Climate Chance Accra 2019: Des journalistes seront formés sur les thématiques du changement climatique

Le prochain et deuxième Sommet sera à Accra au Ghana du 16 au 18 octobre 2019
Ce Sommet vise à avancer sur le travail concret des coalitions créées en 2018 et faire émerger les projets concrets de ces coalitions, telles la création d’une alliance d’acteurs africains de l’aménagement urbain durable, la structuration d’un réseau d’entreprises africaines et d’investisseurs dans le secteur de l’énergie, ou l’élaboration d’une feuille de route opérationnelle sur la mobilité et les transports à l’échelle de la Côte d’Ivoire selon le Communiqué de presse qui nous est parvenu à la rédaction
Il sera un Sommet. oû les acteurs non-étatiques seront au coeur de la réponse au changement climatique
Le Sommet Climate Chance – Afrique 2019 durant trois jours, rassemblera 2000 acteurs non-étatiques luttant contre le changement climatique sur le continent africain : gouvernements locaux, entreprises, syndicats, ONG environnementales, agriculteurs, organisations de femmes et de la jeunesse, chercheurs, institutions internationales et se réuniront tous pour faire progresser l’action climatique sur le continent africain.
Ce sommet est organisé à l’initiative de l’association Climate Chance. Convaincue que seule une synergie d’actions coordonnées dans chacun des grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre (agriculture, énergie, mobilité etc.) permettra d’enrayer l’emballement climatique.
Climate Chance est la seule association internationale s’étant fixé comme mission de réunir à égalité l’ensemble des acteurs non-étatiques intervenant dans la lutte contre le changement climatique. (En savoir plus sur l’association et ses membres) ; elle soutient le rôle central des territoires dans l’action climatique et le lien indissociable entre l’agenda du climat et les objectifs de développement durable.
C’est pourquoi elle. a décidé d’agir prioritairement en Afrique, continent le plus vulnérable au changement climatique, où l’immense défi du développement et de la réduction de la pauvreté implique un développement compatible avec la réalité du changement climatique.
Les sommets Climate Chance – Afrique ont un dénominateur commun dont l’objectif de diffuser et de renforcer l’action de lutte contre le changement climatique en Afrique.
Ils constituent aussi des points d’étape de l’avancement des feuilles de route des coalitions.
Rapellons que le 1er sommet Climate Chance – Afrique 2018 a abouti à la création de huit coalitions spécifiques au continent africain (financement ; aménagement urbain durable ; agriculture durable, alimentation et reforestation ; énergie ; adaptation et eau ; bâtiment et construction durables ; éducation et formation ; mobilité et transports), qui se sont chacune doté de feuilles de route.
L’association garantit le travail continu de ces coalitions lors d’évènements internationaux auxquels participent les acteurs concernés, par la mise à disposition de plateformes d’échanges en ligne sur lesquelles les acteurs partagent des bonnes pratiques, appels à projets, opportunités de financements, etc. L’Association Climate Chance souhaite ainsi mobiliser la communauté d’acteurs agissant pour le climat en Afrique, renforcer les synergies entre ces acteurs, et propulser leurs actions, paroles et priorités sur le devant de la scène climat internationale.
Le sommet Climate Chance – Afrique est également une opportunité pour faire grandir les coalitions en agrégeant de nouveaux acteurs dans la dynamique de travail en commun.
Un appel à contributions a été diffusé très largement début 2019 visant à faire connaître des projets et initiatives d’action climat du continent africain
. Les 376 projets reçus seront publiés sur la cartographie de l’action en ligne sur le site de Climate Chance, leurs représentants vont intégrer les coalitions thématiques et 70 projets sélectionnés parmi ces 376 seront présentés pendant le sommet (programme d’énergies renouvelables par Oxfam Sierra Leone, réemploi de bagasses de cannes à sucre et cosses de noix de coco par Ecovon etc.), bénéficiant ainsi d’une grande visibilité auprès des acteurs et des médias.
Pour ce présent Sommet il sera ponctué par des séances plénières où débattront ensemble représentants d’institutions, acteurs du terrain, et personnalités de haut rang (Son excellence Nana Akufo-Addo, président de la République du Ghana ; Jean-Pierre Elong Mbassi, Secrétaire Général de Cités et Gouvernement Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) ; Ronan Dantec, sénateur français, président fondateur de Climate Chance, Soham El Wardini, Maire de Dakar (Sénégal) ; Luc Gnacadja, ancien ministre de l’environnement du Bénin et ancien Secrétaire exécutif de la Convention de l’ONU sur la lutte contre la désertification, Tomas Chruszczow, champion de haut niveau pour le climat auprès de la Convention de l’ONU sur les changements climatiques, etc.), exposant chacun leurs problématiques et propositions.
Des événements. parallèles visant à diffuser l’information, renforcer les capacités des acteurs, mettre en réseau : formation de journalistes africains sur le climat par Climate Tracker, forum des entreprises, seront consacrés au premier jour ainsi que le Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau de l’UNESCO,, la présentation du projet “Adapt’action” de la Banque africaine de développement, er la Clôture de la phase 2 du programme de la Convention des Maires en Afrique sub saharienne (CoM SSA) en présence de 40 maires de toute l’Afrique, COP in Africa simulation de négociation climat pour sensibiliser et mobiliser la jeunesse, etc.
Les Journées Ecocitoyennes du Benin est une initiative qui consiste à soutenir les démarches de
développement durable au sein des collectivités locales, des villes à travers des échanges
participatifs avec toutes les parties prenantes (politiques, spécialistes, universitaires et citoyens).
Les objectifs du forum sont :
• Rassembler les synergies entre les différents acteurs qui œuvrent pour la sécurité
alimentaire et la lutte contre les changements climatiques.
• Échanger les savoirs et les savoir-faire locaux sur la question du changement climatique,
des énergies renouvelables et de la sécurité alimentaire ;
• Proposer des actions à soutenir en faveur de la protection de l’environnement ;
• Professionnaliser les éducateurs à l’environnement ;
• Promouvoir les acteurs de l’environnement en leur offrant une plate-forme d’expression ;
• Susciter des actions communales en vue d’une ville écologique locale et utile ;
• Transmettre des recommandations aux décideurs politiques à travers une déclaration.
Par Megan Valère SOSSOU
Le Bénin à l’instar des autres pays du monde subit les affres de l’éffondrement de l’équilibre écosystémique. Ainsi, pour pallier au problème, chacun y va de son pouvoir et de son domaine. C’est conscient de ce que notre alimentation participe plus ou moins à l’amenuisement des ressources naturelles qu’on est tenté de savoir en quoi le choix d’une bonne nutrition peut aider à atténuer l’effet ressentir sur le bon fonctionnement de nos ressources naturelles.
Qu’est ce que le régime végétarien ?
De ce fait nous mettons la loupe sur le régime végétarien. Ce dernier, plus respectueux de l’environnement est équilibré et parfaitement adapté à tout âge de la vie, sous réserve de composer son assiette de façon raisonnée en apportant des protéines à chaque repas constitué uniquement des produits d’origine végétale comme les légumineuses.
Le régime végétarien est donc un régime qui exclut les protéines d’origine animale de l’alimentation pour des raisons éthiques, environnementales ou encore de santé.S’il est bien pratiqué, le régime végétarien est riche en fibres apportées notamment par les légumes et les céréales complètes, il permet ainsi de lutter contre la constipation, le diabète et les troubles du transit a déclaré M. Adidekon Gaspard végétarien pur dans la commune de Savalou.
Régime végétarien pour une santé de fer
Il permettrait aussi selon l’Infirmière d’Etat Mme Nonfon Amélie de réduire le risque de cancer de la prostate et du côlon, grâce à une abondance de fruits et de légumes, à un apport faible en matières grasses et à l’absence de viandes fumées, carbonisées, ou contenant des nitrites.
Elle renchérit en justifiant qu’une alimentation composée de céréales complètes, de noix, de légumineuses, de fruits et de légumes assure des apports satisfaisants en protéines, hydrates de carbone, vitamines (en particulier A, C et E), oligo-éléments (dont le calcium, le phosphore et le magnésium) et en fibres, tout en limitant la consommation de produits riches en cholestérol et en graisses saturées.
A en croit Mme Nonfon l’absence de viande éliminerait presque totalement les risques de contracter des infections reliées aux bactéries ou aux virus. Ce qui vient renforcer la thèse selon laquelle la Prévention des pathologies cardiovasculaires passe par le choix d’une bonne nutrition en nous maintenant à un poids santé normale.Elle soutient, je cite <<le végétarisme ne comporte pas de risque de carence en fer>>. En revanche, si ces aliments sont oubliés dans les menus, cela peut mener à une situation d’anémie conduisant à une supplémentation médicamenteuse a t-elle laissé entendre.
Les avantages de ce mode de nutrition ne sont plus à douter car tout le monde avait cru parfois à tort que les végétariens manquent de protéines.
Fer de lance de la protection de l’environnement et des ressources naturelles
Le régime végétarien réduit le gaspillage des ressources naturelles par l’industrie agro-alimentaire. L’élevage et l’abattage des animaux puis le traitement et le conditionnement de la viande non seulement mobilisent de très importantes superficies de terrain, mais consomment énormément d’eau et d’énergie. Adopter un régime végétarien est une contribution personnelle à la préservation de notre écosystème actuellement fragile.
De plus, si les pays qui sont de grands consommateurs de viande diminuaient leur demande, ils libéreraient ainsi des terres de pâturage, qui pourraient à nouveau servir à une regérescence.
Si vous souhaitez adopter un mode de vie respectueux de l’environnement, du bien être animal et de votre propre santé optez pour le régime végétarien. Terminons notre article sur cette affirmation de Albert Einstein qui disait « Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur terre, qu’une évolution vers un régime végétarien ».
Par Megan Valère SOSSOU
Le Bénin à l’instar des autres pays du monde, a marqué la journée mondiale du nettoyage par de fortes actions dans toutes ses villes. Cette journée qui s’est inspirée d’un mouvement née en Estonie a rafflée assez de monde pour la cause environnementale. Ce petit pays balte comptant seulement 1.3 millions d’âmes, agit concrètement pour la planète. C’est un des événements internationaux les plus réussis et rassembleurs.
Si nous sommes convaincus que les villes du monde en général et africaines en particulier sont souvent confrontées à des problèmes d’assainissement et de propreté alors cette journée est la bienvenue.
Pour 2019, la date retenue est le 21 septembre, si les organisateurs ont gagns le pari de l’évènement, ce n’est pas le cas au niveau des vieux politiciens restés incessement dans une gestion bancale du pays. En effet, ces derniers ont tentés de justifier de manière irrationnelle le manque d’outils pour exécuter un travail volontaire et plus bénévole. C’est désolé pour un pays comme le Bénin.
Bref, une participation de nos gouvernants par la mise à diposition des outils de nettoyage serait encore plus un ingrédient de bon goût pour la réussite de cet évènement. Chacun est donc appelé, quelle que soit sa nationalité, sa position ou son lieu de résidence, à se remonter les manches et à se joindre à l’effort commun les prochaines fois.
Comment associer plaisir et ramassage des déchets, c’est l’idée de cette nouvelle pratique « sportive ». Peut on se satisfaire des seuls resultats de cette journée? La réponse est Non, car rien qu’une série d’action ecocitoyenne et quotidienne peut transformer l’insalubrité en propriété garantissant ainsi un bonne santé à toutes les formes de vie sur terre et assurant un équilibre écosystémique. Non seulement cela renforce la conscience citoyenne mais la planète s’en sort forcément beaucoup plus propre que jamais.
L’amélioration des outils de calcul a permis à des scientifiques français d’affiner et de produire de nouvelles simulations. Leur conclusion : le réchauffement climatique sera bien plus radical que ne le prédisent les modèles actuels. Parmi les scénarios, qui serviront de base au Giec, le plus optimiste exige d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060 sur l’ensemble de la Planète.
Les scientifiques français ont produit deux modèles climatiques différents, ensuite soumis à plusieurs scénarios socio-économiques. « Dans le pire des scénarios considérés, la hausse de température moyenne globale atteint 6,5 à 7 °C en 2100 », selon une présentation.
Autrement dit, en français facile, si la température moyenne est à 35°C de nos jours, elle sera selon les prévisions actuelles de 42°C (35°C + 7°C=42°C) à l’an 2100. Ce scénario repose sur une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles.
Comment éviter le pire pendant que le débat s’est clairement déplacé du terrain scientifique sur le terrain politique. Les débats ont bien montré les réticences des uns et des autres, ainsi que les points qui font mal. D’ailleurs le rapport du GIEC a été trop optimiste pour ne pas fâcher de plus.
Mais, est ce le moment d’émettre une émotion? L’heure est à l’action. Que faisons nous pour la neutralité carbone au Bénin? Quand cesserons nous de priser en ces temps difficiles de la terre les énergies fossiles ? Où allons nous avec l’idéologie climato-scepticisme qui se développe en sourdine au niveau de nos gouvernements ?
Des réponses favorites à l’urgence climatique seront les bienvenues pour qu’ensemble et activement la cible soit atteinte. On ne le dira jamais assez.