Promotion de l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive au Bénin: les leaders religieux et communautaires s’engagent.

Dans le but d’atteindre sa vision, celle de parvenir à zéro décès maternel évitable lié aux avortements clandestins et à risques au Bénin, les jeunes de la Coalition des Jeunes pour l’Avortement Securisé COJAS-Bénin Bénin ont réuni, avec l’appui technique et financier de Ipas FA, les leaders religieux et communautaires pour un plaidoyer afin de renforcer leur engagement à œuvrer pour l’accès aux Services de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) y compris l’Avortement Sécurisé.

La première phase du plaidoyer s’est tenue le 4 mai à Grand Popo, à la salle Mono de l’hôtel Bel Azur.

À travers diverses communications et activités de CVTA, les leaders se sont imprégnés de l’enjeu, du cadre juridique et légal qui encadre l’avortement dans notre pays. À entendre les témoignages, ceci leur a permis de lever les nombreux mythes et fausses idées reçues ainsi que les mauvaises interprétations du cadre légal et juridique encadrant l’avortement au Bénin à l’instar de la loi 2021-12 du 21 décembre 2021. C’est ainsi qu’à travers leur engagement matérialisé par des poses de signatures, ils s’engagent à adhérer à la vision de la coalition et à promouvoir l’accès aux SSR y compris l’avortement sécurisé. Dès le retour dans leurs communautés respectives.

Ils ont promis vulgariser la vraie information auprès de leurs paires afin de leur faire comprendre l’enjeu lié aux décès maternels dont la plupart sont évitables , et surtout faire comprendre aux communautés à la base que l’avortement n’a jamais été légalisé au Bénin.




ABMS recrute 20 agents de conditionnement

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son département marketing, distribution et chaîne d’approvisionnement, l’ABMS recrute vingt (20) agents de conditionnement pour un contrat d’un an renouvelable. Les détails dans le communiqué suivant.

Megan Valère SOSSOU




3e édition, Africa Eco-citizen Days (AED): la Côte d’Ivoire accueille l’événement

Depuis 2019, DEVENERGY organise un Forum International “Les Journées Ecocitoyennes de l’Afrique, encore appelé Africa’s Eco-citizen Days (AED). Cette année, la troisième édition aura lieu à Abidjan en Côte d’Ivoire dans le mois de Novembre 2022.

Pour motiver et encourager l’esprit d’éco-citoyenneté chez chaque africain, les Journées Ecocitoyennes de l’Afrique ont été initiées depuis 2019 l’ONG DEVENERGY. Les deux premières éditions avaient eu lieu respectivement en présentiel et en ligne. Cette troisième édition se veut être hybride depuis Abidjan en Côte d’Ivoire.
Placé sous le thème : Déchets et environnement : Quelles solutions pour les villes africaines ?, l’objectif global visé à travers ce forum international est de sensibiliser le public et les décideurs politiques et parties prenantes sur l’impact des déchets dans la lutte contre le changement climatique et sur la nécessité pour les villes d’Afrique d’adopter les meilleures stratégies de gestion des déchets pour la protection de l’environnement et la réduction de l’émission des Gaz à Effet de Serre. C’est un riche programme reparti sur trois jours (17 au 19 Novembre 2022) durant lesquels beaucoup d’activités seront menées. Parmi ces activités, on peut citer : des conférences, des panels de discussion, des tables rondes, des expositions d’innovations en environnement, des visites touristiques guidées, et clôturer par une soirée Gala le dernier Jour.
Bientôt, les appels à candidature seront lancés à l’endroit des participants et pour le recensement des projets innovants pour une exposition environnementale. Chers partenaires, associez-vous à cet événement continental afin d’afficher votre engagement et votre responsabilité dans l’atteinte des ODD.

AED, activons notre écocitoyenneté !
Message spécial de l‘équipe d’organisation des AED 2022 !




Journée Internationale de la Sage-femme : Laurence Odounlami MONTEIRO et Annick NONOHOU parlent des progrès et défis à relever au Bénin

Le 5 mai de chaque année est réservée à la célébration de la journée internationale de l’un des plus beaux métiers au monde. Il s’agit du métier de Sage-femme. En prélude à la célébration de cette année ayant pour thème « 100 ans de progrès » qui rappelle la création de la confédération internationale des sages-femmes (ICM), le Journal Santé Environnement a eu un grand entretien avec deux grandes dames expérimentées du corps des sages-femmes sur l’état des lieux, les progrès, les difficultés et les défis liés à ce métier au Bénin.

Il s’agit de Mme Laurence Odounlami MONTEIRO, Sage-femme cadre à la retraite et Présidente de l’Association Nationale des Sages-femmes du Bénin et de Mme Annick NONOHOU épouse AGANI, Sage-femme, Juriste, Activiste des droits humains en milieu sanitaire et présidente du réseau des soignants amis des patients.
D’entrée de jeu Madame la Présidente, dites nous ce que c’est que le métier de sage-femme.
Mme Laurence : Une sage-femme aide ses sœurs, les femmes, à accoucher, à donner la vie. C’est la définition simple que je peux donner. Ça suppose qu’elle a reçu une formation et elle a eu le droit d’exercer légalement la profession de sage-femme pour donner les soins complets de maternité, les soins pré et post natals qui répondent aux normes globales de la confédération internationale des sages-femmes.
Alors, Madame NONOHOU, en tant que Sage-femme et Juriste à la fois, expliquez nous pourquoi une journée en honneur de la sage-femme ?
Mme Annick :
D’abord, toute sage-femme a l’obligation d’exercer huit missions à savoir : la mission divine, sociale, médicale, juridique, scientifique, d’encadrement, d’administration et de management. Une journée internationale a été dédiée à notre noble et sacerdotale métier pour révéler non seulement sa place primordiale au sein du système de santé mais aussi son importance en matière de bien-être social et de perpétuation de l’humanité car la profession de sage-femme demeure paradoxalement inconnue et méconnue. Cette journée permet de mener des réflexions au sujet de la revalorisation de la pratique sage-femme, des réalisations individuelles et collectives et de célébrer aussi les progrès et exploits, d’identifier les défis et perspectives pour l’atteinte de la vision 2030 de la pratique.
Revenant à vous Madame la Présidente, pouvez-vous nous dire dans quel état se trouve la profession de sage-femme au Bénin ?
Mme Laurence :
Actuellement, l’état des lieux au Bénin est très amélioré. Ce n’est plus comme avant. Si tu n’as pas le droit d’exercer légalement, tu ne peux pas continuer à exercer. Depuis juillet 2018, les réformes du ministère de la santé ont amené à ce que les sages-femmes puissent s’inscrire à leur ordre et avoir l’autorisation du ministère de la santé pour pouvoir exercer. Nous avons depuis lors, des sages-femmes libérales, des sages-femmes publiques, des sages-femmes privées. Il y a des sages-femmes pour répondre aux besoins de la population mais il en manque toujours et c’est pourquoi nous parlons d’investissement dans les sages-femmes, les gouvernements respectifs doivent investir dans les sages-femmes. Pour moi l’état des lieux est amélioré, ça marche mieux pour les sages-femmes aujourd’hui bien que les conditions de travail laissent à désirer.
Vous avez certainement quelques mots à ajouter Madame NONOHOU ?
Mme Annick :
Oui, actuellement au Bénin, du côté des cibles, je dirai que l’exercice de la pratique de sage-femme n’est pas conforme aux normes internationales de l’OMS et de l’ICN. Elle n’est pas fondée sur les droits humains. Les pratiques historiques nuisibles pour la santé telles que la position gynécologique lors de l’accouchement, l’épisiotomie, l’interdiction de boire et de manger, l’interdiction de position libre, le refoulement des conjoints hors des salles de naissances qui constituent des violences obstétricales à bannir sont encore d’actualité. La majorité des gestantes ne jouissent pas des soins prénatals humanisés ou d’un accouchement respectueux sécuritaire alors que 1500 femmes environ meurent encore chaque année des suites des complications de la grossesse et de l’accouchement.
Pendant qu’on y est, parlez nous des difficultés actuelles que vous rencontrez dans le métier.
Mme Yannick :
comme difficultés en matière de profession sage-femme, nous pouvons parler du défaut de matériels et d’outils d’humanisation pour jouir de la grossesse et de l’accouchement dans la majorité des centres. Il faut parler aussi du déficit du développement professionnel continu, de l’insuffisance de qualité de la formation initiale qui ne prend pas en compte les pratiques humanistes. L’absence de plan de carrière, les salaires non motivants, le défaut de rétention des sages-femmes spécialisées, etc. Le manque de respect, le non-respect de la dignité et beaucoup d’autres pratiques qui démotivent sérieusement les sages-femmes modèles.
Madame MONTEIRO, en tant que Présidente de l’Association des Sages-femmes du Bénin, quelles difficultés constatez-vous dans l’exercice de la profession de sage-femme au Bénin ?
Mme Laurence :
Avant c’était le manque de formation continu, ça existe encore aujourd’hui.

Les sages-femmes sont souvent décriées, pour un rien les sages-femmes sont décriées au point où elles sont parfois abattues moralement.

Une autre difficulté qu’elles rencontrent, bien que c’est le baccalauréat + 3 ans de formation pour avoir la licence, elles ne sont pas autonomes, elles ne peuvent pas aujourd’hui dans une salle d’accouchement dire ce qu’elles pensent devant un gynécologue. Or c’est de ça qu’il s’agit. Il faut qu’elles soient autonomes dans leur profession. Et au niveau des sages-femmes aussi, le respect, ce n’est pas encore ça au Bénin parce que tout simplement, on dit que la sage-femme ne se respecte pas. Lorsqu’il y a un mauvais accueil, immédiatement la population se rebelle et agit. La responsabilité médico-légale de la sage-femme n’est pas encore connue de toutes les sages-femmes du Bénin. Il y aussi que la sage-femme n’est pas assez associé aux prises de décisions du ministère de la santé. Aujourd’hui quand tu n’es pas médecin c’est vraiment difficile d’être à la tête d’une structure au ministère de la santé.
Face à ces difficultés, quels sont les principaux défis à relever pour permettre à la sage-femme au Bénin d’exercer son métier le plus aisément possible selon vous ?
Mme Laurence : Comme défis, pour moi c’est le renforcement des capacités professionnelles sur le droit de la santé. Aussi, la promotion de soins et la protection de la patiente qui vient nous voir. Les sages-femmes doivent plus étudier, ne pas s’arrêter au niveau licence, continuer leur formation jusqu’au niveau master et doctorat. Actuellement à l’Institut Nationale Médico-Sanitaire de Cotonou, le master et le doctorat se font mais nous n’avons pas beaucoup de collègues. Il faut qu’elles soient sensibilisées sur cette innovation afin de continuer les études. Il faut qu’elles travaillent sur le terrain pour acquérir les huit compétences essentielles de l’ICN. Aussi, la sage-femme doit se lancer dans la recherche, la pratique afin de faire des propositions concrètes.
Madame NONOHOU, vous qui êtes dans l’activisme pensez vous qu’il existe des innovations à apporter dans ce métier de sage-femme que vous exercez ?
Mme Yannick :
En termes d’innovation, il faut la création de groupes d’actions pour la revalorisation de la pratique sage-femme. Avoir des groupes de travail de sages-femmes leaders qui partagent leurs expériences avec leurs consœurs jeunes.

C’est également la mise en place du comité de protection des droits des patients et de promotion dans l’humanisation des soins, la tenue des rencontres fréquentes, pour pouvoir aplanir tout ce qui est mauvaise pratique, c’est l’auto-formation et la formation sur les droits humains et l’éthique de déontologie des pratiques actualisées.

C’est aussi le para juridisme en droits de la santé pour éviter les violences obstétricales.
Enfin, nous allons mettre un terme à cet entretien par vos différents messages à l’endroit des collègues sages-femmes exerçant au Bénin à la 15e édition de cette journée, Madame NONOHOU.
Mme Yannick :
Comme message à lancer je dirai à toutes mes collègues sages-femmes béninoises qu’elles sont les mieux placées pour faire des plaidoyers à l’endroit des gouvernants, des leaders d’opinion, des communautés et même des soignants pour la revalorisation de notre pratique et pour le changement de paradigme afin que les soins et services fournis par les sages-femmes soient respectueux, égalitaires, fondés sur les droits humains. L’autre chose, je leur dirai d’avoir le courage, que le métier de sage-femme est un métier très lourd mais sacerdotale et que seule la lutte pourra nous permettre de revaloriser notre pratique et de jouir de nos droits.
Madame la Présidente, aviez-vous un message a lancé à l’endroit de vos collègues sages-femmes ?
Mme Laurence :
Oui, le message que je lance à l’endroit de mes chères collègues est surtout un message d’espoir, un message de courage dans l’exercice du métier parce que ce n’est pas facile, la population ne nous comprend pas souvent mais continuons, continuons à travailler, continuons à expliquer aussi bien aux maris, aux époux, aux hommes, à la population toute entière, à la communauté ce que nous faisons. Parce que quand on ne s’explique pas c’est un peu difficile.

Le thème de cette année c’est 100 ans de progrès. Ça veut dire que l’ICM à laquelle nous sommes affiliés fête 100 ans d’existence aujourd’hui. C’est 100 ans de dur labeur, 100 ans d’espoir, 100 ans de courage et 100 ans de vie associative. Je souhaite à toutes les sages-femmes du monde, de l’Afrique et du Bénin en particulier une bonne célébration.

Propos recueillis par Gnonnandé Oslyde GLELE



Tout savoir sur la chauve-souris : un animal aux caractéristiques incroyables

Les chauves-souris, scientifiquement appelés chiroptères, sont les seuls mammifères volants, utilisant le système d’écholocation (des cris ou sons pour se diriger et chasser leurs proies). De par leurs caractères et modes de vie exceptionnels, elles sont souvent victimes de fausses croyances et de beaucoup de préjugés de la part de la communauté.

Pourtant, ces animaux atypiques, voire même mystiques pour d’autres, jouent un rôle important dans le maintien de l’équilibre écosystémique.

Seuls mammifères doués du vol actif, les chauves-souris sont présentes dans pratiquement tous les pays du monde où elles vivent généralement dans les grottes, les végétations et dans les milieux humides.
Selon Dimitri Koto N’gobi, spécialiste de la faune et de la gestion des aires protégées, l’habitat favorable pour les chauves-souris tient compte de la taille des arbres, de leur diamètre, de la structure du couvert végétal et de la présence d’eau dans le milieu.

Au Bénin, on en denombrerait près de 54 espèces qui contribuent à la richesse faunique du pays.
Malheureusement, comme presque toutes les espèces animales, ces chiroptères n’échappent pas aux menaces anthropiques de tout genre. Elles sont donc victimes de plusieurs pratiques humaines telles que la déforestation, le déboisement de leurs habitats, l’urbanisation extensive qui menacent leur stabilité. Elles sont chassées, capturées et exagérément prélevées pour la consommation et la commercialisation.
À Parakou, dans le périmètre de reboisement de l’Inspection Forestière du Borgou, il n’est pas rare de voir des jeunes gens tirer à coup de lance-pierre sur ces animaux pourtant inoffensifs. Pour Abel OGUIDI, un sage rencontré et interrogé à Parakou, la chauve-souris n’est pas un animal à abattre. Selon ce septuagénaire, les chauve-souris fuient leur habitat lorsqu’elles se sentent perturbées, dérangées ou menacées. Ces menaces anthropiques infligées à ces espèces sont sans doute dues à l’ignorance de la communauté quant aux rôles importants que jouent les chiroptères dans la régulation des écosystèmes.

Un rôle écologique salvateur
En effet, les chauves-souris jouent un rôle majeur dans la pollinisation de nombreuses plantes et fleurs. Pour le spécialiste de la faune et de la gestion des aires protégées, les chauves-souris permettent la pollinisation de plusieurs espèces végétales, en l’occurrence le baobab (adansonia digitata) et l’iroko (milicia excelsa). Environ 500 espèces de fleurs du monde entier dépendent des chauve-souris pour être pollinisées, selon le PNUD.
Étant de grands frugivores mais aussi de grands insectivores, les chauve-souris se nourrissent abondamment des insectes et peuvent ainsi contribuer à réduire certaines pathologies liées à des insectes indésirables. A en croire, une étude du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, une seule petite chauve-souris brune est capable de manger l’équivalent de son poids en insectes, soit environ 600 par heure et ce, en l’espace d’une seule nuit. Ainsi, selon la même source, avoir des chauve-souris à proximité de sa demeure ou de son chalet est une solution efficace et naturelle pour réduire le nombre d’insectes indésirables dans son environnement immédiat sans l’utilisation d’insecticides ou de pesticides.
Les chauves-souris élimineraient par ailleurs des moustiques qui peuvent être porteurs de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou encore le paludisme qui sévit surtout en Afrique.

C’est ainsi que se résume le rôle majeur et non exhaustif que jouent ces mammifères volants au sein de la biodiversité. Au delà de tous les préjugés ou de toutes perceptions négatives faites sur les chauve-souris, il est nécessaire de les protéger contre toutes les formes de menaces dont-elles sont de plus en plus victimes. << Le rôle écologique des chauve-souris devrait donc conduire à en protéger les populations. Il y a donc urgence car de nombreuses populations de ce groupe original de mammifères sont aujourd’hui en régression dans beaucoup de régions du monde, victimes des activités humaines et des changements globaux>>, a souligné la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB).

Le Bénin quant à lui, devra davantage renforcer son cadre juridique au profit de ces espèces afin qu’elles bénéficient d’une véritable protection sur toute l’étendue du territoire car, auprès des chauve-souris l’on peut aussi retrouver le sourire.

Venance TOSSOUKPE




Congrès Mondial sur la Foresterie en Corée du Sud: le Bénin fortement représenté

Le congrès mondial sur la foresterie (WFC, World Forestry Congress) s’est ouvert depuis hier Lundi 02 Mai et prendra fin 06 mai 2022 à Séoul en Corée du Sud. Mais en amont, un pré-congrès a anticipé le démarrage des activités.

Délégué par Young Professional in Agriculture and Development (YPARD, un réseau mondial de jeunes professionnels en Agriculture), membre du Task Team (groupe de travail) des jeunes professionnels de la FAO, le jeune béninois ATCHADE Assouhan Jonas a activement contribué à la préparation dudit congrès. Il participe actuellement aux événements depuis le lundi.
Cette cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président de la République de la Corée du Sud en présence d’un parterre d’autorités de grandes institutions mondiale telles que le Directeur Général de la FAO, le Directeur Général du GCF (Funds Vert pour le Climat), l’ancien Président de la Convention des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification (UNCCD) en sa qualité d’ancien ministre Luc GNANCADJA.
Ce dernier faisait partie du panel du dialogue de haut niveau qui a porté sur la Décade des Nations Unies sur la restauration des écosystèmes : 10 ans pour guérir la planète.
A en croire cet acteur du domaine environnemental, il faille rendre les villes africaines plus vertes en promouvant la foresterie urbaine à travers la sélection des espèces végétales adaptées, qui se trouve être le plus grand potentiel de tempérer le climat (la chaleur), de séquestrer le carbone urbain et de pouvoir les autres services écosystémiques aux citadins.
Il n’a pas manqué de s’entretenir avec son jeune compatriote présent également à l’événement.

De riches échanges qui ont tourné autour la restauration des terres dégradées, la lutte contre l’expansion des terres agricoles et l’étalement urbain, le financement et la mise en œuvre des politiques du nexus climat-biodiversité-désertification (CDN, NDT PNA, etc.) et du respect des engagements internationaux en matière de l’environnement au Bénin.

C. A




Énième chutes fatales de patientes au service de réanimation du CNHU: le Ministre de la Santé du Bénin invité à réagir

Selon une alerte donnée par la cellule de communication de l’ONG Bénin Diaspora Assistance ce 03 Mai 2022, dans la nuit du jeudi 28 avril 2022, une famille l’a saisi sur un cas de négligences des agents du service de réanimation du CNHU ayant conduit à la mort de leur parent (A. G).

Un décès causé par une chute du lit au service de réanimation du CNHU ayant conduit à une hémorragie interne de la patiente et à son décès le 01 Mai 2022 à 15 heures.
Rappelons que cette énième situation fait suite aux alertes lancées sur la base du rapport du mois d’octobre 2021 réalisé par l’ONG Bénin Diaspora Assistance sur l’état des lieux des hôpitaux et adressé au Chef de l’Etat.
Bien que différentes réunions de crise au ministère de la santé aient suivi les dénonciations dudit rapport pour tenter de régler le problème, l’ONG pense que rien n’a changé au niveau des lits sans garde corps des services de réanimation et de neurologie y compris les bâtiments non conformes. Et pour preuve cette énième situation qui coûte la vie à une compatriote pour un manque de professionnalisme.
C’est pourquoi tout en présentant ses sincères condoléances aux familles des victimes, l’organisation invite le ministre Benjamin HOUNKPATIN à mettre fin aux homicides par négligence et manque d’équipements qui tuent les populations dans les différents services des hôpitaux du Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre le paludisme au Bénin : Speak Up Africa et ses partenaires mobilisent des fonds pour Zéro Palu

La 15e édition de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme n’est pas passée inaperçue à la Coordination Bénin de Speak Up Africa. Une organisation qui conduit avec ses partenaires, le programme Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent.

Pour concrétiser ce slogan qui raisonne au profit du bien-être des communautés béninoises en particulier celui des enfants et des femmes, il a organisé dans la soirée de ce vendredi 29 Avril 2022 à l’hôtel Golden Tulip le Diplomate de Cotonou une exposition Photos de Plaidoyer pour la mobilisation des ressources en faveur de la lutte contre le paludisme.

Cet évènement présidé par la Vice-présidente de la République du Bénin, Mme Mariam Chabi ZIME TALATA, a été marqué par la présence du Ministre de la santé, Benjamin HOUNKPATIN, du Préfet du Littoral Alain OROUNLA, de nombreux chefs d’entreprise, des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé et des acteurs de la société civile.
Dans son message de bienvenu, le Ministre de la Santé, s’est réjouit de la forte mobilisation de tous les acteurs de lutte contre le paludisme, une maladie qui à l’en croire, continue d’éprouver les cellules familiales, les tissus communautaires. C’est pourquoi, justifie-t-il, le gouvernement du Bénin et les partenaires techniques et financiers ont pris l’engagement de mobiliser les ressources complémentaires au niveau du secteur privé pour lutter contre le paludisme.
Un engagement réitéré par le Représentant du secteur privé, Lazare NOULEKOU, Directeur Général de Ecobank Bénin et Président de l’APBEF selon qui bien que le bilan soit positif le paludisme continue de faire des dégâts dans la société béninoise.
C’est le moment affirme t-il, pour les entreprises qui disposent de ressources d’aider à combler le déficit de financement dans la lutte contre le paludisme à travers des actions sociétales directes et des outils simples pour obtenir un résultat tangibles dans l’élimination de cette maladie tout en saluant les efforts des partenaires techniques et financiers qui appuient depuis des décennies la lutte contre le paludisme.
Des efforts qu’a fait remarquer également le chef de file des partenaires techniques et financiers du ministère, Karl FREDERICK de Plan International. Au nom de tous les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé au Bénin, il a réaffirmé l’engagement indéfectible de ses pairs dans la lutte contre le paludisme au Bénin en travaillant en synergie et en étroite collaboration avec le gouvernement et les communautés.
Car, soutient-il, la lutte contre le paludisme est un pilier essentiel dans la promotion du capital humain et des droits humains notamment des enfants et des femmes qui représente en même temps une opportunité de lutte contre les inégalités dans le monde.
Dans cette lutte, l’Etat ne peut seul mobiliser des fonds, il est nécessaire que les partenaires et la société privée interne et externe rentrent également dans la danse. C’est fort de cela qu’en lançant officiellement cette exposition photos de vernissage en vue de l’ éradication du paludisme au Bénin, la Vice-présidente s’est dit convaincue de ce que l’humanité peut en finir avec le paludisme comme pour d’autres maladies, si elle s’arme de bonne volonté.
A cet effet, elle a invité les acteurs à contribuer davantage à la mobilisation des ressources pour des actions plus conséquentes plus visible et plus efficace en vue de faire de la lutte contre le paludisme une priorité sociale.

Un partenariat public-privé efficace à la lutter contre le paludisme
Cette célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme axée sur le thème « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies » a été marquée par une impressionnante action sociale de Speak Up Africa et ses partenaires en collaboration avec le ministère de la santé. Il s’agit de la réception des chèques pour le fonds Zéro Palu par le Ministre de la Santé avec à la clé d’importantes sommes mobiliser pour la même cause.
Cet évènement qui a été également marqué par la projection de film sur l’état de la lutte contre le paludisme au Bénin et la remise des certificats d’engagement aux premiers champions dans cette lutte au Bénin, s’est achevé par et le vernissage de l’exposition photos.
Rappelons que dans cette lutte, d’importants défis attendent ces infatigables acteurs à savoir : la couverture élevée en moustiquaire imprégnées et les insecticides à longue durée d’action ; la définition de nouvelles stratégies pour leur utilisation effective par la communauté ; l’amélioration du traitement préventif intermittent chez les femmes enceintes et chez les nourrissons à travers le Programme Elargie de Vaccination et les campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier. Encore faut-il ajouter la gestion de la résistance aux antipaludiques, aux vecteurs et aux insecticides ; le déploiement du nouveau vaccin antipaludique RTS,S, et la digitalisation des interventions.

Espérance OKOOSSI




Un écologiste s’immole par le feu devant la Cour Suprême

Wynn Alan Bruce, un activiste climatique étasunien de 50 ans, s’est immolé par le feu sur les marches de la Cour suprême des États-Unis, à Washington vendredi 22 avril vers 18 h 30. L’homme a succombé à ses blessures le lendemain.

Selon les premières déclarations de ses proches, ce geste de désespoir serait un acte politique contre la crise climatique : « Cet acte n’est pas un suicide. Il s’agit d’un acte de compassion profondément intrépide pour attirer l’attention sur la crise climatique. Nous rassemblons des informations, mais il l’avait planifié depuis au moins un an », a assuré Sensei Kritee Kanko, une scientifique et prêtre bouddhiste zen. Un message tempéré plus tard dans une interview, où elle explique ne pas être absolument certaine de ses intentions mais que « les gens sont poussés à des niveaux extrêmes de chagrin et de désespoir climatiques », rapporte le New York Times.

Les incertitudes quant aux motivations de l’acte n’ont pas empêché les activistes d’Extinction Rebellion de déclarer qu’il était « mort pour donner l’alerte sur la crise climatique et écologique ».

« Nous espérons qu’on puisse entendre le message de Wynn sans cautionner sa méthode »
Le centre de retraite spirituelle Rocky Moutain dans le Colorado, fréquenté par Wynn Alan Bruce, a publié un communiqué de presse, expliquant n’avoir jamais eu connaissance de ses intentions. « Nous n’avons jamais parlé d’immolation et nous ne pensons pas que s’immoler soit une action pour le climat. Cependant, vu l’état désastreux de la planète et l’aggravation de la crise climatique, nous comprenons pourquoi quelqu’un ferait cela. Il y a déjà eu des immolations dans l’histoire du bouddhisme. […] Nous espérons qu’on puisse entendre le message de Wynn sans cautionner sa méthode. »

En janvier 2022, Wynn Alan Bruce avait publié sur son mur Facebook une photo de l’activiste antiguerre Thích Nhất Hạnh accompagné de cette citation : « La chose la plus importante, en réponse au changement climatique, est de vouloir entendre le son des larmes de la terre à travers notre propre corps. »

Toujours selon le New York Times, la cour devant laquelle s’est immolé par le feu Wynn Alan Bruce travaillait sur un projet visant restreindre le pouvoir de l’Agence de protection de l’environnement sur les contrôles des pollutions.

Ce n’est pas la première fois qu’un activiste étasunien s’immole par le feu. En 2018, David Stroh Buckel, un avocat pour les droits des personnes LGBT et activiste environnemental, s’est également immolé pour protester contre l’utilisation des énergies fossiles.

Source: Le Reporterre




L’ABMS recrute 90 promoteurs indépendants locaux

L’Association Béninoise pour le Marketing Social et la Communication pour la Santé dans le but de renforcer ses activités de vente, d’étendre son réseau de distribution et d’apporter un appui à la promotion des produits dans le secteur commercial, recherche des candidats dynamiques intéressés et ayant une rigueur de travail axé sur les résultats pour être des promoteurs indépendants locaux.

Rappelons que l’ABMS est une Organisation Non Gouvernementale locale membre de l’ONG internationale PSI qui met à la disposition des populations béninoises vulnérables et ou à faible revenu, de produits et services de santé à prix subventionnés. Des produits offerts à travers des activités de communication interpersonnelle, masse média, mobilisation sociale, conseil et dépistage dans les domaines de la prévention du VIH/SIDA, la prise en charge des IST, la prévention du paludisme, la promotion de la planification famille/santé de la reproduction, la survie de l’Enfant, l’amélioraztion des conditions d’hygiène et d’assainissement de la population béninoise.
NB : Toujours notifiez que vous avez eu l’avis de recrutement à travers le Journal Santé Environnement




Gestion des Aires Marines Protégées du Bénin : Nature tropicale ONG et ses partenaires outillent les communautés locales

Dans sa démarche de sauvegarde des espèces migratrices menacées dans les Aires Marines Protégées du Bénin, Nature Tropicale ONG a organisé le mardi 26 Avril 2022, une visite d’échange et de découverte sur la biodiversité marine et côtière. C’était au Musée des Sciences Naturelles et au Centre des Tortues Marines de Tokplégbé à Cotonou. Objectif, amener les populations à prendre conscience des nouveaux statuts des espaces marines devenues Aires Marines protégées et à s’impliquer davantage dans leur gestion.

Les participants à cette rencontre ont eu droit à une visite guidée et dirigée par Joséa DOSSOU BODJRENOU, Directeur Exécutif de Nature Tropicale ONG. A travers des échanges riches, ils ont découvert pas à pas les résultats palpables de l’expérience de Nature Tropicale ONG.

Une vingtaine d’année d’expérience prouvée par la présence d’un musée qui vis et respire la diversité biologique du Rez-de-chaussée à la dalle en passant par les différents étages. Des squelettes de baleine, des aquariums en eau douce et ceux en eau de mer, du palmier cultivé sur la dalle, des maquettes de différentes espèces réalisées en résigne polyester sont entre autres témoins vivants de l’approche séduisante de cette organisation. Ils sont une quarantaine de participants au nombre desquels des éco gardes, des femmes mareyeuses et des cadres des mairies venus de Abomey-Calavi, de Dangbo, des Aguégués, de Ouidah, et de Sèmè-Kpodji et ayant pris à l’activité au Centre des Tortues Marines de Cotonou.

Mais avant, les éco gardes s’étaient retrouvés plus tôt sous le leadership habituel de Nature Tropicale ONG pour une séance de recyclage. Il s’est agi à cet effet d’un renforcement de capacité sur la gestion des tortues, la gestion des œufs et des bébés tortues, les techniques baguages des tortues. Des éco gardes et femmes dotés en matériels

Pour mener à bien cette mission, plusieurs matériels ont été remis aux éco gardes et aux femmes. Des matériels pouvant permettre à ces derniers de jouer convenablement leur rôle selon les dispositions légales.

Au nombre des matériels, il est à retrouver des gangs, des imperméables, des téléphones portables Android, des lampes torches, des bagues, des pinces, des bottes et des gilets de sécurité offerts par Nature Tropicale ONG, elle-même soutenue par le RAMPAO, le CEBIOS, l’UICN-PACO, la Convention d’Abidjan et le Ministère du Cadre de Vie du Développement Durable.

Aussi, faut-il le rappeler, toutes les mairies concernées par cette lutte ont eu droit à des posters pour sensibiliser les populations à la protection des espèces marines dans leur milieu respectif.« Vous devez travailler avec ces matériels dans le respect des dispositions légales en matière de gestion des espèces marines », a rappelé Joséa DOSSOU BODJRENOU tout en invitant les autorités politico administratives des communes concernées à mieux collaborer avec les éco gardes en vue d’atteindre les objectifs fixés.

Très ému, Bienvenu DJOSSOU, jeune éco garde et brigadier de la salubrité à la plage de Tokplégbé se dit encouragé davantage par cet acte posé par Nature Tropicale ONG. Même sentiment noté chez Romain KOFFI pêcheur et éco garde. Comme Bienvenu et Romain, tous les bénéficiaires de ces matériels se sont engagés à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Pour Ambroise GBEDAN du service technique de la mairie de Sèmè-Kpodji, c’est impressionnant le travail fait par Nature Tropicale ONG et les éco gardes pour la sauvegarde des espèces marines. Il promet sans doute rendre compte à l’autorité communale pour davantage d’actions en faveur de la protection des espèces marines.

A en croire Marie DJEHOUNGUE, Chargée de Programmes à Nature Tropicale ONG, la même action sera répliquée au niveau de Grand-Popo au profit des autres éco gardes sans oublier également toutes les autres femmes engagées à leurs côtés.

Rappelons que les éco gardes accompagnés par Nature Tropicales ONG sont des bénévoles engagés qui participent à la sauvegarde de la diversité biologique marine le long des 125 km que compte la côte béninoise. Un engagement sans faille qui augure d’un lendemain meilleur et durable pour les espèces des nouvelles Aires Marines Protégées du Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Diffamation sur la profession de Pharmacien : Des journalistes bientôt poursuivis

Dans un communiqué paru le 26 Avril 2022 et signé de la Présidente du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens du Bénin (CNOPB), le conseil met en garde pour diffamation au sujet de la profession de Pharmacien.

En effet, il s’agit des organes de presse écrite et en ligne particulièrement qui ont relayé abondamment une fausse information sur l’arrestation d’une pharmacienne et d’une mère à la suite d’un avortement. Des faits qui ne se sont pas avérés. Parce qu’aucune pharmacienne exerçant au Bénin n’a été arrêtée pour une telle situation. Le conseil menace de poursuivre en justice des journalistes qui par manque de professionnalisme dans la vérification des informations ont diffamé sur la profession.
Les fausses informations sont dangereuses et peuvent être source de plusieurs conflits entre acteurs de la société. C’est pourquoi, des professionnels promeuvent depuis quelques années dans les pays développés le Fact-checking la vérification d’information. Au Bénin, bien que certains professionnels des médias aient pris conscience, d’autres préfèrent continuer la besogne. Le mal gangrène souvent au sein de la presse écrite et celle en ligne. Un fait qui rappelle la problématique de la spécialisation en journalisme qui permet dans le cas présent de distinguer une auxiliaire de pharmacie d’une pharmacienne.

Megan Valère SOSSOU




Éducation environnementale : l’ONG Page Verte Internationale appuie les jeunes ouest africains

Le 08 Avril 2022 dernier, l’ONG Page Verte Internationale a procédé au lancement officiel de son projet d’appui aux jeunes des pays de l’Afrique de l’Ouest dans les programmes d’études liées à l’environnement pour la contribution aux Objectifs du Développement Durable dénommé « Gazelle Dama ». C’était en présence des bénéficiaires et des membres de l’équipe de pilotage dudit projet.

Les dix jeunes bénéficiaires du projet

Il est vrai que du fait de leur faible niveau de résilience, les pays africains en développement sont très sensibles à faire face au changement climatique. Un réalité qui se justifie par le faible niveau d’éducation des jeunes à l’environnement, les difficultés de prises de paroles et d’explication des données scientifiques, l’incapacité des jeunes à mettre en place des dispositifs de plaidoyers sur les problématiques environnementales lors des négociations internationales et à saisir les opportunités d’emplois actuels dans le domaine du développement durable.
Pour y remédier, l’ONG Page Verte Internationale soutenue par la Fondation SENSE Bruxelles, est convaincue de l’importance du rôle des jeunes dans l’adaptation aux effets du changement climatique à travers les formations.
C’est pourquoi rappelle Jeanne Irène KOUMO, Présidente de l’ONG Page Verte Internationale, le présent projet qui couvre la période de Mars à Novembre 2022, a pour objectif de renforcer et de faciliter l’accès de dix jeunes ouest-africains à l’éducation environnementale axée sur les programmes d’étude liés aux sciences environnementales en tenant compte du genre.
Dans son message, Jeanne Irène KOUMO a exhorté les bénéficiaires à suivre de façon assidue les différentes formations qui leurs seront proposées afin d’opérer des changements dans leur communauté tel le Colibri.
Au nombre de dix, ces jeunes rigoureusement sélectionnés s’étaient connectés depuis le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée Conakry pour prendre part au lancement du projet qui intervient à la suite de plusieurs ateliers de cadrage.

Tout au long dudit projet, plusieurs thématiques meubleront les formations théoriques et pratiques des jeunes bénéficiaires. Il s’agit de l’entreprenariat agricole, du leadership, de la rédaction des plaidoyers et bien d’autres qui sont autant nécessaires pour booster l’engagement de ces derniers au sein de leur différente communauté et leur employabilité pour la protection de l’environnement.
Rappelons que l’ONG Page Verte Internationale est une Organisation Non Gouvernementale regroupant des bonnes volontés déterminés à faire de l’éducation au développement durable en milieu scolaire, une réalité.




Paludisme au Bénin : Quid du vaccin antipaludique RTS,S ?

Au Bénin, le paludisme constitue la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de morbidité chez les adultes. Il représente selon des estimations, 40% des consultations externes et 25% de toutes les admissions à l’hôpital.

Cette maladie parasitaire continue de faire des dégâts au sein même des communautés les plus vulnérables du pays. Pourtant, en octobre 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé a recommandé une large utilisation du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 chez les enfants dans les zones à transmission modérée à forte du paludisme. Cette recommandation s’est fondée sur les résultats d’un programme pilote actuellement coordonné par l’Organisation au Ghana, au Kenya et au Malawi, qui a bénéficié à plus de 900 000 enfants depuis 2019. Depuis l’annonce de cette innovation, la première dans ce domaine, Silence Radio. Les populations n’ont eu aucune information sur ledit vaccin, son fonctionnement, encore moins de quand la campagne de vaccination commence.
Elles se retrouvent à se demander sans cesse ce que faire le Ministère de la Santé du Bénin et ses divers projets et programmes engagés dans cette lutte ?
Le Bénin n’est il pas concerné par cette innovation ?
Alors que les données probantes et l’expérience issues du programme ont montré que le vaccin est sûr, permet de réduire les formes graves du paludisme et peut être administré en pratique. Ce vaccin RTS,S, qui est le premier vaccin jamais recommandé contre une maladie parasitaire, constitue une grande avancée scientifique et illustre ce que l’innovation permet de réaliser en pratique.

Megan Valère SOSSOU




Journée mondiale de lutte contre le paludisme : l’innovation pour stopper le mal

Chaque 25 Avril, le monde entier célèbre la journée mondiale de la lutte contre le paludisme. Une occasion juste trouvée, pour sensibiliser et mobiliser les actions les communautés à mieux faire face à cette maladie parasitaire. Cette année 2022, le thème choisi est : « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies ».

A travers ce thème, l’Organisation Mondiale de la Santé appelle à investir et à innover pour trouver de nouvelles approches de lutte anti vectorielle, de nouveaux produits de diagnostic, de nouveaux médicaments antipaludiques et d’autres outils en vue d’accélérer les progrès contre cette maladie.
Cependant, les progrès constatés entre 2000 et 2015 ont ralenti voire stagné ces dernières années, en particulier dans les pays à forte charge d’Afrique subsaharienne.
Cette maladie endémique au Bénin, constitue la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de morbidité chez les adultes. Il représente 40% des consultations externes et 25% de toutes les admissions à l’hôpital.
Selon les statistiques de Severe Malaria Observatory, le nombre de décès au Bénin lié au paludisme a diminué de 5% entre 2015 et 2019. Quant au taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, il est passé de 125 pour 1000 en 2006 à 96 pour 1000 en 2017.

Des actions concertées et urgentes
Par ailleurs, cette maladie exerce une pression économique importante sur le développement du Bénin et celui de l’Afrique à en croire le programme Zéro Palu, Les entreprises s’engagent de Speak Up Africa. C’est pourquoi ce programme s’est donné pour mission de mobiliser les entreprises afin qu’elles s’engagent aux côtés des autres acteurs du domaine pour faire barrage au paludisme.
De telles actions urgentes et concertées sont appelées de tous les vœux pour remettre le monde sur la voie qui lui permettra d’atteindre les cibles de 2030 de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme de l’OMS. Car, bien qu’il soit évitable et traitable, le paludisme continue d’avoir des conséquences dévastatrices sur la santé et les moyens de subsistance des populations à travers le monde.
Rappelons que d’après les estimations, en 2020, l’OMS a dénombré 241 millions nouveaux cas de paludisme et 627 000 décès liés au paludisme dans 85 pays. Plus des deux tiers des décès ont été enregistrés chez des enfants de moins de 5 ans vivant en Afrique.

Megan Valère SOSSOU




Journée Mondiale de la Terre: Megan Valère SOSSOU explique les enjeux

Dans un entretien radiophonique sur la Radio Voix de la Vallée, le jeune leader écologiste, Megan Valère SOSSOU explique les enjeux de la journée mondiale de la Terre. Célébrée chaque 22 avril, la Journée mondiale de la Terre donne chaque année une occasion aux citoyens de réfléchir aux dommages infligés à la planète… et aux gestes archi-simples de tous les jours pour la préserver.

L’ONU, qui a repris cette initiative de son précurseur d’origine américaine, a nommé plutôt cette journée « Journée internationale de la Terre nourricière ».

Cette journée, explique Megan Valère SOSSOU, Journaliste environnementaliste et Président de l’ONG Save Our Planet, a pour but de sensibiliser le public aux défis auxquels est confrontée notre planète.

Écoutez toutes ses explications dans cet élément audio réalisé par la Radio Voix de la Vallée👇




Les sachets plastiques coulent à flots au Bénin. A quoi aurait servi la loi N°2017-39 ?

Ils continuent par être produits, vendus et utilisés au quotidien au Bénin. Il s’agit des sachets plastiques non biodégradables.
Malgré l’entrée en vigueur de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017, portant interdiction de la production, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation de sacs plastiques non biodégradables en République du Bénin, les sachets plastiques continuent par être vendus et utilisés partout au Bénin, surtout dans les grandes villes du pays.

À Parakou, troisième ville à statut particulier du Bénin, le constat est tristement le même. Dans tous les marchés de la ville, on en trouve de différentes formes, tailles et couleurs.
Ces sachets plastiques sont à multiples usages aussi bien dans les marchés, les boutiques que dans les ménages où ils finissent par se retrouver dans la rue, sur les tas d’ordures et dans les cours d’eau. Divers produits y sont emballés, qu’il s’agisse des légumes, des céréales ou encore de la tomate, tous ces produits alimentaires sont quotidiennement servis dans du sachet plastique aux clients dans les marchés à Parakou.  »Nous sommes obligés de vendre dans des sachets plastiques. Certains de mes clients me demandent même de leur doubler le sachet après achat » a laissé entendre Martine AMOUZOUN, vendeuse de tomates dans un marché à Parakou.

Par ailleurs, d’autres mets, directement consommables sont servis à chaud aux populations dans des sachets plastiques. Il s’agit par exemple du riz mélangé à du haricot communément appelé « Waké » et de « Toubani », qui est un aliment très prisé par les populations du Nord – Bénin.

Autrement dit, les populations semblent ignorer les nuisances sanitaires et environnementales liées à l’usage des sachets plastiques. Cette ignorance est évidemment due à un manque de sensibilisation intense et durable et à la méconnaissance des textes et lois régissant l’assainissement du cadre de vie, notamment la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017. Si certains citoyens disent avoir connaissance d’une telle loi, d’autres en ignorent totalement l’existence. A en croire Mireille BABATOUNDÉ, vendeuse au marché Dépôt de Parakou, elle n’a pas connaissance d’une loi qui interdit l’usage des sachets plastiques au Bénin ».

Il est à reconnaître que la loi sur les sachets plastiques n’a jusque-là pas comblé les attentes des citoyens les plus avertis. Des mesures plus renforcées et efficaces doivent être donc prises à en croire les spécialistes pour préserver l’environnement et la santé des béninois des nuisances liées à l’usage des sacs en plastique dont des milliers de tonnes seraient produits chaque année au Bénin et dont la majorité se retrouverait dans les océans.

Venance TOSSOUKPE




Biodiversité marine : le corps d’une baleine échoue à la plage de Cotonou

Selon une brève de Nature Tropicale Bénin ONG, le dimanche 17 Avril dernier, le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable à travers le Directeur départemental Littoral / Atlantique du Cadre de Vie, Monsieur Attolou, a allerté et mobilisé différents acteurs dont Nature Tropicale ONG à l’action pour assurer la récupération du squelette d’une partie de baleine échoué à la plage de l’hôtel #SOFITEL ex-Sherathon en construction à Cotonou.

Aussitôt, informée, l’équipe technique de Nature Tropicale ONG Bénin a pris les dispositions utiles pour récupérer une partie du squelette composé de certaines vertébrales et de quelques côtes.

Ces trophées récupérés à en croire Nature Tropicale ONG, seront traités et exposés au Musée pour l’éducation environnementale. Elle a invité les MCVDD et le MAEP à prendre des mesures idoines afin d’adopter un plan d’urgence ou de contingent pour gérer les échouages au Bénin.
Toutefois, elle s’interroge sur comment et pourquoi assiste -t-on à des échouages de baleines au mois d’avril alors que ces dernières sont attendues proches de notre côte au mois d’août.

Il faut rappeler que cette action de récupération a été rendue possible grâce aux soutiens du Directeur de la production Halieutique (DPH), du Directeur de la Protection des Berges et la lutte contre l’érosion cotière, du Chef Inspection Forestière (CIF) Littoral / Atlantique, du Commandant de la BPLP et ses collaborateurs, les Sapeurs policiers du commissaire Fidjrossè et de nombreux autres acteurs.

Megan Valère SOSSOU




Santé Sexuelle et Reproductive au Bénin : ABPF recrute 30 jeunes

Pour son programme dénommé Young at Heart, édition 2022, l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille recrute 30 jeunes stagiaires pour une durée de 08 mois payés avec une rémunération mensuelle de 95 000 FCFA.

Megan Valère SOSSOU




Recettes de Pépé et Mémé contre les maux de hanches

Les hanches étant des articulations essentielles dans le corps, elles supportent notre poids et de nombreuses activités font appel à ses capacités : marcher, se baisser, s’asseoir… Mais il se fait que les hanches prennent un coup de douleurs.

Des douleurs qui sont très fréquentes chez les femmes. Elles peuvent être de différents types. Le plus souvent, elles sont liées aux cycles menstruels mais elles peuvent également venir d’un problème musculo-squelettiques : soit elles font ressentir une sensation de lourdeur au niveau du bassin, soit un pincement qui peut devenir très douloureux en fonction des patients. Quoi qu’il en soit, ce type de maux est très encombrant pour les personnes concernées que ce soit lors de la marche, du maintien d’une position assise ou encore durant le sommeil.
C’est pourquoi notre rubrique « Recettes de Pépé et Mémé » vous propose une recette simple du Pépé Claude Djankaki pour traiter le mal.
Vous avez les maux de hanches communément appelés maux de reins ou hernie discale.

1/Traitement : Chercher une quantité raisonnable de citron africain, les feuilles de moringa, et du Akikon-ma.

2/Processus : Couper les citrons et les disposer dans la marmite en terre, ajouter les feuilles de moringa et en dernière position les feuilles akikon- ma. Préparer légèrement de façon à ne pas tuer la vertu des ingrédients.

3/Posologie : Boire un grand verre matin, midi et soir légèrement chaud.
Rappelons qu’en Afrique les grands parents faute de pharmacie et de médecine moderne ne faisaient recours qu’aux vertus des plantes pour prévenir ou guérir certains maux dont ils souffraient. N’est-ce pas le moment de retrouver ces vieilles habitudes ?

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre la pollution sonore au Bénin : l’Eglise du Christianisme Céleste, l’exemple à suivre

Cette nouvelle ne plaira pas aux amoureux de la bonne musique de l’Eglise du Christianisme Céleste. En effet, il n’y aura plus de bruit de tamtams, trompettes, guitares lors des cultes de l’Église du Christianisme Céleste à partir de 13 heures. C’est la décision prise par le Révérend Pasteur Bennett Benoît ADEOGUN.

A l’occasion du lavage des pieds et de la communion aux chargés et mamans paroissiaux en prélude à la fête de Pâques conformément aux enseignements bibliques, le Révérend Pasteur Bennett Benoît ADEOGUN, conscient l’effet de la pollution sonore sur la santé humaine a lancé ce message fort pour le respect de la réglementation du bruit en vigueur au Bénin. Désormais, lors de la célébration des cultes affirme-t-il avec véhémence.

« ..Il ne sera plus admis le bruit des tamtams, trompettes et guitares lors de l’office des cultes sur toutes les paroisses de l’ECC à partir de 13 heures. Les louanges doivent être poursuivies avec les bouches »

Tout en se basant sur les saintes écritures, le Révérend Pasteur s’est justifié en évoquant l’épitre de Paul chapitre 3 premier verset qui oblige le chrétien à se soumettre aux autorités.
Il est écrit, dit-il, « rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, de leur obéir et d’être prêts à toutes bonnes œuvres ». C’est pourquoi, il se réjouit d’avoir trouvé l’occasion idéale qui réunit en grand nombre des chargés paroissiaux, de présidents de sous régions et de régions. Il y a une réglementation en vigueur actuellement dans notre pays, le Bénin, et qui nous oblige lorsque nous célébrons les cultes du dimanche, si nous sommes dans l’office et il sonne 13h, à ranger les tamtams, les guitares, les trompettes rappele- il avant de proposer qu’à ce moment, ce sont les bouches et paroles qui remplaceront les tamtams, trompettes et guitares pour louer notre Seigneur…”.

Toutefois des questions subsistent quant à l’application de cette mesure.
En effet, cette mesure ne couvre t’elle pas les cultes des premiers Jeudis, et les répétitions des choristes les samedis ?
Est ce qu’elle pourra t’être vraiment suivi quand on sait que cette congrégation religieuse est très avide de la bonne musique ?
Permettrait-elle de raccourcir enfin la durée du culte jugée souvent longue par certains fidèles ?

Bien malin qui pourrait y répondre.
Toujours est-il qu’à en croire certaines indiscrétions, la musique de l’Eglise du Christianisme Céleste même si elle tend à faire trop de bruit, raisonne mieux aux oreilles des populations riveraines.

Megan Valère SOSSOU




Paludisme au Bénin : Speak Up Africa lance un appel à Sélection d’Organisations de la Société Civile

Dans le cadre de sa campagne panafricaine « ZéroPalu! Je m’engage », Speak Up Africa en appui aux initiatives de plaidoyer nationales pour l’élimination du paludisme au Bénin et le Programme National de Lutte contre le Paludisme au Bénin souhaitent à travers l’appel ci-dessous sélectionner des organisations de la société civile oeuvrant dans le même sciage.




Lancement officiel du sous projet « Compétence de Vie et Santé de Reproduction » du SWEDD

Le Centre de Promotion Sociale (CPS) de Pobè, dans le département du Plateau, a abrité le mardi 12 avril 2022 la cérémonie du lancement officiel des activités dans les Espaces Sûrs SWEDD du Bénin.

C’est le préfet Daniel Valère Sètonnougbo du département du Plateau, représentant madame la ministre Véronique Tognifodé, des affaires sociales et de la microfinance qui a présidé cette cérémonie en présence des partenaires techniques et financiers du projet, des responsables de l’Ong CPADES, du Directeur Départemental des Affaires Sociales et de la Microfinance, de l’équipe de l’unité de Gestion du Projet SWEDD avec à sa tête la coordonnatrice, et bien entendu les mentores et filles bénéficiaires.
Dans son mot de bienvenue, Simon Dinan, maire de la commune de Pobè a remercié les autorités à divers niveaux pour avoir accepté que sa commune abrite les manifestations.

Pour madame Djaoudath Alidou Dramane, coordonnatrice du SWEDD-Bénin, la présente activité marque le début de l’opérationnalisation des 770 Espaces Sûrs du sous projet « Compétences de Vie et Santé Reproductive » sur l’ensemble du territoire national. C’est l’une des preuves de la volonté politique manifeste du gouvernement du Bénin, de rendre effective la capture du dividende démographique. Aussi a-t-elle remercié les autorités gouvernementales et les partenaires techniques et financiers pour leurs appuis constants à la mise en œuvre du Projet SWEDD-Bénin.
À travers son intervention, la directrice exécutive de l’Ong CPADES, madame Radegonde AÏHOU, qui a à charge la mise en œuvre du sous projet « Compétences de Vie et Santé de Reproduction », est partie d’un constat de terrain pour rappeler que le pourcentage des femmes ayant parlé de la planification familiale avec un agent de terrain varie de moins d’un pour cent dans l’Atacora à 18% dans le Plateau. Pour ce qui est des femmes ayant discuté de la planification familiale dans un établissement de santé, les pourcentages de 8% dans le Mono et la Donga à 20% dans l’Alibori. La proportion des femmes non utilisatrices n’ayant pas discuté de la planification familiale dans un établissement de santé ou avec un agent de terrain est plus élevée chez les femmes de 15 à 19 ans avec un taux de 91% contre 76% chez les femmes de 25 à 29 ans et 30 à 34 ans. Ces statistiques sont peu reluisantes et il importe de les améliorer, a souligné la directrice exécutive de l’Ong CPADES, avec la mise en œuvre du sous projet<>. Les interventions de l’Ong CPADES au sein des communautés seront menées à travers trois stratégies à savoir : les Espaces Sûrs ; les Clubs les garçons et les hommes s’engagent et la stratégie du Dialogue communautaire. Ce cahier de charge quoique lourd n’émousse guère l’ardeur des responsables de l’Ong CPADES déterminés à atteindre les objectifs à eux fixés.

En procédant au lancement des activités dans les Espaces Sûrs, le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo, représentant la ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifodé, a déclaré que le sous projet « Compétences de Vie et Santé Reproductive » apparaît comme une réponse aux défis de croissance démographique exponentielle qui caractérise notre pays.

En ce qu’il vise, poursuit-il, à impacter directement les filles à risques de grossesses précoces ou souvent non désirées et de mariages forcés généralement précoces. A travers l’accompagnement qui sera donné à ces filles dans les espaces sûrs, l’autorité ministérielle, à en croire le préfet du Plateau, reste convaincue que la notion de la parenté responsable ne sera plus une vaine expression. Au nom du MASM, il a appelé l’attention des mentores sur leur rôle à jouer dans la réussite sociale des adolescentes et jeunes filles qui leur seront confiées. « Quant aux hommes, leaders religieux et coutumiers et familles, votre adhésion à ce programme des Espaces Sûrs est nécessaire voire obligatoire, si vous espérez le développement de vos communautés », a-t-il souligné avant de passer à la coupure du ruban, acte qui symbolise le démarrage des activités des Espaces Sûrs SWEDD sur l’ensemble du territoire national.
SWEDD est un projet régional placé sous la tutelle du ministère des affaires sociales et de la microfinance. Il est financé par la Banque mondiale avec l’assistance technique de l’UNFPA et de l’OOAS.

SCom/SWEDD-Bénin




Projet AdaptWAP: Faire du complexe W-Arly-Pendjari un espace commun de conservation de la biodiversité et de l’intégration régionale

Le ministre en charge des questions environnementales du Bénin, du Niger et du Burkina Faso ont tenu un conseil des Ministres du W-Arly-Pendjari-WAP (CM/WAP). Une rencontre qui s’est tenue le 13 Avril 2022, à l’hôtel Noom de Niamey.
Cet événement de grande envergure, a été organisé par le Sahara and Sahel Observatory – OSS , en collaboration avec les administrations de tutelle des États parties du WAP( Niger, Bénin et du Burkina Faso) ainsi que les partenaires techniques et financiers du projet AdaptWAP.

Les Ministres, à l’issue de la session ont réaffirmé la volonté politique et l’engagement de leurs Etats respectifs de faire du complexe W-Arly-Pendjari un espace commun de conservation de la biodiversité et de l’intégration régionale avec la mise en place effective des organes régionaux de coordination prévus dans l’accord tripartite signé par les ministres de trois pays.

Il faut rappeler qu’à la fin de cette rencontre, une visite de courtoisie a été rendue Premier Ministre de la République du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou. Au cours de laquelle M. Nabil Ben Khatra, Secrétaire Exécutif de l’Observatoire du Sahara et du Sahel a rappelé la longue et parfaite collaboration entre l’OSS et le Niger, notamment en matière de surveillance environnementale. Il a également souligné le rôle de l’OSS comme agence accréditée pour la mobilisation des moyens financiers en faveur de projets œuvrant pour le climat. Le premier Ministre a, à son tour, félicité l’OSS pour le rôle important qu’il joue dans la région et pour la pertinence et la qualité de ses actions. Il a mis l’accent sur les grands défis climatiques reportés dans le dernier rapport du GIEC et auxquels l’Afrique fait face, particulièrement les pays sahéliens comme le Niger ainsi que l’opportunité que les pays africains devraient saisir des initiatives telle que la Grande Muraille Verte.
Cette session, organisée avec l’appui financier et technique du projet AdaptWAP financé par le Fonds d’Adaptation, exécuté et mis en œuvre par l’Observatoire du Sahara et du Sahel a permis aux différentes parties d’émettre des recommandations et des orientations pour une harmonisation efficace des approches en matière de protection, de sécurisation et de valorisation de la biodiversité du Complexe.

Megan Valère SOSSOU




CREDI ONG accueille la rencontre trinationale des jeunes amis de la nature

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet tripartite des jeunes amis de la nature, CREDI-ONG accueille la rencontre trinationale des jeunes. Elle a démarré avec une ambiance chaleureuse le 12/04/2022 dans la maison des amis de la Nature sise à Zinvié Kpotomey.

Prévue pour durer une quinzaine de jours, cette première journée a été caractérisée par une présentation mutuelle des participants, l’expression des attentes, la présentation de l’agenda et la visite des installations de CREDI-ONG. Avec un agenda bien fourni constitué d’ateliers thématiques, de sorties découvertes et récréatives, cette rencontre promet une atmosphère de brassage interculturel, de plaisir, d’apprentissage et de partage.