Projet Benkadi Bénin: la PASCiB outille des cadres techniques sur la gouvernance participative et l’AbE

Lutter contre les effets des changements climatiques grâce à une approche inclusive axée sur la gouvernance participative. C’est dans cet objectif que la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) a rassemblé les différents cadres techniques des préfectures et mairies impliquées dans le projet Benkadi, ce lundi 19 septembre 2022. L’hôtel Abel Azur de Grand-Popo sert de cadre à cet atelier de renforcement de capacités sur la gouvernance participative.

Trois jours seulement après la clôture de l’atelier ayant réuni les ONG et OSC à Possotomè sur le financement climatique, la PASCiB a acté un autre atelier, dans l’optique de l’achèvement du processus de plaidoyer pour la mise en place du cadre multi-acteur dans le secteur du développement durable. En effet, ce cadre institutionnel va faciliter la participation inclusive de prise des décisions pour le développement. « Un développement axé sur les problématiques liées aux changements climatiques », a laissé entendre PEDRO Ernest Comlan, le Secrétaire Permanent de la PASCiB. Un pan indispensable du projet Benkadi et de la lutte contre le changement climatique au Bénin. Mais cette fois-ci, le thème et la cible seront tout autre.

Parlant de cibles, Cadres techniques des directions techniques et départementales des ministères ; secrétaires Généraux (SG) des préfectures ; secrétaires Exécutifs (SE) et Responsables du développement local et de la planification (RDLP) des mairies des communes d’interventions de Benkadi Bénin ont répondu présent à l’appel de la PASCiB à Grand-Popo. Cinq jours durant, ils seront outillés et forgés sur la « Gouvernance participative et l’Adaptation basée sur les Écosystèmes (AbE) ». Une approche qui se veut inclusive. D’ailleurs, la présence de ces acteurs clés en témoigne.

Quant à la thématique, ledit atelier va permettre de passer en revue trois grands volets, à en croire le Président de la PASCiB, Aurélien Atidegla : la gouvernance participative ; l’adaptation basée sur les écosystèmes comme approches de mise en œuvre des actions de Benkadi, pour la lutte contre les effets néfastes du changement climatique ; et toute l’approche de gestion orientée vers les résultats. Passant au crible les thématiques, Dr Yécy Peggy Tohinlo, Experte en développement des capacités du projet Benkadi Bénin ajoute. « Les participants seront renforcés notamment sur la participation citoyenne, le droit du citoyen, les outils et techniques, les méthodes de la participation citoyenne, le dialogue multi acteur, l’approche d’adaptation basée sur les écosystèmes, la cartographie de la vulnérabilité, les prises climatiques etc. ».

Ainsi, l’élaboration des PDC 4 pourra être en cible avec l’AbE et contenir des solutions réellement utiles et les meilleures, pour renforcer la résilience des populations qui vivent ces effets de changement climatiques, ajoute l’experte. Abondant dans le même sens, le Secrétaire permanent (SP) de la PASCiB martèle : « Au terme de ces cinq jours, les participants doivent partir avec des objectifs très clairs sur la façon dont les acquis de cet atelier vont être mis en application dans leurs services respectifs ».

À cet effet, il promet qu’ils seront accompagnés avec un plan d’action prioritaire qui va être adopté au terme des travaux. Ces exhortations ne sont pas rentrées dans les oreilles de sourds.

Des participants qui s’engagent

Conscients de l’enjeu, les participants ont le flair d’être suffisamment outillés afin de s’engager stratégiquement dans la lutte contre les effets des changements climatiques. « Ledit atelier vient donc à point nommé », s’est réjoui Arnaud Agon, SG du département du Mono qui accueille d’ailleurs les hostilités. Tout comme lui, d’autres cadres ont exprimé leur gratitude avant de projeter les actions qui seront les leurs les jours à venir.

« Au sortir de cet atelier, je prends l’engagement au nom de Mme le préfet de répercuter ces acquis, aussi bien dans les deux communes concernées (Aguégués et Dangbo) par le projet que les autres communes du département de l’Ouémé », a notifié Jean-Baptiste Akpamagbo, SG de l’Ouémé. Bernadette Ahouangbe Fanou, Directrice départementale du cadre de vie et du développement durable des départements du Mono et du Couffo quant à elle, insiste sur la prise en compte des préoccupations des communautés à la base, en matière de gestion des risques et catastrophes liés aux inondations et à la maîtrise de l’eau. À cet effet, elle s’engage à travailler en synergie avec toutes les parties prenantes pour agir sur l’AbE. « On peut faire plus et mieux quand on est ensemble », a-t-elle laissé entendre.

Pour rappel, ledit atelier de renforcement de capacités des cadres techniques du gouvernement s’inscrit dans le cadre du projet Benkadi, un projet sous régional qui vise à améliorer qualitativement l’efficacité des politiques publiques sur le changement climatique au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali.

Arsène AZIZAHO




Voici ce que vos selles disent de votre santé

Les selles sont habituellement un sujet tabou en société alors que nous avons tous besoin d’aller à la selle. Pourtant, les selles peuvent en dire long sur votre état de santé général.

La santé de votre intestin a un lien direct avec divers aspects de votre bien-être physique et mental, cela est particulièrement vrai concernant le système immunitaire. En effet, environ 80% des cellules du système immunitaire se trouvent dans l’intestin. C’est pourquoi il est important d’être vigilant face à des troubles intestinaux, car ils peuvent avoir une forte influence sur votre santé.

Pour vous aider à repérer des troubles intestinaux et savoir quand consulter un médecin, voici un guide à propos des selles et leurs principales modifications à surveiller. L’échelle de Bristol représentée ci-dessous est un outil classant l’état des selles en 7 types. Elle peut vous aider à expliquer la consistance de vos selles à votre médecin, en particulier si celle-ci change par rapport à d’habitude.

Megan Valère SOSSOU




ACED recrute 50 jeunes pour la production maraichère agroécologique

Depuis janvier 2022, ACED en partenariat avec la mairie d’Abomey-Calavi, le service d’inspection forestière, et la direction départementale du cadre de vie de l’Atlantique, met en œuvre l’initiative « Renaturation de la ville d’Abomey-Calavi : vers une ville nourricière et biodiversifiée ». Dans le cadre de cette initiative, nous lançons la sélection de 50 jeunes de la commune d’Abomey-Calavi qui seront formés et installés sur un site aménagé et irrigué pour la production maraichère agroécologique.

📅 Date limite : 30 septembre 2022

Plus d’informations ICI : https://bit.ly/3DrpQaA




Projet Benkadi : la PASCiB œuvre pour le financement climatique au Bénin

La commune de Bopa abrite depuis hier, un atelier de renforcement des capacités sur la finance climatique et autres fonds soutenant la GDT au Bénin, dans le cadre du projet Benkadi.

Officiellement lancé le jeudi 15 septembre 2022 à l’Hôtel Chez Théo à Possotomè, l’atelier, initié par la Plateforme des acteurs de la société civile au Bénin (PASCiB), a réuni plus d’une cinquantaine d’acteurs engagés dans les défis du changement climatique. Un tremplin de deux jours, qui informera ces ONG et OSC des opportunités à saisir pour la promotion de l’adaptation basée sur les écosystèmes.

‹‹ Travaillons ensemble dans la même direction pour réduire les vulnérabilités face aux changements climatiques ». C’est autour de ce thème que se dérouleront les différentes communications prévues ces deux jours de formation.

Pour le lancement officiel, après les mots de bienvenu et de gratitude du SP de la PASCiB, parole est donnée au Président pour présenter l’enjeu dudit atelier. « Nous avons remarqué que non seulement les informations utiles n’existent pas à tous les niveaux, individuellement, les organisations ont des informations et passent dessus. Ensuite, même si les informations existent, il y a toute une série de procédure, des mécanismes, des canevas et des compétences techniques qu’il faut avoir pour pouvoir mobiliser ces fonds ».

C’est le constat qu’a fait Aurélien Atidégla, avant de revenir sur l’importance dudit atelier. À l’en croire, cette rencontre va permettre d’une part à toute l’équipe de Benkadi, d’avoir une vue complète sur les mécanismes existant aussi bien au niveau national, régional qu’international.

D’autre part, elle permettra à tous les partenaires directs de mise en œuvre de Benkadi, ainsi que les OSC membres des différents réseaux d’être outillés, préparés pour mutualiser leurs efforts et prendre des initiatives conjointes pour pouvoir relever les différents défis liés aux changements climatiques. « Voilà le caractère innovateur de cet atelier », a précisé le Président de la PASCiB.

Nécessité de développer le financement climatique au Bénin

Apollinaire Gnanvi, Directeur général du Fond National pour l’Environnement et le Climat (FNEC) a officiellement lancé cet atelier à Possotomè, au nom du ministre du cadre de vie et du développement. Abordant les opportunités de financement et comme pour répondre à l’attente des participants, le DG en dénombre autant au niveau de l’adaptation au changement climatique qu’au niveau de l’atténuation au changement climatique. Il n’a pas manqué de rappeler les différents engagements pris par le gouvernement dans les accords internationaux pour atténuer les effets du changement climatique.

Ainsi, les ambitions du Bénin s’élèvent à 10.515, 88 milliards de dollars, soit 5 257 milliards 940 millions de Fcfa. La mobilisation des ressources financières pour endiguer les chocs climatiques et protéger les écosystèmes, est donc à cœur du gouvernement. Et pour bénéficier de ces financements, il faudrait nécessairement passer par les entités accréditées comme le FNEC, le PNUD, la FAO, etc.

Quant aux critères, il clarifie. « D’abord, il faut exister et démontrer les normes physiciennes de base, c’est-à-dire tout ce qui concerne le conseil d’administration, les procès-verbaux, les états financiers, etc. Ensuite, il faudrait que les structures se mettent au pas, démontrer qu’elles sont responsables.

Enfin, il faudrait que le cycle de gestion du projet soit bien démontré afin que les mécanismes financiers puissent comprendre les capacités qui existent en matière de suivi évaluation et des projets et du reportage. Par ailleurs, la théorie de changement est impérative, car l’on doit sentir dans les activités la culture du changement ».

Les attentes des participants sont donc énormes et précises. C’est ce que souligne la participante Christelle Dakpogan Houngbedji, paticipante, Directrice exécutive de l’Organisation pour le développement durable et la biodiversité (ODDB ONG).

« Le présent atelier est pour nous l’occasion de découvrir les fonds disponibles pour les ONG en matière de climat, de gestion des terres, les critères d’éligibilité, dans le but d’atténuer les effets du changements climatiques, mais aussi d’avoir des stratégies d’adaptation », a-t-elle martelé, avant de rappeler les défis liés aux changements climatiques, notamment l’engagement de tous les acteurs.

À noter que cet atelier-ci bénéfique pour les ONG et OSC connaît son épilogue ce jour et rentre dans le cadre du projet Benkadi. Faut-il le rappeler, Benkadi est un projet sous régional qui vise à améliorer qualitativement l’efficacité des politiques publiques sur le changement climatique au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali. Il permettra de réduire les vulnérabilités face aux changements climatiques principalement dans les secteurs agricoles et de l’eau.

Au Bénin, il est coordonné par la PASCiB et touche cinq départements, soit 10 communes, à savoir : Grand Popo et Athiémé dans le Mono, Aguégués et Dangbo dans l’Ouémé, Ouinhi et Zakpota dans le Zou, Dassa et Ouèssè dans les Collines, Karimama et Malanville dans l’Alibori.

Arsène AZIZAHO




Mission de chirurgie cardiaque à cœur ouvert au CNHU-HKM de Cotonou

La septième mission de chirurgie cardiaque à coeur ouvert aura lieu du 16 au 23 septembre 2022 au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoucou MAGA de Cotonou.

Plus d’information, veuillez contacter le 95 94 97 00 / 69 36 71 92 / 66 24 50 71

Megan Valère SOSSOU




L’ODDB ONG célèbre avec faste la Journée Internationale des Primates

C’est dans un milieu à tout point de vue, naturel qu’ils trouvent du plaisir à vivre. Ces animaux emblématiques de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité ont bénéficié d’une attention particulière les 10 et 11 septembre derniers au sanctuaire des singes de Drabo Gbo à Abomey – Calavi.

Turbulents dans le couvert végétal de ce sanctuaire riche en hysope africaine, dragonnier de l’iroko, baobab et de bien d’autres espèces végétales, ces espèces protégées de l’ODDB ONG ont passé des moments conviviaux en compagnie de curieux visiteurs.

C’était dans le cadre de la célébration de la journée internationale des primates. L’objectif de cette journée à en croire Alfred Ogah, responsable écotourisme et développement communautaire à l’ODDB ONG est de sensibiliser le grand public sur l’importance des primates et de lui faire découvrir les actions de l’Organisation pour le Développement Durable et le Biodiversité ONG en matière de conservation et de recherche sur la biodiversité.
Tous épris de la protection de l’environnement, les visiteurs étaient nombreux à répondre présent à cet événement de marque. Plus qu’une simple visite, ils ont eu droit à une séance d’informations assez enrichissante. Conduits par de jeunes membres de l’organisation bien aguerris à cet effet, les visiteurs ont découvert des primates en bonne forme et très dynamique.

Par ailleurs, plusieurs articles étaient également exposés à l’occasion de cette journée. Au nombre de ces articles réalisés et exposés par l’organisation, se trouvent des tee-shirts, des porte-clés à l’effigie d’un primate, des documents, des photographies des différentes interventions de l’organisation à divers niveaux et bien d’autres articles.
Selon Cédric Dodjinou, assistant suivi-évaluation à l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille, visiter le sanctuaire des singes, c’est un accomplissement de vœu. Quant à Arsène Akplogan, environnementaliste, il se réjouit d’avoir pris de près des vues avec quelques singes à ventre roux. Une très belle initiative selon MAKOSSO Gloire Dorcas, étudiante en Tourisme et Hôtellerie et stagiaire à l’ODDB ONG. Elle compte contribuer à la visibilité du sanctuaire des singes de Drabo Gbo où il est possible réellement d’observer de près des singes à ventre roux avec sa famille, ses amis et connaissances.
Comme Cédric, Arsène et Dorcas, ils sont nombreux à être satisfaits de la visite du sanctuaire grâce à cette journée dédiée à la célébration de la journée internationale des primates.
Pour Kenneth DADOH, chargé de la Biodiversité et de l’Éducation Environnementale à l’ODDB ONG, les primates jouent un rôle important dans la régénération des forêts et sont au cœur de l’écotourisme. Il n’a pas manqué d’inviter à une prise de conscience sur l’importance des forêts et une mobilisation en sa faveur pour la conservation.
Très instructive, l’édition 2022 de cette célébration de la journée internationale des primates a été une réussite. Les yeux sont désormais rivés sur la prochaine édition qui s’annonce aussi palpitante que celle-ci en compagnie des protégés de l’ODDB ONG.

À noter que l’ODDB ONG est l’une des rares organisations au Bénin à s’investir dans la conservation de la biodiversité de la faune en particulier des primates à travers des actions inclusives et durables.

Esperance OKOOSSI




Des producteurs-formateurs de la zone périphérique du parc W outillés sur l’agroforesterie et la petite irrigation

Du 06 au 09 septembre 2022, une session de formation s’est tenue dans les locaux du CENAGREF à Kandi. Destinée aux producteurs de la zone périférique du parc W sur l’agroforesterie et à la petite irrigation, la formation s’inscrivait dans le cadre des activités de la 3e composante du Projet Adapt-WAP. Quatre jours durant, les différents acteurs invités y ont accordé un grand intérêt.

Sous la direction de Méryas Kouton, Ingénieur agronome forestier et consultant formateur, les participants ont été conduits sur la pépinière de l’Inspection Forestière du Département de l’Alibori, où ils sont entretenus sur l’importance, au plan régional, de certaines essences d’arbres et sur l’importance écologique, économique et médicinale de certaines espèces végétales mise en pépinière dont entre autres Annona muricata, Terminalia mantaly, Gmelina arborea etc.
Au niveau du second groupe dirigé par Maurice Awanssou, les participants ont découvert les nouvelles techniques de maîtrise d’eau pour la riziculture et le maraîchage. Il s’agit du système de goutte-à-goutte et celle de la bande perforée.

À l’issue de la formation, quatre (04) pépiniéristes, huit (08) maraîchers et riziculteurs, et vingt (20) éleveurs, et agriculteurs ont été outillés respectivement sur les techniques de production de plants en pépinière, la technique de petite irrigation et sur les techniques d’agroforesterie.

Dans le rang des participants, la satisfaction ne se cache pas. « Notre communauté d’éleveurs est de plus en plus confrontée aux effets néfastes du changement climatique. Désormais, je maîtrise mieux les techniques pour m’adapter à cette situation climatique », a laissé entendre Sidi Béliki, éleveur et agro-pastoraliste de la commune de Kandi.

Quant à Amadou Yaou et Guerra Sero, agriculteurs venus respectivement de Karimama et de Banikoara, le projet Adapt-WAP donne des techniques innovantes de lutte contre le changement climatique. Telles des sentinelles, ces participants désormais aguerris se sont engagés à répandre à leurs différentes bases les bonnes pratiques acquises.

Pour Méryas Kouton, consultant formateur en agroforesterie, les participants ont désormais les outils de sensibilisation qu’il faut pour aller convaincre leurs pairs.

« Nous souhaitons que ces différentes techniques que nous venons de leur apprendre puissent vraiment faire école, qu’ils les adoptent et qu’ils les déploient dans leurs différentes localités », a ajouté Maurice Awanssou, consultant formateur en maîtrise de la petite irrigation.

Précisons pour finir que ces producteurs-formateurs, qui viennent d’être renforcés, se chargeront à leur tour de former bientôt quatre cent quatre-vingt (480) personnes, soit cent-vingt (120) personnes par commune, sur les différentes techniques acquises.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Substances chimiques dangereuses dans les fournitures scolaires

À l’approche de la rentrée scolaire, les fournitures scolaires sont produites et vendues partout sur le territoire béninois. Ces instruments de travail destinés aux enfants, aux adolescents et aux jeunes apprenants peuvent contenir des produits toxiques qui ne sont pas sans risques pour leur santé comme l’a alerté l’ANSES dans son avis publié le 7 juillet 2022.

En effet, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) a tiré la sonnette d’alarme sur la dangerosité de certains produits chimiques présents dans la composition des fournitures scolaires.

Lorsque ces substances sont inhalées, ingérées ou en contact avec la peau, elles peuvent présenter un danger pour notre santé et celle de nos enfants. C’est le cas notamment pour les enfants qui ont tendance à mettre les objets à la bouche.

Cette alerte a été largement relayée sur les réseaux sociaux et a fait l’objet de nombreux articles de presse. En Afrique et plus précisément au Bénin, il urge de prendre la mesure de cette alerte. Les substances les plus préoccupantes pour la santé mises en évidence dans les fournitures scolaires sont :

Des phtalates (additifs présents dans les plastiques) ; des COV (Composés Organiques Volatils), le bisphénol-A (BPA, additif présent dans les plastiques) ; des métaux lourds comme le chrome, le plomb, le cadmium ou le nickel.

Il est à retrouver également des PFAS (perfluorés) utilisés pour leurs propriétés antiadhésives et antitaches ; des conservateurs comme les isothazolinones, des substances parfumées ; des résidus de combustion (HAP, Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques). Ces substances sont présentes dans les stylos, colles, crayons, correcteurs, cahiers, gommes, nouveaux livres, vrai dessinateur et bien d’autres éléments.

Toutes ces substances présentent des risques pour la santé humaine et particulièrement celle des enfants. Ces risques peuvent aller d’une réaction allergique à de potentiels effets cancérigènes et perturbateurs endocriniens qui se manifesterons à plus long terme. À moins d’un mois de la rentrée des classes, parents et enseignants doivent y veiller.

Constance AGOSSA




Touché par le débordement du fleuve Pendjari, Toucountouna appelle à l’aide

Alors que le bulletin d’alerte aux inondations mettait en garde contre des niveaux d’eau élevés dans la basse vallée de l’Ouémé et dans le bassin du fleuve Niger, c’était sans compter que le fleuve Pendjari déborderait en provoquant des inondations.

En effet, les populations de Toucountouna se sont vues la semaine du 05 au 11 empêchées de mener leurs différentes activités. Et pour cause, le pont qui servait de liaison entre Tampatou et Toucountouna ne supporte plus l’affluence de l’eau.

Selon des sources concordantes, ce petit pont qui date des années 70 et qui raccorde les populations au marché central de Toucountouna vient d’être envahi par les eaux du fleuve Pendjari.

Les populations ne sachant plus à quel sein des vouer, lancent une alerte aux autorités à divers niveaux afin de construire une infrastructure qui puisse supporter l’affluent de l’eau et remplacer ainsi l’ancien et petit pont.

Christiane AKOTEGNON




Récapitulatif de toutes les opportunités du mois

Appel à candidatures : Recrutement d’un.e Consultant.e / Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) Afrique

<< Soutenir la mise en œuvre du sous-bureau de l’IPPF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre >>

✔️ Tu as de l’expertise en relations diplomatiques ?

✔️ Tu as de l’expertise en rédaction de documents de haut niveau ?

✔️ Tu as de l’expertise en planification ?

✔️ Tu as de l’expertise en communication stratégique ?

Cette opportunité pourrait t’intéresser.

Le.la Consultant.e sera chargé.e de concevoir le plan d’action de haut niveau pour la mise en œuvre du bureau d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

La durée du Contrat est de 21 Jours avec des horaires de travail flexibles. Il exercera :

◽ 10 jours de ses activités à distance

◽ 11 jours à Abidjan (Côte d’Ivoire)

La Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) est un prestataire mondial de services de santé sexuelle et reproductive (SSR) et l’un des principaux défenseurs de l’accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) pour tous.tes.

L’ IPPF s’engage à protéger et à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes vulnérables et attend de l’ensemble du personnel, des bénévoles, des entrepreneur.e.s, des partenaires qu’ils.elles partagent cet engagement.

L’ IPPF est un réseau mondial d’organisations nationales, appelées  » associations membres  » qui travaillent avec et pour les individus et les communautés. Le bureau de l’IPPF comprend :

◽ 01 bureau à Londres

◽ 06 bureaux régionaux

En Afrique du Centre et de l’Ouest :

🔹 64% de la population est actuellement âgée de moins de 24 ans

🔹 La population des adolescent.e.s âgé.e.s de 10 à 19 ans devrait augmenter de

37% d’ici 2030, passant de 120 à 164 Millions de personnes

🔺 NB : L’ IPPF est un employeur qui offre l’Égalité des chances.

⏳ Délai : 09 Septembre 2022

Bonne chance

Plus d’informations ici : https://africa.ippf.org/about-us/jobs-and-opportunities/consultancy/soutenir-la-mise-en-oeuvre-et-louverture-du-sous-bureau

Appel à candidatures : Programme de bourses d’études UE-CEDEAO sur l’énergie durable / British Council, Union Européenne (UE), Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

◽ Tu es ressortissant.e d’un État membre de la CEDEAO ou de la Mauritanie ?

◽ Tu résides dans un État membre de la CEDEAO ou en Mauritanie ?

◽ Tu as au moins une Licence avec Mention ?

◽ Tu as entrepris des études au moins au niveau Licence en génie électrique,

génie mécanique, énergie et environnement (y compris les énergies

renouvelables et l’efficacité énergétique), droit économie, finance et/ou

planification ?

◽ Tu as une expérience de travail dans le secteur de l’énergie en Afrique de

l’Ouest (un Atout. Cependant, la Bourse est ouverte aux candidat.e.s qui

travaillent et ne travaillent pas ) ?

◽ Tu t’engages à publier au moins une recherche axée sur la pratique avant la

fin du Programme ?

◽ Tu t’engages à commencer des stages dans le cadre de la formation ?

◽ Tu as au moins une admission dans un programme d’études ?

Cette opportunité pourrait t’intéresser.

Le programme de bourses UE-CEDEAO sur l’énergie durable offre des bourses pour des diplômes de maîtrise dans des universités spécialisées d’Afrique de l’Ouest (Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Sénégal, Togo) au profit d’étudiant.e.s impliqué.e.s dans le secteur de l’énergie :

🔸 Gestion de l’énergie

🔸 Réglementation

🔸 Énergie renouvelable

🔸 Efficacité énergétique

Le programme vise à :

🔹 Améliorer l’accès à une formation de haute qualité dans le secteur de

l’énergie durable en Afrique de l’Ouest

🔹 Permettre aux diplômé.e.s d’acquérir le profil requis pour répondre à la

demande croissante de spécialistes au plus haut niveau dans le domaine de

l’énergie durable

🔹 Promouvoir la bonne gouvernance de ce secteur en Afrique de l’Ouest

Les 02 types de bourses disponibles sont :

◾ Les bourses mobiles

Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de

maîtrise dans des établissements d’enseignement supérieur situés à

l’extérieur de leur pays de résidence. La Bourse mobile comprends :

✔️ Les frais de scolarité

✔️ Les frais de subsistance

✔️ Les frais de voyage

✔️ Les frais de recherche

✔️ Les frais d’assurance et de visa

◾ Les bourses fixes

Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de

maîtrise dans des établissements d’enseignement supérieur situés dans leur

pays de résidence. La bourse fixe comprends :

✔️ Les frais de scolarité

✔️ Les frais de recherche

Délai : 11 Septembre 2022 à 18h (Heure d’Afrique de l’Ouest)

Bonne chance

Plus d’informations ici : https://www.britishcouncil.com.sn/programmes/education/bourses-d-etude-ue-cedeao

Appel à candidatures : Bourses d’études de Bachelor Technologique Maintenance et Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics / Partenariat Sogea Satom _ Institut International d’Ingenierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE)

◾ Tu es ressortissant.e d’un pays d’Afrique Subsahérienne Francophone ?

◾ Tu es titulaire d’un BTS, d’un DUT ou tout autre diplôme dans les domaines

suivants : Génie mécanique, Génie électrique, Génie électronique,

Maintenance automobile, Maintenance industrielle, Électromécanique ?

Cette opportunité pourrait t’intéresser.

Dans le cadre du partenariat avec Sogea Satom, 2iE lance un appel à candidatures pour le recrutement de 02 étudiant.e.s.

Cette formation vise à former des technicien.ne.s de niveau Bac+ 03 dans le domaine de la maintenance et de la Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics.

À l’issue de la formation, les étudiant.e.s seront doté.e.s de compétences avérées en :

◽ Moteur, hydraulique et pneumatique

◽ Stratégies et politiques de maintenance

◽ Diagnostics, Management

◽ Gestion de stocks

◽ Hygiène, Sécurité, Environnement (HSE)

◽ Etc.

La Bourse d’une durée de 12 Mois prends en compte :

🔹 Les frais de scolarité

🔹 Les frais d’inscription

🔹 Les frais d’assurance

🔹 L’hébergement

🔹 Les frais de subsistance

Bonne chance

Plus d’informations ici : https://www.2ie-edu.org/download/partenariat-sogea-satom-institut-2ie-offres-de-deux-02-bourses-detudes-de-bachelor-technologique-maintenance-et-gestion-de-parcs-de-materiels-de-trvaux-publics/

Appel à candidatures : Programme  » Orange Knowledge  » _ Bourses de formation professionnelle au Royaume des Pays-Bas / Ministère des Affaires Étrangères du Royaume des Pays-Bas

◽ Tu es un.e professionnel.le en milieu de carrière ?

◽ Tu résides dans l’un des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Égypte,

Guinée, Jordanie, Liban, Mali, Niger, RDC, Sénégal, Sierra Leone, Tunisie ?

Cette opportunité pourrait t’intéresser.

Délai : 11 Octobre 2022

Bonne chance

Plus d’informations ici : https://mail.nuffic.nl/Bourse_OKP/

Appel à candidatures : Initiative  » Ashinaga  » pour l’Afrique _ Programme de leadership pour des jeunes orphelin.e.s /

◽ Tu es orphelin.e (ton père, ta mère ou les deux) ?

◽ Tu es né.e après le 01er Septembre 2000 ?

◽ Tu as terminé ton cycle secondaire et tu as obtenu ton Baccalauréat (Les

Baccalauréat.e.s techniques, technologiques et professionnels ne sont pas

acceptés) après le 02 Août 2020, en 2021 ou l’obtiendra avant le 28 Février

2023 ?

◽ Tu n’as pas les capacités financières pour étudier à l’université ?

◽ Tu as la citoyenneté, tu as complété ou tu vas compléter ton éducation

secondaire dans l’un des pays suivants : Angola, Afrique du Sud, Bénin,

Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti,

Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée Conakry, Guinée

Équatoriale, Kenya, Lesotho, Libéria, Madagascar, Madagascar, Mali, Maurice,

Mauritanie, Namibie, Niger, Ouganda, République Centrafricaine, République

Démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles,

Sierra Léone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo,

Zambie et Zimbabwé ?

◽ Tu es disposé.e à participer aux 02 programmes d’Ashinaga qui se

déroulent sur une année, préalables à l’entrée en Université ?

◽ Tu t’engages à retourner dans ton pays ou un autre pays d’Afrique

Subsahérienne, afin de contribuer au développement de l’Afrique ?

◽ Tu n’as pas de personne à charge susceptible d’interférer avec la poursuite

de leurs études poursuites ?

◽ Tu parles couramment Français, Anglais, Portugais ?

L’initiative  » Ashinaga  » pour l’Afrique (IAA) est un programme international de leadership visant à développer la prochaine génération de leaders qui pourront contribuer au développement de l’Afrique Subsahérienne.

L’initiative  » Ashinaga  » pour l’Afrique (IAA) donne accès à un soutien financier complet pour étudier à l’université à l’international qui inclut :

🔹 Les frais de scolarité

🔹 Les frais de voyage

🔹 Les frais de logement

🔹 Les autres frais nécessaires

Le programme comporte 03 phases :

🔸 Camp d’études et camp préparatoire

◾ Le camp d’études se tiendra en Ouganda (pour les boursier.e.s

Anglophones) et au Sénégal (pour les boursier.e.s francophones) de

Juillet à Décembre 2023

◾ Le camp préparatoire se tiendra d’Avril à Juin 2024

🔸 La phase d’études supérieures

Ashinaga n’accepte pas les candidatures initiales d’étudiant.e.s à la poursuite

d’un 02ème diplôme ou d’un diplôme de Master.

🔸 La phase d’après obtention du diplôme

Les boursier.e.s s’engagent à retourner dans leur pays d’origine ou un pays de

la région d’Afrique Subsahérienne dans les 04 ans suivant l’obtention de leur

diplôme afin de contribuer au développement du pays et/ou de la région, et ce,

en y résidant pendant au moins une année. Les boursier.e.s sont tenu.e.s de

rester en contact avec Ashinaga…..

Délai pour les Lusophones : 14 Octobre 2022

Délai pour les Anglophones et les Francophones : 20 Janvier 2023

Bonne Chance

Plus d’informations ici : https://ashinaga.smapply.io/

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP au Bénin : Des producteurs à l’école des bonnes pratiques agricoles à Kandi

Renforcer les capacités des producteurs sur les techniques d’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation, c’est l’objectif visé par une session de formation de quatre jours qui s’est ouverte le mardi 6 septembre 2022 à Kandi.

Venus des quatre communes riveraines au parc W à savoir Banikoara, Malanville, Karimama et Kandi, les participants composés d’agriculteurs, de pépiniéristes, de maraîchers, d’éleveurs et de riziculteurs sont en pleine séance d’intense formation. Au menu les techniques d’agroforesterie, les techniques de production de plants en pépinière, les techniques en matière de petite irrigation.

En présence de la représentation de l’autorité préfectorale et de celle de la direction du parc W le coordinateur n’a pas manqué dans son allocution à l’ouverture de la session de formation, d’exhorter les participants à prêter attention aux enseignements et à en tirer le nécessaire possible. « L’acquisition de connaissances est la clé de voûte de toute lutte « a-t-il précisé avant de lancer un appel aux différentes parties prenantes pour leur implication dans l’exécution et le suivi des activités du Projet.

Après avoir pris connaissance des tenants et aboutissants du projet Adapt-WAP, les participants au nombre d’une trentaine, ont été répartis en deux groupes dont l’un sur l’agroforesterie et l’autre sur la petite irrigation.

Dans sa méthode d’échange avec les participants, Méryas Kouton, Ingénieur Agronome de formation et Consultant formateur à cette session de formation, note un fort engouement. Il raconte « Avec des exemples à l’appui, ils décrivent l’état des lieux de la dégradation du couvert végétal dans leur commune. Quand il faut rentrer dans l’utilité des plants, qui autrefois existaient, mais aujourd’hui ne sont plus dans l’espace agricole, ils s’y connaissent suffisamment. » Il attend qu’ils puissent être capables d’aller répliquer les notions acquises et que les savoirs acquis fassent vraiment école pour la réussite du projet.

Son second, Maurice Awanssou, Enseignant chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques et qui intervient dans tout ce qui est l’eau pour l’agriculture précisément dans les systèmes irrigués, trouve que la formation est venue dans un contexte où il fallait. Car justifie-t-il, il importe d’économiser l’eau. « Les participants sont beaucoup plus intéressés. Ils sont nombreux à confirmer qu’ils n’ont jamais vu ce système de goutte-à-goutte ou de bande perforée » a-t-il déclaré. Son souhait est qu’ils adoptent et déploient la micro-irrigation au sein de leurs communautés.

Après trois jours d’intense formation alliant théorie et pratique, les participants assidus voient avec satisfaction leurs attentes comblées.

Rappelons que cette présente session sur l’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation au profit des producteurs-formateurs en provenance des communes riveraines du parc W-Bénin, se tient dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 3 du projet Adapt-WAP qui consiste à améliorer la résilience des écosystèmes et des moyens de subsistance des populations. Elle se tient après celle tenue les 15 et 16 août 2022 dans la salle de réunion d’APIDA à Kandi au profit des techniciens, praticiens et vulgarisateurs et des enseignants du primaire et du secondaire sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres, la gestion des risques et catastrophes et les techniques d’animation de l’éducation environnementale.

Megan Valère SOSSOU




Projet route de la jacinthe d’eau : JEVEV ONG décongestionne la cité lacustre de Ganvié des jacinthes d’eau

Dans le cadre du Projet Route de la jacinthe d’eau mis en œuvre par l’Organisation Non Gouvernementale Jeunesse et Emplois Verts pour une Économie Verte – JEVEV ONG, financé par l’Agence Française de Développement sous l’appui technique de l’Agence Nationale pour la Promotion du Tourisme, une importante activité de collecte des jacinthes d’eau est en cours dans la commune de So-Ava.

Lancée en août 2022, cette activité de collecte et de ramassage de la jacinthe d’eau menée en étroite collaboration avec la coopérative Togble-Tognon participe à la lutte contre la prolifération de, mais aussi de s’approvisionner en jacinthe d’eau dans les arrondissements de Ganvié 1 et 2.

Ainsi, cette première étape dans le processus de gestion de la jacinthe d’eau permet de s’assurer de la disponibilité de la matière première pour les différentes activités génératrices de revenus qu’elle sert.

Car, cette espèce aquatique envahissante qui apparaît à l’arrivée de la crue est tout aussi utile dans le domaine de l’agriculture, de la vannerie, de l’énergie, de l’alimentation animale et de la phytothérapie.

Cette activité de collecte qui succède à une enquête dirigée par l’équipe projet pour recenser les initiatives de valorisation de la jacinthe d’eau dans la commune lacustre de Sô-Ava, permet également de s’approvisionner et d’approvisionner les artisans, paysans et autres entrepreneurs verts en jacinthes d’eau pour la production de la fumure organique et la fabrication d’écoproduits.

Toute chose qui concoure à l’essor de l’économie verte dans cette communauté longtemps perturbée par la prolifération de la jacinthe d’eau. Selon les témoignages d’un riverain, le ramassage quotidien des jacinthes d’eau profite déjà aux usagers des marchés de Dankindji et de Todankpodji sans oublier Guêdèvié, puis qu’elle libère et rend la circulation fluide sur le lac.

Cette activité de collecte est sans doute une occasion qui s’offre à la communauté de cette cité lacustre pour se créer des lignes génératrices de revenus en se convertissant en collecteurs et de contribuer au décongestionnement de la surface de l’eau pour libérer la circulation.

Rappelons pour finir que le Projet route de la jacinthe d’eau a pour objectif de contribuer à la préservation et à la valorisation du lac à travers la mis en valeur de ses ressources par la création d’un circuit éco-touristique tourné vers la valorisation des merveilles issues de la jacinthe d’eau. Un projet qui vient transformer le problème de la jacinthe en solution tout en œuvrant à l’autonomisation des populations de Ganvié dans la commune de So-Ava.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP : une formation de quatre jours sur l’agroforesterie et la petite irrigation s’ouvre demain à Kandi

Du mardi 06 au vendredi 09 septembre 2022, se tiendra à Kandi une formation destinée aux producteurs des quatre communes riveraines du parc W. C’est dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier WAP.

Cette formation qui rassemble les agriculteurs, les pépiniéristes, les maraîchers, les éleveurs et les riziculteurs, vise à renforcer leurs capacités sur la production de plants en pépinière, les techniques d’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation.

En provenance de Kandi, de Malanville, de Karimama et de Banikoara, les participants attendus à cette session de formation à la fois théorique et pratique, passeront quatre jours d’intense formation avec deux experts consultants commis à cette mission.

Une opportunité qui s’offre ainsi aux populations vulnérables de la périphérie du parc W à améliorer leurs techniques de culture et de conservation, et à s’adapter aux effets des changements climatiques en apprenant les bonnes pratiques pour un meilleur rendement de leurs exploitations.

À noter que ces producteurs participants à la formation qui s’ouvre demain, seront les formateurs locaux qui feront bénéficier à de nombreux autres dans chacune des quatre communes riveraines au parc W les précieux savoirs qu’ils auront acquis.

Venance TOSSOUKPE




Remise de dons au service de pédiatrie du CNHU de Cotonou : L’association ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ fait œuvre utile avec une cagnotte de 500 mille Fcfa

Remise officielle

Le professeur Charles Sossa et son équipe ont fait œuvre utile ce vendredi 02 septembre 2022 au Centre National Hospitalier et Universitaire (CNHU) de Cotonou, précisément dans le service de pédiatrie. C’est par le biais de leur association ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ que l’ensemble de ces professionnels de plusieurs corps de métiers ont décidé d’apporter leur soutien aux familles démunies qui font face aux difficultés financières pour les soins de transfusion sanguine. En effet, il arrive que des familles peinent à fournir le minimum qui leur est demandé dans le cadre des soins de transfusion sanguine ; ce qui conduit parfois à des décès évitables, malgré la diligence du corps médical.

C’est suite à ce constat, que l’association présidée par le professeur Charles Sossa a apporté son soutien en offrant une enveloppe symbolique de cinq cent mille (500.000) Fcfa au service de pédiatrie du Cnhu, spécifiquement en don de sang et en groupage. Aussi, par ce geste, voudraient-ils apporter leur soutien au personnel soignant du service de pédiatrie pour la tâche noble et exaltante qu’il accomplit au bénéfice des enfants. Un geste qui n’a pas laissé indifférent le personnel soignant de ce service.

Au nom du Chef, service de pédiatrie et de tout le personnel, le Professeur Bagnan Tossa Léhila n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit de ladite association. « Nous vous remercions infiniment d’avoir pensé au Cnhu, précisément au service de pédiatrie qui a vraiment besoin de soutien en raison du social qu’il fait le plus souvent pour sauver la vie de ces maints enfants, parfois abandonnés par les parents. Ce soutien vient à point nommé », a-t-elle confié.

À noter que ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ est une association à but non-lucratif œuvrant dans le domaine humanitaire. Elle a pour objectif d’aider les personnes très vulnérables à avoir des soins décents pour des maladies aigues, graves et/ou d’urgence vitale ; apporter une assistance aux familles démunies afin qu’elles puissent assurer une éducation de base à leurs enfants ; parrainer ou faire parrainer des enfants et/ou des communautés en situation difficile en vue de leur prise en charge sanitaire ou éducative. C’est pourquoi l’association s’engage à continuer dans cette lancée. « D’autres actions humanitaires sont en vue dans le domaine de l’éducation », a laissé entendre Charles Sossa.

Arsène AZIZAHO




Inventaire dans l’Aire Protégée Communautaire Gnanhouizounmè : Grand succès des missions Planète Urgence avec son partenaire l’ODDB ONG

Ils sont cinq (05) volontaires de Planète Urgence à participer sous la houlette de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité à l’inventaire et le suivi des espèces d’oiseaux pour certains, et pour d’autres à l’inventaire des primates de l’Aire Protégée Communautaire de Gnanhouizounmè à BONOU dans la période d’Aout 2022. Il s’agit d’une mission de deux semaines d’inventaires, sous la supervision de Alfred OGA Chargé Écotourisme et Développement Communautaire à l’ODDB ONG.

Arrivés au Bénin, les missionnaires ont été d’abord formés en tout début de mission par les équipes de l’ODDB ONG. Un renforcement de capacité qui a permis à Francois Bonnet venu de Nantes en France de se faire une connaissance plus précise des espèces autochtones.

Au cours des travaux de l’inventaire et du suivi, ces amoureux de la nature ont découvert la diversité biologique de la forêt de Gnanhouizounmè en particulier celle de la faune protégée depuis quelques années par les soins de l’ODDB ONG.

Pendant deux semaines de mission bien chargées, les missionnaires se sont déplacés dans la forêt et dans les zones de jachères qui entourent les cinq hameaux de Gnanhouizounmè avec pour objectif d’inventorier les oiseaux et les primates.

Dans une journée, ils se déplacent deux fois pour des observations dynamiques et statiques pendant au moins sept (07) heures de temps sur la base des fiches de collecte de données. À l’aide du guide des oiseaux de l’Afrique, les missionnaires enrichissent la base de données non encore exhaustive avec des prises de photos instantanées.

Outre les oiseaux, les primates sont également suivis. Leur effectif et distribution dans le temps sont notés. Ces espèces emblématiques de l’ODDB ONG sont très curieuses.

« Quand, on entre dans la forêt déjà à 200 mètres, c’est eux qui nous remarquent. Depuis la cime des arbres quand ils nous voient, ils se mettent à vocaliser en donnant des cris d’alertes. »

Alfred OGA

Ces primates au reflet humain ne manquent pas de suivre de près le moindre mouvement étrange. Les données collectées serviront à constituer une base de données pour les oiseaux de l’aire communautaire de Gnanhouizounmè.

Encore faut-il noter que les espèces animales au centre de cette mission sont tout aussi accueillantes que les populations riveraines. François Bonnet note une belle entente entre les équipes de l’ODDB et les villageois qui font de manière très concertée et coordonnée des actions. Il déclare, « On ne ressent pas du tout de gêne de leur part quant à la présence de l’équipe de l’ODDB ni de celle des étrangers en occurrence nous les cinq français de la mission ».

Sa collègue Yolaine de Tours, trouve intéressantes les interventions de l’ODDB ONG au sein de la forêt de Gnanhouizounmè. Ces interventions ont surtout facilité le déroulement de l’inventaire des différentes espèces d’oiseaux et leur diversité a-t-elle laissé entendre avant de faire remarquer qu’il y a beaucoup plus d’espèces d’oiseaux qu’on en pense.

« Je suis très satisfait depuis mon arrivée pour cette mission d’inventaire dans la forêt de Gnanhouizounmè. »

François Bonnet, venu de Nantes en France

Une mission accomplie pour ces soldats de la nature conduits dans leur mission par la jeune équipe de l’ODDB ONG. À propos de la richesse biologique de la forêt de Gnanhouizounmè, il est surpris que sur une superficie aussi limitée, on puisse voir autant d’oiseaux, d’amphibiens, des primates, et même des mammifères.

Un constat qui n’a pas été le même quand l’équipe a évolué sur Dassa, Bohicon et Abomey. Ce qui témoigne de l’impact positif des actions de conservation mise en œuvre au sein de la forêt de Gnanhouizounmè par l’ODDB ONG. « C’est une chance que sur un périmètre aussi restreint, que la richesse faunistique soit aussi abondante » a-t-il indiqué.

Yolaine pense pour sa part que le partage avec un grand public permettrait d’attirer la curiosité des gens par l’écotourisme et la sensibilisation.

Des défis que relève déjà l’ODDB ONG à travers ses multiples actions en lien avec l’éducation environnementale et l’écotourisme au sein de la forêt de Gnanhouizounmè.

Rappelons que l’ODDB ONG dans cette mission a porté son choix sur Planète Urgence au regard de la noble mission que les deux organisations partagent à savoir : la conservation durable de la diversité biologique.

Christiane AKOTEGNON




Alerte inondations à la basse Vallée de l’ouémé et dans le bassin du fleuve Niger

Dans un message d’alerte publié dans le bulletin d’alerte aux inondations le 22 août 2022 par la cellule interinstitutionnelle de prévision et d’alerte du système d’alerte précoce du Bénin, il a été noté des niveaux d’eau élevés

Ainsi, sur le fleuve Ouémé, il a été relevé respectivement à Zangnanado et à Bonou, 780 cm et 675 cm. Une situation qui expose les communes riveraines du fleuve à un risque moyen de catastrophe. Ce risque pourrait embrasser Malanville et à Karimama où la situation est à surveiller de près.

Pour les trois jours à venir, pouvait-on lire dans ledit bulletin, il est prévu une hausse du niveau d’eau dans la basse vallée de l’Ouémé et dans le bassin du Niger.

Au total indique le même bulletin, 919 002 personnes 8 292 hectares d’habitation, 62 179 hectares de champs agricoles et 277 km de pistes sont potentiellement exposés en ce qui concerne la vallée de l’ouémé et celle du Niger.

Megan Valère SOSSOU




Édition d’août 2022 de la semaine de survie de la femme et l’enfant : Plusieurs services à offrir aux cibles

Le Gouvernement du Bénin poursuit sans relâche sa marche pour l’amélioration des indicateurs de morbidité et de mortalité de la Femme et de l’enfant. C’est dans ce cadre que s’inscrit la campagne de la Semaine de Survie de la Femme et de l’Enfant, édition d’août 2022 dont le lancement a été effectué le jeudi 18 août 2022 au CHU-MEL de Cotonou par le représentant du Ministre de la Santé, Monsieur Petas AKOGBETO.

Du lundi 22 au samedi 27 août 2022, sur toute l’étendue du territoire national, les enfants de 6 à 59 mois et les femmes à partir de 12 ans pourront bénéficier gratuitement des nombreux services entrant dans le cadre de la Semaine de Survie de la femme et de l’enfant.
Après le mot de bienvenue du Directeur Général du CHU-MEL, Monsieur Lambert LOKO TONOUDJI, ce fut le tour du Dr François KOMPUDU de rassurer de l’engagement des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la Santé au Bénin à soutenir davantage le Gouvernement dans l’atteinte des objectifs durables auxquels le pays a souscrit pour l’amélioration considérable des indicateurs de morbidité et de mortalité de la femme et de l’enfant d’ici 2030.
Pour cette édition d’août 2022, il est prévu :
– pour les enfants de 6 à 59 mois : La supplémentation en vitamine A, le déparasitage à l’Albendazole, le dépistage des cas de malnutrition, la prise en charge gratuite de ces cas et des conseils pour le suivi de la santé des enfants.
– pour les femmes et mères d’enfants : l’offre de dépistage gratuit du cancer du sein, du cancer du col de l’utérus et des orientations pour le planning familial qui seront données dans les maternités, centres de santé par les sages-femmes. Des conseils seront aussi donnés pour l’auto examen du cancer du sein et la prévention du cancer du col de l’utérus et du sein.
Du discours du Représentant du Ministre de la Santé, en la personne de son Directeur de Cabinet, Monsieur Petas AKOGBETO, il ressort que durant la semaine du lundi 22 au samedi 27 août 2022, des équipes d’agents de santé et de volontaires seront positionnés dans les formations sanitaires et se rendront dans les localités, villages et quartiers de ville pour offrir gratuitement sur toute l’étendue du territoire national, aux enfants de 6 à 59 mois et aux femmes à partir de 12 ans, les interventions qui leur sont destinées.
Les parents, les femmes, les mères d’enfants, les jeunes filles sont donc invitées à une participation citoyenne et massive à la campagne. La santé est une priorité. La cérémonie a connu la présence du Directeur Général de l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaire, Monsieur Blaise GUEZO- MEVO et de plusieurs cadres à divers niveaux du secteur de la Santé.




Projet Adapt-WAP : Techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants de la périphérie du parc Pendjari désormais mieux aguerris

Ils sont nombreux à participer à la formation des formateurs initiée par le Projet Adapt-WAP sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes qui s’est tenue à Natitingou du 18 au 19 Août 2022. Il s’agit de quarante-cinq acteurs composés des techniciens, des vulgarisateurs agricoles et des enseignants des écoles et collèges de la zone périphérique du parc Pendjari ayant suivis ladite formation.

À l’issue de cette formation marquée par des sessions de sensibilisation, de communication et de renforcement de capacité, les techniciens, et les enseignants de la zone riveraine du parc de Pendjari sont formés sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres, l’adaptation au changement climatique, la gestion des catastrophes naturelles et sur la communication participative pour le développement.

IBRAHIMA SADOU Mohamadou est un conseiller en diversification agricole à la cellule communale de Matéri. En raison de l’avancée du désert qu’il observe dans sa communauté, il s’est engagé à informer les producteurs sur les méthodes d’adaptation au changement climatique avec pour priorité l’agriculture respectueuse de l’environnement, l’adoption des variétés à cycle court et le reboisement.

Comme lui, ISSAKA Alcazar, instituteur et Directeur de l’École Primaire Publique Bounkossorou de Kouandé, entend donner le meilleur de lui-même pour la réussite de la mission qui lui est assignée en tant que formateur dans sa localité. Quant à SAMBO ADAM Soulemane du collège Nassoukou à Kouandé, plus d’excuse d’être ignorant. Il affirme savoir désormais comment se comporter vis-à-vis du climat, de la terre, des risques et des catastrophes.

Nicolas ATCHADE, Capitaine des Eaux, Forêts et Chasse, Chef cantonnement forestier des 2KP a pour sa part fait remarquer que les activités anthropiques ont un réel impact sur les forêts alors que c’est grâce à ses ressources qu’on arrive à mieux réguler le climat. C’est pourquoi, il souhaite faire des acquis de cette formation un grand écho dans ses communes d’intervention.

À DOUFFON Désiré, Médecin Chef au centre de Santé de Kérou d’avouer que c’est pour une première fois qu’une formation réussit à fédérer une diversité d’acteurs autour des questions liées au changement climatique, à la gestion durable des terres et à la gestion des risques et catastrophes. « Je suis plus que jamais mieux formé pour porter le message à mon entourage », a-t-il déclaré.

Le chargé de mission du Préfet de l’Atacora, KORA Maguidi a par ailleurs insister sur le suivi, « Nous allons veiller au suivi post-formation pour que les notions acquises des différentes expériences partagées, des bonnes pratiques enseignantes à l’occasion de cette formation soient efficacement répercutées sur les populations concernées ».

Des fruits qui doivent porter la promesse des fleurs au regard de la qualité des connaissances, des expériences et des bonnes pratiques apprises aux participants. Tels des soldats en mission, ces différents acteurs, techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants disposent désormais d’un arsenal au complet pour l’atteinte de la vision du projet Adapt-WAP qui consiste au renforcement de la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à l’amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Megan Valère SOSSOU




Le projet Adapt-WAP renforce les capacités des acteurs de la périphérie du parc Pendjari

Parvenir à un changement de paradigme pour la Gestion Durable des Terres (GDT), la préservation de l’environnement et l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique. C’est l’objectif visé par le projet Adapt-WAP en initiant une série de formation à l’endroit des acteurs au niveau des communes riveraines du complexe WAP.

Après Kandi, c’est Natitingou qui accueille la formation pour le compte de la zone périphérique du parc de la Pendjari. Plus d’une quarantaine de participants sont présents à cette formation qui s’est ouverte officiellement le jeudi 18 août 2022 à l’hôtel Kantaborifa de Natitingou.

Après les mots de bienvenue du Représentant du directeur du parc national de la Pendjari, du Représentant de la Directrice Général de l’Agence Territoriale de Développement Agricole, pôle 3 et du Représentant du chef d’inspection forestière de l’Atacora, le Directeur départemental de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche de l’Atacora, Eliab BIAOU dans un bref rappel, a attiré l’attention des participants sur la relation entre l’action anthropique, la pression sur les ressources naturelles et la sécurité alimentaire.

Il a souhaité que les savoirs et connaissances à acquérir puissent être bien assimilés pour une lutte efficace contre le changement climatique, la dégradation des terres au niveau des terroirs riverains du parc de la Pendjari.

« Aucune lutte efficace ne se mène sans la connaissance » dira le coordinateur du projet Adapt-WAP, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN. C’est pourquoi justifie-t-il, le projet Adapt-WAP a été initié pour renforcer vos capacités en matière d’adaptation au changement climatique, à la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes. Il n’a pas manqué dans son allocution d’exhorter les participants à prêter une attention particulière aux différents enseignements. Car rassure-t-il, les résultats de cette formation seront le levier sur lequel s’appuiera le projet pour impacter davantage les populations.

Dans son message de lancement officiel des travaux de l’atelier de formation au nom de madame le Préfet de l’Atacora, KORA Maguidi, en se référant à l’enthousiasme et à l’engagement de tous les participants, espère avoir de cette session de formation, des approches de solutions pour la bonne gestion des actions périphériques autour des réserves de la faune dans la zone d’intervention du parc de la Pendjari.

Encore faut-il rappeler que cette formation qui a débuté à Kandi et qui s’achève à Natitingou, est en phase avec la vision du gouvernement du Président Patrice Talon, parce que s’intégrant bien dans les axes stratégiques 6 et 7 de son Programme d’Action. Elle est réalisée dans le cadre du projet régional Adapt-WAP et mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).

Gilles YINGO




Carnet noir : Maxime GBOKPANNON s’en est allé à la fleur de l’âge

Né le 10 juin 1994 à Abomey, Maxime GBOKPANNON, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a rendu l’âme le samedi 06 août 2022 au Centre Hospitalier Universitaire Départemental du Borgou des suites d’une courte maladie. Le jeune homme de 28 ans communément appelé l’homme du reboisement est passé de vie à trépas.

D’un teint noir et d’une taille d’environ 1 m 80, Maxime est originaire d’Agbangnizoun, où il aura passé sa petite enfance.
Passionné de l’agriculture et de l’environnement, Maxime GBOKPANNON cumule plusieurs années d’expériences dans le domaine de l’agroforesterie. Après son Certificat d’Études Primaire (CEP) en 2008, il obtient le Brevet d’Études Agricoles Tropicales (BEAT) au Collège d’Enseignement Technique Agricole d’Ina en 2013, avant de fouler le sol du Lycée Technique Agricole d’Adja-Ouèrè où il obtient en 2017, le Diplôme d’Études Agricoles Tropicales (DEAT) en Foresterie.
Tel un jeune avide de connaissances, Maxime ne se contentera pas de son DEAT. Il s’inscrira donc en 2017 à l’Université de Parakou, où il obtient une Licence Professionnelle en Géographie Physique. Son désir permanent de se renforcer dans le domaine qui le passionne si tant, celui de l’agroforesterie, va l’amener à passer plusieurs mois de stages au sein de nombreuses structures. Maxime sera donc accueilli en 2010, au Lycée Technique d’Ina où il mène des travaux agricoles, au CeCPA Sinendé, à l’Inspection Forestière d’Abomey, au Parc National W et dans plusieurs autres structures et ONGs béninoises.
Par ailleurs, il menait depuis lors, plusieurs initiatives à caractère agricole et environnemental au sein de certaines structures et ONGs dont La Cité Fidèle, l’ONG Save Our Planet. Il a fondé une compagnie dénommée Groupe d’Installation et d’Aménagement des sites Agricoles (GIDASA). Une entreprise qu’il préside et au sein de laquelle il a mené sans le savoir sa toute dernière activité en faveur de l’environnement le samedi 18 Juin 2022 à l’université de Parakou. Humble et déterminé à réussir.
Malgré la détermination, l’engagement et le dévouement qu’on lui reconnait, ce jeune plein de vigueur n’a pu résister à la mort, qui va le faucher dans la soirée de ce samedi 06 août 2022, laissant sa famille et ses proches dans le désespoir et le désarroi.
Célibataire sans enfants, Maxime aurait bien voulu faire le maximum pour atteindre la cime, mais il s’en est allé un peu plus tôt.
La rédaction du Journal Santé Environnement et tous les membres de l’ONG Save Our Planet présentent à sa famille biologique et à ses proches leurs sincères condoléances.
Et que paix soit à l’âme de Maxime GBOKPANNON !

La Rédaction du Journal Santé Environnement




Projet Adapt-WAP : Mieux aguerris, les acteurs formés de la périphérie du parc W s’expriment

Face à la récurrence des problèmes environnementaux, il est nécessaire de préparer des hommes et des femmes capables à transformer leurs communautés en partageant la bonne nouvelle. C’est fort de cela que le Projet Adapt-WAP a initié une formation à l’endroit des techniciens, vulgarisateurs agricoles et des enseignants sur des notions de grande préoccupation.

Ainsi, le 15 et 16 Août derniers, des acteurs ont suivis une formation sur le changements climatique, la gestion des durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.

Au total, quarante-cinq acteurs issus des domaines de l’agriculture, de l’enseignement, de la santé et des collectivités locales intervenant dans la zone périphérique du parc W ont participé activement à ladite formation.

Une formation, au terme de laquelle les participants sont sortis mieux aguerris. En effet, c’est ce que laisse entendre AHOKPON Eugène, Infirmier Diplômé d’Etat et Infirmier Major central de la commune de Kandi précisément au Centre de Santé de Ganssoussou, « C’est une belle initiative qui m’a permis de comprendre comment régler les problèmes liés à la terre, à la faune et au climat. Aujourd’hui, toutes les maladies proviennent de la mauvaise gestion des ressources naturelles en particulier les animaux». C’est pourquoi, souligne-t-il, il nous a été appris au cours de cette formation le travail en synergie avec les autres techniciens à savoir les forestiers, les techniciens agricoles pour sensibiliser les populations auxquelles nous appartenons ».

Quant à ABDOU Issa, Instituteur et Directeur de l’Ecole Primaire Publique Monsey-Houssa dans la commune de Karimama, la formation est venue à point nommé. « En impliquant tous les acteurs, le projet Adapt-WAP démontre que nous sommes tous concernés par les changements climatiques, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophe » a-t-il confié tout en estimant que la mise en application des leçons de la formation à travers des séquences de classe, profiterait aux élèves.

ISSA BIO Sounon, enseignant au collège général de Arbonga dans la commune de Banikoara, se réjouit à son tour de se retrouver au sein de l’équipe chargée de sensibiliser les populations afin de prévenir les catastrophes.

Ces acteurs formés demandent tous à être suivis de près pour que les objectifs escomptés soient atteints. Ils souhaitent qu’un creuset soit créé pour faciliter le partage de l’information.

Rappelons que ces acteurs, formés aux soins des experts nationaux et internationaux, ont à leur tour la noble tâche de former un nombre important de producteurs, d’élèves et d’écoliers dans chacune de leurs communes. Au menu, les mêmes thématiques à savoir la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique, l’éducation environnementale et la communication participative pour le développement dans la périphérie du parc W.

Les dés sont donc jetés pour mieux impacter les populations riveraines du parc W afin que la résilience des écosystèmes face au changement climatique soit non seulement renforcée, mais aussi, les moyens de subsistance des populations du parc s’améliorent.

Constance AGOSSA




Projet Adapt-WAP : l’Atacora accueille une formation des formateurs sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes

Comme à Kandi, la formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes aura lieu à Natitingou du 18 au 19 août 2022.

Cette formation se tient dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Elle regroupera les techniciens, les vulgarisateurs agricoles ainsi que les enseignants des communes riveraines du Parc Pendjari pendant deux jours à Natitingou, avec les experts internationaux et nationaux.

En initiant cette formation, le Projet Adapt-WAP compte parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres, la préservation de l’environnement et en particulier l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du parc Pendjari. Une activité qui concoure au renforcement de la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP : Des acteurs de la périphérie du parc W en formation à Kandi

Il s’est ouvert ce lundi 15 août 2022 à l’hôtel SAKA KINA de Kandi un atelier de formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes. Au nombre d’une quarantaine, les participants venus des différentes contrées du département de l’Alibori, prennent part à cette formation.

Prenant la parole à l’ouverture de la formation, le coordinateur du projet Adapt-WAP, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN, s’est réjoui de la présence effective des participants « Je suis ravi de revoir tous, vous, les différents acteurs du secteur. Votre présence en ces lieux, malgré vos agendas chargés, et ce, en pleine solennité de l’Assomption de la Vierge Marie est une preuve éloquente de votre attachement à la gestion efficiente et rationnelle des ressources naturelles en général et celles relatives à la faune en particulier » a-t-il indiqué. Il n’a pas manqué de rappeler l’objectif de l’atelier de formation qui est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres (GDT), la préservation de l’environnement et surtout, l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du complexe WAP.

Dans son allocution d’ouverture officielle de ladite formation, le Préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah a insisté sur la nécessité d’agir face à une chaîne de risques climatiques et agropastoraux qu’il a dressé. Car justifie-t-il, la présente session de formation est initiée dans le cadre de la composante 4 du projet Adapt-WAP visant à sensibiliser et à renforcer les capacités des techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que celles des enseignants sur le changement climatique, la Gestion durable des terres et la gestion des catastrophes. Toutefois, il reste confiant de la qualité des échanges au cours de la formation, espérant qu’à la fin des approches de solutions pour la bonne gestion des actions périphériques autour de nos réserves de faune soient trouvées.

Pour rappel, ils sont au nombre de vingt-cinq (25) techniciens et vulgarisateurs agricoles à suivre la formation sur la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique et la communication participative, et vingt (20) enseignants sur l’éducation environnementale, le changement climatique et la communication participative. Deux catégories d’acteurs clé répartis en deux différentes salles, juste après la cérémonie d’ouverture et d’où ils suivent actuellement la formation.

Megan Valère SOSSOU




Les coulisses du massacre des tortues marines au Bénin

• Une trentaine de tortues retrouvées mortes à la plage de Cotonou en moins d’un mois.

• Les pêcheurs marins des bateaux « Khely Khely » pointés du doigt.

• Des pêcheurs locaux transportent des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.

• Des autorités régaliennes en spectateur

• Nature Tropicale ONG décrit une scène atroce sur les tortues marines au Bénin.

Alors qu’elles peuplent nos océans depuis plus de 150 millions d’années, les tortues marines, officiellement protégées depuis 1991, rencontrent encore de nombreuses menaces rendant leur conservation difficile. Aujourd’hui, six des sept espèces vivantes sont considérées comme menacées ou gravement menacées.

Bien que le Bénin ait signé et ratifié plusieurs conventions internationales en faveur de la protection des espèces menacées, il fait face depuis quelques mois et beaucoup plus intensément en juillet et début août 2022 à la recrudescence d’attaques contre les tortues marines aux large de ses 125 Km de cote.

L’alerte sur les attaques visant les tortues marines a été donnée par des pêcheurs acquis à la cause des tortues et éco-gardes accompagnés par Nature Tropicale ONG, une organisation spécialisée dans la conservation de la nature, membre de l’UICN qui place la protection des tortues au premier rang de ses actions. Joséa DOSSOU BODJRENOU est le Directeur de Nature Tropicale ONG. Il décrit une hécatombe ciblant les tortues marines.

Du braconnage sauvage de ces espèces migratrices

Il s’agirait de certains pêcheurs marins qui utilisent des techniques nécessitant l’emploi des filets dormants laissés en mer pendant trois jours. Des filets, fantômes dorment pendant trois jours et empêchent le passage aux tortues tout en occasionnant leur mort. Sont également à l’origine de ce drame, les bateaux khely khely connus pour leurs mauvaises pratiques de pêche.

La pêche au chalut est une forme de pêche qui consiste à deux pirogues de se mettre à moins de 20, 30, 50 mètres avec de longs filets. Elles vont à une grande vitesse en raclant tout sur leur passage. Des pêcheurs sont mécontents que les tortues détruisent leurs filets une fois piégés. Cependant, à défaut de les libérer, ces derniers préfèrent les tuer en leur assénant des coups puis en les démembrant.

Conséquence, plus d’une trentaine de tortues mortes ont été enregistrées en moins d’un mois en ce début de saison des pontes sur les côtes béninoises. Deux espèces de tortues sur les quatre (04) espèces habituées à la côte béninoise font partie des victimes de cette attaque. Il s’agit des espèces de torture Olivâtre et Luth souvent démembrées par les pêcheurs alors que cette période correspond à celle de la présence effective des tortues au Bénin.

Aux dires de Joséa DOSSOU-BODJRENOU, cette période couvre juin-juillet-août jusqu’en novembre et décembre. Autrement dit, le dernier semestre de chaque année, les tortues sont plus fréquentes sur les plages. Et pour cause, elles viennent pondre dans les plages sablonneuses du Bénin. Une période propice également aux baleines, aux lamantins d’Afrique, aux dauphins proches des côtes surtout pour la reproduction.

Actuellement, la situation reste telle. « Rien n’a encore changé » dixit Joséa DOSSOU-BOJRENOU avant de demander des actions fortes de l’État. Le manque d’application des textes régissant la gestion de ces ressources naturelles favoriserait la situation. « Si les textes relatifs à la pêche et à la pisciculture étaient rigoureusement mis en application, on pourrait parler de début de règlement de la situation. Mais ce n’est pas le cas, regrette-t-il. »

Pour preuve, des tortues marines seraient retrouvées sur des lacs du Bénin. Des pêcheurs locaux qui se permettent de transporter des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.

Des pistes de solution existent pourtant

Le Directeur de Nature Tropicale ONG propose un contrôle des barques et l’application de la loi au cas où une tortue se retrouverait dans la barque d’un pêcheur. Sinon, se désole-t-il, tant que l’impunité demeure, ces espèces intégralement protégées continueront de souffrir et ce sera une perte de temps pour les activistes bénévoles.

Quand même, il plaide que lors de l’élaboration des Plans d’Actions à la Gestion de ces Aires Marines, qu’on tienne compte de la collaboration des pêcheurs en mettant à leurs dispositions un système de dédommagement quand leurs filets sont déchirés par les tortues. Il propose également que lorsque des zones seront délimitées pour la pêche interdite, il faille donner des moteurs hors-bords ou des barques aux associations des pêcheurs pour qu’ils aillent plus loin pour faire la pêche.

À l’État, aux pêcheurs et aux populations, il lance un vibrant message de prise de conscience. « L’État doit prendre ses responsabilités et agir en faveur de ces espèces… C’est une question de conscience spirituelle », a-t-il indiqué avant d’exhorter les hors-la-loi au respect de la loi, car la présence des tortues dans la mer favorise la multiplication de certaines espèces de poissons.

Des prouesses malgré le contexte

Cette situation n’a guère émoussé l’ardeur de Nature Tropicale ONG qui a procédé comme à son habitude, à la libération en mer de près d’une centaine de bébés tortues marines ce jeudi 11 août 2022. C’était à la plage de Tokplégbé dans le premier arrondissement de Cotonou.

Une action réalisée communément avec la brigade forestière de protection de la zone côtière, la police fluviale, la brigade de protection du littoral et de la lutte antipollution. Ces derniers sont issus des œufs collectés, incubés et sécurisés par les écogardes du littoral formés par Nature Tropicale ONG. Des bénévoles et éco-gardes qui continuent de travailler malgré le contexte. Un sacrifice qui ne se fera pas pendant toute la vie avertit Joséa DOSSOU BOJRENOU.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP : l’Alibori accueille une formation des formateurs sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes

Dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP conduit au Bénin par le Centre National de Gestion des Réserves de faune, une formation importante est prévue pour se tenir du lundi 15 au mardi 16 août 2022 dans la cité des Kandissounons.

Il s’agira d’une formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.

L’objectif escompté par le projet Adapt-WAP conformément à sa vision, est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres, la préservation de l’environnement et en particulier l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du parc W. Ladite formation regroupera, les techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que les enseignants des communes riveraines du Parc W.

Pendant deux jours à Kandi, les participants à cette formation seront entretenus par des experts internationaux que nationaux.

Rappelons que le projet Adapt-WAP est un projet régional mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Il vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Megan Valère SOSSOU