CNHU-HKM: 6e mission gratuite de chirurgie cardiaque à cœur ouvert
Le Directeur Général de la Médecine Hospitalière et des explorations diagnostiques informe la population béninoise que le Ministère de la santé avec l\\\’appui de ses partenaires, organise du 1er au 10 juillet 2022 au CNHU/HKM de Cotonou, la sixième mission gratuite de chirurgie cardiaque à coeur ouvert.
Les bénéficiaires de cette opportunité du Gouvernement du Bénin sont les patients référés au CNHU-HKM par un médecin et présentant une pathologie cardiovasculaire ayant une indication chirurgicale.
Cher patient, décide-toi et sauve ton coeur.
Info line : + 229 95 94 97 00 +229 69 36 71 92 +229 66 25 50 71
Source : Point Focal Ministère de la santé
L\’ODDB ONG offre un direct Facebook sur les serpents
Vous avez peur des serpents 🐍 ? Voulez-vous connaître comment est-ce qu\\\’ils vivent et comment vivre avec eux ? C\\\’est simple !
Connectez-vous en direct sur la page Facebook de l\\\’ODDB ONG à 10h, aujourd\\\’hui, jeudi 02 juin 2022 pour apprendre de ces animaux craints et persécutés à tort. Pendant environ une heure (1h) de temps les spécialistes de la faune vous ferons savoir Pourquoi protéger les serpents du Bénin ? Au menu de cette rencontre : Une brève présentation des activités de l\\\’ODDB ONG – Une présentation des espèces de serpent recensées par nos équipes dans les forêts communautaires et sacrées du Sud Bénin – Des jeux et des activités ludiques pour relativiser la dangerosité des serpents – Une présentation des services écosystémiques rendus par ces animaux.
Soyez nombreux à cette rencontre en ligne pour chasser la peur et le mépris des serpents en vous.
Constance. A
Protection des espèces au Togo : des trafiquants d’ivoire condamnés
Trois trafiquants ont été jugés et condamnés vendredi 3 juin 2022, par la première chambre correctionnelle du Tribunal de 1ʳᵉ instance de Lomé pour trafic illicite et illégal de six défenses d’éléphants. Les trois trafiquants après avoir reconnu les faits à eux reprochés, ont écopé d’une peine d’emprisonnement de six mois dont quatre avec sursis. Ils paieront, en sus, une amende de deux cent mille francs CFA chacun pour flagrant délit de détention, de circulation et de la commercialisation illégale de produits fauniques.
Les trois trafiquants d’ivoire, AMEGNIGAN Raphaël, peintre auto, DOUTI Yendine, revendeur d’huile à moteur et ALASSANI Ibrahim, revendeur de pièces détachées de voiture, tous les trois de nationalité togolaise, sachant que vendre les défenses d’ivoire est un acte délictuel, ont soigneusement dissimulé les six défenses d’éléphants dans un sac sur une moto jusqu’au lieu de la transaction où ils avaient été arrêtés le 19 mai 2022.
Cette décision de justice, bien que conforme à la vision de collaboration entre le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) et le réseau EAGLE-Togo qui s’active dans l’application des lois fauniques dans de nombreux Etats africains, reste faible, car le commerce illégal des espèces est un crime et une menace sérieuse qui doit être traitée sérieusement par les Etats Africains. Selon le Coordinateur Assistant d’EAGLE-Togo, les lois ne sont pas faites pour la forme, mais pour sévir afin de dissuader le moindre contrevenant. « Passer deux mois de prison ne décourage point un trafiquant d\\\’ivoire. En clair, une telle décision ne saurait être dissuasive au point d\\\’amener d\\\’autres personnes à abandonner leur intention d\\\’exercer une telle activité, Illicite aujourd\\\’hui en lien avec des réseaux criminels organisés transnationaux », a-t-il indiqué.
Le trafic illicite auquel les trois complices ont tenté de se livrer, tombe sous le coup de l’article 796 du nouveau code pénal qui sanctionne toute personne qui fait circuler, vend, importe, exporte ou fait transiter les animaux sauvages, vivants, des trophées sans autorisation à une peine d’emprisonnement de un à six mois et d’une amende de cent mille à cinq cent mille francs CFA ou de l’une de ces deux peines. L’article 761 de ce même code sanctionne aussi, toute personne qui détruit ou fait le commerce direct ou indirect sans droit d’espèces animales ou végétales à une peine de un à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million à cinq millions de francs CFA, sans préjudice de toute autre disposition au code. Selon un agent des eaux et forêt en fonction dans la région Centrale, rencontré au Tribunal de Lomé, il faut une application stricte de loi contre les trafiquants d’espèces en voie d’extinction et il a ajouté : « Il est de bon ton que les trafiquants arrêtés soient punis avec rigueur et l’application effective de la loi par de fortes peines d’emprisonnement fermes, seul moyen de dissuader les trafiquants ou d’envoyer un message fort aux autres qui sont impliqués ou qui pourraient avoir l’intention de mener de telles activités illégales ».
Une espèce légalement protégée mais vulnérable
Rappelons que pour cette arrestation des trois trafiquants, c’est au moins trois éléphants qui ont été tués pour avoir les six défenses saisies. Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989. Mais, les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroître. Chaque année, 20.000 à 30.000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent de 50 à 80 individus par jour.
L’espèce ne compte plus 415.000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier. D’après le rapport de 2016 sur le statut des éléphants africains, il resterait à peine 10.000 éléphants dans toute l’Afrique de l’Ouest, et environ 102 vivent actuellement au Togo, une population encore très fragile qui aura besoin de plusieurs années pour se reconstituer. Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animal lié à la forte demande internationale de l’ivoire. Ce trafic génère d’énormes profits illégaux pour des organisations criminelles complexes qui sont souvent responsables de l’abattage des éléphants. D’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat. Le commerce illégal de défenses d’éléphant est malheureusement en constante augmentation et pèse trois milliards de dollars américains (soit près de 2.000 milliards de francs CFA) par an avec pour principal marché l’Asie du Sud-est, avec, notamment, la Chine et le Vietnam comme principaux acheteurs.
Nicolas K. ADIGBLI (Le Nouvelliste)
Gestion des inondations à Cotonou : le Ministre TONATO fixe une nouvelle échéance
Après le rendez-vous manqué de 2020 qu\\\’il s\\\’est lui-même donné pour mettre fin aux inondations à Cotonou, le gouvernement béninois à travers José Didier TONATO, son ministre en charge du Cadre de Vie et du Développement Durable, annonce une nouvelle échéance pour finir avec ce problème majeur que subit la grande ville de Cotonou.
En effet, au cours de l\\\’émission \\\ »le gouvernement en action\\\ » de la Télévision Nationale, le ministre, après s\\\’être expliqué longuement sur la gestion des inondations dans le littoral, annonce une nouvelle date pour mettre fin au phénomène. À l\\\’en croire d\\\’ici à 2026, il n\\\’y aura plus d\\\’inondations à Cotonou. Selon le ministre, << le Programme d\\\’Assainissement Pluvial de Cotonou, un programme qui fait, 264 milliards de nos francs avec 8 partenaires qui font confiance au Bénin pour délivrer en 5 ans, un programme qui est prévu pour être abouti dans le meilleur des cas en 2038. Donc en 2026, Cotonou sera définitivement hors d\\\’eau. Les inondations seront derrière nous. Le PAPC c\\\’est comment est-ce qu\\\’on met en place un plan directeur d\\\’assainissement de la ville où tous ces caniveaux qui longent la voirie doivent se déverser dans de grands collecteurs pour qu\\\’en période de pluie, en période de montée des eaux, les quartiers soient définitivement hors d\\\’eau. Le plan d\\\’assainissement vient donc consolider le projet asphaltage…>>.
S\\\’ils sont moins nombreux à espérer que cette fois-ci les fruits portent la promesse des fleurs, la majorité des béninois pense que cette sorte d\\\’excuse n\\\’est qu\\\’un aveu d\\\’impuissance et d\\\’échec.
Rappelons que le Bénin, à l\\\’instar des autres pays de la sous région ouest africaine, vit une intensification des extrêmes climatiques dont l\\\’inondation entre juin et le mois d\\\’octobre de chaque année.
R. D.
Lutte contre la désertification et la sécheresse: l\’appel à une réponse urgente
La journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse a été instaurée le 17 juin 1992 à l\\\’occasion de l\\\’adoption de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification. L\\\’objectif de cette journée est de sensibiliser le grand public au sujet de la désertification et de la sécheresse.
En effet, la désertification est la dégradation des terres arides, semi-arides et sub humides sèches par suite de divers facteurs parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines, selon la Convention des Nations Unies sur la Désertification (CNULD). La sécheresse, quant à elle, est un phénomène naturel qui se produit lorsque les précipitations sont inférieures au niveau normalement enregistré sur une longue période. Elle est un facteur aggravant la désertification.
La désertification affecte tous les continents habités et constitue une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire des plus de sept milliards de personnes dans le monde. Selon le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), la désertification frappe environ 25 % de la surface terrestre, soit 3,6 milliards d\\\’hectares. Par ailleurs, les sécheresses ont touché 2,7 milliards de personnes dans le monde et causé 11,7 millions de décès entre 1900 et 2019, et pourraient toucher plus des 3/4 de la population mondiale d\\\’ici à 2050, selon la CNULD.
Le Bénin, à l\\\’instar des autres pays africains, n\\\’y est pas épargné. On estime que 66 % du territoire national seraient dégradés, dont 16 % des sols seraient extrêmement touchés par la dégradation. Selon un rapport du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (2017), on estime qu\\\’approximativement 2,2 millions d\\\’hectares de terres, soit 19 % du territoire national, se sont dégradés entre 2000 et 2010.
Les régions les plus touchées par la désertification au Bénin sont en majorité située dans la partie septentrionale à travers les départements du Borgou, de l\\\’Alibori, de l\\\’Atacora et de la Donga. Il s\\\’agit précisément des communes de Bembèrèkè, de Karimama, de Segbana, de Boukoumbé, de Cobly, de Tanguiéta et de Matéri. Par ailleurs, plusieurs autres communes du pays sont également touchées par le phénomène.
Il urge donc que des mesures efficaces soient prises pour limiter la dégradation des terres si nous voulons durablement assurer notre sécurité alimentaire qui dépend fortement des sols. C\\\’est l\\\’essence même des échanges entre acteurs à la 15e Conférence des parties tenue à Abidjan en Côte d\\\’Ivoire.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Appel à candidature : 12 bourses d\’études en Santé, Droits Sexuels et Reproductifs
Les problèmes de santé sexuelle et reproductive continuent d\\\’affecter la vie de millions de personnes. Chaque jour, 800 femmes meurent de causes évitables liées aux complications dues à la grossesse et à l’accouchement. Chaque année, on dénombre 80 millions de grossesses non désirées à travers le monde, et 22 millions d’avortements sont pratiqués dans de mauvaises conditions.
Ainsi, apprendre profondément les contours des droits à la santé sexuelle et reproductive devient nécessaire voire urgent. C\\\’est pourquoi Royal Tropical Institute et ses partenaires mettent à disposition de la jeunesse ouest africaine 12 bourses.
Voulez-vous participer au cours de Santé, Droits Sexuels et Reproductifs au DERSP de la Faculté de Médecine et d\\\’odonto-stomatologie de Bamako ? 12 bourses disponibles pour le Bénin, le Mali, le Niger et le Burkina Faso avec prise en charge charge (transport, hébergement et restauration). Date limite 24 Juin 2022
Projet BENKADI : La PASCiB pour une gouvernance Concertée des Aires Marines Protégées au Bénin
Analyser l’implication des Organisations de la Société Civile dans la gouvernance des réserves naturelles et des aires marines protégées, tel est l’objectif de l’atelier ouvert à Grand Popo, ce mardi 28 juin 2022 et qui réunit des acteurs de la société civile, des élus locaux et le ministère du cadre de vie et du développement durable.
À l’entame, le Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, Aurélien ATIDEGLA, après avoir souhaité la bienvenue aux participants, a rappelé l’engagement de la PASCiB dans sa lutte contre les effets néfastes du changement climatique à travers le projet BENKADI. Elle qui œuvre pour la création des conditions nécessaires au dialogue constructif trouve également important d’élargir le cercle cette action à tous les acteurs étatiques et non étatiques du Bénin.
Tout en se réjouissant de l’intérêt porté sur la commune de Grand Popo pour abriter ladite rencontre, le Préfet du département du Mono, Bienvenu MILOHIN, dit espérer que chacun des acteurs puisse jouer son rôle pour l’atteinte des objectifs.
Dans son allocution d\\\’ouverture, le Directeur de Cabinet du Ministre de l\\\’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Dossa AGUEMON, n’a pas manqué de remercier la PASCiB et ses partenaires pour leurs différentes actions en faveur de l’environnement. Il a souhaité qu’à la fin des travaux de l\\\’atelier, qu’une charte de responsabilité des acteurs intervenants dans la gestion des Aires Marines Protégées soit définie.
Quant à la Directrice de Cabinet du Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, Jeanne ADANBIOKOU AKAKPO, les écosystèmes marins jouent un rôle majeur dans la vie des populations riveraines. C’est pourquoi il faille les protégées face aux multiples menaces. À cet effet, elle a évoqué le rôle déterminant des acteurs de la société civile aux côtés de l’État qui balise déjà le chemin à travers le cadre juridique.
À noter que la rencontre est enrichie par plusieurs communications, à savoir : les résultats de l’étude de base sur les habitats et écosystèmes conservés de la bande côtière ; les enjeux de la gouvernance des réserves de biosphères de l’Ouémé et du Mono ; les aires Marines Protégées de Donatin et de la Bouche du Roy et le rôle de la société civile dans la gouvernance participative des Aires protégées.
Des participants apprécient favorablement
Pour Joséa DOSSOU BODJRENOU, Directeur de l’ONG Nature Tropicale, cette initiative de la PASCiB vient à point nommé. Elle peut permettre une gestion concertée des aires marines protégées par tous les acteurs, a-t-il justifié.
Selon le capitaine Major des Eaux, Forêts et Chasse, Alphonse EZIN, cet atelier vient confirmer le fait que la gestion des aires marines protégées n’est pas l’apanage des agents des eaux et forêts. À l\\\’en croire, l’initiative du projet BENKADI allègera la tâche aux agents des eaux et forêts parce que les acteurs auraient compris l’enjeu de la protection des ressources naturelles, assure-t-il.
C’est une démarche salutaire d’associer tous les acteurs intervenant auparavant de façon disparate dans la gestion des aires marines, apprécie Marc GANDONOU, Maire de la Commune des Aguégués. Et pour gagner le pari, l’élu local propose de renforcer la sensibilisation et d’orienter les populations vers d’autres activités rémunératrices de revenus plus respectueuses de l’environnement.
Rappelons pour finir que cet atelier qui prendra fin ce mercredi 29 juin 2022 s’inscrit dans le cadre de l’un des résultats escomptés du projet BENKADI à savoir : les plans de gestion des réserves de la biosphère MAB UNESCO de l’Ouémé et du Mono sont révisés avec l’appui de la PASCiB pour mettre en œuvre des activités concrètes et contribué à la conservation des zones humides et des écosystèmes associés et la conservation d’au moins 4 % des habitats.
Megan Valère SOSSOU
Gestion de l\’Aire Protégée de Donaten à Cotonou : Nature Tropicale ONG professionnalise les Écogardes
Pour accompagner les communautés locales côtières et surtout les Ecogardes de l\\\’AMP de Donaten à mieux collecter les données sur les espèces marines et côtières menacées, Nature Tropicale ONG Bénin a assuré la formation, le 03 Juin 2022, des Écogardes sur Initiation au déploiement de l\\\’outil SMART et l\\\’application Cybertracker pour la collecte des données dans l\\\’AMP de Donaten.
L\\\’objectif visé par cette formation qui a réuni dix (10) écogardes, est de les amener à bien se familiariser avec des outils performants pour mieux collecter les données.
Cette formation est organisée après la remise des matériels et équipements professionnels aux Écogardes a été animée par une experte spécialiste en gestion des AMP.
Cette initiative est appuyée par plusieurs partenaires à savoir le Rampao , CEBioS et UICN_PACO_PAPBio.
Source : Cell Com Nature Tropicale ONG
Projet Lumière du Bénin : Un grand pas vers la transition énergétique au Bénin
Dans un contexte de réchauffement planétaire avec des émissions de gaz à effet de serre issues de plusieurs secteurs d’activités dont le secteur de l’énergie, le gouvernement du Bénin, à la faveur du conseil des ministres du mercredi 04 mai 2022, a annoncé la mise en œuvre du projet « Lumière du Bénin ».
Ce projet qui, selon l’exécutif, va permettre d’éclairer avec des lampadaires solaires photovoltaïques plus de 1600 km de voies à travers les 77 communes du pays. Le Bénin semble ainsi se tourner de plus en plus vers les énergies renouvelables qui, à long terme et avec le même engagement, permettront au pays de Patrice Talon de réaliser la transition énergétique tant souhaité. En effet, la transition énergétique est, par définition, la modification profonde de nos modes de production et de consommation d’énergie, dans une perspective de développement durable. Autrement dit, la transition énergétique consiste à se passer progressivement des énergies fossiles (polluantes) aux énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolien, l\\\’hydraulique, etc, avec pour objectif de diminuer les émissions de gaz à effet de serre produites par les activités humaines en terme d’énergie. Tout comme la transition énergétique, la transition écologique est un modèle de développement durable qui appelle à de nouvelles façons de consommer et de produire pour répondre aux enjeux environnementaux. C’est dire que la transition écologique dépend fortement des sources et types d’énergie produite et utilisé dans les activités humaines. Le gouvernement de Patrice Talon, à travers le projet « Lumière du Bénin » semble comprendre les enjeux d’une transition énergétique qui est l’inévitable pas à franchir pour parvenir au développement durable. L’éclairage public par des lampadaires solaires contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre, contrairement à l’énergie électrique dont la production dépend essentiellement des énergies fossiles (non renouvelables) comme le pétrole, le charbon et le gaz qui représentent 80 % de la production mondiale en énergie, selon l’Agence Internationale de l’Énergie. Tout comme la Suède, la Norvège et le Danemark qui sont des pays exemplaires et très avancés en matière de transition énergétique dans le monde, le Bénin se montre de plus en plus engagé dans une perspective de transition énergétique qui préserve l’environnement. En témoignent l’installation des quinze mille lampadaires solaires dans le cadre du projet asphaltage et la construction en cours de quelques centrales solaires dans certaines communes du Bénin. Toutefois, le secteur de Dona Jean-Claude Houssou est loin de réaliser la transition énergétique, car l’éclairage au niveau national reste dominé par l’énergie électrique. Il est donc nécessaire que les investissements publics en terme d’énergie soient plus orientés vers les énergies renouvelables afin que le passage à la transition énergétique et écologique soit une réalité au Bénin. Il est par ailleurs nécessaire que les entreprises et les citoyens s’engagent à réduire leur empreinte carbone en privilégiant l’utilisation des énergies renouvelables. Le projet « Lumière du Bénin » est un projet salutaire qui marque un pas vers la transition énergétique et écologique. Mais ce pas doit être multiplié par des milliers d’autres si l’on veut inscrire le Bénin au rang des pays les plus écologiques de la planète.
Venance TOSSOUKPE
Journée Nationale de l\’Arbre au Bénin: l\’ODDB ONG plante plus d\’une centaine de baobabs au jardin botanique de Bonou
Dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale de l\\\’Arbre, édition 2022, l\\\’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB ONG) a sacrifié à la tradition. C\\\’était ce mercredi 08 juin 2022 au jardin botanique de Bonou.
Mise en terre des plants de baobab au jardin botanique de Bonou par l\\\’ODDB ONG
Cette 38e édition axée sur le thème de la valorisation des essences autochtones pour une économie verte durable par la Direction Générale des Eaux Forêts et Chasse (DGEF) et le Ministère du Cadre de vie et du Développement Durable, traduit l\\\’importance des essences autochtones dans la dynamique d\\\’une économie verte et durable. Lesdites essences autochtones étant plus résilientes face aux effets néfastes des changements climatiques. C\\\’est pourquoi, l\\\’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB ONG) a procédé au reboisement de plus de 125 plants de baobabs dans le Jardin botanique de Bonou. Plusieurs acteurs ont participé activement à la réussite de cette activité dont les membres du comité de gestion du jardin botanique et ceux de l\\\’équipe de l\\\’ODDB ONG.