La Bilharziose : Une maladie encore endémique au Bénin

S’il y a une maladie qui peut vous rendre invalide très tôt, c’est bien sûr la bilharziose. Elle occupe la deuxième position après le paludisme par ses effets socio-économiques et son importance pour la santé publique.

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Eaux stagnantes servant au lavage du linge

Considérée comme une maladie tropicale négligée, c’est-à-dire une maladie répandue et confinée aux régions en développement, surtout en Afrique, la bilharziose continue de faire des victimes.

C’est le cas de Zibo A., la quarantaine d’âge et père de huit enfants. Il est atteint de la bilharziose quand il faisait de la riziculture. Aujourd’hui, il ne fait plus rien. Il ne comprend pas comment son infection s’est-elle passée. Lui qui a l’air d’être guéri, n’en est pas encore un. Le mal qui l’affaiblit depuis plus de cinq ans déjà, durcit le ton chaque deux mois. « Quand le mal me prend, je deviens très faible après avoir uriné du sang » indique-t-il.

Selon les explications de Docteur Dorothée GAZARD, Médecin parasitologue à l’un de nos confrères sur la question, la bilharziose est une maladie liée à l’eau qui est souvent favorisée par l’installation des réseaux d’irrigation, la construction de barrages ou toute autre activité de maitrise d’eau.

À en croire, le parasite se développe dans un mollusque qui se trouve dans l’eau. Dès qu’il est libéré, pénètre (transcutanée) la peau humaine et entre dans le flux sanguin pour ensuite migrer vers le foie, les intestins et d\\\’autres organes. Il existe deux formes de bilharziose, La schistosomiase intestinale et celle urogénitale.

Au nombre des premiers signes de la bilharziose en général se trouvent des éruptions cutanées, suivies quelques semaines plus tard par de la fièvre, de la toux et des douleurs musculaires, sans oublier l’hématurie. C\\\’est-à-dire la personne urine du sang. Cette forme de bilharziose se manifeste par des complications urinaires, génitales et rénales.

Au Bénin, la bilharziose sévit en sourdine au sein des populations rurales, en particulier celles qui exercent dans les rizières au contact d\\\’eaux stagnantes. Les pêcheurs, les femmes, au cours du lavage du linge et les enfants au cours de leurs jeux, sont également exposés à ce mal. Ces eaux sont contaminées par les excréments des personnes porteuses du parasite.

Aux dires de Docteur Dorothée GAZARD, il y a espoir quant au traitement de la maladie. C’est pourquoi, elle recommande que lorsque, très tôt, l’enfant ou l’adolescent a les premiers signes, de le traiter avec un médicament efficace avant qu’il ne soit tard.

Cependant, il existe des gestes préventifs à la bilharziose. Il s\\\’agit tout d’abord de l’assainissement des eaux stagnantes, la lutte contre les gastéropodes vecteurs du parasite sans oublier la prévention auprès des populations des zones endémiques. Il faut aussi et surtout éviter de se baigner dans les lacs, les mares et les rivières.

Rappelons que le Bénin fait partie des 48 pays africains où la maladie est encore endémique. Elle fait plus de 20 millions de victimes de par le monde dont 80 % de la transmission se produit en Afrique.

Megan Valère SOSSOU




La Fondation Claudine Talon organise une nouvelle campagne d’opérations gratuites de chirurgie de la cataracte

En collaboration avec des médecins internationaux, le Ministère de la Santé et la société ARISE IIP, la Fondation Claudine Talon organise des campagnes d’opérations gratuites de chirurgie de la cataracte.

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À ce jour, plusieurs missions ont été organisées, notamment :
à la Clinique Universitaire d’Ophtalmologie du CNHU de Cotonou en février 2021 ; au CHUD de Parakou en mars 2021 ; au CHD d’Abomey en juin 2021 ; au CHD de la Donga à Djougou en août 2021 ; à l’Hôpital de Zone de Dassa en août 2021 ; à l’Hôpital de Zone d’Aplahoué en septembre 2021 ; au Centre de santé de Kétou en février 2022 ; au Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé et du Plateau (CHUD-OP) en avril 2022.
La neuvième mission se déroulera à Nikki, à l’hôpital Sounon Séro, du 23 juin au 4 juillet 2022. Toute personne souffrant de problèmes d’yeux et en particulier de la cataracte (aveugle ou borgne) est donc invitée à se déplacer vers l’hôpital Sounon Séro du 23 au 25 juin en vue du dépistage préalable à la prise en charge gratuite.




Assemblée Générale du CAGEDEA au Bénin : Nécessité de la mise en place d’un fonds africain pour l’assainissement

Une centaine d’acteurs intervenant dans le domaine de la gestion des déchets, venus du Togo, de la République démocratique du Congo, du Burkina Faso, du Niger, de Guinée Conakry, du Tchad et bien entendu du Bénin, ont pris part du lundi 27 juin au vendredi 1er juillet, à Abomey-Calavi, à un atelier régional du Cadre des gestionnaires des déchets de l’Afrique (CAGEDEA), sur le renforcement des capacités des décideurs et OSC, sur la gestion des déchets.

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A cette rencontre régionale soigneusement organisée au Bénin par le Directeur exécutif de VADID-Ong, Isidore Hèdokingbé, et Serge Bènaki Dèhoumon de l’Ong Jeunesse sans souci (JSS), gestionnaires des déchets et décideurs venus de plusieurs horizons du continent africain ont convenu de la nécessité pour leurs Etats membres, de mettre en place un « Fonds africain pour l’assainissement ».
« Je vous demande de faire des plaidoyers dans vos différents pays, auprès de vos gouvernements respectifs, pour la mise en place les mois à venir, d’un fonds africain d’assainissement, au regard des enjeux liés aux effets néfastes du climat », a expressément demandé le président du CAGEDEA, Sory Camara, aux différentes délégations.
Pour mieux cerner la problématique de l’assainissement, le M. Camara préconise la mise en valeur des questions de justice liées à l’environnement, les projets écologiques et naturels que les différents acteurs élaborent dans leurs pays.
Dans son programme, le CAGEDEA s’est donné comme challenges, la spécialisation des acteurs africains sur les questions de l’assainissement, du métier vert, le plaidoyer afin que les différents gouvernements se basent sur les solutions locales pour pouvoir régler les questions d’insalubrité dans leurs pays, promouvoir la création de l’emploi à travers les expertises et les initiatives locales, et faire en sorte que la gouvernance et la redevabilité deviennent une réalité en Afrique, dans les programmes d’assainissement.
Etant donné que les problématiques sur lesquelles intervient le CAGEDEA reposent de façon globale sur les questions de stratégies de limitation de lois dans le secteur de l’assainissement, Sory Camara a notifié que le creuset panafricain de gestion des déchets intervient dans le cadre des innovations, le renforcement de capacités, le développement des métiers verts et de l’assainissement, la création des activités de revenus à travers les filières rentables.
A cette même occasion, le Directeur exécutif de VADID (Volontaires d’action pour le développement intégré et durable), Ong spécialisée dans la gestion des déchets au Bénin, a été désigné coordonateur Bureau Bénin et Afrique de l’Ouest du CAGEDEA. Isidore Hèdokingbé dit compter sur le dynamisme de son équipe, la volonté, les compétences dans la sous région, pour réussir la mission à lui confiée.
Le coordonnateur Afrique de l’Ouest du CADRE compte faire sans plus attendre, un état des lieux pour savoir quels sont les acteurs qui interviennent dans le secteur de la gestion des déchets au Bénin et dans la sous région, unir les forces et rassembler les dispositions légales en la matière, afin de savoir comment travailler.
Créé en 2019, le CAGEDEA compte présentement 34 pays membres sur 54. Le creuset panafricain attend des autorités de chaque pays membre, une bonne collaboration des collectivités locales, des institutions en charge du programme de l’environnement et de l’assainissement, pour mutualiser les efforts et travailler en synergie d’action.
D’où l’appel aux autorités africaines, de coopérer avec les membres du CAGEDEA, pour accompagner les efforts des gouvernements ; et plus particulièrement au niveau de L’Afrique de l’Ouest où les questions de l’assainissement restent encore très préoccupantes.
Rappelons que cette rencontre régionale des pays membres du CAGEDEA sur la question de l’assainissement a reçu l’appui technique et financier de la Banque Mondiale, l’Agence française de développement (AFD) et le Centre d’excellence d’Afrique pour l’eau et l’assainissement.




Éco-Bénin ONG et la DGEFC annoncent la 2e édition du \ »Café Biodiversité\ »

Fort du succès de la première édition de l\\\’initiative \\\ »Café Biodiversité\\\ », Eco-Bénin ONG et la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) tiendront ce jeudi 16 juin 2022 à l’Hôtel La Casa Cielo de Cotonou, la 2e édition du Café Biodiversité.

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Cette initiative s\\\’inscrit dans le cadre de la réalisation du projet BIODEV2030 visant à contribuer aux actions de facilitation et d’engagements pour la biodiversité d\\\’ici à l\\\’horizon 2030.

Les échanges porteront sur le thème, « Biodiversité et agriculture : Impacts des cultures vivrières et du coton sur la biodiversité » avec plusieurs acteurs issus de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile.

Rappelons qu\\\’à la première édition qui a eu lieu à Cotonou, le vendredi 11 mars 2022, les échanges ont porté sur le thème, Biodiversité et Exploitation Forestière : Cas de la sylviculture. Les échanges ont permis à la diversité d\\\’acteurs du secteur public, privé et de la société civile d\\\’élucider les différents enjeux liés à l\\\’exercice de la sylviculture au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Leadership féminin et autonomisation de la femme : L’ONG VADID s’emploie sur le terrain

A travers trois actions déterminantes, Volontaires d’Action pour le Développement Intégré et Durable (VADID), installée à Yèvié dans la commune d’Adjarra, impacte valablement des groupements et coopératives de femmes dans les communes d’Adjarra et Avrankou.

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Pour parvenir aux objectifs fixés, les domaines prioritaires d’intervention pour la promotion et l’autonomisation des femmes sont, l’alphabétisation des groupements féminins, de coopératives de femmes et d’hommes, la formation sur le leadership féminin et l’expérimentation de l’utilisation des outils de connexion sur l’éducation.
En la matière, les apprenants ont eu à apprécier lors des séances d’alphabétisation et de formation, le serveur numérique de réseau avec connexion gratuite et rapide de 5G, qui permet d’accéder aux bibliothèques numériques, aux documents et images de formation et de connaissances intéressantes diversifiées. Il s’agit des serveurs RACHEL et ses accessoires mis à la disposition, grâce à l’ONG Community Development Network (CDN).
Le partenariat avec CDN a permis d’installer une mini bibliothèque en expérimentation au CEG 2 d’Adjarra.
A noter que les femmes des groupements et coopératives reçoivent des notions sur les droits de l’homme et sur le leadership féminin. Dans les communes d’’Adjarra et d’Avrankou où l’action de VADID est concentrée, les femmes occupent rarement les postes de responsabilité. Elles sont quasi inexistantes à l’hémicycle, au sein des conseils communaux, d’arrondissement, ou de village, a fait remarquer le directeur exécutif de VADID, Isidore Hèdokingbé.
De même, ne sachant lire et écrire, ces femmes rurales n’arrivent pas à émerger dans leurs activités socioéconomiques. Pour celles qui ont de téléphones portables, son utilisation est sujette à de difficultés.
Or aujourd’hui, le téléphone portable et surtout le Smartphone sont devenus des moyens incontournables dans les affaires.
Ainsi, parties de zéro (aucune lettre connue au départ par ces femmes), ces apprenantes commencent à écrire des syllabes et quelques mots. Ce qui leur permet de commencer à réorganiser leur méthode de vie notamment dans les affaires, a-t-on constaté sur les sites d’alphabétisation.
Aussi, Les manuels sur la Dignité humaine notamment prônés par CDN et VADID d’une part et les manuels COLEGA sur les Droits des enfants prônés par l’ONG GO – HRE GENEVA d’autre part, ont-t-ils servi à améliorer le niveau de connaissance des apprenants.
A noter que plusieurs collèges visités par les acteurs de l’ONG ont opté pour l’installation de bibliothèque numérique dans leurs établissements.
Cependant, les négociations continuent avec le gouvernement, affirme M. Hèdokingbé, pour une action d’envergure concernant la ‘’connexion gratuite ouverte à l’éducation’’ en vue de ‘’faciliter l’enseignement dans le pays’’.
Un projet pour lequel les acteurs des ONG CDN et VADID travaillent activement pour la réussite.




Lutte contre la drépanocytose au Bénin : le CPMI-NFED lance une campagne de dépistage

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Dans le cadre de la Journée Mondiale de lutte contre la Drépanocytose, le Centre de Prise en charge Médicale Intégrée du Nourrisson et de la Femme Enceinte atteints de Drépanocytose (CPMI-NFED) organise une campagne de dépistage de la Drépanocytose du 18 au 25 juin 2022 dans les communes de Cotonou, Lokossa, Avrankou, Parakou et Bohicon.

Source PF/Ministère de la Santé




2e édition Café Biodiversité : Éco-Bénin ONG et la DGEFC engagent les acteurs agricoles à la protection de la biodiversité

Dans le cadre de la réalisation du projet BIODEV2030 qui vise à contribuer aux actions de facilitation et d’engagements pour la biodiversité d’ici à l’horizon 2030, l’ONG Éco-Bénin et la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ont organisé la deuxième édition du Café Biodiversité, le jeudi 16 juin 2022 à Cotonou.

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Cette rencontre a réuni une trentaine d’acteurs issus à la fois de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile autour du thème : Biodiversité et agriculture : Impacts des cultures vivrières et du coton sur la biodiversité.

Après le protocole d\\\’ouverture conduit par le Commandant Raoul NOUMONVI, représentant de la DGEFC à l\\\’occasion, Isdeen AKAMBI, Assistant Technique du projet BIODEV2030 à l’ONG Eco- Bénin est passé à une brève présentation du projet BIODEV2030 incluant les défis, la vision et surtout l\\\’approche 3D (Diagnostic, Diffusion, Dialogue) du projet qui force l\\\’admiration.

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Plusieurs communications ont meublé le déroulement de ce dialogue entre acteurs. Sareme GEBRE, Consultante Entreprises et Biodiversité pour l’UICN-PACO, dans ses échanges sur la mobilisation des entreprises en Afrique centrale et occidentale pour la conservation et la valorisation de la biodiversité, a évoqué avec les participants la nécessité pour les entreprises de passer par trois (03) différentes étapes que sont la réaction, la transition et l’intégration. À l\\\’en croire, les activités des entreprises impactent aussi négativement que positivement la biodiversité. Elles dépendent des services écosystémiques avec des coûts et avantages entrainant à leur tour des risques et des opportunités pour les entreprises. Et donc, il faut plus d’engagements au niveau de tous les acteurs pour réduire les impacts sur la biodiversité, laquelle est importante pour notre survie, a-t-elle lancé. Au sujet des impacts de l’agriculture sur la biodiversité au Bénin, le Prof Sylvestre DJAGOUN, Enseignant – Chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques de l’UAC et représentant du Laboratoire d\\\’Écologie Appliquée à l’évènement s\\\’est inquiété de la grande responsabilité du secteur agricole dans la perte de la biodiversité au Bénin. À titre illustratif, le scientifique a démontré, sur la base des études réalisées, les proportions galopantes des champs de coton et de cultures vivrières dans certaines forêts classées. C’est pourquoi, propose-t-il, grâce à l’outil STAR, les entreprises peuvent non seulement rendre compte de l’impact de leurs activités par rapport à la conservation, mais aussi, fixer des seuils à atteindre en matière de réduction des impacts. Il n’a pas manqué d’appeler les différents acteurs en présents à un sursaut d’engagement afin de protéger la Biodiversité au Bénin. À son tour, Orou Dèkè GONROUDOBOU, Responsable de la cellule d’appui et de suivi du projet de Transition Agro-écologique dans les Zones Cotonnières du Bénin (TAZCO) a partagé avec les participants les expériences d’engagement du secteur privé dans la Gestion Durable des Terres. Plusieurs mesures de gestion durable des terres ont été développées et approfondies. Au nombre de celles-ci se trouvent, l’agroforesterie, l\\\’agriculture de conservation, la gestion de la fertilité des sols ont été développées et approfondies. Il a, dans sa communication, démontré comment l’Association Interprofessionnel du Coton fait la promotion des pratiques agroécologiques dans la production du coton à travers l’intensification agroécologique. Une pratique qui se trouve être la meilleure solution pour augmenter la production nationale du coton sans étendre les superficies et la maintenir durablement.

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Une prouesse, bien appréciée par Gauthier AMOUSSOU, Coordonnateur National de Eco-Bénin, qui a suggéré à l’Association Interprofessionnelle du Coton, la mise en œuvre d’un dispositif d’encouragement des acteurs qui promeuvent ces pratiques agroécologiques. Les travaux de groupe et les diverses discussions qui ont suivis, ont permis aux différents acteurs de s’accorder sur les méthodes de conciliation de la biodiversité avec l\\\’agriculture, en particulier la culture du coton et de celle vivrière.

Une agriculture respectueuse de l\\\’environnement appelée de tous les vœux.

Pour Charles GNANGASE, Directeur Exécutif de la Fédération des Unions des Producteurs du Bénin, cette rencontre a été très édifiante. Convaincu de l’enjeu, il a promis œuvrer avec ses pairs dans cette dynamique afin que les pratiques agroécologiques soient mises à grande échelle. Quant à Placide Suzanne Elise TAMA, Directrice Exécutive de l’ONG AFVA, elle reste convaincue de la prise en compte par les différents acteurs indexés les recommandations énumérées.

Encore faut-il rappeler qu\\\’au nombre de ses recommandations de c se trouvent l’engagement et l’accompagnement de l’État dans l’agriculture bio ou écologique. L’adoption des mesures réglementaires pour cadrer l’expansion agricole. La suscit

ation des dialogues entre acteurs faitières (Bio) et sociétés privées demandeuses. Il a été également recommandé d\\\’encourager les entreprises à initier des études de Références en utilisant l\\\’outil STAR pour connaitre l’état de la biodiversité dans leurs écosystèmes. C\\\’est donc sur cette note d\\\’espoir de voir se concrétiser très prochainement les différentes recommandations que la deuxième édition du Café Biodiversité s\\\’est achevée.

Espérance OKOOSSI




PaSCOP/ARI: Deux réseaux d\’OSC naissent pour le développement des énergies renouvelables au Bénin et dans la sous région ouest africaine

Convaincus de ce que la transition énergétique ne peut se faire sans le soutien de tous les acteurs du secteur de l’énergie, le CESAO-AI et l’ONG JVE Bénin en collaboration avec leurs partenaires, MISEREOR, POWER SHIFT AFRICA et GERMANWATCH ont organisé les 13 et 14 juillet, un atelier inter-pays à Cotonou.

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Une rencontre de haut niveau qui a réuni une quarantaine d’acteurs venus des différentes contrées du Bénin, mais aussi du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Kenya et de l’Allemagne dans le cadre du projet de participation de la société civile des pays francophones d’Afrique de l’Ouest au pilotage des initiatives africaines sur les énergies renouvelables (PaSCOP/ARI).
L’objectif en initiant cette activité, rappelle Mahusse HOUNTONDJI, Directeur Exécutif de l’ONG JVE Bénin, est de mener une réflexion sur le partage du plaidoyer pour les énergies renouvelables à l’échelle sous régionale. Il dit être persuadé que cette rencontre multi-acteurs permettra de relever le défi des énergies renouvelables afin que passe la feuille de route de la société civile pour soutenir et orienter les efforts du pouvoir public. Car, a-t-il ajouté, les questions énergétiques méritent aussi une attention dans les prises de décision.
Le Représentant du Coordonnateur du CESAO-AI à l’occasion, Guy YAMEOGO, Chargé de communication et de plaidoyer du CESAO-AI, a remercié les acteurs présents, en particulier les différents partenaires pour la confiance renouvelée.
Il estime que cette rencontre entre acteurs de la sous région est une opportunité de réfléchir à la consolidation de leur regroupement afin d’améliorer leur implication dans le suivi des politiques et programmes régionaux en matière d’énergie renouvelable. À cet effet, il se réjouit par anticipation de la dynamique de fédération naissante entre les acteurs de la société civile.

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En lançant officiellement les travaux de l’atelier, Ghislain LALY-CHACHA, Directeur des Énergies Renouvelables et de la maitrise énergétique en représentation du Directeur Général des Ressources Énergétiques, a rappelé le rôle crucial que joue la société civile dans la réalisation de certaines réformes énergétiques du gouvernement. C’est pourquoi, dit-il, nous aurons encore besoin de cette société civile tout au long de la mise en œuvre des initiatives nationales et sous régionales.
Plusieurs présentations sous forme de partage d’expérience ont été vulgarisées entre acteurs. Il s’agit respectivement de l’expérience du CESAO-AI à travers le PaSCOP/ARI, de l’ONG JVE Bénin, de MISEREOR, de Germanwatch, de Power Shift Africa, de CODDAE Niger, de CNPDER-BF, de Social Watch Bénin et de PANSC-CER Mali.
Ce riche partage d’expérience de chaque pays en matière de participation des organisations de la société civile dans la promotion des énergies renouvelables a permis aux acteurs de s’accorder sur les conditions d’un meilleur réseautage à travers des travaux de groupe.
Deux réseaux d’OSC pour le développement des énergies renouvelables

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Deux réseaux ont donc vu le jour à l’issue desdits travaux de groupe. Il s’agit du Réseau Ouest Africain des Organisations de la Société Civile pour le Développement des Énergies Renouvelables et du Réseau Béninois des Organisations de la Société Civile pour le Développement des Énergies Renouvelables. Aussitôt, deux comités préparatoires ont été mis en place. Le premier coordonné par le CESAO du Burkina Faso, le second par l’ONG JVE Bénin, tous engagés pour la consolidation des différentes coalitions des organisations au niveau national et sous régional.
Tous les participants sont convaincus que ces nouveaux nés pour la cause des énergies renouvelables contribueront davantage à l’atteinte des objectifs d’influence positive des cadres législatifs et règlementaires en faveur d’une énergie durable et suffisante pour les communautés.

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Par ailleurs, ils ont pu, à travers une visite de terrain toucher du doigt, un bel exemple de promotion d’énergie renouvelable dans la commune de Abomey-Calavi. Il s’est agi à cette étape de l’atelier, de découvrir le processus de fabrication des charbons écologiques, notamment des briquettes combustibles par la Start-Up Arpy Reigns de Roland ADJOVI.
Ainsi, de la collecte de la matière première à la production finale des briquettes combustibles en passant par le mélange, la carbonisation, le broyage, le compactage et les séchages, les participants visiteurs sont repartis avec l’espoir de rééditer l’initiative dans leurs différentes communautés.
Encore faut-il noter que cette rencontre de haut niveau a servi de cadre à l’élaboration d’un document de plaidoyer à l’endroit des décideurs et plusieurs propositions de déclarations en faveur du développement des énergies renouvelables à la 27e Conférence des Parties sur le Climat.
À en croire Victor GBEDO, Vice-Président de Social Watch Bénin, en mutualisant les efforts, les organisations de la société civile pourront impacter davantage leurs communautés. Mahusse HOUNTONDJI, Directeur Exécutif de l’ONG JVE Bénin, trouve qu’au-delà de cet atelier, qu’il s’agit d’une nouvelle dynamique pour les questions d’énergies renouvelables au Bénin et dans la sous région.
Quant à Charles Didace KONSEIBO, Président de la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile pour la Promotion des Énergies Renouvelables et l’Accès à l’Énergie Durable au Burkina Faso, il faut des solutions à l’échelle locale, des kits solaires et des petites installations solaires pour permettre aux communautés d’avoir accès à l’énergie.
Rappelons pour finir que cet atelier inter-pays intervient à la suite d’un autre, organisé précédemment dans le cadre du même projet, PaSCOP/ARI, qui a pour objectif de contribuer à la sécurité énergétique et à l’implication active de la société civile dans le pilotage des initiatives africaines en matière d’énergies renouvelables aux plans sous régional et continental.

Megan Valère SOSSOU




L\’institut 2iE offre 100 bourses d\’études

OFFRES DE 100 BOURSES D’ETUDES POUR LE BACHELOR EN GESTION DES INFRASTRUCTURES ET SERVICES (Formation Professionnelle en Ligne) pour la rentrée 2022-2023 A 2iE OUAGADOUGOU, BURKINA FASO (Septembre 2022)

Contexte
Dans le cadre de la mise en œuvre de son prestigieux programme « Formation Inclusive de Leaders et d’Entrepreneurs en Ingénierie en Afrique (FILE-IN AFRICA) » financé par Mastercard Foundation, l’Institut 2iE recrute des étudiant(e)s issu(e)s de milieux défavorisés ayant un grand potentiel, afin de leur permettre d’acquérir des connaissances et compétences dont ils/elles ont besoin pour constituer la prochaine génération de leaders imprégnés d’un fort sens de l’éthique.

En relation étroite avec le monde socio-professionnel (les acteurs institutionnels et économiques du secteur), la formation Bachelor Gestion des Infrastructures et Services (eau-énergie-Génie civil) de niveau BAC+3 est ainsi conçu sur la demande des entreprises en vue de permettre aux techniciens hautement qualifiés d\\\’acquérir des compétences managériales. En plus d\\\’être un cadre d\\\’apprentissage académique, elle offre aux apprenants un cadre d\\\’échange et de partage d\\\’expériences professionnelles et propose des échanges avec des partenaires et professionnels expérimentés, qui offrent des opportunités de stage ou d’emploi aux diplômés de 2iE.

Le Bachelor en Gestion des Infrastructures et Services propose une approche complète de la réalisation et de la maintenance à l’appui de la maîtrise d’œuvre qui tient compte des risques, de la sécurité, du cadre juridique et des interactions économiques et environnementales. Il permet de doter les techniciens supérieurs ou les professionnels œuvrant dans le génie civil, l’énergie et l’eau, d\\\’outils de gestion opérationnelle leur permettant de conduire les activités de projet ou de chantier des entreprises, organisations et collectivités.

  1. Durée de la formation

La durée de la formation est douze (12) mois avec préalablement une formation intensive en anglais et entrepreneuriat de six (06) mois.

  1. Nature de la Bourse

La bourse prend en compte les rubriques ci-dessous :

les frais de scolarité,
les droits d’inscription,
les frais d’assurance,
les frais de subsistance,
une allocation mensuelle (75 000F CFA)
un (01) ordinateur portable,
les frais de fournitures pédagogique (50 000F CFA)
01 billet d’avion au départ du pays d’origine pour OUAGADOUGOU pour les regroupements annuels.

  1. Procédure de sélection des candidatures

La procédure de sélection comporte deux phases : une première phase de présélection sur étude de dossier et une seconde phase d’entretien individuel de motivation. Seul(e)s les candidat(e)s présélectionné(e)s sont concerné(e)s par la seconde phase.

  1. Origine des candidat(e)s

Sont éligibles à cet appel, les jeunes filles, les femmes, les personnes vivant avec un handicap, les réfugié(e)s, les déplacé(e)s internes, les orphelin(e)s, ressortissant(e)s des pays francophones de l’Afrique Subsaharienne qui ne sont pas en cours de formation à 2iE. Les personnes déjà en formation à 2iE ne sont pas éligibles.

  1. Profil des candidat(e)s

Sont concernées par cet appel, les candidat(e)s âgé(e)s de moins de vingt et cinq (25) ans au 31/12/2022:

Le Bachelor en Gestion des Infrastructures et services de Eau, Energie ou Génie civil est ouvert aux titulaires :

d’un diplôme de niveau BAC+2 dans les domaines du génie civil, de l’énergie, de l’eau de l’assainissement ou diplômes équivalents;
d’un diplôme de niveau BAC+2 dans d’autres domaines similaires.
Les candidat(e)s à cette formation doivent justifier des connaissances et compétences techniques dans les domaines de l’eau, de l’énergie ou du Génie civil. Les notions en gestion sont appréciées.

Les candidatures sont soumises à 2iE via la plateforme d’inscription dédiée exclusivement à cet appel :

http://cac.2ie-edu.org/lime123/index.php/215927?newtest=Y
Tous les dossiers de candidature seront examinés conformément aux critères académiques (diplômes exigés à l’entrée ou les équivalences de ces diplômes, les bulletins de notes de la seconde à la terminale). A l’issue de cette phase, une liste des candidat(e)s éligibles sera publiée. Les candidat(e)s présélectionné(e)s prendront ensuite part aux entretiens de motivation écrites.

Composition du dossier de candidature
Le dossier de candidature doit comprendre les pièces suivantes :

une lettre de motivation adressée au Directeur Général de 2iE en mentionnant en objet « Dossier de candidature Bourse Bachelor en Gestion des Infrastructures et Services » ;
un extrait d’acte de naissance ;
une copie de la Carte Nationale d’Identité ou de la première page du passeport ou une attestation d’identité;
des copies certifiées conformes des bulletins de notes du niveau BAC+2 ;
des copies certifiées conformes des diplômes obtenus (BAC, DUT, BTS ou équivalent) ;
Des copies de bulletins de salaire des parents des trois derniers mois ou une attestation de non-imposition des parents qui n’ont aucun revenu ;
Un certificat d’handicap délivré par les autorités compétentes pour les personnes vivant avec un handicap ;
Certificat de décès de parent pour les orphelin(e)s ;
Une attestation ou carte de refugié pour les refugié(e)s.

NB : Tous les documents constitutifs du dossier de candidature doivent être en Français ou en Anglais.

  1. Chronogramme de la sélection et de l’admission des candidats

Date limite de dépôt des dossiers
Les dossiers de candidature devront parvenir à 2iE via la plateforme de candidature au plus tard le 31 mai 2022 à 24h (date de clôture des candidatures).

Présélection et publication des résultats au plus tard : 30 juin 2022.
Epreuves écrites en ligne : 09 juillet 2022.
Publication des résultats : 15 juillet 2022.
Inscription des boursiers : 20 – 28 août 2022.

  1. Le jury de sélection

Un jury de sélection est commis pour analyser tous les dossiers de candidatures. Ce jury est composé des personnes suivantes :

le Directeur des Enseignements et des Affaires Académiques ou son représentant,
le Directeur Adjoint du programme de bourses FILE-IN AFRICA
le responsable de la formation Bachelor Gestion des Infrastructures et Services
Le responsable de la scolarité
Les chefs de départements

Ouagadougou, le 22 février 2022

Le Secrétaire Général

de l’Institut 2iE

Prof. Hamma YACOUBA




Sensibilisation au reboisement pour lutter contre le changement climatique : La Cité Fidèle à travers sa Compagnie GIDASA pose un grand acte à l\’Université de Parakou

Dans la matinée de ce samedi 18 juin 2022, la Compagnie du Groupe d\\\’Installation et d\\\’Aménagement des Sites Agricoles (GIDASA) de la \\\ »Cité Fidèle\\\ » pose un grand acte d\\\’écocitoyenneté à travers la mise en terre d\\\’une centaine de plants d\\\’arbre.

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C\\\’est autour du thème : Un arbre, une vie, une nation que les membres de cette organisation, accompagnés de quelques personnalités de l\\\’Université de Parakou, ont célébré l\\\’édition 2022 de l\\\’activité de sensibilisation sur l\\\’importance du reboisement suivie de la mise en terre de plusieurs espèces d\\\’arbres.

À la suite de la présentation de l\\\’ordre du jour de l\\\’activité par le chargé de protocole, Ferdinand EGAH, le Président de la Compagnie GIDASA, Maxime GBOKPANNON s\\\’est réjoui de la présence effective des différents acteurs invités à cet événement. C\\\’est pour nous un réel plaisir de vous voir ici présents pour honorer cette édition de sensibilisation qu\\\’organise la Compagnie GIDASA, a-t-il laissé entendre dans son discours.

A en croire, le Président, l\\\’objectif principal de cette activité est de sensibiliser les populations et de les encourager au reboisement. Car, justifie-t-il, les effets des changements climatiques tels que la mauvaise répartition des pluies, les excès de chaleur et les inondations sont principalement dus à la destruction de nos patrimoines forestiers à travers la déforestation.

Selon le Chef Service Assainissement de ce haut lieu du savoir, Dr. Ichaou Mounirou, cette activité a tout son sens. Nous savons aujourd\\\’hui que l\\\’arbre joue un rôle déterminant dans la vie de l\\\’Homme. Les étudiants au niveau du campus ont besoin des endroits pour respirer de l\\\’air frais aux heures de pause, et c\\\’est pour cela que nous sensibilisons aujourd\\\’hui la jeunesse sur l\\\’importance de l\\\’arbre, a-t-il précisé.

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Après le lancement officiel de l\\\’activité par le parrain de l\\\’événement, Dr. Frédéric KOMBIÉNI, Chef Département de Géographie de l\\\’Université de Parakou, les membres et invités de la Compagnie GIDASA ainsi que les autorités universitaires présentes, ont procédé à la mise en terre de la centaine de plants d\\\’arbre prévus à cet effet. Ces plants composés de Gmelina arborea, de Khaya senegalensis, de Ceïba pentadra et en majorité de Terminalia superba, sont plantés sur une superficie de 1600 m².

Cette action écologique de la Compagnie GIDASA traduit son engagement à contribuer à la lutte contre le changement climatique. Un engagement qui mérite d\\\’être encouragé selon le parrain, Dr Frédéric KOMBIÉNI qui trouve que : la Compagnie GIDASA est un groupe de jeunes très dynamiques qui a besoin du soutien de tout le monde. Il a ensuite profité pour rappeler la nécessité de veiller rigoureusement sur les plants mis en terre, afin que les objectifs visés à la suite de cette activité soient atteints.

La Cité Fidèle à travers sa Compagnie GIDASA vient ainsi confirmer sa fidélité à son engagement de lutte contre le changement climatique par le reboisement.

Venance A. TOSSOUKPE