Remise de dons au service de pédiatrie du CNHU de Cotonou : L’association ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ fait œuvre utile avec une cagnotte de 500 mille Fcfa
Remise officielle
Le professeur Charles Sossa et son équipe ont fait œuvre utile ce vendredi 02 septembre 2022 au Centre National Hospitalier et Universitaire (CNHU) de Cotonou, précisément dans le service de pédiatrie. C’est par le biais de leur association ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ que l’ensemble de ces professionnels de plusieurs corps de métiers ont décidé d’apporter leur soutien aux familles démunies qui font face aux difficultés financières pour les soins de transfusion sanguine. En effet, il arrive que des familles peinent à fournir le minimum qui leur est demandé dans le cadre des soins de transfusion sanguine ; ce qui conduit parfois à des décès évitables, malgré la diligence du corps médical.
C’est suite à ce constat, que l’association présidée par le professeur Charles Sossa a apporté son soutien en offrant une enveloppe symbolique de cinq cent mille (500.000) Fcfa au service de pédiatrie du Cnhu, spécifiquement en don de sang et en groupage. Aussi, par ce geste, voudraient-ils apporter leur soutien au personnel soignant du service de pédiatrie pour la tâche noble et exaltante qu’il accomplit au bénéfice des enfants. Un geste qui n’a pas laissé indifférent le personnel soignant de ce service.
Au nom du Chef, service de pédiatrie et de tout le personnel, le Professeur Bagnan Tossa Léhila n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit de ladite association. « Nous vous remercions infiniment d’avoir pensé au Cnhu, précisément au service de pédiatrie qui a vraiment besoin de soutien en raison du social qu’il fait le plus souvent pour sauver la vie de ces maints enfants, parfois abandonnés par les parents. Ce soutien vient à point nommé », a-t-elle confié.
À noter que ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ est une association à but non-lucratif œuvrant dans le domaine humanitaire. Elle a pour objectif d’aider les personnes très vulnérables à avoir des soins décents pour des maladies aigues, graves et/ou d’urgence vitale ; apporter une assistance aux familles démunies afin qu’elles puissent assurer une éducation de base à leurs enfants ; parrainer ou faire parrainer des enfants et/ou des communautés en situation difficile en vue de leur prise en charge sanitaire ou éducative. C’est pourquoi l’association s’engage à continuer dans cette lancée. « D’autres actions humanitaires sont en vue dans le domaine de l’éducation », a laissé entendre Charles Sossa.
Arsène AZIZAHO
Inventaire dans l’Aire Protégée Communautaire Gnanhouizounmè : Grand succès des missions Planète Urgence avec son partenaire l’ODDB ONG
Ils sont cinq (05) volontaires de Planète Urgence à participer sous la houlette de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité à l’inventaire et le suivi des espèces d’oiseaux pour certains, et pour d’autres à l’inventaire des primates de l’Aire Protégée Communautaire de Gnanhouizounmè à BONOU dans la période d’Aout 2022. Il s’agit d’une mission de deux semaines d’inventaires, sous la supervision de Alfred OGA Chargé Écotourisme et Développement Communautaire à l’ODDB ONG.
Arrivés au Bénin, les missionnaires ont été d’abord formés en tout début de mission par les équipes de l’ODDB ONG. Un renforcement de capacité qui a permis à Francois Bonnet venu de Nantes en France de se faire une connaissance plus précise des espèces autochtones.
Au cours des travaux de l’inventaire et du suivi, ces amoureux de la nature ont découvert la diversité biologique de la forêt de Gnanhouizounmè en particulier celle de la faune protégée depuis quelques années par les soins de l’ODDB ONG.
Pendant deux semaines de mission bien chargées, les missionnaires se sont déplacés dans la forêt et dans les zones de jachères qui entourent les cinq hameaux de Gnanhouizounmè avec pour objectif d’inventorier les oiseaux et les primates.
Dans une journée, ils se déplacent deux fois pour des observations dynamiques et statiques pendant au moins sept (07) heures de temps sur la base des fiches de collecte de données. À l’aide du guide des oiseaux de l’Afrique, les missionnaires enrichissent la base de données non encore exhaustive avec des prises de photos instantanées.
Outre les oiseaux, les primates sont également suivis. Leur effectif et distribution dans le temps sont notés. Ces espèces emblématiques de l’ODDB ONG sont très curieuses.
« Quand, on entre dans la forêt déjà à 200 mètres, c’est eux qui nous remarquent. Depuis la cime des arbres quand ils nous voient, ils se mettent à vocaliser en donnant des cris d’alertes. »
Alfred OGA
Ces primates au reflet humain ne manquent pas de suivre de près le moindre mouvement étrange. Les données collectées serviront à constituer une base de données pour les oiseaux de l’aire communautaire de Gnanhouizounmè.
Encore faut-il noter que les espèces animales au centre de cette mission sont tout aussi accueillantes que les populations riveraines. François Bonnet note une belle entente entre les équipes de l’ODDB et les villageois qui font de manière très concertée et coordonnée des actions. Il déclare, « On ne ressent pas du tout de gêne de leur part quant à la présence de l’équipe de l’ODDB ni de celle des étrangers en occurrence nous les cinq français de la mission ».
Sa collègue Yolaine de Tours, trouve intéressantes les interventions de l’ODDB ONG au sein de la forêt de Gnanhouizounmè. Ces interventions ont surtout facilité le déroulement de l’inventaire des différentes espèces d’oiseaux et leur diversité a-t-elle laissé entendre avant de faire remarquer qu’il y a beaucoup plus d’espèces d’oiseaux qu’on en pense.
« Je suis très satisfait depuis mon arrivée pour cette mission d’inventaire dans la forêt de Gnanhouizounmè. »
François Bonnet, venu de Nantes en France
Une mission accomplie pour ces soldats de la nature conduits dans leur mission par la jeune équipe de l’ODDB ONG. À propos de la richesse biologique de la forêt de Gnanhouizounmè, il est surpris que sur une superficie aussi limitée, on puisse voir autant d’oiseaux, d’amphibiens, des primates, et même des mammifères.
Un constat qui n’a pas été le même quand l’équipe a évolué sur Dassa, Bohicon et Abomey. Ce qui témoigne de l’impact positif des actions de conservation mise en œuvre au sein de la forêt de Gnanhouizounmè par l’ODDB ONG. « C’est une chance que sur un périmètre aussi restreint, que la richesse faunistique soit aussi abondante » a-t-il indiqué.
Yolaine pense pour sa part que le partage avec un grand public permettrait d’attirer la curiosité des gens par l’écotourisme et la sensibilisation.
Des défis que relève déjà l’ODDB ONG à travers ses multiples actions en lien avec l’éducation environnementale et l’écotourisme au sein de la forêt de Gnanhouizounmè.
Rappelons que l’ODDB ONG dans cette mission a porté son choix sur Planète Urgence au regard de la noble mission que les deux organisations partagent à savoir : la conservation durable de la diversité biologique.
Christiane AKOTEGNON
Alerte inondations à la basse Vallée de l’ouémé et dans le bassin du fleuve Niger
Dans un message d’alerte publié dans le bulletin d’alerte aux inondations le 22 août 2022 par la cellule interinstitutionnelle de prévision et d’alerte du système d’alerte précoce du Bénin, il a été noté des niveaux d’eau élevés
Ainsi, sur le fleuve Ouémé, il a été relevé respectivement à Zangnanado et à Bonou, 780 cm et 675 cm. Une situation qui expose les communes riveraines du fleuve à un risque moyen de catastrophe. Ce risque pourrait embrasser Malanville et à Karimama où la situation est à surveiller de près.
Pour les trois jours à venir, pouvait-on lire dans ledit bulletin, il est prévu une hausse du niveau d’eau dans la basse vallée de l’Ouémé et dans le bassin du Niger.
Au total indique le même bulletin, 919 002 personnes 8 292 hectares d’habitation, 62 179 hectares de champs agricoles et 277 km de pistes sont potentiellement exposés en ce qui concerne la vallée de l’ouémé et celle du Niger.
Megan Valère SOSSOU
Édition d’août 2022 de la semaine de survie de la femme et l’enfant : Plusieurs services à offrir aux cibles
Le Gouvernement du Bénin poursuit sans relâche sa marche pour l’amélioration des indicateurs de morbidité et de mortalité de la Femme et de l’enfant. C’est dans ce cadre que s’inscrit la campagne de la Semaine de Survie de la Femme et de l’Enfant, édition d’août 2022 dont le lancement a été effectué le jeudi 18 août 2022 au CHU-MEL de Cotonou par le représentant du Ministre de la Santé, Monsieur Petas AKOGBETO.
Du lundi 22 au samedi 27 août 2022, sur toute l’étendue du territoire national, les enfants de 6 à 59 mois et les femmes à partir de 12 ans pourront bénéficier gratuitement des nombreux services entrant dans le cadre de la Semaine de Survie de la femme et de l’enfant. Après le mot de bienvenue du Directeur Général du CHU-MEL, Monsieur Lambert LOKO TONOUDJI, ce fut le tour du Dr François KOMPUDU de rassurer de l’engagement des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la Santé au Bénin à soutenir davantage le Gouvernement dans l’atteinte des objectifs durables auxquels le pays a souscrit pour l’amélioration considérable des indicateurs de morbidité et de mortalité de la femme et de l’enfant d’ici 2030. Pour cette édition d’août 2022, il est prévu : – pour les enfants de 6 à 59 mois : La supplémentation en vitamine A, le déparasitage à l’Albendazole, le dépistage des cas de malnutrition, la prise en charge gratuite de ces cas et des conseils pour le suivi de la santé des enfants. – pour les femmes et mères d’enfants : l’offre de dépistage gratuit du cancer du sein, du cancer du col de l’utérus et des orientations pour le planning familial qui seront données dans les maternités, centres de santé par les sages-femmes. Des conseils seront aussi donnés pour l’auto examen du cancer du sein et la prévention du cancer du col de l’utérus et du sein. Du discours du Représentant du Ministre de la Santé, en la personne de son Directeur de Cabinet, Monsieur Petas AKOGBETO, il ressort que durant la semaine du lundi 22 au samedi 27 août 2022, des équipes d’agents de santé et de volontaires seront positionnés dans les formations sanitaires et se rendront dans les localités, villages et quartiers de ville pour offrir gratuitement sur toute l’étendue du territoire national, aux enfants de 6 à 59 mois et aux femmes à partir de 12 ans, les interventions qui leur sont destinées. Les parents, les femmes, les mères d’enfants, les jeunes filles sont donc invitées à une participation citoyenne et massive à la campagne. La santé est une priorité. La cérémonie a connu la présence du Directeur Général de l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaire, Monsieur Blaise GUEZO- MEVO et de plusieurs cadres à divers niveaux du secteur de la Santé.
Projet Adapt-WAP : Techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants de la périphérie du parc Pendjari désormais mieux aguerris
Ils sont nombreux à participer à la formation des formateurs initiée par le Projet Adapt-WAP sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes qui s’est tenue à Natitingou du 18 au 19 Août 2022. Il s’agit de quarante-cinq acteurs composés des techniciens, des vulgarisateurs agricoles et des enseignants des écoles et collèges de la zone périphérique du parc Pendjari ayant suivis ladite formation.
À l’issue de cette formation marquée par des sessions de sensibilisation, de communication et de renforcement de capacité, les techniciens, et les enseignants de la zone riveraine du parc de Pendjari sont formés sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres, l’adaptation au changement climatique, la gestion des catastrophes naturelles et sur la communication participative pour le développement.
IBRAHIMA SADOU Mohamadou est un conseiller en diversification agricole à la cellule communale de Matéri. En raison de l’avancée du désert qu’il observe dans sa communauté, il s’est engagé à informer les producteurs sur les méthodes d’adaptation au changement climatique avec pour priorité l’agriculture respectueuse de l’environnement, l’adoption des variétés à cycle court et le reboisement.
Comme lui, ISSAKA Alcazar, instituteur et Directeur de l’École Primaire Publique Bounkossorou de Kouandé, entend donner le meilleur de lui-même pour la réussite de la mission qui lui est assignée en tant que formateur dans sa localité. Quant à SAMBO ADAM Soulemane du collège Nassoukou à Kouandé, plus d’excuse d’être ignorant. Il affirme savoir désormais comment se comporter vis-à-vis du climat, de la terre, des risques et des catastrophes.
Nicolas ATCHADE, Capitaine des Eaux, Forêts et Chasse, Chef cantonnement forestier des 2KP a pour sa part fait remarquer que les activités anthropiques ont un réel impact sur les forêts alors que c’est grâce à ses ressources qu’on arrive à mieux réguler le climat. C’est pourquoi, il souhaite faire des acquis de cette formation un grand écho dans ses communes d’intervention.
À DOUFFON Désiré, Médecin Chef au centre de Santé de Kérou d’avouer que c’est pour une première fois qu’une formation réussit à fédérer une diversité d’acteurs autour des questions liées au changement climatique, à la gestion durable des terres et à la gestion des risques et catastrophes. « Je suis plus que jamais mieux formé pour porter le message à mon entourage », a-t-il déclaré.
Le chargé de mission du Préfet de l’Atacora, KORA Maguidi a par ailleurs insister sur le suivi, « Nous allons veiller au suivi post-formation pour que les notions acquises des différentes expériences partagées, des bonnes pratiques enseignantes à l’occasion de cette formation soient efficacement répercutées sur les populations concernées ».
Des fruits qui doivent porter la promesse des fleurs au regard de la qualité des connaissances, des expériences et des bonnes pratiques apprises aux participants. Tels des soldats en mission, ces différents acteurs, techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants disposent désormais d’un arsenal au complet pour l’atteinte de la vision du projet Adapt-WAP qui consiste au renforcement de la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à l’amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP.
Megan Valère SOSSOU
Le projet Adapt-WAP renforce les capacités des acteurs de la périphérie du parc Pendjari
Parvenir à un changement de paradigme pour la Gestion Durable des Terres (GDT), la préservation de l’environnement et l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique. C’est l’objectif visé par le projet Adapt-WAP en initiant une série de formation à l’endroit des acteurs au niveau des communes riveraines du complexe WAP.
Après Kandi, c’est Natitingou qui accueille la formation pour le compte de la zone périphérique du parc de la Pendjari. Plus d’une quarantaine de participants sont présents à cette formation qui s’est ouverte officiellement le jeudi 18 août 2022 à l’hôtel Kantaborifa de Natitingou.
Après les mots de bienvenue du Représentant du directeur du parc national de la Pendjari, du Représentant de la Directrice Général de l’Agence Territoriale de Développement Agricole, pôle 3 et du Représentant du chef d’inspection forestière de l’Atacora, le Directeur départemental de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche de l’Atacora, Eliab BIAOU dans un bref rappel, a attiré l’attention des participants sur la relation entre l’action anthropique, la pression sur les ressources naturelles et la sécurité alimentaire.
Il a souhaité que les savoirs et connaissances à acquérir puissent être bien assimilés pour une lutte efficace contre le changement climatique, la dégradation des terres au niveau des terroirs riverains du parc de la Pendjari.
« Aucune lutte efficace ne se mène sans la connaissance » dira le coordinateur du projet Adapt-WAP, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN. C’est pourquoi justifie-t-il, le projet Adapt-WAP a été initié pour renforcer vos capacités en matière d’adaptation au changement climatique, à la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes. Il n’a pas manqué dans son allocution d’exhorter les participants à prêter une attention particulière aux différents enseignements. Car rassure-t-il, les résultats de cette formation seront le levier sur lequel s’appuiera le projet pour impacter davantage les populations.
Dans son message de lancement officiel des travaux de l’atelier de formation au nom de madame le Préfet de l’Atacora, KORA Maguidi, en se référant à l’enthousiasme et à l’engagement de tous les participants, espère avoir de cette session de formation, des approches de solutions pour la bonne gestion des actions périphériques autour des réserves de la faune dans la zone d’intervention du parc de la Pendjari.
Encore faut-il rappeler que cette formation qui a débuté à Kandi et qui s’achève à Natitingou, est en phase avec la vision du gouvernement du Président Patrice Talon, parce que s’intégrant bien dans les axes stratégiques 6 et 7 de son Programme d’Action. Elle est réalisée dans le cadre du projet régional Adapt-WAP et mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).
Gilles YINGO
Carnet noir : Maxime GBOKPANNON s’en est allé à la fleur de l’âge
Né le 10 juin 1994 à Abomey, Maxime GBOKPANNON, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a rendu l’âme le samedi 06 août 2022 au Centre Hospitalier Universitaire Départemental du Borgou des suites d’une courte maladie. Le jeune homme de 28 ans communément appelé l’homme du reboisement est passé de vie à trépas.
D’un teint noir et d’une taille d’environ 1 m 80, Maxime est originaire d’Agbangnizoun, où il aura passé sa petite enfance. Passionné de l’agriculture et de l’environnement, Maxime GBOKPANNON cumule plusieurs années d’expériences dans le domaine de l’agroforesterie. Après son Certificat d’Études Primaire (CEP) en 2008, il obtient le Brevet d’Études Agricoles Tropicales (BEAT) au Collège d’Enseignement Technique Agricole d’Ina en 2013, avant de fouler le sol du Lycée Technique Agricole d’Adja-Ouèrè où il obtient en 2017, le Diplôme d’Études Agricoles Tropicales (DEAT) en Foresterie. Tel un jeune avide de connaissances, Maxime ne se contentera pas de son DEAT. Il s’inscrira donc en 2017 à l’Université de Parakou, où il obtient une Licence Professionnelle en Géographie Physique. Son désir permanent de se renforcer dans le domaine qui le passionne si tant, celui de l’agroforesterie, va l’amener à passer plusieurs mois de stages au sein de nombreuses structures. Maxime sera donc accueilli en 2010, au Lycée Technique d’Ina où il mène des travaux agricoles, au CeCPA Sinendé, à l’Inspection Forestière d’Abomey, au Parc National W et dans plusieurs autres structures et ONGs béninoises. Par ailleurs, il menait depuis lors, plusieurs initiatives à caractère agricole et environnemental au sein de certaines structures et ONGs dont La Cité Fidèle, l’ONG Save Our Planet. Il a fondé une compagnie dénommée Groupe d’Installation et d’Aménagement des sites Agricoles (GIDASA). Une entreprise qu’il préside et au sein de laquelle il a mené sans le savoir sa toute dernière activité en faveur de l’environnement le samedi 18 Juin 2022 à l’université de Parakou. Humble et déterminé à réussir. Malgré la détermination, l’engagement et le dévouement qu’on lui reconnait, ce jeune plein de vigueur n’a pu résister à la mort, qui va le faucher dans la soirée de ce samedi 06 août 2022, laissant sa famille et ses proches dans le désespoir et le désarroi. Célibataire sans enfants, Maxime aurait bien voulu faire le maximum pour atteindre la cime, mais il s’en est allé un peu plus tôt. La rédaction du Journal Santé Environnement et tous les membres de l’ONG Save Our Planet présentent à sa famille biologique et à ses proches leurs sincères condoléances. Et que paix soit à l’âme de Maxime GBOKPANNON !
La Rédaction du Journal Santé Environnement
Projet Adapt-WAP : Mieux aguerris, les acteurs formés de la périphérie du parc W s’expriment
Face à la récurrence des problèmes environnementaux, il est nécessaire de préparer des hommes et des femmes capables à transformer leurs communautés en partageant la bonne nouvelle. C’est fort de cela que le Projet Adapt-WAP a initié une formation à l’endroit des techniciens, vulgarisateurs agricoles et des enseignants sur des notions de grande préoccupation.
Ainsi, le 15 et 16 Août derniers, des acteurs ont suivis une formation sur le changements climatique, la gestion des durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.
Au total, quarante-cinq acteurs issus des domaines de l’agriculture, de l’enseignement, de la santé et des collectivités locales intervenant dans la zone périphérique du parc W ont participé activement à ladite formation.
Une formation, au terme de laquelle les participants sont sortis mieux aguerris. En effet, c’est ce que laisse entendre AHOKPON Eugène, Infirmier Diplômé d’Etat et Infirmier Major central de la commune de Kandi précisément au Centre de Santé de Ganssoussou, « C’est une belle initiative qui m’a permis de comprendre comment régler les problèmes liés à la terre, à la faune et au climat. Aujourd’hui, toutes les maladies proviennent de la mauvaise gestion des ressources naturelles en particulier les animaux». C’est pourquoi, souligne-t-il, il nous a été appris au cours de cette formation le travail en synergie avec les autres techniciens à savoir les forestiers, les techniciens agricoles pour sensibiliser les populations auxquelles nous appartenons ».
Quant à ABDOU Issa, Instituteur et Directeur de l’Ecole Primaire Publique Monsey-Houssa dans la commune de Karimama, la formation est venue à point nommé. « En impliquant tous les acteurs, le projet Adapt-WAP démontre que nous sommes tous concernés par les changements climatiques, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophe » a-t-il confié tout en estimant que la mise en application des leçons de la formation à travers des séquences de classe, profiterait aux élèves.
ISSA BIO Sounon, enseignant au collège général de Arbonga dans la commune de Banikoara, se réjouit à son tour de se retrouver au sein de l’équipe chargée de sensibiliser les populations afin de prévenir les catastrophes.
Ces acteurs formés demandent tous à être suivis de près pour que les objectifs escomptés soient atteints. Ils souhaitent qu’un creuset soit créé pour faciliter le partage de l’information.
Rappelons que ces acteurs, formés aux soins des experts nationaux et internationaux, ont à leur tour la noble tâche de former un nombre important de producteurs, d’élèves et d’écoliers dans chacune de leurs communes. Au menu, les mêmes thématiques à savoir la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique, l’éducation environnementale et la communication participative pour le développement dans la périphérie du parc W.
Les dés sont donc jetés pour mieux impacter les populations riveraines du parc W afin que la résilience des écosystèmes face au changement climatique soit non seulement renforcée, mais aussi, les moyens de subsistance des populations du parc s’améliorent.
Constance AGOSSA
Projet Adapt-WAP : l’Atacora accueille une formation des formateurs sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes
Comme à Kandi, la formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes aura lieu à Natitingou du 18 au 19 août 2022.
Cette formation se tient dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Elle regroupera les techniciens, les vulgarisateurs agricoles ainsi que les enseignants des communes riveraines du Parc Pendjari pendant deux jours à Natitingou, avec les experts internationaux et nationaux.
En initiant cette formation, le Projet Adapt-WAP compte parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres, la préservation de l’environnement et en particulier l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du parc Pendjari. Une activité qui concoure au renforcement de la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP.
Megan Valère SOSSOU
Projet Adapt-WAP : Des acteurs de la périphérie du parc W en formation à Kandi
Il s’est ouvert ce lundi 15 août 2022 à l’hôtel SAKA KINA de Kandi un atelier de formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes. Au nombre d’une quarantaine, les participants venus des différentes contrées du département de l’Alibori, prennent part à cette formation.
Prenant la parole à l’ouverture de la formation, le coordinateur du projet Adapt-WAP, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN, s’est réjoui de la présence effective des participants « Je suis ravi de revoir tous, vous, les différents acteurs du secteur. Votre présence en ces lieux, malgré vos agendas chargés, et ce, en pleine solennité de l’Assomption de la Vierge Marie est une preuve éloquente de votre attachement à la gestion efficiente et rationnelle des ressources naturelles en général et celles relatives à la faune en particulier » a-t-il indiqué. Il n’a pas manqué de rappeler l’objectif de l’atelier de formation qui est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres (GDT), la préservation de l’environnement et surtout, l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du complexe WAP.
Dans son allocution d’ouverture officielle de ladite formation, le Préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah a insisté sur la nécessité d’agir face à une chaîne de risques climatiques et agropastoraux qu’il a dressé. Car justifie-t-il, la présente session de formation est initiée dans le cadre de la composante 4 du projet Adapt-WAP visant à sensibiliser et à renforcer les capacités des techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que celles des enseignants sur le changement climatique, la Gestion durable des terres et la gestion des catastrophes. Toutefois, il reste confiant de la qualité des échanges au cours de la formation, espérant qu’à la fin des approches de solutions pour la bonne gestion des actions périphériques autour de nos réserves de faune soient trouvées.
Pour rappel, ils sont au nombre de vingt-cinq (25) techniciens et vulgarisateurs agricoles à suivre la formation sur la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique et la communication participative, et vingt (20) enseignants sur l’éducation environnementale, le changement climatique et la communication participative. Deux catégories d’acteurs clé répartis en deux différentes salles, juste après la cérémonie d’ouverture et d’où ils suivent actuellement la formation.
Megan Valère SOSSOU
Les coulisses du massacre des tortues marines au Bénin
• Une trentaine de tortues retrouvées mortes à la plage de Cotonou en moins d’un mois.
• Les pêcheurs marins des bateaux « Khely Khely » pointés du doigt.
• Des pêcheurs locaux transportent des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.
• Des autorités régaliennes en spectateur
• Nature Tropicale ONG décrit une scène atroce sur les tortues marines au Bénin.
Alors qu’elles peuplent nos océans depuis plus de 150 millions d’années, les tortues marines, officiellement protégées depuis 1991, rencontrent encore de nombreuses menaces rendant leur conservation difficile. Aujourd’hui, six des sept espèces vivantes sont considérées comme menacées ou gravement menacées.
Bien que le Bénin ait signé et ratifié plusieurs conventions internationales en faveur de la protection des espèces menacées, il fait face depuis quelques mois et beaucoup plus intensément en juillet et début août 2022 à la recrudescence d’attaques contre les tortues marines aux large de ses 125 Km de cote.
L’alerte sur les attaques visant les tortues marines a été donnée par des pêcheurs acquis à la cause des tortues et éco-gardes accompagnés par Nature Tropicale ONG, une organisation spécialisée dans la conservation de la nature, membre de l’UICN qui place la protection des tortues au premier rang de ses actions. Joséa DOSSOU BODJRENOU est le Directeur de Nature Tropicale ONG. Il décrit une hécatombe ciblant les tortues marines.
Du braconnage sauvage de ces espèces migratrices
Il s’agirait de certains pêcheurs marins qui utilisent des techniques nécessitant l’emploi des filets dormants laissés en mer pendant trois jours. Des filets, fantômes dorment pendant trois jours et empêchent le passage aux tortues tout en occasionnant leur mort. Sont également à l’origine de ce drame, les bateaux khely khely connus pour leurs mauvaises pratiques de pêche.
La pêche au chalut est une forme de pêche qui consiste à deux pirogues de se mettre à moins de 20, 30, 50 mètres avec de longs filets. Elles vont à une grande vitesse en raclant tout sur leur passage. Des pêcheurs sont mécontents que les tortues détruisent leurs filets une fois piégés. Cependant, à défaut de les libérer, ces derniers préfèrent les tuer en leur assénant des coups puis en les démembrant.
Conséquence, plus d’une trentaine de tortues mortes ont été enregistrées en moins d’un mois en ce début de saison des pontes sur les côtes béninoises. Deux espèces de tortues sur les quatre (04) espèces habituées à la côte béninoise font partie des victimes de cette attaque. Il s’agit des espèces de torture Olivâtre et Luth souvent démembrées par les pêcheurs alors que cette période correspond à celle de la présence effective des tortues au Bénin.
Aux dires de Joséa DOSSOU-BODJRENOU, cette période couvre juin-juillet-août jusqu’en novembre et décembre. Autrement dit, le dernier semestre de chaque année, les tortues sont plus fréquentes sur les plages. Et pour cause, elles viennent pondre dans les plages sablonneuses du Bénin. Une période propice également aux baleines, aux lamantins d’Afrique, aux dauphins proches des côtes surtout pour la reproduction.
Actuellement, la situation reste telle. « Rien n’a encore changé » dixit Joséa DOSSOU-BOJRENOU avant de demander des actions fortes de l’État. Le manque d’application des textes régissant la gestion de ces ressources naturelles favoriserait la situation. « Si les textes relatifs à la pêche et à la pisciculture étaient rigoureusement mis en application, on pourrait parler de début de règlement de la situation. Mais ce n’est pas le cas, regrette-t-il. »
Pour preuve, des tortues marines seraient retrouvées sur des lacs du Bénin. Des pêcheurs locaux qui se permettent de transporter des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.
Des pistes de solution existent pourtant
Le Directeur de Nature Tropicale ONG propose un contrôle des barques et l’application de la loi au cas où une tortue se retrouverait dans la barque d’un pêcheur. Sinon, se désole-t-il, tant que l’impunité demeure, ces espèces intégralement protégées continueront de souffrir et ce sera une perte de temps pour les activistes bénévoles.
Quand même, il plaide que lors de l’élaboration des Plans d’Actions à la Gestion de ces Aires Marines, qu’on tienne compte de la collaboration des pêcheurs en mettant à leurs dispositions un système de dédommagement quand leurs filets sont déchirés par les tortues. Il propose également que lorsque des zones seront délimitées pour la pêche interdite, il faille donner des moteurs hors-bords ou des barques aux associations des pêcheurs pour qu’ils aillent plus loin pour faire la pêche.
À l’État, aux pêcheurs et aux populations, il lance un vibrant message de prise de conscience. « L’État doit prendre ses responsabilités et agir en faveur de ces espèces… C’est une question de conscience spirituelle », a-t-il indiqué avant d’exhorter les hors-la-loi au respect de la loi, car la présence des tortues dans la mer favorise la multiplication de certaines espèces de poissons.
Des prouesses malgré le contexte
Cette situation n’a guère émoussé l’ardeur de Nature Tropicale ONG qui a procédé comme à son habitude, à la libération en mer de près d’une centaine de bébés tortues marines ce jeudi 11 août 2022. C’était à la plage de Tokplégbé dans le premier arrondissement de Cotonou.
Une action réalisée communément avec la brigade forestière de protection de la zone côtière, la police fluviale, la brigade de protection du littoral et de la lutte antipollution. Ces derniers sont issus des œufs collectés, incubés et sécurisés par les écogardes du littoral formés par Nature Tropicale ONG. Des bénévoles et éco-gardes qui continuent de travailler malgré le contexte. Un sacrifice qui ne se fera pas pendant toute la vie avertit Joséa DOSSOU BOJRENOU.
Megan Valère SOSSOU
Projet Adapt-WAP : l’Alibori accueille une formation des formateurs sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes
Dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP conduit au Bénin par le Centre National de Gestion des Réserves de faune, une formation importante est prévue pour se tenir du lundi 15 au mardi 16 août 2022 dans la cité des Kandissounons.
Il s’agira d’une formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.
L’objectif escompté par le projet Adapt-WAP conformément à sa vision, est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres, la préservation de l’environnement et en particulier l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du parc W. Ladite formation regroupera, les techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que les enseignants des communes riveraines du Parc W.
Pendant deux jours à Kandi, les participants à cette formation seront entretenus par des experts internationaux que nationaux.
Rappelons que le projet Adapt-WAP est un projet régional mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Il vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations du complexe WAP.
Megan Valère SOSSOU
Voici une astuce naturelle pour éviter les accidents mortels
Dans un post sur son profil Facebook le vendredi 12 août 2022, l’expert en gouvernance locale à la retraite et désormais promoteur de la richesse de la médecine traditionnelle, Claude DJANKAKI révèle une astuce pour éviter les accidents mortels.
En effet, pour éviter les accidents mortels, cet expérimenté des recettes africaines recommande de prendre un petit citron vert local et de creuser un trou à l’intérieur avec un clou pour y introduire un petit morceau d’ail. Ensuite, faire confectionner autour, une protection sous forme de talisman, le tout à mettre dans votre sac, votre moto ou votre véhicule, poursuit-il. C’est une puissante recette contre accident, a-t-il justifié avant d’appeler ses internautes à retourner à leur culture. Plusieurs commentaires sous ledit post sont venus appuyer et même témoigner de l’efficacité de cette astuce que nous avons jugé important de partager avec vous. Rappelons que les accidents de circulation restent l’une des principales causes de décès au Bénin, malgré les différentes mesures mises en place par le Centre National de Sécurité Routière.
Christiane AKOTEGNON
Médias au Bénin : Évariste Hodonou rempile à la tête du Cnpa-Bénin
La nouvelle équipe
Hier, Jeudi 11 Août 2022 s’est tenue à la maison des médias, à Cotonou, l’Assemblée générale élective du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel du Bénin (Cnpa-Bénin). Occasion pour les congressistes de renouveler les membres du bureau directeur de la faîtière dont le mandat était arrivé à terme.
Après l’atteinte du quorum, les travaux proprement dits ont été lancés par la lecture des rapports d’activité et moral ainsi que la relecture des textes. Après ces formalités d’usage, Évariste Hodonou Président du bureau sortant a présenté la démission de son équipe, ce qui a permis de d’entamer la procédure de vote des nouveaux conseillers. Mais avant, une suspension a été prononcée par Joseph Perso Anago, doyen d’âge et président du Présidium de l’AG. De retour de cette pause, qui a permis de peaufiner les négociations pour le confection des listes en compétition, seule celle présidée par Évariste Hodonou a été jugée recevable, conformément aux textes en vigueur. Elle a été alors votée par acclamation de l’Assemblée générale. Ainsi donc, les patrons de presse viennent de renouveler leur confiance au Président sortant qui se fera accompagner par 18 autres conseillers. Dans la même verve, les responsables des coordinations départementales ont été également désignés, avec une prime à la jeunesse. Reste à souhaiter bon vent à cette nouvelle mandature du Cnpa-Bénin qui devra davantage œuvrer pour une presse béninoise plus professionnelle.
Coopération sino-béninoise : Cérémonie d’au-revoir de la 25ème mission médicale chinoise
Les médecins chinois en mission au Bénin dans le cadre de la 25ème mission médicale sont au terme de leur séjour. A leur intention, une cérémonie d’au-revoir a été organisée au Ministère de la santé ce jeudi 11 août 2022. C’était en présence du Secrétaire général du ministère de la santé Ali IMOROU BAH CHABI et de l’Ambassadeur de la Chine près le Bénin Jing Tao Peng. Depuis 1978, des dizaines de médecins chinois sont envoyés en mission au Bénin dans le cadre de la coopération médicale entre les deux Etats. Les domaines d’intervention couvrent entre autres, la médecine générale, la cardiologie, la gynécologie, la radiologie, la pharmacie, l’oto-rhino-laryngologie, la médecine traditionnelle chinoise. Pour le compte de la 25ème mission, les médecins chinois en mission au Bénin ont traité 16.000 patients et réalisé 1639 opérations. La 26ème mission promet pérenniser les acquis et contribuer à l’amélioration de cette coopération médicale vielle de 44 ans.
Valorisation des déchets plastiques : le génie créatif d’une activiste engagée
Elle est une jeune activiste écologiste dans la Cité des Koburu et très engagée pour la protection de l’environnement. Inès SEHLAN, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’emploie depuis près d’un an, à recycler les déchets plastiques en des objets de décoration et en plusieurs autres objets à usage divers. Des fleurs, des sacs, des portemonnaies et plusieurs autres objets à usage humain expriment le talent et le génie créatif de la sociologue de formation qui, à travers le recyclage, entend freiner la pollution plastique, très nuisible à la santé et à la biodiversité.
Au cours d’une interview accordée à Venance Tossoukpe du Journal Santé Environnement, la jeune activiste nous parle de son engagement et des défis qu’elle entend relever dans le domaine du recyclage au Bénin.
Lisez plutôt l’intégralité de cette interview ici…….
Inès SEHLAN, l’activiste écologiste
Journal Santé Environnement : Mademoiselle Inès SEHLAN, pouvez-vous vous présenter plus amplement aux charmants lecteurs du Journal Santé Environnement ?
Inès SEHLAN : Merci Monsieur le Journaliste. Je m’appelle SEHLAN Mahunakpon Inès, sociologue de formation et étudiante en instance de soutenance en Science de Gestion à l’Université de Parakou. Je m’intéresse également depuis près d’un an, au recyclage des déchets plastiques.
Journal Santé Environnement : Vous venez de dire que vous faites du recyclage des déchets plastiques. Pouvez-vous nous dire en quoi consiste le recyclage ?
Inès SEHLAN : Le recyclage consiste à donner une seconde vie à ce qui peut être considéré comme déchet. C’est une activité qui consiste à transformer le déchet en un objet réutilisable.
Journal Santé Environnement : D’où vous est venue l’idée de recycler les déchets plastiques et quels sont vos objectifs en la matière ?
Inès SEHLAN : L’idée de recyclage m’est venue de l’observation que je faisais de mon environnement. J’ai constaté que les déchets plastiques représentent une pollution visuelle assez importante. J’ai également été inspirée par un documentaire qui parlait du méfait des déchets plastiques et des solutions pour freiner la pollution plastique. Je pense que ce documentaire a été aussi un déclic pour moi. J’ambitionne d’implanter dans la ville de Parakou, un centre de recyclage de déchets plastiques, non seulement en objets de décoration, mais aussi en des sacs, des paniers, des nappes de table et en plusieurs objets à usage humain.
Journal Santé Environnement : Dans un contexte où plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques seraient retrouvés dans les océans chaque année, peut-on dire aujourd’hui que le recyclage est la solution incontournable pour venir à bout de la pollution plastique ?
Inès SEHLAN : On ne peut pas dire que le recyclage est une solution incontournable ou définitive pour venir à bout des déchets plastiques. Mais le recyclage est une alternative pour freiner la pollution plastique. J’aurais par ailleurs entendu parler de Scientifiques qui auraient découvert un champignon capable de dégrader définitivement les déchets plastiques en moins de deux (02) mois. Cette découverte serait, à mon avis, une solution plus efficiente pour éliminer les déchets plastiques.
Journal Santé Environnement : Vous rencontrez certainement des difficultés dans votre projet. Pouvez-vous nous en parler ?
Inès SEHLAN : La difficulté majeure est le manque de matériels adéquats. Actuellement, je n’utilise que des matériaux précaires pour faire le recyclage. Il me faut donc des outils modernes pour pouvoir optimiser le travail. Il y a aussi des difficultés de main d’œuvre, de courbatures et bien évidemment, des difficultés financières.
Journal Santé Environnement : Malgré la loi du 26 décembre 2017 qui interdit l’usage des sacs en plastiques non-biodégradables, nous constatons malheureusement que les sacs en plastiques continuent de circuler au Bénin. Que proposeriez-vous aux autorités béninoises pour parvenir à une gestion efficiente et efficace des déchets, surtout des déchets plastiques ?
Inès SEHLAN : Je proposerais aux autorités de veiller à la mise en application du principe du ‘’ Pollueur-payeur ’’ afin que chacun soit amené à payer le prix de sa pollution. Mais pour cela, on devra installer dans nos grandes villes et selon les types de déchets, une variété de poubelles pour recueillir les déchets, qu’il s’agisse des déchets organiques, électroniques ou plastiques. C’est aussi l’occasion pour moi de demander aux autorités de nos différentes communes d’œuvrer à la création des sites de décharge définitive pour les déchets et d’inciter les populations à s’abonner aux structures de pré collecte, afin que notre cadre de vie soit assaini pour le bonheur de tous.
Journal Santé Environnement : Au regard du danger que constituent les déchets plastiques pour la biodiversité, quel message avez-vous à adresser à la communauté mondiale de façon générale et à la population béninoise en particulier ?
Inès SEHLAN : Le message que j’ai à adresser à la communauté mondiale est que si une personne peut essayer de limiter sa consommation de plastiques et que mille personnes s’y mettent, cela permettra de réduire l’impact des déchets plastiques dans le monde. Je demanderais donc à chacun de réduire sa consommation de plastiques en optant pour les emballages biodégradables. Quant à la population béninoise et surtout aux autorités du Bénin, je leur demanderais d’encourager fortement toute initiative de recyclage, tout en rendant disponible et accessible aux populations, les emballages biodégradables afin que celles-ci abandonnent progressivement l’usage des emballages plastiques.
Journal Santé Environnement : Nous vous remercions de nous avoir accordé cet entretien. Avez-vous un mot de fin ?
Inès SEHLAN : Comme mot de fin, je dirai que les déchets plastiques représentent un grand danger pour l’humanité. C’est donc à nous de sauver l’humanité, c’est à nous de sauver notre monde et c’est à cela que je nous appelle tous.
Inès SEHLAN : Je vous en prie. Merci également à vous
Bourses de participation à la Conférence » Women Deliver » 2023 pour l’Égalité des Genres et la santé
La Conférence se tiendra en format hybride (En présentiel et en ligne) du 17 au 20 Juillet 2023 à Kigali (Rwanda). Les bourses sont ouvertes aux personnes de tout âge et de toute origine. La priorité sera accordée aux candidat.e.s issu.e.s de pays à revenu faible ou intermédiaire et/ou de populations touchées de manière disproportionnée par la discrimination, qui œuvrent pour faire progresser l’Égalité des Genres et la santé, les Droits et le bien-être des filles et des femmes.
NB : La préférence sera donnée aux personnes qui n’ont jamais reçu de bourse pour assister à une conférence » Women Deliver « . Les bénéficiaires des bourses seront informées d’ici Janvier 2023 et devront s’engager à respecter les points suivants :
Participer activement pendant toute la durée de la conférence
Adhérer au Code de conduite de la Conférence
Partager les connaissances acquises au WD2023 et le dialogue mondial avec les membres de la communauté grâce un mécanisme de votre choix (Par exemple organiser un événement, écrire un blog, partager des publications sur des réseaux sociaux, créer une vidéo etc.)
Faire un rapport à » Women Deliver » d’ici la fin de l’année 2023
Les bourses comprennent :
En présentiel
Tous les frais d’inscription
L’hébergement à l’hôtel
Un billet d’avion économique
Les visas et frais connexes
Une indemnité quotidienne pour le transport terrestre et les repas
Une police d’assurance santé
NB : Pour les personnes handicapées qui voyagent avec un.e assistant.e ou les mineur.e.s de moins de 18 ans qui voyagent avec un.e accompagnateur.rice, la bourse couvrira les besoins d’une personne supplémentaire.
Lutte contre le paludisme au Bénin : le RAMEC et la PMS s’engagent aux cotés de Speak Up Africa
2. 289. 948 cas confirmés avec 2.450 décès. C’est le bilan en 2020 des ravages du paludisme au Bénin. Cette maladie, causée par la piqûre de moustique infecté du parasite plasmodium, constitue un véritable problème pour la santé publique.Pour lutter efficacement contre ce mal, l’Organisation internationale Speak Up Africa en collaboration avec le Réseau des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat et la Plateforme Médias Santé a réuni les acteurs des médias à un atelier national au chant d’oiseau de Cotonou le vendredi 29 juillet 2022.
Les acteurs des médias engagés pour la lutte contre le paludisme
L’Objectif est d’amener les acteurs des médias à mieux appréhender les enjeux et défis liés à l’élimination du paludisme en vue d’améliorer le traitement de l’information autour de ce fléau au Bénin.
Avant l’ouverture officielle de cette rencontre, les participants ont effectué une descente au centre de santé de Godomey. À ce niveau, ils ont échangé avec le personnel médical du centre et touché du doigt les réalités en manière de prise en charge du paludisme.
Une fois en salle, Alain TOSSOUNON, Président du RAMEC a fait savoir dans son mot introductif, la nécessité pour les Hommes des médias d’influencer les comportements des communautés pour une meilleure lutte contre le paludisme à travers la couverture et le traitement de l’information. Selon lui, il s’agit plutôt d’un renouvellement d’engagement au profit de la lutte contre le paludisme. « Il nous faut utiliser notre pouvoir pour apporter du changement au niveau central et communautaire en matière de lutte contre le paludisme. »
Un geste qui accompagne évidemment les efforts qui sont faits par le ministère de la santé, par le programme national de lutte contre le paludisme et les autres acteurs de la société civile en particulier Speak Up Africa.
Cet atelier, dira Juliette MITONHOUN, Présidente de la Plateforme Médias Santé, permettra de refaire les armes et d’améliorer les connaissances afin de contribuer activement à la lutte contre le paludisme. Elle a pour finir invité les participants à une attention soutenue.
Juliette MITONHOUN, Franz OKEY et Alain TOSSOUNON
En lançant officiellement, les travaux, Franz OKEY, Coordinateur Speak Up Africa au Bénin s’est réjoui non seulement du grand travail abattu par les acteurs des médias ces derniers temps aux côtés de l’organisation, mais aussi, de l’immersion enrichissante au centre de santé de Godomey. « En tant que canal d’information, de sensibilisation, de diffusion et de partage de l’information, les journalistes sont des acteurs clé dans la lutte » s’est-il rassuré. C’est pourquoi, ajoute-t-il « vos contributions à cet atelier permettrons aux populations de vivre dans un pays exempt du paludisme. »
À travers les diverses communications déroulées au cours, cet atelier, les acteurs des médias ont appris des progrès, enjeux et défis de la lutte contre le paludisme au Bénin. Également, il a été partagé avec ces derniers, les objectifs de plaidoyer des OSC accompagnées par Speak Up Africa. Enfin, les participants se sont engagés à réaliser après l’atelier des productions ciblées sur la lutte contre le paludisme au Bénin.
Rappelons pour finir que cet atelier a reçu l’appui technique et financier de Speak Up Africa, une organisation internationale engagée depuis 2020 au Bénin à travers son initiative, « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Une initiative qui a permis de mobiliser au Bénin des entreprises du secteur privé à contribuer à la lutte contre le paludisme en soutien aux efforts du gouvernement, du ministère de la Santé et par ricochet du Programme National de Lute contre le Paludisme au Bénin.
Megan Valère SOSSOU
Dégradation du pont de Dama à Parakou: Qui pour sauver le quartier Dama du drame
Situé au Sud du quartier Banikanni, le pont de Dama est le principal ouvrage de franchissement qui relie le quartier Dama au reste de la ville de Parakou dans le deuxième arrondissement.
Cependant, le passage sur cet ouvrage continue d’être un véritable chemin de croix pour les riverains, du fait de la dégradation très avancée du pont. En effet, construit il y a environ une quinzaine d’années sous l’initiative d’un particulier, selon les riverains, le pont de Dama se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation très avancée. Selon Mathieu Ekpo, riverain rencontré sur place, la dégradation du pont est due à la forte densité du trafic et surtout aux fortes quantités d’eau de ruissellement venant du centre-ville.
Ce qui fait que « le pont n’arrive plus à supporter le flux d’eau qui y circule », a-t-il ajouté. Le passage sur le pont devient encore plus difficile en saison pluvieuse, à en croire les usagers. « Quand il y a une grande pluie, il faut parfois attendre jusqu’à deux ou trois heures avant de pouvoir franchir l’ouvrage pour éviter d’être noyé », a laissé entendre Mathieu Ekpo qui précise qu’un cas de décès dû au noyade avait été enregistré l’année dernière, où un riverain, en tentant de franchir le pont, a été emporté et retrouvé mort dans le courant d’eau à plus d’une dizaine de kilomètres du pont.
Ne pouvant pas rester inactifs face à la situation, et vu que les nombreux appels lancés à l’endroit des autorités n’ont jusque-là trouvé aucun écho favorable, selon les riverains, habitants et usagers ont donc pris une résolution. « Nous avons mis en place une coordination composée de volontaires et chaque année, nous essayons d’aménager le pont un tant soit peu à la hauteur de nos moyens », a déclaré Mathieu Ekpo, riverain et membre de ladite coordination.
Au regard de la situation inquiétante de cet ouvrage de franchissement et de l’enjeu que constitue le pont de Dama pour la circulation des personnes et des biens dans la ville de Parakou, ces habitants et usagers lancent, une fois de plus, un appel aux autorités de la mairie de Parakou, de même qu’au gouvernement du président Patrice Talon, afin qu’un aménagement durable soit fait sur le pont de Dama. « Nous demandons aux autorités de nous aider à construire un pont digne du nom et, si possible, nous aider à bitumer la voie », a laissé entendre François Badabala, un autre riverain rencontré sur place.
Vivement que ces différents appels soient enfin entendus et que des actions conséquentes soient entreprises au niveau de cet ouvrage, avant que le quartier Dama ne soit coupé du reste de la ville de Parakou.
Venance TOSSOUKPE
Appel à candidature : Bourses de sensibilisation à la nutrition des plantes en Afrique
Appel à candidatures : Programme des Bourses de sensibilisation à la nutrition des plantes en Afrique / Institut Africain de la Nutrition des Plantes.
Tu es scientifique, vulgarisateur.rice, éducateur.rice ? Tu travailles dans une institution africaine NARES (Système national de recherche et de vulgarisation agricoles), une université africaine, une organisation à but non lucratif ou dans le secteur privé ? Ta proposition créative traite des lacunes dans les connaissances ou la synthèse nécessaire des informations existantes pour accélérer la fourniture et l’adoption d’une meilleure gestion des nutriments en Afrique ? Te es capable d’indiquer clairement comment la bourse sera utilisée au cas tu en bénéficies (par exemple soutenir les voyages, la communication ou les activités de communication) ? Tu es capable de fournir des preuves de partenariats et de collaboration avec d’autres Acteur.rice.s ?
Cette opportunité pourrait t’intéresser.
L’objectif de cette bourse est d’inspirer les programmes de sensibilisation améliorés qui conduiront à une plus grande mise en œuvre d’une gestion appropriée de la fertilité des sols dans les systèmes agricoles Africains.
Les propositions peuvent s’inscrire dans divers registres :
Des idées de nouvelles approches de la synthèse des données Des outils de communication Des événements de formation Des programmes d’éducation D’autres initiatives à Fort impact
La bourse d’une valeur de 5 000 USD est attribuée à 02 lauréat.e.s.
La gestion de la fertilité des sols nécessite une approche équilibrée qui abordé une gamme complète de pratiques axées sur la réalisation des objectifs économiques, environnementaux et sociaux. La sensibilisation éducative qui atteint ces objectifs est trop souvent négligée.
Délai : 31 Août 2022
Plus d’informations ici : https://www.apni.net/fr/outreach-fellowship-apply/
2e édition des Journées du Secteur Sanitaire Privé du Bénin : la PSSP résolument engagée à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins
Accroitre le leadership de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP Bénin) pour un ancrage institutionnel plus fort. C’est l’objectif de l’organisation des Journées du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (JSSP). La deuxième édition de ce grand évènement s’est tenue les 14 et 15 juillet 2022 au Palais des Congrès à Cotonou.
Elle a réuni près de deux cents acteurs du secteur sanitaire privé, soutenue à l’occasion par la présence du Ministère de la Santé et des partenaires techniques et financiers autour du thème « Le secteur sanitaire privé face aux réformes : qualité et sécurité des soins délivrés ».
Dans son mot de bienvenue aux participants, la Vice-présidente de la PSSP, Béatrice RADJI dit être convaincue que ce thème pourra nourrir des réflexions constructives qui dégagent la valeur ajoutée du secteur privé sanitaire face aux objectifs du gouvernement en matière de la qualité et de la sécurité des soins. Ses journées, affirme-t-elle, participent au renforcement des capacités des acteurs du secteur privé à travers des communications formatives et informatives.
Prenant la parole au nom du Représentant Résident de l’USAID au Bénin, Hugues LOKOSSA, Spécialiste sénior en renforcement du système de santé de cette institution, estime que les journées du secteur de la santé privé constituent la matérialisation de l’une des solutions mise en œuvre par la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé pour l’amélioration de la qualité des soins. C’est une occasion en Or qui s’offre une fois encore, dit-il, pour découvrir les différentes actions de la plateforme d’une part, et de ses membres d’autres, mais aussi pour se familiariser avec les réformes dans le secteur de la santé. C’est pourquoi, rappelle-t-il, l’accès au financement du secteur sanitaire privé est l’une des clés nécessaires pour accélérer son développement à travers l’implication de toutes les parties prenantes.
En ouvrant officiellement les journées du secteur sanitaire privé, le Pr Francis DOSSOU, Directeur Général de la Médecine Hospitalière et des Explorations en Médecine, représentant le Ministre de la Santé à l’occasion, s’est réjoui des Journées du Secteur Sanitaire Privé qui, a-t-il reconnu, contribuent à la vitalité et à la visibilité des actions du secteur sanitaire privé du Bénin et à l’amélioration de l’offre des soins. À l’en croire, les Journées du Secteur Sanitaire Privé dénotent de la bonne coopération entre le gouvernement et la PSSP. Chose qui participe au renforcement du partenariat public privé. Il n’a pas manqué pour finir de réaffirmer l’engagement du ministère de la Santé à accompagner les actions de la PSSP.
Pari gagné pour la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin
Plusieurs communications thématiques, les présentations des actions de la PSSP et de ses membres, des partages d’expériences et le renforcement de capacités des acteurs du privé ont été au menu de cette deuxième édition.
Aux termes des travaux, les participants sont sortis mieux aguerris et satisfaits des différentes interventions de la PSSP et de ses membres. Les Hubs santé ont également levé un coin de voile sur leur expérience dans l’amélioration de la qualité et la sécurité des soins de santé au Bénin. Dans le même temps, les résultats de la convention signée entre la PSSP et le Ministère de la Santé a été partagé par le Secrétaire Exécutif de la PSSP.
Pour M. FAFEH Pascal, avec cette convention, les rapports entre la PSSP et le Ministère de la Santé se sont beaucoup améliorés et le partenariat public privé fortement renforcé. Selon Dr KOUDJO Tokpanou, Directeur des Établissements Hospitaliers, le secteur privé étant incontournable dans la prise en charge des populations au Bénin, il mérite un accompagnement pour améliorer davantage ses services. « Puisque la qualité n’est pas une fin, c’est un processus qui doit être amélioré au quotidien », affirme-t-il. C’est d’ailleurs la raison qui a motivé, à l’en croire, la mise en place d’un interlocuteur du secteur de la santé privé au Ministère de la Santé, a-t-il justifié.
Pour Jean-Placide AGBOGBA, Chef de Projet l’USAID/PSHPA, c’est un signal fort que la PSSP en collaboration avec l’USAID donne sur la nécessité de dialoguer afin de trouver des solutions pour les problèmes qui minent encore le secteur sanitaire privé au Bénin. Il se réjouit que la PSSP développe de plus en plus de capacité de se faire entendre.
Alexandre ALOVOKPINHOU est un Consultant, formateur et Président du Conseil d’Administration de T’UP Africa. Un modèle de sécurité transport sanitaire permettant de contribuer à la réduction du taux de mortalité maternelle et néonatale à travers des services ambulanciers. Il est urgent, dit-il, que nous nous mettons ensemble pour proposer des solutions capables de résoudre les besoins des communautés avec l’accompagnement de l’État.
Si cette deuxième édition des journées du secteur sanitaire privé a été une réussite, c’est grâce à la participation active des organisations membres de la PSSP, à l’accompagnement du ministère de la Santé, et en particulier et l’appui des partenaires techniques et financiers, notamment l’USAID.
Rappelons que cette 2ᵉ édition des journées du secteur sanitaire privé s’est achevée par l’Assemblée Générale Ordinaire de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin. Les yeux sont désormais tournés vers la troisième édition.
Megan Valère SOSSOU
Lutte contre le SIDA au Bénin : l’USAID appui le ministère de la santé en matériels
Dans le cadre du Plan d’Urgence Présidentielle de Lutte contre le SIDA (#PEPFAR), le gouvernement des Etats Unis à travers l’USAID – US Agency for International Development a offert un appui matériel au Gouvernement du Bénin.
Cet appui est constitué de 17 motos et casques avec des contrats d’assurance d’une année, d’un montant de 30,431,020 FCFA ($56,000) et 100 ordinateurs avec kits de connections internet d’un montant total de 77 millions FCFA ($140,000).
Il permettra au Ministère de la Santé du Bénin de mieux fournir des services de santé aux personnes vivant avec le VIH/SIDA mal desservies.
Constance AGOSSA
PaSCOP/ARI: Deux réseaux d’OSC naissent pour le développement des énergies renouvelables au Bénin et dans la sous région ouest africaine
Convaincus de ce que la transition énergétique ne peut se faire sans le soutien de tous les acteurs du secteur de l’énergie, le CESAO-AI et l’ONG JVE Bénin en collaboration avec leurs partenaires, MISEREOR, POWER SHIFT AFRICA et GERMANWATCH ont organisé les 13 et 14 juillet, un atelier inter-pays à Cotonou.
Une rencontre de haut niveau qui a réuni une quarantaine d’acteurs venus des différentes contrées du Bénin, mais aussi du Niger, du Burkina Faso, du Mali, du Kenya et de l’Allemagne dans le cadre du projet de participation de la société civile des pays francophones d’Afrique de l’Ouest au pilotage des initiatives africaines sur les énergies renouvelables (PaSCOP/ARI). L’objectif en initiant cette activité, rappelle Mahusse HOUNTONDJI, Directeur Exécutif de l’ONG JVE Bénin, est de mener une réflexion sur le partage du plaidoyer pour les énergies renouvelables à l’échelle sous régionale. Il dit être persuadé que cette rencontre multi-acteurs permettra de relever le défi des énergies renouvelables afin que passe la feuille de route de la société civile pour soutenir et orienter les efforts du pouvoir public. Car, a-t-il ajouté, les questions énergétiques méritent aussi une attention dans les prises de décision. Le Représentant du Coordonnateur du CESAO-AI à l’occasion, Guy YAMEOGO, Chargé de communication et de plaidoyer du CESAO-AI, a remercié les acteurs présents, en particulier les différents partenaires pour la confiance renouvelée. Il estime que cette rencontre entre acteurs de la sous région est une opportunité de réfléchir à la consolidation de leur regroupement afin d’améliorer leur implication dans le suivi des politiques et programmes régionaux en matière d’énergie renouvelable. À cet effet, il se réjouit par anticipation de la dynamique de fédération naissante entre les acteurs de la société civile.
En lançant officiellement les travaux de l’atelier, Ghislain LALY-CHACHA, Directeur des Énergies Renouvelables et de la maitrise énergétique en représentation du Directeur Général des Ressources Énergétiques, a rappelé le rôle crucial que joue la société civile dans la réalisation de certaines réformes énergétiques du gouvernement. C’est pourquoi, dit-il, nous aurons encore besoin de cette société civile tout au long de la mise en œuvre des initiatives nationales et sous régionales. Plusieurs présentations sous forme de partage d’expérience ont été vulgarisées entre acteurs. Il s’agit respectivement de l’expérience du CESAO-AI à travers le PaSCOP/ARI, de l’ONG JVE Bénin, de MISEREOR, de Germanwatch, de Power Shift Africa, de CODDAE Niger, de CNPDER-BF, de Social Watch Bénin et de PANSC-CER Mali. Ce riche partage d’expérience de chaque pays en matière de participation des organisations de la société civile dans la promotion des énergies renouvelables a permis aux acteurs de s’accorder sur les conditions d’un meilleur réseautage à travers des travaux de groupe. Deux réseaux d’OSC pour le développement des énergies renouvelables
Deux réseaux ont donc vu le jour à l’issue desdits travaux de groupe. Il s’agit du Réseau Ouest Africain des Organisations de la Société Civile pour le Développement des Énergies Renouvelables et du Réseau Béninois des Organisations de la Société Civile pour le Développement des Énergies Renouvelables. Aussitôt, deux comités préparatoires ont été mis en place. Le premier coordonné par le CESAO du Burkina Faso, le second par l’ONG JVE Bénin, tous engagés pour la consolidation des différentes coalitions des organisations au niveau national et sous régional. Tous les participants sont convaincus que ces nouveaux nés pour la cause des énergies renouvelables contribueront davantage à l’atteinte des objectifs d’influence positive des cadres législatifs et règlementaires en faveur d’une énergie durable et suffisante pour les communautés.
Par ailleurs, ils ont pu, à travers une visite de terrain toucher du doigt, un bel exemple de promotion d’énergie renouvelable dans la commune de Abomey-Calavi. Il s’est agi à cette étape de l’atelier, de découvrir le processus de fabrication des charbons écologiques, notamment des briquettes combustibles par la Start-Up Arpy Reigns de Roland ADJOVI. Ainsi, de la collecte de la matière première à la production finale des briquettes combustibles en passant par le mélange, la carbonisation, le broyage, le compactage et les séchages, les participants visiteurs sont repartis avec l’espoir de rééditer l’initiative dans leurs différentes communautés. Encore faut-il noter que cette rencontre de haut niveau a servi de cadre à l’élaboration d’un document de plaidoyer à l’endroit des décideurs et plusieurs propositions de déclarations en faveur du développement des énergies renouvelables à la 27e Conférence des Parties sur le Climat. À en croire Victor GBEDO, Vice-Président de Social Watch Bénin, en mutualisant les efforts, les organisations de la société civile pourront impacter davantage leurs communautés. Mahusse HOUNTONDJI, Directeur Exécutif de l’ONG JVE Bénin, trouve qu’au-delà de cet atelier, qu’il s’agit d’une nouvelle dynamique pour les questions d’énergies renouvelables au Bénin et dans la sous région. Quant à Charles Didace KONSEIBO, Président de la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile pour la Promotion des Énergies Renouvelables et l’Accès à l’Énergie Durable au Burkina Faso, il faut des solutions à l’échelle locale, des kits solaires et des petites installations solaires pour permettre aux communautés d’avoir accès à l’énergie. Rappelons pour finir que cet atelier inter-pays intervient à la suite d’un autre, organisé précédemment dans le cadre du même projet, PaSCOP/ARI, qui a pour objectif de contribuer à la sécurité énergétique et à l’implication active de la société civile dans le pilotage des initiatives africaines en matière d’énergies renouvelables aux plans sous régional et continental.
Megan Valère SOSSOU
Leadership féminin et autonomisation de la femme : L’ONG VADID s’emploie sur le terrain
A travers trois actions déterminantes, Volontaires d’Action pour le Développement Intégré et Durable (VADID), installée à Yèvié dans la commune d’Adjarra, impacte valablement des groupements et coopératives de femmes dans les communes d’Adjarra et Avrankou.
Pour parvenir aux objectifs fixés, les domaines prioritaires d’intervention pour la promotion et l’autonomisation des femmes sont, l’alphabétisation des groupements féminins, de coopératives de femmes et d’hommes, la formation sur le leadership féminin et l’expérimentation de l’utilisation des outils de connexion sur l’éducation. En la matière, les apprenants ont eu à apprécier lors des séances d’alphabétisation et de formation, le serveur numérique de réseau avec connexion gratuite et rapide de 5G, qui permet d’accéder aux bibliothèques numériques, aux documents et images de formation et de connaissances intéressantes diversifiées. Il s’agit des serveurs RACHEL et ses accessoires mis à la disposition, grâce à l’ONG Community Development Network (CDN). Le partenariat avec CDN a permis d’installer une mini bibliothèque en expérimentation au CEG 2 d’Adjarra. A noter que les femmes des groupements et coopératives reçoivent des notions sur les droits de l’homme et sur le leadership féminin. Dans les communes d’’Adjarra et d’Avrankou où l’action de VADID est concentrée, les femmes occupent rarement les postes de responsabilité. Elles sont quasi inexistantes à l’hémicycle, au sein des conseils communaux, d’arrondissement, ou de village, a fait remarquer le directeur exécutif de VADID, Isidore Hèdokingbé. De même, ne sachant lire et écrire, ces femmes rurales n’arrivent pas à émerger dans leurs activités socioéconomiques. Pour celles qui ont de téléphones portables, son utilisation est sujette à de difficultés. Or aujourd’hui, le téléphone portable et surtout le Smartphone sont devenus des moyens incontournables dans les affaires. Ainsi, parties de zéro (aucune lettre connue au départ par ces femmes), ces apprenantes commencent à écrire des syllabes et quelques mots. Ce qui leur permet de commencer à réorganiser leur méthode de vie notamment dans les affaires, a-t-on constaté sur les sites d’alphabétisation. Aussi, Les manuels sur la Dignité humaine notamment prônés par CDN et VADID d’une part et les manuels COLEGA sur les Droits des enfants prônés par l’ONG GO – HRE GENEVA d’autre part, ont-t-ils servi à améliorer le niveau de connaissance des apprenants. A noter que plusieurs collèges visités par les acteurs de l’ONG ont opté pour l’installation de bibliothèque numérique dans leurs établissements. Cependant, les négociations continuent avec le gouvernement, affirme M. Hèdokingbé, pour une action d’envergure concernant la ‘’connexion gratuite ouverte à l’éducation’’ en vue de ‘’faciliter l’enseignement dans le pays’’. Un projet pour lequel les acteurs des ONG CDN et VADID travaillent activement pour la réussite.
Assemblée Générale du CAGEDEA au Bénin : Nécessité de la mise en place d’un fonds africain pour l’assainissement
Une centaine d’acteurs intervenant dans le domaine de la gestion des déchets, venus du Togo, de la République démocratique du Congo, du Burkina Faso, du Niger, de Guinée Conakry, du Tchad et bien entendu du Bénin, ont pris part du lundi 27 juin au vendredi 1er juillet, à Abomey-Calavi, à un atelier régional du Cadre des gestionnaires des déchets de l’Afrique (CAGEDEA), sur le renforcement des capacités des décideurs et OSC, sur la gestion des déchets.
A cette rencontre régionale soigneusement organisée au Bénin par le Directeur exécutif de VADID-Ong, Isidore Hèdokingbé, et Serge Bènaki Dèhoumon de l’Ong Jeunesse sans souci (JSS), gestionnaires des déchets et décideurs venus de plusieurs horizons du continent africain ont convenu de la nécessité pour leurs Etats membres, de mettre en place un « Fonds africain pour l’assainissement ». « Je vous demande de faire des plaidoyers dans vos différents pays, auprès de vos gouvernements respectifs, pour la mise en place les mois à venir, d’un fonds africain d’assainissement, au regard des enjeux liés aux effets néfastes du climat », a expressément demandé le président du CAGEDEA, Sory Camara, aux différentes délégations. Pour mieux cerner la problématique de l’assainissement, le M. Camara préconise la mise en valeur des questions de justice liées à l’environnement, les projets écologiques et naturels que les différents acteurs élaborent dans leurs pays. Dans son programme, le CAGEDEA s’est donné comme challenges, la spécialisation des acteurs africains sur les questions de l’assainissement, du métier vert, le plaidoyer afin que les différents gouvernements se basent sur les solutions locales pour pouvoir régler les questions d’insalubrité dans leurs pays, promouvoir la création de l’emploi à travers les expertises et les initiatives locales, et faire en sorte que la gouvernance et la redevabilité deviennent une réalité en Afrique, dans les programmes d’assainissement. Etant donné que les problématiques sur lesquelles intervient le CAGEDEA reposent de façon globale sur les questions de stratégies de limitation de lois dans le secteur de l’assainissement, Sory Camara a notifié que le creuset panafricain de gestion des déchets intervient dans le cadre des innovations, le renforcement de capacités, le développement des métiers verts et de l’assainissement, la création des activités de revenus à travers les filières rentables. A cette même occasion, le Directeur exécutif de VADID (Volontaires d’action pour le développement intégré et durable), Ong spécialisée dans la gestion des déchets au Bénin, a été désigné coordonateur Bureau Bénin et Afrique de l’Ouest du CAGEDEA. Isidore Hèdokingbé dit compter sur le dynamisme de son équipe, la volonté, les compétences dans la sous région, pour réussir la mission à lui confiée. Le coordonnateur Afrique de l’Ouest du CADRE compte faire sans plus attendre, un état des lieux pour savoir quels sont les acteurs qui interviennent dans le secteur de la gestion des déchets au Bénin et dans la sous région, unir les forces et rassembler les dispositions légales en la matière, afin de savoir comment travailler. Créé en 2019, le CAGEDEA compte présentement 34 pays membres sur 54. Le creuset panafricain attend des autorités de chaque pays membre, une bonne collaboration des collectivités locales, des institutions en charge du programme de l’environnement et de l’assainissement, pour mutualiser les efforts et travailler en synergie d’action. D’où l’appel aux autorités africaines, de coopérer avec les membres du CAGEDEA, pour accompagner les efforts des gouvernements ; et plus particulièrement au niveau de L’Afrique de l’Ouest où les questions de l’assainissement restent encore très préoccupantes. Rappelons que cette rencontre régionale des pays membres du CAGEDEA sur la question de l’assainissement a reçu l’appui technique et financier de la Banque Mondiale, l’Agence française de développement (AFD) et le Centre d’excellence d’Afrique pour l’eau et l’assainissement.