Énième chutes fatales de patientes au service de réanimation du CNHU: le Ministre de la Santé du Bénin invité à réagir

Selon une alerte donnée par la cellule de communication de l’ONG Bénin Diaspora Assistance ce 03 Mai 2022, dans la nuit du jeudi 28 avril 2022, une famille l’a saisi sur un cas de négligences des agents du service de réanimation du CNHU ayant conduit à la mort de leur parent (A. G).

Un décès causé par une chute du lit au service de réanimation du CNHU ayant conduit à une hémorragie interne de la patiente et à son décès le 01 Mai 2022 à 15 heures.
Rappelons que cette énième situation fait suite aux alertes lancées sur la base du rapport du mois d’octobre 2021 réalisé par l’ONG Bénin Diaspora Assistance sur l’état des lieux des hôpitaux et adressé au Chef de l’Etat.
Bien que différentes réunions de crise au ministère de la santé aient suivi les dénonciations dudit rapport pour tenter de régler le problème, l’ONG pense que rien n’a changé au niveau des lits sans garde corps des services de réanimation et de neurologie y compris les bâtiments non conformes. Et pour preuve cette énième situation qui coûte la vie à une compatriote pour un manque de professionnalisme.
C’est pourquoi tout en présentant ses sincères condoléances aux familles des victimes, l’organisation invite le ministre Benjamin HOUNKPATIN à mettre fin aux homicides par négligence et manque d’équipements qui tuent les populations dans les différents services des hôpitaux du Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre le paludisme au Bénin : Speak Up Africa et ses partenaires mobilisent des fonds pour Zéro Palu

La 15e édition de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme n’est pas passée inaperçue à la Coordination Bénin de Speak Up Africa. Une organisation qui conduit avec ses partenaires, le programme Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent.

Pour concrétiser ce slogan qui raisonne au profit du bien-être des communautés béninoises en particulier celui des enfants et des femmes, il a organisé dans la soirée de ce vendredi 29 Avril 2022 à l’hôtel Golden Tulip le Diplomate de Cotonou une exposition Photos de Plaidoyer pour la mobilisation des ressources en faveur de la lutte contre le paludisme.

Cet évènement présidé par la Vice-présidente de la République du Bénin, Mme Mariam Chabi ZIME TALATA, a été marqué par la présence du Ministre de la santé, Benjamin HOUNKPATIN, du Préfet du Littoral Alain OROUNLA, de nombreux chefs d’entreprise, des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé et des acteurs de la société civile.
Dans son message de bienvenu, le Ministre de la Santé, s’est réjouit de la forte mobilisation de tous les acteurs de lutte contre le paludisme, une maladie qui à l’en croire, continue d’éprouver les cellules familiales, les tissus communautaires. C’est pourquoi, justifie-t-il, le gouvernement du Bénin et les partenaires techniques et financiers ont pris l’engagement de mobiliser les ressources complémentaires au niveau du secteur privé pour lutter contre le paludisme.
Un engagement réitéré par le Représentant du secteur privé, Lazare NOULEKOU, Directeur Général de Ecobank Bénin et Président de l’APBEF selon qui bien que le bilan soit positif le paludisme continue de faire des dégâts dans la société béninoise.
C’est le moment affirme t-il, pour les entreprises qui disposent de ressources d’aider à combler le déficit de financement dans la lutte contre le paludisme à travers des actions sociétales directes et des outils simples pour obtenir un résultat tangibles dans l’élimination de cette maladie tout en saluant les efforts des partenaires techniques et financiers qui appuient depuis des décennies la lutte contre le paludisme.
Des efforts qu’a fait remarquer également le chef de file des partenaires techniques et financiers du ministère, Karl FREDERICK de Plan International. Au nom de tous les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé au Bénin, il a réaffirmé l’engagement indéfectible de ses pairs dans la lutte contre le paludisme au Bénin en travaillant en synergie et en étroite collaboration avec le gouvernement et les communautés.
Car, soutient-il, la lutte contre le paludisme est un pilier essentiel dans la promotion du capital humain et des droits humains notamment des enfants et des femmes qui représente en même temps une opportunité de lutte contre les inégalités dans le monde.
Dans cette lutte, l’Etat ne peut seul mobiliser des fonds, il est nécessaire que les partenaires et la société privée interne et externe rentrent également dans la danse. C’est fort de cela qu’en lançant officiellement cette exposition photos de vernissage en vue de l’ éradication du paludisme au Bénin, la Vice-présidente s’est dit convaincue de ce que l’humanité peut en finir avec le paludisme comme pour d’autres maladies, si elle s’arme de bonne volonté.
A cet effet, elle a invité les acteurs à contribuer davantage à la mobilisation des ressources pour des actions plus conséquentes plus visible et plus efficace en vue de faire de la lutte contre le paludisme une priorité sociale.

Un partenariat public-privé efficace à la lutter contre le paludisme
Cette célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme axée sur le thème « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies » a été marquée par une impressionnante action sociale de Speak Up Africa et ses partenaires en collaboration avec le ministère de la santé. Il s’agit de la réception des chèques pour le fonds Zéro Palu par le Ministre de la Santé avec à la clé d’importantes sommes mobiliser pour la même cause.
Cet évènement qui a été également marqué par la projection de film sur l’état de la lutte contre le paludisme au Bénin et la remise des certificats d’engagement aux premiers champions dans cette lutte au Bénin, s’est achevé par et le vernissage de l’exposition photos.
Rappelons que dans cette lutte, d’importants défis attendent ces infatigables acteurs à savoir : la couverture élevée en moustiquaire imprégnées et les insecticides à longue durée d’action ; la définition de nouvelles stratégies pour leur utilisation effective par la communauté ; l’amélioration du traitement préventif intermittent chez les femmes enceintes et chez les nourrissons à travers le Programme Elargie de Vaccination et les campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier. Encore faut-il ajouter la gestion de la résistance aux antipaludiques, aux vecteurs et aux insecticides ; le déploiement du nouveau vaccin antipaludique RTS,S, et la digitalisation des interventions.

Espérance OKOOSSI




L’ABMS recrute 90 promoteurs indépendants locaux

L’Association Béninoise pour le Marketing Social et la Communication pour la Santé dans le but de renforcer ses activités de vente, d’étendre son réseau de distribution et d’apporter un appui à la promotion des produits dans le secteur commercial, recherche des candidats dynamiques intéressés et ayant une rigueur de travail axé sur les résultats pour être des promoteurs indépendants locaux.

Rappelons que l’ABMS est une Organisation Non Gouvernementale locale membre de l’ONG internationale PSI qui met à la disposition des populations béninoises vulnérables et ou à faible revenu, de produits et services de santé à prix subventionnés. Des produits offerts à travers des activités de communication interpersonnelle, masse média, mobilisation sociale, conseil et dépistage dans les domaines de la prévention du VIH/SIDA, la prise en charge des IST, la prévention du paludisme, la promotion de la planification famille/santé de la reproduction, la survie de l’Enfant, l’amélioraztion des conditions d’hygiène et d’assainissement de la population béninoise.
NB : Toujours notifiez que vous avez eu l’avis de recrutement à travers le Journal Santé Environnement




Paludisme au Bénin : Quid du vaccin antipaludique RTS,S ?

Au Bénin, le paludisme constitue la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de morbidité chez les adultes. Il représente selon des estimations, 40% des consultations externes et 25% de toutes les admissions à l’hôpital.

Cette maladie parasitaire continue de faire des dégâts au sein même des communautés les plus vulnérables du pays. Pourtant, en octobre 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé a recommandé une large utilisation du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 chez les enfants dans les zones à transmission modérée à forte du paludisme. Cette recommandation s’est fondée sur les résultats d’un programme pilote actuellement coordonné par l’Organisation au Ghana, au Kenya et au Malawi, qui a bénéficié à plus de 900 000 enfants depuis 2019. Depuis l’annonce de cette innovation, la première dans ce domaine, Silence Radio. Les populations n’ont eu aucune information sur ledit vaccin, son fonctionnement, encore moins de quand la campagne de vaccination commence.
Elles se retrouvent à se demander sans cesse ce que faire le Ministère de la Santé du Bénin et ses divers projets et programmes engagés dans cette lutte ?
Le Bénin n’est il pas concerné par cette innovation ?
Alors que les données probantes et l’expérience issues du programme ont montré que le vaccin est sûr, permet de réduire les formes graves du paludisme et peut être administré en pratique. Ce vaccin RTS,S, qui est le premier vaccin jamais recommandé contre une maladie parasitaire, constitue une grande avancée scientifique et illustre ce que l’innovation permet de réaliser en pratique.

Megan Valère SOSSOU




Journée mondiale de lutte contre le paludisme : l’innovation pour stopper le mal

Chaque 25 Avril, le monde entier célèbre la journée mondiale de la lutte contre le paludisme. Une occasion juste trouvée, pour sensibiliser et mobiliser les actions les communautés à mieux faire face à cette maladie parasitaire. Cette année 2022, le thème choisi est : « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies ».

A travers ce thème, l’Organisation Mondiale de la Santé appelle à investir et à innover pour trouver de nouvelles approches de lutte anti vectorielle, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie.
Cependant, les progrès constatés entre 2000 et 2015 ont ralenti voire stagné ces dernières années, en particulier dans les pays à forte charge d’Afrique subsaharienne.
Cette maladie endémique au Bénin, constitue la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de morbidité chez les adultes. Il représente 40% des consultations externes et 25% de toutes les admissions à l’hôpital.
Selon les statistiques de Severe Malaria Observatory, le nombre de décès au Bénin lié au paludisme a diminué de 5% entre 2015 et 2019. Quant au taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, il est passé de 125 pour 1000 en 2006 à 96 pour 1000 en 2017.

Des actions concertées et urgentes
Par ailleurs, cette maladie exerce une pression économique importante sur le développement du Bénin et celui de l’Afrique à en croire le programme Zéro Palu, Les entreprises s’engagent de Speak Up Africa. C’est pourquoi ce programme s’est donné pour mission de mobiliser les entreprises afin qu’elles s’engagent aux côtés des autres acteurs du domaine pour faire barrage au paludisme.
De telles actions urgentes et concertées sont appelées de tous les vœux pour remettre le monde sur la voie qui lui permettra d’atteindre les cibles de 2030 de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de l’OMS. Car, bien qu’il soit évitable et traitable, le paludisme continue d’avoir des conséquences dévastatrices sur la santé et les moyens de subsistance des populations à travers le monde.
Rappelons que d’après les estimations, en 2020, l’OMS a dénombré 241 millions nouveaux cas de paludisme et 627 000 décès liés au paludisme dans 85 pays. Plus des deux tiers des décès ont été enregistrés chez des enfants de moins de 5 ans vivant en Afrique.

Megan Valère SOSSOU




Santé Sexuelle et Reproductive au Bénin : ABPF recrute 30 jeunes

Pour son programme dénommé Young at Heart, édition 2022, l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille recrute 30 jeunes stagiaires pour une durée de 08 mois payés avec une rémunération mensuelle de 95 000 FCFA.

Megan Valère SOSSOU




Recettes de Pépé et Mémé contre les maux de hanches

Les hanches étant des articulations essentielles dans le corps, elles supportent notre poids et de nombreuses activités font appel à ses capacités : marcher, se baisser, s’asseoir… Mais il se fait que les hanches prennent un coup de douleurs.

Des douleurs qui sont très fréquentes chez les femmes. Elles peuvent être de différents types. Le plus souvent, elles sont liées aux cycles menstruels mais elles peuvent également venir d’un problème musculo-squelettiques : soit elles font ressentir une sensation de lourdeur au niveau du bassin, soit un pincement qui peut devenir très douloureux en fonction des patients. Quoi qu’il en soit, ce type de maux est très encombrant pour les personnes concernées que ce soit lors de la marche, du maintien d’une position assise ou encore durant le sommeil.
C’est pourquoi notre rubrique « Recettes de Pépé et Mémé » vous propose une recette simple du Pépé Claude Djankaki pour traiter le mal.
Vous avez les maux de hanches communément appelés maux de reins ou hernie discale.

1/Traitement : Chercher une quantité raisonnable de citron africain, les feuilles de moringa, et du Akikon-ma.

2/Processus : Couper les citrons et les disposer dans la marmite en terre, ajouter les feuilles de moringa et en dernière position les feuilles akikon- ma. Préparer légèrement de façon à ne pas tuer la vertu des ingrédients.

3/Posologie : Boire un grand verre matin, midi et soir légèrement chaud.
Rappelons qu’en Afrique les grands parents faute de pharmacie et de médecine moderne ne faisaient recours qu’aux vertus des plantes pour prévenir ou guérir certains maux dont ils souffraient. N’est-ce pas le moment de retrouver ces vieilles habitudes ?

Megan Valère SOSSOU




Paludisme au Bénin : Speak Up Africa lance un appel à Sélection d’Organisations de la Société Civile

Dans le cadre de sa campagne panafricaine « ZéroPalu! Je m’engage », Speak Up Africa en appui aux initiatives de plaidoyer nationales pour l’élimination du paludisme au Bénin et le Programme National de Lutte contre le Paludisme au Bénin souhaitent à travers l’appel ci-dessous sélectionner des organisations de la société civile oeuvrant dans le même sciage.




Lancement officiel du sous projet « Compétence de Vie et Santé de Reproduction » du SWEDD

Le Centre de Promotion Sociale (CPS) de Pobè, dans le département du Plateau, a abrité le mardi 12 avril 2022 la cérémonie du lancement officiel des activités dans les Espaces Sûrs SWEDD du Bénin.

C’est le préfet Daniel Valère Sètonnougbo du département du Plateau, représentant madame la ministre Véronique Tognifodé, des affaires sociales et de la microfinance qui a présidé cette cérémonie en présence des partenaires techniques et financiers du projet, des responsables de l’Ong CPADES, du Directeur Départemental des Affaires Sociales et de la Microfinance, de l’équipe de l’unité de Gestion du Projet SWEDD avec à sa tête la coordonnatrice, et bien entendu les mentores et filles bénéficiaires.
Dans son mot de bienvenue, Simon Dinan, maire de la commune de Pobè a remercié les autorités à divers niveaux pour avoir accepté que sa commune abrite les manifestations.

Pour madame Djaoudath Alidou Dramane, coordonnatrice du SWEDD-Bénin, la présente activité marque le début de l’opérationnalisation des 770 Espaces Sûrs du sous projet « Compétences de Vie et Santé Reproductive » sur l’ensemble du territoire national. C’est l’une des preuves de la volonté politique manifeste du gouvernement du Bénin, de rendre effective la capture du dividende démographique. Aussi a-t-elle remercié les autorités gouvernementales et les partenaires techniques et financiers pour leurs appuis constants à la mise en œuvre du Projet SWEDD-Bénin.
À travers son intervention, la directrice exécutive de l’Ong CPADES, madame Radegonde AÏHOU, qui a à charge la mise en œuvre du sous projet « Compétences de Vie et Santé de Reproduction », est partie d’un constat de terrain pour rappeler que le pourcentage des femmes ayant parlé de la planification familiale avec un agent de terrain varie de moins d’un pour cent dans l’Atacora à 18% dans le Plateau. Pour ce qui est des femmes ayant discuté de la planification familiale dans un établissement de santé, les pourcentages de 8% dans le Mono et la Donga à 20% dans l’Alibori. La proportion des femmes non utilisatrices n’ayant pas discuté de la planification familiale dans un établissement de santé ou avec un agent de terrain est plus élevée chez les femmes de 15 à 19 ans avec un taux de 91% contre 76% chez les femmes de 25 à 29 ans et 30 à 34 ans. Ces statistiques sont peu reluisantes et il importe de les améliorer, a souligné la directrice exécutive de l’Ong CPADES, avec la mise en œuvre du sous projet<>. Les interventions de l’Ong CPADES au sein des communautés seront menées à travers trois stratégies à savoir : les Espaces Sûrs ; les Clubs les garçons et les hommes s’engagent et la stratégie du Dialogue communautaire. Ce cahier de charge quoique lourd n’émousse guère l’ardeur des responsables de l’Ong CPADES déterminés à atteindre les objectifs à eux fixés.

En procédant au lancement des activités dans les Espaces Sûrs, le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo, représentant la ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifodé, a déclaré que le sous projet « Compétences de Vie et Santé Reproductive » apparaît comme une réponse aux défis de croissance démographique exponentielle qui caractérise notre pays.

En ce qu’il vise, poursuit-il, à impacter directement les filles à risques de grossesses précoces ou souvent non désirées et de mariages forcés généralement précoces. A travers l’accompagnement qui sera donné à ces filles dans les espaces sûrs, l’autorité ministérielle, à en croire le préfet du Plateau, reste convaincue que la notion de la parenté responsable ne sera plus une vaine expression. Au nom du MASM, il a appelé l’attention des mentores sur leur rôle à jouer dans la réussite sociale des adolescentes et jeunes filles qui leur seront confiées. « Quant aux hommes, leaders religieux et coutumiers et familles, votre adhésion à ce programme des Espaces Sûrs est nécessaire voire obligatoire, si vous espérez le développement de vos communautés », a-t-il souligné avant de passer à la coupure du ruban, acte qui symbolise le démarrage des activités des Espaces Sûrs SWEDD sur l’ensemble du territoire national.
SWEDD est un projet régional placé sous la tutelle du ministère des affaires sociales et de la microfinance. Il est financé par la Banque mondiale avec l’assistance technique de l’UNFPA et de l’OOAS.

SCom/SWEDD-Bénin




Promotion de l’égalité du genre en milieu sanitaire : la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin célèbre la Femme

Dans leur démarche de promotion de l’égalité du genre dans le secteur sanitaire au Bénin, la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP) et l’Association des Cliniques Privés du Bénin (ACPB) soutenues par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), ont célébré la femme en leur sein. C’était dans la soirée du vendredi 01 Avril 2022 à Bénin Royal Hôtel de Cotonou.

PSSP/JF-SSP/2022

Cette célébration qui a réuni les acteurs du secteur sanitaire privé en majorité des femmes, a pour objectif d’une part de faire comprendre les efforts déjà faits pour tenir compte du genre dans les politiques et programmes du secteur de la santé au Bénin et d’autre part de prendre connaissance de la nécessité de l’implication de tous, surtout des femmes pour plus de résultats.
Convaincue de la forte représentativité de la femme dans le secteur sanitaire, l’USAID ne s’est pas réservée d’accompagner l’évènement. Jean-Placide AGBOGBA, représente l’USAID à cet évènement. A l’en croire, cette célébration va de pair avec l’intervention de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) au Bénin aux côtés du secteur privé.

Dans son allocution d’ouverture officielle des travaux de la journée, Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin Infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin a démontré la place primordiale qu’occupent les femmes dans le secteur sanitaire en général. C’est donc pour les offrir l’opportunité de booster leur leadership et de donner plus de visibilité à leurs actions que l’évènement est organisé.
Tour à tour, ces acteurs du secteur sanitaire en majorité des femmes ont présenté des thèmes qui ont suscité une attention particulière des participants à cette célébration.
Ainsi, des échanges sur la promotion de l’égalité du genre pour un avenir durable à l’état des lieux de la prise en compte du genre dans les politiques et programmes de santé au Bénin, en passant par la relation entre femmes et pathologies cardio-vasculaires, sans oublier le débat autour de l’égalité en milieu obstétrical pour l’offre des soin fondés sur les droits humains, les participantes ont perçus, combien il était important de s’engager pour l’égalité du genre en milieu sanitaire.Et puisqu’il s’agit de l’égalité genre, les hommes aussi ont des besoins spécifiques en santé. C’est pourquoi, le Professeur titulaire d’urologie, Josué AVAKOUDJO est revenu sur certains besoins sanitaires des hommes qui impliquent également le bien-être de la femme à savoir les maladies liées à la prostate, les faiblesses sexuelles, la dépression.
D’ailleurs, l’approche genre n’est pas une approche exclusive dira Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur de la Santé Privé au Bénin, avant de préciser qu’elle doit être inclusive afin de permettre à la femme et à l’homme de se remettre en question résolument.
Rebecca GAGNON DOSSOU-GBETE est Psycho-sociologue et Spécialiste du genre. A l’en croire, il existe encore beaucoup de discrimination, de clichés sociaux qui continuent de faire du tort à la femme qu’elle soit patiente ou soignante. Pour y remédier, la spécialiste du Genre propose que des actions soient collectivement menées tout en visant l’équité du genre.Une proposition d’action qui fait chemin avec la lutte de Annick NONOHOU, Sage femme, Juriste pour qui, il faudra améliorer davantage la situation de l’égalité en milieu obstétrical pour des soins fondés sur les droits humains. La Présidente du RSAP recommande que les relations entre soignants et celles entre patients et soignants au Bénin s’établissent de plus en plus sur le droit et la dignité.
C’est dans cette ambiance faite de réflexions, d’échanges et de convivialités que ces acteurs ont mis un terme à cette riche célébration espérant une amélioration qualitative en faveur de la femme mais aussi de l’homme.

Espérance OKOOSSI




Un centre commercial des produits Bios et 100% naturels sera ouvert à Bohicon, mardi prochain

Dans le cadre de l’ouverture du Centre Commercial de la Société Cité Bio,
Le Préfet du Zou, M. KOUTON Firmin, premier loco consom’Acteurs du Zou ;
Le Directeur Départemental de l’Industrie et Commerce du Zou, M. CHALLA Rafiou ;
Le Chef Service Administratif Régional CCIB Zou, M. BOUKARI Abdoul ;
Le Président de la Communauté des Communes du Zou, le Maire Augustin AIHOUNHIN ;
Le Maire de la Commune de Bohicon d’ALMEIDA Rufino ;
Le Président des Opérateurs Economiques du Zou, M. TONON Marcellin ;
Le Président des Opérateurs Economiques de Bohicon M. VLAVONOU Antoine ; tous, des acteurs engagés pour la promotion du Consommons Local procéderont à l’ouverture officielle du Centre Commercial Cité Bio, vitrine des produits agricoles et agroalimentaires Made In Bénin (MIB) à Bohicon, le Mardi 05 avril 2022 à 10 heures.

Ledit Centre Commercial Cité Bio est érigé dans le quartier Sogba, deuxième arrondissement de Bohicon au niveau de la deuxième maison à étage, à droite en quittant l’Eglise Catholique St Charles Lwanga pour l’EPP Sogba / Bohicon.

Une première dans l’histoire que des autorités politiques et administratives dans le département du Zou s’accordent à donner un coup de pousse aux micros entreprises spécialisées dans la transformation agroalimentaire des produits locaux au Bénin.

Ce centre Commercial Cité Bio qui sera ouvert au grand public, constitue la vitrine des produits agroalimentaires Made in Bénin au sein duquel vous trouverez plus de 200 produits locaux avec une possibilité de commander à distance à travers le marché en ligne ici

Nous vous invitons à venir massivement découvrir les merveilles des entrepreneurs transformateurs du Zou et du Bénin à cette occasion.

Cité Bio, votre bien-être notre unique raison d’être.




Presse au Bénin : le Journal Santé Environnement fait peau neuve

Ce vendredi 01 Avril 2022, le média citoyen, indépendant et spécialisé des sujets liés à la Santé et à l’Environnement a lancé officiellement en ligne sa rentrée médiatique pour le compte de l’année 2022. Un événement au cours duquel, son Directeur de Rédaction, Megan Valère SOSSOU a tenu un discours plein de sens à l’endroit des Hommes de presse, des Responsables d’organisations, de projets et programmes sectoriels et de son équipe de rédaction.

Un discours qui se veut préventif des maux de la presse béninoise. Dans son message, il a sans cesse mis l’accent sur l’importance de la pratique du journalisme de spécialisation qui à l’en croire rend plus efficace le travail devenu fastidieux devant ce qu’il appelle <<les poissons d’avril de tous les jours de l’an>>.

Retrouvez ci-dessous le discours dans son intégralité.

Discours du lancement officiel de la rentrée médiatique 2022 au Journal Santé Environnement

Mesdames et Messieurs les responsables à divers niveau de la presse béninoise,
Chères autorités au niveau du ministère de la santé et celui du cadre de vie et du développement durable,
Mesdames et Messieurs les responsables d’organisations, de projets, programmes de développement au Bénin,
Chers confrères et consœurs,
Chers fidèles lecteurs et internautes,

Il m’échoit l’honneur de passer par ce beau et nouveau canal pour lancer officiellement la rentrée médiatique 2022 de notre jeune média, le Journal Santé Environnement.
En effet, pensé en 2018 et finalement mis en place en janvier 2021, le Journal Santé Environnement s’est donné pour mission d’investiguer, de vérifier avant d’informer les populations du Bénin et d’ailleurs sur les réels enjeux liés à la Santé et à l’Environnement.
Dans le contexte de crise environnementale et sanitaire, notre jeune média trouve sa raison d’être dans le combat contre les infodémies en lien avec les thématiques.
Vous n’êtes donc pas sans savoir qu’au Bénin nous mangeons des poissons d’Avril tous les jours de l’an. De fausses informations sont diffusées à une vitesse impressionnante et incontrôlée partout et plus particulièrement sur internet avec pour conséquence de semer la psychose et la désinformation au sein des populations mêmes des plus lettrées.
Et comme plus personne n’ignore, les médias restent et demeurent le dernier rempart pour orienter les populations en général mais en particulier les enfants et les jeunes dans ce contexte.

Cependant, force est de constater que le sensationnel et l’événementiel demeurent trop souvent prépondérants au sein des médias au Bénin avec du buzz partout et du journalisme nulle part.
C’est pourquoi en mettant en place le Journal Santé Environnement, nous comptons changer ce paradigme en prônant l’investigation, la vérification avant l’information.
Une mission pas difficile mais passionnante au regard des résultats obtenus à notre première année d’existence. Les sujets sanitaires et environnementaux intéressent plus d’un aujourd’hui.

Il vrai que plus de 38 700 internautes du Bénin et des autres pays du monde, nous suivent déjà. C’est encourageant, il va falloir travailler davantage à, non seulement maintenir le cap, mais aussi, à mieux impacter avec ce tout nouveau site web qui à nos yeux, serait plus professionnel et attrayant.
De plus, outre les opportunités que nous allons y partager fréquemment, il vous sera aussi possible d’écouter sur ce même site web notre radio en ligne que nous préparons pour vous bientôt à travers des podcasts.

Vous le constatez déjà, nous sommes le fruit de l’innovation, de l’engagement citoyen, de l’indépendance et de la spécialisation de la presse béninoise. Une différence toute particulière du tohu-bohu médiatique observé de nos jours.
C’est pourquoi nous réitérons par cette occasion notre engagement à accompagner les différentes activités des ministères, organisations, projets et programmes sectoriels sans occulter la révélation par des enquêtes de problèmes et solutions à la base.

Notre grande force réside au sein du talent et du dynamisme de notre jeune équipe que nous remercions et encourageons au passage. Car, faut-il le rappeler, tous, ils ont eu une formation basique, soit dans le domaine de la Santé, soit dans celui de l’Environnement et connexes.
Sans pour autant donner raison aux oiseaux de mauvais augure qui prétendent toucher à tout dans le journalisme, ces jeunes pétris de talents et d’expérience en raison de leur spécialisation maitrisent mieux le travail. Il est donc clair que nous ne faisons pas de l’improvisation comme bon nombre de journalistes dans le domaine.

Nous croyons qu’en ce moment de la surabondance d’informations et de la multiplicité des sources, il existe toujours un public et des partenaires exigeants d’informations enrichies, vérifiées et fiables.
Encore qu’il y en a un prix à payer pour cette qualité d’informations. Sommes-nous prêts à le payer ? Pourrions-nous soutenir un jeune média comme le Journal Santé Environnement avec la particularité de sa ligne éditoriale ? Nous vous renvoyons les questions.
En attendant, nous ne saurions terminer notre message sans remercier les différents partenaires qui continuent de nous accorder leur confiance. Toutefois, nous sollicitons davantage vos soutiens et celui de tous les autres pour relever le défi d’une information sanitaire et environnementale réelle à la portée de tous.
Sur ces mots, nous lançons officiellement ce jour, Vendredi 1er Avril 2022, la rentrée médiatique du Journal Santé Environnement. Vous pouvez donc visiter notre nouveau site web Ici

Vive la santé
Vive l’Environnement
Vive la presse béninoise
Nous vous remercions !

Megan Valère SOSSOU
Directeur de Rédaction du Journal Santé Environnement




SWEDD – Bénin signe un mémorandum d’entente avec la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé

Le Projet d’Autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique au Sahel (SWEDD-Bénin) a scellé un partenariat avec la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP).

L’acte qui consacre ce partenariat est la cérémonie de signature, ce lundi 28 mars 2022 au siège du SWEDD-Bénin, du mémorandum d’entente entre les responsables des deux institutions. « Cette cérémonie qui consacre la signature de ce mémorandum d’entente ce jour lundi 28 mars 2022 siffle le début de la course aux résultats du renforcement de la chaîne d’approvisionnement des produits de santé et fait officiellement de nous désormais des partenaires ». Ces propos sont les mots liminaires de madame Djaoudath Alidou Dramane, Coordonnatrice de l’Unité de Gestion du Projet SWEDD-Bénin. Avant de revenir sur ces attentes, elle a rappelé que « le Projet SWEDD, dans son plan d’opérationnalisation est structuré autour de trois composantes qui représentent ses trois objectifs clés et dont la deuxième s’occupe sur les questions de santé ».

En termes d’objectif, par la deuxième composante, le projet vise, entre autres, la disponibilité des produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle par le renforcement de la chaîne d’approvisionnement. Ce qui entraîne la nécessité d’avoir des spécialistes de la logistique de santé. C’est dans la réalisation de cette mission que fort intéressé par l’initiative de Programme de jeunes logisticiens professionnels (PJLP), dira la Coordonnatrice en s’adressant aux responsables de PSSP, que nous avons sollicité votre expertise pour nous accompagner dans l’implémentation du Projet SWEDD-Bénin. Elle est convaincue que cette collaboration doit aider le Projet à marquer ses empreintes dans le processus d’amélioration des indicateurs de la planification familiale en particulier et de la santé du couple mère-enfant en général. Pour cela, madame Djaoudath Alidou Dramane affiche l’ambition de voir les tendances qui suivent s’améliorer :  » les 32% chez les femmes en union et 50% non en union de besoins non satisfaits en méthodes de planification familiale modernes; s’améliorer les 12% de prévalence contraceptive modernes passés à 24% comme l’indique l’engagement pris par le Bénin à l’horizon 2026 ; toutes choses qui feront baisser l’indice synthétique de fécondité en deçà 5.7 enfants/femmes ». Enfin, elle nourrit l’espoir de compter sur l’engagement de la PSSP pour l’atteinte des résultats du Projet.
Lucien Dossou-Gbété, Président de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP) mesure la portée de la tâche qui attend sa structure. Selon lui, « il est question d’améliorer la chaîne de logistique en faisant attention qu’il y ait une disponibilité permanente des intrants au dernier kilomètre mais aussi que les données qui remontent soient d’excellentes qualités ».
En tout cas, il a rassuré son partenaire que la PSSP sera au rendez-vous par l’accomplissement de son cahier de charge pour l’atteinte des résultats attendus car « disposés nous sommes, disposés nous resterons !» l’a-t-il martelé pour finir.
En rappel, SWEDD est un projet du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance financé par la Banque mondiale avec l’assistance technique de l’UNFPA/OOAS.

Source: Com/SWEDD-Bénin




27e édition de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose: le Bénin célèbre

Les manifestations officielles marquant la 27ème édition de la journée mondiale de lutte contre la Tuberculose se sont déroulées ce jeudi 24 mars au Centre National Hospitalier et Universitaire de Pneumo-phtisiologie (CNHU-PP/C)  »Lazaret » à Cotonou. Après le lancement de la journée, le Ministre de la santé Pr Benjamin HOUNKPATIN a procédé à la visite du bloc de pneumologie et de l’espace de prise en charge extra médicale des patients tuberculeux.

Point Focal Ministère de la Santé/Bénin




Opportunité: le Journal Santé Environnement recrute

Un organe de presse citoyen et indépendant émettant en ligne, recherche pour le compte de sa nouvelle rentrée médiatique 2021 – 2022, cinq jeunes aspirants / étudiants .es en journalisme en fin de formation et ayant les domaines de la santé et de l’environnement comme passion pour un stage de 06 mois avec possibilité de contrat.

Si vous êtes intéressés, veuillez adresser votre candidature contenant un CV, une lettre de motivation à l’adresse mail journalsantenvironnement@gmail.com au plus tard le 31 Mars 2022
Pour plus d’informations, contactez le +229 97 04 40 53




Liste des candidats admissibles au concours de recrutement au CHD Zou-Collines

La liste des candidats admissibles au concours de recrutement au Centre Hospitalier Départemental du Zou et des Collines est sortie. Les candidats sont invités dès lors audit centre le vendredi 25 Février 2022 à 7heures 30 min pour y subir les épreuves pratiques et ou orales.

Il s’agit des noms suivants :




Recrutement à la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa convention de subside avec avec le Programme d’Appui à la Santé Sexuelle, Reproductive et à l’Information Sanitaire de l’Agence Belge de Développement (ENABEL) au Bénin, la PNUSS recrute pour son bureau de Cotonou :

Un .e (01) Directeur (trice) Exécutif (tive) de la Plateforme à plein temps ;

Un .e (01) Gestionnaire de Base de données à plein temps ;

Un .e (01) Comptable à plein temps.

Partagé par Megan Valère SOSSOU




Campagne Le229MarcheVersKigali à Parakou ce dimanche

Après Ouidah en Décembre 2021, #Le229MarcheVersKigali est présent à #Parakou ce 30 Janvier 2022 dans le cadre de la célébration officielle de la journée Mondiale de luttes contre les Maladies Tropicales négligées #MTN Ensemble nous disons #NonAuxMTN et #ZeroPalu.

Le Bénin marche vers Kigali pour l’élimination des maladies tropicales négligées a exécuté une caravane à Parakou ce 30 janvier 2022, jour commémorant la journée mondiale des Maladies Tropicales Négligées. La caravane qui a pris départ devant l’université de Parakou s’est achevée à la place Tabéra après avoir fait escale au CHD Borgou, au carrefour Bio Guerra, au Commissariat central. C’est l’occasion pour les acteurs de réaffirmer leur engagement à lutter contre ces maladies au sein de la communauté beninoise.

Pour rappel, la campagne #EnMarcheVersKigali, lancée en avril 2021, par des Organisations de la Société Civile de l’Afrique francophone et anglophone, vise à développer une approche intégrée pour plaider en faveur de l’élimination des Maladies Tropicales Négligées et du paludisme.

En associant ces maladies, l’attention mondiale peut être davantage captée et la lutte accélérée.

Déjà lancée au Sénégal, au Bénin et en Sierra Leone, plus de 150 organisations de la société civile et organisations, médias et individus à travers la sous-région ont signé l’appel à l’action.

Rejoignez la campagne Ici

NonAuxMTN #WorldNTDDay #100percentCommitted #JournalSantEnvironnement




Le CHD Zou – Collines recrute 55 agents

Recrutement de 55 agents au profit du Centre Hospitalier Départemental du Zou et Collines




Assemblée Nationale : La loi portant hygiène publique adoptée

Les députés ont procédé, ce jeudi 20 janvier 2022, au vote de la loi n° 2022-04 portant hygiène publique en république du Bénin. C’est à l’issue de la plénière conduite par le Président de l’Institution Louis Gbèhounou VLAVONOU.

La loi n° 2022-04 portant hygiène publique en république du Bénin aborde les questions relatives entre autres au rôle des collectivités décentralisées dans la promotion de l’hygiène, la politique d’hygiène des bâtiments publics, des établissements des différents ordres de l’enseignement, des établissements sanitaires, des centres de détention. Elle ne fait pas l’impasse sur la gestion des cadavres, la question de l’hygiène menstruelle et la pollution sonore.
Le nouveau texte adopté par la majorité des députés votants et représentés aborde aussi le statut des structures chargées de veiller au respect des textes en vigueur.

Megan Valère SOSSOU




Ministère de la Santé du Bénin : 22 médecins aspirants au métier de directeurs d’hôpital se forment

La formation des 22 médecins aspirants au métier de directeurs d’hôpital a démarré ce lundi 17 janvier 2022 à l’Institut Régional de Santé Publique (IRSP) à Ouidah. C’est le Président du Conseil National de la Médecine Hospitalière Pr Marcel ZANNOU qui a procédé au lancement officiel de la formation.
D’une durée de 4 semestres, cette formation se déroulera en trois phases. La première phase se déroulera de mi-janvier à mi-avril 2022 au Bénin. La deuxième phase se déroulera d’avril à décembre 2022 à Rennes et la troisième de janvier à décembre 2023 au Bénin. Au terme de cette formation, cette première promotion sera appelée à mettre en œuvre la nouvelle politique de gouvernance des hôpitaux, inspirée par la réforme gouvernementale.

Megan Valère SOSSOU




Santé au Bénin : Des dizaines de cabinets fermés dans le septentrion

La lutte sans merci engagée par le Gouvernement contre les faux professionnels de la santé se poursuit. La semaine écoulée, des dizaines de cabinets illégaux ont été fermés et des responsables arrêtés.
La descente effectuée sous la supervision du Directeur départementale de la santé du Borgou, a permis d’aller chercher ces faussaires dans les confins des communes de Parakou, N’dali, et Tchaourou. Zongo, Badéparou, Tchatchou, Kéra, Quartier Gah, Guinirou et bien d’autres localités ont été sillonnées par l’équipe d’intervention.
Les motifs de cette fermeture sont entre autres, le défaut d’autorisation, l’exercice illégal de la médecine, le faux diplôme, la falsification d’arrêté ministériel, les accouchements clandestins, la non inscription du personnel soignant à l’ordre et non autorisation à exercer en clientèle privée, des infrastructures inadéquates. Des enquêtes sont en cours pour retrouver les promoteurs en fuite.

Megan Valère SOSSOU




Postulez aux 𝗠𝗮𝘀𝘁𝗲𝗿𝘀 𝗲𝗻 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗜𝗻𝗳𝗶𝗿𝗺𝗶èr𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗢𝗯𝘀𝘁étr𝗶𝗰𝗮𝗹𝗲𝘀

Dans le cadre de la mise en place des 𝗠𝗮𝘀𝘁𝗲𝗿𝘀 𝗲𝗻 𝗦𝗰𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗜𝗻𝗳𝗶𝗿𝗺𝗶ère𝘀 𝗲𝘁 𝗢𝗯𝘀𝘁étri𝗰𝗮𝗹𝗲𝘀 à l’Institut Nationale Médico-Social #inmes avec l’appui technique et financier de l’ AFD – Agence Française de Développement et de Enabel au Bénin , nous vous invitons à candidater 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 spécialités : 𝗡éph𝗿𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗲-𝗗𝗶𝗮𝗹𝘆𝘀𝗲 𝗲𝘁 𝗦𝗼𝗶𝗻𝘀 𝗣𝗮𝗹𝗹𝗶𝗮𝘁𝗶𝗳𝘀.

✍️🩺 👩‍🎓‍🎓 Ces spécialités sont ouvertes aux infirmiers (ères), Sages-Femmes diplômés d’Etat titulaires d’une licence en Sciences Infirmières et Obstétricales ou tout diplôme équivalent ; ayant au moins 02 années de pratique professionnelle en soins infirmiers ou soins obstétricaux ; capable de lire et de comprendre un document scientifique en anglais et disposant d’une attestation de compétence en anglais délivrée par tout centre agréé par l’Université d’Abomey-Calavi.

𝗟𝗲𝘀 can𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 féminine 👩‍🦰 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝘃𝗶𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴ées 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗼𝘀𝘀𝗶𝗯ilité 𝗱’𝗼𝗰𝘁𝗿𝗼𝗶 𝗱𝗲 𝗯𝗼𝘂𝗿𝘀𝗲𝘀 💵💰 𝗼𝘂 𝗱’𝗮𝗹𝗹𝗼𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’étude 𝗮𝘂𝘅 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘀.

Les pièces à fournir sont inscrites dans les documents ci-joints.




SUPPOSÉ FONDS DE SECOURS COVID-19 AU BÉNIN : C’est faux!

Pour atténuer les répercussions socio-économiques issues des restrictions liées à la pandémie de la Covid-19, les différents gouvernements des pays du monde mettent en place des mesures d’aides financières et bien d’autres. Ainsi, ils se servent du meilleur raccourci de nos jours à savoir le numérique pour l’inscription des différentes catégories de personnes concernées.

Au Bénin, le processus qui concernait les micros et petites entreprises a été lancé pour une deuxième fois le 26 Août 2021 et s’est achevé le 16 septembre 2021.
Mais, force est de constater que, depuis quelques jours les internautes d’ici et d’ailleurs font face à une demande suspecte à postuler pour un « FONDS DE SECOURS COVID-19 ».

Ce message en vogue sur les réseaux sociaux, WhatSapp, Télégramme et Facebook fait état de ce qu’un gouvernement fédéral serait le fournisseur dudit fonds.
De même, ce message incertain qui est partagé à longueur de journée au vu et au su de tous, en privé comme en groupe, invite les internautes à se dépêcher pour ne pas manquer la dite opportunité. C’est totalement faux.
D’abord en ce qui concerne le Bénin, il ne dispose pas d’un gouvernement fédéral.
Ensuite, pour ce que le gouvernement béninois faisait habituellement, les inscriptions se passaient à travers un lien d’un site officiel et sécurisé. Alors qu’au regard du prétendu lien, le protocole de transmission (http) permettant à l’utilisateur d’accéder à la dite page web, expose les internautes à une soustraction de leurs données personnelles qui seront sûrement utilisées à des fins tendancieuses et compromettantes.
Enfin, dans le domaine du numérique conseillent les spécialistes, le protocole https est plus avancé et plus sécurisé que le http, jugé moins sécurisé. C’est alors une désinformation prétexté de la Covid-19.

Cette vérification tient lieu de prudence en ces temps d’augmentation des cas de contamination due à la variante OMICRON de la Covid-19 qui peut s’avérer moins fatale que la désinformation à son sujet.

Vous êtes devant une information douteuse dans le domaine de la santé et de l’environnement. Vous ne savez pas quoi faire ? Ecrivez nous rapidement par Whatsapp au +229 97 04 40 53 et passons à la vérification immédiate pour vous.

#Fact_checking #AideCovid-19Bénin #Intox #JournalSantEnvironnement

Megan Valère SOSSOU




COVID-19 AU BENIN : Des citoyens récalcitrants à la recherche de leur dose de vaccin

La Covid-19, cette maladie infectieuse provoquée par le coronavirus le plus récemment découvert, le SRAS-CoV-2, continue de perturber profondément tous les secteurs d’activité essentiels aux besoins vitaux de l’homme. Pour l’éviter, scientifiques et acteurs du monde sanitaire ont su mettre en place des vaccins capables de prévenir la forme grave de la maladie. En les homologuant, l’OMS a souhaité que les populations soient vaccinées le plutôt pour éviter une énième vague de décès imputable à cette pandémie.

A l’instar des différents gouvernements des pays en voie de développement, le Bénin en recevant une quantité non négligeable de vaccin par le biais du mécanisme COVAX, a déroulé une stratégie vaccinale poussée afin de rendre effectif les vœux de l’OMS.
Des mois plus tard, le constat est moins reluisant avec un faible taux de couverture vaccinale. Aussitôt, des mesures coercitives ont été prises par le gouvernement pour hausser le taux de couverture vaccinale. Au nombre de ces mesures se trouve l’interdiction d’accès des personnes non vaccinées aux administrations publiques. S’en sont suivies plusieurs autres mesures prises par certains services déconcentrés de l’Etat au plan départemental.
Du coup, des citoyens jusque là rebellés aux vaccins pour plusieurs raisons sont désormais obligés de se mettre au pas.
Ces récalcitrants qui viennent chercher enfin leur première ou seule dose de vaccin contre la Covid-19 selon que l’on soit en face du SYNOVAC, de JONHSON-JONHSON, de ASTRA ZENECA ou de Pfizer.
En tout cas, ils n’ont pas souhaité pour une raison que ce soit, manquer les administrations publiques. Car, la survie de leurs activités en dépend.
Au centre de santé central de Bohicon, le poste de vaccination ouvert est afflué par des personnes longtemps restées dans la désinformation.
Ces citoyens qui ont voulu résister par conviction panafricaniste ou par peur de subir les pseudo-effets post-vaccinales dissipées par les rumeurs ou simplement parce qu’ils ne se sentaient pas concernés viennent de réaliser qu’il s’agit plus d’une question de santé et de sécurité publique.
La fameuse résistance ne durera pas. Puis qu’ils étaient des milliers à recevoir ces derniers jours leur dose du vaccin contre la COVID-19, dans l’espoir de pouvoir accéder aux services de l’administration publique.

D’un prétexte à une raison de se vacciner

A Sodohomè Alikpa, ce mardi 30 novembre, les personnes non vaccinées en majorité des jeunes côtoyaient, ceux, venus chercher leur deuxième dose pour prolonger l’efficacité du vaccin.
Gabin T., est un agent de recouvrement dans une structure financière à Bohicon. Il déclare « Je ne croyais pas à l’existence de la maladie selon ce qui est dit via WhatsApp ». Le voilà qui lâche la vérité. La désinformation à travers les réseaux sociaux a renforcé la résistance aux vaccins.
D’ailleurs, le relais communautaire rencontré à ce poste de vaccination s’étonne de voir autant de gens recevoir une première fois leur dose de vaccin alors plus que la vaccination est lancée depuis de 03 mois. « J’en ai vacciné une vingtaine pour le compte de cette seule matinée contrairement au début », a-t-il déclaré.
Pourtant les vaccins contre la COVID-19 étaient disponibles depuis plus de trois mois pendant que le gouvernement n’avait cessé d’appeler les uns et les autres à se faire vaccinés.
À Abomey, la capitale historique du Bénin, les non-vaccinés étaient composés principalement des artisans, des autochtones, des adeptes de Vodun et surtout des jeunes qui ne sont pas du tout senti concernés.
C’est le cas de Maurice S., mécanicien auto de profession, qui, pour régulariser les pièces administratives de son enfant, candidat au Certificat d’Etude Primaire, a du se plier à la règle en vigueur.
Sur la dizaine de personnes rencontrées au centre de santé de Zakpota, se trouve des enseignants sensibilisés par leur hiérarchie à se faire vaccinés.
Plusieurs ont également dit avoir été d’abord inquiets face à un vaccin développé aussi rapidement. Toujours est il que, pour une raison ou pour une autre, la grande majorité des béninois hostiles à la vaccination contre la COVID-19 reçoit de jour en jour leur dose de vaccin. Il y va non seulement de la sécurité sanitaire de tous mais aussi, de la reprise normale des activités économiques, culturelles et touristiques, véritables secteurs tributaires du développement du Bénin.

Megan Valère SOSSOU