Les Jardins de l’Espoir recrute un(e) stagiaire chargé(e) de communication
Pour renforcer son équipe, Les Jardins de l’Espoir recrute un(e) stagiaire chargé(e) de communication. En tant qu’organisation de jeunes, Les Jardins de l’Espoir œuvre pour un modèle agricole durable qui respecte l’environnement tout en nourrissant la population.
Le/La stagiaire chargé(e) de communication aura pour mission principale de définir et mettre en œuvre une stratégie de communication digitale et institutionnelle, promouvant une image positive de l’organisation auprès de divers publics (partenaires, presse, consommateurs).
Missions clés :
– Élaborer un plan de communication cohérent avec la stratégie de l’organisation
– Créer et diffuser des supports de communication (réseaux sociaux, web, etc.)
– Assurer la cohérence de la charte graphique et la gestion de la e-réputation
Profil recherché :
– Diplôme Bac +3/5 en communication ou marketing digital
– Maîtrise des outils graphiques (Canva, Photoshop, InDesign)
– Sens de la créativité et capacité à incarner les valeurs de l’organisation
Le délai de candidature est fixé au 28 octobre 2024
RAYLF 2024: Innocent Antoine HOUEDJI honore le Bénin au Royal African Young Leadership Forum
Le Royal African Young Leadership Forum (RAYLF), qui s’est tenu du 09 au 13 juillet 2024 à Ife, au Nigeria, a mis en lumière des jeunes leaders exceptionnels à travers le continent. Parmi eux, Innocent Antoine HOUEDJI a particulièrement brillé par son engagement et son innovation dans le secteur agricole et foncier.
Lors de la cérémonie de clôture du 13 juillet, Sa Majesté Ooni Adeyeye Enitan Ogunwusi, Ojaja II, l’Ooni d’Ife, a personnellement remis un prix prestigieux à HOUEDJI, soulignant ainsi son impact significatif.
Reconnu pour son leadership et son innovation dans le secteur agricole et foncier, HOUEDJI est l’un des 100 jeunes leaders de 40 pays africains à avoir été récompensés cette année. Ce prix prestigieux souligne son travail acharné et sa vision pour la gouvernance foncière en Afrique, ainsi que pour une agriculture durable et prospère.
Qui est Innocent Antoine HOUEDJI ?
Fondateur de l’organisation internationale « Youth Initiative for Land in Africa (YILAA) », active dans 25 pays, Innocent Antoine HOUEDJI possède une riche expérience en gouvernance foncière et en gestion des données agricoles. Ce prix confirme son engagement à provoquer des changements positifs, à influencer la société et à encourager des partenariats productifs, renforçant ainsi l’image mondiale de l’Afrique. En exprimant sa gratitude, HOUEDJI a déclaré : « Ce prix est une reconnaissance de nos efforts collectifs et une motivation pour aller de l’avant. » Sa vision et son dévouement ont été largement applaudis, augurant de grandes réalisations futures pour YILAA. Avec plus de 10 ans d’expérience dans le secteur de la terre et de la gouvernance foncière en Afrique, Innocent Antoine HOUEDJI a su se distinguer par ses compétences en gestion, planification d’entreprise, analyse financière, ingénierie logicielle, opérations et analyse décisionnelle. Avant de fonder YILAA en 2019, il a travaillé sur le projet d’accès à la terre de la Millennium Challenge Corporation au Bénin et a occupé divers postes de direction, dont celui de chef de bureau de l’Agence nationale du domaine et du foncier (ANDF) du Bénin. Une influence régionale et internationale Expert reconnu, HOUEDJI est membre du groupe de travail régional de l’Observatoire Régional du Foncier Rural en Afrique de l’Ouest (ORFAO) de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et facilite la Plateforme Multi-Acteurs sur la Gouvernance Foncière Sensible aux Jeunes en Afrique, une initiative de l’Union Africaine en partenariat avec la Coalition Mondiale pour l’Accès à la Terre (ILC), l’IGAD, Landesa et YILAA. Il a également collaboré avec de nombreuses institutions internationales, dont la Coalition internationale pour l’accès à la terre, le FIDA, l’UEMOA, la CEDEAO, l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA), la Giz, la Global Land Alliance, la Fondation Cadasta, Kadaster International, le PNUE, l’OIM, l’UNCCD et l’UNFCCC. L’engagement et la détermination d’Innocent Antoine HOUEDJI promettent de continuer à apporter des changements positifs dans le domaine agricole et foncier en Afrique. Le RAYLF a ainsi non seulement reconnu un leader émérite, mais aussi encouragé une vision transformative pour l’avenir du continent.
Megan Valère SOSSOU
Opportunité: African Women in Agricultural Research and Development offre 300 bourses pour un programme climatique
African Women in Agricultural Research and Development (AWARD) lance une nouvelle bourse de développement de carrière intitulée « Promouvoir le leadership des femmes à l’égard de l’action climatique ». Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme Climate Adaptation and Resilience (CLARE), un programme-cadre de recherche doté d’un budget de 110 millions de livres sterling. CLARE vise à permettre une action durable et socialement inclusive pour renforcer la résilience face au changement climatique et aux risques naturels.
La bourse prévoit un total de 300 boursières et est ouverte aux femmes spécialistes du changement climatique dans des pays comme le Bénin, le Cameroun, le Ghana, le Kenya, le Malawi et le Sénégal. Ces pays sont particulièrement touchés par le changement climatique et dépendent fortement de l’agriculture à petite échelle. Le lien pour postuler à cette bourse est disponible sur le site d’AWARD : https://awardfellowships.org/accelerating-african-womens-leadership-in-climate-action/.
La date limite de candidature est fixée au 10 septembre 2024.
À propos de la bourse
Augmenter le nombre de femmes à la tête des solutions climatiques et renforcer les capacités d’adaptation des petits exploitants agricoles La bourse d’accélération du leadership des femmes africaines dans l’action climatique vise à atteindre un double objectif : augmenter le nombre de femmes africaines à la tête de l’action contre le changement climatique et catalyser la production de solutions climatiques qui fonctionnent pour les femmes petites exploitantes.
Grâce à cette bourse, AWARD vise à contribuer à des moyens de subsistance ruraux équitables en augmentant le nombre de femmes leaders dans le domaine du changement climatique produisant des innovations qui répondent aux divers besoins des petits exploitants dans les systèmes agroalimentaires africains.
La bourse encouragera la production et le transfert de connaissances spécifiques au contexte sur les technologies d’adaptation au climat à différentes parties prenantes, notamment les petits exploitants, les agents de vulgarisation et les décideurs politiques.
Objectifs
Renforcer les compétences en leadership, en mentorat et en négociation des femmes africaines professionnelles du changement climatique.
Améliorer les capacités des femmes et des hommes africains professionnels du changement climatique à intégrer le genre dans leurs recherches et leurs pratiques.
Amplifier les voix et accroître la visibilité des femmes africaines professionnelles du changement climatique dans les dialogues mondiaux et régionaux sur le changement climatique.
Processus de sélection
Cette bourse s’adresse aux femmes professionnelles du climat à fort potentiel qui seront sélectionnées de manière compétitive pour participer en tant que Climate Fellows. Lors de leur admission dans la bourse, les Climate Fellows seront jumelées à des experts chevronnés travaillant à l’interface entre le genre, le changement climatique et les systèmes agroalimentaires et les Climate Fellows sélectionneront ensuite des chercheurs en début de carrière dans le domaine du climat.
Les candidats potentiels seront sélectionnés de manière compétitive à travers un processus rigoureux qui comprendra la réponse à un appel ouvert, suivi d’un examen et d’une sélection finale par un panel d’experts. L’examen portera sur l’expérience, l’expertise, les lacunes en matière de connaissances et les contributions des candidats à l’adaptation au changement climatique.
Paquet de bourses
Le programme Fellowship est un programme mixte (interventions virtuelles et en face à face), non résidentiel, qui sera dispensé sur une période de deux ans et comprendra les activités suivantes :
Des formations virtuelles et en personne, notamment en leadership, en négociation et en mentorat intergénérationnel, seront proposées. Ils suivront également un cours sur l’intégration du genre dans les interventions liées au changement climatique.
Coaching de groupe et individuel
Programme d’encadrement
Séances d’apprentissage régulières entre pairs
Participez régulièrement à des masterclasses
Conceptualiser et diriger des projets climatiques collaboratifs sur le genre et l’adaptation au climat, connus sous le nom de projets de recherche et d’innovation sur le climat (CRIP).
Exposition aux tendances émergentes en matière de genre, de changement climatique et de systèmes agroalimentaires
Possibilités de prise de parole pour donner des séminaires et autres événements
Événements de modélisation dans le pays
Megan Valère SOSSOU
Opportunité: Les Jardins de l’Espoir recrute un (e) Secrétaire comptable
Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, l’association Les Jardins de l’Espoir JDE recrute un (e) Secrétaire comptable.
DESCRIPTION DU POSTE
Missions
Le Secrétariat étant la porte d’entrée de l’organisation, il accueille et fait transiter tous les dossiers de l’organisation.
Spécifiquement les missions à ce poste seront :
Recevoir et enregistrer les appels téléphoniques.
Tenir les différents registres :
registre courrier « arrivée » ;
registre courrier « départ » ;
registre courrier électronique « arrivée » ;
registre courrier électronique « départ » ;
cahier des appels téléphoniques et des visites ;
registre des transmissions.
Enregistrer des opérations comptables
Établir des déclarations fiscales et sociales
Classer les documents, informations et fonds documentaires d’une activité
Maitriser les procédures financières
Profil recherché
Le Secrétaire comptable doit posséder une parfaite maîtrise de la langue française et de bonnes connaissances en comptabilité générale. Il doit justifier d’une formation académique ou professionnelle en Secrétariat bureautique avec des notions de base en comptabilité ;
Il doit également avoir des compétences en :
Gestion administrative et du personnel
Classement de données et archivage
Utilisation d’outils bureautiques
Utilisation de logiciels comptables, logiciels de paie et tableurs
Modalités d’accueil
Utilisation d’outils collaboratifs (planning partagé, web conférence, réseau social d’entreprise)
Qualités majeures
Avoir de bonnes notions en gestion d’équipe ;
Avoir une grande capacité à travailler sous pression et au-delà des horaires réglementaires non seulement au bureau mais également sur le terrain;
Aimer l’agriculture et être capable de se déplacer sur les sites agricoles de l’organisation
Résidant dans les environs de la commune de Abomey-Calavi ou être prêt à y habiter ;
Être apte à présenter un parent comme garant ;
Être très autonome et immédiatement disponible.
PIECES A FOURNIR POUR CANDIDATER AU POSTE
Lettre de motivation adressée à la Présidente de Les Jardins de l’Espoir ;
Curriculum vitae ;
Une photocopie de la pièce d’identité en cours de validité.
Le dossier sera déposé sous pli fermé avec la mention : CANDIDATURE AU POSTE DE SECRETAIRE COMPTABLE, sur l’un des sites de l’association situé à Godomey-Togoudo, à côté du Maquis Da Yovo ou envoyé par mail à espoir.jardins@gmail.com portant l’objet CANDIDATURE AU POSTE DE SECRETAIRE COMPTABLE au plus tard le 25 Avril 2024 à 17 heures.
Pour plus amples informations, veuillez contacter les numéros suivants : 95 93 82 87 / 40 96 22 96.
Climat et Biodiversité au Bénin : l’ONG Save Our Planet pour une citoyenneté active
La 4e édition tant attendue de la Conférence Citoyenne pour le Climat et la Biodiversité au Bénin, organisée par l’ONG Save Our Planet, s’est ouverte le samedi 9 décembre 2023, à l’université d’Abomey-Calavi. Cet événement a rassemblé des citoyens engagés, des experts et des organisations de la société civile renommées.
En prenant la parole à l’ouverture de la conférence, Megan Valère SOSSOU, Directeur Exécutif de l’ONG Save Our Planet a salué la présence effective des participants et acteurs invités avant de préciser l’objectif de la Conférence. « Il s’agit d’impliquer activement les citoyens dans la formulation de recommandations stratégiques afin de renforcer les initiatives de lutte contre les changements climatiques et de préservation la biodiversité au Bénin », a précisé Megan Valère SOSSOU.
En ouvrant officiellement les travaux de la 4e édition de conférence Citoyenne pour le Climat et la Biodiversité au Bénin, le parrain de l’événement, le Professeur Michel BOKO, a loué l’initiative de l’ONG Save Our Planet, soulignant le lien indissociable entre biodiversité et climat. « C’est pourquoi, je trouve votre initiative très pertinente, et je vous en félicite », a-t-il déclaré.
Le panel inaugural, animé par le Journaliste Fulbert ADJIMEHOSSOU, a jeté les bases des dialogues participatifs. Ce panel a été enrichi par le Professeur Honoraire en Climatologie Michel Boko, la Coordonnatrice LABIS Porto-Novo, Laurette Bernisse SOUALY et Directeur Exécutif de JEVEV ONG, Henri TOTIN. Les échanges ont permis aux experts d’explorer comment transformer la jeunesse et l’innovation au service du climat, de la Biodiversité et du Développement Durable. Ils ont évoqué plusieurs initiatives, dont celles de la valorisation de la jacinthe d’eau en composts, de la transformation des déchets plastiques et de la valorisation des déchets des équipements électriques et électroniques.
Dans son intervention, Henri TOTIN, Directeur Exécutif de l’ONG JEVEV a exposé le projet innovant de son organisation dans la communauté de Ganvié qui consiste à gérer autrement la problématique de la prolifération envahissante des jacinthes d’eau pour libérer le couloir de navigation sur l’eau. Une initiative qui participe au nexus Climat Biodiversité et Développement durable a-t-il indiqué.
Comme à Ganvié dans la commune de So-Ava, à Porto-Novo précisément au Laboratoire d’Innovation Sociale (LABIS), l’innovation, l’employabilité et l’engagement citoyen sont au cœur des actions. Pour Laurette Bernisse SOUALY, sa Coordonnatrice, « dans le contexte actuel, on ne peut pas parler de la citoyenneté, de l’entreprenariat, de l’employabilité sans parler des questions liées à l’environnement ».
Parlant d’innovation au service de l’environnement, le Professeur Michel BOKO encourage vivement les jeunes à innover pour répondre aux défis climatiques et écologiques. Cependant, il invite à la vigilance en matière d’innovation pour ne pas créer un autre problème pour l’environnement ou pour l’Homme se basant sur le cas de la valorisation des plastiques, dont les substances sont extrêmement dangereuses pour l’homme et pour l’environnement. Ce panel inaugural enrichissant a planté le décor aux panels de renforcement de capacité et de partage d’expérience.
Ainsi, la première intervention dans ce cadre a été menée par Carin GOGAN, Expert Senior en Suivi Évaluation et capitalisation au Projet BENKADI, qui a mis en lumière le rôle de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile (PASCiB) dans l’Adaptation basée sur les Écosystèmes du Projet Benkadi. Cette présentation a souligné l’importance de l’engagement de la société civile dans les initiatives d’adaptation locale.
Étienne Houédoté DEGBOE, Directeur Exécutif par Intérim de l’ONG SOS Biodiversity, a ensuite analysé le nouveau cadre mondial sur la biodiversité, partageant les expériences fructueuses de son organisation en matière de conservation de la biodiversité au Bénin. Horace Fiacre Enock KPOSSI, MSc en Gestion des Aires Protégées et Réserves de Biosphère, a ensuite présenté des perspectives sur la gestion efficace de ces aires face aux menaces terroristes émergentes en Afrique de l’Ouest, mettant en avant l’implication des communautés locales et la mise en place de numéros verts pour renforcer la sécurité.
La particularité de ce panel en ligne est la coopération avec les experts du nord sur le rôle de l’innovation dans le nexus Climat-Biodiversité et Développement Durable. Cette session en ligne a été animée par Giraud TOGBE, journaliste scientifique au Sénégal avec pour invitées : Pauline MODRIE, Conseillère en Développement Durable, et Flore Fiers, Chargée de projet spécialisée en Innovation. Les intervenants ont souligné l’importance des petites solutions durables et de l’application pratique des innovations au quotidien au service du développement durable.
Les chercheurs Mireille ODOUNFA et Paulette GUEDEZOUME, du LABEF, ont ensuite abordé la nécessité d’introduire l’intelligence artificielle dans l’agriculture, soulignant les avantages des modèles d’apprentissage automatiques et des algorithmes pour une agriculture plus intelligente et adaptative. Dans sa présentation sur le rôle des médias dans le nexus Climat Biodiversité et Développement, Fulbert Adjimehossou, Secrétaire général du Réseau des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat (RAMEC), a fait une analyse anatomique de l’univers médiatique croisé aux enjeux environnementaux. Il a souligné le rôle crucial des médias dans la sensibilisation autour des questions environnementales, en particulier sur les changements climatiques et la biodiversité. Il a encouragé les médias à aller au-delà des comptes-rendus factuels et à initier des enquêtes approfondies pour mieux informer et sensibiliser les populations.
La conférence a également inclus une simulation de négociation climatique, impliquant diverses parties prenantes telles que les entreprises et les Organisations de la société civile. Cette immersion a offert aux jeunes participants une compréhension approfondie des différents aspects d’une négociation climatique, renforçant ainsi leur capacité à défendre la justice climatique.
La particularité de cette nouvelle édition de la Conférence a été la distinction honorifique « Eco Awards Benin ». En effet, l’ONG Save Our Planet a distingué ses membres les plus actifs et qui ont contribué ardemment à atteindre ses objectifs ces dernières années à travers Eco Awards Benin. Une vingtaine de membres dans plusieurs catégories. La clôture de la conférence a été marquée par l’annonce d’une déclaration citoyenne, synthèse des contributions des participants et experts, destinée aux autorités politico-administratives pour influencer les politiques de développement.
La 4e édition de la Conférence Citoyenne pour le Climat et la Biodiversité au Bénin a été un succès retentissant, soulignant l’engagement continu de l’ONG Save Our Planet dans la promotion de solutions innovantes et durables pour relever les défis environnementaux majeurs.
Venance Ayebo TOSSOUKPE
GREEN KIDS À COTONOU : L’ONG ATINSSA ÉCLAIRE LA CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE DES ENFANTS
Ils étaient nombreux à répondre présents à l’appel de l’ONG ATINSSA et de ses partenaires pour participer au Green Kids ce samedi 25 novembre 2023 à Cotonou. Ces enfants épris de la protection de l’environnement ont passé une journée ludique et pédagogique en faveur de la protection de l’environnement. Il s’agit du Green Kids, une initiative de l’ONG Atinssa en partenariat avec l’ONG Havre de Paix et l’Association humanitaire Verre d’Eau Fraiche.
L’événement a été honoré par la présence du duo dynamique, Cynthia Hégron et Anas Seko, membres de l’association ATINSSA, du jeune animateur communautaire Pothin Adanvessi, et d’une représentante de l’ONG Havre de Paix. Tous ont été chaleureusement accueillis par les membres de l’Association humanitaire Verre d’Eau Fraiche et les enfants participants.
Dès le début, l’enthousiasme des enfants était palpable alors qu’ils créaient des groupes de jeux et désignaient leurs capitaines d’équipe. Les activités qui ont suivi ont inclus la sensibilisation à la gestion des déchets, le jeu Atinssa Quiz, le jeu sur la culture du « jeter par terre », et enfin, le ramassage de déchets.
La sensibilisation à la gestion des déchets a constitué le fondement de la journée, offrant aux enfants une compréhension approfondie des systèmes de gestion des déchets, du tri, et de l’importance cruciale des poubelles. Chaque équipe, munie de feuilles et de stylos, a pris des notes pour le jeu « Atinssa Quiz ». Ces équipes ont collaboré pour mettre en pratique les connaissances acquises, le jeu animé par Pothin Adanvessi offrant un moment d’apprentissage dynamique où la rapidité et la précision étaient récompensées.
Un autre jeu, axé sur la culture du « jeter par terre », a permis aux enfants d’expérimenter concrètement l’importance de l’utilisation des poubelles pour une gestion responsable des déchets. Les yeux bandés et munis de sacs poubelles, ils ont souligné le rôle individuel dans la préservation de l’environnement.
La dernière activité a été le ramassage des déchets, où les enfants ont trié les déchets plastiques, électriques et organiques dans leur rue, prenant ainsi une action concrète pour comprendre et réduire la pollution environnementale.
Cette journée mémorable initiée par l’ONG ATINSSA s’est conclue par des notes de satisfaction de Cynthia Hégron d’ATINSSA, de la représentante de l’ONG Havre de Paix, et du président de l’Association humanitaire Verre d’Eau Fraiche.
Cette expérience exceptionnelle avec les enfants témoigne que la sensibilisation environnementale peut être une aventure à la fois ludique et éducative. En collaboration avec ses partenaires, l’ONG ATINSSA a réaffirmé son engagement à continuer d’inspirer les jeunes générations à prendre des mesures concrètes pour un avenir plus durable.
Megan Valère SOSSOU
FESTISOL 2023 : l’ONG Save Our Planet sensibilise à la préservation des semences locales
La préservation des semences locales revêt une importance cruciale pour garantir la diversité génétique des cultures et la souveraineté alimentaire des communautés. L’ONG Save Our Planet, consciente de cet enjeu, a organisé, à l’occasion de l’édition 2023 du Festival des Solidarités (FESTISOL), une sensibilisation grand public sur la nécessité de préserver les semences locales pour renforcer la souveraineté alimentaire.
Tenue le samedi 18 novembre 2023 à l’École Nationale Supérieure des Biosciences, Biotechnologies Appliquées (ENSBBA) de Dassa-Zoumé, cette activité a permis de sensibiliser les enfants, les adolescents, les étudiants, les agriculteurs et tout autre acteur du monde agricole sur l’importance des semences locales dans le renforcement de la souveraineté alimentaire.
En prenant la parole, avant de présenter sa communication, Megan Valère SOSSOU, Directeur Exécutif de l’ONG Save Our Planet, a salué la présence effective des participants invités à cette séance. Occasion pour lui de présenter aux participants l’ONG qu’il dirige, ses objectifs, mission et vision.
Dans sa communication, Megan Valère SOSSOU a montré aux participants l’importance de préserver les semences locales pour renforcer la souveraineté alimentaire. Il dénonce la volonté des multinationales d’imposer aux agriculteurs des pays sous-développés les semences industrialisées dites améliorées, qui sont généralement non reproductibles. « On met en place des brevets qui refusent aux agriculteurs la possibilité de prélever leurs semences dans leurs propres récoltes et leur interdisent les échanges. Les agriculteurs sont ainsi mis hors du circuit de création et de production de nouvelles variétés », a-t-il dénoncé.
Pour le communicateur, les semences locales sont la base de la création de nouvelles espèces et de nouvelles variétés, et doivent être, à ce titre, préservé. Les semences locales sont un immense trésor que nous avons reçu de nos parents qui l’on reçut eux aussi des leurs, a-t-il laissé entendre.
Face aux enjeux liés à la préservation des semences locales, les participants ont été invités à s’engager dans la lutte pour la préservation de ces semences, afin de leur garantir la place qui est la leur dans le système agricole au Bénin, car la préservation des semences locales peut aider à protéger les droits des agriculteurs locaux et à promouvoir une agriculture durable et équitable, a conclu Megan Valère SOSSOU.
Il faut noter que des échanges débat ont également eu lieu au cours de cette sensibilisation grand public, où quatre jeunes étudiants débatteurs, Abel DEHOUEGNON, Luxe HOUNDIN, Evans ALLOGNON et Florentin SOGLONOU, ont partagé avec le public leurs connaissances et expériences sur les méthodes et techniques de conservation des semences locales, les opportunités qui s’offrent aux jeunes en matière de lutte pour la préservation des semences locales, de même que les contraintes qui limitent l’engagement des jeunes à mener efficacement la lutte pour la préservation des semences locales.
L’effectivité de cette activité de sensibilisation est un pari gagné pour l’ONG Save Our Planet à travers les membres de la Coordination Centre, qui se sont mobilisés pour la réussite de l’événement.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
APPUI À LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITÉS DU PROJET BENKADI AU BÉNIN: ZAKPOTA ET OUINHI ENGAGÉES DANS L’ACTION
L’Intégration de l’Approche Basée sur l’Écosystème (AbE) dans les Plans de Développement Communal (PDC) au cœur d’importantes rencontres dans les communes de Ouinhi et de Za-Kpota.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet BENKADI Bénin dans la commune d’Ouinhi et de Zakpota, une séance de sensibilisation et de formation s’est tenue du 28 au 29 septembre 2023. Ces différentes rencontres ont été marquées par la présence des élus locaux et autorités politico administratives, le Point Focal de la PASCIB, et la Directrice Exécutive de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB), l’Organisation de mise en œuvre du projet BENKADI à Ouinhi et Za-Kpota.
Au cours de ces deux jours, plusieurs activités, telles que des communications et des travaux de groupe, ont été organisés, notamment la présentation de l’ODDB et du projet BENKADI, des exposés sur les stratégies l’Approche Basée sur l’Écosystème (AbE), les études de cas AbE et les besoins en actions. Il s’est agi de l’identification des écosystèmes à restaurer ou protéger, et l’intégration des stratégies de l’Approche Basée sur l’Écosystème (AbE) dans le Plan de Développement Communal des différentes communes.
Cette séance a permis aux participants de mieux comprendre les avantages des stratégies AbE pour la commune, les populations, les écosystèmes et la biodiversité, ainsi que l’importance de la collaboration entre les acteurs locaux et les structures impliquées.
Elaboration du Plan de Développement Communal (PDC), Mairies et cabinets mieux informés à Zakpota et à Ouinhi
Dans le but de mieux informer les mairies de Zakpota et de Ouinhi, et le cabinet de consultation, chargé de l’élaboration du Plan de Développement Communal (PDC) sur les mesures et stratégies AbE. Pour y arriver, des séances de sensibilisation ont été organisées le mardi 3 et mercredi 4 octobre 2023 respectivement à Za-Kpota et à Ouinhi par l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB ONG) qui met en œuvre le projet BENKADI dans la zone.
Au menu des échanges, la présentation des résultats de l’enquête sur les mesures l’Approche Basée sur l’Écosystème (AbE) adoptées, les communications sur les stratégies l’Approche Basée sur l’Écosystème (AbE) et l’identification d’indicateurs vérifiables des stratégies l’Approche Basée sur l’Écosystème (AbE).
Les participants ont saisi l’opportunité d’identifier les indicateurs de suivi et d’évaluation des activités du PDC tenant compte des stratégies Approche basée sur les Ecosystèmes. Ils ont également mis à jour le répertoire des acteurs à impliquer dans les activités de renforcement des capacités.
Ces différentes séances ont été marquées par la présence des élus locaux et des principaux acteurs impliqués dans le projet.
Megan Valère SOSSOU
Recrutement de 105 fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse au Bénin
Le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse lance un concours de recrutement de 105 fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse dont 95 gardes forestiers, 05 contrôleurs et 05 conservateurs. Plus d’informations ici
Le Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA) 2023 s’ouvre aujourd’hui
Le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) est sur le point d’accueillir la troisième édition du Marché des Innovations et Technologies Agricoles (MITA) du 12 au 15 septembre 2023 à la Salle de Conférence de Ouaga 2000.
Cet événement d’envergure, sous le haut patronage du Prof. Adjima Thiombiano, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Burkina Faso, s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour mettre en avant les innovations et les avancées technologiques issues de la recherche, tant publique que privée, en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Le thème de cette troisième édition, « Facilitation de l’accès des technologies et innovations agricoles sensibles au genre et à la nutrition », reflète l’engagement du CORAF et de ses partenaires à promouvoir des innovations agricoles sensibles au genre et à la nutrition, répondant aux besoins de tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole, de la production à la transformation, en passant par la mécanisation.
Cette édition du MITA s’inscrit dans la continuité de la précédente qui s’est tenue à Dakar, au Sénégal, en 2022. Le CORAF, à travers des initiatives telles que CAADP-XP4, PRSA/FSRP (Programme de Résilience du Système Alimentaire) et AICCRA, vise à renforcer l’accès et la diffusion des technologies agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le MITA 2023 offre un cadre privilégié pour l’échange d’informations technologiques et d’innovations au profit du public et des professionnels agricoles, avec des sessions B to B et des forums. Il représente donc une opportunité unique pour mettre en avant des innovations et des technologies éprouvées capables de transformer l’agriculture et de contribuer à une plus grande sécurité alimentaire.
Le MITA 2023 réunira un large éventail de participants, notamment des ministères de l’agriculture, des organismes régionaux, des instituts de recherche, des universités, des acteurs du secteur privé, des organisations non gouvernementales, des associations agricoles, des investisseurs potentiels, et bien d’autres.
Dr. Abdou TENKOUANO, Directeur Exécutif du CORAF, souligne l’importance de cette édition en mettant en avant les technologies sensibles au genre et à la nutrition. Il explique que ces technologies ont le potentiel de révolutionner l’agriculture tout en prenant en compte la dimension genre et la nutrition, contribuant ainsi à une plus grande sécurité alimentaire.
Dans les jours à venir, les participants auront l’occasion de découvrir des technologies agricoles de pointe, de participer à des discussions approfondies et d’assister à la soirée de gala des innovateurs agricoles où l’excellence sera récompensée.
Les résultats attendus de cette édition contribueront à renforcer l’engagement en faveur de la recherche agricole et de la mise à l’échelle des technologies climato-intelligentes et sensibles au genre et à la nutrition, ouvrant ainsi la voie à une agriculture plus inclusive et plus résiliente en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Megan Valère SOSSOU
CIA Consulting Group annonce une augmentation de capital de 40 Millions FCFA pour financer la création de Nouveaux Moulins d’Afrique
La Société de Coopération pour l’Investissement en Afrique (CIA Consulting Group) ouvre le capital de création de l’Usine NOUVEAUX MOULINS D’AFRIQUE pour la production de la farine panifiable à base de manioc. Achetez vos parts sociales aujourd’hui et faites partie des propriétaires de l’Usine NOUVEAUX MOULINS D’AFRIQUE. Renseignez-vous au +229 40 47 00 07 41 28 84 87 Email: ciaconsultingroup@gmail.com
En effet, la CIA GROUP, société multiservices opérant dans les secteurs de l’AGRICULTURE et de l’IMMOBILIER-CONSTRUCTION, a récemment pris une décision significative lors de l’Assemblée générale du 3 Août 2023. Les Associés ont autorisé une augmentation de capital social de 40 000 000 FCFA en numéraire pour soutenir la création de l’usine NOUVEAUX MOULINS D’AFRIQUE et stimuler le développement de ses activités.
Augmentation de capital pour stimuler le développement
Cette augmentation de capital, réalisée par Appel Public à l’Investissement, consiste en l’émission de 170 nouvelles Parts Sociales dématérialisées de catégorie B à droit de vote simple. Chacune de ces Parts Sociales a une valeur nominale de 100 000 FCFA, pour un montant total de 17 000 000 FCFA.
Les Associés, conscients de l’importance de cette étape, ont fixé le prix de l’offre à 125 000 FCFA par action nouvelle. Le maintien du Droit Préférentiel de Souscription (DPS) à titre irréductible est également assuré au profit des anciens Associés.
Création de nouveaux Moulins d’Afrique pour réaliser des objectifs ambitieux
L’objectif principal de cette augmentation de capital est de créer l’usine NOUVEAUX MOULINS D’AFRIQUE et de soutenir le développement de son activité. Les investissements nécessaires pour atteindre ces objectifs ont conduit à la fixation du prix de l’offre en fonction de la croissance globale de la CIA GROUP.
La CIA GROUP, en tant que chef de file de cette opération, invite toutes les personnes physiques et morales intéressées à contacter la société pour obtenir des informations complémentaires.
Cette augmentation de capital, conforme à la législation en vigueur dans l’espace UEMOA, renforce la CIA GROUP dans sa quête de développement et de croissance économique.
Megan Valère SOSSOU
Les Jardins de l’Espoir recrute des experts et des prestataires de services pour l’initiative AQSAEP
Le projet Initiative d’Assurance Qualité et de Maîtrise Financière des Systèmes d’Agroécologie Paysanne « De la Fourche à la Fourchette » a été approuvé en juin 2022 par le Global Greengrants Fund (GGF), sur recommandation du Agroecology Fund (AEF).
Son objectif est de mettre en place un modèle d’assurance qualité agroécologique réplicable à l’échelle régionale (AQSAEP) et d’accroître durablement les revenus des agroécologistes, tout en renforçant leur résilience face aux effets du changement climatique.
Dans le cadre de la capitalisation des acquis de ce financement, l’organisation Les Jardins de l’Espoir a élaboré plusieurs fiches cette année sur des thématiques précises.
Pour assurer la bonne réalisation des opérations de ce projet, il est prévu de recruter des consultant(e)s ou cabinets de consultation, des employés, ainsi que des prestataires de services. Le présent avis est publié pour le recrutement des expert(e)s ou cabinets, d’employés et de prestataires de services en vue de l’exécution des activités prévues dans le cadre du projet.
Le secrétariat permanent du Conseil de l’Alimentation et de la Nutrition recrute 202 agents enquêteurs
Le secrétariat permanent du conseil de l’alimentation et de la nutrition à travers son programme de nutrition adéquate de la femme enceinte et du suivi du fœtus (PNAFF) recrute 202 agents enquêteurs nutritionnistes et échographistes.
Les Jardins de l’Espoir recrute pour un projet plusieurs employés et prestataires locaux
Pour le compte de son projet « Promotion des Pratiques Agro-Ecologiques résilientes aux changements climatiques pour l’amélioration du pouvoir économique des filles-mères et femmes vulnérables (ProPAE) » Les Jardins de l’Espoir recrute plusieurs employés et prestataires locaux. Découvrez le TDR ici
TDR RECRUTEMENT EMPLOYES ET PRESTATAIRES LOCAUX SUR LE PROJET « PROMOTION DES PRATIQUES AGROECOLOGIQUES RESILIENTES AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES POUR L’AMELIORATION DU POUVOIR ECONOMIQUE DES FILLES-MERES ET FEMMES VULNERABLES (ProPAE) »
Contexte
Les jardins de l’Espoir est une Organisation Non Gouvernementale basée au Bénin, qui promeut entre autre l’agroécologie et les métiers verts pour un monde durable. Cette Organisation a reçu un financement de SUCO Canada pour dans le cadre du fonds INNOV pour la mise en œuvre du projet ‘’Promotion des Pratiques Agro-Ecologiques résilientes aux changements climatiques pour l’amélioration du pouvoir économique des filles-mères et femmes vulnérables (ProPAE)’’. Pour la réalisation des activités dans le cadre du projet ProPAE, il est lancé le recrutement de quelques agents.
Postes
Profils recherchés et conditions à remplir
Être de nationalité béninoise, âgé(e) de moins de 35 ans et titulaire d’un BAC+3 au moins en sciences sociales, gestion de projet, communication, comptabilité, agronomie, suivi évaluation ou dans une discipline connexe
Chargé (e) de projet
Justifier de compétences en gestion de projet
Avoir au moins trois années d’expériences dans la gestion de projet
Avoir une bonne connaissance dans la conduite de projet
Avoir de bonnes capacités managériales, organisationnelles et rédactionnelles
Etre doué d’un esprit d’équipe
Justifier d’une bonne capacité d’analyse et d’anticipation
Secrétaire comptable
Justifier de compétences en Secrétariat comptable
Avoir au moins trois années d’expériences dans ce domaine
Bonne connaissance des outils bureautique (traitement de texte, tableur…)
Rigueur et Organisation
Etre doué d’un esprit de synthèse
Sens relationnel
Suivi-Evaluateur (rice)
Justifier de compétences en gestion de projet
Avoie au moins trois années d’expériences dans le domaine du suivi évaluation
Compétences dans la conception de Programme
Etre doué des techniques de collectes de données quantitatives et qualitatives
Bonne capacité d’analyse de données
Bonne capacité dans la rédaction de rapport
Formateur (rice) en Agroécologie
Justifier de compétences dans la formation d’acteurs en agroécologie
Minimum trois années d’expérience dans la formation d’acteursen agroécologie
Avoir au moins le niveau Master ou d’ingénier agronome
Avoir une bonne pédagogie
Animateur ou Animatrices en Agroécologie
Avoir un niveau DEAT ou BAC Agricole
Avoir au moins trois années d’expérience dans l’animation des groupements agricoles
Bonne capacité d’adaptation
Capacité à travailler en équipe
Bonne capacité d’adaptation
Les personnes intéressées par cet avis doivent déposer leurs dossiers composés d’une lettre de motivation, d’un CV détaillé, des copies des diplômes, certificats et attestations de bonne fin d’exécution à l’adresse: espoir.jardins@gmail.com au plus tard le 02 Août 2023.
Pour toute information complémentaire, prière contactez le : +229 95938287 et le 58 17 17 59
All For Sciences Media annonce le lancement de l’initiative Science Women Voice aujourd’hui
All For Sciences Media (AFoS Media) annonce le lancement de l’initiative Science Women Voice (SWV) lors de sa rentrée médiatique exclusivement en ligne. Cette rencontre est prévue pour le 27 mai 2023 à 11h. AFoS Media est un média scientifique basé en Afrique qui se consacre à la vulgarisation des travaux scientifiques et couvre l’actualité scientifique mondiale. Son objectif est de mettre en lumière les travaux de recherche et les innovations techniques et technologiques, tout en servant de pont solide entre les chercheurs et les populations.
Conscient de l’importance de la représentation des femmes et convaincu de la nécessité de promouvoir un monde scientifique exempt de stigmatisation pour un développement efficace, All For Sciences Media lance l’initiative Science Women Voice. Cette initiative médiatique a pour objectif de révéler les femmes dans toutes les disciplines scientifiques. Elle vise à contribuer à la réalisation de l’Objectif de Développement Durable 5 – l’Égalité des Sexes, en mettant en avant les réalisations des femmes scientifiques, leurs parcours et leurs histoires, afin d’inspirer les jeunes filles et de leur offrir des modèles à suivre dans le secteur scientifique.
Science Women Voice est une initiative qui s’inscrit régulièrement dans la vie des femmes passionnées de science et évoluant dans ce domaine. La rentrée médiatique exclusivement en ligne prévue pour le 27 mai 2023 à 11h sera l’occasion de présenter en détail l’initiative Science Women Voice.
Le programme de la cérémonie est le suivant :
Cérémonie d’ouverture : mettant en avant l’importance des médias scientifiques, les actions d’AFoS dans le domaine de la vulgarisation scientifique et des mots d’encouragement adressés à toute l’équipe.
Panel d’échanges sur le thème « Femmes dans l’univers de la recherche scientifique en Afrique » en présence de trois scientifiques.
Présentation du projet : exposé des objectifs et des actions du projet Science Women Voice, suivi d’une session de questions-réponses avec le public et la projection d’un échantillon de production.
Cette présentation de l’initiative, qui part du constat que même le domaine de la science n’échappe parfois à la marginalisation, offrira l’occasion d’aborder la question souvent peu abordée de la place des femmes dans le domaine scientifique. Elle constitue une opportunité de rencontrer virtuellement un groupe diversifié de femmes et d’hommes scientifiques talentueux.
Bénin: Des pathologies chirurgicales courantes seront prises en charge du 22 au 30 mai
Le Ministère de la Santé est heureux d’annoncer la tenue de la Cinquième Mission Nationale Chirurgicale (Première Phase) dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette mission vise à améliorer l’accès de la population béninoise à des soins chirurgicaux de qualité. Placée sous le Haut patronage du Ministre de la Santé, Prof. Benjamin HOUNKPATIN, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus du gouvernement en faveur de la santé et du bien-être de tous les citoyens.
La mission se déroulera du 22 au 30 mai 2023 dans les formations sanitaires suivantes :
Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Lokossa
Hôpital de Zone de Pobè
Hôpital de Zone de Djidja
Hôpital de Zone de Dassa
Hôpital de Zone de Natitingou
Hôpital de Zone de Nikki
Hôpital de Zone de Kandi
Les équipes médicales spécialisées participantes assureront la prise en charge des pathologies chirurgicales courantes, notamment :
Hernies
Cicatrices vicieuses
Hydrocèle vaginale
Tumeurs prostatiques
Affections chirurgicales de l’enfant
Hémorroïdes, fissure et fistules anales
Tumeurs bénignes (lipomes, kystes, sébacés)
Autres affections chirurgicales courantes
Afin de bénéficier de ces soins, la population est invitée à s’inscrire dans les services de chirurgie des hôpitaux indiqués. Pour de plus amples informations, les contacts 62969316, 97401490 mis à la disposition de la population.
Le Ministère de la Santé encourage tous les citoyens à profiter de cette occasion exceptionnelle d’accéder à des soins chirurgicaux de qualité, dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette initiative s’inscrit dans l’engagement du ministère de la santé à garantir la santé et le bien-être de chaque Béninois.
Appel à candidature: Bourse africaine en gestion des urgences de santé publique
La lutte contre les nombreuses menaces qui pèsent sur la santé publique sur le continent africain nécessite une main-d’œuvre formée et équipée de manière adéquate. Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont appelé à un nouvel ordre en matière de santé publique qui inclut le développement de la main-d’œuvre, conformément à la vision de l’Union africaine (UA) et à son désir de renforcer les capacités en matière de santé publique par une formation à moyen et long terme dans des domaines identifiés comme étant nécessaires.
Le lancement de la bourse Africa CDC Public Health Emergency Management (PHEM) répondra au besoin urgent d’une main-d’œuvre qualifiée pour diriger et gérer les programmes de gestion des urgences, y compris la détection et la réponse opportunes aux urgences lorsqu’elles se produisent.
Objectif : former un groupe de professionnels africains de la santé publique hautement qualifiés pour coordonner et diriger la préparation et la réponse aux urgences de santé publique en Afrique.
– Fournir aux boursiers des connaissances actualisées sur la gestion des urgences de santé publique et les centres d’opérations d’urgence de santé publique (PHEOC).
– Fournir aux boursiers une exposition approfondie au rôle des PHEOC dans la préparation et la réponse à diverses urgences de santé publique.
– Renforcer les compétences des boursiers dans la gestion des différentes fonctions des PHEOC et dans la conduite de la réponse aux urgences de santé publique.
– Institutionnaliser un programme durable pour les PHEM sur le continent africain.
A. Principes de conception de la bourse
La conception de la bourse tient compte de la nature phénoménale des urgences de santé publique sur le continent et des risques collectifs mondiaux qui pourraient déclencher des perturbations à grande échelle, avec toutefois un impact sur la bourse.
Résilience de la bourse : Le programme de la bourse est conçu de manière à garantir que les boursiers puissent être déployés à tout moment de la bourse, en cas d’événement majeur de santé publique. Le corps professoral de la bourse explorera en permanence les possibilités d’élargir les flux de financement, avec un financement de base institutionnel.
Connaissance de l’industrie : programme conçu pour répondre aux situations d’urgence les plus complexes et dispensé par un corps enseignant expérimenté. Les boursiers sont habilités à intervenir aux niveaux stratégique, opérationnel et tactique.
Modèle évolutif et adaptable : Dans le cadre d’une stratégie de durabilité, un cadre de responsabilisation est mis en place pour assurer une expansion continue et garantir que les progrès et les leçons sont facilement reproductibles aux niveaux régional, national et infranational.
Tirer parti des systèmes existants : L’objectif de la bourse s’inscrit dans l’objectif plus large de la stratégie de développement de la main-d’œuvre d’Africa CDC en tant que composante du nouvel ordre de santé publique d’Africa CDC, motivé par le désir de réaliser l’agenda 2063 de l’Union africaine.
Amélioration continue : La bourse se transformera de manière pragmatique en un programme phare institutionnel, en mettant en place des processus de suivi et d’évaluation qui lient les mécanismes de responsabilité et les décisions opérationnelles aux commentaires des participants, des États membres de l’UA et des partenaires techniques.
B. Description de la bourse
La bourse PHEM s’adressera aux professionnels africains de la santé publique en milieu de carrière ayant une expérience de la gestion des PHEOC ou de la direction de programmes de préparation et de réaction aux situations d’urgence dans les États membres de l’Union africaine. Les boursiers bénéficieront d’une formation standardisée, d’un mentorat, d’une expérience pratique et d’un programme d’assistance technique s’inspirant de la conception de la bourse PHEM de l’US-CDC. Au cours de la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et les opérations de gestion des urgences de santé publique.
Pendant la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et opérations de gestion des urgences de santé publique, participeront à des voyages d’étude, travailleront au sein du CDC EOC en Afrique, prendront part à des exercices et réponses de santé publique et recevront des conseils de spécialistes mondiaux en gestion des urgences. Une fois leur formation terminée et leur retour dans leur pays d’origine, les boursiers devront faciliter l’expansion des programmes de gestion des urgences de santé publique dans leur pays d’origine et assumer des rôles de direction et de conseil dans les programmes de gestion des urgences de santé publique.
Structure de la bourse
La bourse PHEM durera 24 semaines (six mois). Elle comprendra huit semaines de formation en personne au siège du CDC Afrique en Éthiopie. Au cours de cette période, les boursiers seront également jumelés à des mentors et à des accompagnateurs expérimentés qui les aideront à poursuivre leur expérience d’apprentissage. Les boursiers seront ensuite déployés dans des PHEOC à travers l’Afrique, y compris le PHEOC de l’Africa CDC pendant huit semaines. Les quatre semaines suivantes seront consacrées à des voyages d’étude, chaque boursier ayant la possibilité de visiter un PHEOC en Afrique et un autre en dehors de l’Afrique.
Les quatre dernières semaines seront consacrées à l’apprentissage didactique, à l’achèvement du projet et à la remise du diplôme final.
Pour plus d’informations, veuillez écrire à l’adresse e-mail: journalsantenvironnement@gmail.com pour avoir le prospectus.
La bourse proposée s’appuie sur une approche d’apprentissage mixte qui combine une formation en ligne et en présentiel. Des sessions en personne, des webinaires, des conférences, des études autodirigées en ligne avec des évaluations, des études de cas, des visites d’étude, une formation sur site et un mini-projet individuel seront les éléments qui composent le programme.
Cette formation s’adresse aux professionnels de la santé publique de niveau intermédiaire ayant une expérience en gestion de centres d’opérations d’urgence en santé publique ou dans la gestion de programmes de préparation et de réponse aux situations d’urgence dans leur pays.
Les candidats doivent remplir les critères d’éligibilité suivants :
être citoyens d’un État membre de l’Union africaine,
être titulaires d’un diplôme d’études supérieures en santé publique ou dans un domaine connexe,
avoir une expérience professionnelle pertinente dans tout domaine lié à la santé publique,
occuper un emploi à temps plein dans une institution publique en Afrique,
et être en mesure de démontrer leur capacité à mettre en œuvre des programmes de gestion des urgences de santé publique susceptibles d’avoir un impact positif sur leur pays à leur retour.
La sélection des candidats sera effectuée par un comité indépendant composé d’experts de la Commission de l’Union africaine, de Africa CDC et de partenaires techniques. Le processus de sélection sera basé sur le mérite et mettra l’accent sur une approche d’égalité des chances.
Africa CDC prendra en charge tous les coûts liés à la bourse, y compris les frais de voyage, l’allocation mensuelle et l’assurance pendant les stages résidentiels. Les candidats intéressés doivent fournir une lettre de leur employeur actuel confirmant leur emploi, une déclaration personnelle prouvant leur engagement dans la gestion des urgences de santé publique en Afrique, une brève proposition de projet décrivant un défi potentiel en matière de gestion des urgences, un curriculum vitae actualisé, et soumettre l’ensemble des documents justificatifs à l’adresse africacdceoc@africa-union.org.
À Parakou, l’Association Palmier Bénin renforce les capacités des vulcanisateurs
Réunis au sein de l’Association des Vulcanisateurs Unis de Parakou (AVUP), les techniciens en pneumatiques, communément appelés ‘’Vulcanisateurs’’, ont bénéficié d’une session de formation sur les nouvelles technologies de la pneumatique. C’est une initiative de l’Association Palmier Bénin et de son partenaire Palmier Suisse. La cérémonie officielle de remise des attestations a eu lieu ce mercredi 26 avril 2023 au centre de l’AVUP au quartier Albarika dans le 1er arrondissement.
L’objectif selon les initiateurs est de renforcer les capacités des vulcanisateurs sur les nouvelles technologies de la pneumatique, afin de les rendre plus performants et plus épanouis dans leur métier. Et pour ce faire, l’expertise internationale a été sollicitée pour assurer cette formation. Rodrigue De Carvalho, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est l’expert commis à cette formation. Venu de la Suisse, l’expert international a entretenu les participants sur les bonnes pratiques du métier de pneumaticien.
« On a d’abord cherché à comprendre les besoins des participants. Ensuite, nous avons commencé à travailler sur un module de base qui consiste à faire une remise à niveau commercial par rapport aux bonnes pratiques, tout ce qui est lié à l’accueil du client, à la mise en confiance du client et à l’entretien du cadre de travail », a précisé l’expert formateur, Rodrigue De Carvalho. À l’en croire, d’autres modules seront encore concoctés au profit des participants dans les tous prochains mois.
Mais pour ce qui est de cette première session de formation, l’expert en pneumatique se dit très satisfait de l’engouement noté du côté des participants. « Ils ont eu une excellente approche, ils ont été très participatifs. On a été assez impressionné de leur capacité à absorber l’information, à la transformer et la rendre aisément », s’est réjoui Rodrigue De Carvalho. Dans le rang des participants, la joie est aussi manifeste.
Grande joie des bénéficiaires à l’endroit de Palmier Bénin
Du côté des bénéficiaires, les mots sont confondus aux remerciements, et la joie est exprimée à travers des tonnerres d’applaudissements, des rires et des sourires incessants. « Je ne sais pas si le mot ‘’merci’’ suffirait pour exprimer ce que je ressens au plus profond de moi. Vous avez accepté nous accompagner. À notre tour, que faut-il faire ? Il faut rire jusqu’à déchirer la bouche », a exprimé Boni Sanni Imorou, président de l’AVUP. Mireille Agbassou, la vingtaine, est la seule femme ayant pris part à cette formation. « Je suis la seule femme qui fait partie des participants.
Nous avons appris beaucoup de choses et, aujourd’hui, je puis vous rassurer que je suis davantage fière d’avoir choisi le métier de la vulcanisation », a-t-elle laissé entendre. Ezéchiel Guinhou, un autre participant, se fait plus précis : « Nous avons appris comment accueillir les clients, comment connaître l’âge et les dimensions des pneus, comment organiser et entretenir le garage », a-t-il précisé.
Pour les bénéficiaires, cette initiative de Palmier Bénin est exceptionnelle et salutaire du fait de la dévalorisation et du désintéressement dont fait l’objet le métier de la vulcanisation au Bénin et plus particulièrement à Parakou. « Beaucoup ne considèrent pas notre métier. Mais Palmier Bénin et Palmier Suisse nous ont accordé un grand intérêt en nous offrant cette formation. C’est pourquoi je les remercie infiniment », a exprimé le participant Hyppolite Hountondé.
Mais au-delà de l’euphorie, Sanni Fidèle Sinagourigui, président de Palmier Bénin, invite les participants à faire preuve de pragmatisme une fois retournés dans leur atelier respectif. « Qu’ils mettent en pratique toutes les connaissances qu’ils ont eues à bénéficier au cours de la formation, afin qu’ils puissent se perfectionner et s’épanouir davantage dans leur métier », a-t-il exhorté.
Faut-il le préciser, la formation a réuni une cinquantaine de participants répartis en quatre catégories : les patrons de vulcanisateurs, les apprentis vulcanisateurs en fin de formation, les apprentis vulcanisateurs en cours de formation et les formateurs qui prendront le relais une fois le retrait de l’expert formateur. La formation s’est déroulée au centre de l’AVUP, construit et équipé par Palmier Bénin depuis 2019, avec l’appui de Palmier Suisse.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Santé communautaire au Bénin: Recrutement d’agents enquêteurs
La nouvelle politique Nationale de la Santé Communautaire adoptée par le gouvernement du Bénin est mise en œuvre par la Mairie de Dangbo, avec l’appui financier du Projet de Préparation et de Riposte à la COVID-19 au Bénin (PPRC). Dans ce cadre, la mairie a lancé un appel à candidatures pour le recrutement de 28 agents enquêteurs chargés de recenser les ménages dans les sept arrondissements de la commune de Dangbo.
Promotion de l’excellence en milieu universitaire : Grand succès de la 4e édition du concours Be The Best
Encourager la recherche scientifique de qualité et promouvoir l’excellence dans les Facultés et Écoles d’Agronomie des universités publiques du Bénin, tel est l’objectif du concours Be The Best, organisé par l’Unité de Recherche en Biologie forestière et en Modélisation Écologique (UR-BioME) du Laboratoire d’Écologie, de Botanique et de Biologie végétale (LEB) de la Faculté d’Agronomie de l’université de Parakou.
La finale de la 4e édition de ce prestigieux concours a eu lieu ce mercredi 15 février 2023 dans l’amphithéâtre Solidarité de l’Université de Parakou. Elle a connu la présence des autorités rectorales de l’Université de Parakou, des autorités de la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou, des étudiants et bien évidemment des heureux lauréats.
Pour la Présidente des prix Be The Best, Dr. Eméline Sêssi Pélagie Assédé, la 4e édition du concours Be The Best fait suite à trois autres précédentes éditions qui ont vu primer les étudiants de Licence et de Master de la Faculté d’Agronomie des universités publiques du Bénin. À l’en croire, la finale de cette 4e édition du concours est l’occasion de distinguer les trois finalistes, tous étudiants en Master dans les Facultés d’Agronomie de l’Université de Parakou et de l’université d’Abomey-Calavi.
À l’occasion, la 3e vice-Rectrice de l’université de Parakou et marraine de la 4e édition du concours Be The Best, la Professeure Yvette Onibon Doubogan a entretenu les étudiants sur la thématique « Innovation de la recherche universitaire comme levier pour l’employabilité des alumni de l’Université de Parakou ». Dans sa communication, elle a reconnu que l’insertion professionnelle des étudiants demeure un défi majeur pour l’université de Parakou. À l’en croire, la principale difficulté de l’employabilité des étudiants réside dans le choix de la filière d’études qui est une phase capitale et complexe. C’est pourquoi, ajoute-t-elle, l’université de Parakou a mis en place des centres d’orientation et d’incubation pour orienter et renforcer les capacités des étudiants dans leur domaine d’expertise.
Les lauréats connus
À sa suite, les finalistes ont été appelés à se présenter devant un jury bien constitué. Le challenge étant de présenter l’essentiel du contenu de leur mémoire de Master en 180 secondes. À la fin de cette étape qui a connu la participation du public à la notation des candidats, s’en est suivie l’étape des questions surprises. À l’arrivée, c’est Michée Adjacou, étudiant en Master à la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou qui remporte le 1er prix de la 4e édition de ce concours d’excellence.
Le jeune agronome a mené ses recherches sur « L’évaluation de la diversité phénotypique, génétique et impact du changement climatique sur Afzelia africana Sm au Bénin ». Il sera suivi de Mirabelle Gandji de l’Université d’Abomey-Calavi et de Hidirou Orou de l’Université de Parakou, qui repartent respectivement avec le 2e et le 3e prix. Par ailleurs, le prix de la meilleure communicatrice a été décerné à Mirabelle Gandji, pour avoir été plus séduisante au challenge des 180 secondes.
Au regard de l’importance que revêt le concours Be The Best pour la promotion de l’excellence en milieu universitaire, de grandes attentes sont exprimées pour les prochaines éditions. Dans son allocution, le Doyen de la Faculté d’Agronomie de l’université de Parakou, le Professeur Valérien Zinsou souhaite voir s’étendre le concours Be The Best à d’autres entités de formation. « Je voudrais qu’on aille au-delà pour étendre ce concours au reste des entités de formation de l’université de Parakou », a-t-il exprimé.
Tout en félicitant le comité d’organisation du concours, le Recteur de l’Université de Parakou, le Professeur Bertrand Sogbossi a exhorté les initiateurs à ne pas s’arrêter en si bon chemin. Mais pour la Présidente Eméline Assédé, les ambitions sont très grandes pour ce qui concerne les prochaines éditions. « Nous voudrions étendre cette initiative à la sous-région ouest africaine », a-t-elle déclaré. Faut-il le rappeler, la 4e édition du concours Be The Best a été une réussite grâce à la collaboration avec plusieurs partenaires dont l’ONG Save Our Planet.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Action Climatique: YOU-CAN de l’UNESCO recherche des jeunes
Cet appel à candidatures s’adresse aux organisations et réseaux dirigés par des jeunes actifs dans le domaine du changement climatique, pour qu’ils deviennent des représentants de réseau du Comité directeur du Réseau action climat des jeunes de l’UNESCO (YoU-CAN).
Les 15 membres du comité de pilotage auront l’opportunité d’assumer différents rôles, notamment, coordinateur principal et coordinateur adjoint, secrétaire, coordinateur des partenariats, coordinateur des finances, coordinateur de la communication et de la sensibilisation, coordinateur régional, coordinateur thématique.
Processus connexes.
Les candidats éligibles représentant un réseau/organisation doivent :
appartenir et avoir une expérience de leadership dans une organisation ou un réseau actif dirigé par des jeunes dont les activités portent sur l’action climatique ;
avoir entre 18 et 30 ans ;
être disponible au moins deux heures par semaine;
posséder une compréhension ou une connaissance de base de l’UNESCO, de la CCNUCC, du Protocole de Kyoto, de l’Accord de Paris, des objectifs de développement durable (ODD) et d’autres conventions, déclarations et accords pertinents en rapport avec le changement climatique ;
maîtriser l’anglais (écrit et oral);
être capable de travailler en ligne, avec accès à une bonne connexion en ligne ;
démontrer sa capacité à travailler dans un environnement multiculturel avec un sentiment d’inclusivité et de respect.
L’organisation ou le réseau doit dûment remplir le formulaire de candidature YoU-CAN ci-dessous, en fournissant des informations sur le réseau/l’organisation et son représentant avant le 5 mars 2023 (23h45 CET).
Des efforts seront déployés pour assurer l’équilibre programmatique, géographique et de genre de l’UNESCO et l’inclusion des PEID et des jeunes autochtones. Les candidats présélectionnés seront interviewés par un comité de sélection conjoint composé de membres actuels du groupe de pilotage ad hoc YoU-CAN et du Secrétariat de l’UNESCO. Le processus de sélection se déroulera en anglais.
Vous êtes un jeune leader enthousiaste et motivé ? Vous souhaitez vous engager avec l’UNESCO pour renforcer l’action climatique des jeunes ?
Entretien Exclusif avec Jérôme Ribeiro, Expert en Intelligence Artificielle
Apports de l’intelligence artificielle à la protection de l’environnement
Le monde connaît depuis des décennies des crises écologiques résultant des effets des changements climatiques. On parle d’inondations, de sécheresse, de perte de la biodiversité, etc. Face à ces catastrophes, les organismes de défense de l’environnement et la société civile ne cessent de monter au créneau pour réclamer des actions fortes en vue de protéger l’environnement et de réduire les impacts des changements climatiques. Les dirigeants au niveau étatique qu’au niveau mondial multiplient, de leur côté, des initiatives en vue d’atténuer les effets pervers des changements climatiques. Mais jusque-là, les changements climatiques continuent de causer de nombreux dégâts à travers le monde. Aucun continent n’y est épargné. Pourtant, semble-t-il, des solutions innovantes existent et peuvent contribuer à lutter contre les changements climatiques. C’est le cas par exemple de l’intelligence artificielle. On se demande donc quel pourrait être l’apport de cette technologie dans la lutte contre les changements climatiques et dans la conservation de la biodiversité. C’est la thématique autour de laquelle Venance TOSSOUKPE du média Journal Santé Environnement s’est entretenu avec Jérôme Ribeiro, expert en intelligence artificielle.
Lire l’intégralité de cette interview ici :
Journal Santé Environnement : Bonjour monsieur ! Qui est Jérôme Ribeiro ?
Jérôme Ribeiro : Bonjour monsieur le journaliste. Je suis Jérôme Ribeiro, Président Co-Fondateur de Human AI-Ecosystème MIA (Ecosystème Maison de l’Intelligence Artificielle en Afrique) et Vice-président de l’Institut EuropIA et Afriqu’IA. Je suis Manager dans les télécoms et les Systèmes d’Informations (SI). Je suis engagé dans le domaine de la transition énergétique à travers la société Opale que je préside. Je suis également le Président du collège BTP et Économie circulaire de l’Organisation pour le Climat et l’Économie circulaire (OCCE). Je suis, pour l’Afrique, l’ambassadeur du World Artificial Intelligence Cannes Festival (WAICF) et ambassadeur Cluster Digital Africa (CDA), plateforme d’intelligence collective.
Journal Santé Environnement : Félicitation, monsieur Ribeiro, pour une biographie aussi bien fournie. Nous parlons de l’apport de l’intelligence artificielle dans la lutte contre les changements climatiques et dans la conservation de la biodiversité. Qu’est-ce que l’intelligence artificielle et quel pourrait être son apport dans la lutte contre les changements climatiques et la conservation de la biodiversité ?
Jérôme Ribeiro : L’intelligence artificielle est un superbe outil qui permet d’exploiter la donnée. Elle permet de reproduire en quelque sorte le raisonnement du cerveau humain. L’avantage de l’intelligence artificielle, c’est qu’elle permet, grâce à des puissants calculateurs ou ordinateurs, d’exploiter des milliards de données au profit de la protection de la biodiversité. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle peut être utilisée pour optimiser le transport, optimiser la production et la distribution de l’énergie pour la construction des villes et des industries. Avec l’intelligence artificielle, on peut faire des jumeaux numériques des villes, c’est-à-dire, qu’on peut numériquement construire des villes et grâce à des multitudes de données, on optimise la gestion de la biodiversité pour rétablir l’équilibre entre les éléments de l’écosystème. L’intelligence artificielle peut aussi permettre d’optimiser la production agricole, réguler l’apport en eau des cultures ou des plantes, automatiser le désherbage et l’entretien des espaces culturaux. C’est aussi une technologie qui peut être utilisée pour optimiser la gestion des déchets, faire des prévisions sur le climat et prévenir d’éventuelles catastrophes. C’est une technologie multisectorielle.
Mais attention, l’intelligence artificielle ne doit pas être tributaire et prisonnière de sa propre consommation d’énergie. Elle doit se faire en utilisant des énergies renouvelables, moins polluantes. Il faut donc réfléchir, en adoptant l’intelligence artificielle, à des data center qui consomment moins de dioxyde de carbone, des supers calculateurs qui fonctionnent à base de l’énergie renouvelable (l’hydraulique, l’éolienne, le photovoltaïque, etc.). Il est donc très important d’y intégrer ces aspects, pour ne pas faire en sorte que ‘’l’intelligence artificielle soit prise dans son propre piège’’.
Journal Santé Environnement : Dans un pays comme le Bénin où les cas d’inondation sont récurrents dans plusieurs communes, comment peut-on se servir de l’intelligence artificielle pour venir à bout du phénomène ?
Jérôme Ribeiro : C’est une très bonne question. Il faut créer un jumeau numérique pour comprendre pourquoi il y a des inondations dans ces communes. Il faut peut-être remodeler l’espace, puisque beaucoup de villes ont été construites au bord des rivières, et ne permettent plus à ces rivières de déborder naturellement sur leur lit. Il est également important de créer des bassins de rétention en amont de ces zones inondables, pour canaliser les ruissellements et mieux les contrôler car, comme j’aime bien le dire, tout ce qui est contrôlable est mesurable et tout ce qui est mesurable peut être contrôlable. On peut également géo spatialiser et cartographier le mouvement des eaux pour prévenir les inondations.
Journal Santé Environnement : A voir le niveau de développement de certains pays aujourd’hui, surtout ceux de l’Afrique et particulièrement du Bénin, pensez-vous que ces pays ont les moyens d’adopter et de pouvoir rendre opérationnelle cette technologie de l’intelligence artificielle ?
Jérôme Ribeiro : La question mérite vraiment d’être posée. Par exemple, d’après le rapport McKinsey, l’intelligence artificielle sera liée, d’ici à 2025, à ¼ de la richesse mondiale. L’Europe n’a pas 1 % de cette richesse. L’Afrique, quant à elle, n’est même pas nommée dans ce rapport. Ceux qui détiennent le monopole de cette richesse de l’intelligence artificielle sont les Américains et les Chinois. Ce qu’il faut impérativement faire, c’est de s’unir. L’Afrique doit s’unir. Elle doit investir dans des data center propres et souveraines. Elle doit investir dans des maisons de l’intelligence artificielle, former et acculturer les entreprises, les étudiants sur la technologie de l’intelligence artificielle. Il faut démystifier l’intelligence artificielle, la rendre accessible et compréhensible, montrer aux uns et aux autres l’intérêt que l’on a à s’investir dans l’intelligence artificielle. Et c’est ce que nous faisons à travers la maison de l’intelligence artificielle avec notre marque Human AI. Nous sommes déjà en collaboration avec certains pays et nous espérons nous implanter dans plusieurs autres pays.
Journal Santé Environnement : Est-ce que la maison de l’intelligence artificielle Human AI peut aussi travailler au côté du Bénin pour promouvoir la technologie de l’intelligence artificielle ?
Jérôme Ribeiro : Bien sûr ! Nous sommes en contact avec le gouvernement du Bénin et les Béninois qui travaillent dans le domaine de l’intelligence artificielle. Je voudrais profiter de cette occasion pour féliciter madame la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, pour le travail qu’elle fait pour la promotion de l’intelligence artificielle au Bénin. Je félicite le Bénin pour avoir adopté la stratégie nationale sur l’intelligence artificielle. Cela témoigne de l’importance qu’accorde le gouvernement béninois à cette technologie. Il faut maintenant mettre en place les outils nécessaires pour son opérationnalisation. Et pour cela, nous sommes disponibles pour accompagner le Bénin.
Journal Santé Environnement : Nous arrivons au terme de cet entretien. Qu’avez-vous à dire pour conclure ?
Jérôme Ribeiro : Je vous remercie, et je remercie le Directeur du Journal Santé Environnement, monsieur Megan Valère SOSSOU, pour cette occasion que vous m’avez offerte. Je suis très heureux d’être aujourd’hui en Afrique, et de développer notre marque Human AI avec notre maison de l’intelligence artificielle et tout l’écosystème qu’il y a autour, où nous mettons l’humain au cœur de l’intelligence artificielle. Il faut aussi que cette technologie soit encadrée de manière éthique et qu’elle soit au service de l’humanité et au service du développement durable.
Conservation de la biodiversité: African Parks Network recrute 35 personnes
African Parks Network (APN) est une organisation à but non lucratif qui assume la responsabilité directe de la réhabilitation et de la gestion à long terme des parcs nationaux en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales. En adoptant une approche commerciale de la conservation, soutenue par le financement des bailleurs de fonds, elle vise à rendre chaque Parc durable à long terme contribuant ainsi au développement économique et à la réduction de la pauvreté. Dans le cadre de ses opérations dans le parc National W l’African Parks Network recrute 35 personnes, homme comme femme.
Lire l’intégralité de l’appel à candidature
Bénin: Recrutement d’animateurs de terrain dans le département des collines
Dans le cadre de l’élaboration des Plans de Développement Communaux de quatrième génération, le Groupement Intercommunal des Collines (GIC) est mandaté par les communes de Bantè, Dassa Zoumé, Glazoué, Ouessè et Savalou et Savè en vue coordonner ce processus.
A cet effet, il souhaite recruter des animateurs de terrain en vue de la collecte digitale des données au niveau infra-communal (arrondissement et village). Dans ce cadre, l’animateur devra organiser et animer des assemblées villageoises de diagnostic communautaire et des ateliers d’arrondissement de concertation, priorisation et de synthèse du diagnostic
Le présent avis est ouvert à toute personne de sexe masculin ou féminin de nationalité béninoise, remplissant les conditions ci-après :
– Être titulaire d’un diplôme d’étude de niveau Bac + 3 en science sociale, en économie, ou dans une discipline connexe pertinente,
– Résider ou avoir travaillé dans l’une des communes du département,
– Disposer d’un smartphone d’une bonne capacité de stockage avec une bonne autonomie et en avoir une bonne maitrise d’utilisation,
– Disposer d’un moyen de déplacement en bon état de fonctionnement,
– Avoir déjà participé à une enquête digitalisée,
– Être âgé de 45 ans au plus au premier janvier 2023,
– Avoir le contact facile et disposer d’atouts en communication interpersonnelle et de groupe,
– Avoir une expérience de travail avec les communautés en qualité de volontaire membre d’association de développement, agent de développement communautaire ou personnel de projet,
– Maitriser au moins une des langues de la commune choisie,
– Maitriser les outils de collecte tels que KOBOCOLLECT ou AKVO FLOW.
Le Directeur Exécutif du GIC invite les personnes intéressées par le présent avis et remplissant les conditions requises, à faire parvenir leur dossier de candidature au Secrétariat du GIC aux jours ouvrables ou à l’adresse mail suivante : info@gic-benin.org au plus tard le 30 décembre 2022 à 9 heures.
Les dossiers de candidature devront comporter les pièces ci-après :
– Une lettre de motivation adressée au Directeur Exécutif précisant la commune et les arrondissements choisis,
– Une copie légalisée du diplôme / Attestation requis
– Les preuves de l’expérience de travail avec les communautés et ou octroyant la qualité d’enquêteur
Les dossiers déposés après la date et heure butoirs ne seront pas pris en compte.
Les dossiers physiques seront mis sous plis fermés, dans une seule enveloppe portant la mention « RECRUTEMENT D’ANIMATEURS DANS LE CADRE DES ENQUETES POUR LE PROCESSUS D’ELABORATION DE LA 4ème GENERATION DES PLANS DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUX DANS LE DEPARTEMENT DES COLLINES « .
NB : Les animateurs enquêteurs sont rémunérés à 20 000 F CFA par villages tous frais compris
Pour des renseignements complémentaires, les candidats peuvent s’adresser au Chargé de Mission Planification et suivi-évaluation du GIC au numéro 95-09-72-27/97-44-58-40 ou auprès des Directeurs du Développement Local et de la Planification (DDLP) ou des Responsables du Développement Local et de la Planification (RDLP) des mairies des Collines.
Bénin: le Ministère de la santé recrute 37 agents communautaires dans le Borgou et l’Alibori
Dans le souci d’atteindre les Objectifs du Développement Durable, le gouvernement du Bénin a prévu dans son programme d’actions des interventions pour assurer à la population une couverture sanitaire universelle. Pour opérationnaliser cette politique, il a décidé de mettre en œuvre une phase pilote dans six communes des départements de l’Alibori et du Borgou.
Ainsi, le ministère de la santé a annoncé le recrutement de 37 agents de santé communautaires au profit de ces départements. Les candidats intéressés sont appelés à déposer leurs dossiers en ligne via le lien emploisante.gouv.bj au plus tard le 12 décembre 2022 à minuit.