Energie renouvelable: Voici une bourse de recherche de la Konrad-Adenauer-Stiftung et de l’ECREEE

Le Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE) et la Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS), représentée par son Programme régional sur la sécurité énergétique et le changement climatique en Afrique subsaharienne, lancent le 2e cycle du Programme de bourses de recherche de la CEDEAO. 
Nous invitons les équipes de recherche à soumettre des propositions de recherche politique dans l’un des domaines de l’énergie (par exemple, les technologies énergétiques, le financement de l’énergie, l’économie de l’énergie, la politique énergétique, l’énergie et l’environnement/le changement climatique, l’énergie et le développement, le droit de l’énergie, etc.) afin de contribuer à la formulation de politiques ou de stratégies énergétiques fondées sur des preuves dans la région.

http://www.ecreee.org/procurement/call-proposals-research-grant-program-policy-research

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Postulez aux Boots camps climato-intelligents

La crise climatique est le problème le plus urgent à laquelle l’humanité est confrontée et l’alimentation est l’un des éléments clés universels qui devraient subir les effets négatifs de cette crise. Dans ce scénario, pour faire face à la crise climatique et l’atténuer par la régénération des systèmes agroalimentaires, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Future Food Institute promeuvent la deuxième édition des camps d’entraînement internationaux pour former une nouvelle classe de «climat Shapers », figures clés de la chaîne alimentaire circulaire et durable. Parce que la façon dont nous produisons nos alimentations, les transformons, les commercialisons et les consommons, a un impact sur et est impacté par le changement climatique.
 
Les boot camps auront lieu à New York (États-Unis), Marettimo (Italie), Tokyo (Japon), Thingery (Islande), Hawaï (États-Unis), Bruxelles (UE), Pollica (Italie), Dubaï (Émirats arabes unis) et Pékin ( Chine). Ce sont 9 expériences d’apprentissage intensif à travers la connaissance et l’expérience sur le terrain, sur les thèmes de la régénération de la planète par l’alimentation.
 
Les formations portent sur quatre thèmes, dont trois sont dédiés à la régénération de lieux qui plus que d’autres subissent les effets de la crise climatique et qui ont besoin de solutions innovantes pour repenser la relation entre l’homme et l’environnement:
«Ville climato-intelligente»,
«Ferme climato-intelligente» et
«Océan climato-intelligente»
 
Un thème se concentrera plutôt sur la cuisine en tant que lieu stratégique à partir duquel le changement peut commencer:
«Cuisine climato-intelligente».
 
Au cours de la formation, les participants auront l’opportunité de rencontrer des innovateurs experts, source d’inspiration pour de nouveaux modèles agroalimentaires durables et apportant une nutrition saine grâce aux dernières innovations technologiques, ainsi que de vivre une expérience extraordinaire visant à libérer leur potentiel et à transformer l’inspiration en action.
 
Le programme comprend également des visites des meilleures pratiques, des startups, des spin-offs et des projets innovants appliqués à toutes les étapes de la chaîne alimentaire. Enfin et surtout, il y aura des ateliers interactifs et l’intégration de la classe des participants avec les communautés locales, en utilisant une approche de conception et de réflexion sur la prospérité, afin que les Climate Shapers puissent donner vie à leurs propres projets et actions climatiques.
 
Les cours d’enseignement à distance traitant de la nutrition et des systèmes alimentaires durables, de l’agriculture climato-intelligente, de la gestion durable de l’eau et des sols, accessibles à partir du Centre de formation en ligne de la FAO elearning.fao.org, seront intégrés au programme de bootcamp dans le but de transférer des compétences spécifiques pour générer des citoyens et des professionnels informés et compétents, capables de relever les défis mentionnés ci-dessus.
 
Les boot camps auront lieu le:
 
6-11 juillet New York – Ville climato-intelligente
13-18 juillet Marettimo, Sicile, Italie – Océan climato-intelligente.
20-26 juillet O’ahu, Hawaï – Fermes et Océan climato-intelligentes
23-28 août Tokyo, Japon – Ville / Fermes / Océan / Cuisine climato-intelligente
30 août – 5 septembre Thingery, Islande – Océan climato-intelligente
6-12 septembre Pollica, Italie – Fermes / Cuisine climato-intelligente
16-20 novembre Bruxelles, Belgique – sur invitation seulement
22-26 novembre Dubaï, Émirats arabes unis – Ville climato-intelligente
À déterminer Date Beijing, Chine.
S’inscire ici
futurefoodbootcamps.typeform.com/to/vvfcQZ
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Concours Green Talents 2020: l’inscription est ouverte

L’inscription au concours Green Talents 2020 est 
ouverte.
Devenez un Green talent, accédez à un réseau prestigieux de 
scientifiques de renom, rencontrez l’élite allemande de la 
recherche en matière de développement durable et faites 
connaître vos idées innovantes.
Êtes-vous un chercheur en herbe avec des visions 
révolutionnaires pour créer un avenir meilleur et plus durable pour tous ? Vos 
recherches visent-elles à réaliser les Objectifs de développement durable des 
Nations unies (ODD) ? 
Avez-vous le potentiel de changer le monde ?
Green Talents – International Forum for High Potentials in Sustainable 
Development, le Forum international des hauts potentiels en développement durable 
vous invite, en tant que scientifique pionnier, à appliquer votre approche novatrice ! 
Présentez vos recherches au grand public, rencontrez des experts prestigieux et 
posez les bases de collaborations durables avec des institutions de recherche 
allemandes.
Le Green Talents Award 2020 comprend
 une invitation tous frais payés pour les deux semaines du Green Talents 
Science Forum en octobre 2020, avec
 une visite des principales installations, d’institutions et d’entreprises 
allemandes de premier plan dans le domaine de la durabilité, avec un 
aperçu exclusif de leurs recherches et projets de pointe,
 des rendez-vous individuels avec des experts allemands que vous 
choisirez pour discuter des possibilités de recherches conjointes et de 
coopérations à venir,
 l’opportunité d’élargir votre réseau dans le cadre de la cérémonie de 
remise des prix organisée à Berlin avec les participants Alumni Green 
Talents,
 un séjour de recherche entièrement financé d’une durée maximale de trois 
mois en 2021 au sein d’un établissement de votre choix en Allemagne,
 un accès exclusif au réseau d’anciens lauréats (alumni) de GreenTalents.
Pour plus d’informations
Le programme Green Talents est pris en charge par le Ministère fédéral allemand de 
l’Éducation et de la Recherche depuis 2009. Le programme Green Talents est placé 
sous le patronage de la Ministre fédérale de l’Éducation et de la Recherche, 
Mme Anja Karliczek. Rendant hommage à 25 jeunes chercheurs internationaux 
chaque année, l’initiative a favorisé avec succès l’échange mondial d’idées vertes 
innovantes dans le domaine de la durabilité. À ce jour, 257 scientifiques exceptionnels de 69 pays ont été récompensés pour leurs réalisations prestigieuses 
visant à rendre leurs communautés, leurs pays et leurs sociétés plus durables.
Sont éligibles les étudiants en master, les doctorants, les post-docs, ainsi que les 
jeunes professionnels, ayant au maximum trois ans d’expérience (à l’exclusion des 
expériences professionnelles acquises dans le cadre d’un diplôme universitaire) et 
mettant fortement l’accent sur le développement durable. Les candidats doivent 
prouver une excellente maîtrise de l’anglais et des notes supérieures à la moyenne. 
En outre, seules les candidatures émanant de citoyens ou de résidents non 
allemands peuvent être prises en considération.
Pour plus d’informations, consultez le site www.greentalents.de  où le flyer du 
concours ainsi que la bande-annonce des prix sont accessibles, suivez-nous sur 
Twitter et LinkedIn.
Date limite de soumission des candidatures : 19 mai 2020, 14 h CEST.
Notez s’il vous plait qu’il peut y avoir des changements de dernière minute dûs 
à la pandémie du COVID-19. 
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L’OSS recrute pour son programme environnement

Titre du poste: Expert Environnemental Associé au Programme Environnement Lieu de travail: Tunis (Tunisie) Durée du contrat: 06 mois (renouvelable) Date de début: 06/01/2020 1.
CONTEXTE

L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) 1 est une organisation internationale intergouvernementale Vocation africaine, créée en 1992 et implantée à Tunis. Son action se situe dans les zones arides, semi-arides et zones sub-humides sèches de la région sahélo-saharienne. Ses membres comprennent 25 pays africains, 7 pays non Pays africains, 13 organisations (organisations représentant l’Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Nord, les Nations Unies) et 3 organisations non gouvernementales. La mission de l’OSS est d’accompagner ses pays membres africains dans la gestion durable de leur ressources naturelles dans un contexte de changement climatique particulièrement défavorable. Le principe d’action OSS est de aux côtés des États membres et des organisations et de jouer le rôle d’initiateur et de facilitateur de partenariats sur des sujets liés à la gestion des ressources naturelles et à l’environnement protection. Dans le cadre de ses missions de bonne gouvernance environnementale dans son domaine d’action, l’OSS coordonne plusieurs actions visant à développer des méthodes et outils dédiés à la gestion et à la protection des ressources naturelles et adaptation aux impacts du changement climatique. L’OSS apporte à ses membres et partenaires un soutien technique et institutionnel permettant élaboration de demandes de projets pour faire face aux impacts du changement climatique et contribuer aux efforts d’adaptation et d’atténuation. Ainsi, afin de mieux adapter ses services et d’encourager la mobilisation de ressources financières pour ces demandes de projets, l’OSS se positionne comme un agent (agence régionale de mise en œuvre) entre les fonds climat et ses membres et partenaires. Dans ce Dans ce contexte, l’OSS a été accrédité en tant qu’entité d’exécution par le Fonds pour l’adaptation en 2013 et par le Fonds vert pour le climat – GCF en octobre 2017. Ces deux accréditations renforcent l’OSS facilitant rôle de partenariat et lui permettre de mobiliser des fonds et ainsi de contribuer à la mise en œuvre des politiques et stratégies liées à l’environnement et au développement durable de ses membres et partenaires. A ce titre, l’OSS réalise des activités de supervision de la mise en œuvre des projets et des programmes sur l’adaptation et / ou l’atténuation des effets des changements climatiques, y compris les assistance aux autres pays souhaitant mettre en œuvre un programme de préparation.
2. DÉFINITION DE L’EMPLOI
Sous la responsabilité du coordinateur du programme environnement et sous la supervision responsable des la composante climat, l’expert environnemental sera appelé à apporter son soutien à la réalisation de les activités du programme, en particulier les activités suivantes: Support technique et analytique: 

• Contribuer au processus de sélection environnementale et sociale des activités spécifiques aux projets réalisées par les partenaires d’exécution et les consultants; • Veiller à ce que des mesures appropriées pour atténuer les effets environnementaux et les impacts sociaux sont proposés et observés; 
• Superviser le travail des consultants, examiner et évaluer les livrables fournis et faire des recommandations pour leurs améliorations; 
• Veiller à ce que les mesures d’atténuation des impacts environnementaux et sociaux liés au projet soient mis en œuvre conformément au CGES ou aux PGES spécifiques au projet. 1 http://www.oss-online.org/fr Le développement de projets:
• Soutenir l’appel aux processus de proposition de projet au besoin;
• Soutenir le programme dans l’examen des projets et la sélection des documents de projet bancables;
• Contribuer à la préparation de projets par la rédaction de notes conceptuelles et l’évaluation de rapports, et effectuer des missions de diligence raisonnable;
• Entreprendre la recherche documentaire nécessaire à l’élaboration de nouvelles notes conceptuelles, notamment en consultant les contributions déterminées au niveau national (CDN), les communications et mises à jour biennales dans le cadre de la CCNUCC;
• Calculer ou valider les indicateurs prévus pour l’évaluation des impacts des projets et en particulier notamment ceux liés à l’atténuation et à l’adaptation;
• Recueillir les rapports de projet et autres livrables et s’assurer qu’ils sont exécutés conformément avec le contrat ou l’accord. Gestion de projet: 
• Mise à jour régulière des fichiers et documents des projets assignés;
• Assurer la préparation des rapports d’étape, des rapports annuels et des mises à jour périodiques des projets assignés; 
• Fournir un soutien logistique pour l’organisation d’événements, d’ateliers et de réunions et prendre minutes à différents événements pour les projets assignés;
• Contribuer au renforcement des capacités, à la gestion des connaissances et aux activités de communication liés à l’atténuation des CC.
Autres activités du programme Environnement:
L’expert associé sera également impliqué dans l’exécution et le soutien de toutes les autres activités du Programme Environnement. Cela comprendra les tâches liées à l’expertise requises pour les différents projets du programme Environnement. L’expert soutiendra les équipes de projet et les activités quotidiennes de l’OSS.
3. PROFIL REQUIS
Éducation
Détenir un diplôme d’enseignement supérieur (Bachelor + 4) (Ingénieur ou Master) en environnement sciences, agronomie, agroéconomie, gestion des ressources naturelles ou tout autre domaine connexe. Expérience
• Avoir au moins 05 ans d’expérience professionnelle pertinente dans une institution nationale, organisation internationale / de développement;
• Avoir une expérience dans les domaines liés au changement climatique, spécifiquement axé sur la surveillance de l’impact – outils d’évaluation;
• Avoir une bonne connaissance des enjeux et défis de la région et en particulier des Pays d’Afrique de l’Est;
• Expérience avérée dans la conception de projets, y compris le soutien à l’examen / développement de projets concepts et documents, plans de travail et budgets est un atout.
Conditions à remplir et qualifications requises:
Le demandeur doit remplir les conditions suivantes:
• Soyez enthousiaste et capable d’apprendre rapidement de nouveaux concepts et de prendre des initiatives;
• Être capable de gérer ses responsabilités avec précision et dans les délais;
• Avoir une grande capacité d’analyse, de synthèse et d’écriture;
• Avoir une bonne connaissance des nouvelles technologies de l’information et une bonne maîtrise des fonctions logiciels (traitement de texte, messagerie et Internet);
• Avoir une excellente maîtrise des langues anglaise et française. Exigences professionnelles:
• Soyez prêt à travailler avec des personnes de nationalités et de cultures différentes et à voyager différents pays de la zone d’action de l’OSS;
• Être disposé à travailler en équipe, sous pression et à servir d’exemple positif en contribuant à l’esprit d’équipe;
• Prendre des initiatives, être organisé avec une planification axée sur les résultats;
• Soyez ouvert au changement et flexible dans un environnement très dynamique.
Adapte efficacement son / sa approche pour suivre l’évolution des circonstances ou des besoins. 
Écoutez et partagez activement vos connaissances spontanément.
4. RÉMUNÉRATION
 La rémunération varie entre 1800 000 et 2200 000 USD sur la base d’années de expérience professionnelle et montrant l’interaction avec la gestion administrative. Cette rémunération globale correspond à une rémunération mensuelle brute soumise à un 10% mensuel déduction, correspondant aux cotisations au régime d’assurance OSS. Ces assurances couvrent une assurance maladie, invalidité, décès et accident personnel ainsi qu’une assurance voyage. 
5.SOUMISSION DU DOSSIER DE DEMANDE
Le dossier de candidature doit obligatoirement comprendre les éléments suivants:
1. Une lettre d’accompagnement signée adressée au Secrétaire Exécutif de l’OSS;
2. Un curriculum vitae signé; (Utilisez le modèle de CV OSS standard téléchargeable sur le lien suivant): [OSS CV Template];
3. Une copie des diplômes;
4. Autres références jugées utiles.
6. PROCÉDURE DE SOUMISSION ET DATE LIMITE
Les candidatures doivent être envoyées par e-mail à procurement@oss.org.tn Les candidatures envoyées par voie électronique doivent être intitulées: Appel à candidatures: Expert Environnemental Associé au Programme Environnement (OSS) [AC / OSS / ProgEnv_ExpEnv / 160420-11] Date limite de réception: 15 mai 2020 à 23 h 59 (Heure de Tunis). Pour toute demande d’informations supplémentaires, veuillez envoyer vos demandes à: procurement@oss.org.tn
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Recherche climatique: Voici un appel à recrutement

AVIS DE VACANCE N °: 2083
DATE LIMITE DE CANDIDATURE: 11 mai 2020
24 jour (s) jusqu’à la date limite de clôture – Accepte actuellement les candidatures
Chef du POST , Programme mondial de recherche sur le climat
Genève, Suisse COMMENCEMENT DES FONCTIONS
15 juillet 2020
ou dès que possible par la suite NATURE DE LA NOMINATION
CDD – 2 ans
Unité Organisationnelle
Division de la recherche climatique mondiale,
Département des sciences et de l’innovation L’OMM est déterminée à atteindre la diversité et un effectif équilibré. Les candidatures sont les bienvenues des femmes et des hommes qualifiés, y compris ceux handicapés. L’âge légal de la retraite après le 1er janvier 2014 est de 65 ans. Pour les candidats externes, seuls ceux qui devraient terminer le mandat seront normalement pris en compte.
FONCTIONS ET RESPONSABILITÉS
Sous la supervision du Directeur du Département des sciences et de l’innovation (SI) et sous la direction du Président du Comité scientifique mixte (JSC), le / la titulaire exercera les fonctions suivantes:
(a) Soutenir l’OMM / COI- UNESCO / ISC WCRP JSC dans sa mission de coordination et de promotion de la recherche climatique internationale pour la société:
– Assister le WCRP JSC dans la formulation et la mise en œuvre des objectifs stratégiques du programme;
– Diriger la préparation des réunions clés, des documents d’orientation, des plans, des évaluations et des rapports;
– Préparer les plans de travail et les modalités d’exécution de la mise en œuvre des orientations stratégiques du WCRP JSC telles qu’établies lors des sessions annuelles du JSC (y compris pour les bureaux de projets internationaux);
– Assurer la liaison et organiser les rapports nécessaires avec les organisations sponsors (OMM, COI-UNESCO et ISC) et gérer le partenariat avec d’autres agences, institutions et entités scientifiques pertinentes pour le PMRC;
b) Gérer le personnel de la Division WCR pour veiller à ce que les travaux et activités prévus soient exécutés dans les délais et selon des normes de qualité élevées:
– Assurer une allocation adéquate des ressources pour les travaux prévus et mobiliser des ressources extrabudgétaires et en nature pour améliorer le plan de travail;
– Suivre et évaluer la performance du personnel sur la base des indicateurs des objectifs stratégiques et fournir des contributions pour la budgétisation axée sur les résultats;
– Participer au recrutement pour améliorer les aptitudes et les compétences du personnel de planification conjointe;
– Fournir des conseils et une formation au personnel, favoriser le travail d’équipe et établir une communication efficace entre l’équipe du PMRC et l’ensemble de la structure organisationnelle;
– Diriger les contributions liées au PMRC du Conseil de recherche de l’OMM et du Groupe consultatif scientifique pour assurer l’harmonisation du PMRC avec les objectifs stratégiques de l’OMM, ainsi que les priorités stratégiques des autres coparrains du programme;
c) Fournir des orientations au directeur du Département des sciences et de l’innovation (SI) et aux organisations coparrainantes du PMRC sur l’orientation générale et la mise en œuvre des plans du WRCP:
– Préparer des contributions pour le programme de travail du Département de l’IS, identifier les priorités et les ressources ;
– Fournir une contribution substantielle à la préparation des documents de position et des rapports à présenter aux organes directeurs et à leurs organes directeurs, le cas échéant;
– Assurer une coordination étroite et une utilisation efficace des ressources avec le Programme mondial de recherche météorologique (WWRP) et la Veille de l’atmosphère mondiale (GAW), en particulier en ce qui concerne l’amélioration des prévisions et des projections climatiques et météorologiques homogènes;
d) Maintenir et favoriser le développement d’activités conjointes entre le PMRC et d’autres programmes de l’OMM, relevant du Conseil de recherche et des commissions techniques des services et des infrastructures, qui répondent aux besoins des Membres en matière de prévision, de projection, de formation et de prestation de services du système Terre;
e) Favoriser des échanges et une collaboration efficaces avec d’autres programmes et réseaux de recherche internationaux pertinents, y compris Future Earth;
f) Représenter le PMRC et l’OMM à des réunions, séminaires, etc. interinstitutions sur des questions de fond liées au climat;
(g) Effectuer d’autres tâches pertinentes au besoin.
QUALIFICATIONS
Formation
Master ou équivalent en sciences du climat ou dans un domaine scientifique étroitement lié. Un doctorat serait un avantage.
Expérience
Au moins 10 ans d’expérience combinée, nationale et internationale, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans les études climatiques pertinentes et la recherche sur les changements mondiaux Expérience confirmée de la recherche sur le climat en tant que scientifique, gestionnaire ou leader. Expérience confirmée en élaboration de stratégies, planification, élaboration de projets, mise en œuvre et suivi pour l’atteinte de résultats et la collecte de fonds. Expérience avérée dans la coordination de multiples parties prenantes pour la prestation de programmes et dans l’organisation d’activités de coordination et de renforcement des capacités, y compris des missions, des réunions et des ateliers. Connaissance de première main ou participation antérieure aux activités de recherche sur le climat du Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC).
Autres exigences
Bonne compréhension des Nations Unies, notamment des programmes et activités de l’OMM et des processus des organisations internationales. Excellentes compétences en gestion, en supervision, en organisation, en qualité et en quantité. Solides compétences en coordination, en relations interpersonnelles et en communication. Responsabilité démontrée, maturité du jugement et de l’initiative et originalité des idées. Expérience dans l’organisation et la gestion de programmes de travail. Capacité à rédiger des rapports, des documents et de la correspondance clairs et succincts. Capacité à travailler dans un environnement multiculturel et à favoriser la diversité et l’esprit d’équipe.
Langues
Excellente connaissance de l’anglais (oral et écrit). La connaissance du français est souhaitable. La connaissance d’autres langues officielles de l’Organisation serait un avantage.
(Remarque: les langues officielles de l’Organisation sont l’arabe, le chinois, l’anglais, le français, le russe et l’espagnol.)
Le Secrétaire général peut nommer un candidat à un grade inférieur au grade annoncé du poste, avec possibilité de promotion à ce grade dans les trois ans suivant sa nomination, sous réserve d’une appréciation satisfaisante des performances.
Possibilité de renouvellement, sous réserve de disponibilité des fonds et dans l’attente de performances satisfaisantes après une période probatoire initiale d’un an pouvant être prolongée jusqu’à un maximum de deux ans.
SALAIRE ET INDEMNITÉS
Le salaire de base net annuel lors de la nomination initiale est de: 88162 $ US
L’ajustement annuel de poste sur le salaire initial est de 67532 $ US (en plus du salaire de base net)
Informations supplémentaires:
seuls les candidats pour lesquels l’OMM a un intérêt supplémentaire seront contactés. Les candidats présélectionnés peuvent être tenus de passer une évaluation écrite et / ou une entrevue.
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Climat et Biodiversité, vers un mariage de nécessité

Le climat dans un coin, la biodiversité dans l’autre: jusqu’alors, c’est cette approche en silo qui a prévalu, aussi bien en matière scientifique que décisionnelle. 
A quelques jours de la COP25 de Madrid, des voix d’élèvent pour resserrer les liens, et éviter que les solutions de l’une ne nuisent à l’autre.
Depuis leur création en 1992, les trois conventions de Rio (climat, biodiversité, désertification)[i] ont chacune suivi leur chemin, rythmé par les COP annuelles pour la première, bisannuelles pour les autres.
Un pas décisif
Une convergence semble sur le point de s’opérer: lors de la COP25 de Madrid, la question d’une meilleure coordination entre les conventions de Rio fera l’objet d’une table ronde. Et lors de sa septième session plénière, qui s’est tenu au printemps à Paris, l’IPBES a approuvé, parmi ses projets prioritaires, l’élaboration d’un document technique portant sur «les synergies possibles» entre atténuation climatique et conservation de la biodiversité, s’appuyant sur les travaux du Giec.
Selon Jean-François Silvain, «un mouvement de fond se lève en faveur de la biodiversité, à nous de saisir les opportunités de 2020». En particulier le congrès mondial de la nature, en juin à Marseille, mais surtout la COP15 de la CBD, qui se tiendra en octobre à Kunming (Chine): «il faut que cette mobilisation soit encore plus marquée, afin que le développement soit compatible aussi bien avec la lutte contre le changement climatique qu’avec la protection de la biodiversité».
La biodiversité enfin traitée à égalité? Début novembre, lors d’un déplacement en Chine, Emmanuel Macron a lancé avec le président Xi Jinping l’Appel de Pékin, mettant les deux sujets du climat et de la biodiversité sur un pied d’égalité. Jusqu’alors, le premier avait souvent pris le pas sur le second dans les déclarations politiques.
Les entreprises semblent aussi prendre le train en marche: lors du sommet Action Climat, qui s’est tenu fin septembre à New York, 19 grandes entreprises, dont Danone, Nestlé, L’Oréal, Google, Unilever et L’Oréal, ont lancé la coalition OP2B, pour One Planet Business for Biodiversity. Son but: «apporter des solutions concrètes pour transformer les systèmes agricoles et alimentaires, via des chaînes d’approvisionnement plus durables, pour préserver la biodiversité».
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Séquestration du carbone : les principales forêts du monde en alerte rouge

21 Mars, journée réservée aux forêts se réveille en 2020 avec une nouvelle alerte inquiétante. Ce nest pas des incendies mais en réalités leurs effets sur le piégeage du carbone. Les principales forêts du monde atteignent le pic de la séquestration du carbone.

Si les forêts tropicales demeurent lun des fers de lance de la communauté internationale pour lutter contre le changement climatique, leur capacité à piéger le carbone de latmosphère décroît, selon une nouvelle étude publiée dans le journal scientifique « Nature ».

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont suivi lévolution de 300 000 arbres dans 565 espaces forestiers pendant 30 ans : une tâche ambitieuse et chronophage ! Ils ont mesuré le diamètre de chaque arbre et estimé le carbone de leur biomasse, en revenant à quelques années dintervalle pour assurer ce suivi. En calculant le carbone stocké dans les arbres qui survivaient et dans ceux qui étaient morts, ils ont pu quantifier lévolution du stockage du carbone au fil du temps. Cette situation sexplique principalement par une mortalité des arbres plus élevée, et donc un plus important rejet de carbone dans latmosphère.

Le Dr Wannes Hubau, chercheur au Musée royal de lAfrique centrale et premier auteur de larticle a expliqué « Nous montrons que le pic de séquestration du carbone a eu lieu dans les années 1990. En combinant des données dAfrique et dAmazonie, nous avons pu expliquer pourquoi ces forêts changent. En créant des modèles sur base de tous ces facteurs, nous avons montré que le puits de carbone des forêts africaines diminuera sur le long terme, tandis que celui des forêts amazoniennes diminue beaucoup plus rapidement ».
Si les forêts amazoniennes pourraient dans un futur proche devenir émettrices de carbone, celles de lAfrique centrale nen seront pas moins non plus. Selon cette étude, dans les années 1990, les forêts tropicales intactes ont capturé près de 46 milliards de tonnes de CO2 de latmosphère. La capacité de ces forêts à capturer du carbone a diminué donc de 33 %, la superficie de forêt intacte a diminué de 19 %, alors que les émissions de carbone ont augmenté de 46 %.

Le professeur Simon Lewis de lUniversité de Leeds, au Royaume Uni a alerté « Les forêts tropicales intactes restent un puits de carbone important, mais notre étude montre que si des politiques environnementales importantes ne sont pas mises en uvre rapidement afin de stabiliser le climat, les forêts tropicales ne pourront bientôt plus absorber de carbone »,
Après des années de recherches de terrain en Afrique et en Amazonie, les scientifiques ont découvert que les conséquences dangereuses du changement climatique sur les forêts ont déjà commencé. Ceci, plusieurs dizaines dannées avant ce que prédisaient les modèles les plus pessimistes.

Pour W. Hubau « Le suivi-évaluation de forêts intactes est crucial si lon veut pouvoir suivre les effets du changement climatique. Ce travail est plus que jamais nécessaire, car les forêts tropicales sont de plus en plus menacées ». A cet effet, les scientifiques suggèrent que les budgets carbones et les objectifs climatiques soient revus. Les menaces immédiates pour les forêts tropicales sont la déforestation, lexploitation et les feux. Ces menaces nécessitent des actions urgentes, recommandent les chercheurs.

L’etude conclut que « En réduisant nos émissions de carbone plus rapidement que prévu, il serait encore possible déviter que les forêts tropicales intactes ne deviennent une source importante démissions de carbone ». Notons par ailleurs que les forêts tropicales humides intactes sont connues comme étant des puits de carbone importants. Elles freinent le réchauffement climatique en capturant du CO2 de latmosphère et en le stockant dans leurs arbres.

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Urgence environnementale: Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco réagit et propose des solutions écocitoyennes

Pour célébrer la femme en prélude à la journée internationale de la femme, nous sommes allés à la rencontre d’une remarquable femme de la sphère environnementale au Bénin pour décortiquer de la crise environnementale au Bénin et dans le monde. Un entretien exclusif à lire absolument.

Madame, présentez vous à notre lectorat Eco-francophone et Eco-francophile.
Je suis Mehouede Yvonne Adjovi-Boco, sociolinguiste, conseiller technique à l’écocitoyenneté et la déconcentration au Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable.
Megan Valère SOSSOU : Il y a des décennies la planète terre subit les affres de la nature. Il s’agit sans doute d’une crise environnementale qui perdure. 
Comment appréciez-vous la crise environnementale dans le monde et plus précisément au Bénin ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : Puisque vous m’avez informé de l’opportunité de la journée internationale de la femme, je voudrais d’abord reconnaitre que ce mois est attribué à l’évaluation de l’inclusion féminine ; rappelons au passage que le Bénin depuis la nuit des temps a lié une journée par semaine au principe femelle car le jeudi en fongbé c’est gnonnuzangbé la journée de la femme. Et ce pays étant le berceau du vodùn l’esprit suprême qui féconde les principes mâle et femelle, la complémentarité y est la norme sacrée établie.
Tout porte donc à croire par ce rappel que sans l’isoler il est accordé à la femme un rôle de levier, aux fins qu’elle assume les exigences de reproduction pour que la balance de la vie. Qui dit ‘vie’ inclut l’ensemble de l’écosystème qui s’entretient en araignée, avec l’humain (homme-femme) doté de raison au cœur des 4 éléments à savoir le feu, l’air, l’eau, la terre, dont il a le co-bénéfice et l’entière responsabilité.
S’agissant de reproduction, l’humain dont la population s’accroit, semble s’inquiéter de ses propres besoins croissant de consommation et de production face aux éléments naturels. Cette angoisse est un signal d’alertes sur le principe du pollueur payeur car sa tendance à la facilité de prélever n’épargne pas la nature.
C’est donc moins la démographie que le mode de vie qui donne l’alerte car la terre n’étant pas élastique chacun craint l’explosion sous la pression des choix exercés à sa surface. Cette alerte est maintenue par la conscience que l’humain vit sur la surface de la terre et qu’à l’intérieur du globe terrestre vit le magma brulant dont les éruptions de laves volcaniques sont impressionnantes ; par ailleurs à l’extérieur la terre tourne autour du soleil brulant.
Depuis quelques temps les images du télescope chinois sur l’existence du « trou noir » qui semble être une ancienne planète ayant disparu sonne une autre alerte. En effet il pourrait supposer qu’il y a une limite qui s’impose naturellement aux planètes au risque qu’elles disparaissent. Et dans cet univers sans frontières, l’évolution scientifique effrénée donne le vertige à l’horizon humain.
Donc parlons de série d’alertes sans vivre en crise, car nous sommes encore en vie avec le climat, malgré les catastrophes qui nous font craindre de nouveaux risques ; et il faut donc répondre individuellement à une solution collective.
Megan Valère SOSSOU : Selon vous la responsabilité de conjuguer cette crise ou de répondre à cette alerte incombe à qui ? Les citoyens ? Les gouvernants ? Ou qui d’autres ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : Depuis le sommet de Rio en 1992, l’alerte démarrée dix ans plutôt par les nations continue de s’organiser dans l’esprit des Nations pour l’unité. Elle inclut les notions de l’environnement humain, des « droits » de la famille humaine et de notre avenir à tous puis nous sommes le monde et un monde est une santé ; donc la mobilisation mondiale interpelle de plus en plus le rôle de chaque individu dans une organisation complémentaire qui veille le bilan carbone local et respecte la balance cosmique globale.
A ce seuil d’alerte il s’agit de consentir des devoirs avant les droits. Le climat est apparu comme une loi immanente qui évalue, juge et régule les actions individuelles sur l’environnement collectif. Désormais le bilan permet d’évaluer le pollueur-payeur.
Lorsque vous prélevez chaque jour de l’oxygène à l’air vous devez pouvoir le rembourser. Lorsque vous vivez au bord de la mer ou d’un cours d’eau vous devez opérer des choix compatibles… donc l’individu qui compose le complexe étatique est impliqué et ceux qui acceptent des responsabilités doivent eux aussi les assumer au nom de l’individu et des ménages ; des élus chefs de quartiers/villages, dignitaires et leaders d’opinion jusqu’aux gouvernants et organisations civiles et politiques, ils régulent les producteurs de biens économiques, matériels ou sociaux, qu’ils soient individuels ou collectifs.
Megan Valère SOSSOU : Comment appréciez-vous le comportement (état des lieux) des citoyens béninois face à cette crise environnementale ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : Le comportement se traduit concrètement par le mode de vie et les effets ou impacts de la consommation et de la production sur le milieu. Un individu sera dit citoyen lorsqu’il est réconcilié avec sa cité. Lorsque l’humain va au-delà de lui-même à des influences et au rayonnement d’un service climato-environnemental, il devient utile ; il produit en harmonie avec les éléments qui le caractérisent, et, éco citoyen, il devient un guichet service de valeur ajoutée qui cotise à, et convergent vers le progrès social collectif : il plante des arbres, il évite de salir, il produit moins de déchets, bref, il pense en 3R –Réduire Réutiliser Recycler.
Il faut donc consommer local, produire ce qui est compatible avec le climat sous les tropiques ; il faut adopter les choix pour un bilan carbone neutre qui produit l’oxygène et répare le carbone. Si vous pensez arbres à toute occasion, des essences autochtones, peu gourmandes en eau, aux racines pivotantes, alors oui vous contribuez, et si par ailleurs vous n’exagérez pas en consommant avec des déchets recyclables biodégradables, avec de la matière organique, alors c’est encore mieux.
Les comportements prennent leur source dans une éducation tridimensionnelle, en famille et de provenance connue, à l’école et dans la rue. Dans le contexte actuel le taux d’alphabétisés en langue officielle étrangère n’autorise ni au silence, encore moins à l’indifférence, ni à l’économie de paroles. Il faut agir.
  Megan Valère SOSSOU :  Quels efforts faites-vous au MCVDD à travers votre rôle et pensez-vous qu’il y a espoir ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : La synergie des secteurs du cadre de vie étant les villes durables, ce choix opéré produit déjà une grande avancée qui replace l’humain au cœur des éléments physiques ; il crée la relation qui valorise aussi la nature et découle de l’économie touristique dont le gouvernement du Bénin a fait l’option.
L’effort d’un mode de vie qui valorise le milieu de vie est un levier-qualité pour le niveau de vie ; et les options prises ont pour ambition de restaurer la confiance qui bannit la peur et les prédations. Le choix touristique étant une ouverture qui a besoin de confiance, le développement durable s’évalue lui-aussi à des repères écologiques confrontés aux références standard ; dans ce contexte d’environnement sans frontières s’impose donc l’application impérative de la loi cadre dont le Bénin s’est doté et des textes qui sanctionnent les violations.
La corruption désormais sanctionnée et la fin de l’impunité mais aussi le respect du foncier et de l’aménagement du territoire, les dispositions légales d’occupation des sols, des fonctions et vocations, amorcent le renforcement des grandes avancées.
Il y a une cohérence qui part de l’aménagement du territoire. Les marchés des territoires visent à créer des identités économiques à partir des terroirs vers les guichets de projets. Les études d’impact environnemental et social ; le plan 2D Décentralisation Déconcentration et la relecture des textes de la décentralisation ; la répartition aux communes du retour sur prélèvements de l’assiette fiscale locale à hauteur de 50% ; l’implication des dignitaires traditionnels et la discrimination positive au bénéfice des femmes dans la gestion locale ; ce sont autant d’alternatives mais aussi des représentations collectives qui réservent une reconnaissance à chacun.
Dans le processus de dématérialisation et de numérisation déjà en cours, il est prévu un système d’alerte visant à réduire les préjudices environnementaux et à optimiser le renseignement et la promotion du développement par chaque témoin d’événement en temps réel.
Megan Valère SOSSOU : Quel message avez-vous à l’endroit des citoyens béninois pour la préservation de l’environnement ? Et plus particulièrement aux femmes vu le nombre et la place qu’elles occupent dans la société béninoise ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : Si l’environnement est un enjeu de proximité, c’est à cause de son urgence et l’inclusion de la femme devient de ce fait une prescription afin que ce soit l’affaire de tous. Il faut conduire les alternatives dans un mental évolué dont les symboles communs seront les bornes repères et des codes pour le mieux vivre ensemble.
Il reste que les acteurs décentralisés à divers niveaux de la chaine de décision dans la proximité, dépassent enfin le chantage électoraliste et les manipulations qui finissaient par pénaliser tout le monde.
La proximité issue de la décentralisation est une réalité de la démocratie contributive et l’environnement quant à lui est un enjeu de proximité ; à chacun donc d’y contribuer et non de le détruire par un comportement prédateur qui prélève et saccage par bouts, ce développement que tous sont supposés entretenir globalement et valoriser.
Le présent et l’avenir étant tributaires de choix de consommation climatiquement compatibles, il faut que les femmes évaluent leur inclusion aux côtés des hommes, et témoignent pour et manifestent de la reconnaissance en faveur des choix durables. Femmes et hommes sont deux faces complémentaires de la médaille de développement et il serait contreproductif de les isoler. Elles, sont des levains et doivent travailler à être aussi des leviers qui prennent la parole publique pour se porter au secours l’éducation et de la santé préventive.
Que chacun ensuite fasse ce qu’il a à faire, joue son rôle, celui auquel il est prédestiné et soit prêt à assumer sa responsabilité face aux lois qui régissent l’ensemble ; chacun (homme et femme) doit être conscient de la relation d’une même cordée, afin que nul ne soit de trop pour défendre le patrimoine hérité des anciens à léguer aux générations futures.
 
Megan Valère SOSSOU : Votre mot de fin à l’endroit du Blog EcoCitoyens TV
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco: B ravo à vous blog EcoCitoyens TV qui faites aussi ce que vous avez à faire. 
Mais 3R ne l’oubliez pas Réduire Réutiliser Récycler
Megan Valère SOSSOU : Madame Mehouede Yvonne Adjovi-Boco, nous vous remercions de l’honneur accordé à notre média.
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : C’est moi qui vous remercie  
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Femmes rurales: de vraies motrices du développement des énergies durables au Bénin

Plus d’une décennie déjà, qu’en Afrique et précisément au Bénin, beaucoup d’habitants des zones rurales sont encore privés d’accès à l’énergie encore moins celle propre. Parmi les 728 millions de personnes qui utilisent des combustibles nocifs, comme le charbon ou le bois, pour la cuisine, ce sont en grande partie les femmes qui supportent le fardeau. Ce sont elles qui assurent la gestion de l’énergie au sein des foyers, qui investissent dans l’éducation de leurs enfants et qui s’occupent des personnes âgées ou malades. Ce sont donc elles qui ont le plus besoin de solutions utilisant les énergies propres et renouvelables.
Aujourd’hui, le constat est reluisant car il a été adopté une approche axée sur la participation des femmes à l’accès à toutes les formes d’énergies durables.

Les femmes de la commune de Matéri et le foyer amélioré wanrou

C’est le cas de la commune de Matéri, dans le département de l’Atacora au Nord Bénin où autrefois des femmes étaient sévèrement confrontées au manque récurrent du bois de chauffe constaté dans leur milieu. Un foyer amélioré du nom de wanrou a vu le jour par l’entremise d’une organisation de la société civile. C’est en effet un grand soulagement dans le rang de ces femmes qui ne savaient pas qu’il existe la possibilité d’utiliser très peu de bois pour cuisiner dans la propriété. Elles ont à faire à un foyer amélioré qui se diffère des autres foyers vulgaires à trois pierres. Parce que ayant été fait à base d’argile et ayant comme combustible une très faible quantité de bois de chauffe. Ce foyer vecteur d’une cuisine propre est composé de quatre grandes parties à savoir : une chambre de ventilation (par où circule l’air), une chambre de combustion, un support de la marmite, et une cheminée qui canalise la fumée hors de la cuisine.
Il compte à ce jour des milliers d’utilisateurs répartis dans une dizaine de commune au Bénin et surtout dans les zones atteintes du phénomène de déboisement accru.
Rappelons qu’en terme de stockage du carbone, les ménages dans leur utilisation de ce foyer ne serait ce que pour la cuisson des trois repas (matin, midi, soir) permettrait d’éviter l’émission d’une quantité importante de dioxyde de carbone. Egalement, ce foyer présente une efficacité énergétique qui oscille entre 22 et 23 %. Ces femmes affirment s’être à l’aise désormais dans l’exercice de leurs différentes activités de transformation des produits agricoles et de la cuisine en famille. Généralement, les foyers améliorés constituent une transition de l’énergie non durable à celle durable comme l’énergie solaire.

Les femmes de la commune de Djidja et les panneaux solaires

L’utilisation de l’énergie solaire a beaucoup amélioré la qualité de vie des populations, et surtout celle des femmes. Si l’inclusion des femmes est nécessaire pour relever les défis énergétiques, cela sous entend qu’elles seront bien formées à la manipulation de l’énergie solaire. Ce n’est pas le cas d’un groupe de femmes grossistes dans la vente du charbon de bois rencontrées dans l’arrondissement de Dan, commune de Djidja qui souhaiterait se reconvertir dans l’énergie solaire. Or, comme l’a fait remarquer la Banque mondiale, «….par rapport aux hommes, les femmes réinvestissent généralement une part plus importante de leurs revenus dans leur famille et leur communauté, distribuant la richesse au-delà d’elles-mêmes». Et donc insérer les femmes dans cette compréhension revient à impacter toute une communauté.
Justement, dame Eugénie Adagbè, transformatrice d’arachide dans l’arrondissement rural de Avogbanan dans la commune de Bohicon déclare comme pour étayer «depuis l’installation des panneaux solaires chez nous, nous n’achetons plus du charbon de bois ni du pétrole pour les tâches ménagères et tous nos voisins viennent charger leurs téléphone portable chez nous moyennant un coût».

L’inclusion des femmes est nécessaire pour relever le défi énergétique.

Selon M. Sinsin un acteur majeur de l’énergie solaire au Bénin, on peut bien sûr miser sur les femmes dans un domaine majoritairement masculin. Les femmes des milieux ruraux surtout qui possèdent des lampes solaires bénéficient d’un pouvoir de décision accru, davantage de respect et d’un contrôle plus important sur les décisions financières.
Enfin, pour garantir le développement durable du Bénin, il est indispensable de reconnaître le rôle crucial des femmes dans l’offre au sein de la chaine de valeur des énergies durables, de promouvoir leur inclusion à tous les niveaux et de lutter contre les barrières culturelles et traditionnelles auxquelles elles continuent d’être confrontées au jour le jour dans la transitions énergétique.

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La Chine interdit « complètement » le commerce et la consommation d’animaux sauvages

La Chine a décidé d’interdire « complètement » et immédiatement le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique suspectée dans la propagation du nouveau coronavirus. (STR/AP/SIPA)La Chine a décidé d’interdire « complètement » et immédiatement le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique suspectée dans la propagation du nouveau coronavirus. (STR/AP/SIPA).

La Chine a décidé lundi 24 février d’interdire « complètement » et immédiatement le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique suspectée dans la propagation du nouveau coronavirus.
En effet, le comité permanent du Parlement chinois qui s’est réuni lundi et a approuvé une proposition « pour interdire complètement » le commerce d’animaux sauvages, « abolir la mauvaise habitude de trop consommer des animaux sauvages et protéger efficacement la santé et la vie de la population », a rapporté la télévision d’Etat CCTV.
Pour tenter d’enrayer l’épidémie meurtrière de pneumonie virale, qui serait partie d’un marché où étaient vendus des animaux sauvages pour la consommation humaine, la Chine avait adopté fin janvier une directive interdisant temporairement ce commerce, « jusqu’à la fin de la situation épidémique nationale ».

La chine ou le Commerce d’animaux exotiques

Le commerce d’animaux sauvages avait également été interdit lors de la crise du sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003, un coronavirus dont la transmission avait également été liée à la consommation d’animaux sauvages. Des organisations militant pour la protection des animaux accusent la Chine de tolérer un commerce caché d’animaux exotiques utilisés pour la cuisine ou la médecine traditionnelle.
Le coronavirus, qui a déjà tué près de 2 600 personnes en Chine continentale et une trentaine ailleurs dans le monde, avait été repéré en décembre sur ce marché.

La source exacte du nouveau coronavirus n’a pas encore été confirmée.

Les scientifiques soupçonnent un mammifère et ont tour à tour suspecté les chauves-souris comme animaux « réservoir », les pangolins comme « hôtes intermédiaires » ayant permis au virus de s’adapter à l’homme ou encore d’autres animaux.
Des civettes figuraient parmi les dizaines d’espèces mises en vente par l’un des marchands de Wuhan, selon une liste de prix qui a circulé sur internet en Chine. Y figuraient également des rats, des serpents, des salamandres géantes et des louveteaux vivants.

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Iran: huit (08) écologistes condamnés à 58 ans de prison

Le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien a déclaré mardi que la cour d’appel a confirmé la peine totale de 58 ans de prison pour huit écologistes qui sont en détention depuis février 2018.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, aujourd’hui, Gholamhossein Esmaili a déclaré que l’affaire des écologistes « est un cas d’agissements contre la sécurité nationale. »
Esmaili a déclaré que les écologistes avaient été condamnés à des peines de prison et à « payer de l’argent qu’ils avaient reçu du gouvernement américain » pour leur collaboration avec les États-Unis et il a ajouté que plusieurs autres personnes avaient été condamnées dans la même affaire.
Les huit écologistes condamnés sont membres de la célèbre Persian Wildlife Heritage Foundation (PWHF), une organisation privée à but non lucratif dédiée à la conservation et à la préservation de la faune en Iran.
Le pouvoir judiciaire, les politiciens purs et durs et les gardiens de la révolution (les pasdarans) les accusent d’espionnage sans présenter de preuves malgré que le chef du département de l’environnement, Isa Kalantari, et même le ministère du renseignement aient annoncé publiquement qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui de telles accusations.
Les écologistes accusés d’espionnage et d’acticités contre la sécurité nationale ont été maintenus en détention pendant des mois sans inculpation, certains en isolement et jugés à huit clos, un an plus tard, par le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Le professeur Seyed-Emami, fondateur de PWHF, est décédé dans des circonstances suspectes dans la fameuse prison d’Evine à Téhéran deux jours après son arrestation.
Le pouvoir judiciaire iranien a affirmé que le professeur de sociologie, âgé de 65 ans, s’était suicidé en raison de preuves d’espionnage contre lui, mais sa famille et ses connaissances et défenseurs des droits humains ont toujours réfuté cette affirmation.
Selon le Centre pour les droits de l’homme en Iran (CDHI), basé à New York, l’un des avocats de la famille, basé à Téhéran, a révélé que le résultat de l’autopsie n’a jamais été rendu public mais qu’un compte-rendu préliminaire du médecin légiste officiel « a montré des preuves d’une injection sous sa peau » ainsi que des « contusions sur différentes parties du corps. »
Niloufar Bayani, Hooman Jowkar, Sepideh Kashani et son mari Taher Qadirian, Amir Hossain Khaleqi, Sam Rajabi, Amir-Hossein Khaleqi, Abdolreza Kouhpayeh, l’homme d’affaires irano-américain Morad Tahbaz, le professeur irano-canadien Kavous Seyed-Emami ont été arrêtés le 6 février 2018 par les pasdarans.
Source : Radio Farda
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Appel à candidature Master Professionnel en Pastoralisme


Le Centre Régional AGRHYMET organise un Master Professionnel en Pastoralisme(MPP) en Juin 2020 dont l’objectif est d’une part de former un nouveau type de professionnels du développement capable d’appréhender toute la complexité du pastoralisme, et d’autre part d’accroître significativement la résilience des acteurs du pastoralisme au Sahel afin d’inverser les tendances involutives des facteurs socio-économiques, environnementaux et institutionnels.

Conditions de candidatures : Le présent appel à candidatures régional s’adresse aux étudiants et aux professionnels des services publics, parapublics ou privés œuvrant dans les domaines de l’élevage, Agriculture, santé animale, etc. Vous devriez chercher vos financements.

NB: le dossier de candidature est constitué des pièces suivantes : une fiche dûment remplie, obligatoirement accompagnée des autres éléments constitutifs du dossier (curriculum vitae, extrait de naissance, photocopies certifiées conformes du diplôme ou attestation de référence et des relevés des notes, certificat de nationalité), une attestation de bourse et ou source de financement et envoyer à l’adresse suivante:

Centre régional AGRHYMET ; BP 11011 Niamey, Niger, E-mail : ismailou.yahaya@cilss.int

La liste des informations détaillées sur les conditions de candidatures et le programme d’étude peuvent être consultées sur le lien suivant : http://agrhymet.cilss.int/wp-content/uploads/2020/01/PALQUETTE-MASTER-PASTO2020.pdf

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L’écologie béninoise en proie à des attaques répétées


1-Des présumés trafiquants de peau de léopard mis aux arrêts

A peine deux mois passés dans l’an 2020 mais déjà plusieurs cas de violation de la faune et de la flore du Bénin. Les derniers en date remontent à seulement quelques jours. Le vendredi 7 février 2020 à Bohicon, des présumés trafiquants de peau de léopard (Panthera jubatus) ont été mis aux arrêts pour tentative de commercialisation.
Heureusement, les éléments de la Police Républicaine et de l’inspection forestière du Zou ont pu appréhender ces présumés trafiquants grâce à l’appui technique du Programme d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-Bénin). Selon les informations livrées, ils étaient sur le point de conclure la transaction quand une équipe mixte de force de sécurité publique a fait irruption sur les lieux. Ces hors la loi ainsi pris en flagrant délit, risquent une amende de 300 000F à 800 000F et/ou d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans.

Le léopard (Panthera jubatus), une espèce protégée

Rappelons que, le léopard (Panthera jubatus) est une espèce de la catégorie des mammifères classée comme vulnérable sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et intégralement protégée par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Une loi qui dicte rigoureusement que nul n’a le droit de commercialiser ses trophées et dépouilles en dehors des cas permis. Autrement dit, les espèces intégralement protégées sont interdites de transport et de commerce.

2-Des incendies répétés dans la forêt de la Lama

La forêt de la Lama a encore brûlé le jeudi 13 février 2020 passé, une situation qui n’a pas fait grand échos à l’égard des autres incendies enregistrés dans le monde. Mais, en raison de la gratitude que nous devons à la tendre nature qui nous héberge, nous ne pouvons pas passer outre cette actualité locale.
Située dans l’arrondissement de Djigbé, la forêt de la Lama est en proie à des incendies répétés depuis quelques semaines. En effet, dans la journée du jeudi 13 février, une bonne partie de la forêt de la lama a encore consumé.

Des témoins oculaires et par les moindres

Mêmes, les différentes personnalités composés de forestiers, des responsables de l’Office National du Bois (ONaB), des procureurs et présidents des tribunaux de Djougou, d’Abomey, d’Allada et de Pobè, en visite dans la forêt la semaine dernière sont restés impuissants face à l’ampleur de la flamme. Les causes exactes de ces flammes dans la foret de la lama partagée entre les communes de Zogbodomey et de Toffo restent encore inconnues, doivent être recherchées et prévenues.

Conséquences sur la faune et à la flore

Comme bilan provisoire, retenons qu’en moins de deux semaines, plus de 15000 hectares de plants sont détruits, 3000 mètres cubes de bois sont calcinés et la conséquence sur la faune n’est plus à calculer.

Que faut il faire ?

Ces deux faits récents pris l’un dans l’autre, démontrent à quel point nos écosystèmes sont sensiblement vulnérables la moindre action incontrôlée de l’Homme. Pendant que l’urgence environnementale est déclarée sur certains continents, il nous faut en Afrique reprendre en combinaison avec les dispositions juridiques, protectrices de la biodiversité, nos modes traditionnels de gestion de la faune et de la flore pour garantir un lendemain meilleur aux générations futurs.

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Protéger les baleines pour contrer le rechauffement climatique

En prélude à la journée mondiale des baleines, célébrée les 19 Février de chaque année, je me permet pour cette édition 2020 de vous plonger dans l’interaction baleine et le rechauffement climatique. En effet, le 19 Février est une journée qui vise à sensibiliser le public à la nécessité de protéger les baleines des menaces qui pésent sur eux.
Ainsi, savez vous que la protection des baleines est capable de stocker massivement le CO2 atmosphérique?
Il apparaît plus que jamais comme une solution aussi naturelle qu’efficace pour limiter l’augmentation de la température globale.
Comme les grands arbres, les baleines, en raison de leur taille et de leur durée de vie, stockent de grandes quantités de carbone dans leurs corps. En sombrant au fond des océans après leur mort, elles contribuent à séquestrer le carbone.
Qui aurait cru que ces géants des eaux marrines et océaniques jouaient un rôle dans la régulation du climat?
Une équipe de biologistes marins a démontré que les baleines pouvaient jouer un rôle dans la lutte aux changements climatiques. Selon ces derniers, rétablir les populations de baleines bleues de l’hémisphère sud permettrait de séquestrer 360 000 tonnes (t) de CO2 en biomasse vivante. Aujourd’hui, les grandes baleines (biomasse vivante) stockent environ neuf millions de tonnes de moins de CO2 qu’elles le faisaient avant leur chasse intensive ont – ils écrits.
Un récent rapport du Fonds Monétaire International stipule en comparant que même en matière de captation de carbone, les arbres font pâle figure à côté des plus gros cétacés. Lorsqu’elle meurt et qu’elle coule au fond de l’océan, une grande baleine piège à elle seule 33 tonnes de CO2 pendant plusieurs siècles, le temps de se décomposer.
Protéger les baleines des eaux, est une condition sine qua non pour la vie sur terre
Alors face à ces preuves scientifiques qui s’accumulent d’année en année, il urge de protéger les mamifères marins menacés par les filets de pêche, le plastique, la pollution sonore et les collisions avec les bateaux. Si le moratoire sur la chasse commerciale adopté en 1982 a vu le Japon se retirer de la Commission baleinière internationale en décembre 2018 en annonçant qu’il reprenait la pêche à la baleine, c’est parce que son commerce crée des flux financiers énormes. Tous les analystes plaident de permettre aux populations de baleines de retrouver leur niveau d’avant l’industrialisation. Nous pensons de passage aux baleines vivent dans l’océan atlantique.
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Africa’s Eco-Citizen Days : Fer de lance d’une prise de conscience écocitoyenne en Afrique

Il y a de cela deux bons mois que le Bénin acceuillait les Journées Ecocitoyennes du Bénin. L’évènement a vu la participation de grands panélistes spécialistes de l’environnement dont M. Reish Vanel Attipo de ONG OJED Congo qui dans sa présentation, a élucidé toutes les composantes d’un développement absolument durable. Il a pour sa part recommandé que le social, l’économie et l’écologie soient traités aux pieds d’égalité. Voici un bref recap de sa présentation interactive avec les jeunes venus de part l’Afrique pour assister à cette première édition des journées écocitoyennes du Bénin qui devient cette année 2020, Africa’s Eco-Citizen Days. Un grand évènement environnemental d’envergure internationale promeut par Dev Energy.
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Zones Humides : quelles contributions à la diversité biologique

Le 02 février dernier et conformément à la tradition, la communauté internationale a célébré la Journée internationale des zones humides dont limportance nest plus à démontrer.  Cette journée a été instaurée pour marquer l’adoption de la Convention sur les zones humides le 2 février 1971 dans la ville iranienne de Ramsar, sur les rives de la mer Caspienne. Le thème de la Journée mondiale des zones humides de cette année 2020 est l’occasion de mettre en lumière la biodiversité des zones humides, son statut, son importance et de promouvoir des mesures pour inverser sa perte.

Mais en réalité que peut comprendre par zones humides ?

Selon la Convention de Ramsar, « les zones humides sont des : « étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou deaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où leau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues deau marine dont la profondeur à marée basse nexcède pas six mètres » ». Les étangs à poissons, les rizières, les étangs de sédimentation des déchets ainsi que les déserts de sel sont des zones humides créées par l’homme. Au Bénin elles sont réparties en des fleuves, notamment le Mono, le Couffo, Ouémé et ses affluents Térou, le Zou et lOkpara ; et au Nord, le fleuve Pendjari et le fleuve Niger avec ses affluents au Bénin que sont lAlibori, le Mékrou et la Sota.

En termes de diversité biologique, quel rôle jouent les zones humides ?

Les zones humides abritent en effet un très grand nombre de plantes et danimaux qui ne vivent dans aucun autre milieu. On y trouve toutes sortes danimaux adaptés aux zones inondées grâce à leurs hautes pattes, et des oiseaux migrateurs de passage. Toutes sortes de reptiles y vivent, ainsi que de nombreux poissons. La biodiversité des zones humides est importante pour notre santé, notre approvisionnement alimentaire, le tourisme et l’emploi. A cause de ses multiples richesses, les populations environnantes y développent le maraichage, la riziculture, la culture de plantain, lélevage, la pêche et surtout la pisciculture. Bien qu’elles ne couvrent qu’environ 6 % de la surface terrestre, 40 % de toutes les espèces végétales et animales vivent ou se reproduisent dans des zones humides.

Entre opportunités et menaces que faire?

Mais ce qui est inquiétant, c’est qu’elles disparaissent trois fois plus vite que les forêts en raison des activités humaines et du réchauffement climatique. Les extractions de sable, lurbanisation, la surpêche, lutilisation à outrance des produits phytosanitaires aux abords constituent de sérieuses menaces qui planent sur leurs viabilités et leurs vitalités. Elles représentent non seulement des enjeux environnementaux mais aussi socio-économiques importants.

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Le Forum International Les Journées Ecocitoyennes du Bénin devient Africa’s Eco-citizen Days

Dev Energy fait peau neuve. Avec son forum international  » les Journées Ecocitoyennes du Bénin » se veut désormais cycliques dans tous les pays africains. Pour Dev Energy, il urge après la réussite de l’évènement à Cotonou, de changer d’échelle pour un impact Durable.

En effet , apres son fort succès de la premiere édition du Forum international « Les Journées Ecocitoyennes du BENIN » qui s’est déroulé à Cotonou en 2019 et étant convaincu que le citoyen garde un réel pouvoir de décision et de co-construction, nous avons décidé d’aller au delà de nos frontières avec ce projet.

La Vision ce faisant est d’être pour l’Afrique un creuset international de réflexions , de propositions et d’actions face aux défis du changement climatique et du développement durable.
Le Forum International Les Journées Ecocitoyennes du Bénin devient Africa’s Eco-citizen Days
L’ambition pour cette fois ci, est d’organiser: 
chaque année dans un pays africain ce forum international qui consistera à soutenir les démarches de développement durable au sein des collectivités locales du pays à travers des échanges participatifs avec toutes les parties prenantes (politiques, spécialistes, coopératives, mairies, universitaires et citoyens).

A cet effet, le prochain rendez vous sera pris pour un pays dont le nom reste à dévoiler.

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Recrutement à l’Institut Supérieur Agro-Pastoral de Biotechnologie et de l’Environnement

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Liberté de presse et d’expression au Bénin : Au moins 17 journalistes, blogueurs et opposants ont été poursuivis en moins de deux ans.

  • Certains articles de la loi sur le Code du numérique renforcent le climat de censure et de peur
  • Le journaliste Ignace Sossou doit être libéré sans condition
  • Il faut abandonner les poursuites contre Aristide Fassinou Hounkpevi
Au moins 17 journalistes, blogueurs et opposants ont été poursuivis en moins de deux ans en vertu d’une loi en vigueur dont certaines dispositions répressives mettent en péril la liberté d’expression et la liberté des médias au Bénin, a déclaré Amnesty International aujourd’hui. 
L’organisation appelle les autorités à réformer la loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique dont certains des articles criminalisent la publication de fausses informations et les délits de presse en ligne.

Cette loi pourrait être une avancée majeure pour le secteur du numérique. Cependant, les nombreuses arrestations et poursuites menées en vertu de certaines de ses dispositions renforcent le climat de censure et de peur qui règne au Bénin depuis les dernières élections législatives notamment. 

François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
« Cette loi pourrait être une avancée majeure pour le secteur du numérique. Cependant, les nombreuses arrestations et poursuites menées en vertu de certaines de ses dispositions renforcent le climat de censure et de peur qui règne au Bénin depuis les dernières élections législatives notamment, » a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
« Si les autorités ne veulent pas que la loi soit en violation des obligations du pays en matière de protection des droits humains, elles doivent la réformer sans attendre, et ne plus recourir à certaines de ses dispositions pour harceler et menacer ceux qui expriment des opinions divergentes. »
En moins d’un mois, deux journalistes, Ignace Sossou, Aristide Fassinou Hounkpevi et huit autres cyber activistes sont devenus les dernières victimes des dispositions répressives de cette loi. Amnesty International demande aux autorités la libération immédiate et sans condition de Sossou et l’abandon des poursuites contre Hounkpevi.
  
Le 3 janvier, des policiers de l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC) ont fait irruption chez le journaliste Aristide Fassinou Hounkpevi, rédacteur en chef du journal en ligne ‘’L’autre Figaro’’, pour procéder à la fouille de son domicile avant de l’arrêter.
Ils ont agi suite à une plainte du ministre des Affaires étrangères du Bénin sur qui le journaliste a publié un tweet s’interrogeant sur son éventuelle nomination comme ambassadeur à Paris.
Ses téléphones ont été fouillés en son absence alors qu’il était en garde à vue. Les agents de l’OCRC lui ont intimé l’ordre de connecter le compte twitter de son journal à l’un des ordinateurs de la police. Après sept jours de garde à vue, Aristide Fassinou Hounkpevi a été libéré mais doit rester à la disposition de la police pour les besoins de l’enquête.

Hounkpevi a également été informé des poursuites à son encontre pour harcèlement par le biais d’une communication électronique selon les dispositions de l’article 550-2 de la loi sur le Code du numérique. Selon les dispositions de cet article, il risquerait une peine d’emprisonnement comprise entre un mois et deux ans de prison en plus d’une amende comprise entre cinq cent mille (750 euros) et un million de francs CFA (1500 euros).
Le journaliste Ignace Sossou est une autre victime de la même loi. Arrêté et détenu depuis le 20 décembre 2019, il a été condamné à 18 mois de prison ferme et 200.000 FCFA (environ 300 euros) d’amende, pour harcèlement par le biais d’une communication électronique. Il a fait appel de cette condamnation.
L’arrestation de Sossou, effectuée par des agents de l’OCRC appuyés par le commissariat central de Godomey au sud du pays, a eu lieu sans mandat, à la suite d’une plainte du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou. Son domicile a été perquisitionné en sa présence après son audition et avant d’être conduit dans les locaux de la police technique et scientifique où son téléphone a été analysé en sa présence.
Le procureur a estimé que les publications d’Ignace ne restituaient pas exactement les propos qu’il avait tenus au cours d’une conférence organisée par Canal France International (CFI). Il a fait arrêter le journaliste, après avoir vainement tenté avec CFI de lui demander de supprimer les publications.
Après avoir déclaré se « distancier des publications et de ce type de pratiques qui manquent à toute déontologie et donnent un mauvais nom à la profession dans son ensemble », CFI a publiquement présenté « des excuses quant au déroulement des événements dont il [Ignace Sossou] a été victime et s’indigne d’avoir été instrumentalisé dans le cadre de cette décision ».
Dans le cadre d’une autre affaire, Ignace Sossou avait été poursuivi en août 2019 pour publication de « fausses informations » en lien avec deux articles sur l’évasion fiscale au Bénin. Il avait été condamné par le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou pour diffamation à un mois de prison avec sursis et à 500.000 FCFA d’amende.
Amnesty International est préoccupée par le climat répressif et les restrictions indues en matière de liberté d’expression au Benin. Les autorités doivent protéger les journalistes, les blogueurs, les activistes et défenseurs des droits humains conformément aux obligations internationales du pays en matière de protection des droits humains.
Source : Amnesty International

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Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) : Démarrage du projet d’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique

Le démarrage du projet d’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique du Complexe Transfrontalier Wap | ADAPT-WAP, mis en œuvre par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) Sahara and Sahel Observatory – OSS en tant qu’entité régionale de mise en œuvre du Fonds d’Adaptation et géré par l’Unité Régionale d’exécution du projet, toute l’équipe est au complet.
En plus d’établir les premiers contacts avec les différentes institutions et structures nationales concernées des trois pays (Bénin, Burkina Faso et Niger) en vue de l’entrée en vigueur du projet, la tournée devra aboutir à la mise en place d’un calendrier des travaux à mener.

Photos: réunion avec le DG du Centre national de gestion des réserves de faune – CENAGREF avec la participation de représentants d’Africain Parks.

Ainsi, l’équipe de l’Unité régionale d’exécution du projet, conduite par M Louis Blanc TRAORE, Coordonnateur régional du projet, et composée des MM Abdoulkarim BELLO, Expert environnementaliste, Néjib BEN SEOUD, expert financier et Youssef AMADOU, assistant technique, prendra le relais de la mission conduite par M Ben KHATRA dépêchée par l’OSS.

Il est important de rappeler que le projet ADAPT-WAP constitue le premier projet d’envergure régionale soumis au financement du Fonds d’adaptation par l’Observatoire du Sahara et du Sahel, en tant qu’entité régionale de mise en œuvre. Il devrait permettre de renforcer la résilience des écosystèmes et d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines face au changement climatique à travers l’établissement d’un système d’alerte précoce multirisques relatifs aux sécheresses, inondations et incendies et la mise en œuvre de mesures concrètes d’adaptation.
Un projet qui vient donc renforcer les actions pour l’atteinte des objectifs  du développement durable.
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Bénin : Vodoun, conservateur de la biodiversité, mythe ou réalité?

Logée naturellement dans une végétation dense, et bien verdoyante, la culture Vodoun au bénéficie de la discrètion où séjourne un air humide combiné à l’éternel mouvement des différentes sortes d’espèces animales.

Le Voudoun, comme identité culturelle et religieuse mais aussi écologique au Bénin


Tant vénéré comme bienfaiteur, et décrié comme malfaiteur, le Vodoun reste et demeure l’ultime solution pour la conservation de des ressources naturelles au Bénin. Lui, qui dispose d’une intimité, ne réclame que respect de son intégrité physique et morale. C’est du moins ce qu’il faut retenir du Chef traditionnel, Dah Baba Assandjè, << le Vodoun suscite la crainte et le respect de la biodiversité qui constitue son éternel empire. 
Au Bénin, ces empires (milieux) sont craintivement appelés « Zoun » en langue nationale Fon et sous-entend en français facile forêt sacrée.
Le Bénin en dispose deux mille neuf cent-quarante (2940) sur son territoire fait savoir le Lieutenant-Colonel Vincent de Paul Béhanzin Chef d’instruction forestière dans le département du Zou. Elles couvrent une superficie de 18 360 hectares soit 0,16% ajoute-il.

Le pays du vodoun, le Bénin, peut-il se frotter les mains d’avoir une partie de sa biodiversité terrestre sous surveillance absolue des divinités traditionnelle

?


En effet, la sacralisation des forets qui se présente comme une forme endogène de conservation de la biodiversité, est l’un des vecteurs de protection de nos ressources animales et végétales. Elle constitue une niche pour les espèces végétales et animales menacées. Nous avons franchi des palissades et rencontrés des espèces végétales comme le Triplochiton scleroxylon, ceïba pentandra, Sterculiotra gacantha, Céleis Zinkeri, les bambous, l’iroko, le figuier, le calcédra, le Néré, le teck et bien d’autres espèces végétales dans lesquelles vadrouillent des reptiles (Rat roussard), cricetome, des insectes, des chauves-souris, des canivores des herbivores et des potamochères. Mais, parlant des différentes sortes de Vodoun qui assurent cette fonction sentinelle de l’écologie béninoise on peut citer, des explications d’un spiritualiste traditionnel : Sakpata « Divinité de la Terre », Dan « Divinité du Serpent », Hêbisso  » Divinité du feu », Ogou « Divinité du Fer », Aïdo- Houedo  » Divinité de l’air », Tohossou « Divinité de l’eau » etc …

Le cas passionnant de la forêt sacrée  de Avocanzoun dans la commune de Djidja au centre Bénin



Pour Dah Avocanzoun Sekofolé, Chef coutumier et Supérieur hiérarchique de la forêt sacrée Avocanzoun sise à Djidja, arrondissement de Agondji dans le village Avocanzoun, tout comme la forêt sacrée de Avocanzoun les milieux naturels qui hébergent des divinités, sont des lieux sacrés de prière, d’imploration aux ancestres, de rites et de rythmes du Vodoun. La forêt sacrée d’Avocanzoun, vaste de 16 hectares constitue l’ancienne demeure de Tata Avocan, était le lieu d’imploration de la divinité en cas de longue saison sèche. Dah Adandokpossi Houndéguéssi Kpozounmè renchérit que des interdits d’y faire la chasse et de couper des arbres sont connus de tous et respectés. À en croire ce dernier, les divinités protègent toute la communauté mais exigent en retour que leurs intégrité et intimité soient préservées.
Un adepte raconte : <<Il y a trois ans, deux individus pourchassant une biche avec des feux de brousse aux abords de la forêt de Avocanzoun et qui sont rentrés dans la forêt ne se sont plus retournés ni retrouvés jusqu’à présent>>. Et voilà qui vient renforcer la croyance et la crainte à la divinité dans toute la communauté d’Avocanzoun.


Une croyance traditionnelle qui fait du bien à l’homme et à la nature


Nonobstant, les riverains rencontrés ne désarment pas du respect à la divinité ni à son habitat. Ils estiment que c’est en s’inscrivant dans la logique de tisser la nouvelle corde à l’ancienne que cet héritage continue d’exister. Certes, toutes leurs activités sont plus ou moins limitées mais c’est quelques fois le prix à payer pour qu’ils aient l’écoute attentive et favorable des divinités ancestrales. Pas plus pour dire comment le respect de la mémoire des ancêtres peut permettre à toute une communauté de bénéficier des avantages socio-culturels, réligieux, spirituels et écologiques de cette forêt. Affirmons tout de même que c’est une forme de conservation positive des ressources naturelles, elle contribue contre vents et marées au rétablissement de l’équilibre écosystémique. 


Le Bénin peut bien se frotter les mains non seulement d’avoir une partie de sa biodiversité terrestre sous surveillance des divinités traditionnelles mais aussi d’avoir sa pharmacie verte. Comme pour justifier que  cette forme de conservation des ressources naturelles, reste et demeure une solution à la protection des plantes médicinales dixit le tradi-thérapeute, Amantèkpo. Il soutient que si la médecine traditionnelle continue de survivre, c’est grâce à toutes ces formes traditionnelles ou modernes de conservation forestière. 

Toutefois, les acteurs (traditionnalistes, Chef coutunmies etc…) semblent divisés sur la question du mythe ou de la réalité de ce rôle discrèt du Vodoun. En effet, pour certains, il existe des fois qu’ils sont obligés de créer un mythe prétextant le vodoun pour protéger les ressources naturelles. Car argumentent-ils c’est la seule et première force que craignent les béninois.  
Pour d’autres c’est sans commentaire, tous les interdits faits autours du vodoun restent et demeurent une réalité. Il suffit d’essayer de transgresser un des interdits pour rafler le lots de malédictions.

Dah Atannon, Chef traditionnel à Zouzonkanmè dans la commune de Savalou fait partie de ces derniers qui continuent de croire fermement à l’efficacité du vodoun dans la protection de la biodiversité. Il a pour sa part étayé son argumentation par le rappel des événements des années 80 où l’ancien Chef d’Etat le Feu Général Mathieu Kérékou qui avait ordonné une gigantesque opération d’abattage de toutes les espèces d’arbres qui abrite des divinités, prétextant ainsi qu’elles sont à l’origine des multiples échecs de sa gouvernance. Une opération d’abattage qui par conséquent, a provoqué une grande famine et une longue période sèche au Bénin. 

La nostalgie des années 80 est marquée par une transgression de la nature et la sévère réplique de cette dernière. 
Mémé Aholou, ancienne fonctionnaire du développement rural, s’en souvient comme si c’était hier. Elle renchérit que même des animaux sauvages venaient tous assoiffés chercher de l’eau dans les ménages par agressivité. Le Bénin était au bord du gouffre sur le plan de l’alimentation, de l’eau et d’aisance climatique, nos divinités ancestrales se sont fâchées et nous jettent des sorts, déclare Mémé Aholou. Elle ajoute malgré cet évènement plusieurs forêts sacrées ont résistés face à la menace. C’est à cet effet que le même Chef d’Etat le Feu Général Mathieu Kérékou, convaincu des enjeux spirituels et religieux des forêts sacrées, a instauré de la Journée Nationale de l’Arbre au Bénin effective les premiers (1er) Juin de chaque année. Dah Avocanzoun Sekofolé, Chef coutumier et Supérieur hiérarchique de la forêt sacrée Avocanzoun sise à Djidja, arrondissement de Agondji dans le village Avocanzoun, a souhaité qu’à l’immédiat toutes les autres forêts classées ou communautaires soient sacrées au nom de la tradition car pense-il, la sacralisation d’une forêt est d’importance socioculturelle, religieuse et surtout écologique. Car, même la forêt sacrée d’Avocanzoun a connu un renforcement par reboisement intensif. 

Alors, cette histoire des années 80 n’est que le miroir de ce qui pouvait subvenir quand les forêts sacrées, classées ou communautaires disparaîtront.  
Retenons simplement qu’en Afrique, un milieu naturel constitue forcément l’habitat d’une divinité qui surveille et procure du bien à sa communauté. Respectons la mémoire de nos ancêtres en nous occupant plus de l’héritage à nous laisser. Et le Bénin détenant l’unique carte d’identité du Vodoun au monde se doit de valoriser son rôle centrique dans la protection de la biodiversité béninoise. Toutefois, il urge de rappeler que c’est parce que cette biodiversité existe, que nous, nous existons.
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Revivez les Journées Ecocitoyennes du Bénin, 01 mois après

DevEnergy Plus et son Partenaire la fondation Konrad Adenauer peuvent se frotter les mains

Il y a un mois jour pour jour que l’un des plus grands évènements environnementaux au Bénin et sur le continent africain se déroulait à Cotonou. Il s’agit des Journées EcoCitoyennes du Bénin. L’évènement qui a connu la participation d’une centaine d’acteurs de l’environnement du Bénin et de 10 autres pays africains a repositionné la question de la protection de l’environnement et du changement climatique. Initiées par Dev Energy Plus en partenariat avec la fondation Konrad Adenauer. Les participants ont eu droit un forum scientifique international et une foire d’exposition.
Du Panel 1

Le panel n°1, ayant pour thème : << Les effets du changement climatique sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle aujourd’hui : évaluation de leur vulnérabilité >> a été enrichi par les communications de Dr Abdoul Salam KORONEY, de l’université de Tillaberi (Niger) et Dr Expédit AGO, de l’université d’Abomey-Calavi (Bénin). Sous l’excellente modération de M. Ricardo KPENOU, Journaliste à l’ORTB. Les causes et les effets du changement climatique ont été énumérés puis des approches de solutions sont aussi envisagé pour la préservation de l’environnement.
Du Panel 2

Quant au panel 2 qui a eu pour thème : « Adaptation : Réponses possibles aux défis que représente le changement climatique pour la sécurité alimentaire ». Les participants ont eu l’honneur d’être entretenus par Dr. Hervé WOUAPI de l’université de Dschang (Cameroun), M. Rivaldo KPADONOU, de Green Expertise (Bénin) et Mme Judith BOSSOUVI, du ministère béninois de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Il a été modéré par M. Christian DONGMO, de Acte2Eau (Togo), ce panel a essentiellement servi à réfléchir aux actions concrètes à mener par les acteurs du secteur environnemental pour impliquer chaque africain dans cette lutte, afin de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour les générations actuelles et celles à venir.
Du Panel 3
Le panel 3 du forum scientifique international Les Journées Ecocitoyennes du Benin avait pour thème : « Coordination, cohérence des politiques et des interventions relatives au nexus climat-alimentation-développement humain ». Sont intervenus pour enrichir M. Harry VIDEROT, Talent Incubator (Bénin), M. Reisch Vanel ATTIPO, ONG OJED, (Congo) et Dr. Edmond SOSSOUKPE, UAC (Bénin). La modération de ce panel a été exécuté par Joel Antime Sossa.
Du Panel 4

En ce qui concerne le panel 4, il a tourné autour du thème : « Accès à l’énergie et lutte contre le changement climatique : opportunités et défis au Bénin ». Les participants, entretenus par M. Serge HOUNDONOUGBO, Coordonnateur Projet Biomasse / Electricité (Bénin), Dr Léonide SINSIN, DG ARESS (Bénin), M. Bérenger AMOUSSOU, UAC (Bénin) et M. Bernard HESSOU, Chef Division Études, Finances des Projets du West African Power Pool (WAPP) ont tous montré de leurs engagements. C’est Mme Mirabelle AKPAKI qui a modéré ce panel.
De la table ronde

Enfin, la première édition des Journées Ecociroyennes du Bénin a permis aux participants de prendre part à la table ronde relative au thème : Défis du nexus Climat-Alimentation-Habitat-Energie pour l’éco-citoyenneté. Étaient présents comme panéliste, le Professeur Euloge OGOUWALE, UAC (Bénin), M. Souleymane DIA, Architecte (Mali), Dr. Edmond SOSSOUKPE, Ex DG de l’ABE le Professeur Koffigan AGBATI, de l’université de Lomé (Togo). M. Djara Moussa SOUMANOU a modéré cette table ronde.

Des solutions environnementales exposées

Voici les solutions environnementales présentes à la foire d’exposition
🌱 Africa Immo, Expert du foncier sécurisé
🌱 Nadia Institut de Beauté
🌱 ARESS (African Renewable Energy System and Solution)
🌱 Les serviettes hygiéniques lavables de la collection K’ Omora
Toute l’équipe organisatrice composée, tant de membres de Dev Energy Plus que de membres de la Konrad Adenauer Stiftung, continue de témoigner sa reconnaissance pour tout l’intérêt porté à ce projet d’utilité nationale et continentale. Rappelons que cet évènement a reçu une impressionnante couverture médiatique et a connu la présence de EcoCitoyens TV. Prenez le rendez vous pour quelques jours où vous aurez en vidéo une compilation des Journées Ecocitoyennes du Bénin.
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EcoCitoyens TV : Actualité, Ecocitoyenneté et Durabilité

EcoCitoyens TV fait peau neuve

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ONG AIDES AFRIQUE : Le Président Romain DOKPON et son équipe oeuvrent pour l’épanouissement des jeunes

Dans sa dynamique d’atteindre les objectifs du développement durable, les cadres de l’ONG Aides Afrique font le points de leurs activités et engrengent de nouvelles perspectives.

C’était le vendredi 03 Janvier 2020 dans la salle de réunion CHEZ BIO et sous l’oeil vigilant du Président de cette Organisation, M. Romain DOKPON, qui, à l’entame de la séance à souhaiter ses voeux les meilleurs à tous les cadres présents. L’évènement qui a connu la présence d’une cinquantaine de jeunes cadres a été marqué par de riches échanges.

Des différentes interventions, il faut retenir que les jeunes cadres de l’ONG Aides Afrique sont bien conscients des grands enjeux et défis qui s’imposent à eux. Ce fut de même le cas du Président qui s’est montré très préoccuper de l’épanouissement des jeunes.

ONG AIDES AFRIQUE pour une jeunesse forte et autonome

D’ailleurs, il a pour l’occasion dévoilé en accord avec ses siens, les ambitions qu’il nourrit à savoir : de déléguer des représentants dans chaque commune du Bénin avec pour effet d’impacter plus de jeunes, de faire adhérer le maximun de jeunes à la cause de l’ONG Aides Afrique, d’offrir aux jeunes élèves des travaux dirigés gratuits en guise de renforcement de niveau, d’organiser expressivement des tournées dans toutes les écoles et universités du Bénin à la rencontre des jeunes toujours dans la vision de les identifiés avec leurs différents problèmes et d’y apporter le plutôt possible des solutions adéquates en communion avec les autorités à divers niveaux.

Une tournée express d’impact à la rencontre des jeunes

Soulignons que la tournée qu’entreprend le Président de l’ONG Aides Afrique démarre officiellement le vendredi 10 Janvier 2020. La première phase de cette tournée va à l’endroit des étudiants des universités puis la deuxième phase à l’endroit des élèves des écoles et lycées sous la bénédictions divines de Dieu et les mânes de nos ancêtres sera assortie d’une forte déclaration sous forme de plaidoyer des jeunes a l’endroit des différentes personnalités et institutions du pays. La séance qui s’est déroulée dans un climat convivial, s’est achevée sur le mot de fin du Président M. Romain DOKPON qui, plus que convaincu de la détermination de ses pairs, a néanmoins exhorté les uns et les autres à un travail d’équipe inlassable pour inscrire l’ONG Aides Afrique au rang des grandes associations du Bénin et d’Afrique.

ONG AIDES AFRIQUE, c’est des défis de taille mais réalisables

Pour rappel, l’ONG AIDES AFRIQUE est présente en côte d’ivoire, au Burkina Faso et aux Etats Unis. Elle contribue à l’insertion socio-professionelle des jeunes et leur implication dans les instances de prise de décision. L’ONG AIDES AFRIQUE oeuvre également pour l’autonomisation et l’amélioraion de l’employabilité des jeunes à travers  la promotion du leadership féminin et de l’entreprenarial dans le domaine de l’éducation, des langues nationales, de l’artisanat et de la lutte contre la pauvreté en général. De surcroit, l’ONG AIDES AFRIQUE promeut aussi la bonne gouvernance et le respect des valeurs de la République.

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Climat : Voici les risques sanitaires au temps d’harmattan

Les effets du temps d’harmattan sur la santé de l’homme

Au temps d’harmattan, les hôpitaux et centres de santé signalent un nombre plus important d’hospitalisations, pour des motifs telques : des migraines ;poussées d’hypertension artérielle ; bronchites ; troubles psychiques, décompensation psychiatrique (agitation, dépression, etc.). Mais à en croire les spécialistes de santé, l’harmattan pris dans son caractère doux joue un rôle de regulation du fonctionnement de l’organisme humain. Seulement que précisent ils, certains organismes fragiles reçoivent un choc et de ce fait constituent les plus hospitalisés.

En revanche, l’harmattan profite de la sécheresse qui fragilise les voies respiratoires pour favoriser la propagation des épidémies de méningite (à Neisseria meningitidis), à la fois parce qu’il en véhicule la bactérie dans ses poussières. A l’issue des tempêtes de poussière constaté et vécu par moi même au nord Bénin, des cas de méningite ont signalé.

Ralentissement des activités de l’Homme

L’harmattan, avec sa durée et son intensité, peut aussi fortement influencer la production agricole des communautés de l’Afrique occidentale quand bien même que la plupart des cultures sont à la phase de récolte ou post-récolte mais de l’autre côté, a pour effet parfois de ralentir les activités humaines. Une situation anticyclonique qui ne laisse personnes d’indifférent même sur les réseaux sociaux les internautes en parlent de manière plus comique nous avons fait une compilation de leurs réactions pour vous.

Des réactions peu curieuses mais comiques des internautes

Nous avons Ange Franco Adomou qui post : Harmattan chapitre 3 verset 43 : « En vérité je vous le dis, celui qui regarde le savon, l’éponge et l’eau s’est déjà lavé » Homélie : »L’intention vaut l’acte » 🤓

D’autres en profitent pour faire du commerce en ligne : Dites Non à l’Harmattan en Tombant amoureux de nos Beurres à lèvres pour une hydratation parfaite de vos lèvres. 😂

Chakirou Soulé, dépassé par l’ampleur de l’harmattan écrit : J’ai l’impression que ce n’est pas notre harmattan du sud qu’on connaissait là ça ! ! ! C’est L’Harmattan du Nord que nous subissons. Kooooyïïï !! Difficilement l’eau bouillie sur le feu. 😁

Ibrahim Natabou par contre dixit : j’ai fait 9 mois dans le ventre de ma maman sans me laver et c’est à cause de pétit harmattan de 4mois, je vais risquer ma vie? Non 😅
Et voilà qui fait bien s’amuser les internautes qui ne cherchent guère à comprendre le phénomène sous ses formes.

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