All For Sciences Media annonce le lancement de l’initiative Science Women Voice aujourd’hui
All For Sciences Media (AFoS Media) annonce le lancement de l’initiative Science Women Voice (SWV) lors de sa rentrée médiatique exclusivement en ligne. Cette rencontre est prévue pour le 27 mai 2023 à 11h. AFoS Media est un média scientifique basé en Afrique qui se consacre à la vulgarisation des travaux scientifiques et couvre l’actualité scientifique mondiale. Son objectif est de mettre en lumière les travaux de recherche et les innovations techniques et technologiques, tout en servant de pont solide entre les chercheurs et les populations.
Conscient de l’importance de la représentation des femmes et convaincu de la nécessité de promouvoir un monde scientifique exempt de stigmatisation pour un développement efficace, All For Sciences Media lance l’initiative Science Women Voice. Cette initiative médiatique a pour objectif de révéler les femmes dans toutes les disciplines scientifiques. Elle vise à contribuer à la réalisation de l’Objectif de Développement Durable 5 – l’Égalité des Sexes, en mettant en avant les réalisations des femmes scientifiques, leurs parcours et leurs histoires, afin d’inspirer les jeunes filles et de leur offrir des modèles à suivre dans le secteur scientifique.
Science Women Voice est une initiative qui s’inscrit régulièrement dans la vie des femmes passionnées de science et évoluant dans ce domaine. La rentrée médiatique exclusivement en ligne prévue pour le 27 mai 2023 à 11h sera l’occasion de présenter en détail l’initiative Science Women Voice.
Le programme de la cérémonie est le suivant :
Cérémonie d’ouverture : mettant en avant l’importance des médias scientifiques, les actions d’AFoS dans le domaine de la vulgarisation scientifique et des mots d’encouragement adressés à toute l’équipe.
Panel d’échanges sur le thème « Femmes dans l’univers de la recherche scientifique en Afrique » en présence de trois scientifiques.
Présentation du projet : exposé des objectifs et des actions du projet Science Women Voice, suivi d’une session de questions-réponses avec le public et la projection d’un échantillon de production.
Cette présentation de l’initiative, qui part du constat que même le domaine de la science n’échappe parfois à la marginalisation, offrira l’occasion d’aborder la question souvent peu abordée de la place des femmes dans le domaine scientifique. Elle constitue une opportunité de rencontrer virtuellement un groupe diversifié de femmes et d’hommes scientifiques talentueux.
Bénin: Des pathologies chirurgicales courantes seront prises en charge du 22 au 30 mai
Le Ministère de la Santé est heureux d’annoncer la tenue de la Cinquième Mission Nationale Chirurgicale (Première Phase) dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette mission vise à améliorer l’accès de la population béninoise à des soins chirurgicaux de qualité. Placée sous le Haut patronage du Ministre de la Santé, Prof. Benjamin HOUNKPATIN, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus du gouvernement en faveur de la santé et du bien-être de tous les citoyens.
La mission se déroulera du 22 au 30 mai 2023 dans les formations sanitaires suivantes :
Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Lokossa
Hôpital de Zone de Pobè
Hôpital de Zone de Djidja
Hôpital de Zone de Dassa
Hôpital de Zone de Natitingou
Hôpital de Zone de Nikki
Hôpital de Zone de Kandi
Les équipes médicales spécialisées participantes assureront la prise en charge des pathologies chirurgicales courantes, notamment :
Hernies
Cicatrices vicieuses
Hydrocèle vaginale
Tumeurs prostatiques
Affections chirurgicales de l’enfant
Hémorroïdes, fissure et fistules anales
Tumeurs bénignes (lipomes, kystes, sébacés)
Autres affections chirurgicales courantes
Afin de bénéficier de ces soins, la population est invitée à s’inscrire dans les services de chirurgie des hôpitaux indiqués. Pour de plus amples informations, les contacts 62969316, 97401490 mis à la disposition de la population.
Le Ministère de la Santé encourage tous les citoyens à profiter de cette occasion exceptionnelle d’accéder à des soins chirurgicaux de qualité, dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette initiative s’inscrit dans l’engagement du ministère de la santé à garantir la santé et le bien-être de chaque Béninois.
Appel à candidature: Bourse africaine en gestion des urgences de santé publique
La lutte contre les nombreuses menaces qui pèsent sur la santé publique sur le continent africain nécessite une main-d’œuvre formée et équipée de manière adéquate. Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont appelé à un nouvel ordre en matière de santé publique qui inclut le développement de la main-d’œuvre, conformément à la vision de l’Union africaine (UA) et à son désir de renforcer les capacités en matière de santé publique par une formation à moyen et long terme dans des domaines identifiés comme étant nécessaires.
Le lancement de la bourse Africa CDC Public Health Emergency Management (PHEM) répondra au besoin urgent d’une main-d’œuvre qualifiée pour diriger et gérer les programmes de gestion des urgences, y compris la détection et la réponse opportunes aux urgences lorsqu’elles se produisent.
Objectif : former un groupe de professionnels africains de la santé publique hautement qualifiés pour coordonner et diriger la préparation et la réponse aux urgences de santé publique en Afrique.
– Fournir aux boursiers des connaissances actualisées sur la gestion des urgences de santé publique et les centres d’opérations d’urgence de santé publique (PHEOC).
– Fournir aux boursiers une exposition approfondie au rôle des PHEOC dans la préparation et la réponse à diverses urgences de santé publique.
– Renforcer les compétences des boursiers dans la gestion des différentes fonctions des PHEOC et dans la conduite de la réponse aux urgences de santé publique.
– Institutionnaliser un programme durable pour les PHEM sur le continent africain.
A. Principes de conception de la bourse
La conception de la bourse tient compte de la nature phénoménale des urgences de santé publique sur le continent et des risques collectifs mondiaux qui pourraient déclencher des perturbations à grande échelle, avec toutefois un impact sur la bourse.
Résilience de la bourse : Le programme de la bourse est conçu de manière à garantir que les boursiers puissent être déployés à tout moment de la bourse, en cas d’événement majeur de santé publique. Le corps professoral de la bourse explorera en permanence les possibilités d’élargir les flux de financement, avec un financement de base institutionnel.
Connaissance de l’industrie : programme conçu pour répondre aux situations d’urgence les plus complexes et dispensé par un corps enseignant expérimenté. Les boursiers sont habilités à intervenir aux niveaux stratégique, opérationnel et tactique.
Modèle évolutif et adaptable : Dans le cadre d’une stratégie de durabilité, un cadre de responsabilisation est mis en place pour assurer une expansion continue et garantir que les progrès et les leçons sont facilement reproductibles aux niveaux régional, national et infranational.
Tirer parti des systèmes existants : L’objectif de la bourse s’inscrit dans l’objectif plus large de la stratégie de développement de la main-d’œuvre d’Africa CDC en tant que composante du nouvel ordre de santé publique d’Africa CDC, motivé par le désir de réaliser l’agenda 2063 de l’Union africaine.
Amélioration continue : La bourse se transformera de manière pragmatique en un programme phare institutionnel, en mettant en place des processus de suivi et d’évaluation qui lient les mécanismes de responsabilité et les décisions opérationnelles aux commentaires des participants, des États membres de l’UA et des partenaires techniques.
B. Description de la bourse
La bourse PHEM s’adressera aux professionnels africains de la santé publique en milieu de carrière ayant une expérience de la gestion des PHEOC ou de la direction de programmes de préparation et de réaction aux situations d’urgence dans les États membres de l’Union africaine. Les boursiers bénéficieront d’une formation standardisée, d’un mentorat, d’une expérience pratique et d’un programme d’assistance technique s’inspirant de la conception de la bourse PHEM de l’US-CDC. Au cours de la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et les opérations de gestion des urgences de santé publique.
Pendant la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et opérations de gestion des urgences de santé publique, participeront à des voyages d’étude, travailleront au sein du CDC EOC en Afrique, prendront part à des exercices et réponses de santé publique et recevront des conseils de spécialistes mondiaux en gestion des urgences. Une fois leur formation terminée et leur retour dans leur pays d’origine, les boursiers devront faciliter l’expansion des programmes de gestion des urgences de santé publique dans leur pays d’origine et assumer des rôles de direction et de conseil dans les programmes de gestion des urgences de santé publique.
Structure de la bourse
La bourse PHEM durera 24 semaines (six mois). Elle comprendra huit semaines de formation en personne au siège du CDC Afrique en Éthiopie. Au cours de cette période, les boursiers seront également jumelés à des mentors et à des accompagnateurs expérimentés qui les aideront à poursuivre leur expérience d’apprentissage. Les boursiers seront ensuite déployés dans des PHEOC à travers l’Afrique, y compris le PHEOC de l’Africa CDC pendant huit semaines. Les quatre semaines suivantes seront consacrées à des voyages d’étude, chaque boursier ayant la possibilité de visiter un PHEOC en Afrique et un autre en dehors de l’Afrique.
Les quatre dernières semaines seront consacrées à l’apprentissage didactique, à l’achèvement du projet et à la remise du diplôme final.
Pour plus d’informations, veuillez écrire à l’adresse e-mail: journalsantenvironnement@gmail.com pour avoir le prospectus.
La bourse proposée s’appuie sur une approche d’apprentissage mixte qui combine une formation en ligne et en présentiel. Des sessions en personne, des webinaires, des conférences, des études autodirigées en ligne avec des évaluations, des études de cas, des visites d’étude, une formation sur site et un mini-projet individuel seront les éléments qui composent le programme.
Cette formation s’adresse aux professionnels de la santé publique de niveau intermédiaire ayant une expérience en gestion de centres d’opérations d’urgence en santé publique ou dans la gestion de programmes de préparation et de réponse aux situations d’urgence dans leur pays.
Les candidats doivent remplir les critères d’éligibilité suivants :
être citoyens d’un État membre de l’Union africaine,
être titulaires d’un diplôme d’études supérieures en santé publique ou dans un domaine connexe,
avoir une expérience professionnelle pertinente dans tout domaine lié à la santé publique,
occuper un emploi à temps plein dans une institution publique en Afrique,
et être en mesure de démontrer leur capacité à mettre en œuvre des programmes de gestion des urgences de santé publique susceptibles d’avoir un impact positif sur leur pays à leur retour.
La sélection des candidats sera effectuée par un comité indépendant composé d’experts de la Commission de l’Union africaine, de Africa CDC et de partenaires techniques. Le processus de sélection sera basé sur le mérite et mettra l’accent sur une approche d’égalité des chances.
Africa CDC prendra en charge tous les coûts liés à la bourse, y compris les frais de voyage, l’allocation mensuelle et l’assurance pendant les stages résidentiels. Les candidats intéressés doivent fournir une lettre de leur employeur actuel confirmant leur emploi, une déclaration personnelle prouvant leur engagement dans la gestion des urgences de santé publique en Afrique, une brève proposition de projet décrivant un défi potentiel en matière de gestion des urgences, un curriculum vitae actualisé, et soumettre l’ensemble des documents justificatifs à l’adresse africacdceoc@africa-union.org.
À Parakou, l’Association Palmier Bénin renforce les capacités des vulcanisateurs
Réunis au sein de l’Association des Vulcanisateurs Unis de Parakou (AVUP), les techniciens en pneumatiques, communément appelés ‘’Vulcanisateurs’’, ont bénéficié d’une session de formation sur les nouvelles technologies de la pneumatique. C’est une initiative de l’Association Palmier Bénin et de son partenaire Palmier Suisse. La cérémonie officielle de remise des attestations a eu lieu ce mercredi 26 avril 2023 au centre de l’AVUP au quartier Albarika dans le 1er arrondissement.
Photo de famille
L’objectif selon les initiateurs est de renforcer les capacités des vulcanisateurs sur les nouvelles technologies de la pneumatique, afin de les rendre plus performants et plus épanouis dans leur métier. Et pour ce faire, l’expertise internationale a été sollicitée pour assurer cette formation. Rodrigue De Carvalho, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est l’expert commis à cette formation. Venu de la Suisse, l’expert international a entretenu les participants sur les bonnes pratiques du métier de pneumaticien.
« On a d’abord cherché à comprendre les besoins des participants. Ensuite, nous avons commencé à travailler sur un module de base qui consiste à faire une remise à niveau commercial par rapport aux bonnes pratiques, tout ce qui est lié à l’accueil du client, à la mise en confiance du client et à l’entretien du cadre de travail », a précisé l’expert formateur, Rodrigue De Carvalho. À l’en croire, d’autres modules seront encore concoctés au profit des participants dans les tous prochains mois.
Mais pour ce qui est de cette première session de formation, l’expert en pneumatique se dit très satisfait de l’engouement noté du côté des participants. « Ils ont eu une excellente approche, ils ont été très participatifs. On a été assez impressionné de leur capacité à absorber l’information, à la transformer et la rendre aisément », s’est réjoui Rodrigue De Carvalho. Dans le rang des participants, la joie est aussi manifeste.
Entretien avec les participants
Grande joie des bénéficiaires à l’endroit de Palmier Bénin
Du côté des bénéficiaires, les mots sont confondus aux remerciements, et la joie est exprimée à travers des tonnerres d’applaudissements, des rires et des sourires incessants. « Je ne sais pas si le mot ‘’merci’’ suffirait pour exprimer ce que je ressens au plus profond de moi. Vous avez accepté nous accompagner. À notre tour, que faut-il faire ? Il faut rire jusqu’à déchirer la bouche », a exprimé Boni Sanni Imorou, président de l’AVUP. Mireille Agbassou, la vingtaine, est la seule femme ayant pris part à cette formation. « Je suis la seule femme qui fait partie des participants.
Remise d’attestation
Nous avons appris beaucoup de choses et, aujourd’hui, je puis vous rassurer que je suis davantage fière d’avoir choisi le métier de la vulcanisation », a-t-elle laissé entendre. Ezéchiel Guinhou, un autre participant, se fait plus précis : « Nous avons appris comment accueillir les clients, comment connaître l’âge et les dimensions des pneus, comment organiser et entretenir le garage », a-t-il précisé.
Pour les bénéficiaires, cette initiative de Palmier Bénin est exceptionnelle et salutaire du fait de la dévalorisation et du désintéressement dont fait l’objet le métier de la vulcanisation au Bénin et plus particulièrement à Parakou. « Beaucoup ne considèrent pas notre métier. Mais Palmier Bénin et Palmier Suisse nous ont accordé un grand intérêt en nous offrant cette formation. C’est pourquoi je les remercie infiniment », a exprimé le participant Hyppolite Hountondé.
Mais au-delà de l’euphorie, Sanni Fidèle Sinagourigui, président de Palmier Bénin, invite les participants à faire preuve de pragmatisme une fois retournés dans leur atelier respectif. « Qu’ils mettent en pratique toutes les connaissances qu’ils ont eues à bénéficier au cours de la formation, afin qu’ils puissent se perfectionner et s’épanouir davantage dans leur métier », a-t-il exhorté.
Photo des participants attestés
Faut-il le préciser, la formation a réuni une cinquantaine de participants répartis en quatre catégories : les patrons de vulcanisateurs, les apprentis vulcanisateurs en fin de formation, les apprentis vulcanisateurs en cours de formation et les formateurs qui prendront le relais une fois le retrait de l’expert formateur. La formation s’est déroulée au centre de l’AVUP, construit et équipé par Palmier Bénin depuis 2019, avec l’appui de Palmier Suisse.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Santé communautaire au Bénin: Recrutement d’agents enquêteurs
La nouvelle politique Nationale de la Santé Communautaire adoptée par le gouvernement du Bénin est mise en œuvre par la Mairie de Dangbo, avec l’appui financier du Projet de Préparation et de Riposte à la COVID-19 au Bénin (PPRC). Dans ce cadre, la mairie a lancé un appel à candidatures pour le recrutement de 28 agents enquêteurs chargés de recenser les ménages dans les sept arrondissements de la commune de Dangbo.
Promotion de l’excellence en milieu universitaire : Grand succès de la 4e édition du concours Be The Best
Encourager la recherche scientifique de qualité et promouvoir l’excellence dans les Facultés et Écoles d’Agronomie des universités publiques du Bénin, tel est l’objectif du concours Be The Best, organisé par l’Unité de Recherche en Biologie forestière et en Modélisation Écologique (UR-BioME) du Laboratoire d’Écologie, de Botanique et de Biologie végétale (LEB) de la Faculté d’Agronomie de l’université de Parakou.
La finale de la 4e édition de ce prestigieux concours a eu lieu ce mercredi 15 février 2023 dans l’amphithéâtre Solidarité de l’Université de Parakou. Elle a connu la présence des autorités rectorales de l’Université de Parakou, des autorités de la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou, des étudiants et bien évidemment des heureux lauréats.
Pour la Présidente des prix Be The Best, Dr. Eméline Sêssi Pélagie Assédé, la 4e édition du concours Be The Best fait suite à trois autres précédentes éditions qui ont vu primer les étudiants de Licence et de Master de la Faculté d’Agronomie des universités publiques du Bénin. À l’en croire, la finale de cette 4e édition du concours est l’occasion de distinguer les trois finalistes, tous étudiants en Master dans les Facultés d’Agronomie de l’Université de Parakou et de l’université d’Abomey-Calavi.
Dr. Eméline ASSEDE, Président du concours Be The BestProf. Yvette ONIBON DOUBOGAN, 3ème Vice-Rectrice/UP et Marraine du concours Be The Best
À l’occasion, la 3e vice-Rectrice de l’université de Parakou et marraine de la 4e édition du concours Be The Best, la Professeure Yvette Onibon Doubogan a entretenu les étudiants sur la thématique « Innovation de la recherche universitaire comme levier pour l’employabilité des alumni de l’Université de Parakou ». Dans sa communication, elle a reconnu que l’insertion professionnelle des étudiants demeure un défi majeur pour l’université de Parakou. À l’en croire, la principale difficulté de l’employabilité des étudiants réside dans le choix de la filière d’études qui est une phase capitale et complexe. C’est pourquoi, ajoute-t-elle, l’université de Parakou a mis en place des centres d’orientation et d’incubation pour orienter et renforcer les capacités des étudiants dans leur domaine d’expertise.
Les lauréats connus
À sa suite, les finalistes ont été appelés à se présenter devant un jury bien constitué. Le challenge étant de présenter l’essentiel du contenu de leur mémoire de Master en 180 secondes. À la fin de cette étape qui a connu la participation du public à la notation des candidats, s’en est suivie l’étape des questions surprises. À l’arrivée, c’est Michée Adjacou, étudiant en Master à la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou qui remporte le 1er prix de la 4e édition de ce concours d’excellence.
Le jeune agronome a mené ses recherches sur « L’évaluation de la diversité phénotypique, génétique et impact du changement climatique sur Afzelia africana Sm au Bénin ». Il sera suivi de Mirabelle Gandji de l’Université d’Abomey-Calavi et de Hidirou Orou de l’Université de Parakou, qui repartent respectivement avec le 2e et le 3e prix. Par ailleurs, le prix de la meilleure communicatrice a été décerné à Mirabelle Gandji, pour avoir été plus séduisante au challenge des 180 secondes.
Au regard de l’importance que revêt le concours Be The Best pour la promotion de l’excellence en milieu universitaire, de grandes attentes sont exprimées pour les prochaines éditions. Dans son allocution, le Doyen de la Faculté d’Agronomie de l’université de Parakou, le Professeur Valérien Zinsou souhaite voir s’étendre le concours Be The Best à d’autres entités de formation. « Je voudrais qu’on aille au-delà pour étendre ce concours au reste des entités de formation de l’université de Parakou », a-t-il exprimé.
Tout en félicitant le comité d’organisation du concours, le Recteur de l’Université de Parakou, le Professeur Bertrand Sogbossi a exhorté les initiateurs à ne pas s’arrêter en si bon chemin. Mais pour la Présidente Eméline Assédé, les ambitions sont très grandes pour ce qui concerne les prochaines éditions. « Nous voudrions étendre cette initiative à la sous-région ouest africaine », a-t-elle déclaré. Faut-il le rappeler, la 4e édition du concours Be The Best a été une réussite grâce à la collaboration avec plusieurs partenaires dont l’ONG Save Our Planet.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Action Climatique: YOU-CAN de l’UNESCO recherche des jeunes
Cet appel à candidatures s’adresse aux organisations et réseaux dirigés par des jeunes actifs dans le domaine du changement climatique, pour qu’ils deviennent des représentants de réseau du Comité directeur du Réseau action climat des jeunes de l’UNESCO (YoU-CAN).
Les 15 membres du comité de pilotage auront l’opportunité d’assumer différents rôles, notamment, coordinateur principal et coordinateur adjoint, secrétaire, coordinateur des partenariats, coordinateur des finances, coordinateur de la communication et de la sensibilisation, coordinateur régional, coordinateur thématique.
Processus connexes.
Les candidats éligibles représentant un réseau/organisation doivent :
appartenir et avoir une expérience de leadership dans une organisation ou un réseau actif dirigé par des jeunes dont les activités portent sur l’action climatique ;
avoir entre 18 et 30 ans ;
être disponible au moins deux heures par semaine;
posséder une compréhension ou une connaissance de base de l’UNESCO, de la CCNUCC, du Protocole de Kyoto, de l’Accord de Paris, des objectifs de développement durable (ODD) et d’autres conventions, déclarations et accords pertinents en rapport avec le changement climatique ;
maîtriser l’anglais (écrit et oral);
être capable de travailler en ligne, avec accès à une bonne connexion en ligne ;
démontrer sa capacité à travailler dans un environnement multiculturel avec un sentiment d’inclusivité et de respect.
L’organisation ou le réseau doit dûment remplir le formulaire de candidature YoU-CAN ci-dessous, en fournissant des informations sur le réseau/l’organisation et son représentant avant le 5 mars 2023 (23h45 CET).
Des efforts seront déployés pour assurer l’équilibre programmatique, géographique et de genre de l’UNESCO et l’inclusion des PEID et des jeunes autochtones. Les candidats présélectionnés seront interviewés par un comité de sélection conjoint composé de membres actuels du groupe de pilotage ad hoc YoU-CAN et du Secrétariat de l’UNESCO. Le processus de sélection se déroulera en anglais.
Vous êtes un jeune leader enthousiaste et motivé ? Vous souhaitez vous engager avec l’UNESCO pour renforcer l’action climatique des jeunes ?
Entretien Exclusif avec Jérôme Ribeiro, Expert en Intelligence Artificielle
Apports de l’intelligence artificielle à la protection de l’environnement
Jérôme RIBEIRO
Le monde connaît depuis des décennies des crises écologiques résultant des effets des changements climatiques. On parle d’inondations, de sécheresse, de perte de la biodiversité, etc. Face à ces catastrophes, les organismes de défense de l’environnement et la société civile ne cessent de monter au créneau pour réclamer des actions fortes en vue de protéger l’environnement et de réduire les impacts des changements climatiques. Les dirigeants au niveau étatique qu’au niveau mondial multiplient, de leur côté, des initiatives en vue d’atténuer les effets pervers des changements climatiques. Mais jusque-là, les changements climatiques continuent de causer de nombreux dégâts à travers le monde. Aucun continent n’y est épargné. Pourtant, semble-t-il, des solutions innovantes existent et peuvent contribuer à lutter contre les changements climatiques. C’est le cas par exemple de l’intelligence artificielle. On se demande donc quel pourrait être l’apport de cette technologie dans la lutte contre les changements climatiques et dans la conservation de la biodiversité. C’est la thématique autour de laquelle Venance TOSSOUKPE du média Journal Santé Environnement s’est entretenu avec Jérôme Ribeiro, expert en intelligence artificielle.
Lire l’intégralité de cette interview ici :
Journal Santé Environnement : Bonjour monsieur ! Qui est Jérôme Ribeiro ?
Jérôme Ribeiro : Bonjour monsieur le journaliste. Je suis Jérôme Ribeiro, Président Co-Fondateur de Human AI-Ecosystème MIA (Ecosystème Maison de l’Intelligence Artificielle en Afrique) et Vice-président de l’Institut EuropIA et Afriqu’IA. Je suis Manager dans les télécoms et les Systèmes d’Informations (SI). Je suis engagé dans le domaine de la transition énergétique à travers la société Opale que je préside. Je suis également le Président du collège BTP et Économie circulaire de l’Organisation pour le Climat et l’Économie circulaire (OCCE). Je suis, pour l’Afrique, l’ambassadeur du World Artificial Intelligence Cannes Festival (WAICF) et ambassadeur Cluster Digital Africa (CDA), plateforme d’intelligence collective.
Journal Santé Environnement : Félicitation, monsieur Ribeiro, pour une biographie aussi bien fournie. Nous parlons de l’apport de l’intelligence artificielle dans la lutte contre les changements climatiques et dans la conservation de la biodiversité. Qu’est-ce que l’intelligence artificielle et quel pourrait être son apport dans la lutte contre les changements climatiques et la conservation de la biodiversité ?
Jérôme Ribeiro : L’intelligence artificielle est un superbe outil qui permet d’exploiter la donnée. Elle permet de reproduire en quelque sorte le raisonnement du cerveau humain. L’avantage de l’intelligence artificielle, c’est qu’elle permet, grâce à des puissants calculateurs ou ordinateurs, d’exploiter des milliards de données au profit de la protection de la biodiversité. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle peut être utilisée pour optimiser le transport, optimiser la production et la distribution de l’énergie pour la construction des villes et des industries. Avec l’intelligence artificielle, on peut faire des jumeaux numériques des villes, c’est-à-dire, qu’on peut numériquement construire des villes et grâce à des multitudes de données, on optimise la gestion de la biodiversité pour rétablir l’équilibre entre les éléments de l’écosystème. L’intelligence artificielle peut aussi permettre d’optimiser la production agricole, réguler l’apport en eau des cultures ou des plantes, automatiser le désherbage et l’entretien des espaces culturaux. C’est aussi une technologie qui peut être utilisée pour optimiser la gestion des déchets, faire des prévisions sur le climat et prévenir d’éventuelles catastrophes. C’est une technologie multisectorielle.
Mais attention, l’intelligence artificielle ne doit pas être tributaire et prisonnière de sa propre consommation d’énergie. Elle doit se faire en utilisant des énergies renouvelables, moins polluantes. Il faut donc réfléchir, en adoptant l’intelligence artificielle, à des data center qui consomment moins de dioxyde de carbone, des supers calculateurs qui fonctionnent à base de l’énergie renouvelable (l’hydraulique, l’éolienne, le photovoltaïque, etc.). Il est donc très important d’y intégrer ces aspects, pour ne pas faire en sorte que ‘’l’intelligence artificielle soit prise dans son propre piège’’.
Journal Santé Environnement : Dans un pays comme le Bénin où les cas d’inondation sont récurrents dans plusieurs communes, comment peut-on se servir de l’intelligence artificielle pour venir à bout du phénomène ?
Jérôme Ribeiro : C’est une très bonne question. Il faut créer un jumeau numérique pour comprendre pourquoi il y a des inondations dans ces communes. Il faut peut-être remodeler l’espace, puisque beaucoup de villes ont été construites au bord des rivières, et ne permettent plus à ces rivières de déborder naturellement sur leur lit. Il est également important de créer des bassins de rétention en amont de ces zones inondables, pour canaliser les ruissellements et mieux les contrôler car, comme j’aime bien le dire, tout ce qui est contrôlable est mesurable et tout ce qui est mesurable peut être contrôlable. On peut également géo spatialiser et cartographier le mouvement des eaux pour prévenir les inondations.
Journal Santé Environnement : A voir le niveau de développement de certains pays aujourd’hui, surtout ceux de l’Afrique et particulièrement du Bénin, pensez-vous que ces pays ont les moyens d’adopter et de pouvoir rendre opérationnelle cette technologie de l’intelligence artificielle ?
Jérôme Ribeiro : La question mérite vraiment d’être posée. Par exemple, d’après le rapport McKinsey, l’intelligence artificielle sera liée, d’ici à 2025, à ¼ de la richesse mondiale. L’Europe n’a pas 1 % de cette richesse. L’Afrique, quant à elle, n’est même pas nommée dans ce rapport. Ceux qui détiennent le monopole de cette richesse de l’intelligence artificielle sont les Américains et les Chinois. Ce qu’il faut impérativement faire, c’est de s’unir. L’Afrique doit s’unir. Elle doit investir dans des data center propres et souveraines. Elle doit investir dans des maisons de l’intelligence artificielle, former et acculturer les entreprises, les étudiants sur la technologie de l’intelligence artificielle. Il faut démystifier l’intelligence artificielle, la rendre accessible et compréhensible, montrer aux uns et aux autres l’intérêt que l’on a à s’investir dans l’intelligence artificielle. Et c’est ce que nous faisons à travers la maison de l’intelligence artificielle avec notre marque Human AI. Nous sommes déjà en collaboration avec certains pays et nous espérons nous implanter dans plusieurs autres pays.
Journal Santé Environnement : Est-ce que la maison de l’intelligence artificielle Human AI peut aussi travailler au côté du Bénin pour promouvoir la technologie de l’intelligence artificielle ?
Jérôme Ribeiro : Bien sûr ! Nous sommes en contact avec le gouvernement du Bénin et les Béninois qui travaillent dans le domaine de l’intelligence artificielle. Je voudrais profiter de cette occasion pour féliciter madame la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, pour le travail qu’elle fait pour la promotion de l’intelligence artificielle au Bénin. Je félicite le Bénin pour avoir adopté la stratégie nationale sur l’intelligence artificielle. Cela témoigne de l’importance qu’accorde le gouvernement béninois à cette technologie. Il faut maintenant mettre en place les outils nécessaires pour son opérationnalisation. Et pour cela, nous sommes disponibles pour accompagner le Bénin.
Journal Santé Environnement : Nous arrivons au terme de cet entretien. Qu’avez-vous à dire pour conclure ?
Jérôme Ribeiro : Je vous remercie, et je remercie le Directeur du Journal Santé Environnement, monsieur Megan Valère SOSSOU, pour cette occasion que vous m’avez offerte. Je suis très heureux d’être aujourd’hui en Afrique, et de développer notre marque Human AI avec notre maison de l’intelligence artificielle et tout l’écosystème qu’il y a autour, où nous mettons l’humain au cœur de l’intelligence artificielle. Il faut aussi que cette technologie soit encadrée de manière éthique et qu’elle soit au service de l’humanité et au service du développement durable.
Conservation de la biodiversité: African Parks Network recrute 35 personnes
African Parks Network (APN) est une organisation à but non lucratif qui assume la responsabilité directe de la réhabilitation et de la gestion à long terme des parcs nationaux en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales. En adoptant une approche commerciale de la conservation, soutenue par le financement des bailleurs de fonds, elle vise à rendre chaque Parc durable à long terme contribuant ainsi au développement économique et à la réduction de la pauvreté. Dans le cadre de ses opérations dans le parc National W l’African Parks Network recrute 35 personnes, homme comme femme.