l’évolution et l’offre des produits financiers verts.
 

Climate Chance publie cette 3e édition du Bilan mondial de la finance climat à l’occasion de la semaine Paris for Tomorrow, organisée du 23 au 30 octobre par Finance for Tomorrowautour du Climate Finance Day. Un événement international qui réunit la communauté financière, les autorités locales et publiques et la société civile pour mettre en lumière les questions et solutions liées au financement et à la réalisation des objectifs climatiques et des objectifs de développement durable (ODD).
 
L’édition 2020 rend compte de la prise de conscience croissante par les acteurs financiers de leur rôle majeur dans la transition bas-carbone de l’économie réelle, mais également dans les facteurs qui sous-tendent sa réussite : la protection de la biodiversité et l’impact social des investissements et des produits financiers.
 LES GRANDES TENDANCES DECRYPTEES DANS NOTRE BILAN MONDIAL DE LA FINANCE CLIMAT EN 2020

  • La progression de l’intégration du changement climatique dans les décisions des acteurs financiers
  • L’accélération du mouvement par la réglementation et la supervision financière
  • L’intégration progressive des enjeux de biodiversité
  • Les effets de la pandémie de Covid-19
  • Les tendances récentes de la finance verte
Ronan Dantec
Président de Climate Chance

 

“ À quelques jours du 5anniversaire de l’Accord de Paris, cette troisième édition du bilan réalisé par Climate Chance et Finance for Tomorrow, rend compte de la prise de conscience croissante par les acteurs financiers de leur rôle majeur dans la transition bas-carbone de l’économie réelle, mais également dans les facteurs qui sous-tendent sa réussite : la protection de la biodiversité et l’impact social des investissements et des produits financiers. Il analyse de manière plus précise chaque année la nécessité de cohérence de l’action de la finance au regard des enjeux climatiques et environnementaux. ”
Thierry Déau
Président de Finance For Tomorrow

 
“ Je suis heureux que, pour la troisième année consécutive, Finance for Tomorrow contribue à l’édition annuelle du bilan de l’action climatique du secteur financier publié par Climate Chance. Nos axes prioritaires coïncident avec les nouvelles frontières identifiées par ce bilan : financement de la biodiversité, dimension sociale, fintech verte ou encore alignement sur les objectifs de l’Accord de Paris. Il comprend des informations chiffrées et détaillées et nous fournit également des pistes pour nourrir notre travail collectif, au niveau français et international. ”
Liens vers les documents, disponibles en français et en anglais : Bilan mondial finance climat 2020 – Résumé aux décideurs.

Le Bilan mondial de la finance climat s’inscrit dans un ensemble de publications de notre Observatoire de l’action climat non-étatique créé en 2018 et rassemblant à ce jour 4 Bilans mondiaux annuels : finance, sectoriel, territoires, adaptation ainsi que de nombreux cas d’étude. Climate Chance poursuit ainsi sa mission de montrer l’évolution des mobilisations, de crédibiliser les stratégies des acteurs par rapport aux objectifs climatiques internationaux, et d’observer ainsi la réalité des actions annoncées.

CONTACT PRESSE

CLIMATE CHANCE – Virginie Foucault-Rougé, responsable communication ǀvirginie.foucault-rouge@climate-chance.org ǀ +33 6 11 96 25 10 – Amaury Parelle, coordinateur de l’Observatoire ǀamaury.parelle@climate-chance.org ǀ +33 6 51 46 48 14
FINANCE FOR TOMORROW – Pauline Leménicier, chargée de mission communication & événementiel ǀ
p.lemenicier@financefortomorrow.com
ǀ +33 1 70 98 06 46

 
PRESENTATION DES ORGANISATIONS 
 

CLIMATE CHANCE – Crée en 2015, Climate Chance est la seule association internationale, participant à la mobilisation dans la lutte contre le changement climatique, se proposant de réunir à égalité l’ensemble des acteurs non-étatiques reconnus par la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques – CCNUCC. Son objectif ? Renforcer l’action climat des collectivités locales, des entreprises et de la société civile par la mise en réseau des acteurs, faire émerger des priorités et des propositions communes, et ainsi, contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris.
www.climate-chance.org

FINANCE FOR TOMORROW – Finance for Tomorrow est la branche de Paris EUROPLACE lancée en juin 2017 pour faire de la finance verte et durable un élément moteur du développement de la Place de Paris et la positionner en centre financier de référence sur ces enjeux. Elle réunit plus de 80 membres signataires d’une charte commune visant à réorienter les flux financiers vers une économie bas-carbone et inclusive, en cohérence avec l’Accord de Paris et les Objectifs de Développement de Durable (ODD) de l’ONU.
www.financefortomorrow.com

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21 rue du Faubourg Saint-Antoine 
75011 Paris

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Présence sur internet et Réchauffement Climatique : les activistes climat veulent une chose et son contraire

  

Le Covid-19 est une maladie infectieuse provoquée par le coronavirus le plus récemment découvert, le SRAS-CoV-2. Apparue à Wuhan (Chine) en décembre 2019, la maladie s’est rapidement propagée à travers le monde, perturbant profondément plusieurs grands évènements en faveur du climat, la biodiversité, l’eau etc.… Du coup, les institutions ou organisations internationales et nationales se sont simplement repliés sur internet, comme alternative. Notre consommation quotidienne et croissante des outils numériques est plus énergivore qu’il n’y paraît.

Télétravail, visioconférence, du direct, du streaming, vente en ligne, appels vidéos, ce sont là des expressions utilisés par les activistes pour commettre le péché climatique favorisé par la crise pandémique liée au coronavirus, Covid-19. Plusieurs plateformes numériques sont mises à contribution dont les plus courants sont : Zoom, Skype, Youtube. En effet, cette présence active sur internet génère de mégas donnés. Ces derniers stockés dans des centres de données consomment assez d’énergie.

L’internet réchauffe le climat

L’internet est alimenté par une gigantesque énergie. Nul doute que le secteur énergétique soit le principal émetteur de dioxyde de carbone, gaz au centre du réchauffement climatique selon les scientifiques du GIEC. Dès lors, le repli sur internet a coûté et continue de couter cher au climat mondial. Il engendre par contre une pollution astronomique d’autant plus inquiétante qu’elle est invisible. Pendant qu’il est une source importante de consommation énergétique et donc d’émissions de gaz à effet de serre, des actions sur internet tendant à lutter contre le phénomène ne sont qu’utopique.

En voici quelques chiffres qui soutiennent les affirmations : Quatre (04) grammes de CO2 émis pour chaque mail envoyé. Sept (07) tonnes de CO2 par jour pour les recherches sur Google. L’envoi d’un simple e-mail avec une pièce jointe, c’est l’équivalent d’une ampoule de 25W basse consommation allumée pendant une heure alors que sans pièce jointe, c’est cinq fois moins. Chaque minute, c’est des dizaines de millier de vidéos qui sont ajoutées sur Youtube. Les chiffres sont tout autant alarmant pour Google, le leader des moteurs de recherche : c’est 3,3 milliards de recherche par jour.

Des empreintes écologiques sur internet, c’est possible

C’est enfin claire que le numérique pollue, mais il existe des habitudes simples à adopter pour faire baisser sa consommation énergétique. Ainsi, comme l’on doit bien trier ses déchets, il existe également des habitudes simples à adopter pour gérer sa consommation d’énergie liée à l’informatique. 

En voici quelques-uns, pour bien gérer ses mails, sa navigation, son stockage et enfin sa présence sur internet.

Pour commencer, un geste tout simple : alléger ses mails en enlevant les images et en privilégiant le format texte simple. Eviter aussi d’envoyer ou transférer des pièces jointes inutiles. Ensuite, il faut éviter de passer systématiquement par un moteur de recherche pour se rendre sur un site internet si vous en connaissez l’adresse. Enregistrez-y tous les sites que vous consultez régulièrement, puis accédez-y directement. Il existe aussi des moteurs de recherche éco responsables qui compense le CO2 dépensé par les recherches, comme Ecosia, ou Lilo. Enfin, de manière générale, il vaut mieux choisir le téléchargement plutôt que le streaming, qui est énergivore plus que la télévision.

En claire, tout ce que l’on fait sur internet a un impact énergétique, auquel le climat paye lourdement le prix. Cependant, il est important d’en avoir conscience.

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Baromètre Citoyen du Covid-19 : L’ONG Save Our Planet y prend part


L’ONG Save Our Planet, représenté par son Chargé de Projet Education, BONON Boris, a participé le 25 Septembre 2020 au Codiam (Cotonou) à un atelier de co-création, le premier d’une série de six (06) ateliers sur les données ouvertes dans le cadre de l’initiative citoyenne dénommée « BAROMETRE CITOYEN DU COVID19 ».
Ce projet de la plateforme citoyenne Voix et Actions Citoyennes, vise à mettre les organisations de jeunes au cœur d’une démarche participative d’ouverture des données et de contribuer à l’émergence des perceptions citoyennes sur la Covid-19 et son impact.


Cet atelier a permis aux participants d’appréhender les bases du projet et la necéssité de s’échanger les données dans un contexte de crise liée au Covid I9 par les jeunes citoyens. Il a été une occasion de donner et de reçevoir riche en partage d’expérience. Les dés étant jetés, cap est désormais mis sur le prochain atelier.


Rappelons que, cet atelier fait suite à l’appel à participation lancé par Voix et Actions Citoyennes, aux organisations et associations de jeunesse légalement constituées et intervenant au Bénin. L’idée est de travailler en  synergie et de faciliter le partage d’expériences autour des données ouvertes avec les organisations de jeunesse volontaires dans une démarche de co-création et de validation du protocole de baromètre participatif.
Ce projet de six (06) mois, répartit en six (06) ateliers dont le premier s’est ouvert ce matin a reçu le financement de l’AFD dans le cadre du projet PAGOF mis en œuvre par CFI et Expertise France d’un montant global de 5000€.
#Citoyenneté
#DonnéesOuvertes
#Bénin
#Covid I9
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Climat & Vie : Que retenir des 35 ans de protection de la couche d’Ozone au Bénin ?

Au Bénin, l’abandon progressif des substances chimiques qui appauvrissent la couche d’ozone a non seulement contribué à protéger la couche d’ozone pour les générations actuelles et futures mais a aussi renforcé la communauté internationale dans sa lutte contre les changements climatiques. Pendant que la communauté internationale célèbre 35 ans de protection de la couche d’ozone, Que peut on retenir ?
Par Megan Valère SOSSOU
En cette année marquée par la pandémie de la Covid-19, avec ses difficultés sociales et économiques, le monde entier célèbre une fois encore de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, qui a lieu le 16 septembre de chaque année, 35 ans d’action déjà pour la vie.
Le thème de cette édition 2020 est, « L’ozone pour la vie ». Il nous rappelle que non seulement la crucialité de l’ozone pour la vie, mais aussi les defis pour protéger la couche d’ozone pour les générations présentes et futures.

Protection de la couche d’ozone, le Bénin s’en sort avec un bilan positif
Le Bénin en ratifiant les deux conventions et protocole mis en place par la communauté internationale s’est engagé à réduire les substances chimiques préjudiciables à l’environnement. 
Yvette Gauthé BOKO est le Point Focal National Ozone au Bénin, « le bilan est positif, le Bénin a essayé de respecter les engagements pris en éliminant toutes les substances à risque pour la couche d’ozone, à savoir Fréon 11 et Fréon 12 ». Le protocole a fixé un calendrier d’élimination progressive de la production et de la consommation des substances concernées, selon le Point Focal National Ozone au Bénin, « le Bénin est à plus de 40 pour cent d’élimination des gaz HydroFluoroCarbures, Fréon, R-22 ». Rassurant que, le Bénin a accompagné la communauté internationale dans le cadre du nouvel amendement au protocole de Montréal, celui de Kigali relatif à la réduction de la consommation des substances comme l’hydrofluorocarbure.
Convaincu de ce que la protection de l’environnement est une affaire de tous. Yvette BOKO, souligne que la principale barrière qui existe encore à la protection de la couche d’ozone reste la commercialisation des flutes frigorigènes qui sont des réfrigérants de mauvaise qualité.
Commercialisation des réfrigérants de mauvaise qualité, un problème persistant à la protection de la couche d’ozone
Dans presque toutes les villes du Bénin, de Malanville à Cotonou en passant par Parakou, Natitingou, Bohicon et Porto-Novo, le constat est le même. Des réfrigérants de mauvaise qualité circulent. Sieur N. Calixte est frigoriste à Zakpo dans la commune de Bohicon, il témoigne être conscient du danger lié non seulement à la manipulation des différents gaz mais également de la commercialisation des flutes frigorigènes car poursuit-il, « Il peut y avoir des échappements de gaz ou des incendies dangereux à l’homme et à son environnement ».
Pour le Point Focal National Ozone, il est important qu’ils aient l’agrément recommandé et délivré par le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable pour commercialiser des réfrigérants de bonne qualité. Mais, ce que dénoncent les consommateurs est le faible pouvoir d’achat pour s’octroyer de vrais réfrigérants écolos. Dame M. Folakè est usagère de bombes aérosol insecticides, elle dispose de trois climatiseurs pour sa maison et d’un congélateur. Elle déplore les avoir payé selon ses capacités financières et dans un pays où les lois ne sont pas souvent appliquées martèle t elle. « Pourquoi l’Etat ne subventionne pas les réfrigérants pour achat s’est elle interrogée ».
Yvette Gauthé BOKO, Point Focal National Ozone a appelé au sens de responsabilité des frigoristes, des commerçants et des consommateurs précisant que force doit resté à la loi, aux arrêtés interministériels et aux décrets qui réglemente le secteur.
Protection de la couche d’ozone, une vie pour deux objectifs
Abordant les perspectives de cet engagement, Madame Yvette Gauthé BOKO a identifié la mise en œuvre de l’amendement de Kigali adopté le 15 Octobre 2016 et entré en vigueur le 1er janvier 2019 que le Bénin a ratifié le 19 Mars 2018 relatif à la réduction des substances Hydrofluorocarbures véritable gaz à effet de serre.
Selon elle, l’atteinte des deux objectifs suivants : renforcer la protection de la couche d’ozone et la lutte contre le changement climatique. A l’en croire, cela signifierait une synergie d’action avec la douane béninoise et une forte implication des consommateurs optant pour des équipements à potentiels de réchauffement global nul, avec une efficacité énergétique élevé et durable.

Pourquoi la protection de la couche d’ozone est-elle une nécessité ?
La couche d’ozone agit comme une barrière protectrice qui retient la plupart des rayons ultra-violets émis par le soleil. Cette protection nous est donc absolument indispensable pour pouvoir supporter le rayonnement solaire. Lorsque la couche d’ozone s’appauvrit, les conséquences sur la santé de l’homme sont bien réelles et se remarquent par l’affaiblissement du système immunitaire, de graves dommages aux yeux, l’accélération du vieillissement de la peau et l’augmentation des cancers de la peau.
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Gestion des déchets Biomédicaux en République du Bénin : Mise en garde du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable

Le mode de gestion des déchets biomédicaux des formations sanitaires en République du Bénin est défaillant. C’est au vu du danger, qu’ils représentent tant pour le personnel sanitaire que pour les usagers des centres de santé publique que le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable met en garde.
Par Megan Valère SOSSOU

Des déchets biomédicaux entreposés à l’air libre                                 
Dans un communiqué en date du mardi 18 Aout 2020, le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable constatant le mauvais traitement réservé aux déchets biomédicaux a invité les responsables des structures sanitaires publiques à plus de prudence. 
Le communiqué rappelle que les dispositions du décret NO 2002-484 du 15 Novembre 2002 portant gestion rationnelle des déchets biomédicaux en République du Bénin ont précisé clairement les modalités d’entreposage, de transport et de traitement des déchets biomédicaux.
En tout état de cause, la police environnementale et toutes les autres forces habilités, sont instruites pour veiller au respect strict de la règlementation et sanctionner les contrevenants a-t-il souligné dans le communiqué.
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Saison pluvieuse au Nord Bénin : L’Alibori et l’Ouémé menacés par la montée des eaux

Bien qu’il soit un atout pour la culture des sols, la saison pluvieuse dans le septentrion béninois telle annoncée ne sera pas sans conséquence sur certaines communes potentiellement agricoles des départements de l’Alibori et de l’ouémé.
Par Megan Valère SOSSOU

Evolution de la hauteur d’eau au fleuve Niger
Dans un communiqué de presse en date du lundi 17 Aout 2020, le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique se basant sur les analyses de l’Agence Nationale de la Protection Civile (ANPC) a alerté les populations et les autorités des communes de Malanville, Karimama et Bonou sur un éventuel risque lié à la montée des eaux dans les bassins du fleuve Niger et de l’Ouémé.
Selon l’autorité ministérielle, malgré les sensibilisations et les mesures préventive prises par l’Agence Nationale de Protection Civile (ANPC) et les autorités départementales et communales, certains citoyens continuent de faire preuve d’imprudence en adoptant des comportements à risque. Ainsi, pour éviter l’alourdissement des dégâts d’inondation et de noyades, le ministre a rappelé aux populations l’observance des consignes relatives au respect des mesures prises par les autorités politico-administratives. Elles doivent aussi éviter la surcharge des embarcations et respecter les textes en vigueur.
Pour rappel, des relevés effectués et rendus publics par le bulletin d’alerte inondation ont indiqués, mardi 18 Aout 2020 au fleuve Ouémé, 713cm à Zangnando, 591 cm à Bonou et 402 cm à Adjonou pendant que du coté du fleuve Niger, la hauteur d’eau relevée est de 798 cm à Malanville. Selon les prévisions du système d’alerte précoce, cette situation peut s’étendre sur d’autres communes telles que Adjohoun, Athiémé, Dangbo, Grand-Popo, Lokossa, Ouinhi, Zagnanado et Zogbodomey.
De l’alerte jaune à l’orange, ces communes peuvent passer au rouge. 
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Assainissement au Bénin : Le Gouvernement opte pour des villes du Grand Nokoué propres


Les camions bennes à ordures ménagères vont passer dans des quartiers des communes du Grand Nokoué pour la collecte des déchets solides ménagers. C’est une décision de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité du Grand Nokoué (SGDS-GN) en partenariat avec les communes et les autorités préfectorales. 
Par Megan Valère SOSSOU
C’est par un communiqué en date du 28 août 2020 que la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité du Grand Nokoué en partenariat avec les communes et les autorités préfectorales à informer les populations de Cotonou et de Sèmè-Kpodji que les camions bennes à ordures ménagers seront dans certains quartiers.
Une annonce qui fait suite à la première phase des activités de collecte des déchets ménagers de la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué (SGDS-GN) qui a débuté depuis le 1er juillet 2020 et qui se consacre aux villes de Cotonou, Abomey-Calavi, Porto-Novo et Sèmè-kpodji.

Responsabilité des citoyens résidants dans les villes du Grand Nokoué
Invitant les populations aux pratiques et comportements éco-citoyens à savoir : l’utilisation et l’entretien d’une poubelle adéquate, le recyclage des objets réutilisables, la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué précise dans son communiqué que les camions bennes à ordures vont passer en moyenne 3 fois par semaine dans chaque quartier pour la collecte des déchets solides ménagers.
Responsabilité de la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué
Pour Rappel, la Société de gestion des déchets et de la salubrité dans le Grand Nokoué a pour rôle, la pré-collecte et la collecte des déchets, l’aménagement et l’exploitation des lieux d’enfouissement sanitaire des localités de Ouèssè et de Takon, la salubrité dans toutes ses composantes. Elle s’occupe également du suivi, du contrôle informatisé de l’ensemble des prestations à réaliser de même que la mise en place d’un support informatique de cartographie et de gestion dynamique de toutes les données spatiales et géographiques. La réorganisation du cadre institutionnel de la filière, l’instauration d’un mécanisme de participation des acteurs, l’information, l’éducation ainsi que la sensibilisation de la population à travers un plan d’information, font aussi partie de ses missions.
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Recyclage des déchets plastiques en Afrique : Enjeux socioéconomiques et environnementaux


Les déchets plastiques sont reconnus comme l’un des polluants les plus dangereux au monde. En Afrique le problème devient de plus en plus alarmant et selon les estimations de l’ONU, jusqu’à 5 milliards de déchets plastiques sont mis en circulation chaque année dans le monde.

Par Megan Valère SOSSOU
DOUNTIO SAHA Ursula Doriane est enseignante de formation en thermique et énergétique, entrepreneure dans le domaine de l’énergie renouvelable, dans le recyclage des déchets plus précisément en installation et entretien des bio digesteurs pour la production du Biogaz, en installation solaire, en production et vente du charbon écologique et des pavés écologiques. Son entreprise conçue pour ce fait est Paulownia Tech. Elle nous parlera des enjeux socioéconomiques et environnementaux du recyclage des déchets plastiques.

Pourquoi le choix du nom de Paulownia Tech à votre entreprise ?
C’est le nom d’un des arbres les plus écologiques connues sur la planète terre que j’apprécie beaucoup. Originaire de la chine qui absorbe 10 fois plus le dioxyde de carbone CO2 que les autres arbres, grâce à ces feuilles, il purifie l’air et ces racines nettoient le sol et aussi ces racines travaillent comme aspirateur des déchets. Une autre particularité est qu’il s’adapte à tous les types de sol.

Rappelez nous le contexte de gestion des déchets plastique dans votre pays.
Parlant du contexte de la gestion des déchets plastique au Cameroun, selon le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, le Cameroun produit jusqu’à 600 000 tonnes de plastiques et face à la gravité de cette situation, le gouvernement avait interdit en 2014 l’utilisation des emballages plastiques non bio dégradables principalement ceux de faible densité et à usage unique. Malheureusement ces dernières continuent de circuler, c’est la raison pour laquelle présentement, l’accent est mis sur le recyclage. Il faut mentionner aussi que des structures produisant des déchets plastiques en grande quantité, qui s’est tout de même penchées vers le recyclage. Et donc le Cameroun compte aujourd’hui de plus en plus d’entreprise qui se lance dans la gestion des déchets plastiques.

Et quelles en sont les conséquences ?
La mauvaise gestion des déchets plastiques entraine déjà l’insalubrité des routes ce qui favorise une pollution physique et le développement aussi de certains insectes qui sont des vecteurs de maladies. Egalement on en enregistre des disparitions de certaines espèces aquatiques due à l’enchevêtrement des animaux par les emballages plastiques. Par exemple, les torture de mer au niveau d’EBODJE un village littoral du Cameroun. A Douala, il ya des pluies acides dues l’incinération des déchets plastiques. De plus, il y a la perturbation des mécanismes hormonaux et l’appauvrissement des sols.

Quelles sont les opportunités qui s’offrent à un citoyen qui se lance dans le recyclage des déchets plastiques ?
Un citoyen qui se lance dans le recyclage des déchets plastiques doit savoir qu’il le faire pour lui-même car loin d’être un secteur pourvoyeur d’emploi, c’est directement une source de revenu pour le citoyen, fortement encouragé par le gouvernement. Le citoyen a tout a gagné en se lançant dans le recyclage des déchets plastiques.
Qu’avez-vous à dire par rapport à la sensibilisation
Pour éviter les déchets plastiques, je pense qu’il faille prêcher par le bon exemple et montrer qu’on peut se faire de l’argent en protégeant la planète. Mais déjà, je rappelle que le but n’est pas que de recycler mais de stopper les plastiques.
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31 Août, Journée mondiale du blog : EcoCitoyens TV aux anges!

En cette journée mondiale du Blog, je tiens à vous remercier, lectorat francophone et francophile même anglophone que vous êtes, pour cette formidable aventure.
Selon les statistiques à moi fournies par Google Analytic, le blog EcoCitoyens TV est à 13 457 vues avec une centaine d’articles soigneusement écrits et une dizaine de vidéos.

Il  joue ainsi un rôle à part entière dans la prise de conscience écologique en Afrique et à travers le monde car nous sommes aussi suivi dans une trentaine de pays au monde.
En raison de la situation sanitaire actuelle et de la dépendance des questions environnementales de celles sanitaires.

EcoCitoyens TV abodera désormais les sujets sur l’environnement et la santé.
J’avoue être très ému de vos diverses réactions et étonnants cmmentaires. Je vous remercie du fond du coeur.
Et comme toujours, je travaille à l’instant même à vous offrir le meilleur. J’affine d’ors et déjà mes plumes numériques de sorte à les rendre plus savoureuses et digestes au goût des fidèles lecteurs que vous êtes.
Pour rappel, les blogs constituent de nouveaux moyens d’expression dans nos sociétés. Ils sont présents sur le net depuis 1993, Tim Berners Lee fut le premier a créé le premier site internet de l’histoire. Il devient sans doute le premier blogger de l’histoire, sans le savoir.
Coups de gueules, coups de cœurs, journaux intimes, albums photos, vies privées, successions de liens… on trouve réellement de tout dans la planète blog que d’aucuns nomment parfois la blogosphère.
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La JCI Bohicon Wanilo améliore le cadre de vie de Bohicon

Pour la propriété de la ville carrefour du Bénin, Bohicon, la JCI Bohicon Wanilo donne 30 poubelles. Une initiative salué vivement par le maire.
Suivez le reportage de Jonas GNANHLO ici 👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇👇

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Cadre de vie à Bohicon : La JCI Bohicon Wanilo fait don de 30 poubelles à la commune



La JCI Bohicon-Wanilo a une fois de plus marqué la ville carrefour d’un projet dénommé ‘’ Améliore ton cadre de vie’’.
C’était dans la matinée du vendredi 28 Août 2020 à la mairie de Bohicon. Objectif, sensibiliser sur l’hygiène de cadre de vie et procéder à la remise d’un nombre important de poubelles. Le rendu du projet s’est effectué en présence de l’autorité communale, le Maire de la commune de Bohicon Ruffino d’Almeida, le Chef-Service Environnement, le Chef de l’arrondissement I Bohicon et toute l’équipe dirigeante de la JCI Bohicon-Wanilo présidée par M. Saturnin GNAMBAKPO.
 Pour Modeste AKADJAME, Directeur du Projet il s’agit de contribuer à l’amélioration du cadre de vie de la population de Bohicon.



« Je remercie Monsieur le maire et son conseil communal» dixit Saturnin GNAMBAKPO, Président JCI Bohicon-Wanilo précisant qu’il entend avec leur collaboration mettre en œuvre d’autres projets pour le grand bonheur de la population de Bohicon.

Prenant la parole au nom du conseil communal, le maire de la commune de Bohicon salue l’initiative, « Ces poubelles viennent à point nommé. Au nom du conseil communal, je remercie la JCI en générale et la JCI Bohicon-Wanilo en particulier pour ce geste fort louable ». Il a pour finir inviter toute la population de Bohicon à fournir l’effort qu’il faut pour maintenir leur environnement toujours sain.


30 Poubelles pour la propriété de Bohicon

Trente (30) poubelles dont 20 en forme cylindrique déposables parterre et 10 autres en forme conique suspendues en l’air, viennent ainsi d’être réceptionnées.

Le chef Service-Environnement a pris l’engagement ferme de veiller au bon usage des dons reçus.

La cérémonie qui a réuni une vingtaine de participants s’est achevée à la satisfaction de tous.
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Bénin: Recrutement de 100 gardes forestiers

Au Bénin, le Ministère du cadre de vie et du développement durable lance le concours de recrutement de 100 gardes forestiers.
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Francis FAGNON opine sur le droit à l’eau et à l’assainissement au Bénin

Accès à l’eau et à l’assainissement : Etat des lieux et perspectives
Pour la 10e célébration du Droit à l’eau et à l’assainissement, Francis FAGNON fait le bilan et émet des propositions
Interview réalisé par Megan Valère SOSSOU
Le 28 Juillet 2020, le monde entier célebrait le dixième anniversaire de la journée du droit à leau et à l’assainissement. En prélude à cette célébration nous recevons un acteur de ce domaine très sensible pour les populations rurales qu’urbaines.
Veuillez bien vous présenter cher monsieur.

Je suis Francis FAGNON, Ingénieur Environnementaliste, Vice président National du Réseau Béninois du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau et membres actif de plusieurs OSC.
Vous qui êtes un acteur remarquable du domaine de l’eau et de l’assainissement, dites nous quelle appréciation faites vous de la situation actuelle du droit à l’eau et à l’assainissement au Bénin ?

Je voudrais rappeler que l’eau et l’assainissement sont indissociables mais toutes fois, pour régler les questions de discriminations de l’assainissement de base, le Droit à l’eau est devenu un droit distinct du Droit à l’Assainissement. 
Ainsi, opiner sur l’état du Droit à l’Eau et à l’Assainissement au Bénin, nous emmène à apprécier le niveau de réalisation de l’ODD 6 car au regard des principes ou exigences de ce Droit , reconnu en juillet 2010 par les Nations Unie, on note une forte similitude avec  l’ODD 6 , « Accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable d’ici 2030 », qui n’est rien d’autre que la matérialisation du Droit à l’eau et à l’assainissement. 
De façon générale, le Bénin peine à couvrir au plan national un taux de 45 % d’effectivité du Droit à l’eau et à l’Assainissement et je rappelle que dans ses 45 % la couverture en disponibilité de l’eau en milieu rural et urbain à elle seule fait près de 70 %.
Pourquoi le droit à l’eau et à l’assainissement est un droit fondamental ?

Le droit à l’eau et à l’assainissement puise tout son fondement dans le droit de l’homme car l’Eau est la vie et la vie est une chose sacrée qu’il faut protéger contre toute nuisance.  Aucun humain ne peut s’en passer. L’eau est au coeur de tout développement, au coeur de l’environnement, tout comme le droit de faire ses besoins aisément.
A vous suivre, il y a certainement des défis à relever pour la jouissance effective des communautés du droit à l’eau et à l’assainissement au Bénin.

Absolument, beaucoup d’efforts restent encore à faire pour l’effectivité du Droit à l’Eau et à l’assainissement au Bénin. Si au 21ième siècle, des gens continuent de boire l’eau des marigots, des fleuves et autres, c’est bien grave. Au regard des différents enjeux, l’eau et l’assainissement sont considérés comme des droits inaliénables pour tous. Des zones restent encore non atteintes comme le village sankpiti dans la commune de Djidja où les populations s’abreuvent encore avec l’eau du fleuve, à Okoutagba dans la commune de Bantè, c’est pareil. A bemberekè, dans certains villages aussi, nous avions de ses problèmes là. Tout ces constats viennent compromettre les efforts consentis dans l’effectivité de ce droit.

Quel message aviez vous, à l’endroit des décideurs politiques notamment le l’exécutif ?
Que le gouvernement commence par régler les questions de l’hygiène et de l’assainissement au même titre que celui des investissements dans l’Eau, car Il ne s’est à rien qu’on investisse des milliards pour que l’eau soit disponible en zone urbaine alors que les populations rurales s’approvisionnent encore en eau malpropre. Il urge d’augmenter la dotation budgétaire au secteur de l’hygiène et de l’assainissement pour prévenir les maladies infectieuses ou hydriques et parasitaires. Egalement, d’aménager et valoriser les puits artésiens sur l’ensemble du territoire national cela pourrait contribuer à la jouissance complète de ce droit.
Que direz-vous en guise de conclusion ?

Pour conclure cet entretien, je voudrais simplement nous rappeler que le Droit à l’eau et à l’assainissement ne sera effectif que si nous jouons notre partition en évitant les surtaxes de l’eau en milieu rural qu’en milieu urbain, en travaillant à rendre l’eau disponible, salubre et de qualité acceptable, accessibles physiquement, financièrement et sans danger aucun à tous. Et c’est la raison de notre combat.
Monsieur Francis FAGNON, nous vous remercions de votre disponibilité

C’est moi qui vous remercie cher Journaliste.
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Recrutement : Chargé.e de Communication GCCA+ Afrique de l’Ouest

Chargé.e de Communication GCCA+ Afrique de l’Ouest (H/F)

Département Développement durable – DD > Pôle Climat et Biodiversité
Mis en ligne le : 03/08/2020

 AFRIQUE SUBSAHARIENNE  TOGO LOMÉ

Postuler

RÉF.
2020/CDCGADL/5785

TYPE D’OFFRE
Poste terrain

TYPE DE CONTRAT
CDD

DATE LIMITE DE CANDIDATURE
28/08/2020 20:00

DURÉE
1 an renouvelable

Description de la mission

Le/la chargé.e de communication aura la responsabilité de mettre en œuvre les actions de la stratégie de communication du projet, dont les cinq objectifs stratégiques sont les suivants :

  • Objectif stratégique 1 : Rendre accessibles et compréhensibles pour toutes les cibles les documents socles de politique publique climat aux niveaux national et régional.
  • Objectif stratégique 2 : Positionner et crédibiliser la CEDEAO comme leader sur les problématiques climatiques dans la région et à l’international.
  • Objectif stratégique 3 : Mobiliser les acteurs à travers leur prise de conscience des enjeux climatiques, leur participation pour diffuser des solutions durables en vue du renforcement de la résilience des communautés et leur plaidoyer envers les Etats de la région.
  • Objectif stratégique 4 : Assurer une visibilité continue et cohérente du programme et de son bailleur principal.
  • Objectif stratégique 5 : Partager avec les organisations régionales et les pays membres de la CEDEAO un socle commun d’informations, compétences, résultats et connaissances sur l’action climatique.

Le/la chargé.e de communication sera en charge des tâches suivantes :

  • Produire les contenus des supports de communication/visibilité du projet ;
  • Animer la réflexion sur le calendrier et les sujets (pitchs) des articles mensuels à produire ;
  • Rédiger les articles mensuels mettant en valeur les activités/actualités du projet en lien avec le contexte régional et international (calendrier des négociations par exemple, conférences, sujets de société, etc) ;
  • Coordonner le relais et la publication des articles sur les sites internet des parties prenantes du projet et dans les newsletters (Expertise France, ARAA, GCCA+ Intra-ACP) ;
  • Consolider une base de contacts en vue de la diffusion des contenus produits par le projet ;
  • Community management : animer le « pool » des personnes ressources pour les réseaux sociaux autour du projet (pool composé de l’ARAA, EF, la Commission, le CILSS, le Secrétariat ACP) : définir un calendrier des actualités, préparer les postes, relayer aux personnes ressources, relancer et suivre.
  • Veiller à la mise à jour régulière des supports « fondamentaux » et des sites internet des parties prenantes sur le projet ;
  • Etablir et gérer une bibliothèque numérique avec les documents externes ressources du projet (publications techniques, supports de com, vidéos, etc).
  • Gérer les relations avec les prestataires en charge du design/graphisme des différents supports.
  • Décliner la stratégie de communication en plans de communication annuels et semestriels, mettre en œuvre ces actions ;
  • Contribuer à la structuration d’une veille d’informations pertinentes pour le projet ;
  • Concevoir les plans de communications autour de chaque évènement opérationnel du projet (ateliers) et les mettre en œuvre ;
  • Créer une relation de confiance avec les représentants des médias et assurer la visibilité médiatique du projet, ceci incluant notamment les actions de communication lors de l’organisation ou la participation à des évènements internationaux (conférences de presse, communiqués de presse, réseaux sociaux…), l’organisation de reportages et/ ou de débats télévisés et radiophoniques dans les domaines d’intervention du projet, etc.
  • Participer aux réflexions stratégiques au sein de la CEDEAO, aux côtés de l’UCP, sur la structuration d’un plan de communication autour de la stratégie régionale climat (outils, canaux, techniques) ;
  • Mettre en place un système permettant de documenter les leçons apprises et les bonnes pratiques pendant la vie du projet ;
  • Contribuer à la réflexion sur les besoins d’évolution des outils de diffusion des connaissances.

 

Description du projet ou contexte

Alliance Mondiale pour le Changement Climatique Plus, volet Afrique de l’Ouest (AMCC+ AO / GCCA+ WA)

L’Alliance Mondiale pour le Changement Climatique Plus (AMCC+ ou GCCA+), est la deuxième phase d’une initiative du même nom lancée par la Commission européenne (CE) en 2007 en vue de renforcer le dialogue et la coopération dans le domaine de la lutte contre le changement climatique entre l’Union européenne (UE) et les pays en développement les plus vulnérables.

Cette deuxième phase vise notamment à prendre en compte l’évolution des enjeux de développement et ainsi à contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable définis par les Nations Unies, et à la mise en œuvre de l’Accord de Paris.

L’initiative GCCA+ continue de soutenir les pays à travers deux piliers qui se renforcent mutuellement: le dialogue politique et technique et le soutien à la mise en place de politiques nationales et régionales d’adaptation et d’atténuation au changement climatique, avec une insistance plus forte sur la gestion des connaissances sur le climat et leur communication.

Les priorités pour le GCCA+ sont les suivantes :

  1. Renforcer la capacité scientifique et technique de la sous-région pour réduire la vulnérabilité au changement climatique ;
  2. Promouvoir l’intégration des aspects du changement climatique dans les politiques, stratégies, programmes et projets de développement aux niveaux sous régional et national ;
  3. Soutenir le développement et la mise en œuvre de programmes et de projets sous régionaux et nationaux sur l’adaptation au changement climatique.

L’initiative GCCA+ se décline en i) un volet « Global » composé de programmes déclinés par pays sous la supervision des Délégations locales de l’UE, et ii) un volet «Intra ACP» sous coordination du Secrétariat ACP à Bruxelles. Ce dernier volet est lui-même divisé en volets sous régionaux et Expertise France a été désignée pour gérer la délégation de fonds pour l’Afrique de l’Ouest.

Le volet régional Afrique de l’Ouest

Le projet GCCA+ Afrique de l’Ouest mis en œuvre par Expertise France pour un budget de 12.1 M€ sur 5 ans bénéficie de deux ancrages régionaux : le portage politique du projet par la CEDEAO, et un ancrage technique au niveau du CILSS, qui mettra par ailleurs en œuvre une partie des activités.

Le GCCA+ Afrique de l’Ouest a officiellement démarré le 1 janvier 2018 et a commencé par une phase de préfiguration de 12 mois visant à aboutir à une définition partagée des résultats et activités du projet. Le projet est actuellement en pleine phase de mise en œuvre.

En savoir plus sur les actualités du projet : https://www.expertisefrance.fr/actualite?id=754627

Profil souhaité

  • Etre au moins titulaire d’un diplôme de BAC+2 ou BAC+3 ;
  • Avoir au moins 4 années d’expérience à un poste de chargé de communication ;
  • Avoir une expérience de travail au sein d’une ONG, agence de coopération ou institution ;
  • Avoir de l’expérience en community management (animation des réseaux sociaux);
  • Justifier d’une expérience en développement d’outils et de contenus de communication pour la visibilité d’un projet ou d’une organisation ;
  • Etre capable de rédiger des rapports de capitalisation, analytiques et synthétiques, sur les expériences et leçons apprises (aussi bien issues de solutions pratiques de terrain que de politiques publiques) en vue d’un partage et d’une éventuelle réplication ;
  • Avoir une connaissance des enjeux liés à l’environnement, aux ressources naturelles et/ou changements climatiques dans la région ouest-africaine ;
  • Maitrise des outils informatiques: Word, Power Point, Publisher, Photoshop, Indesign ou équivalent ;
  • Avoir une très bonne maitrise écrite et orale du français et de l’anglais, le portugais étant un atout.

Informations complémentaires

  • Dossier de candidature : CV + Lettre de motivation

Les candidats shortlistés seront contactés pour un entretien et un test écrit.

  • Prise de poste : dès que possible
  • Rémunération : 1500€ à 2500€ bruts par mois en fonction du profil et de l’expérience

Date limite de candidature : 28/08/2020 20:00

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Webinars Africa Eco-Citizen Days, 2020

Après le succès formidable des Journées Eco-citoyennes du Benin (JEB) en 2019, DEV-ENERGY lance la deuxième édition  des JEB devenues  Africa Eco-Citizen Days (AED) qui se tiendront les 1er, 02 et 03 septembre 2020.
En raison de l’urgence sanitaire mondiale, AED se tiendra en webinaires autour du thème:  COVID-19-Résilience pour l’atteinte des Objectifs 2030 du nexus Climat-Eau-Energie-Environnement.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour vous inscrire. 👇
http://devenergy.org/inscription-aux-webinaires/
NB : La participation est gratuite et donne droit à une attestation. 
_*Africa Eco-Citizen Days 2020…
_Demeurons engager pour l’atteinte des ODD._
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Appel candidatures pour Jeunes innovateurs ODD du Pacte mondial des Nations Unies 2020


Le programme Jeunes innovateurs ODD est une opportunité pour les entreprises participantes du Pacte mondial des Nations Unies d’identifier les jeunes talents au sein de leurs organisations afin de collaborer et d’accélérer l’innovation commerciale vers les objectifs de développement durable (ODD). 
Ce programme d’accélération de dix mois incite les futurs chefs d’entreprise et acteurs du changement à développer et à mettre en œuvre des solutions innovantes grâce à de nouvelles technologies, initiatives et modèles commerciaux et à atteindre les objectifs de durabilité de leur entreprise.
Le programme Young SDG Innovators est conçu pour engager les talents les plus brillants et les meilleurs de votre entreprise non seulement pour faire progresser vos efforts de développement durable, mais aussi pour stimuler l’innovation et fournir des solutions tangibles avec une valeur marchande potentielle pour votre entreprise.
Aperçu du programme
Au cours de ce programme accélérateur de neuf mois, certains jeunes professionnels («innovateurs») des entreprises participantes au Pacte mondial des Nations Unies:
Connectez-vous à de jeunes professionnels entreprenants dans le pays et du monde entier pour tirer parti des objectifs de développement durable comme catalyseur pour le développement de nouveaux produits et services pertinents pour leur entreprise.
Collaborez avec des leaders d’opinion dans une série d’exercices d’équipe et d’opportunités d’apprentissage interactives impliquant des défis du monde réel, des commentaires et des sparring par les pairs, ainsi que du mentorat et du coaching.
Développer des compétences d’apprentissage organisationnel qui permettront aux employés de différentes fonctions de développer des solutions innovantes pour atteindre les objectifs de développement durable grâce à de nouvelles technologies, initiatives et modèles commerciaux.
Avantages pour les participants
Ressources d’apprentissage et de développement: Un programme complet avec un mélange d’occasions d’apprentissage, y compris des ateliers en ligne et en personne, des études de cas, des visites d’entreprises et des forums de discussion.
Expérience professionnelle: connectez-vous avec d’autres unités d’affaires et collaborez sur des projets innovants relatifs à l’entreprise et à l’industrie.
Accompagnement, mentorat et opportunités de réseautage entre pairs: établissez des relations de travail et apprenez de certains des esprits les plus brillants travaillant sur la durabilité et l’innovation du monde entier.
Faites partie d’un réseau mondial de jeunes professionnels de premier plan issus de certaines des plus grandes entreprises de tous les continents.
Éligibilités
En tant qu’entreprise participant au Pacte mondial des Nations Unies et à votre réseau local du Pacte mondial, votre entreprise est éligible pour nommer de jeunes professionnels très performants pour le programme. Ce programme est conçu pour cibler:
Des employés hautement performants dans une entreprise participante au Pacte mondial des Nations Unies
35 ans ou moins
Intérêt pour l’innovation des modèles d’affaires, la durabilité et les technologies de rupture
Date limite: 01 novembre 2020
Inscrivez vous ici
https://www.unglobalcompact.org/take-action/global-impact-initiatives/apply-ysip-company
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