Autriche: 1er pays de l\’Europe où le glyphosate est interdit


Longtemps critiqué le glyphosate vient d\\\’être interdit en Autriche. En effet, les députés autrichiens ont adopté mardi un projet de loi interdisant totalement l\\\’usage de glyphosate, l\\\’herbicide soupçonné d\\\’être cancérigène. L\\\’Autriche devient le premier pays de l\\\’UE à bannir l\\\’herbicide au nom du \\\ »principe de précaution\\\ ».
Vivement le Bénin que emboîte les pas de l\\\’Autriche

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Lutte contre les changements climatiques : Le Bénin dépose les armes

Le Bénin est un pays en voie de développement qui continue de subir l\\\’épineux problème du déficit énergétique. Il est vrai que l\\\’énergie est vitale pour une économie prospère. Mais, celle issue de l\\\’exploitation des combustibles fossiles est reconnu par les scientifiques comme étant le principal secteur d\\\’émission de gaz à effet de serre, et donc pas conseillée dans une dynamique du développement durable. Le Bénin, pour faire face au problème de déficit énergétique a donc choisi d\\\’exploiter du gaz naturel à ses côtes.

Exemple du dispositif d\\\’exploitation du gaz naturel au Bénin
Le 24 Juillet 2019, le pétrolier français Total a signé un double contrat avec le gouvernement béninois pour construire, exploiter et alimenter un terminal flottant d’importation de gaz naturel liquéfié au large des côtes béninoises.
Ainsi, le Bénin passe malheureusement outre les accords et conventions signés en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Une nouvelle qui surgit comme un vent redoutable et qui remet en cause tous les efforts consentis par la communauté internationale en la matière.
Pourtant, il n\\\’est plus à démontrer les avantages des énergies renouvelables (le solaire, l\\\’éolienne, les biocarburant etc..) qui s\\\’offrent de nos jours aux différents pays pour pallier au problème de déficit énergétique. Alors, qui pourrait bien imaginer que le bénin, un pays en voie de développement et signataire de plusieurs accords et conventions pour la lutte contre le rechauffement climatique par la transition énergétique, rebroussera chemin. Autrement dit, le gouvernement béninois encourage par cet accord l\\\’extraction du gaz naturel pour se nourrir en électricité. Il vient de faire un revirement spectaculaire dans sa dynamique pour le développement durable.
Exemple du fonctionnement de l\\\’équipement d\\\’exploitation du gaz naturel

Conséquences environnementaux de l\\\’exploitation du gaz naturel
Le gaz naturel est l\\\’un des combustibles fossiles non renouvelables dont l\\\’usage n\\\’est plus recommandé non seulement à cause de sa non durabilité mais aussi des énormes risques environnementaux que son exploitation présente. Il est extrait de roches sédimentaires avec une combustion qui revient à rejeter dans l\\\’atmosphère du carbone resté sous la terre expliqueront les spécialistes.
Pour Jacques Aguemon Expert Changement climatique, le Bénin est dans de beau drap dans cette affaire. Pour lui, accepter d\\\’être consommateur d\\\’un tel combustible, c\\\’est balayer du revers de main les accords signés en matière de lutte contre les changements climatiques. Car, poursuit il, chaque étape de l’exploitation du gaz naturel entraine des émissions de gaz qui renforce l\\\’effet de serre dans l’atmosphère. Or, l’effet de serre du méthane principal composant du gaz naturel est plus de vingts (20) fois supérieur à celui du CO2 a t-il ajouté.
À ces effets, le jeune chimiste béninois Nassirou L. AMADOU, renchérit que la probabilité d\\\’une contamination des côtes béninoises par des fuites de gaz est élevée. Par ailleurs, il appuie son argumentation sur un exemple du gaz biométhane issu de la fermentation des déchets organiques (d\\\’origine agricole ou urbaine) dans un méthaniseur comme une alternative sûre qui pourra permettre la maîtrise des déchets ménagers devenus trop insupportable et en retour procuré de l\\\’énergie durable aux ménages. Il a profité pour exhorter le gouvernement à retirer ce projet écocide et à aller vers les énergies vertes et ou renouvelables.
 
Et si le gaz naturel s\\\’épuisait ? Comment allons nous faire, s\\\’interroge un citoyen.
Monsieur Roger Houessou résidant dans la commune d\\\’Abomey Calavi, commune qui héberge la centrale électrique de Mari Gléta où huit (08) turbines à gaz attendent le fameux gaz naturel, déplore que l\\\’option ne soit pas mise sur l\\\’énergie solaire ni éolienne tout en s\\\’interrogeant \\\ »Et si le gaz naturel s\\\’épuisait ?, Comment allons nous faire\\\ ». Pour ce dernier, il est de l\\\’interêt des politiques de nous choisir des projets d\\\’énergie durables que nous présenter souvent de l\\\’archaïque.

  Vue du ciel de la centrale thermique de Maria Gléta dans la commune de Abomey Calavi
 
Le Bénin pourra il  atteindre les objectifs du développement durable d\\\’ici 2030, avec ce revirement ?
Pendant que les scientifiques du GIEC démontraient dans un rapport la grande responsabilité  du secteur énergétique en particulier l\\\’exploitation du pétrole et du gaz, l\\\’Agence Internationale de l\\\’Energie dans son scénario de référence établit aussi que la production de gaz naturel devra augmenter de 1350 milliards de mètres cubes entre 2006 et 2030. Pour un monde durable et prospère, il va falloir réorienter les objectifs vers une transition énergétique verte et pour cela les regards sont une fois encore tournés vers les décideurs politiques.
Megan Valère SOSSOU



COP 14 Désertification New Delhi 2019: Participation effective de la Francophonie à la 14ème session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification




Par Babacar Sene


Beaucoup d’institutions participent à la COP 14 sur la Désertification ; des activités sont programmées et qui restent à être confirmé ; 
C’est le cas de la Francophonie qui a soumis un programme provisoire qui reste à être confirmé de l’avis des responsables
Pour cette présente participation de la Francophonie à la 14ème session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification(CdP14) le Programme d’activités s’articule autour : 
•Atelier préparatoire des négociateurs francophones et des acteurs non étatiques: renforcement des capacités et discussion des points inscrits à l’ordre du jour de la CdP14, Mardi 3 septembre 2019, de 18h00 à 20h00 à la salle MET-15, Centre des Conférences.

• Évènement parallèle: Les outils et les expériences nationales de mise en œuvre de la neutralité en matière de dégradation (cas du Mali, du Niger et de la Mauritanie: étapes après la définition des cibles de NDT) Vendredi 6 septembre 2019, de 18h00 à 20h00 au Pavillon des Conventions de Rio, Centre des Conférences (à confimer)

. • Concertation ministérielle francophone sur le thème: « Favoriser le développement de projets transformateurs et la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de la NDT* dans l’espace francophone» Lundi 9 septembre 2019 de 12h30 à 15h00, sous forme d’un déjeuner-débat, à Salle (à préciser).

• Autres activités : Du 2 au 13 septembre 2019: annonce des lauréats de l’appel à projets du 19 juillet 2019, rencontre des partenaires, suivi des sessions de négociations (CdP, CRIC et CST), animation de kiosque.

L’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l’Organisation internationale de la Francophonie souhaite remercie chaleureusement ses partenaires dans la mise en œuvre de ce programme d’activités, organisé dans le cadre de la 14e Conférence des Parties à la Convention sur la lutte contre la Désertificationnotamment le Secrétariat de la Convention sur la lutte contre la désertification ,l’UNISFERA ,la Banque Africaine de développement (BAD) l’’Agence de la grande muraille verte , le CARI international.

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Ecosystème et Sol: L\’Allemagne va interdir le Glyphosate d\’ici 2023. Le Bénin en est où?

L’Allemagne va bannir fin 2023 l’utilisation du controversé herbicide glyphosate, a décidé mercredi le gouvernement allemand, qui a présenté une série de mesures pour la protection des insectes et animaux.

L’interdiction de cet herbicide produit par Monsanto entrera en vigueur le 31 décembre 2023, lorsque la période actuelle d’autorisation par l’Union européenne arrivera elle-même à échéance.

Des limitations dès 2020

Sans attendre 2023, l’Allemagne prévoit dès l’année prochaine de premières limitations, avec une interdiction dans les parcs et jardins particuliers, ainsi que de premières restrictions pour les agriculteurs.
\\\ »Nous critiquons la décision du gouvernement allemand d’éliminer progressivement le glyphosate d’ici la fin de l’année 2023\\\ », a réagi Liam Condon, membre du conseil d’administration de Bayer qui a racheté Monsanto.
Cette décision ne tient pas compte du jugement scientifique, vieux de plusieurs dizaines d’années, d’organismes de réglementation indépendants dans le monde entier, selon lequel le glyphosate est sans danger lorsqu’il est utilisé correctement.
Liam Condon, membre du conseil d’administration de Bayer
Cette interdiction a été également mal accueillie par l’Association allemande de l’industrie chimique (VCI), qui regroupe des entreprises du secteur.
En Allemagne, des biologistes tirent la sonnette d’alarme au sujet de la chute vertigineuse, en partie due aux herbicides, des populations d’insectes, perturbant les écosystèmes, notamment la pollinisation des plantes.

Classé comme \\\ »cancérogène probable\\\ »

Outre son action néfaste sur les insectes, le glyphosate est devenu une question sociétale après son classement comme \\\ »cancérogène probable\\\ » en mai 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l’OMS.
Il fait l’objet de milliers de procédures aux États-Unis contre Monsanto, producteur de cet herbicide et filiale du géant allemand de la chimie, Bayer.
Par AFP |
Le Bénin véritable importateur de ce produit chimique probablement cancérogène doit s\\\’inscrit dans une logique de réduction à long terme. Il y va du bien être de sa population et de tout le systéme écosystémique national.
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Prix Netpreneur pour l\’Afrique : la dernière ligne droite pour récompenser les gagnants.

La composition du jury de la demi-finale de l’Initiative du prix Netpreneur pour l’Afrique (ANPI) de cette année a été annoncée.
Créée par la Fondation Jack Ma, l’ANPI est un concours qui s\\\’adresse aux entrepreneurs africains. Pour les dix prochaines années, l\\\’ANPI aura lieu en Afrique et sera couronné chaque année par une finale annuelle au cours de laquelle dix finalistes participeront à un concours de pitch. L\\\’ANPI a pour but de soutenir et d’inspirer la prochaine génération d\\\’entrepreneurs africains de tous les secteurs qui visent à bâtir une économie plus durable et plus inclusive pour l\\\’avenir.

Le dépôt des candidatures pour la première ANPI a officiellement pris fin le 30 juin 2019 et près de 10 000 candidatures en provenance de 50 pays africains ont été reçues. Le jury de la demi-finale est composé de sept entrepreneurs, investisseurs et personnes de la communauté des affaires réputés de tout le continent. Le jury évaluera les demi-finalistes et sélectionnera les dix premiers finalistes de l\\\’ANPI. Les 10 finalistes présenteront ensuite leur projets devant Jack Ma et d\\\’autres juges influents pour tenter de gagner une part du prix en espèces d’un montant total de 1 million de dollars américains lors de la finale qui se tiendra au mois de novembre à Accra, au Ghana.

« La réponse très positive et la qualité des demandes que nous avons reçues ont dépassées nos attentes.  Nous attendons avec impatience la prochaine étape où ce jury d\\\’éminents juges nous aidera à choisir nos finalistes », a déclaré Jason Pau, conseiller principal pour les programmes internationaux de la Fondation Jack Ma.

« Notre objectif en matière de sélection des juges de l\\\’ANPI était de trouver de véritables représentants de la diversité du paysage de l\\\’entrepreneuriat et des affaires en Afrique. Les juges que nous avons choisis sont de véritables chefs de file dans leur secteur d\\\’activité, viennent d’horizons très différents et apportent chacun des connaissances et qualifications particulières. Leurs commentaires seront inestimables et donneront le ton à la compétition. Nous souhaitons bonne chance aux candidats et aux juges tandis que nous cheminons vers la grande finale à Accra », conclut Pau.

« C\\\’est impressionnant de voir la passion qui vient des quatre coins de l\\\’Afrique. Je suis inspiré par la qualité des candidatures reçues et par la façon dont les jeunes gens et les personnes âgées font la différence grâce à la résilience et la détermination dont ils font preuve en portant leur attention sur la communauté », a déclaré Sam Gichuru, fondateur et PDG de Nailab. « J\\\’ai hâte de voir les finalistes de la première édition.  Aux entrepreneurs qui ont raté l\\\’échéance de dépôt des candidatures, soyez prêts à postuler l\\\’année prochaine ».

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Ecosystème et Sol: Une partie de l\’Amazonie en proie aux flammes

Jair Bolsonaro le Président Brésilien est en place depuis 6 mois que de graves conséquences se font déjà ressentir pour l\\\’Amazonie. Depuis son accession au pouvoir, en janvier dernier, le rythme de la déforestation en Amazonie a bondi de 39 %. Le président populiste brésilien estime que les lois protégeant « le poumon de la terre » sont un obstacle au développement économique de son pays. Les feux de forêt au Brésil ont augmenté de 83% depuis le début 2019, par rapport à l\\\’année précédente, en raison surtout de la déforestation sur brûlis.

 Entre janvier et août, 72.843 départs de feu ont été enregistrés dans le pays, contre 39.759 sur la totalité de l\\\’année 2018, selon des chiffres de l\\\’Institut national de recherche spatiale (INPE) qui observe notamment l\\\’évolution de la forêt au Brésil. C\\\’est pas prier qu\\\’il faut faire, la communauté internationale doit réagir pour faire cesser le massacre de cette forêt primaire qui rassemble tout-de-même 70 à 80% de la faune et de la flore mondiale ! Merci de partager autour de vous, ensemble, nous pouvons essayer de faire bouger les choses.

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Projet PLAGE SANS DÉCHETS : l\’ONG Citoyens Volontaires s’engage pour la protection des écosystèmes marins.

L\\\’ONG Citoyens Volontaires a officiellement lancé son projet \\\ »PLAGE SANS DÉCHETS\\\ », une initiative visant à préserver les écosystèmes marins fragiles tout en promouvant des comportements durables parmi les usagers de la plage. Pour y arriver, l’organisation a sonné une mobilisation des jeunes passionnés de la protection de l’environnement, le 7 juillet 2024 à la Plage Erevan.

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Photo de famille

Le projet PLAGE SANS DÉCHETS se distingue par ses actions concrètes. Dès les premières heures de la matinée, des dizaines de jeunes bénévoles, armés de gants et de sacs-poubelles, ont parcouru la plage de Bamboo Numerik jusqu\\\’à Dream Beach, ramassant méticuleusement les déchets plastiques jonchant le sable.

\\\ »Nous voulons montrer l\\\’exemple et encourager chacun à prendre part à cette mission de protection de notre plage\\\ », a déclaré Warissath DOSSOU, Chargée de Projet de l\\\’ONG Citoyens Volontaires.

Sensibilisation et pré-collecte au cœur du projet

L\\\’un des axes majeurs du projet est la sensibilisation des usagers de la plage. Des campagnes de sensibilisation ont été organisées tout au long de la journée, avec des bénévoles expliquant aux visiteurs l\\\’importance de réduire leur utilisation de plastique et de jeter leurs déchets dans les poubelles prévues à cet effet.

Parallèlement, l\\\’ONG a renforcé la pré-collecte des déchets en installant 50 poubelles en osier tout au long de la plage. Cette initiative vise à offrir des solutions pratiques pour encourager les gestes écoresponsables.

L\\\’engagement des participants ne s\\\’est pas limité à cette journée de lancement. Quelques jours plus tard, le 13 juillet 2024, les organisateurs sont retournés sur la plage pour disposer stratégiquement 30 poubelles supplémentaires. \\\ »Nous avons choisi des emplacements clés pour maximiser l\\\’impact de ces poubelles\\\ », a laissé entendre Warissath DOSSOU.

Un engagement continu pour la propreté de la plage

De plus, un rendez-vous hebdomadaire a été instauré : chaque week-end, les bénévoles se retrouveront à la plage pour continuer les actions de sensibilisation et de nettoyage. Cette régularité est cruciale pour ancrer les bonnes pratiques et maintenir la plage propre.

Le Projet PLAGE SANS DÉCHETS illustre parfaitement l\\\’importance de l\\\’implication citoyenne dans la lutte contre la pollution plastique au Bénin. Il appelle chaque usager de la plage à adopter des comportements plus responsables et à contribuer à la protection des écosystèmes marins.

Megan Valère SOSSOU