Sensibilisation au reboisement pour lutter contre le changement climatique : La Cité Fidèle à travers sa Compagnie GIDASA pose un grand acte à l’Université de Parakou
Dans la matinée de ce samedi 18 juin 2022, la Compagnie du Groupe d’Installation et d’Aménagement des Sites Agricoles (GIDASA) de la « Cité Fidèle » pose un grand acte d’écocitoyenneté à travers la mise en terre d’une centaine de plants d’arbre.
C’est autour du thème : Un arbre, une vie, une nation que les membres de cette organisation, accompagnés de quelques personnalités de l’Université de Parakou, ont célébré l’édition 2022 de l’activité de sensibilisation sur l’importance du reboisement suivie de la mise en terre de plusieurs espèces d’arbres.
À la suite de la présentation de l’ordre du jour de l’activité par le chargé de protocole, Ferdinand EGAH, le Président de la Compagnie GIDASA, Maxime GBOKPANNON s’est réjoui de la présence effective des différents acteurs invités à cet événement. C’est pour nous un réel plaisir de vous voir ici présents pour honorer cette édition de sensibilisation qu’organise la Compagnie GIDASA, a-t-il laissé entendre dans son discours.
A en croire, le Président, l’objectif principal de cette activité est de sensibiliser les populations et de les encourager au reboisement. Car, justifie-t-il, les effets des changements climatiques tels que la mauvaise répartition des pluies, les excès de chaleur et les inondations sont principalement dus à la destruction de nos patrimoines forestiers à travers la déforestation.
Selon le Chef Service Assainissement de ce haut lieu du savoir, Dr. Ichaou Mounirou, cette activité a tout son sens. Nous savons aujourd’hui que l’arbre joue un rôle déterminant dans la vie de l’Homme. Les étudiants au niveau du campus ont besoin des endroits pour respirer de l’air frais aux heures de pause, et c’est pour cela que nous sensibilisons aujourd’hui la jeunesse sur l’importance de l’arbre, a-t-il précisé.
Après le lancement officiel de l’activité par le parrain de l’événement, Dr. Frédéric KOMBIÉNI, Chef Département de Géographie de l’Université de Parakou, les membres et invités de la Compagnie GIDASA ainsi que les autorités universitaires présentes, ont procédé à la mise en terre de la centaine de plants d’arbre prévus à cet effet. Ces plants composés de Gmelina arborea, de Khaya senegalensis, de Ceïba pentadra et en majorité de Terminalia superba, sont plantés sur une superficie de 1600 m².
Cette action écologique de la Compagnie GIDASA traduit son engagement à contribuer à la lutte contre le changement climatique. Un engagement qui mérite d’être encouragé selon le parrain, Dr Frédéric KOMBIÉNI qui trouve que : la Compagnie GIDASA est un groupe de jeunes très dynamiques qui a besoin du soutien de tout le monde. Il a ensuite profité pour rappeler la nécessité de veiller rigoureusement sur les plants mis en terre, afin que les objectifs visés à la suite de cette activité soient atteints.
La Cité Fidèle à travers sa Compagnie GIDASA vient ainsi confirmer sa fidélité à son engagement de lutte contre le changement climatique par le reboisement.
Venance A. TOSSOUKPE
2e édition Café Biodiversité : Éco-Bénin ONG et la DGEFC engagent les acteurs agricoles à la protection de la biodiversité
Dans le cadre de la réalisation du projet BIODEV2030 qui vise à contribuer aux actions de facilitation et d’engagements pour la biodiversité d’ici à l’horizon 2030, l’ONG Éco-Bénin et la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), ont organisé la deuxième édition du Café Biodiversité, le jeudi 16 juin 2022 à Cotonou.
Cette rencontre a réuni une trentaine d’acteurs issus à la fois de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile autour du thème : Biodiversité et agriculture : Impacts des cultures vivrières et du coton sur la biodiversité.
Après le protocole d’ouverture conduit par le Commandant Raoul NOUMONVI, représentant de la DGEFC à l’occasion, Isdeen AKAMBI, Assistant Technique du projet BIODEV2030 à l’ONG Eco- Bénin est passé à une brève présentation du projet BIODEV2030 incluant les défis, la vision et surtout l’approche 3D (Diagnostic, Diffusion, Dialogue) du projet qui force l’admiration.
Plusieurs communications ont meublé le déroulement de ce dialogue entre acteurs. Sareme GEBRE, Consultante Entreprises et Biodiversité pour l’UICN-PACO, dans ses échanges sur la mobilisation des entreprises en Afrique centrale et occidentale pour la conservation et la valorisation de la biodiversité, a évoqué avec les participants la nécessité pour les entreprises de passer par trois (03) différentes étapes que sont la réaction, la transition et l’intégration. À l’en croire, les activités des entreprises impactent aussi négativement que positivement la biodiversité. Elles dépendent des services écosystémiques avec des coûts et avantages entrainant à leur tour des risques et des opportunités pour les entreprises. Et donc, il faut plus d’engagements au niveau de tous les acteurs pour réduire les impacts sur la biodiversité, laquelle est importante pour notre survie, a-t-elle lancé. Au sujet des impacts de l’agriculture sur la biodiversité au Bénin, le Prof Sylvestre DJAGOUN, Enseignant – Chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques de l’UAC et représentant du Laboratoire d’Écologie Appliquée à l’évènement s’est inquiété de la grande responsabilité du secteur agricole dans la perte de la biodiversité au Bénin. À titre illustratif, le scientifique a démontré, sur la base des études réalisées, les proportions galopantes des champs de coton et de cultures vivrières dans certaines forêts classées. C’est pourquoi, propose-t-il, grâce à l’outil STAR, les entreprises peuvent non seulement rendre compte de l’impact de leurs activités par rapport à la conservation, mais aussi, fixer des seuils à atteindre en matière de réduction des impacts. Il n’a pas manqué d’appeler les différents acteurs en présents à un sursaut d’engagement afin de protéger la Biodiversité au Bénin. À son tour, Orou Dèkè GONROUDOBOU, Responsable de la cellule d’appui et de suivi du projet de Transition Agro-écologique dans les Zones Cotonnières du Bénin (TAZCO) a partagé avec les participants les expériences d’engagement du secteur privé dans la Gestion Durable des Terres. Plusieurs mesures de gestion durable des terres ont été développées et approfondies. Au nombre de celles-ci se trouvent, l’agroforesterie, l’agriculture de conservation, la gestion de la fertilité des sols ont été développées et approfondies. Il a, dans sa communication, démontré comment l’Association Interprofessionnel du Coton fait la promotion des pratiques agroécologiques dans la production du coton à travers l’intensification agroécologique. Une pratique qui se trouve être la meilleure solution pour augmenter la production nationale du coton sans étendre les superficies et la maintenir durablement.
Une prouesse, bien appréciée par Gauthier AMOUSSOU, Coordonnateur National de Eco-Bénin, qui a suggéré à l’Association Interprofessionnelle du Coton, la mise en œuvre d’un dispositif d’encouragement des acteurs qui promeuvent ces pratiques agroécologiques. Les travaux de groupe et les diverses discussions qui ont suivis, ont permis aux différents acteurs de s’accorder sur les méthodes de conciliation de la biodiversité avec l’agriculture, en particulier la culture du coton et de celle vivrière.
Une agriculture respectueuse de l’environnement appelée de tous les vœux.
Pour Charles GNANGASE, Directeur Exécutif de la Fédération des Unions des Producteurs du Bénin, cette rencontre a été très édifiante. Convaincu de l’enjeu, il a promis œuvrer avec ses pairs dans cette dynamique afin que les pratiques agroécologiques soient mises à grande échelle. Quant à Placide Suzanne Elise TAMA, Directrice Exécutive de l’ONG AFVA, elle reste convaincue de la prise en compte par les différents acteurs indexés les recommandations énumérées.
Encore faut-il rappeler qu’au nombre de ses recommandations de c se trouvent l’engagement et l’accompagnement de l’État dans l’agriculture bio ou écologique. L’adoption des mesures réglementaires pour cadrer l’expansion agricole. La suscit
ation des dialogues entre acteurs faitières (Bio) et sociétés privées demandeuses. Il a été également recommandé d’encourager les entreprises à initier des études de Références en utilisant l’outil STAR pour connaitre l’état de la biodiversité dans leurs écosystèmes. C’est donc sur cette note d’espoir de voir se concrétiser très prochainement les différentes recommandations que la deuxième édition du Café Biodiversité s’est achevée.
Espérance OKOOSSI
Lutte contre la drépanocytose au Bénin : le CPMI-NFED lance une campagne de dépistage
Dans le cadre de la Journée Mondiale de lutte contre la Drépanocytose, le Centre de Prise en charge Médicale Intégrée du Nourrisson et de la Femme Enceinte atteints de Drépanocytose (CPMI-NFED) organise une campagne de dépistage de la Drépanocytose du 18 au 25 juin 2022 dans les communes de Cotonou, Lokossa, Avrankou, Parakou et Bohicon.
Source PF/Ministère de la Santé
Éco-Bénin ONG et la DGEFC annoncent la 2e édition du « Café Biodiversité »
Fort du succès de la première édition de l’initiative « Café Biodiversité », Eco-Bénin ONG et la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) tiendront ce jeudi 16 juin 2022 à l’Hôtel La Casa Cielo de Cotonou, la 2e édition du Café Biodiversité.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réalisation du projet BIODEV2030 visant à contribuer aux actions de facilitation et d’engagements pour la biodiversité d’ici à l’horizon 2030.
Les échanges porteront sur le thème, « Biodiversité et agriculture : Impacts des cultures vivrières et du coton sur la biodiversité » avec plusieurs acteurs issus de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile.
Rappelons qu’à la première édition qui a eu lieu à Cotonou, le vendredi 11 mars 2022, les échanges ont porté sur le thème, Biodiversité et Exploitation Forestière : Cas de la sylviculture. Les échanges ont permis à la diversité d’acteurs du secteur public, privé et de la société civile d’élucider les différents enjeux liés à l’exercice de la sylviculture au Bénin.
Megan Valère SOSSOU
Journée Nationale de l’Arbre au Bénin: l’ODDB ONG plante plus d’une centaine de baobabs au jardin botanique de Bonou
Dans le cadre de la célébration de la Journée Nationale de l’Arbre, édition 2022, l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB ONG) a sacrifié à la tradition. C’était ce mercredi 08 juin 2022 au jardin botanique de Bonou.
Mise en terre des plants de baobab au jardin botanique de Bonou par l’ODDB ONG
Cette 38e édition axée sur le thème de la valorisation des essences autochtones pour une économie verte durable par la Direction Générale des Eaux Forêts et Chasse (DGEF) et le Ministère du Cadre de vie et du Développement Durable, traduit l’importance des essences autochtones dans la dynamique d’une économie verte et durable. Lesdites essences autochtones étant plus résilientes face aux effets néfastes des changements climatiques. C’est pourquoi, l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB ONG) a procédé au reboisement de plus de 125 plants de baobabs dans le Jardin botanique de Bonou. Plusieurs acteurs ont participé activement à la réussite de cette activité dont les membres du comité de gestion du jardin botanique et ceux de l’équipe de l’ODDB ONG.
La Fondation Claudine Talon organise une nouvelle campagne d’opérations gratuites de chirurgie de la cataracte
En collaboration avec des médecins internationaux, le Ministère de la Santé et la société ARISE IIP, la Fondation Claudine Talon organise des campagnes d’opérations gratuites de chirurgie de la cataracte.
À ce jour, plusieurs missions ont été organisées, notamment : à la Clinique Universitaire d’Ophtalmologie du CNHU de Cotonou en février 2021 ; au CHUD de Parakou en mars 2021 ; au CHD d’Abomey en juin 2021 ; au CHD de la Donga à Djougou en août 2021 ; à l’Hôpital de Zone de Dassa en août 2021 ; à l’Hôpital de Zone d’Aplahoué en septembre 2021 ; au Centre de santé de Kétou en février 2022 ; au Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé et du Plateau (CHUD-OP) en avril 2022. La neuvième mission se déroulera à Nikki, à l’hôpital Sounon Séro, du 23 juin au 4 juillet 2022. Toute personne souffrant de problèmes d’yeux et en particulier de la cataracte (aveugle ou borgne) est donc invitée à se déplacer vers l’hôpital Sounon Séro du 23 au 25 juin en vue du dépistage préalable à la prise en charge gratuite.
Gestion de l’Aire Protégée de Donaten à Cotonou : Nature Tropicale ONG professionnalise les Écogardes
Pour accompagner les communautés locales côtières et surtout les Ecogardes de l’AMP de Donaten à mieux collecter les données sur les espèces marines et côtières menacées, Nature Tropicale ONG Bénin a assuré la formation, le 03 Juin 2022, des Écogardes sur Initiation au déploiement de l’outil SMART et l’application Cybertracker pour la collecte des données dans l’AMP de Donaten.
L’objectif visé par cette formation qui a réuni dix (10) écogardes, est de les amener à bien se familiariser avec des outils performants pour mieux collecter les données.
Cette formation est organisée après la remise des matériels et équipements professionnels aux Écogardes a été animée par une experte spécialiste en gestion des AMP.
Cette initiative est appuyée par plusieurs partenaires à savoir le Rampao , CEBioS et UICN_PACO_PAPBio.
Source : Cell Com Nature Tropicale ONG
Appel à candidature : 12 bourses d’études en Santé, Droits Sexuels et Reproductifs
Les problèmes de santé sexuelle et reproductive continuent d’affecter la vie de millions de personnes. Chaque jour, 800 femmes meurent de causes évitables liées aux complications dues à la grossesse et à l’accouchement. Chaque année, on dénombre 80 millions de grossesses non désirées à travers le monde, et 22 millions d’avortements sont pratiqués dans de mauvaises conditions.
Ainsi, apprendre profondément les contours des droits à la santé sexuelle et reproductive devient nécessaire voire urgent. C’est pourquoi Royal Tropical Institute et ses partenaires mettent à disposition de la jeunesse ouest africaine 12 bourses.
Voulez-vous participer au cours de Santé, Droits Sexuels et Reproductifs au DERSP de la Faculté de Médecine et d’odonto-stomatologie de Bamako ? 12 bourses disponibles pour le Bénin, le Mali, le Niger et le Burkina Faso avec prise en charge charge (transport, hébergement et restauration). Date limite 24 Juin 2022
Gestion des inondations à Cotonou : le Ministre TONATO fixe une nouvelle échéance
Après le rendez-vous manqué de 2020 qu’il s’est lui-même donné pour mettre fin aux inondations à Cotonou, le gouvernement béninois à travers José Didier TONATO, son ministre en charge du Cadre de Vie et du Développement Durable, annonce une nouvelle échéance pour finir avec ce problème majeur que subit la grande ville de Cotonou.
En effet, au cours de l’émission « le gouvernement en action » de la Télévision Nationale, le ministre, après s’être expliqué longuement sur la gestion des inondations dans le littoral, annonce une nouvelle date pour mettre fin au phénomène. À l’en croire d’ici à 2026, il n’y aura plus d’inondations à Cotonou. Selon le ministre, << le Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou, un programme qui fait, 264 milliards de nos francs avec 8 partenaires qui font confiance au Bénin pour délivrer en 5 ans, un programme qui est prévu pour être abouti dans le meilleur des cas en 2038. Donc en 2026, Cotonou sera définitivement hors d’eau. Les inondations seront derrière nous. Le PAPC c’est comment est-ce qu’on met en place un plan directeur d’assainissement de la ville où tous ces caniveaux qui longent la voirie doivent se déverser dans de grands collecteurs pour qu’en période de pluie, en période de montée des eaux, les quartiers soient définitivement hors d’eau. Le plan d’assainissement vient donc consolider le projet asphaltage…>>.
S’ils sont moins nombreux à espérer que cette fois-ci les fruits portent la promesse des fleurs, la majorité des béninois pense que cette sorte d’excuse n’est qu’un aveu d’impuissance et d’échec.
Rappelons que le Bénin, à l’instar des autres pays de la sous région ouest africaine, vit une intensification des extrêmes climatiques dont l’inondation entre juin et le mois d’octobre de chaque année.
R. D.
L’ODDB ONG offre un direct Facebook sur les serpents
Vous avez peur des serpents 🐍 ? Voulez-vous connaître comment est-ce qu’ils vivent et comment vivre avec eux ? C’est simple !
Connectez-vous en direct sur la page Facebook de l’ODDB ONG à 10h, aujourd’hui, jeudi 02 juin 2022 pour apprendre de ces animaux craints et persécutés à tort. Pendant environ une heure (1h) de temps les spécialistes de la faune vous ferons savoir Pourquoi protéger les serpents du Bénin ? Au menu de cette rencontre : Une brève présentation des activités de l’ODDB ONG – Une présentation des espèces de serpent recensées par nos équipes dans les forêts communautaires et sacrées du Sud Bénin – Des jeux et des activités ludiques pour relativiser la dangerosité des serpents – Une présentation des services écosystémiques rendus par ces animaux.
Soyez nombreux à cette rencontre en ligne pour chasser la peur et le mépris des serpents en vous.
Constance. A
Doit-on payer les femmes pour la gestion de leurs menstrues ?
Si cette question paraît un peu bizarre, sa réponse constitue un couteau à double tranchant. Au Bénin comme dans les autres pays du monde, de nombreuses femmes souffrent de douleurs pendant les règles, au point qu’il est difficilement compatible avec leur vie professionnelle.
Récemment l’Espagne a décidé de permettre à ses employées de demander un congé menstruel en cas de règles douloureuses. Autrement dit, en cas de douleurs menstruelles, elles peuvent prendre huit heures de congé par mois. Ces heures devront être récupérées. Mais, le congé pour douleurs menstruelles existe déjà, et parfois depuis fort longtemps, dans un certain nombre de pays du monde. Selon Santé Magazine, c’est le Japon qui, dès 1947, est le premier État qui a instauré un congé menstruel. Dans ce pays, c’est l’employeur qui détermine la durée autorisée des absences, ainsi que le caractère rémunéré ou non, explique Nouvelobs.com, qui indique que peu de femmes prennent ce type de congé. Il sera suivi de l’Indonésie, en 1948, où un article de la loi sur le travail autorisait chaque femme à bénéficier de deux jours de congé rémunérés par mois. La législation indonésienne a été modifiée par la suite : la salariée doit négocier avec son employeur les modalités de ce congé. Et celles qui veulent en bénéficier sont susceptibles de subir un examen médical afin de prouver qu’elles ont bien leurs règles. En Corée du Sud, depuis 2001, un article du droit du travail autorise chaque employée à prendre un jour de congé non rémunéré par mois. À Taïwan, selon une législation de 2013, les femmes ont trois jours de congé menstruels payés par an. Même si ces heures sont rémunérées, cela un impact sur leur fiche de paie à la fin du mois, dans un pays où les salaires présentent d’importantes inégalités entre hommes et femmes. Aux Philippines, le congé menstruel existe mais, peu de femmes le prennent, car cela à un impact sur leur salaire.
Des pas ont été faits dans quelques pays
Même en Zambie, dès 2015, un jour de congé pouvait être octroyé aux employées qui souffraient en raison de leurs règles, que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public. Les femmes qui voulaient en bénéficier ne devaient fournir aucune justification particulière et pouvaient prévenir leur employeur le jour même de leur absence. Ce dernier s’exposait à des poursuites s’il refusait d’octroyer ce jour de congé. Mais le texte de cette loi manquait de précision quant au cadre légal ou administratif à appliquer. Récemment (2017) en Italie, le parlement a discuté d’une proposition de loi octroyant trois jours de congé par mois, sans perte de salaire et payé par la Sécurité sociale, aux femmes souffrant de règles douloureuses. Mais ce texte n’a pas été voté à ce jour. En l’absence de législation, les femmes fonctionnaires du public et du privé au Bénin tentent comme elles peuvent de gérer leurs menstrues. Catherine A. est une Secrétaire Administrative dans l’un des services décentralisés de l’État au centre Bénin. Elle pense que c’est une justice faite aux femmes et que le Bénin doit suivre la dynamique. À la question de savoir comment elle traite ses menstrues. C’est compliqué, a-t-elle d’une voix douce avant de pointer du doigt le manque de toilettes adaptées à la femme. Comme Catherine A., elles sont nombreuses à traiter leurs menstrues avec beaucoup de difficultés. Des difficultés qui ne sont pas sans effets sur le rendement professionnel selon la majorité de chef d’entreprises rencontrés. Dans le même temps, d’aucuns estiment que, permettre un congé payé menstruel à toutes les femmes, pendant qu’on parle d’égalité (50 %), ne serait pas efficace pour la durabilité des entreprises et par ricochet de l’économie nationale. Au regard du nombre de femmes qui subissent des douleurs menstruelles au Bénin, le congé payé menstruel ne peut que s’apparenter à un mythe jusqu’à ce que la réalité s’impose un jour.
Constance AGOSSA
L’ONG Save Our Planet et ses partenaires mobilisent une cinquantaine de jeunes à la Conférence Citoyenne pour le Climat et la Biodiversité à Porto-Novo
Le samedi 28 mai dernier, Porto-Novo a vibré au son de l’écocitoyenneté. Il s’agit de l’organisation pour une toute première fois dans la capitale, du plus grand évènement environnemental jamais organisé au Bénin.
La Conférence Citoyenne pour le Climat et la Biodiversité au Bénin initiée par l’ONG Save Our Planet et mis en œuvre cette année en collaboration avec Solidarité Laïque, le LABIS Porto-Novo, ODDB ONG, JVE Bénin ONG, Voix et Actions Citoyennes, EDUC’ECO, APODD, GIE ODASR BETHESDA, Société Cité Bio, EVDD ONG, TEP Africa, Le Rural, ONG BAKIS, KORO services, Journal Santé Environnement, RAMEC, JEVEV ONG et l’ONG Vie Adorable. Cette rencontre qui a réuni plus d’une cinquantaine de jeunes hommes et femmes citoyens béninois à Porto-Novo, vise non seulement à impliquer les jeunes citoyens à la recherche des solutions capables de lutter contre les changements climatiques et la dégradation de la biodiversité au Bénin, mais aussi à participer à la gouvernance locale en la matière. Une cinquantaine de jeunes citoyens béninois préoccupés par la crise climatique et écologique.
<< L’année dernière, nous étions au Laboratoire d’Ecologie Appliquée de l’UAC. Cette année, nous sommes au Laboratoire d’innovation Sociale de Porto-Novo. C’est la preuve que cette conférence est une conférence des solutions » a lancé Megan Valère SOSSOU, Président de l’ONG Save Our Planet dans son mot de bienvenue aux différents participants. Il n’a pas manqué d’appeler les uns et les autres à s’engager véritablement pour le renforcement de l’action climatique et écologique au sein de leurs communautés.
En lançant officiellement les travaux de la conférence citoyenne pour le climat et la biodiversité à Porto-Novo, Laurette SOUALY, Coordinatrice du LABIS Porto-Novo a rappelé le contexte inquiétant marqué par les effets des changements climatiques et de la dégradation de la biodiversité sur les communautés en particulier sur la femme au Bénin. Elle a donc souhaité que les travaux aux sorties de la conférence puissent réellement contribuer d’une manière ou d’une autre à renforcer leur résilience.
Après la présentation de l’ONG Save Our Planet, du LABIS et du projet de Conférence Citoyenne pour le Climat et la Biodiversité, les échanges qui ont suivis dans le cadre du panel de discussion ont permis à Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBEDJI, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG, à Carin Karl ATONDE, Directeur des Programmes de JVE Bénin ONG et à Laurette SOUALY Coordinatrice du LABIS Porto-Novo d’échanger et de renseigner suffisamment les participants sur le thème principal de cette 3e édition du projet : L’avenir de la femme dans un contexte de crise climatique et écologique au Bénin.
Ont suivies plusieurs présentations sous forme de renforcement de capacité à savoir la présentation de Elias GUIVI 1er Vice Président de Voix et Actions Citoyenne sur la citoyenneté et les problématiques environnementales et celle de Carin Karl ATONDE, Directeur des programmes de JVE Bénin ONG sur les rôles et responsabilités des jeunes pour la protection de l’environnement. A cette conférence, il y en a eu aussi de riches partages d’expérience à l’image de celui de l’ODDB ONG dans sa mission de conserver la biodiversité présentée par Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBEDJI, Directrice Exécutive. De même, le groupement d’intérêt économique ODASR BETHESDA à travers sa Gérante BOEVI Lucie sur la gestion des déchets ménagers sans oublier les actions de EDUC’ECO ONG dans la promotion de l’Education Relative à l’Environnement au Bénin, présentées par ABAH chargée Suivi Evaluation. Venus de différentes contrées du sud Bénin, les participants ont eu à identifier des problèmes environnementaux de leurs communautés auxquels ils n’ont pas manqué de proposer des approches de solutions adéquates qui seront non seulement concrétiser dans la mesure du possible par les participants mais aussi adressées aux autorités politico-administratives à en croire les organisateurs. Rappelons que ce projet autrefois dénommé Café Climat, devenu Conférence Citoyenne pour le Climat et la Biodiversité au Bénin, est inscrit dans la cartographie des actions climatiques de bonnes pratiques de l’Association Climate Chance et présenté au Sommet Climate Chance Dakar 2021. Il se veut un tremplin consultatif de la gouvernance locale en matière de lutte contre les changements climatiques et la dégradation de la biodiversité.
C. A.
Fête des mères 2022 : Anas Seko et l’AAT-CSA rendent hommage aux mères
C’était dans la matinée du samedi 28 mai 2022, que l’activiste écologiste Anas Seko précurseur du mouvement Pression Écologique, et l’Association des Acteurs du Tourisme de la commune de Sô-Ava (AAT-CSA), ont rendu un vibrant hommage aux mamans de l’embarcadère du site touristique de Ganvié pour leur engagement écologique.
En effet, ces mamans majoritairement constituées de vendeuses de poissons et écailleuses du marché Calavi-Kpota, nettoient régulièrement l’embarcadère du site touristique de Ganvié, contribuant ainsi à l’amélioration de la santé publique, et au développement du tourisme. Cet engagement écologique a été célébré à travers un événement plein de joie. Car pour Anas Seko, il ne suffit pas seulement de ramasser des déchets dans la nature mais d’encourager aussi ceux qui se battent pour le bien-être collectif.
A l’en croire, les mères méritent d’être célébrées parce qu’elles donnent leurs temps pour le bien-être collectif et sans rémunération. A travers cet évènement, ils viennent ainsi de marquer les cœurs des mamans du site touristique de Ganvié par une campagne de salubrité, une remise d’attestation de remerciement, un don d’outil et des prestations artistiques avec l’appui de ses partenaires. Tout en encourageant les mères à poursuivre leur engagement écologique, les autorités de la commune de Sô-Ava n’ont pas manqué de féliciter les efforts du porteur de l’initiative. Des mamans engagées pour la propreté de leur cadre de vie sorties de l’ombre par le jeune activiste Anas SEKO et AAT-CSA.
Gnonnandé Oslyde LANGANFIN
Journée Porte Ouverte à l’ODDB ONG : les visiteurs mieux aguerris des actions de conservation de la biodiversité
Sensibiliser le grand public en lui faisant découvrir les actions de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité ONG en matière de conservation de la biodiversité. Tel est l’objectif de cette journée porte ouverte initiée dans le cadre de la célébration en différé de la journée mondiale de la Biodiversité ce vendredi 27 mai 2022 au siège de l’ODDB ONG.
Les visiteurs, constitués d’élèves, d’étudiants en formation, de doctorants, d’enseignants-chercheurs, tous épris de la protection de l’environnement, étaient nombreux à être de la partie. Loin d’une visite d’objets d’arts, ils ont eu plutôt droit à une séance d’informations. Pour Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBEDJI, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG, il s’agit d’une occasion toute trouvée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la biodiversité pour sensibiliser le grand public sur l’importance de la biodiversité et des actions de l’ODDB ONG au sein des communautés. Sous la conduite de quelques membres bien aguerris de l’organisation, les visiteurs sont allés à la découverte de certains articles réalisés par l’organisation à l’occasion de cette journée. Il est à retrouver dans le lot, des tee-shirts, des portes clés à l’effigie d’un primate, des documents et bien d’autres articles. Les différentes interventions de l’ODDB ONG dans le sanctuaire des singes à Abomey-Calavi, la forêt sacrée d’Adjohoun, les forêts sacrées de Bonou et la forêt sacrée de Kikèlé à Bassila ont été exposées aux visiteurs à travers un tour riche d’informations. Moubarak ROUFAÏ est un élève en classe de 5ᵉ qui porte un intérêt particulier pour la faune. En participant à cette journée porte-ouverte de l’ODDB ONG, il a pu trouver des réponses à ses préoccupations sur la faune et en particulier sur les primates. Comme lui, ils sont nombreux à être satisfaits grâce à cette journée porte ouverte. C’est le cas de Nasser LOMPO, conseiller technique en Environnement à SUCCO-BENIN. Il n’a pas manqué de féliciter les efforts de l’ODDB ONG dans la protection et la conservation de la biodiversité, tout en espérant une future collaboration entre l’organisation et sa structure. Cette journée est venue à point nommé selon Kety VODOUNOU, assistante de recherche au Centre Béninois sur la Recherche Scientifique et l’Innovation. Elle trouve intéressante cette démarche de l’ODDB ONG de mettre les primates au cœur de la lutte pour la conservation de la biodiversité au Bénin. Pour Alfred OGAH, membre de l’ODDB ONG, l’enjeu est qu’il y ait, à la suite de cette journée porte ouverte, une prise de conscience sur l’importance de la biodiversité et le rôle que peut jouer chaque individu dans le maintien de la biodiversité. Focalisée sur la protection de la biodiversité, l’éducation environnementale, l’écotourisme et le développement communautaire, l’ODDB ONG a une approche convaincante d’intégration des communautés à ses actions. De l’approche du suivi de la faune et de ses habitats à la valorisation de la forêt en passant par la sensibilisation des populations, les visiteurs au siège de l’ODDB ONG ont simplement participé à ceux qu’ils ont unanimement qualifiés de journée porte ouverte instructive.
Espérance OKOOSSI
Entretien avec Chystelle DAKPOGAN HOUNGBEDJI, Directrice Exécutive ODDB ONG à l’occasion de la journée mondiale de la biodiversité 2022
Instaurée en 1993 par les Nations Unies et fixée au 22 mai depuis l’an 2000, la journée internationale de la biodiversité (JIB), encore appelée journée de la diversité biologique est célébrée chaque 22 mai. De la sensibilisation et aux actions, plusieurs mouvements et organisations luttent pour la cause notamment au Bénin. Dans le cadre de la célébration de cette année ayant pour thème « Bâtir un avenir commun à toutes les formes de vie », nous recevons dans cet entretien, une vaillante dame engagée dans la conservation de la biodiversité au Bénin.
Bonjour Madame, merci de vous présenter à nosinternautes.
Je suis Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBEDJI, Ingénieur en Environnement, spécialisée en Gestion de la faune et des Aires Protégées. Je suis Directrice Exécutive de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB ONG) depuis une dizaine d’années.
Alors Mme HOUNGBEDJI, le Bénin célèbre à l’instar des autres pays du monde, la journée mondiale de la biodiversité. Dites nous, ce que dispose le Bénin en termes de Biodiversité ?
Dans notre contexte en termes de diversité des écosystèmes, on distingue les écosystèmes forestiers, les écosystèmes de savane, les écosystèmes spéciaux comme les mangroves, les forêts marécageuses et les inselbergs (écosystèmes de montagnes), les zones humides et les agrosystèmes. D’après les travaux de l’évaluation et hiérarchisation des menaces portant sur la biodiversité au Bénin (2021) dans le cadre du projet de « Facilitation d’engagements pour la biodiversité au Bénin », nous avons au Bénin approximativement 157 espèces de mammifères, 590 espèces d’oiseaux, 103 espèces reptiles, 51 espèces d’amphibiens, plus de 250 espèces de poisson et plus de 20807 espèces de plantes.
Dans quel contexte le Bénin célèbre actuellement cette journée ?
Actuellement au Bénin, des efforts pour la conservation de la biodiversité sont appréciables même s’il reste encore beaucoup à faire. Au niveau institutionnel, il y eu tout récemment la création de dispositifs de maintien de la biodiversité tels que les Aires Marines Protégées et les Réserves de Biosphère. Il s’agit notamment des aires marines protégées de Donaten à Cotonou et de la Bouche du Roy à Grand-Popo, de la Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé et de la Réserve de Biosphère transfontière du Mono. Au niveau local, les ONG travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales et populations pour la conservation durable de la biodiversité notamment au niveau des forêts communautaires et des forêts sacrées. Les actions des ONG concernent essentiellement la recherche, la sensibilisation des populations, la lutte contre la criminalité faunique, la promotion d’activités alternatives génératrices de bénéfices, le lobby et le plaidoyer. Les efforts de conservation sont également remarquables au niveau des Parc nationaux de la Pendjari et du W ou l’Etat investit énormément.
Mme HOUNGBEDJI, à vous suivre il y a eu quelques avancées en termes de conservation de la biodiversité au Bénin. Mais, pouvez-vous nous rappeler ces contraintes ou menaces qui freinent encore de véritables avancées dans le domaine ?
En terme de menaces pour la conservation de la biodiversité au Bénin, on peut noter: le faible niveau d’application des textes de loi protégeant la faune, la perte et la destruction des habitats de la faune, le braconnage, les techniques de pêche prohibées et les techniques culturales telles que l’agriculture itinérantes sur brulis, la transhumance. Il y a également le manque d’engagement de certaines parties prenantes, la faible synergie d’actions au sein des ONG actives dans le domaine de la conservation de la biodiversité et entre les ONG et les structures étatiques.
Alors, à propos de votre organisation, quelles actions menez-vous jusque-là dans cette lutte et quels sont vos domaines prioritaires d’intervention ?
Nous œuvrons quotidiennement aux côtés des populations locales pour une conservation durable de la biodiversité.
L’ODDB ONG utilise les espèces de primates menacées du Bénin comme des ambassadeurs des animaux afin d’agir sur la biodiversité dans son ensemble.
Nos domaines d’intervention prioritaires de l’ODDB ONG sont: la biodiversité, l’éducation environnementale, le développement communautaire et l’écotourisme. D’abord, nous intervenons dans le domaine de la biodiversité avec une dynamique qui englobe le suivi écologique de la faune et son habitat, le reboisement des forêts dégradées par des espèces autochtones, et tout récemment la conservation ex- situ de certaines espèces menacées. En ce qui concerne l’éducation environnementale, nous sommes convaincus qu’il ne peut y avoir conservation durable de la biodiversité sans l’implication de la jeunesse. C’est la raison de ce domaine d’intervention grâce auquel nous concevons et mettons en œuvre des programmes d’éducation environnementale destinés aux jeunes élèves et écoliers.
Nous avons construit à Gnanhouizounmè dans la commune de Bonou un centre ludo-écologique pour permettre aussi bien aux enfants qu’aux adultes de découvrir la biodiversité par des jeux et de les rendre sensibles à sa cause. Notre activité phare en matière d’éducation environnementale est Noël en forêt qui a connu sa neuvième édition en 2021.
C’est une activité qui nous permet de faire découvrir une forêt aux enfants et aux adultes dans la période de Noël et dans une ambiance festive les sensibiliser sur une thématique liée à l’environnement. A travers le volet du développement communautaire, nous réduisons la dépendance des populations vis-à-vis des ressources de la forêt en faisant la promotion d’activités alternatives génératrices de bénéfices au profit des populations locales. Cela permet de baisser leurs pressions sur les forêts. Il s’agit entre autres de l’aulacodiculture, l’achatiniculture, l’aviculture, l’apiculture, la fabrication de savons, etc. L’écotourisme, parce que c’est un moyen de valorisation de la biodiversité qui permet aux populations de diversifier leurs revenus. Ainsi, des écoguides locaux ont été formés, des circuits touristiques ont été mis en place au niveau des forêts communautaires de Gnanhouizounmè, Gbèvozoun, Kpékonzounmè et de Kikélé . Notre ambition est de faire de l’écotourisme un puissant moteur de développement économique.
Au regard de ce grand effort que vous faites au quotidien, quels seront vos prochains défis toujours dans le cadre de la conservation de la biodiversité au Bénin ?
Les perspectives de l’ODDB ONG pour renforcer son engagement seront de développer de nouveaux outils d’éducation du public ; de mettre en place de nouveaux circuits écotouristiques notamment dans la Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé ; de promouvoir l’écotourisme surtout au niveau local afin de permettre au Béninois de découvrir la diversité biologique et la diversité culturelle de leur pays ; de renforcer le dispositif de conservation ex-situ pour les espèces menacées et de poursuivre la recherche sur la faune particulièrement sur les espèces très peu étudiées.
Mme HOUNGBEDJI, nous sommes à la fin de cet entretien avez-vous des recommandations à faire pour une conservation durable de la biodiversité ?
Je voudrais lancer à l’endroit de tous les acteurs intervenants dans la conversation de la biodiversité de préférer les espèces autochtones pour les reboisements, même en milieu urbain et d’impliquer les responsables et leaders religieux et coutumiers dans la sensibilisation du public et la protection de la biodiversité des aires protégées. Aux décideurs publics, de mettre en application les différentes lois protégeant les espèces animales et végétales menacées de disparition et d’inclure l’éducation environnementale dans les curricula de l’enseignement dès le cours primaire. Il est également très important de susciter et de promouvoir des actions de synergie entre organisations intervenants dans la même zone ; de prioriser dans tous les domaines les solutions issues de la nature au détriment des solutions chimiques qui représentent une menace pour la diversité biologique et de promouvoir le tourisme local par l’organisation d’excursions pour les élèves et écoliers pour découvrir la biodiversité de leurs terroirs. Merci beaucoup Mme HOUNGBEDJI d’avoir répondue à notre entretien.
Christiane AKOTEGNON & Gnonnandé Oslyde LANGANFIN
Projet ADAPT-WAP Bénin : Après avoir validé l’étude, les acteurs apprécient
Les 18 et 19 mai derniers à Natitingou, le projet ADAPT-WAP a réuni l’ensemble des acteurs intervenants dans la périphérie du parc Pendjari.
Objectif, valider les résultats de l’étude effectuée par le cabinet CETEX Consult, sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau, des aires de pâturage en périphérie du Parc de la Pendjari. Pendant deux jours, ces acteurs, à travers de riches échanges riches, ont contribué à l’amélioration du document d’étude. Ainsi, conformément à leurs attentes, les acteurs ont pris connaissance et validés les corridors nationaux et transfrontaliers de transhumance du complexe WAP et limitrophe au Parc Pendjari. Les localisations précises des différents types de points d’eau, des sites de pâturages et les emplacements des sites à reboiser sont également connues et validées par ces derniers. Par ailleurs, il est à noter que les principales difficultés qui se posent à la gestion de ces infrastructures sont identifiées et des approches de solutions pour l’améliorer ont été proposées. Mais en attendant des engagements écrits et signés, les bénéficiaires de ces différentes infrastructures ainsi que les autorités locales ont exprimé leur consentement à la prise en compte effective des emplacements convenus.
Appréciations de quelques acteurs présents
Pour le Maire de la Commune de Tanguiéta, le projet ADAPT WAP vient renforcer ce qui se fait déjà à la périphérie du parc National de la Pendjari au profit des communautés. Il précise que cette démarche du projet ADAPT-WAP a permis de prendre en compte les réalités du terrain et les besoins réels des populations. En l’en croire, cette initiative du projet Adapt-WAP concourent à l’amélioration des conditions de vie des populations, l’instauration du climat de paix nécessaire pour toutes actions de développement, en particulier aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs.
Selon Franck BABATUNDE, Directeur des actions périphériques du Parc National de la Pendjari, c’est avec enthousiasme que la direction du Parc National de la Pendjari accueille cette initiative du projet Adapt-Wap. Car, elle permettra de résoudre de nombreux problèmes auxquels sont confrontées les populations. C’est pourquoi, le Parc National de la Pendjari s’engage d’ors et déjà, à faciliter, non seulement, la mise en place d’un dispositif institutionnel de gestion des différents aménagements, mais aussi l’animation et le bon fonctionnement des couloirs, sites et points identifiés. De plus, il souhaite s’impliquer activement à travers la sensibilisation pour le respect des dispositions prises et la réglementation en vigueur au Bénin. Car, justifie-t-il, cette initiative du projet ADAPT-WAP permettra de mieux contrôler les mouvements du bétail autour du parc, de réduire les actes illégaux de pâturage au sein du par et insufflera une meilleure collaboration entre le gestionnaire du parc et les communautés riveraines.
Ce même espoir suscité par le projet ADAPT-WAP, galvanise déjà les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs présents qui ont promis, à leur tour, restituer les résultats de la rencontre à leurs différentes bases.
Megan Valère SOSSOU
L’institut 2iE offre 100 bourses d’études
OFFRES DE 100 BOURSES D’ETUDES POUR LE BACHELOR EN GESTION DES INFRASTRUCTURES ET SERVICES (Formation Professionnelle en Ligne) pour la rentrée 2022-2023 A 2iE OUAGADOUGOU, BURKINA FASO (Septembre 2022)
Contexte Dans le cadre de la mise en œuvre de son prestigieux programme « Formation Inclusive de Leaders et d’Entrepreneurs en Ingénierie en Afrique (FILE-IN AFRICA) » financé par Mastercard Foundation, l’Institut 2iE recrute des étudiant(e)s issu(e)s de milieux défavorisés ayant un grand potentiel, afin de leur permettre d’acquérir des connaissances et compétences dont ils/elles ont besoin pour constituer la prochaine génération de leaders imprégnés d’un fort sens de l’éthique.
En relation étroite avec le monde socio-professionnel (les acteurs institutionnels et économiques du secteur), la formation Bachelor Gestion des Infrastructures et Services (eau-énergie-Génie civil) de niveau BAC+3 est ainsi conçu sur la demande des entreprises en vue de permettre aux techniciens hautement qualifiés d’acquérir des compétences managériales. En plus d’être un cadre d’apprentissage académique, elle offre aux apprenants un cadre d’échange et de partage d’expériences professionnelles et propose des échanges avec des partenaires et professionnels expérimentés, qui offrent des opportunités de stage ou d’emploi aux diplômés de 2iE.
Le Bachelor en Gestion des Infrastructures et Services propose une approche complète de la réalisation et de la maintenance à l’appui de la maîtrise d’œuvre qui tient compte des risques, de la sécurité, du cadre juridique et des interactions économiques et environnementales. Il permet de doter les techniciens supérieurs ou les professionnels œuvrant dans le génie civil, l’énergie et l’eau, d’outils de gestion opérationnelle leur permettant de conduire les activités de projet ou de chantier des entreprises, organisations et collectivités.
Durée de la formation
La durée de la formation est douze (12) mois avec préalablement une formation intensive en anglais et entrepreneuriat de six (06) mois.
Nature de la Bourse
La bourse prend en compte les rubriques ci-dessous :
les frais de scolarité, les droits d’inscription, les frais d’assurance, les frais de subsistance, une allocation mensuelle (75 000F CFA) un (01) ordinateur portable, les frais de fournitures pédagogique (50 000F CFA) 01 billet d’avion au départ du pays d’origine pour OUAGADOUGOU pour les regroupements annuels.
Procédure de sélection des candidatures
La procédure de sélection comporte deux phases : une première phase de présélection sur étude de dossier et une seconde phase d’entretien individuel de motivation. Seul(e)s les candidat(e)s présélectionné(e)s sont concerné(e)s par la seconde phase.
Origine des candidat(e)s
Sont éligibles à cet appel, les jeunes filles, les femmes, les personnes vivant avec un handicap, les réfugié(e)s, les déplacé(e)s internes, les orphelin(e)s, ressortissant(e)s des pays francophones de l’Afrique Subsaharienne qui ne sont pas en cours de formation à 2iE. Les personnes déjà en formation à 2iE ne sont pas éligibles.
Profil des candidat(e)s
Sont concernées par cet appel, les candidat(e)s âgé(e)s de moins de vingt et cinq (25) ans au 31/12/2022:
Le Bachelor en Gestion des Infrastructures et services de Eau, Energie ou Génie civil est ouvert aux titulaires :
d’un diplôme de niveau BAC+2 dans les domaines du génie civil, de l’énergie, de l’eau de l’assainissement ou diplômes équivalents; d’un diplôme de niveau BAC+2 dans d’autres domaines similaires. Les candidat(e)s à cette formation doivent justifier des connaissances et compétences techniques dans les domaines de l’eau, de l’énergie ou du Génie civil. Les notions en gestion sont appréciées.
Les candidatures sont soumises à 2iE via la plateforme d’inscription dédiée exclusivement à cet appel :
http://cac.2ie-edu.org/lime123/index.php/215927?newtest=Y Tous les dossiers de candidature seront examinés conformément aux critères académiques (diplômes exigés à l’entrée ou les équivalences de ces diplômes, les bulletins de notes de la seconde à la terminale). A l’issue de cette phase, une liste des candidat(e)s éligibles sera publiée. Les candidat(e)s présélectionné(e)s prendront ensuite part aux entretiens de motivation écrites.
Composition du dossier de candidature Le dossier de candidature doit comprendre les pièces suivantes :
une lettre de motivation adressée au Directeur Général de 2iE en mentionnant en objet « Dossier de candidature Bourse Bachelor en Gestion des Infrastructures et Services » ; un extrait d’acte de naissance ; une copie de la Carte Nationale d’Identité ou de la première page du passeport ou une attestation d’identité; des copies certifiées conformes des bulletins de notes du niveau BAC+2 ; des copies certifiées conformes des diplômes obtenus (BAC, DUT, BTS ou équivalent) ; Des copies de bulletins de salaire des parents des trois derniers mois ou une attestation de non-imposition des parents qui n’ont aucun revenu ; Un certificat d’handicap délivré par les autorités compétentes pour les personnes vivant avec un handicap ; Certificat de décès de parent pour les orphelin(e)s ; Une attestation ou carte de refugié pour les refugié(e)s. NB : Tous les documents constitutifs du dossier de candidature doivent être en Français ou en Anglais.
Chronogramme de la sélection et de l’admission des candidats
Date limite de dépôt des dossiers Les dossiers de candidature devront parvenir à 2iE via la plateforme de candidature au plus tard le 31 mai 2022 à 24h (date de clôture des candidatures).
Présélection et publication des résultats au plus tard : 30 juin 2022. Epreuves écrites en ligne : 09 juillet 2022. Publication des résultats : 15 juillet 2022. Inscription des boursiers : 20 – 28 août 2022.
Le jury de sélection
Un jury de sélection est commis pour analyser tous les dossiers de candidatures. Ce jury est composé des personnes suivantes :
le Directeur des Enseignements et des Affaires Académiques ou son représentant, le Directeur Adjoint du programme de bourses FILE-IN AFRICA le responsable de la formation Bachelor Gestion des Infrastructures et Services Le responsable de la scolarité Les chefs de départements
Ouagadougou, le 22 février 2022
Le Secrétaire Général
de l’Institut 2iE
Prof. Hamma YACOUBA
Santé publique : La variole du singe, les prolongations d’une crise sanitaire tenace
Ce siècle s’apparente à celui des virus. A peine le monde entier sort difficilement la tête de la grave crise sanitaire liée au coronavirus, qu’il se trouve coincé à la porte par un autre.
En effet, depuis quelques jours, l’Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède, le Canada, l’Italie, les Etats Unis et la France ont annoncé avoir recensé des cas suspects ou confirmés du virus de la variole du singe. Une maladie d’origine africaine qui serait peu contagieuse et très peu mortelle. Cependant, la multiplication de ces foyers apparents en Europe et en Amérique constitue un phénomène rare en particulier le nouveau mode de transmission, la contamination par voie sexuelle, préoccupe les scientifiques. «Nous observons des transmissions parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes», ce qui est «une nouvelle information que nous devons étudier convenablement pour mieux comprendre la dynamique» de transmission, déclare Ibrahima Socé Fall, Directeur Général adjoint de l’OMS pour les interventions d’urgence, à Genève. Pourtant cette zoonose endémique en Afrique de l’Ouest et centrale, ne transmettait qu’entre humains avec pour modes de transmission connus jusqu’alors, les gouttelettes respiratoires et les lésions cutanées qui, lorsqu’elles sont grattées, font tomber des croûtes susceptibles d’être touchées par une autre personne. Appartenant à la même famille que celui de la variole humaine, la variole du singe a un nom trompeur. Car, son origine ne proviendrait pas des singes, mais d’autres mammifères. Si le réservoir animal n’a toujours pas été formellement identifié, il semblerait que les rongeurs et écureuils en soient à l’origine. C’est en 1970 que le premier cas humain a été détecté au centre de l’ex-Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo, chez un enfant de 9 ans. Les symptômes de la variole du singe apparaissent en deux temps. Ils recouvrent d’abord fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, mal de dos, ganglions lymphatiques enflés, frissons et fatigue. Des éruptions cutanées peuvent ensuite survenir, souvent sur le visage, et se répandre à d’autres parties du corps dont les parties génitales, les paumes des mains et les plantes des pieds. Jusqu’à présent et tout comme la Covid-19 à ses débuts, aucun vaccin spécifique ne permet de se protéger de la variole du singe. Alors que la mortalité de la variole humaine était de plus de 30%, la variole du singe est jugée beaucoup moins dangereuse avec une létalité entre 1 et 10% dans les pays africains, sachant que ces populations vivent «dans des conditions d’hygiène mauvaises», rappelle le virologue Antoine Gessain à Libération. Par rapport à d’autres maladies, comme la grippe ou le Covid-19, le virus de la variole du singe se transmet donc plutôt difficilement. Il se caractérise par un temps d’incubation plutôt long, entre une et deux semaines. Mais, une personne infectée ne peut contaminer les autres que lorsque les signes cliniques comme les boutons sur la peau apparaissent rassurent les scientifiques. Toutefois, toutes ses maladies zoonoses révèlent la mauvaise relation qu’entretient l’Homme avec son environnement (les animaux, les végétaux, le climat, l’eau etc…).
Megan Valère SOSSOU
ONG RACINES recrute 48 Agents Recenseurs à Cotonou et à Ouidah
Dans le cadre de la mise en œuvre du Sous-Projet « Autonomisation des femmes et des filles » pour le compte du Projet SWEDD, l’ONG RACINES, recrute 48 Agents Recenseurs dans les communes de Cotonou (28) et Ouidah (20). Date limite : 19 mai 2022 à 18h 30.
Lancement officiel de l’atelier de validation du rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eaux et des aires de pâturage dans la périphérie du parc Pendjari
Il a été lancé officiellement ce mercredi 18 Mai 2022 à l’hôtel Kaba de Natitingou. Il s’agit de l’atelier de validation du rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eaux et des aires de pâturage dans la périphérie du parc Pendjari.
Écoutez le condensé sur notre Radio en ligne
Cette rencontre se tient dans le cadre du projet ADAPT-WAP « Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier W-Arly-Pendjarien » au Bénin. A l’ouverture de l’atelier, le Coordinateur du projet ADAPT-WAP, le Commandant Bénoît NOUHOHEFLIN s’est réjouit de la présence effective de tous acteurs. Cela témoigne dit-il, de leur attachement à la gestion efficiente et rationnelle des ressources naturelles en général et celles relatives à la faune en particulier. Pour Bénoît NOUHOHEFLIN, le document qui sera validé au terme de l’atelier, est appelé à devenir un véritable gouvernail. Un outil qui améliorera la résilience des écosystèmes et des moyens de subsistance des populations et des utilisateurs rassure t-il avant de justifier que sa mise en œuvre permettra de résoudre en partie les conflits sanglants observés entre agriculteurs et éleveurs. Il n’a pas manqué de remercier le ministre du cadre de vie et du développement durable et le partenaire de mise en œuvre du projet, l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) pour leur soutien. Prenant la parole au nom des maires de la zone, Zakari BOUKARY, Maire de la commune de Tanguiéta a remercié le gouvernement ainsi que les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du projet. A son tour, le représentant du Directeur du Parc National de la Pendjari, Aurlus OUINDEYAMA a salué l’initiative du projet ADAPT-WAP qui à l’en croire, permettra de mettre en place des infrastructures techniques en vue d’une gestion pacifique et durable du pâturage et de la transhumance. Dans son message d’ouverture officielle des travaux de l’atelier, le Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune, le colonel Abdel-Aziz BABA-MOUSSA a invité les participants à analyser avec la plus grande attention le document soumis à leur appréciation et à en faire un examen rigoureux. « Je vous invite donc, à partager vos expériences, à exprimer vos attentes, à formuler des observations et des amendements en vue d’améliorer le contenu du document et de parvenir à un large consensus au sortir de cette rencontre, » a-t-il déclaré.
Rappelons qu’au cours de cet atelier qui prend fin le Jeudi 19 Mai 2022, les participants au bout de riches réflexions auront à valider l’étude sur l’emplacement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage. Un document attendu de tous et qui s’annonce comme la clé d’une gestion durable du complexe W-Arly-Pendjari.
Megan Valère SOSSOU
Météo Bénin annonce un risque de temps perturbé et un mercure élevé
S’il y a un sujet qui intéresse les béninois de plus en plus à part le temps qu’il fait aujourd’hui, c’est bien celui qu’il fera demain.
Il vrai que les béninois n’étaient pas habitués aux projections météorologiques. Mais, de nos jours en raison des risques climatiques très perspectibles sur les différentes activités des populations, celles-ci commencent à s’intéresser à la notion du temps (météo). Au Bénin, l’organe en charge de cet exercice, Météo Bénin a sorti comme à son habitude, une prévision valable du 18/05/2022 à 12H au 19/05/2022 à 12H. Il y ressort qu’un temps bien ensoleillé s’annonce aujourd’hui sur le pays. Toutefois sur le septentrion, rappelle Météo Bénin, des formations orageuses suivies de pluie sont susceptibles de se manifester en cours de journée notamment dans la Donga et l’Atacora.
Au cours de la nuit prochaine et la matinée de demain, c’est au sud que se précise davantage un risque de temps perturbé. Côté températures maximales, Météo Bénin annonce un mercure qui avoisinera les 32°C dans le Littoral et 40°C dans l’Alibori. Les vents dominants en surface seront de vitesses faibles à modérées et souffleront du secteur sud-ouest sur une grande partie du pays. La mer sera par endroits agitée le long de nos côtes avec des vagues dont la crête avoisine 1,3m au cours de la période.
Megan Valère SOSSOU
Aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et sites de pâturages dans le complexe W-Arly-Pendjari : les acteurs en atelier de validation le 18 et 19 Mai prochains
Conformément aux recommandations des assises du 06 et 07 janvier 2022, le projet Adapt WAP tiendra du mercredi 18 au jeudi 19 Mai 2022, une importante rencontre avec l’ensemble des acteurs de la périphérie du Parc Pendjari.
Au cours de cette rencontre qui sera présidée par le Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faunes (CENAGREF), il s’agira de valider l’étude sur l’emplacement des corridors de transhumance, des points d’eau, des aires de pâturage et sites à reboiser conduite par un bureau d’études. Au nombre des acteurs attendus, se trouvent des représentants des communes de Kérou, de Kouandé, de Matéri, de Cobli et de Tanguiéta, des représentants des Ministères de l’Environnement, de l’Elevage, des ONGs, des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs et des experts du bureau d’études CETEX-CONSULT. Dans une démarche participative, ces acteurs vont passer au peigne fin les résultats de l’étude confiée au Bureau d’études à travers des échanges et débats. De façon précise, il sera question avec ces acteurs du choix des différents corridors de transhumance dans la périphérie du Parc de la Pendjari ; les emplacements et types de points d’eau ainsi que leurs caractéristiques. Les différentes aires de repos et pâturage en périphérie du Parc de la Pendjari seront au cœur des échanges de la rencontre. Elle sera également l’occasion de recueillir les préoccupations, recommandations et attentes des différents acteurs. Encore faut-il rappeler que cette activité fait partie de l’une des composantes du projet Adapt WAP qui œuvre depuis son lancement au Bénin en Janvier 2022, pour l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari. Plus d’informations sur l’activité dans nos prochains éléments.
Megan Valère SOSSOU
12 Mai: Une journée internationale célébrée pour une première fois en honneur de la santé des végétaux
Le 29 mars 2022 dernier, l’Assemblée Générale des Nations Unies a désigné la journée du 12 mai pour célébrer au plan international la santé des végétaux.
L’objectif visé par les Nations Unies est de sensibiliser la communauté internationale en montrant comment la protection de la santé des végétaux peut contribuer à éliminer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger la biodiversité et l’environnement, et à stimuler le développement économique. Cette journée constitue un legs important de l’Année internationale de la santé des végétaux 2020.
Des plantes en bonne santé peuvent contribuer à éliminer la faim, à réduire la pauvreté, à protéger l’environnement et à stimuler le développement économique. Pourquoi se préoccuper de la santé des végétaux ? La santé humaine et celle de la planète sont toutes deux dépendantes des végétaux. Les végétaux fournissent 80 pour cent des aliments que nous consommons et 98 pour cent de l’oxygène que nous respirons. Cependant, ils sont menacés. Selon des estimations de la FAO, chaque année, jusqu’à 40 pour cent des cultures vivrières sont détruites par des organismes nuisibles et des maladies des végétaux. Cette situation a des répercussions aussi bien sur la sécurité alimentaire que sur l’agriculture, qui constitue la principale source de revenus des communautés rurales vulnérables. Désormais, chaque 12 Mai, pour ne pas dire chaque jour, les végétaux bénéficieront de l’attention des humains dans l’intérêt de la cause commune.
Megan Valère SOSSOU
Soins sanitaires au Bénin : Un vampire à l’hôpital de zone de Kandi ?
Dans une alerte donnée par nos confrères du quotidien Grand Regard, il a été révélé une situation de psychose qui règne depuis quelques jours à l’hôpital de zone de Kandi.
A en croire, l’alerte donnée les populations de cette commune ont de plus en plus de la peine à se rendre à l’hôpital de zone de Kandi sous prétexte que par négligence des agents en service dans ce grand centre de santé censé être de référence, des patients passent facilement de vie à trépas.
Cette psychose se généralise de plus en plus au sein cet établissement hospitalier et suscite même des mécontentements au sein des populations de la cité des Kandissounon.
La goutte d’eau qui a débordé le vase est le décès d’une patiente le vendredi 6 mai dernier. Et pour dénoncer cette situation, certains jeunes de la localité mécontents projettent une marche de dénonciation face à la récurrence des décès dans cet hôpital.
Selon ces jeunes, l’hôpital de zone de Kandi serait transformé en un mouroir comme si un vampire a élu domicile dans les lieux en complicité avec certains agents qui semblent oublier leur serment. Ils sont nombreux ces jeunes remontés et prêts à battre le macadam le mercredi 11 mai pour faire entendre leur voix.
Cette énième situation qui sévit dans la majorité des hôpitaux du Bénin interpelle une fois encore les autorités en charge de la santé au Bénin. Elles doivent parer au plus pressé afin que la confiance soit restaurée entre populations et agents de santé à Kandi.
Contre la désertification, adoptez les charbons écologiques Éco-Sika
Pour produire une tonne de charbon de bois, il faut environ cinq tonnes de bois, ce qui participe évidemment à la déforestation. Par ailleurs, lorsque le charbon de bois brûle, celui-ci laisse s’échapper dans l’air des particules fines notamment de suie.
Une alternative s’impose de plus en plus pour sauver les quelques portions de forêts qui existent encore au Bénin et dans le monde. C’est pourquoi le charbon écologique, encore appelé charbon vert est utilisé comme palliatif pour relever ce défi. Au Bénin, Roland ADJOVI à travers son entreprise ARPY REIGNES, tente comme il peut à relever ce défi en mettant sur le marché des charbons écologiques Éco-Sika. Ce sont des charbons qui s’obtiennent à partir de la transformation des résidus agricoles. Il s’agit en effet, des briquettes de charbon fait à base de résidus agricoles, des feuilles mortes, des épulchures de manioc, d’igname, de coques, de coco, d’arachide et plein d’autres. Un mélange sans ajout chimique précise le CEO Roland ADJOVI. Ce type de charbon remplace le bois comme source d’énergie et contribue ainsi à la lutte contre la déforestation. Plus économique, il présente de nombreux autres avantages. Il est inodore, ne fume pas, ne noircit pas les ustensiles de cuisine. Il est plus rapide en matière de cuisson avec un fort pouvoir calorifique qui ralentit sa consumation. Une autre alternative se présente ainsi pour La cendre recueilli est un fertilisant de seul vivement recommandé pour vos jardins.
Vous trouverez des sacs de 25kg, 40kg, 60kg et 80kg à des prix très alléchants. Il suffira de contacter 64 33 70 60 ou le 96 60 59 56 avec à votre disponibilité un service de livraison.