Appel à candidature Master Professionnel en Pastoralisme
Le Centre Régional AGRHYMET organise un Master Professionnel en Pastoralisme(MPP) en Juin 2020 dont l’objectif est d’une part de former un nouveau type de professionnels du développement capable d’appréhender toute la complexité du pastoralisme, et d’autre part d’accroître significativement la résilience des acteurs du pastoralisme au Sahel afin d’inverser les tendances involutives des facteurs socio-économiques, environnementaux et institutionnels.
Conditions de candidatures : Le présent appel à candidatures régional s’adresse aux étudiants et aux professionnels des services publics, parapublics ou privés œuvrant dans les domaines de l’élevage, Agriculture, santé animale, etc. Vous devriez chercher vos financements.
NB: le dossier de candidature est constitué des pièces suivantes : une fiche dûment remplie, obligatoirement accompagnée des autres éléments constitutifs du dossier (curriculum vitae, extrait de naissance, photocopies certifiées conformes du diplôme ou attestation de référence et des relevés des notes, certificat de nationalité), une attestation de bourse et ou source de financement et envoyer à l’adresse suivante:
Centre régional AGRHYMET ; BP 11011 Niamey, Niger, E-mail : ismailou.yahaya@cilss.int
La liste des informations détaillées sur les conditions de candidatures et le programme d’étude peuvent être consultées sur le lien suivant : http://agrhymet.cilss.int/wp-content/uploads/2020/01/PALQUETTE-MASTER-PASTO2020.pdf
Actualité Ecocitoyenneté Durabilité
L’écologie béninoise en proie à des attaques répétées
1-Des présumés trafiquants de peau de léopard mis aux arrêts
A peine deux mois passés dans l’an 2020 mais déjà plusieurs cas de violation de la faune et de la flore du Bénin. Les derniers en date remontent à seulement quelques jours. Le vendredi 7 février 2020 à Bohicon, des présumés trafiquants de peau de léopard (Panthera jubatus) ont été mis aux arrêts pour tentative de commercialisation. Heureusement, les éléments de la Police Républicaine et de l’inspection forestière du Zou ont pu appréhender ces présumés trafiquants grâce à l’appui technique du Programme d’Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-Bénin). Selon les informations livrées, ils étaient sur le point de conclure la transaction quand une équipe mixte de force de sécurité publique a fait irruption sur les lieux. Ces hors la loi ainsi pris en flagrant délit, risquent une amende de 300 000F à 800 000F et/ou d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans.
Le léopard (Panthera jubatus), une espèce protégée
Rappelons que, le léopard (Panthera jubatus) est une espèce de la catégorie des mammifères classée comme vulnérable sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et intégralement protégée par la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin. Une loi qui dicte rigoureusement que nul n’a le droit de commercialiser ses trophées et dépouilles en dehors des cas permis. Autrement dit, les espèces intégralement protégées sont interdites de transport et de commerce.
2-Des incendies répétés dans la forêt de la Lama
La forêt de la Lama a encore brûlé le jeudi 13 février 2020 passé, une situation qui n’a pas fait grand échos à l’égard des autres incendies enregistrés dans le monde. Mais, en raison de la gratitude que nous devons à la tendre nature qui nous héberge, nous ne pouvons pas passer outre cette actualité locale. Située dans l’arrondissement de Djigbé, la forêt de la Lama est en proie à des incendies répétés depuis quelques semaines. En effet, dans la journée du jeudi 13 février, une bonne partie de la forêt de la lama a encore consumé.
Des témoins oculaires et par les moindres
Mêmes, les différentes personnalités composés de forestiers, des responsables de l’Office National du Bois (ONaB), des procureurs et présidents des tribunaux de Djougou, d’Abomey, d’Allada et de Pobè, en visite dans la forêt la semaine dernière sont restés impuissants face à l’ampleur de la flamme. Les causes exactes de ces flammes dans la foret de la lama partagée entre les communes de Zogbodomey et de Toffo restent encore inconnues, doivent être recherchées et prévenues.
Conséquences sur la faune et à la flore
Comme bilan provisoire, retenons qu’en moins de deux semaines, plus de 15000 hectares de plants sont détruits, 3000 mètres cubes de bois sont calcinés et la conséquence sur la faune n’est plus à calculer.
Que faut il faire ?
Ces deux faits récents pris l’un dans l’autre, démontrent à quel point nos écosystèmes sont sensiblement vulnérables la moindre action incontrôlée de l’Homme. Pendant que l’urgence environnementale est déclarée sur certains continents, il nous faut en Afrique reprendre en combinaison avec les dispositions juridiques, protectrices de la biodiversité, nos modes traditionnels de gestion de la faune et de la flore pour garantir un lendemain meilleur aux générations futurs.
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Protéger les baleines pour contrer le rechauffement climatique
En prélude à la journée mondiale des baleines, célébrée les 19 Février de chaque année, je me permet pour cette édition 2020 de vous plonger dans l’interaction baleine et le rechauffement climatique. En effet, le 19 Février est une journée qui vise à sensibiliser le public à la nécessité de protéger les baleines des menaces qui pésent sur eux.
Ainsi, savez vous que la protection des baleines est capable de stocker massivement le CO2 atmosphérique?
Il apparaît plus que jamais comme une solution aussi naturelle qu’efficace pour limiter l’augmentation de la température globale.
Comme les grands arbres, les baleines, en raison de leur taille et de leur durée de vie, stockent de grandes quantités de carbone dans leurs corps. En sombrant au fond des océans après leur mort, elles contribuent à séquestrer le carbone.
Qui aurait cru que ces géants des eaux marrines et océaniques jouaient un rôle dans la régulation du climat?
Une équipe de biologistes marins a démontré que les baleines pouvaient jouer un rôle dans la lutte aux changements climatiques. Selon ces derniers, rétablir les populations de baleines bleues de l’hémisphère sud permettrait de séquestrer 360 000 tonnes (t) de CO2 en biomasse vivante. Aujourd’hui, les grandes baleines (biomasse vivante) stockent environ neuf millions de tonnes de moins de CO2 qu’elles le faisaient avant leur chasse intensive ont – ils écrits.
Un récent rapport du Fonds Monétaire International stipule en comparant que même en matière de captation de carbone, les arbres font pâle figure à côté des plus gros cétacés. Lorsqu’elle meurt et qu’elle coule au fond de l’océan, une grande baleine piège à elle seule 33 tonnes de CO2 pendant plusieurs siècles, le temps de se décomposer.
Protéger les baleines des eaux, est une condition sine qua non pour la vie sur terre
Alors face à ces preuves scientifiques qui s’accumulent d’année en année, il urge de protéger les mamifères marins menacés par les filets de pêche, le plastique, la pollution sonore et les collisions avec les bateaux. Si le moratoire sur la chasse commerciale adopté en 1982 a vu le Japon se retirer de la Commission baleinière internationale en décembre 2018 en annonçant qu’il reprenait la pêche à la baleine, c’est parce que son commerce crée des flux financiers énormes. Tous les analystes plaident de permettre aux populations de baleines de retrouver leur niveau d’avant l’industrialisation. Nous pensons de passage aux baleines vivent dans l’océan atlantique.
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Africa’s Eco-Citizen Days : Fer de lance d’une prise de conscience écocitoyenne en Afrique
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Zones Humides : quelles contributions à la diversité biologique
Le 02 février dernier et conformément à la tradition, la communauté internationale a célébré la Journée internationale des zones humides dont limportance nest plus à démontrer. Cette journée a été instaurée pour marquer l’adoption de la Convention sur les zones humides le 2 février 1971 dans la ville iranienne de Ramsar, sur les rives de la mer Caspienne. Le thème de la Journée mondiale des zones humides de cette année 2020 est l’occasion de mettre en lumière la biodiversité des zones humides, son statut, son importance et de promouvoir des mesures pour inverser sa perte. Mais en réalité que peut comprendre par zones humides ?
Selon la Convention de Ramsar, « les zones humides sont des : « étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou deaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où leau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues deau marine dont la profondeur à marée basse nexcède pas six mètres » ». Les étangs à poissons, les rizières, les étangs de sédimentation des déchets ainsi que les déserts de sel sont des zones humides créées par l’homme. Au Bénin elles sont réparties en des fleuves, notamment le Mono, le Couffo, Ouémé et ses affluents Térou, le Zou et lOkpara ; et au Nord, le fleuve Pendjari et le fleuve Niger avec ses affluents au Bénin que sont lAlibori, le Mékrou et la Sota. En termes de diversité biologique, quel rôle jouent les zones humides ?
Les zones humides abritent en effet un très grand nombre de plantes et danimaux qui ne vivent dans aucun autre milieu. On y trouve toutes sortes danimaux adaptés aux zones inondées grâce à leurs hautes pattes, et des oiseaux migrateurs de passage. Toutes sortes de reptiles y vivent, ainsi que de nombreux poissons. La biodiversité des zones humides est importante pour notre santé, notre approvisionnement alimentaire, le tourisme et l’emploi. A cause de ses multiples richesses, les populations environnantes y développent le maraichage, la riziculture, la culture de plantain, lélevage, la pêche et surtout la pisciculture. Bien qu’elles ne couvrent qu’environ 6 % de la surface terrestre, 40 % de toutes les espèces végétales et animales vivent ou se reproduisent dans des zones humides. Entre opportunités et menaces que faire?
Mais ce qui est inquiétant, c’est qu’elles disparaissent trois fois plus vite que les forêts en raison des activités humaines et du réchauffement climatique. Les extractions de sable, lurbanisation, la surpêche, lutilisation à outrance des produits phytosanitaires aux abords constituent de sérieuses menaces qui planent sur leurs viabilités et leurs vitalités. Elles représentent non seulement des enjeux environnementaux mais aussi socio-économiques importants.
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Le Forum International Les Journées Ecocitoyennes du Bénin devient Africa’s Eco-citizen Days
Dev Energy fait peau neuve. Avec son forum international » les Journées Ecocitoyennes du Bénin » se veut désormais cycliques dans tous les pays africains. Pour Dev Energy, il urge après la réussite de l’évènement à Cotonou, de changer d’échelle pour un impact Durable.
En effet , apres son fort succès de la premiere édition du Forum international « Les Journées Ecocitoyennes du BENIN » qui s’est déroulé à Cotonou en 2019 et étant convaincu que le citoyen garde un réel pouvoir de décision et de co-construction, nous avons décidé d’aller au delà de nos frontières avec ce projet.
La Vision ce faisant est d’être pour l’Afrique un creuset international de réflexions , de propositions et d’actions face aux défis du changement climatique et du développement durable. Le Forum International Les Journées Ecocitoyennes du Bénin devient Africa’s Eco-citizen Days L’ambition pour cette fois ci, est d’organiser: chaque année dans un pays africain ce forum international qui consistera à soutenir les démarches de développement durable au sein des collectivités locales du pays à travers des échanges participatifs avec toutes les parties prenantes (politiques, spécialistes, coopératives, mairies, universitaires et citoyens).
A cet effet, le prochain rendez vous sera pris pour un pays dont le nom reste à dévoiler.
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Recrutement à l’Institut Supérieur Agro-Pastoral de Biotechnologie et de l’Environnement
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Liberté de presse et d’expression au Bénin : Au moins 17 journalistes, blogueurs et opposants ont été poursuivis en moins de deux ans.
Certains articles de la loi sur le Code du numérique renforcent le climat de censure et de peur
Le journaliste Ignace Sossou doit être libéré sans condition
Il faut abandonner les poursuites contre Aristide Fassinou Hounkpevi
Au moins 17 journalistes, blogueurs et opposants ont été poursuivis en moins de deux ans en vertu d’une loi en vigueur dont certaines dispositions répressives mettent en péril la liberté d’expression et la liberté des médias au Bénin, a déclaré Amnesty International aujourd’hui.
L’organisation appelle les autorités à réformer la loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique dont certains des articles criminalisent la publication de fausses informations et les délits de presse en ligne.
Cette loi pourrait être une avancée majeure pour le secteur du numérique. Cependant, les nombreuses arrestations et poursuites menées en vertu de certaines de ses dispositions renforcent le climat de censure et de peur qui règne au Bénin depuis les dernières élections législatives notamment.
« Cette loi pourrait être une avancée majeure pour le secteur du numérique. Cependant, les nombreuses arrestations et poursuites menées en vertu de certaines de ses dispositions renforcent le climat de censure et de peur qui règne au Bénin depuis les dernières élections législatives notamment, » a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.
« Si les autorités ne veulent pas que la loi soit en violation des obligations du pays en matière de protection des droits humains, elles doivent la réformer sans attendre, et ne plus recourir à certaines de ses dispositions pour harceler et menacer ceux qui expriment des opinions divergentes. »
En moins d’un mois, deux journalistes, Ignace Sossou, Aristide Fassinou Hounkpevi et huit autres cyber activistes sont devenus les dernières victimes des dispositions répressives de cette loi. Amnesty International demande aux autorités la libération immédiate et sans condition de Sossou et l’abandon des poursuites contre Hounkpevi.
Le 3 janvier, des policiers de l’Office central de répression de la cybercriminalité (OCRC) ont fait irruption chez le journaliste Aristide Fassinou Hounkpevi, rédacteur en chef du journal en ligne ‘’L’autre Figaro’’, pour procéder à la fouille de son domicile avant de l’arrêter.
Ils ont agi suite à une plainte du ministre des Affaires étrangères du Bénin sur qui le journaliste a publié un tweet s’interrogeant sur son éventuelle nomination comme ambassadeur à Paris.
Ses téléphones ont été fouillés en son absence alors qu’il était en garde à vue. Les agents de l’OCRC lui ont intimé l’ordre de connecter le compte twitter de son journal à l’un des ordinateurs de la police. Après sept jours de garde à vue, Aristide Fassinou Hounkpevi a été libéré mais doit rester à la disposition de la police pour les besoins de l’enquête.
Hounkpevi a également été informé des poursuites à son encontre pour harcèlement par le biais d’une communication électronique selon les dispositions de l’article 550-2 de la loi sur le Code du numérique. Selon les dispositions de cet article, il risquerait une peine d’emprisonnement comprise entre un mois et deux ans de prison en plus d’une amende comprise entre cinq cent mille (750 euros) et un million de francs CFA (1500 euros).
Le journaliste Ignace Sossou est une autre victime de la même loi. Arrêté et détenu depuis le 20 décembre 2019, il a été condamné à 18 mois de prison ferme et 200.000 FCFA (environ 300 euros) d’amende, pour harcèlement par le biais d’une communication électronique. Il a fait appel de cette condamnation.
L’arrestation de Sossou, effectuée par des agents de l’OCRC appuyés par le commissariat central de Godomey au sud du pays, a eu lieu sans mandat, à la suite d’une plainte du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou. Son domicile a été perquisitionné en sa présence après son audition et avant d’être conduit dans les locaux de la police technique et scientifique où son téléphone a été analysé en sa présence.
Le procureur a estimé que les publications d’Ignace ne restituaient pas exactement les propos qu’il avait tenus au cours d’une conférence organisée par Canal France International (CFI). Il a fait arrêter le journaliste, après avoir vainement tenté avec CFI de lui demander de supprimer les publications.
Après avoir déclaré se « distancier des publications et de ce type de pratiques qui manquent à toute déontologie et donnent un mauvais nom à la profession dans son ensemble », CFI a publiquement présenté « des excuses quant au déroulement des événements dont il [Ignace Sossou] a été victime et s’indigne d’avoir été instrumentalisé dans le cadre de cette décision ».
Dans le cadre d’une autre affaire, Ignace Sossou avait été poursuivi en août 2019 pour publication de « fausses informations » en lien avec deux articles sur l’évasion fiscale au Bénin. Il avait été condamné par le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou pour diffamation à un mois de prison avec sursis et à 500.000 FCFA d’amende.
Amnesty International est préoccupée par le climat répressif et les restrictions indues en matière de liberté d’expression au Benin. Les autorités doivent protéger les journalistes, les blogueurs, les activistes et défenseurs des droits humains conformément aux obligations internationales du pays en matière de protection des droits humains. Source : Amnesty International
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Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) : Démarrage du projet d’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique
Le démarrage du projet d’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique du Complexe Transfrontalier Wap | ADAPT-WAP, mis en œuvre par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) Sahara and Sahel Observatory – OSS en tant qu’entité régionale de mise en œuvre du Fonds d’Adaptation et géré par l’Unité Régionale d’exécution du projet, toute l’équipe est au complet.
En plus d’établir les premiers contacts avec les différentes institutions et structures nationales concernées des trois pays (Bénin, Burkina Faso et Niger) en vue de l’entrée en vigueur du projet, la tournée devra aboutir à la mise en place d’un calendrier des travaux à mener.
Photos: réunion avec le DG du Centre national de gestion des réserves de faune – CENAGREF avec la participation de représentants d’Africain Parks.
Ainsi, l’équipe de l’Unité régionale d’exécution du projet, conduite par M Louis Blanc TRAORE, Coordonnateur régional du projet, et composée des MM Abdoulkarim BELLO, Expert environnementaliste, Néjib BEN SEOUD, expert financier et Youssef AMADOU, assistant technique, prendra le relais de la mission conduite par M Ben KHATRA dépêchée par l’OSS.
Il est important de rappeler que le projet ADAPT-WAP constitue le premier projet d’envergure régionale soumis au financement du Fonds d’adaptation par l’Observatoire du Sahara et du Sahel, en tant qu’entité régionale de mise en œuvre. Il devrait permettre de renforcer la résilience des écosystèmes et d’améliorer les conditions de vie des populations riveraines face au changement climatique à travers l’établissement d’un système d’alerte précoce multirisques relatifs aux sécheresses, inondations et incendies et la mise en œuvre de mesures concrètes d’adaptation. Un projet qui vient donc renforcer les actions pour l’atteinte des objectifs du développement durable.
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Bénin : Vodoun, conservateur de la biodiversité, mythe ou réalité?
Logée naturellement dans une végétation dense, et bien verdoyante, la culture Vodoun au bénéficie de la discrètion où séjourne un air humide combiné à l’éternel mouvement des différentes sortes d’espèces animales.
Le Voudoun, comme identité culturelle et religieuse mais aussi écologique au Bénin
Tant vénéré comme bienfaiteur, et décrié comme malfaiteur, le Vodoun reste et demeure l’ultime solution pour la conservation de des ressources naturelles au Bénin. Lui, qui dispose d’une intimité, ne réclame que respect de son intégrité physique et morale. C’est du moins ce qu’il faut retenir du Chef traditionnel, Dah Baba Assandjè, << le Vodoun suscite la crainte et le respect de la biodiversité qui constitue son éternel empire.
Au Bénin, ces empires (milieux) sont craintivement appelés « Zoun » en langue nationale Fon et sous-entend en français facile forêt sacrée.
Le Bénin en dispose deux mille neuf cent-quarante (2940) sur son territoire fait savoir le Lieutenant-Colonel Vincent de Paul Béhanzin Chef d’instruction forestière dans le département du Zou. Elles couvrent une superficie de 18 360 hectares soit 0,16% ajoute-il.
Le pays du vodoun, le Bénin, peut-il se frotter les mains d’avoir une partie de sa biodiversité terrestre sous surveillance absolue des divinités traditionnelle
?
En effet, la sacralisation des forets qui se présente comme une forme endogène de conservation de la biodiversité, est l’un des vecteurs de protection de nos ressources animales et végétales. Elle constitue une niche pour les espèces végétales et animales menacées. Nous avons franchi des palissades et rencontrés des espèces végétales comme le Triplochiton scleroxylon, ceïba pentandra, Sterculiotra gacantha, Céleis Zinkeri, les bambous, l’iroko, le figuier, le calcédra, le Néré, le teck et bien d’autres espèces végétales dans lesquelles vadrouillent des reptiles (Rat roussard), cricetome, des insectes, des chauves-souris, des canivores des herbivores et des potamochères. Mais, parlant des différentes sortes de Vodoun qui assurent cette fonction sentinelle de l’écologie béninoise on peut citer, des explications d’un spiritualiste traditionnel : Sakpata « Divinité de la Terre », Dan « Divinité du Serpent », Hêbisso » Divinité du feu », Ogou « Divinité du Fer », Aïdo- Houedo » Divinité de l’air », Tohossou « Divinité de l’eau » etc …
Le cas passionnant de la forêt sacrée de Avocanzoun dans la commune de Djidja au centre Bénin
Pour Dah Avocanzoun Sekofolé, Chef coutumier et Supérieur hiérarchique de la forêt sacrée Avocanzoun sise à Djidja, arrondissement de Agondji dans le village Avocanzoun, tout comme la forêt sacrée de Avocanzoun les milieux naturels qui hébergent des divinités, sont des lieux sacrés de prière, d’imploration aux ancestres, de rites et de rythmes du Vodoun. La forêt sacrée d’Avocanzoun, vaste de 16 hectares constitue l’ancienne demeure de Tata Avocan, était le lieu d’imploration de la divinité en cas de longue saison sèche. Dah Adandokpossi Houndéguéssi Kpozounmè renchérit que des interdits d’y faire la chasse et de couper des arbres sont connus de tous et respectés. À en croire ce dernier, les divinités protègent toute la communauté mais exigent en retour que leurs intégrité et intimité soient préservées.
Un adepte raconte : <<Il y a trois ans, deux individus pourchassant une biche avec des feux de brousse aux abords de la forêt de Avocanzoun et qui sont rentrés dans la forêt ne se sont plus retournés ni retrouvés jusqu’à présent>>. Et voilà qui vient renforcer la croyance et la crainte à la divinité dans toute la communauté d’Avocanzoun.
Une croyance traditionnelle qui fait du bien à l’homme et à la nature
Nonobstant, les riverains rencontrés ne désarment pas du respect à la divinité ni à son habitat. Ils estiment que c’est en s’inscrivant dans la logique de tisser la nouvelle corde à l’ancienne que cet héritage continue d’exister. Certes, toutes leurs activités sont plus ou moins limitées mais c’est quelques fois le prix à payer pour qu’ils aient l’écoute attentive et favorable des divinités ancestrales. Pas plus pour dire comment le respect de la mémoire des ancêtres peut permettre à toute une communauté de bénéficier des avantages socio-culturels, réligieux, spirituels et écologiques de cette forêt. Affirmons tout de même que c’est une forme de conservation positive des ressources naturelles, elle contribue contre vents et marées au rétablissement de l’équilibre écosystémique.
Le Bénin peut bien se frotter les mains non seulement d’avoir une partie de sa biodiversité terrestre sous surveillance des divinités traditionnelles mais aussi d’avoir sa pharmacie verte. Comme pour justifier que cette forme de conservation des ressources naturelles, reste et demeure une solution à la protection des plantes médicinales dixit le tradi-thérapeute, Amantèkpo. Il soutient que si la médecine traditionnelle continue de survivre, c’est grâce à toutes ces formes traditionnelles ou modernes de conservation forestière.
Toutefois, les acteurs (traditionnalistes, Chef coutunmies etc…) semblent divisés sur la question du mythe ou de la réalité de ce rôle discrèt du Vodoun. En effet, pour certains, il existe des fois qu’ils sont obligés de créer un mythe prétextant le vodoun pour protéger les ressources naturelles. Car argumentent-ils c’est la seule et première force que craignent les béninois.
Pour d’autres c’est sans commentaire, tous les interdits faits autours du vodoun restent et demeurent une réalité. Il suffit d’essayer de transgresser un des interdits pour rafler le lots de malédictions.
Dah Atannon, Chef traditionnel à Zouzonkanmè dans la commune de Savalou fait partie de ces derniers qui continuent de croire fermement à l’efficacité du vodoun dans la protection de la biodiversité. Il a pour sa part étayé son argumentation par le rappel des événements des années 80 où l’ancien Chef d’Etat le Feu Général Mathieu Kérékou qui avait ordonné une gigantesque opération d’abattage de toutes les espèces d’arbres qui abrite des divinités, prétextant ainsi qu’elles sont à l’origine des multiples échecs de sa gouvernance. Une opération d’abattage qui par conséquent, a provoqué une grande famine et une longue période sèche au Bénin.
La nostalgie des années 80 est marquée par une transgression de la nature et la sévère réplique de cette dernière.
Mémé Aholou, ancienne fonctionnaire du développement rural, s’en souvient comme si c’était hier. Elle renchérit que même des animaux sauvages venaient tous assoiffés chercher de l’eau dans les ménages par agressivité. Le Bénin était au bord du gouffre sur le plan de l’alimentation, de l’eau et d’aisance climatique, nos divinités ancestrales se sont fâchées et nous jettent des sorts, déclare Mémé Aholou. Elle ajoute malgré cet évènement plusieurs forêts sacrées ont résistés face à la menace. C’est à cet effet que le même Chef d’Etat le Feu Général Mathieu Kérékou, convaincu des enjeux spirituels et religieux des forêts sacrées, a instauré de la Journée Nationale de l’Arbre au Bénin effective les premiers (1er) Juin de chaque année. Dah Avocanzoun Sekofolé, Chef coutumier et Supérieur hiérarchique de la forêt sacrée Avocanzoun sise à Djidja, arrondissement de Agondji dans le village Avocanzoun, a souhaité qu’à l’immédiat toutes les autres forêts classées ou communautaires soient sacrées au nom de la tradition car pense-il, la sacralisation d’une forêt est d’importance socioculturelle, religieuse et surtout écologique. Car, même la forêt sacrée d’Avocanzoun a connu un renforcement par reboisement intensif.
Alors, cette histoire des années 80 n’est que le miroir de ce qui pouvait subvenir quand les forêts sacrées, classées ou communautaires disparaîtront.
Retenons simplement qu’en Afrique, un milieu naturel constitue forcément l’habitat d’une divinité qui surveille et procure du bien à sa communauté. Respectons la mémoire de nos ancêtres en nous occupant plus de l’héritage à nous laisser. Et le Bénin détenant l’unique carte d’identité du Vodoun au monde se doit de valoriser son rôle centrique dans la protection de la biodiversité béninoise. Toutefois, il urge de rappeler que c’est parce que cette biodiversité existe, que nous, nous existons.
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Revivez les Journées Ecocitoyennes du Bénin, 01 mois après
DevEnergy Plus et son Partenaire la fondation Konrad Adenauer peuvent se frotter les mains
Il y a un mois jour pour jour que l’un des plus grands évènements environnementaux au Bénin et sur le continent africain se déroulait à Cotonou. Il s’agit des Journées EcoCitoyennes du Bénin. L’évènement qui a connu la participation d’une centaine d’acteurs de l’environnement du Bénin et de 10 autres pays africains a repositionné la question de la protection de l’environnement et du changement climatique. Initiées par Dev Energy Plus en partenariat avec la fondation Konrad Adenauer. Les participants ont eu droit un forum scientifique international et une foire d’exposition.
Du Panel 1
Le panel n°1, ayant pour thème : << Les effets du changement climatique sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle aujourd’hui : évaluation de leur vulnérabilité >> a été enrichi par les communications de Dr Abdoul Salam KORONEY, de l’université de Tillaberi (Niger) et Dr Expédit AGO, de l’université d’Abomey-Calavi (Bénin). Sous l’excellente modération de M. Ricardo KPENOU, Journaliste à l’ORTB. Les causes et les effets du changement climatique ont été énumérés puis des approches de solutions sont aussi envisagé pour la préservation de l’environnement.
Du Panel 2
Quant au panel 2 qui a eu pour thème : « Adaptation : Réponses possibles aux défis que représente le changement climatique pour la sécurité alimentaire ». Les participants ont eu l’honneur d’être entretenus par Dr. Hervé WOUAPI de l’université de Dschang (Cameroun), M. Rivaldo KPADONOU, de Green Expertise (Bénin) et Mme Judith BOSSOUVI, du ministère béninois de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. Il a été modéré par M. Christian DONGMO, de Acte2Eau (Togo), ce panel a essentiellement servi à réfléchir aux actions concrètes à mener par les acteurs du secteur environnemental pour impliquer chaque africain dans cette lutte, afin de garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour les générations actuelles et celles à venir.
Du Panel 3
Le panel 3 du forum scientifique international Les Journées Ecocitoyennes du Benin avait pour thème : « Coordination, cohérence des politiques et des interventions relatives au nexus climat-alimentation-développement humain ». Sont intervenus pour enrichir M. Harry VIDEROT, Talent Incubator (Bénin), M. Reisch Vanel ATTIPO, ONG OJED, (Congo) et Dr. Edmond SOSSOUKPE, UAC (Bénin). La modération de ce panel a été exécuté par Joel Antime Sossa.
Du Panel 4
En ce qui concerne le panel 4, il a tourné autour du thème : « Accès à l’énergie et lutte contre le changement climatique : opportunités et défis au Bénin ». Les participants, entretenus par M. Serge HOUNDONOUGBO, Coordonnateur Projet Biomasse / Electricité (Bénin), Dr Léonide SINSIN, DG ARESS (Bénin), M. Bérenger AMOUSSOU, UAC (Bénin) et M. Bernard HESSOU, Chef Division Études, Finances des Projets du West African Power Pool (WAPP) ont tous montré de leurs engagements. C’est Mme Mirabelle AKPAKI qui a modéré ce panel.
De la table ronde
Enfin, la première édition des Journées Ecociroyennes du Bénin a permis aux participants de prendre part à la table ronde relative au thème : Défis du nexus Climat-Alimentation-Habitat-Energie pour l’éco-citoyenneté. Étaient présents comme panéliste, le Professeur Euloge OGOUWALE, UAC (Bénin), M. Souleymane DIA, Architecte (Mali), Dr. Edmond SOSSOUKPE, Ex DG de l’ABE le Professeur Koffigan AGBATI, de l’université de Lomé (Togo). M. Djara Moussa SOUMANOU a modéré cette table ronde. Des solutions environnementales exposées
Voici les solutions environnementales présentes à la foire d’exposition
🌱 Africa Immo, Expert du foncier sécurisé
🌱 Nadia Institut de Beauté
🌱 ARESS (African Renewable Energy System and Solution)
🌱 Les serviettes hygiéniques lavables de la collection K’ Omora
Toute l’équipe organisatrice composée, tant de membres de Dev Energy Plus que de membres de la Konrad Adenauer Stiftung, continue de témoigner sa reconnaissance pour tout l’intérêt porté à ce projet d’utilité nationale et continentale. Rappelons que cet évènement a reçu une impressionnante couverture médiatique et a connu la présence de EcoCitoyens TV. Prenez le rendez vous pour quelques jours où vous aurez en vidéo une compilation des Journées Ecocitoyennes du Bénin.
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EcoCitoyens TV : Actualité, Ecocitoyenneté et Durabilité
EcoCitoyens TV fait peau neuve
Actualité Ecocitoyenneté Durabilité
ONG AIDES AFRIQUE : Le Président Romain DOKPON et son équipe oeuvrent pour l’épanouissement des jeunes
Dans sa dynamique d’atteindre les objectifs du développement durable, les cadres de l’ONG Aides Afrique font le points de leurs activités et engrengent de nouvelles perspectives.
C’était le vendredi 03 Janvier 2020 dans la salle de réunion CHEZ BIO et sous l’oeil vigilant du Président de cette Organisation, M. Romain DOKPON, qui, à l’entame de la séance à souhaiter ses voeux les meilleurs à tous les cadres présents. L’évènement qui a connu la présence d’une cinquantaine de jeunes cadres a été marqué par de riches échanges.
Des différentes interventions, il faut retenir que les jeunes cadres de l’ONG Aides Afrique sont bien conscients des grands enjeux et défis qui s’imposent à eux. Ce fut de même le cas du Président qui s’est montré très préoccuper de l’épanouissement des jeunes.
ONG AIDES AFRIQUE pour une jeunesse forte et autonome
D’ailleurs, il a pour l’occasion dévoilé en accord avec ses siens, les ambitions qu’il nourrit à savoir : de déléguer des représentants dans chaque commune du Bénin avec pour effet d’impacter plus de jeunes, de faire adhérer le maximun de jeunes à la cause de l’ONG Aides Afrique, d’offrir aux jeunes élèves des travaux dirigés gratuits en guise de renforcement de niveau, d’organiser expressivement des tournées dans toutes les écoles et universités du Bénin à la rencontre des jeunes toujours dans la vision de les identifiés avec leurs différents problèmes et d’y apporter le plutôt possible des solutions adéquates en communion avec les autorités à divers niveaux.
Une tournée express d’impact à la rencontre des jeunes
Soulignons que la tournée qu’entreprend le Président de l’ONG Aides Afrique démarre officiellement le vendredi 10 Janvier 2020. La première phase de cette tournée va à l’endroit des étudiants des universités puis la deuxième phase à l’endroit des élèves des écoles et lycées sous la bénédictions divines de Dieu et les mânes de nos ancêtres sera assortie d’une forte déclaration sous forme de plaidoyer des jeunes a l’endroit des différentes personnalités et institutions du pays. La séance qui s’est déroulée dans un climat convivial, s’est achevée sur le mot de fin du Président M. Romain DOKPON qui, plus que convaincu de la détermination de ses pairs, a néanmoins exhorté les uns et les autres à un travail d’équipe inlassable pour inscrire l’ONG Aides Afrique au rang des grandes associations du Bénin et d’Afrique. ONG AIDES AFRIQUE, c’est des défis de taille mais réalisables
Pour rappel, l’ONG AIDES AFRIQUE est présente en côte d’ivoire, au Burkina Faso et aux Etats Unis. Elle contribue à l’insertion socio-professionelle des jeunes et leur implication dans les instances de prise de décision. L’ONG AIDES AFRIQUE oeuvre également pour l’autonomisation et l’amélioraion de l’employabilité des jeunes à travers la promotion du leadership féminin et de l’entreprenarial dans le domaine de l’éducation, des langues nationales, de l’artisanat et de la lutte contre la pauvreté en général. De surcroit, l’ONG AIDES AFRIQUE promeut aussi la bonne gouvernance et le respect des valeurs de la République.
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Climat : Voici les risques sanitaires au temps d’harmattan
Les effets du temps d’harmattan sur la santé de l’homme
Au temps d’harmattan, les hôpitaux et centres de santé signalent un nombre plus important d’hospitalisations, pour des motifs telques : des migraines ;poussées d’hypertension artérielle ; bronchites ; troubles psychiques, décompensation psychiatrique (agitation, dépression, etc.). Mais à en croire les spécialistes de santé, l’harmattan pris dans son caractère doux joue un rôle de regulation du fonctionnement de l’organisme humain. Seulement que précisent ils, certains organismes fragiles reçoivent un choc et de ce fait constituent les plus hospitalisés.
En revanche, l’harmattan profite de la sécheresse qui fragilise les voies respiratoires pour favoriser la propagation des épidémies de méningite (à Neisseria meningitidis), à la fois parce qu’il en véhicule la bactérie dans ses poussières. A l’issue des tempêtes de poussière constaté et vécu par moi même au nord Bénin, des cas de méningite ont signalé. Ralentissement des activités de l’Homme
L’harmattan, avec sa durée et son intensité, peut aussi fortement influencer la production agricole des communautés de l’Afrique occidentale quand bien même que la plupart des cultures sont à la phase de récolte ou post-récolte mais de l’autre côté, a pour effet parfois de ralentir les activités humaines. Une situation anticyclonique qui ne laisse personnes d’indifférent même sur les réseaux sociaux les internautes en parlent de manière plus comique nous avons fait une compilation de leurs réactions pour vous.
Des réactions peu curieuses mais comiques des internautes
Nous avons Ange Franco Adomou qui post : Harmattan chapitre 3 verset 43 : « En vérité je vous le dis, celui qui regarde le savon, l’éponge et l’eau s’est déjà lavé » Homélie : »L’intention vaut l’acte » 🤓
D’autres en profitent pour faire du commerce en ligne : Dites Non à l’Harmattan en Tombant amoureux de nos Beurres à lèvres pour une hydratation parfaite de vos lèvres. 😂
Chakirou Soulé, dépassé par l’ampleur de l’harmattan écrit : J’ai l’impression que ce n’est pas notre harmattan du sud qu’on connaissait là ça ! ! ! C’est L’Harmattan du Nord que nous subissons. Kooooyïïï !! Difficilement l’eau bouillie sur le feu. 😁
Ibrahim Natabou par contre dixit : j’ai fait 9 mois dans le ventre de ma maman sans me laver et c’est à cause de pétit harmattan de 4mois, je vais risquer ma vie? Non 😅 Et voilà qui fait bien s’amuser les internautes qui ne cherchent guère à comprendre le phénomène sous ses formes.
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Climat : Que comprendre de cet harmattan présumé glacial?
L’harmattan, l’harmattan, l’harmattan …. qu’est ce que l’harmattan?
L’harmattan est un alizé continental autrement dit un vent du nord-est, très chaud le jour, plus froid la nuit, très sec et le plus souvent chargé de poussière. Il souffle vers le sud-ouest en provenance du Sahara et affecte le golfe de Guinée en hiver, entre la fin novembre et le milieu du mois de mars. Etant donné qu’il associé au régime anticyclonique (haute pression barométrique) habituel de la saison sèche des climats tropicaux, l’harmattan s’accompagne d’une inhibition pluviométrique absolue. Dés lors, il en résulte un ciel clair, et une très forte luminosité bien que parfois réduite par les poussières atmosphériques.
Je dois être fier de mon cours à l’Université sur le Climat des Tropiques en 2eme année de Géophysique que je prenais tant du plaisir à expliquer aux amis en me basant sur la circulation atmosphérique présentée par la cellule de Hadley.
Une circulation atmosphérique résumé par ce schema appelé Cellule de Hadley
En Afrique de l’Ouest, cet alizé continental, provenant des hautes pressions subtropicales centrées sur l’ensemble du Sahel-Sahara, est ressenti parfois jusque dans les zones côtières comme un vent du désert, desséchant et poussiéreux. C’est le cas du Bénin actuellement où des populations des communes du sud et du centre, méconnaissent cette ampleur aggressive du phénomène dans leurs zônes respectives. Cette condition atmosphérique temporaire se laisse remarquée très vite dans la Zône de Convergence InterTropicale à cause l’habituel climat chaud et humide de cette zône.
Les températures par temps d’harmattan sont glaciales en hiver
En ce temps d’harmattan, les nuits ont commencé à être fraîches voire un peu froides mais l’air s’échauffe très rapidement avec le soleil ; la chaleur brûlante et sèche venue du nord s’abat brusquement, et l’écart diurne de la température atteint 20 °C à 30 °C à cause de l’extrême siccité de l’air (baisse brutale de l’humidité relative). La dynamique de l’harmattan fait repousser le front intertropical (FIT) au-dessus du golfe de Guinée et empêche ou diminue grandement les précipitations pluvieuses sur l’ensemble de la région.
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Fête de nouvel an : les feux d’artifices, un danger pour l’homme et son environnement
ATTENTION ! ⚠ Les feux d’artifices sont dangereux pour vous et l’environnement !
Chaque nouvel an, on assiste à de nombreux feux d’artifices lancés et un partout au Bénin à l’occasion des fêtes. L’apothéose de ceux ci nous le savons à lieu à Cotonou. Mais, vous êtes vous demandés un jour de quoi sont constitués les feux d’artifice ? Un feu d’artifice est essentiellement constitué de poudre noire composée de charbon, de soufre et de salpêtre, ainsi que d’un agent oxydant (le plus souvent du perchlorate de potassium). On trouve aussi des particules fines métalliques qui confèrent leurs couleurs éclatantes aux feux d’artifice.
Mais alors, en quoi ils sont polluants et dangereux ?
Tout simplement parce que lors de son explosion, la bombe libère des millions de particules fines dans l’atmosphère qui génèrent une importante pollution, bien plus élevée que celle due à la circulation automobile Ces particules fines sont à l’origine de problèmes de santé bien documentés : affections respiratoires, augmentation des risques chez les asthmatiques et les personnes cardiaques, etc.
En plus, la combustion de la poudre noire entraîne un important dégagement de CO2 dans l’atmosphère. Plus la quantité de poudre est élevée, plus le feux d’artifice est long et plus la pollution est importante.
Mais ce n’est pas tout !
lorsqu’elles retombent sur le sol, les poussières ( des feux d’artifices) vont aussi polluer l’environnement.
Le propergol (un agent de propulsion) et les colorants non brûlés contaminent les sols et les rivières. Le cuivre, par exemple ( utilisé pour produire la couleur bleue, est susceptible d’entraîner des taux élevés de dioxine et des problèmes de peaux ; le phosphore entraîne une eutrophisation des lacs et le baryum( utilisé pour produire la couleur blanche) peut avoir des effets nocifs sur le cœur et l’intestin. Les plans d’eau à proximité des stations balnéaires et des parcs d’attractions, où les feux d’artifice sont fréquents, connaissent ainsi des problèmes récurrents de qualité de l’eau. Il faut enfin compter avec la pollution « visible » : les résidus de carton et de papier qui jonchent le sol après le tir et qui ne sont pas toujours ramassés. Bref, pour limiter les dégâts sur votre santé, vaut mieux rester loin et apprécier les feux d’artifice de très très loin même si desormais certaines sociétés americaines tentent de produire des feux d’artifice moins polluants. Mais vu leur impact sur l’environnement ne serait il pas mieux de les remplacer par d’autres célébrations écologiques?
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Bénin| Des recrutements pour un projet de résilience climatique au Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable
Le ministère du cadre de vie et du développement durable recrute une équipe de gestion du projet de résilience au climat des communautés rurales du centre et nord du Bénin grâce à la mise en oeuvre de mesures d’adaptation basée sur les écosystèmes (Eba) dans les paysages forestiers et agricoles.
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EcoCitoyens TV : Allure impériale d’un activisme environnemental à part entier
Le compte à rebours 2020 commence bientôt. Le bilan 2019 de mon activisme environnemental sur le blog EcoCitoyens TV est impécable, c’est du monis ce que je retiens après analyse des réactions et statistiques à ma disposition. Ah Oui, c’est un succès, il faut le reconnaître, ceci grâce à vous car je ne saurais être ingrat à votre égard.
Franchement, vous avez été aussi nombreux à me suivre. Des milliers, selon les statistiques à moi fournir par Google Analytic, EcoCitoyens TV a atteint 5002 personnes à travers différents pays du monde.
Voici les détails en capture d’image.
Les types de téléphones et ordinateurs utilisés pour nous suivre
Les différents navigateurs utilisés pour aller sur EcoCitoyens TV
D’où est ce que vous nous lisez? ( pays du monde )
Avec environ une centaine d’articles bien écrits, suffisament informatifs et scientifiquement mieux analysés, EcoCitoyens TV a su apporter peu à peu la transition écologique dans la conscience de nombreux citoyens nationaux et internationaux. En cette fin d’année, je remercie tout le lectorat francophone et francophile même anglophone qui servant de l’outil google translate parfois m’ont suivi et encouragé. Merci à tous ceux qui ont participé à cette formidable aventure. Pendant ces douze (12) mois, vous avez pris connaissance de plusieurs concepts environnementaux sur le climat, l’eau, le sol, l’écosystème et pas les moindre. De plus, je suis souvent ému par vos réactions et commentaires, je vous remercie du fond du coeur. Et comme toujours, je travaille à l’instant même à vous offrir le meilleur. J’affine d’ors et déjà mes plumes numériques de sorte à les rendre plus savoureuses et digestes au goût des fidèles lecteurs que vous êtes. J’avoue que je me suis découvert dans cet engagement écologiste. En ce jour où je célèbre mon anniversaire je me souhaite une bonne santé et le meilleur non seulement à moi mais aussi à tous mes proches bien aimés. Bonne Année 2020 par anticipation. Et ce fut le dernier article de 2019.👏
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Réduction des Substances Appauvrissant la couche d’Ozone : le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable communique
Dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions de l’amendement de Kigali portant sur la réduction des Hydro FluoroCarbones (HFCs) et de la réglémentation sur les Substances Appauvrissant la couche d’Ozone. Le ministre du cadre de vie et du developpement durable communique :
Liste des pièces à fournir pour l’obtention de l’agrément d’importation de fluides frigorigenes en République du Bénin 2020-2021 :
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AGRHYMET : Appel à candidature Master en Changement Climatique et Développement Durable (CCDD)
Dans le cadre du renforcement des capacités des cadres du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, le Centre Régional AGRHYMET organise une formation de Master en Changement Climatique et Développement Durable (CCDD) en juin 2020.
L’objectif du Master est de former des cadres de haut niveau qui sauront, d’une part, valoriser et capitaliser les connaissances sur la science du climat pour les études de vulnérabilité, d’impact et d’adaptation au changement climatique (CC), et d’autre part, faire intégrer la dimension CC dans les plans d’actions, les programmes et les stratégies régionales, nationales et locales de développement. Ce master vise également à former des cadres qui seront capables d’aider les pays à s’intégrer activement dans les débats inter gouvernementaux sur le climat.
Le groupe cible est constitué des professionnels des services publics, parapublics ou privés œuvrant dans les domaines de l’Agrométéorologie, l’agriculture, la foresterie, l’écologie et la géographie etc.
Conditions de candidatures : Le présent appel à candidatures régional s’adresse aux étudiants et aux professionnels des services publics, parapublics ou privés œuvrant dans les domaines de l’Agrométéorologie, l’agriculture, la foresterie, l’écologie et la géographie etc. NB: Vous devrez chercher vos financements
Education relative à l’environnement : Voici le récapitulatif du Projet Educ’Eco, financé par ECOLOTRIP
Le projet Educ’Eco, 1er prix du meilleur projet environnemental de la week-eco 2019 organisé par Ecolotrip a été officiellement lancé le lundi 09 décembre 2019 au Village d’ enfant SOS de DASSA. Cette cérémonie est marquée par la présence du 1er adjoint au maire de Dassa, du directeur de programme du Village d’enfant SOS de Dassa , du chef d’arrondissement du 1er arrondissement, de la coordonnatrice du village d’enfant SOS de Dassa du point focal de Ecolotrip Bénin Mlle Francine Oboubé KAKPO , du directeur de l’école Synergie des grâces, les enseignants et les écoliers .
Ce projet porté par GUEZODJE Manolline Brunelle a officiellement été lancé par le 1er adjoint au maire de Dassa marquant ainsi le démarrage des activités de Educ’Eco 2019 dont l’objectif est de promouvoir les actions du développement durable à la base à travers l’éducation environnementale des enfants pour lutter contre les changements climatiques.
Le projet a été exécuté dans les communes de (Dassa et Savalou) dans 4 écoles :A Dassa, les écoles bénéficiaires sont le Village d’enfant SOS de Dassa et le CSP La Synergie des grâces, à Savalou l’école catholique Notre-Dame et le CSP KAKE-5.
Les activités menées pour atteindre l’objectif de EDUC’ECO sont la Sensibilisation, la campagne de salubrité dénommée opération « School clean » et des ateliers de bricolage et de fabrication de valorisation des déchets papiers.
Au cours de ces ateliers, d’une école à une autre nous avions fabriquer avec les écoliers, des boîtes, des sacs 🛍 ainsi que des porte monnaies, nous avions eu également à fabriquer des papiers à crayon à base des papiers a déclaré la Chargée de Projet Brunelle Guézodjè.
Il faut noter que pour évaluer la compréhension des enfants bénéficiaires, Educ’Eco à organisé le concours prix Educ’Eco2019.
Ce concours a connu deux phases Une première qui a consisté en une évaluation écrite à l’issue de laquelle deux meilleurs candidats de chaque école ont été sélectionnés et la deuxième phase s’est jouée entre les 8 Finalistes désormais les éco délégués de Educ’Eco.
A l’issue de la finale, l’école village d’enfant SOS de Dassa a remporté avec Brio le prix.
Le prix de l’excellence à été remporté par ADJIWA Farid du CSP KAKE-5 qui a obtenu 19/20 à l’écrit et fut donc le 1er de toutes les écoles.
Educ’Eco est un projet d’éducation relative à l’environnement, financé par Ecolotrip et conduit de main de maître par Guézodjè Brunelle Manolline, tout en remerciant tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réussite de ce projet.
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Pollution & Gaspillage : les fêtes de fin d’année sont elles écolo?
EcoCitotens TV se doit de faire une campagne de sensibilisation à une consommation plus sobre et plus raisonnée. Les béninois commencent à consommer de manière exponentielle des produits de tous genres ainsi nous tendons vers une surconsommation pendant que animaux et végétaux disparaissent à un rythme inquiétant, les sols arables s’épuisent, nos déchets polluent l’air, l’eau et le sol, le climat se dérègle au point de menacer la vie un peu partout sur Terre. Nous devons impérativement réduire notre consommation. Nous vous invitons donc à vous inspirer de cette proposition pour un Temps des fêtes sans achat à outrance. Mise en pratique dès maintenant, la simplicité nous épargnera non seulement des vendredis noirs, mais, et surtout, un avenir plus que sombre.
Les fêtes de fin d’année avec ses atteintes à l’environnement
Les fêtes de fin d’année vont (très) vite arriver et c’est tant mieux ! Ce sera pour toujours un temps de pause et de retrouvailles avec la famille et les copains, bien ancré dans la tradition. Mais cette année est un peu différente pour moi : j’ai une grosse envie de changement. Depuis un bon temps je m’inquiète beaucoup pour notre avenir, et comme vous le savez, toutes les informations qui passent sur le changement climatique me touchent et je commence à saisir ma propre responsabilité dans ce désastre. Alors voilà, mon souhait le plus cher pour cette fin d’année : passer un Noël qui tende le plus possible vers le zéro déchet. Concrètement pour les cadeaux que vous ne manquerez pas de vous offrir, ça implique : zéro cadeau en plastique, zéro produit du bout du monde, zéro piles, zéro emballage.
Avec le flot de l’offre commerciale en ces temps ci, il y a toujours le choix entre payer et acheter, faire des sorties sport ou culture, des produits locaux, utiles et éthiques. Vous me connaissez bien et vous vous dites que j’exagère, que je veux certainement être en première ligne de la transition écolo et que je devrais balayer devant ma porte avant de faire la morale aux autres. Vous avez entièrement raison et je suis loin de la perfection, c’est pour ça justement que j’ai besoin de vous ! Nous pouvons prendre le temps d’en reparler ensemble en particulier. Il faut tourner le dos à l’achat de nourriture non nécessaire qui finira probablement aux poubelles et de produits qui ne seront utilisés que rarement et qui seront oubliés au fond du garde-manger ou du réfrfêtes teur.
Gaspillage et pollution pendant les fêtes
Par ailleurs, pour aller plus loin dans la lutte au gaspillage et à la pollution, il faut viser une meilleure efficacité de nos terres en se tournant vers une alimentation à base de végétaux et la plus près de nous possible. D’abord, c’est selon moi un non-sens d’utiliser autant de ressources (eau, nourriture, surface agricole, carburant pour le transport, etc) pour élever du bétail. Une alimentation à base de plantes utilise les ressources d’une manière beaucoup plus efficace et celle-ci s’inscrit donc mieux dans la philosophie minimaliste. De plus, s’approvisionner via des sources locales diminue le transport associé aux aliments et permet une plus grande proximité avec le producteur et donc, une moins grande dépendance aux aliments importés. L’alimentation dans la sobriété permet donc d’économiser, d’être en meilleure santé et d’avoir un impact environnemental plus faible. Sur ce, EcoCitoyens TV vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.🤗
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Projet Educ’Eco de Brunelle Guezodjè : de l’idée à la réalité
Le projet Educ’ Eco de Brunelle Guezodjè, gagnante du concour Week Eco, a vu le il y a une semaine jour pour jour (lundi 09 décembre). La cérémonie de lancement qui a eu lieu à SOS village des enfants de Dassa. Etaient présents, le premier adjoint au maire de Dassa, le chef du 1er arrondissement, le directeur programme de SOS village des enfants, la coordinatrice de SOS Village des enfants, le directeur de l’école Synergie des grâces, le point focal Ecolo Trip, les enseignants et les enfants.
Objectif du projet rappelé par Brunelle Guezodjè est de promouvoir le développement durable à travers l’éducation environnementale à la base. Pour les autorités présentes, le projet Educ’Eco est à saluer et à intensifier pour une prise de conscience écocitoyenne à la base. Selon Ludovic Bekou, Formateur et Coach du programme Femme Impact, les gestes les plus basiques et les plus nobles sont celles qui font de notre environnement sain et propre.
Séance de salubrité en avec les écoliers
Ainsi, à SOS village des enfants de Dassa, de la sensibilisation à la salubrité en passant par les ateliers de bricolage, de fabrication des papiers à crayon, à l’organisation d’un concour au profit des enfants excéllents où la remise du prix de l’excellence à Djiwa Farid de l’école Kake 5, l’objectif est globalement atteint.
De la remise du prix de l’excellence
Les enfants sont pleinement engagés déjà pour défendre notre environnement. Nous pouvons confirmer que la relève est assurée dxit Brunelle Guezodjè porteuse du projet Educ’Eco. Rappellons que le projet Educ’Eco a couvert les communes de Savalou et de Dassa avec 4 écoles.
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Camp des Jeunes Scientifiques du Bénin : Pari gagné pour le Dr Victorien DOUGNON et les siens
La 1eme édition du camp des jeunes scientifiques du Bénin a eu lieu du 13 au 14 décembre 2019 à l’UAC. Organisée par l’Académie des Jeunes Scientifiques du Bénin, cet évènement a réunit 114 jeunes scientifiques de divers domaines et sélectionnés sur 300 et quelques jeunes. Il a été l’occasion pour les panelistes (Professeurs d’université) de renforcer le niveau des jeunes sur certains aspects de la rédaction scientifique, du leadership scientifique et beaucoup d’autres thématiques.
A l’issue des échanges, plusieurs recommandations ont été faites pour une jeunesse scientifique au service du développement du Bénin. Le Président Dr Victorien Dougnon et le Sécretaire Général Dr Jean Robert Klotoe à la clôture de l’évènement se sont montrés satisfaits du dynamisme des jeunes et ont pris l’engagement de réediter cette rencontre. Ils ont pour leur part prodiguer des conseils aux jeunes (Se mettre en équipe, aux femmes de s’organiser autrement pour s’autonomiser, de rester humble et surtout d’avoir les qualités d’un leader scientifique).
Rappellons que, votre serviteur Megan Valère SOSSOU y était en tant que non seulement Jeune chercheur en Agroclimatologie mais aussi au titre de journaliste d’investigation scientifique. Les yeux sont désormais rivés sur la prochaine édition
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COP 25 : Stop et fin! La montagne accouche d’une souris
La conférence climat de l’ONU qui s’est terminée dimanche à Madrid n’a pas été à la hauteur de l’urgence climatique, adoptant un accord a minima sans s’entendre sur des points essentiels en raison des réticences de certains États.
« Je suis déçu du résultat de la COP25 », a déclaré le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres dans un communiqué.
Déception planétaire?
« La communauté internationale a raté une occasion importante de faire preuve d’une ambition plus grande en matière d’atténuation (réduction des émissions de gaz à effet de serre), d’adaptation et de financement de la crise climatique », a-t-il insisté. « Nous ne devons pas abandonner, et je n’abandonnerai pas. » Après une année marquée par des catastrophes climatiques tous azimuts, les appels vibrants de millions de jeunes descendus dans la rue derrière la jeune Suédoise Greta Thunberg, et des rapports scientifiques toujours plus glaçants, les quelque 200 signataires de l’Accord de Paris étaient sous une pression sans précédent pour cette COP25 présidée par le Chili, mais délocalisée à Madrid en raison de la crise qui frappe le pays d’Amérique du Sud.
La montagne a accouché d’une souris.
Malheureusement au terme de cette conférence qui s’est prolongée de plus de 40 heures son programme initial, tout le monde n’a pas vu dans les textes adoptés dimanche le reflet de cette demande d’actions urgentes et immédiates. Le texte final appelle effectivement à des « actions urgentes » pour réduire l’écart entre les engagements et les objectifs de l’accord de Paris de limiter le réchauffement à +2 °C, voire +1,5 °C. Mais le langage est « tortueux » et le résultat « médiocre », a estimé Catherine Abreu, du Climate Action Network.
« Les principaux acteurs dont on espérait des avancées n’ont pas répondu aux attentes », a déclaré Laurence Tubiana, architecte de l’Accord de Paris, notant toutefois que l’alliance des États insulaires, européens, africains et latino-américains, avait permis d’« arracher le moins mauvais résultat possible, contre la volonté des grands pollueurs. »
Un tout pétit pas vers l’avant
Un projet de texte sur les ambitions présenté samedi par la présidence chilienne avait provoqué une levée de boucliers de ces États, forçant à un nouveau round de consultations L’UE doit maintenant s’atteler à la tâche de présenter en 2020 un rehaussement de ses engagements pour 2030, ce qui pourrait donner le signal à ses partenaires internationaux de suivre l’exemple. Et méme chez en Afrique, l’Union Africaine doit prendre des mesures pour l’urgence climatique et surtout de la justice climatique.
Quels risques?
Au rythme actuel des émissions de CO2, le mercure pourrait gagner jusqu’à 4 ou 5 °C d’ici la fin du siècle. Et même si les quelque 200 signataires de l’Accord de Paris respectent leurs engagements, le réchauffement pourrait dépasser les 3 °C.
Que faire?
Alors pour tenter de réduire cet écart, tous les États doivent soumettre d’ici la COP26 à Glasgow l’année prochaine une version révisée de leurs plans de réductions d’émissions. Mais les deux semaines de discussions ont mis en pleine lumière une division flagrante au sein de la communauté internationale en matière d’ambitions.