Autonomisation de la femme : Des avancées notables grâce à ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre

Le mercredi 17 juillet 2024, le Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN) a tenu un webinaire sur le thème : « Autonomisation de la femme : enjeux, défis et perspectives en Afrique de l’Ouest et du Centre ». Cette session virtuelle a permis de réunir une cinquantaine de journalistes, formés par Mme Arlette Mvondo, conseillère régionale sur les violences à l’égard des femmes et des filles au bureau régional Afrique de l’Ouest et du Centre à ONU Femmes.

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Mme Arlette Mvondo, conseillère régionale sur les violences à l’égard des femmes et des filles au bureau régional Afrique de l’Ouest et du Centre à ONU Femmes

Mme Mvondo a souligné l’importance de l’autonomisation de la femme, un objectif clé des ODD à l’horizon 2030. Elle a détaillé comment ce vaste sujet englobe divers aspects incluant l’accès à la santé, à l’éducation, aux services sociaux de base, à l’emploi, et même des postes gouvernementaux spécifiques aux questions féminines. « Quand on parle de l’autonomisation de la femme, on parle de développement », a-t-elle affirmé, illustrant l’impact profond de l’éducation sur la réduction des violences faites aux femmes et aux filles, ainsi que sur le développement national.

Stratégies et avancées

Mme Mvondo a également abordé les avancées réalisées malgré les pesanteurs sociales persistantes en Afrique de l’Ouest et du Centre. Grâce à l’apport des différents acteurs sociaux, y compris les médias, ONU Femmes a réussi à induire des changements de mentalité significatifs.

En matière de stratégies pour atteindre les Objectifs du Développement Durable (ODD 2030), ONU Femmes se concentre sur plusieurs thématiques. Celles-ci incluent la représentation des femmes dans les instances de prise de décision, l’entrepreneuriat féminin avec des appuis financiers, et la promotion de la masculinité positive. Pour mettre en œuvre ces stratégies, l’organisme collabore étroitement avec la société civile et les décideurs politiques. Dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, elle a mis en avant le partenariat entre ONU Femmes et l’UNFPA à travers le programme Mousko. Un programme qui a visé la promotion de l’accès des femmes aux méthodes contraceptives et à l’interruption sécurisée de la grossesse lorsque la loi le permet. « Nous travaillons à plusieurs niveaux : établir un cadre normatif favorable, renforcer la qualité des services hospitaliers et sensibiliser les communautés pour changer les mentalités » a-t-elle indiqué.

Focus sur l’autonomisation financière

L’autonomisation financière des femmes est une priorité pour ONU Femmes, qui investit dans l’entrepreneuriat féminin et facilite l’accès aux ressources financières. « Les femmes ont moins d’opportunités que les hommes d’accéder à des institutions financières. C’est ainsi que dans les pays en développement, les disparités entre les hommes et les femmes sont de 6%, et à l’échelle mondiale, elles sont à 4% », a précisé Mme Mvondo.

Après l’intervention de Mme Mvondo, les participants ont pu poser des questions et recevoir des réponses détaillées. Pour conclure, la conseillère régionale a encouragé les médias à maintenir la pression sur les décideurs politiques afin de garantir la mise en œuvre et le suivi des lois et règlements en faveur de l’autonomisation de la femme.

Megan Valère SOSSOU




Femmes et Environnement : RASIPE-ONG lance le Projet d’Appui aux Femmes pour la Transformation du Moringa à Pèrèrè

Dans le contexte actuel des changements climatiques, les femmes constituent un levier important sur lequel l’humanité peut s’appuyer pour atteindre les objectifs du développement durable, notamment en ce qui concerne la conservation de la biodiversité et l’autonomisation de la gent féminine.

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Vue d\\\’ensemble des participants à la cérémonie de lancement officiel

Convaincue de cette réalité, l’ONG Recherche-Action en Système d’Information et Protection de l’Environnement (RASIPE-ONG) s’est engagée aux côtés des femmes rurales de la commune de Pèrèrè, à travers le Projet d’Appui aux Femmes pour la Transformation du Moringa (PAFTM), qui vise à renforcer les capacités des femmes de la commune, à promouvoir l’autonomisation économique et à améliorer leurs conditions de vie par la transformation et la commercialisation du moringa.

Réunies au sein de la Coopérative Donorou, les femmes bénéficiaires ont accueilli le lancement officiel dudit projet, ce mercredi 29 mai 2024, dans le village de Sonon, arrondissement de Guinagourou, commune de Pèrèrè. L’évènement a connu la présence du chef de l’arrondissement, du chef du village, des responsables du projet, des femmes bénéficiaires et de la référente de la Maison de la Société Civile du Borgou.

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Cérémonie de lancement officiel

Dans son allocution, le président de RASIPE-ONG, Luc ADETONA, a salué la présence effective des participants avant de rappeler les objectifs à atteindre dans le cadre du projet. « Votre présence témoigne de votre engagement et de votre soutien indéfectible à l’égard de l’autonomisation des femmes et du développement durable de notre chère commune, Pèrèrè. Ce projet, fruit de plusieurs mois de préparation et de collaboration, est l’exemple parfait de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous unissons nos forces autour d’un objectif commun », a-t-il déclaré. L’objectif étant, selon Luc ADETONA, de contribuer au développement socio-économique des femmes de la commune à travers la valorisation du moringa et la protection de l’environnement.

Pour le Chef d\\\’Arrondissement, monsieur Gado LAFIA, le projet jouera un grand rôle dans l’autonomisation des femmes mais aussi dans la nutrition en milieu rural. « Je demande à RASIPE-ONG de penser à une extension du projet à d’autres villages de l’arrondissement si possible », a-t-il plaidé. Le chef de village, monsieur Gaoué SUANON, fier du choix porté sur sa localité pour abriter ce projet, n’a pas manqué d’exprimer toute sa satisfaction.

« C’est une immense joie pour moi, que les femmes de Sonon bénéficient de ce projet. Je ne peux que remercier les responsables du projet et les partenaires qui les soutiennent, et les bénir afin que de plus grandes portes leur soient ouvertes, pour que Sonon soit encore honoré dans les prochaines années », a-t-il exprimé. Tout en rassurant de sa disponibilité à accompagner la mise en œuvre du projet, Gaoué SUANON a exhorté les bénéficiaires à faire preuve de courage et d’engagement, afin que les objectifs visés soient atteints. Son message est visiblement bien reçu par les femmes de la coopérative qui, à travers leur présidente, ont exprimé toute leur gratitude à l’endroit de RASIPE-ONG.

Engagement des bénéficiaires

Au nom des bénéficiaires, Biba SANDA, présidente de la Coopérative, déclare: « Nous témoignons notre gratitude à RASIPE-ONG et à tous les partenaires qui accompagnent ce projet. Nous promettons de bien entretenir les plants de moringa, et de jouer pleinement notre partition, afin que les attentes de nos donateurs soient comblées ».

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Visite de terrain

Caroline ADISSOTOUN, référente de la Maison de la Société Civile du Borgou et représentante des partenaires, a également exhorté les femmes bénéficiaires, de même que les autorités locales, à véritablement accompagner la mise en œuvre du projet, soulignant qu’ « une femme autonomisée, c’est toute une population qui en jouit ».

L’approche participative et interactive de la rencontre a permis aux participants d’exprimer toutes leurs préoccupations sur les différents aspects du projet. Des préoccupations auxquelles Luc ADETONA, président de RASIPE-ONG et chargé du projet, n’a pas manqué d’apporter des clarifications. La rencontre a pris fin par la visite du site d’implémentation du projet, où de jeunes plants de moringa oleifera poussent déjà depuis quelques mois, donnant l’espoir d’un avenir prometteur et durable pour ces femmes rurales battantes de la commune de Pèrèrè.

Faut-il le préciser, le Projet d’Appui aux Femmes pour la Transformation du Moringa est soutenu par la Maison de la Société Civile et principalement par l’Ambassade de France au Bénin, et sera mis en œuvre sur 10 mois. À travers ce projet, RASIPE-ONG contribue à l’atteinte des ODD 1, 2, 5, 12, 13 et 15 des Nations Unies, qui appellent à agir pour l’éradication de la faim, la lutte contre les changements climatiques, l’autonomisation des femmes et la conservation de la biodiversité.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Bénin : 350Africa.org honore les héros communautaires des énergies renouvelables

À l\\\’occasion de la Semaine de l\\\’Afrique, 350Africa.org a mobilisé les communautés pour célébrer les héros locaux des énergies renouvelables à travers les prix AfrikaVuka. Au Bénin cet événement a été célébré dans la matinée de ce vendredi 31 mai 2024 à l’American Corner de l’Université d’Abomey-Calavi.

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Remise de trophée

L’événement selon Christian Hounkannou, Coordonnateur Afrique Francophone 350.org, consiste à remettre des prix aux lauréats gagnants de l’initiative pour récompenser les acteurs qui ont œuvré pour la promotion des énergies renouvelables, en développant ou en soutenant des projets communautaires sur le continent.

Le processus de sélection a commencé par une phase de nomination publique, au cours de laquelle les membres du public ont identifié des acteurs clés. Un comité a ensuite présélectionné les candidats les plus remarquables. Les lauréats se sont distingués par leur contribution à l\\\’accès à une énergie durable, équitable et abordable en Afrique. Dix personnes et organisations ont été honorées, représentant sept catégories et provenant de dix différents pays dont le Bénin.

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Des acteurs communautaires du Bénin distingués

Une personne et une organisation ont été récompensées au Bénin pour leurs contributions remarquables dans le domaine des énergies renouvelables. Il s’agit de Antoine Mahutin Salako, technicien supérieur en énergie renouvelable et système énergétique dans la catégorie Solar Orisha, et du Cercle des Grands Pionniers (CGP). Dans la catégorie des Eco-Enablers

Antoine Mahutin Salako a été distingué pour son initiative de distribution de kits solaires dans les zones reculées, améliorant ainsi l\\\’accès à l\\\’énergie à travers tout le Bénin. De son côté, le Cercle des Grands Pionniers a fourni des services de dépannage et d\\\’installation d\\\’énergies renouvelables décentralisées et abordables, grâce à des compétences techniques spécifiques.

Antoine Salako a exprimé sa joie : « Je suis content d’avoir reçu ce trophée. Je vais mettre les bouchées doubles pour dépasser le niveau actuel. » Mathias Kpetehoto du CGP a également partagé son émotion : « Je suis très ému car nos efforts ont été reconnus par 350.org. Notre projet a mis en lumière les personnes sans voix qui, bien qu\\\’elles soient dans l’obscurité, font beaucoup d’efforts pour s’en sortir grâce au dépannage et au montage des équipements d’énergie solaire. »

Tout comme au Bénin, plusieurs personnes et organisations ont été honorées au Cameroun, au Sénégal, en Ouganda, au Ghana, au Nigéria et en Afrique du Sud.

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Cette cérémonie a également été l\\\’occasion de partager le Kit Our Own Power. Christian Hounkannou a profité de l\\\’événement pour rappeler aux jeunes participants les opportunités de renforcement des capacités en matière de plaidoyer, de mobilisation, d’engagement et de recherche de financement en utilisant cet outil.

« Nous avons le pouvoir d’exiger de nos décideurs la promotion, le développement et le financement des énergies renouvelables. »

Pour Christian Hounkannou, 350.org développe une nouvelle stratégie pour promouvoir les solutions climatiques, la technologie et la finance climatique. Il entend continuer à mobiliser, plaider et engager pour la promotion des énergies renouvelables. Tout en encourageant les jeunes à rejoindre le mouvement 350.org, Christian Hounkannou invite les jeunes à se tourner vers les formations et métiers du secteur des énergies renouvelables.

Ainsi, l’édition 2024 de la Semaine de l\\\’Afrique a été marquée au Bénin par cette activité de partage, de coworking et de reconnaissance des champions de l\\\’énergie renouvelable.

Megan Valère SOSSOU

L’appel à l\\\’action de Landry Ninteretse, Directeur régional de 350Africa.org

« Ces prix mettent en lumière le mouvement croissant en faveur des énergies renouvelables qui s\\\’enracine en Afrique sous l\\\’impulsion des populations. Les communautés rejettent activement les combustibles fossiles et adoptent le développement de systèmes d\\\’énergie renouvelable sûrs, fiables et décentralisés. Grâce aux efforts concertés de toutes les parties prenantes, un avenir alimenté par les énergies renouvelables, avec un accès universel à l\\\’énergie propre, est à portée de main. L\\\’Afrique peut contribuer de manière significative à l\\\’objectif mondial de tripler la capacité des énergies renouvelables si les gouvernements et les institutions financières accordent la priorité aux initiatives en matière d\\\’énergies renouvelables et fournissent le financement nécessaire pour soutenir le développement des énergies renouvelables et une transition équitable vers l\\\’abandon des combustibles fossiles. Pour faire face à la crise climatique et répondre à nos besoins énergétiques en Afrique, il faut investir massivement dans les énergies renouvelables et mettre en place un cadre réglementaire favorable. »




Agroécologie et économie circulaire: Plus de 100 jeunes et femmes se réunissent pour un atelier

Le 24 juin 2024, le centre IITA d’Abomey-Calavi accueillera cent vingt-cinq (125) jeunes et femmes du secteur agricole pour un atelier de formation et de sensibilisation sur les pratiques agroécologiques et l’économie circulaire. Cet événement, initié par Youth Initiative for Land in Africa (YILAA) avec le soutien de Climate and Clean Air Coalition (CCAC) de l\\\’UNEP, vise à promouvoir l’adoption de technologies agroécologiques pour réduire les polluants climatiques de courte durée de vie dans la production de maïs et de riz.

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Le consortium soutenant cette initiative comprend l\\\’association des Paysans du Ghana, Africa Rice, et le Council for Scientific Industrial Research (CSIR). L’objectif principal est de sensibiliser les participants à la réduction des émissions de méthane et de noir de carbone, qui sont des polluants significatifs dans la culture de ces deux produits vivriers essentiels.

Cette première cohorte de formation cible les départements de l’Atlantique, du Littoral, du Mono et du Couffo. Au total, près de cinq cents (500) jeunes à travers tout le Bénin bénéficieront de cette formation. Les participants incluront des membres des organisations paysannes, des groupements de femmes, ainsi que des coopératives et associations de jeunes œuvrant dans le secteur agricole, en particulier dans la culture du maïs et du riz.

À la fin de cette journée de formation, les participants devraient être capables d’appliquer sur le terrain des pratiques visant à atténuer les effets des polluants climatiques de courte durée de vie (PCCDV), contribuant ainsi à un secteur agricole plus durable et respectueux de l’environnement.

Megan Valère SOSSOU




Bénin : la plateforme de mobilité, RMobility, lance son service de Voiture de Transport avec Chauffeur

Reconnue et régulièrement utilisée au Bénin comme plateforme de covoiturage, RMobility franchit une nouvelle étape en lançant son service de Voiture de Transport avec Chauffeur (VTC) le vendredi 07 juin à Cotonou.

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Une nouvelle ère s’ouvre pour le transport en commun et la mobilité urbaine à Cotonou, capitale économique du Bénin. Après trois ans d’activité en tant qu’application de covoiturage, RMobility étend ses services pour inclure le VTC, avec des opérations débutant ce vendredi.

« Chez RMobility, nous croyons fermement que la mobilité doit être accessible, sécurisée et pratique pour tous. En lançant notre service de VTC, nous visons à offrir une solution de transport plus flexible et plus efficace aux habitants du Bénin. Car, nous avons observé une demande croissante pour des options de transport modernes et fiables, et c\\\’est exactement ce que notre service de VTC apporte », rassure Raynald Ballo, dirigeant de RMobility.

Une flotte de plus d’une cinquantaine de véhicules, identifiés ou non par le logo RMobility, sera disponible pour desservir les habitants de Cotonou et ses environs. Pour ce lancement, des offres exclusives sont proposées, incluant une réduction de 20% et le don d’une carte carburant de 5000 FCFA JNP dès le premier trajet.

Raynald Ballo précise : « Avec nos offres de lancement attractives, nous voulons encourager les utilisateurs à découvrir les avantages uniques de RMobility, tout en soutenant nos conducteurs avec des incitations significatives. Notre objectif est de transformer la manière dont les gens se déplacent, en mettant la technologie au service de leur confort et de leur sécurité. »

Pour accéder à l’application RMobility, il suffit de la télécharger depuis l\\\’App Store, Google Play Store ou AppGallery, de créer un compte avec son numéro de téléphone, de compléter son profil et d\\\’explorer les services de covoiturage, location de véhicule, courses en taxi, billets de bus et d\\\’événements.




Atelier de Finalisation de la Stratégie LT-LEDS de Madagascar : Dr. ATCHADE Assouhan Jonas outille les parties prenantes Malgaches

Le processus d\\\’élaboration de la Stratégie à Long Terme de Développement à Faible Émission de Gaz à Effet de Serre (LT-LEDS) de Madagascar touche à sa fin. Dans ce cadre, un atelier de finalisation, organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le gouvernement malgache via le ministère de l\\\’Environnement et du Développement Durable, s\\\’est tenu du mercredi 10 au jeudi 11 juillet 2024 à Antananarivo.

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Dr. ATCHADE Assouhan Jonas

Dr. ATCHADE Assouhan Jonas, consultant international recruté par le PNUD, a dirigé avec brio cette phase importante de la finalisation du processus. Durant ces deux jours, il a outillé les parties prenantes des secteurs clés tels que l\\\’énergie, le transport, la foresterie, l\\\’agriculture, l\\\’industrie et la gestion des déchets. L\\\’objectif était de construire des scénarios sectoriels et de proposer différentes options et actions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au sein de chaque secteur.

Le travail de Dr. Jonas ne s\\\’est pas limité à la simple proposition de mesures. Il a également soutenu la partie nationale dans la définition de trajectoires de décarbonisation à l\\\’horizon 2050, conformément à l\\\’article 4.19 de l\\\’Accord de Paris dans le cadre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).

Cet atelier a mis en lumière la volonté et la grande motivation de Madagascar à adopter de nouveaux modèles de développement sobres en carbone et résilients aux aléas climatiques. L\\\’objectif ultime est d\\\’atteindre la neutralité carbone à l\\\’horizon 2050.

Avec l\\\’accomplissement de cette étape décisive, Madagascar se prépare désormais à organiser l\\\’atelier de validation, actuellement en cours de planification. Une fois cette étape franchie, le pays rejoindra le cercle des nations ayant finalisé leur stratégie LT-LEDS, témoignant son engagement à  lutter efficacement contre le changement climatique.

Megan Valère SOSSOU




Santé : Tout savoir sur l\’ostéoporose, une maladie insidieuse et peu connue

L\\\’ostéoporose est une maladie insidieuse et méconnue, qui touche des millions de personnes à travers le monde. Elle est caractérisée par une diminution de la densité osseuse et une détérioration de la structure osseuse, rendant les os fragiles et susceptibles de fractures. Souvent asymptomatique jusqu\\\’à ce qu\\\’une fracture survienne, elle est souvent appelée maladie silencieuse.

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Plusieurs facteurs contribuent au développement de l\\\’ostéoporose, notamment l\\\’âge, les antécédents familiaux, les hormones, la nutrition et le mode de vie. Selon le Dr. Marie Lambert, rhumatologue, spécialiste des maladies osseuses, les femmes ménopausées et les personnes âgées sont particulièrement à risque en raison des changements hormonaux et de la diminution de l\\\’activité physique observée chez ces dernières.

\\\ »Les symptômes de l\\\’ostéoporose peuvent passer inaperçus jusqu\\\’à ce qu\\\’une fracture survienne\\\ », a déclaré le Dr. Marie Lambert. Cependant, des signes tels que des fractures fréquentes, une diminution de la taille et des douleurs dorsales peuvent alerter sur la survenue du mal. Le Dr. Lambert souligne également l\\\’importance de la prévention. \\\ »Il est crucial de reconnaître ces signes précoces et d\\\’adopter des mesures préventives pour réduire le risque de fractures futures\\\ », a-t-il souligné.

La prévention de l\\\’ostéoporose nécessite également d\\\’adopter un mode de vie sain. Cela inclut un régime riche en calcium et en vitamine D, des exercices physiques réguliers, l\\\’arrêt de la consommation de tabac, une consommation modérée d\\\’alcool et des visites régulières chez le médecin pour évaluer la santé osseuse.

Pour le Dr. Marie Lambert, \\\ »la prévention est la clé\\\ ». Il conseille de consulter un professionnel de la santé pour évaluer le risque d\\\’ostéoporose et de discuter des mesures préventives adaptées à sa situation individuelle en cas de nécessité.

L\\\’ostéoporose peut donc être dévastatrice, mais en comprenant ses causes, ses symptômes et en prenant des mesures préventives, il est possible de réduire son impact sur la vie des victimes.

Elysée HOUNSOU




Projet SE WADEDJI BOGAN : Savalou désormais mieux informé sur la vaccination

La pandémie de la COVID-19 a laissé des cicatrices profondes à travers le monde, tant en termes de vies humaines perdues que d\\\’impacts économiques dévastateurs. Les tentatives de contenir la propagation du virus ont conduit au développement de vaccins, bien que l\\\’acceptation universelle de ces derniers demeure un défi. Des informations erronées circulant dans l\\\’opinion publique ont semé le doute quant à la sécurité des vaccins, engendrant une psychose qui persiste jusqu\\\’à ce jour. Cette méfiance envers la vaccination se reflète également au Bénin, et plus particulièrement dans la commune de Savalou, où les taux de vaccination demeurent insatisfaisants.

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Dans le cadre du concours \\\ »Stop fakes news, tous vaccinés, tous sauvés\\\ », les jeunes U-reporters de l\\\’ONG Save Our Planet ont lancé officiellement le projet SE WADEDJI BOGAN à Savalou le samedi 18 novembre 2023. Ce projet vise à sensibiliser la population sur l\\\’importance de la vaccination et à contrer les fausses informations liées à la COVID-19.

La salle de réunion de l\\\’arrondissement Aga a été le lieu choisi pour le lancement officiel du projet SE WADEDJI BOGAN à Savalou. Cette initiative a été suivie d\\\’une campagne de sensibilisation à l’importance de la vaccination et la lutte contre les fausses informations, déployée à Savalou Centre et à Savalou Ouest (Tchetti) les 18 et 19 novembre 2023. L\\\’objectif principal était d\\\’informer la population sur l\\\’importance de la vaccination, de démystifier les rumeurs entourant la COVID-19 et de partager des outils et techniques de vérification des fausses informations.

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Sensibilisation à Savalou Centre

De nombreux habitants, qu\\\’ils soient élèves, enseignants ou artisans, ont participé activement à ces séances. Certains ont partagé leurs préoccupations initiales quant à la vaccination, mettant en lumière les craintes de risques potentiels pour la santé après la vaccination. Générose DJAHOTO, participant à Tchetti, a témoigné : \\\ »Au départ, j’ai hésité, j’ai même refusé carrément que je ne ferai pas la vaccination. Il a fallu d’abord que mon papa aille se faire vacciner, avant que moi-même je ne prenne la décision de le faire.\\\ » Abel HOUNNOU, un autre participant, a ajouté : \\\ »Par exemple, moi, le jour de la vaccination, ma maman m’appelait et me disait de ne pas me faire vacciner.\\\ »

Megan Valère Sossou, lors de sa communication, a souligné l\\\’importance cruciale de la vaccination et a partagé des techniques de vérification des fausses informations liées à la COVID-19. Il a également mis en avant la nécessité de poursuivre les vaccinations de routine, englobant diverses maladies aussi dangereuses que la COVID-19. Les participants, désormais mieux informés, expriment leur soulagement quant à la vaccination et soulignent l\\\’importance de la vérification constante des informations pour éviter de contribuer à la désinformation.

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Sensibilisation à Tchetti

Mirabelle ADJI, participante à Savalou Centre, a déclaré : \\\ »Je suis fière d’avoir participé au projet SE WADEDJI BOGAN. Je suis contente des informations qu’on m’a données à propos de la vaccination. J’en parlerai avec mes amis\\\ ». Thierry DADEGNON a promis : \\\ »Avec tout ce que j’ai entendu aujourd’hui, je vais pouvoir sensibiliser mon entourage que c’est bon de se faire vacciner et d’être vigilant par rapport aux fausses informations.\\\ »

Les participants, munis de leurs attestations de participation, ont exprimé leur gratitude à l\\\’ONG Save Our Planet d\\\’avoir choisi la commune de Savalou pour cette initiative.

Il est à rappeler que le projet SE WADEDJI BOGAN bénéficie du soutien de l\\\’Unicef Bénin et de l\\\’Ambassade de la France au Bénin avec pour objectif de lutter contre la désinformation en sensibilisant la population sur l\\\’importance de la vaccination et la lutte contre les fausses informations.

Venanace Ayebo TOSSOUKPE




Retour sur le Forum Régional des Médias sur la Santé Infantile, la Vaccination et la Nutrition à Cotonou

Le vendredi 22 décembre 2023, la salle de conférence de l\\\’UNICEF Bénin a servi de cadre à l\\\’atelier de restitution de Cotonou sur le premier Forum Régional des Médias sur la Santé Infantile, la Vaccination et la Nutrition. Un rendez-vous important qui a rassemblé une vingtaine de journalistes, membres du REMAPSEN, toutes catégories de presse confondues.

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Dans son discours d\\\’ouverture, Mickael TCHOKPODO, le coordonnateur national du REMAPSEN au Bénin, a souligné le rôle essentiel de l\\\’UNICEF dans la concrétisation de cet événement. « Si l\\\’initiative du forum a prospéré, c\\\’est grâce au soutien indéfectible du bureau régional de l\\\’UNICEF, qui a vu dans l\\\’idée de ce forum la preuve de l\\\’engagement des journalistes pour une cause noble : les enfants, l\\\’avenir de toute nation », a-t-il déclaré. Il a également exprimé sa conviction que cet atelier marquera le début d\\\’une collaboration durable entre l\\\’UNICEF Bénin et le REMAPSEN Bénin.

Aude Rigot, Cheffe du Bureau UNICEF Bénin, a ouvert officiellement l\\\’atelier en félicitant la coordination du REMAPSEN Bénin pour le respect de son engagement. Elle a salué l\\\’organisation de l\\\’atelier de restitution du premier forum des médias sur la santé infantile, la vaccination et la nutrition, qui s\\\’est tenu du 21 au 23 novembre 2023 à Lomé, au Togo. C’est une chance pour le REMAPSEN de tenir cet atelier à quelques jours du prochain cycle de programme de Coopération 2024 – 2026 de l’Unicef Benin.

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Au cœur des débats, un panel dédié à la santé infantile, la vaccination, et la nutrition au Bénin, animé par les experts Nicole Paqui, Bonaventure Muhimfura, et Amany Faustin Yao. Cet atelier a été l\\\’occasion d\\\’échanger sur l\\\’état des lieux, les progrès réalisés, et les perspectives à venir en matière de santé infantile en Afrique de l\\\’Ouest et du Centre, ainsi que sur la vaccination des enfants et la nutrition.

De façon générale, il est à retenir que de 2019 à 2023, des avancées significatives ont été accomplies en termes de baisse de la mortalité des enfants de moins de 5 ans, passant de 115 pour mille en 2014 à 80 pour mille en 2022, soit une réduction de 35 points.

Malgré ces progrès encourageants, il demeure impératif de persévérer les acquis, car certaines données continuent de susciter des inquiétudes. Notamment, le constat selon lequel 43% des nourrissons de moins d\\\’un an n\\\’ont pas bénéficié de tous les vaccins recommandés demeure préoccupant. De plus, il est alarmant de noter qu\\\’un sur deux enfants de moins de 5 ans présente un retard de croissance, signalant ainsi une problématique persistante à résoudre.

La rencontre a également été marquée par la lecture des recommandations issues du forum régional porté sur le thème \\\ »Rôle et responsabilité des médias dans la promotion de la santé et de la nutrition en Afrique\\\ ». Ces recommandations offrent une feuille de route précieuse pour les médias engagés dans la promotion de la santé en Afrique.

Cet atelier de restitution à l\\\’UNICEF Bénin est une preuve de plus de l’engagement des médias béninois en faveur de la santé des enfants, de la vaccination et de la nutrition. Il témoigne du pouvoir des médias dans la sensibilisation et la promotion des enjeux sanitaires. Un rendez-vous qui laisse entrevoir une collaboration fructueuse entre l\\\’UNICEF et le REMAPSEN Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Pollution & Gaspillage : les fêtes de fin d\’année sont elles écolo?

EcoCitotens TV se doit de faire une campagne de sensibilisation à une consommation plus sobre et plus raisonnée. Les béninois commencent à consommer de manière exponentielle des produits de tous genres ainsi nous tendons vers une surconsommation pendant que animaux et végétaux disparaissent à un rythme inquiétant, les sols arables s’épuisent, nos déchets polluent l’air, l’eau et le sol, le climat se dérègle au point de menacer la vie un peu partout sur Terre.  Nous devons impérativement réduire notre consommation.
Nous vous invitons donc à vous inspirer de cette proposition pour un Temps des fêtes sans achat à outrance. Mise en pratique dès maintenant, la simplicité nous épargnera non seulement des vendredis noirs, mais, et surtout, un avenir plus que sombre.

Les fêtes de fin d\\\’année avec ses atteintes à l\\\’environnement

Les fêtes de fin d’année vont (très) vite arriver et c’est tant mieux ! Ce sera pour toujours un temps de pause et de retrouvailles avec la famille et les copains, bien ancré dans la tradition. Mais cette année est un peu différente pour moi : j’ai une grosse envie de changement. Depuis un bon temps je m’inquiète beaucoup pour notre avenir, et comme vous le savez, toutes les informations qui passent sur le changement climatique me touchent et je commence à saisir ma propre responsabilité dans ce désastre.
Alors voilà, mon souhait le plus cher pour cette fin d’année : passer un Noël qui tende le plus possible vers le zéro déchet. Concrètement pour les cadeaux que vous ne manquerez pas de vous offrir, ça implique : zéro cadeau en plastique, zéro produit du bout du monde, zéro piles, zéro emballage.

Avec le flot de l’offre commerciale en ces temps ci, il y a toujours le choix entre payer et acheter, faire des sorties sport ou culture, des produits locaux, utiles et éthiques.
Vous me connaissez bien et vous vous dites que j’exagère, que je veux certainement être en première ligne de la transition écolo et que je devrais balayer devant ma porte avant de faire la morale aux autres. Vous avez entièrement raison et je suis loin de la perfection, c’est pour ça justement que j’ai besoin de vous ! Nous pouvons prendre le temps d’en reparler ensemble en particulier.
Il faut tourner le dos à l’achat de nourriture non nécessaire qui finira probablement aux poubelles et de produits qui ne seront utilisés que rarement et qui seront oubliés au fond du garde-manger ou du réfrfêtes
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Gaspillage et pollution pendant les fêtes

Par ailleurs, pour aller plus loin dans la lutte au gaspillage et à la pollution, il faut viser une meilleure efficacité de nos terres en se tournant vers une alimentation à base de végétaux et la plus près de nous possible. D’abord, c’est selon moi un non-sens d’utiliser autant de ressources (eau, nourriture, surface agricole, carburant pour le transport, etc) pour élever du bétail. Une alimentation à base de plantes utilise les ressources d’une manière beaucoup plus efficace et celle-ci s’inscrit donc mieux dans la philosophie minimaliste. De plus, s’approvisionner via des sources locales diminue le transport associé aux aliments et permet une plus grande proximité avec le producteur et donc, une moins grande dépendance aux aliments importés. L’alimentation dans la sobriété permet donc d’économiser, d’être en meilleure santé et d’avoir un impact environnemental plus faible. Sur ce, EcoCitoyens TV vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d\\\’année.🤗

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