Eco-santé, quand l’intoxication alimentaire nous ronge

Par Constance AGOSSA

Nous parlons d’intoxications alimentaires pour des maladies provoquées par des aliments contaminés. Les aliments peuvent être contaminés à tout moment de leur fabrication, transformation, distribution, conservation ou consommation.

Alors qu’il existe quelques 250 différentes sortes d’intoxications alimentaires, la plupart sont des infections provoquées par des bactéries, des virus et des parasites. Et les raisons de contamination sont également diverses. 

Séchage des produits alimentaires au bord des voies, une cause d’intoxication alimentaire parmi tant d’autres

Malheureusement, au Bénin, il sera assez facile de contracter une intoxication alimentaire le séchage des produits alimentaires au bord des voies en est aussi une raison. C’est en effet une mauvaise habitude qui prend de l’ampleur dans le rang des producteurs, transformateurs et commerçants des produits vivriers causant des préjudices à la santé humaine. 

Une exposition qui   n’indispose pas les passants, et dont les auteurs ne s’inquiètent guère. Les abords et chaussées des axes routiers bitumées sont transformés en aires de séchage des produits alimentaires. Ces produits vivriers subissent sous le regard victime et impuissant des consommateurs, la pression de la poussière, du soleil, de l’eau, des excréments des hommes, des animaux et surtout des toxiques chimiques existants en ces lieux.

La plupart des gens ont déjà eu une intoxication alimentaire ou connaissent quelqu’un qui a fait l’expérience. Il suffit d’ingérer des aliments qui ont été contaminés par des germes pour tomber malade.

Prévention contre l’intoxication alimentaire

Heureusement, il existe plusieurs façons de prévenir l’intoxication alimentaire. L’observance des normes hygiéniques autour des denrées alimentaires reste et demeure capitale. Une denrée alimentaire doit être protégée et conservée en de bons lieux. En plus, les entreprises alimentaires doivent se conformer aux règlements et aux normes appropriées, telles que HACCP. Chaque pays a ses propres règlements spécifiques que toutes les entreprises doivent respecter.

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Bilharziose : Voici comment éviter cette maladie parasitaire des eaux douces

Par Constance AGOSSA
La bilharziose est une maladie causée par une infection due à des vers parasites présents en eau douce dans certains pays tropicaux et subtropicaux du monde.
Les eaux douces sont contaminées par l’urine ou les matières fécales animales ou humaines infectées. Ce parasite pénètre la peau humaine et entre dans le flux sanguin pour ensuite migrer vers le foie, les intestins et d’autres organes.
La bilharziose, communément appelée schistosomiase, est une maladie parasitaire qui sévit dans les régions tropicales et subtropicales, principalement en Afrique. Elle est provoquée par des vers parasites et peut causer une infection sévère et de lourds handicaps. Elle constitue un enjeu de santé publique d’envergure mondiale, puisqu’il s’agit de la 2ème endémie parasitaire après le paludisme.
Les origines de cette maladie parasitaire
La bilharziose est causée par des vers parasites du genre Schistosoma. Trois espèces de vers sont responsables de la plupart des transmissions à l’homme de la bilharziose : Schistosoma haematobium (bilharziose urogeÌnitale), Schistosoma mansoni et Schistosoma japonicum (bilharziose intestinale).
La bilharziose tue entre 20 000 et 200 000 personnes chaque année, selon l’Organisation mondiale de la santé qui a traité plus de 60 millions de personnes en 2014. L’OMS estimait alors le nombre de personnes nécessitant un traitement préventif à plus de 250 millions. Le continent africain concentre 80-90 % des cas de bilharziose. Elle est considérée comme une maladie tropicale négligée, c’est-à-dire une maladie répandue et confinée aux régions en développement surtout en Afrique.
Les symptômes de la bilharziose
Les symptômes sont une éruption cutanée, des démangeaisons, de la fièvre, des frissons, une toux, des maux de tête, et des douleurs abdominales, articulaires et musculaires.
Mais les premiers signes d’une infection sont des éruptions cutanées, suivies quelques semaines plus tard par de la fièvre, de la toux et des douleurs musculaires. Il existe 2 formes principales de schistosomiase :
La schistosomiase intestinale : diarrhée, sang dans les selles et douleurs abdominales en sont les signes fréquents. Dans sa forme chronique, les complications sont l’augmentation du volume du foie et de la rate (hépatomégalie et splénomégalie).
La schistosomiase urogénitale : la présence de sang dans les urines trahit souvent la schistosomiase urogénitale, qui peut entraîner des lésions au niveau de la vessie, l’urètre et les reins. Il est également observé des retards de la croissance et du développement cognitif chez les enfants atteints et non-soignés.
Effet pour l’organisme humain
La bilharziose sévit chez les populations des régions tropicales et subtropicales vivant au contact d’eaux stagnantes. Les pêcheurs, les femmes au cours du lavage du linge et les enfants au cours de leurs jeux, sont particulièrement exposés.
Les larves du parasite se développent dans des gastéropodes d’eau douce et pénètrent dans l’organisme humain par la peau. Elles sont drainées par le sang jusqu’aux intestins et la vessie où elles produisent des œufs qui vont endommager les tissus et provoquer la réaction inflammatoire de l’organisme. Les eaux sont contaminées par les excréments des personnes porteuses du parasite.
Quels modes de prévention ?
La lutte contre l’endémie passe par l’assainissement des eaux stagnantes, la lutte contre les gastéropodes vecteurs du parasite, ainsi que la prévention auprès des populations des zones endémiques. Quant aux voyageurs en zone tropicale et subtropicale, ils doivent éviter de se baigner dans les lacs, les mares et les rivières. Il existe un traitement médical possible avec l’aide de votre médecin.
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JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT 2020 : La santé de la biodiversité pour un monde sain

Par Constance AGOSSA
L’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l’amélioration de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement. La célébration de cette journée permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de l’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.
Le thème de la journée mondiale de l’environnement, le 5 juin 2020, est la biodiversité. C’est un appel à l’action pour lutter contre la perte accélérée d’espèces et la dégradation du monde naturel. Un million d’espèces végétales et animales sont menacées d’extinction, en grande partie à cause des activités humaines. La Journée mondiale de l’environnement nous invite à repenser la manière dont nos systèmes économiques ont évolué et l’impact qu’ils ont sur l’environnement.
La maladie à coronavirus (COVID-19) a montré que la santé de la biodiversité est au fait liée à notre santé. Environ 60 % de toutes les maladies infectieuses chez l’homme sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles nous parviennent par l’intermédiaire des animaux.
L’émergence de la COVID-19 a mis en évidence le fait que lorsque nous détruisons la biodiversité, nous détruisons le système qui soutient la vie humaine. Plus un écosystème est riche en biodiversité, plus il est difficile pour un agent pathogène de se propager rapidement ou de dominer. La perte de biodiversité offre la possibilité aux agents pathogènes de passer des animaux aux êtres humains. 
En 2016, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a signalé que l’augmentation des épidémies de zoonoses dans le monde était un sujet de préoccupation : 75 % de toutes les maladies infectieuses émergentes chez l’être humain sont des zoonoses ; et ces zoonoses sont étroitement liées à la santé des écosystèmes.
Qu’est-ce que la biodiversité et pourquoi est-ce important pour nous ?
La biodiversité est une toile complexe et interdépendante, au sein de laquelle chaque membre joue un rôle important. Des écosystèmes sains, riches en biodiversité, sont essentiels à l’existence humaine. Les aliments que nous consommons, l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, bon nombre médicaments qui sauvent des vies et le climat qui rend notre planète habitable proviennent tous de la nature. Les écosystèmes soutiennent la vie humaine de multiples façons, en purifiant l’air et l’eau, en assurant la disponibilité d’aliments nutritifs, de médicaments et de matières premières naturels tout en réduisant les catastrophes. Chaque année, les plantes marines produisent plus de la moitié de l’oxygène de notre atmosphère et un arbre mature purifie notre air, absorbant 22 kilos de dioxyde de carbone, libérant de l’oxygène en échange. Malgré tous les avantages que nous apporte notre nature, nous la maltraitons toujours, c’est la raison pour laquelle nous avons besoin d’une Journée mondiale de l’environnement, dont le pays hôte en 2020 est la Colombie. 
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La convention internationale sur la diversité biologique mise à mal.

Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique (CBD) qui a été ratifiée jusquà présent par 196 Etats reste et demeure une belle occasion pour défendre la diversité biologique, lutilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources génétiques.
Pourtant, on continue de compter quelques indécis à la cause écologique dans un monde où l’importance de la diversité biologique pour le présent et pour les générations futures nest plus à démontrer. De plus en plus, certaines activités humaines contribuent à réduire le nombre despèces vivantes à travers une agriculture intensive et des épandages massifs, de produits phytosanitaires, une pêche intensive et élevage industriel, une chasse d’espèces protégées et une déforestation accrue.
La biodiversité englobe l’ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre (et dans les mers). La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions despèces (estimation). Environ 1,7 million despèces animales sont répertoriées, et chaque année de nouvelles espèces sont répertoriées. Malheureusement, de nombreuses espèces disparaissent également, souvent à cause des actions irresponsables de la société humaine.
Dans un contexte mondial marqué par la pandémie du Covid-19, où les rassemblements humains sont impossibles pour célébrer la journée mondiale de la biodiversité, des actions symboliques sont encouragées. 
A savoir : de reconsidérer nos relations avec les milliers d’oiseaux migrateurs qui viennent chez nous et à entreprendre des initiatives locales pour les protéger ainsi que leurs habitats. Egalement, d’intensifier nos actions tendant à les protéger et à protéger leurs habitats qui sont en perpétuel déclin presque partout à travers le monde.
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Prévisions agro-hydro-climatiques de la campagne agricole 2020

La situation agro climatique que connait l’Afrique reste préoccupante et les risques d’exacerbation demeurent fortement remarquables face à la récurrence des extrêmes climatiques (sécheresses et inondations). Les agriculteurs assistent à un changement progressif du calendrier agricole avec pour conséquence un net décalage de la date de semis comparativement à la situation ancienne. Toujours à cause de la variabilité climatique et du défaut de prévisions agro climatiques précises, des zones de production vivrière se voient inondées et la crue fait son lot de sans-abris qui se compte par centaines. Une situation qui laisse planer un grand risque sur le pari de la sécurité alimentaire, aggravée par le nouveau coronavirus, le Covid 19 avec toutes ses conséquences dévastatrices de la production agricole voire fatales aux différentes communautés de l’Afrique et précisément du Bénin.
Dans sa dynamique de lutte contre le réchauffement climatique le Centre Régional AGRHYMET du CILSS, le Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement (ACMAD), les services météorologiques et hydrologiques (SMNH) des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad, les Organismes des Bassins, avec la collaboration de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ont fait des prévisions. 

 Une saison des pluies 2020, globalement humide.
En effet, des quantités de pluies supérieures ou équivalentes aux moyennes saisonnières 1981-2010 sont attendues sur toute la bande sahélienne. Un démarrage précoce à normal, une fin tardive à normale, des séquences sèches plus courtes en début de saison et moyennes vers la fin de saison, et des écoulements globalement moyens à supérieurs à la moyenne sont attendus.
Les grandes tendances de ces prévisions
Pour le cas du Bénin, deux tendances paramétriques clés ci-après se dégagent de la saison des pluies 2020 :
• Des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 1981-2010 sont attendues sur la bande sahélienne et soudanienne allant du Tchad à la façade Atlantique, notamment sur la partie Sud du Tchad, la bande agricole du Niger, le Burkina Faso, la partie agricole du Mali, le Sud de la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, le Cap-Vert, le Nord de la Guinée, les parties extrême Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigéria.
Des dates de début de saison précoces à normales sont probables sur les parties Centre et Est du Sahel, notamment sur le Sud-est du Mali, le Burkina Faso, les bandes agricoles du Niger et du Tchad et sur les parties Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigeria.
Des recommandations à l’endroit de tous les acteurs agricoles
En outre, il est recommandé aux agriculteurs, éleveurs, autorités, gestionnaires des ressources en eau et de l’hydro-électricité, Projets, Organisations Non Gouvernementales et Organisations Paysannes qu’au regard du caractère globalement humide attendu de la saison des pluies, de soutenir au prime abord, le déploiement de techniques d’augmentation de rendements des cultures, à travers l’apport des fertilisants (fumure organique et engrais minéral) et la mise en place de variétés à haut rendement. Ensuite de renforcer les dispositifs d’encadrement et d’assistance agro-hydro-météorologiques des producteurs ; puis de faciliter aux producteurs l’accès aux semences améliorées, notamment celles à haut rendements. Et enfin d’exploiter les eaux disponibles, à travers la promotion de l’irrigation, des cultures de décrue et de l’aquaculture, en particulier dans les plaines inondables.
Rappelons que ces prévisions saisonnières 2020 sont basées sur la configuration actuelle et future des Températures de Surfaces des Océans (TSO), les prévisions des grands centres mondiaux, les sorties des modèles statistiques et dynamiques et les connaissances des experts sur les caractéristiques du climat dans la région.
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Covid-19 : Un mince répit pour la planète Terre

Il y a trois mois que le Covid-19 changeait de statut. Alors que certains le qualifiaient encore d’épidémie à foyer multiple, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a officiellement déclaré que le nouveau coronavirus passe d’épidémie à « pandémie ». Pour cause sa propagation à l’échelle mondiale et la hausse du nombre total de personnes infectées. Pour lutter contre ce fléau, certains pays ont mis sur pied des mesures radicales. La conséquence imprévue de l’une de ces mesures qu’est le confinement, c’est la diminution spectaculaire des émissions de gaz à effet de serre, gaz qui contribuent au réchauffement climatique de la planète. Ainsi, pendant que la pandémie sévit et que les scientifiques s’échinent à trouver des solutions pour lutter contre elle, la planète bénéficie d’un petit moment de répit.
Le coronavirus, une bonne nouvelle pour la planète
Réduction du transport routier, baisse du trafic aérien, confinement des populations, diminution de la consommation et arrêt temporaire du fonctionnement des usines : depuis l’avènement du covid-19, plusieurs États ont décidé de fermer leurs frontières et d’arrêter temporairement leurs activités économiques. Cette pandémie ainsi que les mesures prises pour la contenir ont, non seulement provoqué un ralentissement de l’économie mondiale, mais elles ont également entraîné des bénéfices inattendus sur le climat. Le coronavirus a sans doute un effet positif évident sur l’environnement. Depuis le début de la crise sanitaire, avec la baisse des activités anthropiques, on constate une réduction de la pollution atmosphérique et de la température moyenne à la surface de la terre. Un mince répit éphémère ou durable ?
Impact sur l’environnement à long terme
Bien que la crise sanitaire actuelle soit perçue comme bénéfique pour l’environnement, cette situation ne sera que de courte durée. En réalité, la relance des activités économiques après la pandémie pourrait induire une augmentation des rejets de polluants dans l’atmosphère. Ceci, surtout si les pays touchés comme la chine décident d’investir dans les énergies fossiles pour relancer plus rapidement leurs économies. « Les réductions d’émissions liées au coronavirus ne sont pas structurelles. Elles vont disparaître dès que le transport de biens et de personnes sera rétabli après la pandémie » signale le chercheur Joeri Rogelj. Un scénario similaire à celui des années 2008 lors de la crise financière serait donc à craindre. D’autre part, les nombreux efforts consentis par les États pour protéger l’environnement, en particulier les mesures visant à limiter le réchauffement climatique sont en passe d’être réduire à néant. Des scientifiques s’accordent à dire qu’il existe un risque majeur de rebond après la relance des activités à la fin de la pandémie.
Pendant que de nombreux pays sont rentrés en phase de déconfinement partiel ou total cette semaine, les conséquences économiques, sociales et politiques de la pandémie du covid-19 restent colossales. Au même moment, l’environnement semble être la nouvelle proie des géants du monde.
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Des gorilles surpris en train de chanter et… de péter pour la première fois en vidéo

Un pétit gorille robotisé iintègre la communauté des gorilles sauvages d’Ouganda


Une animatronique plus vraie que nature en forme de bébé gorille nous offre aujourd’hui des images inédites : des gorilles sauvages en train de chanter et de péter. Du jamais vu auparavant!
Une animatronique, c’est une créature robotisée que l’on peut mouvoir à distance. C’est l’astuce utilisée par une équipe américaine de John Downer Productions pour s’infiltrer chez les gorilles sauvages des montagnes et filmer leur intimité. Les scènes se jouent dans un sanctuaire pour animaux, en Ouganda. Elles montrent notamment pour la première fois, des singes qui chantent autour d’un repas et qui pètent après avoir mangé.
Cliquez sur le lien ci-dessous
https://youtu.be/podn2Szo1ls
L’animatronique de l’équipe américaine de John Downer Productions sera-t-elle acceptée parmi les gorilles sauvages d’Ouganda ? © John Downer Productions, YouTube
Pour en arriver là, l’équipe a conçu un petit gorille plus à même de s’intégrer à un groupe qu’un adulte qui aurait suscité plus de méfiance plus vrai que nature. Elle a notamment travaillé sur les yeux de l’animatronique. Car chez les gorilles sauvages, la communication par contact visuel revêt une extrême importance.
Ainsi l’espion était capable de détourner les yeux en signe de respect envers les gorilles plus âgés. De quoi réussir à se faire accepter sans susciter de peur dans le groupe. Il pouvait aussi se frapper la poitrine comme le font les vrais singes. Il a d’ailleurs attiré un autre jeune gorille qui s’est précipité vers lui en imitant ce geste. Comme une invitation au jeu.
Des gorilles surpris en train de chanter et… de péter pour la première fois en vidéo
Pourquoi les gorilles chantent-ils ? la question mérite d’être posée.
Cliquez sur le lien ci-dessous
https://youtu.be/tQ9zy5vMX0Q
Un extrait du reportage « Nature : Spy in the Wild 2 » tourné par l’équipe américaine sur lequel on surprend des gorilles en train de chanter… et de péter. © Nature on PBS, YouTube
En 2016, une étude réalisée au Congo avait déjà montré que les gorilles avaient l’habitude de chanter en mangeant. Des enregistrements sonores avaient pu être recueillis. Et ils avaient suggéré que les gorilles mâles chantent d’autant plus qu’ils apprécient leur nourriture. Peut-être une façon de rassurer le groupe sur la qualité et la quantité de ce que ces leaders mangent.
Protéger les singes d’Afrique grâce à la technologie  Jane Goodall a dédié sa vie à l’étude et la protection des primates. Aujourd’hui son institut travaille quotidiennement sur des projets utilisant la technologie moderne pour mieux préserver l’environnement. Dans la jungle, les tablettes et smartphones se découvrent ainsi une autre utilité, comme vous pourrez le voir durant cette vidéo.
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Site archéologique de Agongointo : Une richesse éco-touristique en agonie

Au Bénin où les sites touristiques sont réputés très agréables, il y en a qui se dégradent au jour le jour. Le cas du site touristique de Agongointo dans la commune de Bohicon en est une preuve.  Pendant que des alertes coulaient de part et d’autre sur son état dégradant, nous nous sommes rendus sur le site pour nous enquérir de la situation que nous n’avons pas cru un seul instant.
Mais, visiblement, cest à un site en état de délabrement avancé et touristiquement mal mis en valeur que nos yeux ont eu droit.
Ce site touristique de la ville de Bohicon qui a connu ses heures de gloire en attirant du beau monde, n’a plus fière allure. Même à bas prix à l’entrée, cette richesse naturelle mal entretenue par les hommes qui le gèrent, est désormais rarement fréquentée par les populations dorénavant et pire par les touristes étrangers.
Selon les informations recueillies des sources généralement bien informées, une éventuelle mauvaise gestion faite de népotisme et de détournement de fond serait à la base. 
«Nous ne pouvons nous prononcer. Nous n’avons pas l’autorisation de l’autorité de tutelle », a fait savoir l’un des agents rencontrés sur le site lors de notre discrète enquête.
Rappelons que le site dont il sagit est un village souterrain de Agongointo-Zoungoudo au centre du Bénin. Situé dans la commune de Bohicon, département du Zou, à 115 km de Cotonou et à 9 km d’Abomey. Il a été découvert en février 1998 à l’occasion des travaux de construction d’une rocade par une société danoise. 
Sur une superficie de 7 hectares, l’ensemble est constitué par une série de caves d’argile ferralitique situées environ 10 mètres sous terre. Construites depuis le XVIe siècle sous le règne de Dakodonou, second roi d’Abomey, ces 52 maisons auraient servi d’habitations (salons, chambres à coucher, salles de cuisine, puits, etc.) et de refuge à des guerriers.
Cet héritage historique qui s’évapore peu à peu et sur lequel nous attirons l’attention des uns et des autres surtout de l’Etat central n’est pas qu’une richesse archéologique et écologique. Il met aussi en valeur le culte vodou, l’exemple du fétiche Dan auprès d’un figuier étrangleur enroulé autour d’un baobab en est une preuve. 
Est ce un désert de compétence ? Nous ne saurions le dire.
Toujours est-il que les habitants de la grande ville Carrefour du Bénin, continuent d’espérer à une amélioration de l’état du site. Dailleurs confient-ils, il faut une alternance au niveau du pouvoir local pour redorer le blason de ce jadis attractif site éco touristique de leur localité actuellement en détresse.
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Possibilité de financement pour une intervention de recherche rapide contre la COVID-19

La présente possibilité de financement s’inscrit dans la foulée des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour s’attaquer rapidement aux problèmes de santé causés par la pandémie de COVID-19. Le financement facilitera la réalisation rapide et opportune de recherches adaptées à l’état actuel de la pandémie au Canada et dans le monde. Ces recherches viseront à ralentir et à enrayer la propagation de la COVID-19.
Les conditions ci-dessous doivent être remplies pour qu’une demande soit admissible au financement du CRDI.
L’équipe doit inclure des chercheurs établis au Canada et des chercheurs établis dans des pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI), selon la définition du Comité d’aide au développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) – tous les pays énumérés sont admissibles.
Dans les équipes dont les recherches seront réalisées dans plus d’un PRFI, au moins un chercheur doit figurer comme candidat principal dans chacun des pays.
Pour les équipes comportant des sous-bénéficiaires (c’est-à-dire des personnes qui reçoivent indirectement des fonds du CRDI), les établissements des sous-bénéficiaires doivent être indiqués et décrits par le candidat principal.
Date butoir: 11 mai 2020
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https://www.researchnet-recherchenet.ca/rnr16/vwOpprtntyDtls.do?all=1&masterList=true&next=1&prog=3309&resultCount=25&sort=program&type=EXACT&view=currentOpps&language=F
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Bourses UEMOA 2020 pour les étudiants d’Afrique de l’Ouest de niveau master et doctorat.

L’UEMOA met à dispositions des étudiants ressortissants d’Afrique de l’Ouest des bourses d’une valeur de 3500 euros sur 12 mois pour un master 2 ou une dernière année de thèse.
Les candidats doivent avoir moins de 35ans au moment de leur candidature et obligatoirement être ressortissants d’un des pays membre de l’organisation: Bénin; Burkina Faso; Côte d’Ivoire; Guinée Bissau; Mali; Niger; Sénégal; Togo.
Date limite de candidature : 30 avril 2020
Candidature
La bourse finance tous les domaines d’étude. Pour postuler; veuillez visiter le site officiel de l’organisation:
http://bourse.uemoa.int
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Plusieurs bourses disponibles en Biodiversité

À l’African Leadership University, nous visons à développer des leaders pour créer un changement significatif sur le continent. À l’ALU School of Wildlife Conservation, nous sommes ravis de présenter une opportunité pour les jeunes leaders Ouest Africains, afin de créer ce changement significatif dans le secteur de la conservation de la nature.
À la SOWC, nous visons à développer la prochaine génération de leaders de la conservation qui voient la valeur économique des activités de conservation. Nous avons développé un programme de licence qui donne aux jeunes leaders entre 18 et 23 ans les compétences, l’expérience et le réseau du 21e siècle pour conserver notre patrimoine naturel d’une manière qui profite aux communautés locales et stimule les économies nationales. Et pour cette campagne 2020, il y a une option de bourse complète disponible spécialement pour les étudiants ouest-africains.
 
Nous recherchons des étudiants brillants avec un immense potentiel et une passion pour l’environnement.
De grandes opportunités existent à la School of Wildlife Conservation pour nos jeunes leaders:
 
-Ils bénéficient d’un accès unique à une base de connaissances sur la conservation bien organisée,
-Les étudiants reçoivent un mentorat et une orientation professionnelle d’experts en conservation du monde entier,
-Ils ont des opportunités uniques pour aider à concevoir, planifier et assister à Davos of Conservation – notre conférence annuelle d’Affaires en Conservation,
-Les étudiants ont accès à un soutien financier pour obtenir des stages et participer à des conférences internationales,
 
-Ceux qui sont admis peuvent postuler pour l’une des nombreuses bourses, y compris la bourse complète pour les candidats Ouest-Africains.
Notre focus actuel est le programme de licence pour lequel la date limite est le 4 Mai (affiche en pièce-jointe). Nous avons également un programme de MBA en conservation qui est géré en partenariat avec l’ALU School of Business, et les admissions sont ouvertes pour la rentrée d’Octobre.
Ci-dessous tous les liens importants:
LICENCE:
– Manifester son intérêt (pour les candidats): https://bit.ly/registerSOWC_undergrad2020
– Commencer sa candidature à ALU: https://sowc.alueducation.com/programs/undergraduate-degree-conservation/
 
– En savoir plus sur la School of Wildlife Conservation: https://sowc.alueducation.com/
MASTER en Conservation (MBA):
-En savoir plus sur le comment candidater: https://sowc.alueducation.com/programs/mba-for-conservation-leaders/
-Manifester son intérêt afin de pouvoir candidater: https://pages.alueducation.com/cmba-application
Contactez nous:
sowc@alueducation.com
ndiop@alueducation.com
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Appel à candidature urgent: Expert Agroalimentaire (H/F) Poste à pourvoir à Dakar au Sénégal Positive Planet

Désireux(se)de rejoindre une équipe dynamique et passionnée ?
Voilà le poste qu’il vous faut !
Positive Planet a été créée, par Jacques Attali, en 1998 pour promouvoir la croissance et lutter contre la 
pauvreté en permettant aux populations les plus vulnérables de devenir autonomes et de transmettre un 
monde meilleur aux générations futures grâce à l’entrepreneuriat.
La mission de Positive Planet est de fournir à chacun les moyens d’entreprendre, et de créer ainsi les conditions 
d’une résilience et d’un épanouissement professionnel, culturel et social durable. Positive Planet travaille dans 
plus de 35 pays avec l’ONG Positive Planet International.
Positive Planet International
Depuis plus de 20 ans et au cours de son existence, Positive Planet International a progressivement diversifié 
ses activités d’inclusion financière afin de permettre une meilleure autonomie et résilience socioéconomique 
des populations bénéficiaires, et ce notamment dans ses zones d’expertise en Afrique de l’Ouest et Centrale, 
en Afrique australe et au Moyen-Orient. Ayant fait évoluer son expérience en inclusion financière, qui reste une 
part importante de son action, Positive Planet International mène aussi depuis plusieurs années des projets 
centrés sur l’entrepreneuriat, l’éducation financière et l’organisation des chaînes de valeur.
Depuis sa création, Positive Planet International a permis d’aider des centaines de milliers d’hommes et de 
femmes à reprendre le contrôle de leur destin et à réaliser leurs projets et potentiels. Par leur détermination, 
leur audace et leur volonté, ces milliers de bénéficiaires prouvent que demain peut être meilleur qu’aujourd’hui.
http://positiveplanet.ngo/
http://positiveplanetinternational.org/
Descriptif du projet
AGreenLab est un projet de 36 mois (1er Mars 2020 – 28 Février 2023) financé par l’Union Européenne et mis 
en œuvre au Sénégal et au Burkina-Faso par Positive Planet International et son partenaire Makesense. Il a pour 
objectif général de contribuer à l’émergence de jeunes entrepreneurs leaders en Afrique et au développement 
d’investissements entre l’Europe et l’Afrique. Plus précisément, le projet consiste à mettre en place un 
programme d’incubation et d’accélération, destinées à 100 start-up/PME travaillant dans les secteurs de 
l’agroalimentaire et des énergies renouvelables. Le domaine de l’agroalimentaire est un vaste secteur d’activité 
allant de la production des produits agricoles à leur distribution, en passant par leurs transformations et leur 
conditionnement. Ces dernières seront accompagnées par les incubateurs suivants : Impact HUB, Yeesal Agri 
Hub et Energy4impact (Sénégal) et La Fabrique (Burkina Faso).
Dans le cadre de ce projet, Positive Planet International recrute un Expert Agroalimentaire (H/F). Il/Elle sera en 
charge du design sectoriel du parcours « AGreenLab » et sera un appui technique à l’équipe projet, aux 
incubateurs partenaires et aux start-ups et PME sélectionnées
DESCRIPTIF DU POSTE
L’expert(e) agrobusiness sera rattaché(e) au chef de projet et aura pour principales missions :
1. Participation à la mise en œuvre et à la gestion du projet
 Réalisation d’une étude sectorielle approfondie sur agroalimentaire au Sénégal et au Burkina Faso ; 
 Conception d’un mapping des acteurs publics et privés présents sur le secteur ; 
 Appui à la direction du projet, chef de projet et partenaires sur la mise en place d’une stratégie 
d’intervention sectorielle;
 Émettre des recommandations d’intervention en termes d’incubation et d’accélération et en termes de 
débouchées ;
 Participer à la gestion administrative du projet ;
 Assister le chef de projet et les autres partenaires dans la planification des activités d’accompagnement;
 Participer à la mise en œuvre opérationnelle du projet et respecter les procédures administratives;
 Participer à la rédaction des rapports et des comptes rendus des activités du projet ;
 Participer aux comités de sélection des projets au niveau local ;
 Produire les livrables et participer à la capitalisation des bonnes pratiques ;
 Collecter, suivre et évaluer des indicateurs d’effets. 
2. Renforcement des incubateurs partenaires sur la thématique de l’agrobusiness : 
 Participer à la création et/ou à l’adaptation des outils de formation/coaching sur la thématique;
 Appuyer la réflexion pour améliorer la connaissance des filières de l’agrobusiness ;
 Élaborer les documents de travail notamment le plan de formation et d’accompagnement sur le secteur 
de l’agrobusiness ; 
 Organiser les interventions à travers des plannings trimestriels et mensuels pour les formations et 
rédiger les rapports d’exécution ;
 Organiser et animer si nécessaire les séances de formation, de coaching et d’accompagnement sur la 
thématique de l’agrobusiness au sein des incubateurs partenaires;
 Mutualiser les ressources pour les incubateurs partenaires ; 
 Réaliser des sessions d’information sur le secteur de l’agrobusiness auprès d’un public varié ;
 Appuyer le chef de projet, les partenaires (incubateurs) et les jeunes entrepreneurs dans l’organisation 
d’évènements.
3. Assistance technique ponctuelle auprès des entrepreneurs du Sénégal et du Burkina Faso
 Inclure les spécificités des activités agrobusiness dans la démarche entrepreneuriale des jeunes (clients, 
fournisseurs, outils de production, appui réglementaire etc.…) ; 
 Accompagner les jeunes entrepreneurs à structurer, formaliser leurs idées de développement 
d’entreprise et à identifier, à évaluer leur besoin ;
 Participer à la sélection des entrepreneurs et valider la pertinence et l’impact des projets ; 
 Être le référent technique pour les porteurs de projet sur la thématique agrobusiness ;
 Conseiller techniquement les entrepreneurs sur leurs activités en termes de techniques 
agroalimentaires (méthode de transformation, matériel etc.)
Selon les besoins de l’organisation et de son activité, l’expert agrobusiness (H/F) mettra à profit ses 
compétences et expertises au sein de l’organisation.
PROFIL RECHERCHE
Vous avez :
 Un diplôme de niveau Bac+4/5 en gestion de projet, agroalimentaire, agronomie, agrobusiness, 
gestion d’entreprise ou un domaine connexe exigé ;
 Une expérience professionnelle confirmée en agroalimentaire et/ou agrobusiness ;
 Une expérience significative en conseil dans le domaine de l’agroalimentaire/agrobusiness ;
 Des connaissances approfondies du contexte et domaine agricole en Afrique de l’ouest ;
 Une expérience avérée de formateur/pédagogue ;
 Connaissance des problématiques d’entreprenariat (Sénégal et Burkina Faso) ;
 Une capacité à analyser rapidement et à proposer des solutions ;
 Une aisance à travailler avec une équipe multiculturelle ;
 Une bonne maîtrise du français et du wolof ;
 Une excellentemaîtrise des outils bureautiques : Pack office notamment ;
 Une excellentemaîtrise des outils de communication à distance (Skype, Life size, WhatsApp…) ;
 Un esprit pédagogue et le sens du travail d’équipe. 
Vous êtes quelqu’un de : 
 Curieux, proactif ;
 Un bon communicant avec une grande aisance relationnelle ;
 Sensible aux projets d’entrepreneuriat ;
 A l’écoute et disponible ;
 Enthousiaste et dynamique.
Une expérience réussie dans la création d’entreprise est un réel atout.
ORGANIGRAMME
L’expert(e) agroalimentaire sera :
 Sous la responsabilité du chef de projet et de la direction de projet
 En collaboration avec les équipes internes de Positive Planet International
 En collaboration avec les incubateurs et les entrepreneurs
CONDITIONS
– Localisation : Point-E, Dakar au Sénégal
– Type de contrat : à définir selon profil
– Durée : 1 an renouvelable selon les performances et la durée du projet
– Disponibilité : Fin mai
– Rémunération : A définir selon profil
– Documents/informations à envoyer : CV + Lettre de motivation + contact de 2 personnes de référence 
(mail + numéro de téléphone) à l’attention du service RH à l’adresse suivante, 
recrutementafoc@positiveplanet.ngo en indiquant la référence AGROBUSINESS;
Toutecandidaturenecomportantpascetteréférenceneserapasétudiée pour ce poste.
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Appel à propositions : Permettre les pairs à-pairs #P2P #EnergySolutions #RenewableEnergy

Appel à propositions : Permettre les pairs à-pairs #P2P #EnergySolutions #RenewableEnergy, Création de certificats d’énergie renouvelable #FinTech Distributed Ledger Technologies #DLT
Malgré la priorité de la décarbonisation par les économies européennes, il subsiste des obstacles réglementaires clés à la réalisation du commerce d’énergie P2P. De plus, même lorsque l’environnement réglementaire est ouvert à de nouvelles innovations, il y a des problèmes de mise en œuvre technologique, aussi simples que, par exemple, le manque de ménages ayant des compteurs intelligents. Il existe cependant de multiples exemples de mises en œuvre à petite échelle en Arménie, au Bahreïn et au Panama, ainsi que la prolifération des startups basées sur le DLT qui aident à encourager l’adoption des énergies renouvelables.
Domaines de défis potentiels
Permettre des co-investissements citoyens dans l’infrastructure des énergies renouvelables, qu’il s’agisse de microgrilles communautaires ou de parcs publics d’énergie renouvelables.
Création de certificats d’énergie renouvelable échangeables qui vérifient la providence des approvisionnements énergétiques et facilite ainsi le transfert de la production et de l’utilisation d’énergie vers les énergies renouvelables.
Développement d’un marché qui relie et incite les acheteurs – qu’il s’agisse de ménages individuels ou d’organismes publics – aux approvisionnements d’énergie renouvelables.
Date limite de candidature : 6 mai 2020
Postulez en cliquant sur le lien suivant: 
https://ideasforchange1.typeform.com/to/ei2AyL
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Voici les Prévisions Saisonnières des caractéristiques Agro-hydro-climatiques 2020

Prévisions Saisonnières des caractéristiques Agro-hydro-climatiques de la saison des 
pluies pour les zones Soudanienne et Sahélienne (PRSEASS – 2020)
Du 20 au 24 Avril 2020
La saison des pluies 2020 serait globalement humide. En effet, des quantités de pluies 
supérieures à équivalentes aux moyennes saisonnières 1981-2010 sont attendues sur 
toute la bande sahélienne. Un démarrage précoce à normal, une fin tardive à normale, 
des séquences sèches plus courtes en début de saison et moyennes vers la fin de saison,
et des écoulements globalement moyens à supérieurs à la moyenne sont attendus.
Compte tenu de la pandémie de COVID-19, le PRESASS 2020 a été organisé en ligne par le 
Centre Régional AGRHYMET du CILSS, le Centre Africain pour les Applications de la 
Météorologie au Développement (ACMAD), les services météorologiques et hydrologiques 
(SMNH) des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad, les Organismes des Bassins, avec la 
collaboration de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). 
Le forum a connu la participation de plusieurs invités dont les représentants de la CEDEAO, 
les Partenaires Techniques et Financiers du CILSS, des agences de réduction des risques de
catastrophes et des Organisations des Producteurs.
I. Synthèses des prévisions 
Les prévisions saisonnières 2020 sont basées sur la configuration actuelle et future des 
Températures de Surfaces des Océans (TSO), les prévisions des grands centres mondiaux, 
les sorties des modèles statistiques et dynamiques et les connaissances des experts sur les 
caractéristiques du climat dans la région. A l’issue des travaux, les tendances ci-après se 
dégagent pour les paramètres clés de la saison des pluies 2020 :
• Des quantités de pluies globalement supérieures aux cumuls moyens de la période 
1981-2010 sont attendues sur la bande sahélienne et soudanienne allant du Tchad à la 
façade Atlantique, notamment sur la partie Sud du Tchad, la bande agricole du Niger, 
le Burkina Faso, la partie agricole du Mali, le Sud de la Mauritanie, le Sénégal, la 
Gambie, la Guinée Bissau, le Cap-Vert, le Nord de la Guinée, les parties extrême Nord 
de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigéria. Par contre, le Libéria et 
la Sierra Leone pourraient enregistrer des cumuls pluviométriques moyens à 
déficitaires sur la période Juillet-Août Septembre. 
• Des dates de début de saison précoces à normales sont probables sur les parties 
Centre et Est du Sahel, notamment sur le Sud-est du Mali, le Burkina Faso, les bandes
agricoles du Niger et du Tchad et sur les parties Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du
Togo, du Benin et du Nigeria. Par contre, sur l’Ouest du Sahel (Sud Mauritanie, Sénégal, 
Sud-ouest Mali, Guinée, Guinée Bissau, Sierra Leone et Nord Libéria), il est attendu des dates de début de saison moyennes à tardives, avec toutefois une possibilité de 
démarrage précoce par endroits à cause notamment du réchauffement en cours au 
niveau des côtes sénégalo-mauritaniennes.
• Des dates de fin de saison tardives à équivalentes aux moyennes sur le Sahel Centre 
et Est. Toutefois, sur la façade Ouest couvrant le Sud-ouest Mauritanie, le Sénégal, 
l’Ouest Mali, la Gambie, la Guinée Bissau et l’Ouest Guinée, les dates de fin de saison 
devraient être moyennes à tardives ;
• Des séquences sèches globalement plus courtes ou équivalentes à celles 
habituellement observées sont attendues en début de saison sur le Sahel Centre et Est
et dans certaines localités des parties Nord du Ghana, du Togo, du Benin et du Nigeria. 
Vers la fin de la saison, des séquences sèches globalement plus courtes sont attendues
sur toute la bande sahélienne et soudanienne, sauf sur les voisinages du Lac-Tchad (au 
Niger, au Nigeria et au Tchad) où il est prévu des durées séquences sèches longues à 
moyennes ;
• Des écoulements globalement supérieurs aux moyennes de la période 1981-2010 sont 
attendus dans les bassins ci-après : Gambie, Sénégal, Haut Bassin de la Volta, Niger 
Moyen et supérieur, Bandama, Sassandra, Cavally, Komadougou-Yobé, Chari et dans 
la région du Lac-Tchad. Quant aux bassins de la Comoé, du Mono, de l’Ouémé, du Niger 
Inférieur, du Logone et la Volta Inférieure, ils devraient enregistrer des écoulements 
globalement moyens.
II. Recommandations pour la réduction des principaux risques
1) Face au risque d’inondation
Au regard des cumuls de pluies globalement supérieurs à la moyenne attendus sur la bande 
sahélienne, des durées de séquences sèches plus courtes à moyennes, des écoulements des 
cours d’eau exédentaires, les risques d’inondations sont élevés. Pour attenuer ces risques sur 
les personnes, les animaux, les cultures et les biens matériels, il est recommandé de : 
• suivre de près les seuils d’alerte dans les différents sites à haut risque d’inondation ;
• renforcer la communication des prévisions saisonnières et la sensibilisation des 
communautés vulnérables, en impliquant les acteurs étatiques et les différentes 
plateformes de réduction des risques de catastrophe dans la chaine de communication 
et de gestion des crises,
• prévenir l’occupation anarchique des zones inondables, en particulier dans les zones
urbaines, 
• renforcer la veille et les capacités d’intervention des agences en charge du suivi des 
inondations, de la réduction des risques de catastrophes et des aides humanitaires,
• assurer le currage régulier des caniveaux d’assainissement,
• faire des exercices de simulation dans le cadre de la préparation des plans de réponses 
aux inondations.
2) Face aux risques phytosanitaires et d’insécurité alimentaire
Au regard de la situation globalement humide attendue pour la saison des pluies 2020 et de la 
crise acridienne en cours en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique, il est très probable d’observer une incursion d’essaims de criquets pèlerins, à la faveur du démarrage précoce 
prévu pour la saison des pluies dans la bande sahélienne. Conjuguée à la situation liée à la 
pandémie du COVID19, ce risque d’invasion acridienne pourrait aggraver le risque d’insécurité 
alimentaire pour des millions de personnes au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Pour prévenir 
les risques, il est recommandé : 
• aux Etats, de renforcer la surveillance vis-à-vis de l’invasion acridienne dans les zones 
à risque des pays de la ligne de front, et de maintenir la vigilance contre les autres 
ravageurs des cultures comme la chénille légionnaire ; 
• aux Organisations Inter-Gouvernementales (OIG), de la région de mobiliser les 
Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et la communauté internationale pour une 
gestion préventive du risque acridien
• aux PTF, d’accompagner les Etats du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, les OIGs de la 
région dans leurs efforts de lutte contre les nuisibles des cultures et les autres fléaux 
qui peuvent impacter négativement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des 
populations.
3) Face au risque de sécheresse
En dépit du caractère globalement humide attendu pour la saison des pluies 2020, il est 
probable d’observer par endroit des déficits hydriques pouvant retarder la mise en place de la 
biomasse fourragère, entrainer des échecs de semis et affecter la croissance des plantes. Ces 
déficits hydriques pourraient aussi favoriser le développement d’insectes ravageurs des 
cultures. Par. Pour prévenir les risques, il est recommandé de :
• diversifier les pratiques agricoles, à travers notamment la promotion de l’irrigation, du 
maraichage pour reduire le risque de baisse de production dans les zones exposées;
• veiller à une gestion intégrée des ressources en eau pour une meilleure prise en 
compte des différents usages, notamment les besoins des barrages hydro-électriques 
et des aménagements hydro-agricoles,
• interagir avec les techniciens de la Météorologie Nationale, de l’Agriculture et de 
l’Hydrologie pour des informations spécifiques aux pays et les conseils agro-hydro-
météorologiques sur les conduites à tenir ;
4) Face au risque de maladies
Pour reduire le risque de maladies liées à l’eau (Cholera, malaria, dengue, bilharziose, diarrhée, 
etc.) dans les zones humides ou inondées, il est fortement recommandé de :
• sensibiliser sur les maladies climato-sensibles, en collaboration avec les services de 
météorologie, d’hydrologie et de santé,
• vacciner les populations et les animaux, encourager l’utilisation de moustiquaires, 
mettre en place des stocks d’antipaludéens, 
• prévoir des stocks des médicaments dans les zones difficiles d’accès, suite aux 
inondations,
• suivre la qualité de l’eau et mettre en place des produits de traitement 
• renforcer les capacités des systèmes nationaux de santé et des plateformes de 
réduction de risques de catastrophes, III. Recommandations pour la valorisation des opportunités
Au regard du caractère globalement humide attendu de la saison des pluies, il est recommandé 
aux agriculteurs, éleveurs, autorités, gestionnaires des ressources en eau et de l’hydro-
éléctricité, Projets, ONG et OP de :
• soutenir le déploiement de techniques d’augmentation de rendements des cultures, à 
travers l’apport des fertilisants (fumure organique et engrais minéral) et la mise en place 
de variétés à haut rendement ;
• renforcer les dispositifs d’encadrement et d’assistance agro-hydro-météorologiques 
des producteurs ; 
• faciliter aux producteurs l’accès aux semences améliorées, notamment celles à haut 
rendements, 
• exploiter les eaux disponibles, à travers la promotion de l’irrigation, des cultures de 
décrue et de l’aquaculture, en particulier dans les plaines inondables.
Il est recommandé à tous les acteurs du suivi de la campagne agricole d’être attentifs aux 
mises à jour qui seront faites par le Centre Régional AGRHYMET, l’ACMAD et les services 
météorologiques et hydrologiques nationaux.
le 24 avril 2020
Le Forum
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Energie renouvelable: Voici une bourse de recherche de la Konrad-Adenauer-Stiftung et de l’ECREEE

Le Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE) et la Konrad-Adenauer-Stiftung (KAS), représentée par son Programme régional sur la sécurité énergétique et le changement climatique en Afrique subsaharienne, lancent le 2e cycle du Programme de bourses de recherche de la CEDEAO. 
Nous invitons les équipes de recherche à soumettre des propositions de recherche politique dans l’un des domaines de l’énergie (par exemple, les technologies énergétiques, le financement de l’énergie, l’économie de l’énergie, la politique énergétique, l’énergie et l’environnement/le changement climatique, l’énergie et le développement, le droit de l’énergie, etc.) afin de contribuer à la formulation de politiques ou de stratégies énergétiques fondées sur des preuves dans la région.

http://www.ecreee.org/procurement/call-proposals-research-grant-program-policy-research

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Postulez aux Boots camps climato-intelligents

La crise climatique est le problème le plus urgent à laquelle l’humanité est confrontée et l’alimentation est l’un des éléments clés universels qui devraient subir les effets négatifs de cette crise. Dans ce scénario, pour faire face à la crise climatique et l’atténuer par la régénération des systèmes agroalimentaires, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Future Food Institute promeuvent la deuxième édition des camps d’entraînement internationaux pour former une nouvelle classe de «climat Shapers », figures clés de la chaîne alimentaire circulaire et durable. Parce que la façon dont nous produisons nos alimentations, les transformons, les commercialisons et les consommons, a un impact sur et est impacté par le changement climatique.
 
Les boot camps auront lieu à New York (États-Unis), Marettimo (Italie), Tokyo (Japon), Thingery (Islande), Hawaï (États-Unis), Bruxelles (UE), Pollica (Italie), Dubaï (Émirats arabes unis) et Pékin ( Chine). Ce sont 9 expériences d’apprentissage intensif à travers la connaissance et l’expérience sur le terrain, sur les thèmes de la régénération de la planète par l’alimentation.
 
Les formations portent sur quatre thèmes, dont trois sont dédiés à la régénération de lieux qui plus que d’autres subissent les effets de la crise climatique et qui ont besoin de solutions innovantes pour repenser la relation entre l’homme et l’environnement:
«Ville climato-intelligente»,
«Ferme climato-intelligente» et
«Océan climato-intelligente»
 
Un thème se concentrera plutôt sur la cuisine en tant que lieu stratégique à partir duquel le changement peut commencer:
«Cuisine climato-intelligente».
 
Au cours de la formation, les participants auront l’opportunité de rencontrer des innovateurs experts, source d’inspiration pour de nouveaux modèles agroalimentaires durables et apportant une nutrition saine grâce aux dernières innovations technologiques, ainsi que de vivre une expérience extraordinaire visant à libérer leur potentiel et à transformer l’inspiration en action.
 
Le programme comprend également des visites des meilleures pratiques, des startups, des spin-offs et des projets innovants appliqués à toutes les étapes de la chaîne alimentaire. Enfin et surtout, il y aura des ateliers interactifs et l’intégration de la classe des participants avec les communautés locales, en utilisant une approche de conception et de réflexion sur la prospérité, afin que les Climate Shapers puissent donner vie à leurs propres projets et actions climatiques.
 
Les cours d’enseignement à distance traitant de la nutrition et des systèmes alimentaires durables, de l’agriculture climato-intelligente, de la gestion durable de l’eau et des sols, accessibles à partir du Centre de formation en ligne de la FAO elearning.fao.org, seront intégrés au programme de bootcamp dans le but de transférer des compétences spécifiques pour générer des citoyens et des professionnels informés et compétents, capables de relever les défis mentionnés ci-dessus.
 
Les boot camps auront lieu le:
 
6-11 juillet New York – Ville climato-intelligente
13-18 juillet Marettimo, Sicile, Italie – Océan climato-intelligente.
20-26 juillet O’ahu, Hawaï – Fermes et Océan climato-intelligentes
23-28 août Tokyo, Japon – Ville / Fermes / Océan / Cuisine climato-intelligente
30 août – 5 septembre Thingery, Islande – Océan climato-intelligente
6-12 septembre Pollica, Italie – Fermes / Cuisine climato-intelligente
16-20 novembre Bruxelles, Belgique – sur invitation seulement
22-26 novembre Dubaï, Émirats arabes unis – Ville climato-intelligente
À déterminer Date Beijing, Chine.
S’inscire ici
futurefoodbootcamps.typeform.com/to/vvfcQZ
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Concours Green Talents 2020: l’inscription est ouverte

L’inscription au concours Green Talents 2020 est 
ouverte.
Devenez un Green talent, accédez à un réseau prestigieux de 
scientifiques de renom, rencontrez l’élite allemande de la 
recherche en matière de développement durable et faites 
connaître vos idées innovantes.
Êtes-vous un chercheur en herbe avec des visions 
révolutionnaires pour créer un avenir meilleur et plus durable pour tous ? Vos 
recherches visent-elles à réaliser les Objectifs de développement durable des 
Nations unies (ODD) ? 
Avez-vous le potentiel de changer le monde ?
Green Talents – International Forum for High Potentials in Sustainable 
Development, le Forum international des hauts potentiels en développement durable 
vous invite, en tant que scientifique pionnier, à appliquer votre approche novatrice ! 
Présentez vos recherches au grand public, rencontrez des experts prestigieux et 
posez les bases de collaborations durables avec des institutions de recherche 
allemandes.
Le Green Talents Award 2020 comprend
 une invitation tous frais payés pour les deux semaines du Green Talents 
Science Forum en octobre 2020, avec
 une visite des principales installations, d’institutions et d’entreprises 
allemandes de premier plan dans le domaine de la durabilité, avec un 
aperçu exclusif de leurs recherches et projets de pointe,
 des rendez-vous individuels avec des experts allemands que vous 
choisirez pour discuter des possibilités de recherches conjointes et de 
coopérations à venir,
 l’opportunité d’élargir votre réseau dans le cadre de la cérémonie de 
remise des prix organisée à Berlin avec les participants Alumni Green 
Talents,
 un séjour de recherche entièrement financé d’une durée maximale de trois 
mois en 2021 au sein d’un établissement de votre choix en Allemagne,
 un accès exclusif au réseau d’anciens lauréats (alumni) de GreenTalents.
Pour plus d’informations
Le programme Green Talents est pris en charge par le Ministère fédéral allemand de 
l’Éducation et de la Recherche depuis 2009. Le programme Green Talents est placé 
sous le patronage de la Ministre fédérale de l’Éducation et de la Recherche, 
Mme Anja Karliczek. Rendant hommage à 25 jeunes chercheurs internationaux 
chaque année, l’initiative a favorisé avec succès l’échange mondial d’idées vertes 
innovantes dans le domaine de la durabilité. À ce jour, 257 scientifiques exceptionnels de 69 pays ont été récompensés pour leurs réalisations prestigieuses 
visant à rendre leurs communautés, leurs pays et leurs sociétés plus durables.
Sont éligibles les étudiants en master, les doctorants, les post-docs, ainsi que les 
jeunes professionnels, ayant au maximum trois ans d’expérience (à l’exclusion des 
expériences professionnelles acquises dans le cadre d’un diplôme universitaire) et 
mettant fortement l’accent sur le développement durable. Les candidats doivent 
prouver une excellente maîtrise de l’anglais et des notes supérieures à la moyenne. 
En outre, seules les candidatures émanant de citoyens ou de résidents non 
allemands peuvent être prises en considération.
Pour plus d’informations, consultez le site www.greentalents.de  où le flyer du 
concours ainsi que la bande-annonce des prix sont accessibles, suivez-nous sur 
Twitter et LinkedIn.
Date limite de soumission des candidatures : 19 mai 2020, 14 h CEST.
Notez s’il vous plait qu’il peut y avoir des changements de dernière minute dûs 
à la pandémie du COVID-19. 
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L’OSS recrute pour son programme environnement

Titre du poste: Expert Environnemental Associé au Programme Environnement Lieu de travail: Tunis (Tunisie) Durée du contrat: 06 mois (renouvelable) Date de début: 06/01/2020 1.
CONTEXTE

L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) 1 est une organisation internationale intergouvernementale Vocation africaine, créée en 1992 et implantée à Tunis. Son action se situe dans les zones arides, semi-arides et zones sub-humides sèches de la région sahélo-saharienne. Ses membres comprennent 25 pays africains, 7 pays non Pays africains, 13 organisations (organisations représentant l’Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Nord, les Nations Unies) et 3 organisations non gouvernementales. La mission de l’OSS est d’accompagner ses pays membres africains dans la gestion durable de leur ressources naturelles dans un contexte de changement climatique particulièrement défavorable. Le principe d’action OSS est de aux côtés des États membres et des organisations et de jouer le rôle d’initiateur et de facilitateur de partenariats sur des sujets liés à la gestion des ressources naturelles et à l’environnement protection. Dans le cadre de ses missions de bonne gouvernance environnementale dans son domaine d’action, l’OSS coordonne plusieurs actions visant à développer des méthodes et outils dédiés à la gestion et à la protection des ressources naturelles et adaptation aux impacts du changement climatique. L’OSS apporte à ses membres et partenaires un soutien technique et institutionnel permettant élaboration de demandes de projets pour faire face aux impacts du changement climatique et contribuer aux efforts d’adaptation et d’atténuation. Ainsi, afin de mieux adapter ses services et d’encourager la mobilisation de ressources financières pour ces demandes de projets, l’OSS se positionne comme un agent (agence régionale de mise en œuvre) entre les fonds climat et ses membres et partenaires. Dans ce Dans ce contexte, l’OSS a été accrédité en tant qu’entité d’exécution par le Fonds pour l’adaptation en 2013 et par le Fonds vert pour le climat – GCF en octobre 2017. Ces deux accréditations renforcent l’OSS facilitant rôle de partenariat et lui permettre de mobiliser des fonds et ainsi de contribuer à la mise en œuvre des politiques et stratégies liées à l’environnement et au développement durable de ses membres et partenaires. A ce titre, l’OSS réalise des activités de supervision de la mise en œuvre des projets et des programmes sur l’adaptation et / ou l’atténuation des effets des changements climatiques, y compris les assistance aux autres pays souhaitant mettre en œuvre un programme de préparation.
2. DÉFINITION DE L’EMPLOI
Sous la responsabilité du coordinateur du programme environnement et sous la supervision responsable des la composante climat, l’expert environnemental sera appelé à apporter son soutien à la réalisation de les activités du programme, en particulier les activités suivantes: Support technique et analytique: 

• Contribuer au processus de sélection environnementale et sociale des activités spécifiques aux projets réalisées par les partenaires d’exécution et les consultants; • Veiller à ce que des mesures appropriées pour atténuer les effets environnementaux et les impacts sociaux sont proposés et observés; 
• Superviser le travail des consultants, examiner et évaluer les livrables fournis et faire des recommandations pour leurs améliorations; 
• Veiller à ce que les mesures d’atténuation des impacts environnementaux et sociaux liés au projet soient mis en œuvre conformément au CGES ou aux PGES spécifiques au projet. 1 http://www.oss-online.org/fr Le développement de projets:
• Soutenir l’appel aux processus de proposition de projet au besoin;
• Soutenir le programme dans l’examen des projets et la sélection des documents de projet bancables;
• Contribuer à la préparation de projets par la rédaction de notes conceptuelles et l’évaluation de rapports, et effectuer des missions de diligence raisonnable;
• Entreprendre la recherche documentaire nécessaire à l’élaboration de nouvelles notes conceptuelles, notamment en consultant les contributions déterminées au niveau national (CDN), les communications et mises à jour biennales dans le cadre de la CCNUCC;
• Calculer ou valider les indicateurs prévus pour l’évaluation des impacts des projets et en particulier notamment ceux liés à l’atténuation et à l’adaptation;
• Recueillir les rapports de projet et autres livrables et s’assurer qu’ils sont exécutés conformément avec le contrat ou l’accord. Gestion de projet: 
• Mise à jour régulière des fichiers et documents des projets assignés;
• Assurer la préparation des rapports d’étape, des rapports annuels et des mises à jour périodiques des projets assignés; 
• Fournir un soutien logistique pour l’organisation d’événements, d’ateliers et de réunions et prendre minutes à différents événements pour les projets assignés;
• Contribuer au renforcement des capacités, à la gestion des connaissances et aux activités de communication liés à l’atténuation des CC.
Autres activités du programme Environnement:
L’expert associé sera également impliqué dans l’exécution et le soutien de toutes les autres activités du Programme Environnement. Cela comprendra les tâches liées à l’expertise requises pour les différents projets du programme Environnement. L’expert soutiendra les équipes de projet et les activités quotidiennes de l’OSS.
3. PROFIL REQUIS
Éducation
Détenir un diplôme d’enseignement supérieur (Bachelor + 4) (Ingénieur ou Master) en environnement sciences, agronomie, agroéconomie, gestion des ressources naturelles ou tout autre domaine connexe. Expérience
• Avoir au moins 05 ans d’expérience professionnelle pertinente dans une institution nationale, organisation internationale / de développement;
• Avoir une expérience dans les domaines liés au changement climatique, spécifiquement axé sur la surveillance de l’impact – outils d’évaluation;
• Avoir une bonne connaissance des enjeux et défis de la région et en particulier des Pays d’Afrique de l’Est;
• Expérience avérée dans la conception de projets, y compris le soutien à l’examen / développement de projets concepts et documents, plans de travail et budgets est un atout.
Conditions à remplir et qualifications requises:
Le demandeur doit remplir les conditions suivantes:
• Soyez enthousiaste et capable d’apprendre rapidement de nouveaux concepts et de prendre des initiatives;
• Être capable de gérer ses responsabilités avec précision et dans les délais;
• Avoir une grande capacité d’analyse, de synthèse et d’écriture;
• Avoir une bonne connaissance des nouvelles technologies de l’information et une bonne maîtrise des fonctions logiciels (traitement de texte, messagerie et Internet);
• Avoir une excellente maîtrise des langues anglaise et française. Exigences professionnelles:
• Soyez prêt à travailler avec des personnes de nationalités et de cultures différentes et à voyager différents pays de la zone d’action de l’OSS;
• Être disposé à travailler en équipe, sous pression et à servir d’exemple positif en contribuant à l’esprit d’équipe;
• Prendre des initiatives, être organisé avec une planification axée sur les résultats;
• Soyez ouvert au changement et flexible dans un environnement très dynamique.
Adapte efficacement son / sa approche pour suivre l’évolution des circonstances ou des besoins. 
Écoutez et partagez activement vos connaissances spontanément.
4. RÉMUNÉRATION
 La rémunération varie entre 1800 000 et 2200 000 USD sur la base d’années de expérience professionnelle et montrant l’interaction avec la gestion administrative. Cette rémunération globale correspond à une rémunération mensuelle brute soumise à un 10% mensuel déduction, correspondant aux cotisations au régime d’assurance OSS. Ces assurances couvrent une assurance maladie, invalidité, décès et accident personnel ainsi qu’une assurance voyage. 
5.SOUMISSION DU DOSSIER DE DEMANDE
Le dossier de candidature doit obligatoirement comprendre les éléments suivants:
1. Une lettre d’accompagnement signée adressée au Secrétaire Exécutif de l’OSS;
2. Un curriculum vitae signé; (Utilisez le modèle de CV OSS standard téléchargeable sur le lien suivant): [OSS CV Template];
3. Une copie des diplômes;
4. Autres références jugées utiles.
6. PROCÉDURE DE SOUMISSION ET DATE LIMITE
Les candidatures doivent être envoyées par e-mail à procurement@oss.org.tn Les candidatures envoyées par voie électronique doivent être intitulées: Appel à candidatures: Expert Environnemental Associé au Programme Environnement (OSS) [AC / OSS / ProgEnv_ExpEnv / 160420-11] Date limite de réception: 15 mai 2020 à 23 h 59 (Heure de Tunis). Pour toute demande d’informations supplémentaires, veuillez envoyer vos demandes à: procurement@oss.org.tn
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Recherche climatique: Voici un appel à recrutement

AVIS DE VACANCE N °: 2083
DATE LIMITE DE CANDIDATURE: 11 mai 2020
24 jour (s) jusqu’à la date limite de clôture – Accepte actuellement les candidatures
Chef du POST , Programme mondial de recherche sur le climat
Genève, Suisse COMMENCEMENT DES FONCTIONS
15 juillet 2020
ou dès que possible par la suite NATURE DE LA NOMINATION
CDD – 2 ans
Unité Organisationnelle
Division de la recherche climatique mondiale,
Département des sciences et de l’innovation L’OMM est déterminée à atteindre la diversité et un effectif équilibré. Les candidatures sont les bienvenues des femmes et des hommes qualifiés, y compris ceux handicapés. L’âge légal de la retraite après le 1er janvier 2014 est de 65 ans. Pour les candidats externes, seuls ceux qui devraient terminer le mandat seront normalement pris en compte.
FONCTIONS ET RESPONSABILITÉS
Sous la supervision du Directeur du Département des sciences et de l’innovation (SI) et sous la direction du Président du Comité scientifique mixte (JSC), le / la titulaire exercera les fonctions suivantes:
(a) Soutenir l’OMM / COI- UNESCO / ISC WCRP JSC dans sa mission de coordination et de promotion de la recherche climatique internationale pour la société:
– Assister le WCRP JSC dans la formulation et la mise en œuvre des objectifs stratégiques du programme;
– Diriger la préparation des réunions clés, des documents d’orientation, des plans, des évaluations et des rapports;
– Préparer les plans de travail et les modalités d’exécution de la mise en œuvre des orientations stratégiques du WCRP JSC telles qu’établies lors des sessions annuelles du JSC (y compris pour les bureaux de projets internationaux);
– Assurer la liaison et organiser les rapports nécessaires avec les organisations sponsors (OMM, COI-UNESCO et ISC) et gérer le partenariat avec d’autres agences, institutions et entités scientifiques pertinentes pour le PMRC;
b) Gérer le personnel de la Division WCR pour veiller à ce que les travaux et activités prévus soient exécutés dans les délais et selon des normes de qualité élevées:
– Assurer une allocation adéquate des ressources pour les travaux prévus et mobiliser des ressources extrabudgétaires et en nature pour améliorer le plan de travail;
– Suivre et évaluer la performance du personnel sur la base des indicateurs des objectifs stratégiques et fournir des contributions pour la budgétisation axée sur les résultats;
– Participer au recrutement pour améliorer les aptitudes et les compétences du personnel de planification conjointe;
– Fournir des conseils et une formation au personnel, favoriser le travail d’équipe et établir une communication efficace entre l’équipe du PMRC et l’ensemble de la structure organisationnelle;
– Diriger les contributions liées au PMRC du Conseil de recherche de l’OMM et du Groupe consultatif scientifique pour assurer l’harmonisation du PMRC avec les objectifs stratégiques de l’OMM, ainsi que les priorités stratégiques des autres coparrains du programme;
c) Fournir des orientations au directeur du Département des sciences et de l’innovation (SI) et aux organisations coparrainantes du PMRC sur l’orientation générale et la mise en œuvre des plans du WRCP:
– Préparer des contributions pour le programme de travail du Département de l’IS, identifier les priorités et les ressources ;
– Fournir une contribution substantielle à la préparation des documents de position et des rapports à présenter aux organes directeurs et à leurs organes directeurs, le cas échéant;
– Assurer une coordination étroite et une utilisation efficace des ressources avec le Programme mondial de recherche météorologique (WWRP) et la Veille de l’atmosphère mondiale (GAW), en particulier en ce qui concerne l’amélioration des prévisions et des projections climatiques et météorologiques homogènes;
d) Maintenir et favoriser le développement d’activités conjointes entre le PMRC et d’autres programmes de l’OMM, relevant du Conseil de recherche et des commissions techniques des services et des infrastructures, qui répondent aux besoins des Membres en matière de prévision, de projection, de formation et de prestation de services du système Terre;
e) Favoriser des échanges et une collaboration efficaces avec d’autres programmes et réseaux de recherche internationaux pertinents, y compris Future Earth;
f) Représenter le PMRC et l’OMM à des réunions, séminaires, etc. interinstitutions sur des questions de fond liées au climat;
(g) Effectuer d’autres tâches pertinentes au besoin.
QUALIFICATIONS
Formation
Master ou équivalent en sciences du climat ou dans un domaine scientifique étroitement lié. Un doctorat serait un avantage.
Expérience
Au moins 10 ans d’expérience combinée, nationale et internationale, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans les études climatiques pertinentes et la recherche sur les changements mondiaux Expérience confirmée de la recherche sur le climat en tant que scientifique, gestionnaire ou leader. Expérience confirmée en élaboration de stratégies, planification, élaboration de projets, mise en œuvre et suivi pour l’atteinte de résultats et la collecte de fonds. Expérience avérée dans la coordination de multiples parties prenantes pour la prestation de programmes et dans l’organisation d’activités de coordination et de renforcement des capacités, y compris des missions, des réunions et des ateliers. Connaissance de première main ou participation antérieure aux activités de recherche sur le climat du Programme mondial de recherche sur le climat (PMRC).
Autres exigences
Bonne compréhension des Nations Unies, notamment des programmes et activités de l’OMM et des processus des organisations internationales. Excellentes compétences en gestion, en supervision, en organisation, en qualité et en quantité. Solides compétences en coordination, en relations interpersonnelles et en communication. Responsabilité démontrée, maturité du jugement et de l’initiative et originalité des idées. Expérience dans l’organisation et la gestion de programmes de travail. Capacité à rédiger des rapports, des documents et de la correspondance clairs et succincts. Capacité à travailler dans un environnement multiculturel et à favoriser la diversité et l’esprit d’équipe.
Langues
Excellente connaissance de l’anglais (oral et écrit). La connaissance du français est souhaitable. La connaissance d’autres langues officielles de l’Organisation serait un avantage.
(Remarque: les langues officielles de l’Organisation sont l’arabe, le chinois, l’anglais, le français, le russe et l’espagnol.)
Le Secrétaire général peut nommer un candidat à un grade inférieur au grade annoncé du poste, avec possibilité de promotion à ce grade dans les trois ans suivant sa nomination, sous réserve d’une appréciation satisfaisante des performances.
Possibilité de renouvellement, sous réserve de disponibilité des fonds et dans l’attente de performances satisfaisantes après une période probatoire initiale d’un an pouvant être prolongée jusqu’à un maximum de deux ans.
SALAIRE ET INDEMNITÉS
Le salaire de base net annuel lors de la nomination initiale est de: 88162 $ US
L’ajustement annuel de poste sur le salaire initial est de 67532 $ US (en plus du salaire de base net)
Informations supplémentaires:
seuls les candidats pour lesquels l’OMM a un intérêt supplémentaire seront contactés. Les candidats présélectionnés peuvent être tenus de passer une évaluation écrite et / ou une entrevue.
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Climat et Biodiversité, vers un mariage de nécessité

Le climat dans un coin, la biodiversité dans l’autre: jusqu’alors, c’est cette approche en silo qui a prévalu, aussi bien en matière scientifique que décisionnelle. 
A quelques jours de la COP25 de Madrid, des voix d’élèvent pour resserrer les liens, et éviter que les solutions de l’une ne nuisent à l’autre.
Depuis leur création en 1992, les trois conventions de Rio (climat, biodiversité, désertification)[i] ont chacune suivi leur chemin, rythmé par les COP annuelles pour la première, bisannuelles pour les autres.
Un pas décisif
Une convergence semble sur le point de s’opérer: lors de la COP25 de Madrid, la question d’une meilleure coordination entre les conventions de Rio fera l’objet d’une table ronde. Et lors de sa septième session plénière, qui s’est tenu au printemps à Paris, l’IPBES a approuvé, parmi ses projets prioritaires, l’élaboration d’un document technique portant sur «les synergies possibles» entre atténuation climatique et conservation de la biodiversité, s’appuyant sur les travaux du Giec.
Selon Jean-François Silvain, «un mouvement de fond se lève en faveur de la biodiversité, à nous de saisir les opportunités de 2020». En particulier le congrès mondial de la nature, en juin à Marseille, mais surtout la COP15 de la CBD, qui se tiendra en octobre à Kunming (Chine): «il faut que cette mobilisation soit encore plus marquée, afin que le développement soit compatible aussi bien avec la lutte contre le changement climatique qu’avec la protection de la biodiversité».
La biodiversité enfin traitée à égalité? Début novembre, lors d’un déplacement en Chine, Emmanuel Macron a lancé avec le président Xi Jinping l’Appel de Pékin, mettant les deux sujets du climat et de la biodiversité sur un pied d’égalité. Jusqu’alors, le premier avait souvent pris le pas sur le second dans les déclarations politiques.
Les entreprises semblent aussi prendre le train en marche: lors du sommet Action Climat, qui s’est tenu fin septembre à New York, 19 grandes entreprises, dont Danone, Nestlé, L’Oréal, Google, Unilever et L’Oréal, ont lancé la coalition OP2B, pour One Planet Business for Biodiversity. Son but: «apporter des solutions concrètes pour transformer les systèmes agricoles et alimentaires, via des chaînes d’approvisionnement plus durables, pour préserver la biodiversité».
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Séquestration du carbone : les principales forêts du monde en alerte rouge

21 Mars, journée réservée aux forêts se réveille en 2020 avec une nouvelle alerte inquiétante. Ce nest pas des incendies mais en réalités leurs effets sur le piégeage du carbone. Les principales forêts du monde atteignent le pic de la séquestration du carbone.

Si les forêts tropicales demeurent lun des fers de lance de la communauté internationale pour lutter contre le changement climatique, leur capacité à piéger le carbone de latmosphère décroît, selon une nouvelle étude publiée dans le journal scientifique « Nature ».

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont suivi lévolution de 300 000 arbres dans 565 espaces forestiers pendant 30 ans : une tâche ambitieuse et chronophage ! Ils ont mesuré le diamètre de chaque arbre et estimé le carbone de leur biomasse, en revenant à quelques années dintervalle pour assurer ce suivi. En calculant le carbone stocké dans les arbres qui survivaient et dans ceux qui étaient morts, ils ont pu quantifier lévolution du stockage du carbone au fil du temps. Cette situation sexplique principalement par une mortalité des arbres plus élevée, et donc un plus important rejet de carbone dans latmosphère.

Le Dr Wannes Hubau, chercheur au Musée royal de lAfrique centrale et premier auteur de larticle a expliqué « Nous montrons que le pic de séquestration du carbone a eu lieu dans les années 1990. En combinant des données dAfrique et dAmazonie, nous avons pu expliquer pourquoi ces forêts changent. En créant des modèles sur base de tous ces facteurs, nous avons montré que le puits de carbone des forêts africaines diminuera sur le long terme, tandis que celui des forêts amazoniennes diminue beaucoup plus rapidement ».
Si les forêts amazoniennes pourraient dans un futur proche devenir émettrices de carbone, celles de lAfrique centrale nen seront pas moins non plus. Selon cette étude, dans les années 1990, les forêts tropicales intactes ont capturé près de 46 milliards de tonnes de CO2 de latmosphère. La capacité de ces forêts à capturer du carbone a diminué donc de 33 %, la superficie de forêt intacte a diminué de 19 %, alors que les émissions de carbone ont augmenté de 46 %.

Le professeur Simon Lewis de lUniversité de Leeds, au Royaume Uni a alerté « Les forêts tropicales intactes restent un puits de carbone important, mais notre étude montre que si des politiques environnementales importantes ne sont pas mises en uvre rapidement afin de stabiliser le climat, les forêts tropicales ne pourront bientôt plus absorber de carbone »,
Après des années de recherches de terrain en Afrique et en Amazonie, les scientifiques ont découvert que les conséquences dangereuses du changement climatique sur les forêts ont déjà commencé. Ceci, plusieurs dizaines dannées avant ce que prédisaient les modèles les plus pessimistes.

Pour W. Hubau « Le suivi-évaluation de forêts intactes est crucial si lon veut pouvoir suivre les effets du changement climatique. Ce travail est plus que jamais nécessaire, car les forêts tropicales sont de plus en plus menacées ». A cet effet, les scientifiques suggèrent que les budgets carbones et les objectifs climatiques soient revus. Les menaces immédiates pour les forêts tropicales sont la déforestation, lexploitation et les feux. Ces menaces nécessitent des actions urgentes, recommandent les chercheurs.

L’etude conclut que « En réduisant nos émissions de carbone plus rapidement que prévu, il serait encore possible déviter que les forêts tropicales intactes ne deviennent une source importante démissions de carbone ». Notons par ailleurs que les forêts tropicales humides intactes sont connues comme étant des puits de carbone importants. Elles freinent le réchauffement climatique en capturant du CO2 de latmosphère et en le stockant dans leurs arbres.

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Urgence environnementale: Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco réagit et propose des solutions écocitoyennes

Pour célébrer la femme en prélude à la journée internationale de la femme, nous sommes allés à la rencontre d’une remarquable femme de la sphère environnementale au Bénin pour décortiquer de la crise environnementale au Bénin et dans le monde. Un entretien exclusif à lire absolument.

Madame, présentez vous à notre lectorat Eco-francophone et Eco-francophile.
Je suis Mehouede Yvonne Adjovi-Boco, sociolinguiste, conseiller technique à l’écocitoyenneté et la déconcentration au Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable.
Megan Valère SOSSOU : Il y a des décennies la planète terre subit les affres de la nature. Il s’agit sans doute d’une crise environnementale qui perdure. 
Comment appréciez-vous la crise environnementale dans le monde et plus précisément au Bénin ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : Puisque vous m’avez informé de l’opportunité de la journée internationale de la femme, je voudrais d’abord reconnaitre que ce mois est attribué à l’évaluation de l’inclusion féminine ; rappelons au passage que le Bénin depuis la nuit des temps a lié une journée par semaine au principe femelle car le jeudi en fongbé c’est gnonnuzangbé la journée de la femme. Et ce pays étant le berceau du vodùn l’esprit suprême qui féconde les principes mâle et femelle, la complémentarité y est la norme sacrée établie.
Tout porte donc à croire par ce rappel que sans l’isoler il est accordé à la femme un rôle de levier, aux fins qu’elle assume les exigences de reproduction pour que la balance de la vie. Qui dit ‘vie’ inclut l’ensemble de l’écosystème qui s’entretient en araignée, avec l’humain (homme-femme) doté de raison au cœur des 4 éléments à savoir le feu, l’air, l’eau, la terre, dont il a le co-bénéfice et l’entière responsabilité.
S’agissant de reproduction, l’humain dont la population s’accroit, semble s’inquiéter de ses propres besoins croissant de consommation et de production face aux éléments naturels. Cette angoisse est un signal d’alertes sur le principe du pollueur payeur car sa tendance à la facilité de prélever n’épargne pas la nature.
C’est donc moins la démographie que le mode de vie qui donne l’alerte car la terre n’étant pas élastique chacun craint l’explosion sous la pression des choix exercés à sa surface. Cette alerte est maintenue par la conscience que l’humain vit sur la surface de la terre et qu’à l’intérieur du globe terrestre vit le magma brulant dont les éruptions de laves volcaniques sont impressionnantes ; par ailleurs à l’extérieur la terre tourne autour du soleil brulant.
Depuis quelques temps les images du télescope chinois sur l’existence du « trou noir » qui semble être une ancienne planète ayant disparu sonne une autre alerte. En effet il pourrait supposer qu’il y a une limite qui s’impose naturellement aux planètes au risque qu’elles disparaissent. Et dans cet univers sans frontières, l’évolution scientifique effrénée donne le vertige à l’horizon humain.
Donc parlons de série d’alertes sans vivre en crise, car nous sommes encore en vie avec le climat, malgré les catastrophes qui nous font craindre de nouveaux risques ; et il faut donc répondre individuellement à une solution collective.
Megan Valère SOSSOU : Selon vous la responsabilité de conjuguer cette crise ou de répondre à cette alerte incombe à qui ? Les citoyens ? Les gouvernants ? Ou qui d’autres ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : Depuis le sommet de Rio en 1992, l’alerte démarrée dix ans plutôt par les nations continue de s’organiser dans l’esprit des Nations pour l’unité. Elle inclut les notions de l’environnement humain, des « droits » de la famille humaine et de notre avenir à tous puis nous sommes le monde et un monde est une santé ; donc la mobilisation mondiale interpelle de plus en plus le rôle de chaque individu dans une organisation complémentaire qui veille le bilan carbone local et respecte la balance cosmique globale.
A ce seuil d’alerte il s’agit de consentir des devoirs avant les droits. Le climat est apparu comme une loi immanente qui évalue, juge et régule les actions individuelles sur l’environnement collectif. Désormais le bilan permet d’évaluer le pollueur-payeur.
Lorsque vous prélevez chaque jour de l’oxygène à l’air vous devez pouvoir le rembourser. Lorsque vous vivez au bord de la mer ou d’un cours d’eau vous devez opérer des choix compatibles… donc l’individu qui compose le complexe étatique est impliqué et ceux qui acceptent des responsabilités doivent eux aussi les assumer au nom de l’individu et des ménages ; des élus chefs de quartiers/villages, dignitaires et leaders d’opinion jusqu’aux gouvernants et organisations civiles et politiques, ils régulent les producteurs de biens économiques, matériels ou sociaux, qu’ils soient individuels ou collectifs.
Megan Valère SOSSOU : Comment appréciez-vous le comportement (état des lieux) des citoyens béninois face à cette crise environnementale ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : Le comportement se traduit concrètement par le mode de vie et les effets ou impacts de la consommation et de la production sur le milieu. Un individu sera dit citoyen lorsqu’il est réconcilié avec sa cité. Lorsque l’humain va au-delà de lui-même à des influences et au rayonnement d’un service climato-environnemental, il devient utile ; il produit en harmonie avec les éléments qui le caractérisent, et, éco citoyen, il devient un guichet service de valeur ajoutée qui cotise à, et convergent vers le progrès social collectif : il plante des arbres, il évite de salir, il produit moins de déchets, bref, il pense en 3R –Réduire Réutiliser Recycler.
Il faut donc consommer local, produire ce qui est compatible avec le climat sous les tropiques ; il faut adopter les choix pour un bilan carbone neutre qui produit l’oxygène et répare le carbone. Si vous pensez arbres à toute occasion, des essences autochtones, peu gourmandes en eau, aux racines pivotantes, alors oui vous contribuez, et si par ailleurs vous n’exagérez pas en consommant avec des déchets recyclables biodégradables, avec de la matière organique, alors c’est encore mieux.
Les comportements prennent leur source dans une éducation tridimensionnelle, en famille et de provenance connue, à l’école et dans la rue. Dans le contexte actuel le taux d’alphabétisés en langue officielle étrangère n’autorise ni au silence, encore moins à l’indifférence, ni à l’économie de paroles. Il faut agir.
  Megan Valère SOSSOU :  Quels efforts faites-vous au MCVDD à travers votre rôle et pensez-vous qu’il y a espoir ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : La synergie des secteurs du cadre de vie étant les villes durables, ce choix opéré produit déjà une grande avancée qui replace l’humain au cœur des éléments physiques ; il crée la relation qui valorise aussi la nature et découle de l’économie touristique dont le gouvernement du Bénin a fait l’option.
L’effort d’un mode de vie qui valorise le milieu de vie est un levier-qualité pour le niveau de vie ; et les options prises ont pour ambition de restaurer la confiance qui bannit la peur et les prédations. Le choix touristique étant une ouverture qui a besoin de confiance, le développement durable s’évalue lui-aussi à des repères écologiques confrontés aux références standard ; dans ce contexte d’environnement sans frontières s’impose donc l’application impérative de la loi cadre dont le Bénin s’est doté et des textes qui sanctionnent les violations.
La corruption désormais sanctionnée et la fin de l’impunité mais aussi le respect du foncier et de l’aménagement du territoire, les dispositions légales d’occupation des sols, des fonctions et vocations, amorcent le renforcement des grandes avancées.
Il y a une cohérence qui part de l’aménagement du territoire. Les marchés des territoires visent à créer des identités économiques à partir des terroirs vers les guichets de projets. Les études d’impact environnemental et social ; le plan 2D Décentralisation Déconcentration et la relecture des textes de la décentralisation ; la répartition aux communes du retour sur prélèvements de l’assiette fiscale locale à hauteur de 50% ; l’implication des dignitaires traditionnels et la discrimination positive au bénéfice des femmes dans la gestion locale ; ce sont autant d’alternatives mais aussi des représentations collectives qui réservent une reconnaissance à chacun.
Dans le processus de dématérialisation et de numérisation déjà en cours, il est prévu un système d’alerte visant à réduire les préjudices environnementaux et à optimiser le renseignement et la promotion du développement par chaque témoin d’événement en temps réel.
Megan Valère SOSSOU : Quel message avez-vous à l’endroit des citoyens béninois pour la préservation de l’environnement ? Et plus particulièrement aux femmes vu le nombre et la place qu’elles occupent dans la société béninoise ?
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : Si l’environnement est un enjeu de proximité, c’est à cause de son urgence et l’inclusion de la femme devient de ce fait une prescription afin que ce soit l’affaire de tous. Il faut conduire les alternatives dans un mental évolué dont les symboles communs seront les bornes repères et des codes pour le mieux vivre ensemble.
Il reste que les acteurs décentralisés à divers niveaux de la chaine de décision dans la proximité, dépassent enfin le chantage électoraliste et les manipulations qui finissaient par pénaliser tout le monde.
La proximité issue de la décentralisation est une réalité de la démocratie contributive et l’environnement quant à lui est un enjeu de proximité ; à chacun donc d’y contribuer et non de le détruire par un comportement prédateur qui prélève et saccage par bouts, ce développement que tous sont supposés entretenir globalement et valoriser.
Le présent et l’avenir étant tributaires de choix de consommation climatiquement compatibles, il faut que les femmes évaluent leur inclusion aux côtés des hommes, et témoignent pour et manifestent de la reconnaissance en faveur des choix durables. Femmes et hommes sont deux faces complémentaires de la médaille de développement et il serait contreproductif de les isoler. Elles, sont des levains et doivent travailler à être aussi des leviers qui prennent la parole publique pour se porter au secours l’éducation et de la santé préventive.
Que chacun ensuite fasse ce qu’il a à faire, joue son rôle, celui auquel il est prédestiné et soit prêt à assumer sa responsabilité face aux lois qui régissent l’ensemble ; chacun (homme et femme) doit être conscient de la relation d’une même cordée, afin que nul ne soit de trop pour défendre le patrimoine hérité des anciens à léguer aux générations futures.
 
Megan Valère SOSSOU : Votre mot de fin à l’endroit du Blog EcoCitoyens TV
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco: B ravo à vous blog EcoCitoyens TV qui faites aussi ce que vous avez à faire. 
Mais 3R ne l’oubliez pas Réduire Réutiliser Récycler
Megan Valère SOSSOU : Madame Mehouede Yvonne Adjovi-Boco, nous vous remercions de l’honneur accordé à notre média.
Mme Mehouede Yvonne Adjovi-Boco : C’est moi qui vous remercie  
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Femmes rurales: de vraies motrices du développement des énergies durables au Bénin

Plus d’une décennie déjà, qu’en Afrique et précisément au Bénin, beaucoup d’habitants des zones rurales sont encore privés d’accès à l’énergie encore moins celle propre. Parmi les 728 millions de personnes qui utilisent des combustibles nocifs, comme le charbon ou le bois, pour la cuisine, ce sont en grande partie les femmes qui supportent le fardeau. Ce sont elles qui assurent la gestion de l’énergie au sein des foyers, qui investissent dans l’éducation de leurs enfants et qui s’occupent des personnes âgées ou malades. Ce sont donc elles qui ont le plus besoin de solutions utilisant les énergies propres et renouvelables.
Aujourd’hui, le constat est reluisant car il a été adopté une approche axée sur la participation des femmes à l’accès à toutes les formes d’énergies durables.

Les femmes de la commune de Matéri et le foyer amélioré wanrou

C’est le cas de la commune de Matéri, dans le département de l’Atacora au Nord Bénin où autrefois des femmes étaient sévèrement confrontées au manque récurrent du bois de chauffe constaté dans leur milieu. Un foyer amélioré du nom de wanrou a vu le jour par l’entremise d’une organisation de la société civile. C’est en effet un grand soulagement dans le rang de ces femmes qui ne savaient pas qu’il existe la possibilité d’utiliser très peu de bois pour cuisiner dans la propriété. Elles ont à faire à un foyer amélioré qui se diffère des autres foyers vulgaires à trois pierres. Parce que ayant été fait à base d’argile et ayant comme combustible une très faible quantité de bois de chauffe. Ce foyer vecteur d’une cuisine propre est composé de quatre grandes parties à savoir : une chambre de ventilation (par où circule l’air), une chambre de combustion, un support de la marmite, et une cheminée qui canalise la fumée hors de la cuisine.
Il compte à ce jour des milliers d’utilisateurs répartis dans une dizaine de commune au Bénin et surtout dans les zones atteintes du phénomène de déboisement accru.
Rappelons qu’en terme de stockage du carbone, les ménages dans leur utilisation de ce foyer ne serait ce que pour la cuisson des trois repas (matin, midi, soir) permettrait d’éviter l’émission d’une quantité importante de dioxyde de carbone. Egalement, ce foyer présente une efficacité énergétique qui oscille entre 22 et 23 %. Ces femmes affirment s’être à l’aise désormais dans l’exercice de leurs différentes activités de transformation des produits agricoles et de la cuisine en famille. Généralement, les foyers améliorés constituent une transition de l’énergie non durable à celle durable comme l’énergie solaire.

Les femmes de la commune de Djidja et les panneaux solaires

L’utilisation de l’énergie solaire a beaucoup amélioré la qualité de vie des populations, et surtout celle des femmes. Si l’inclusion des femmes est nécessaire pour relever les défis énergétiques, cela sous entend qu’elles seront bien formées à la manipulation de l’énergie solaire. Ce n’est pas le cas d’un groupe de femmes grossistes dans la vente du charbon de bois rencontrées dans l’arrondissement de Dan, commune de Djidja qui souhaiterait se reconvertir dans l’énergie solaire. Or, comme l’a fait remarquer la Banque mondiale, «….par rapport aux hommes, les femmes réinvestissent généralement une part plus importante de leurs revenus dans leur famille et leur communauté, distribuant la richesse au-delà d’elles-mêmes». Et donc insérer les femmes dans cette compréhension revient à impacter toute une communauté.
Justement, dame Eugénie Adagbè, transformatrice d’arachide dans l’arrondissement rural de Avogbanan dans la commune de Bohicon déclare comme pour étayer «depuis l’installation des panneaux solaires chez nous, nous n’achetons plus du charbon de bois ni du pétrole pour les tâches ménagères et tous nos voisins viennent charger leurs téléphone portable chez nous moyennant un coût».

L’inclusion des femmes est nécessaire pour relever le défi énergétique.

Selon M. Sinsin un acteur majeur de l’énergie solaire au Bénin, on peut bien sûr miser sur les femmes dans un domaine majoritairement masculin. Les femmes des milieux ruraux surtout qui possèdent des lampes solaires bénéficient d’un pouvoir de décision accru, davantage de respect et d’un contrôle plus important sur les décisions financières.
Enfin, pour garantir le développement durable du Bénin, il est indispensable de reconnaître le rôle crucial des femmes dans l’offre au sein de la chaine de valeur des énergies durables, de promouvoir leur inclusion à tous les niveaux et de lutter contre les barrières culturelles et traditionnelles auxquelles elles continuent d’être confrontées au jour le jour dans la transitions énergétique.

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La Chine interdit « complètement » le commerce et la consommation d’animaux sauvages

La Chine a décidé d’interdire « complètement » et immédiatement le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique suspectée dans la propagation du nouveau coronavirus. (STR/AP/SIPA)La Chine a décidé d’interdire « complètement » et immédiatement le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique suspectée dans la propagation du nouveau coronavirus. (STR/AP/SIPA).

La Chine a décidé lundi 24 février d’interdire « complètement » et immédiatement le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique suspectée dans la propagation du nouveau coronavirus.
En effet, le comité permanent du Parlement chinois qui s’est réuni lundi et a approuvé une proposition « pour interdire complètement » le commerce d’animaux sauvages, « abolir la mauvaise habitude de trop consommer des animaux sauvages et protéger efficacement la santé et la vie de la population », a rapporté la télévision d’Etat CCTV.
Pour tenter d’enrayer l’épidémie meurtrière de pneumonie virale, qui serait partie d’un marché où étaient vendus des animaux sauvages pour la consommation humaine, la Chine avait adopté fin janvier une directive interdisant temporairement ce commerce, « jusqu’à la fin de la situation épidémique nationale ».

La chine ou le Commerce d’animaux exotiques

Le commerce d’animaux sauvages avait également été interdit lors de la crise du sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003, un coronavirus dont la transmission avait également été liée à la consommation d’animaux sauvages. Des organisations militant pour la protection des animaux accusent la Chine de tolérer un commerce caché d’animaux exotiques utilisés pour la cuisine ou la médecine traditionnelle.
Le coronavirus, qui a déjà tué près de 2 600 personnes en Chine continentale et une trentaine ailleurs dans le monde, avait été repéré en décembre sur ce marché.

La source exacte du nouveau coronavirus n’a pas encore été confirmée.

Les scientifiques soupçonnent un mammifère et ont tour à tour suspecté les chauves-souris comme animaux « réservoir », les pangolins comme « hôtes intermédiaires » ayant permis au virus de s’adapter à l’homme ou encore d’autres animaux.
Des civettes figuraient parmi les dizaines d’espèces mises en vente par l’un des marchands de Wuhan, selon une liste de prix qui a circulé sur internet en Chine. Y figuraient également des rats, des serpents, des salamandres géantes et des louveteaux vivants.

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Iran: huit (08) écologistes condamnés à 58 ans de prison

Le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien a déclaré mardi que la cour d’appel a confirmé la peine totale de 58 ans de prison pour huit écologistes qui sont en détention depuis février 2018.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, aujourd’hui, Gholamhossein Esmaili a déclaré que l’affaire des écologistes « est un cas d’agissements contre la sécurité nationale. »
Esmaili a déclaré que les écologistes avaient été condamnés à des peines de prison et à « payer de l’argent qu’ils avaient reçu du gouvernement américain » pour leur collaboration avec les États-Unis et il a ajouté que plusieurs autres personnes avaient été condamnées dans la même affaire.
Les huit écologistes condamnés sont membres de la célèbre Persian Wildlife Heritage Foundation (PWHF), une organisation privée à but non lucratif dédiée à la conservation et à la préservation de la faune en Iran.
Le pouvoir judiciaire, les politiciens purs et durs et les gardiens de la révolution (les pasdarans) les accusent d’espionnage sans présenter de preuves malgré que le chef du département de l’environnement, Isa Kalantari, et même le ministère du renseignement aient annoncé publiquement qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui de telles accusations.
Les écologistes accusés d’espionnage et d’acticités contre la sécurité nationale ont été maintenus en détention pendant des mois sans inculpation, certains en isolement et jugés à huit clos, un an plus tard, par le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Le professeur Seyed-Emami, fondateur de PWHF, est décédé dans des circonstances suspectes dans la fameuse prison d’Evine à Téhéran deux jours après son arrestation.
Le pouvoir judiciaire iranien a affirmé que le professeur de sociologie, âgé de 65 ans, s’était suicidé en raison de preuves d’espionnage contre lui, mais sa famille et ses connaissances et défenseurs des droits humains ont toujours réfuté cette affirmation.
Selon le Centre pour les droits de l’homme en Iran (CDHI), basé à New York, l’un des avocats de la famille, basé à Téhéran, a révélé que le résultat de l’autopsie n’a jamais été rendu public mais qu’un compte-rendu préliminaire du médecin légiste officiel « a montré des preuves d’une injection sous sa peau » ainsi que des « contusions sur différentes parties du corps. »
Niloufar Bayani, Hooman Jowkar, Sepideh Kashani et son mari Taher Qadirian, Amir Hossain Khaleqi, Sam Rajabi, Amir-Hossein Khaleqi, Abdolreza Kouhpayeh, l’homme d’affaires irano-américain Morad Tahbaz, le professeur irano-canadien Kavous Seyed-Emami ont été arrêtés le 6 février 2018 par les pasdarans.
Source : Radio Farda
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