Une salle de classe construite avec des déchets plastiques recyclés
La multinationale suisse Nestlé a fait d’une pierre deux coups. En effet, elle a réglé le problème de pollution et de manque de salle dans les écoles.
Elle a réalisé une salle de classe construite avec des déchets plastiques recyclés en Côte d’Ivoire à la commune de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.
Cette classe écologique dispose d’un potager où les petits élèves pourront cultiver et prendre soin de légumes. Un bel exemple de recyclage, n’est-ce pas ?
En recyclant des déchets plastiques sous forme de briques, ces donateurs ont réussi à créer des salles solides et plus abordables que les modèles en acier et en ciment. Cette solution permet non seulement de nettoyer les rues, mais aussi de remédier au déficit de salle dans les écoles.
3e Comité de pilotage (CoPil) du projet AdaptWAP: les acteurs évaluent l’avancement du projet
Le 3e Comité de pilotage (CoPil)* du projet AdaptWAP se tient à Niamey, le 12 avril 2021, en présence de ses membres, représentant des trois pays concernés par le projet (Bénin, Burkina Faso et Niger).
L’ouverture des travaux, modérés par Mme N’deye Fatou Mar, Coordinatrice du programme Terre à l’OSS, a été marquée par les allocutions de MM Nabil Ben Khatra, Secrétaire Exécutif de l’OSS, Yacouba Seybou, Directeur Général des Eaux et Forêts du Niger, Benoit Doamba, Directeur Général de l’OFINAP du Burkina Faso, et AbdelAziz Baba Moussa, Directeur Général du CENAGREF, du Bénin.
Les travaux de cette rencontre visent à évaluer l’avancement du projet et valider les plans de travail ainsi que les nouvelles propositions d’activités prenant en compte la situation particulière de la région. La feuille de route indiquant les principales échéances a également été adoptée (activités du SAP-MR, les actions concrètes au profit des populations, etc.). Le CoPil est également une occasion de présenter et de valoriser les différents produits du projet, qui représentent des instruments d’appui à la gestion durable et concertée du complexe WAP, et particulièrement le plan d’adaptation au changement climatique adopté par les 3 pays concernés.
Cette rencontre, a été élargie sur proposition de l’OSS et de concert avec ses partenaires, au Conseil des Ministres en charge de l’Environnement du Complexe WAP (CM/WAP), qui se réunit le 13 avril, à Niamey, pour valider la mise en place du Secrétariat Exécutif du complexe WAP et faciliter la création des unités nationales de gestions du Système d’alerte précoce multi-risques (Inondations, feux de brousse et sécheresse) – SAP-MR.
Le Comité de Pilotage est l’instance de suivi des réalisations du projet. Il a pour mission d’approuver les plans de travail et budget annuels ainsi que les résultats techniques obtenus en conformité avec les ressources financières. Il a également pour mandat de fournir des conseils et des orientations stratégiques pour l’exécution efficace du projet. L’Unité régionale d’exécution du projet hébergée à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) assure le secrétariat du CoPil du projet Adapt-WAP.
Communication : Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS)
Bénin: Opérations gratuites de chirurgie de la cataracte
Il s’agit de la Fondation Claudine Talon qui lance sa 8e mission d’opérations de chirurgie de la cataracte. Celle-ci se déroulera à Porto-Novo au service ophtalmologie du Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé et du Plateau (CHUD-OP) du 21 au 30 avril 2022. Toute personne souffrant de problèmes d’yeux et en particulier de la cataracte (aveugle ou borgne) est donc invitée à se déplacer vers le CHUD-OP du 21 au 23 avril en vue du dépistage préalable à la prise en charge gratuite. Consulter le lien suivant ici pour en savoir plus sur les missions de chirurgie de la cataracte de la Fondation Claudine Talon. La cataracte, qu’est-ce que c’est ? La cataracte est un trouble de la vision qui survient lorsque le cristallin, cette petite lentille ovale située derrière la pupille, perd de sa transparence. Lorsque le cristallin s’opacifie, les rayons lumineux parviennent moins bien à la rétine, ce qui explique que la vision se brouille. Le mot cataracte a été choisi pour décrire cette impression de regarder à travers une chute d’eau (du latin cataracta, qui signifie chute d’eau.
Megan Valère SOSSOU
Hôpital de zone Dassa-Zoumè-Glazoué: un bâtiment décoiffé, laissé au grand risque des patients
Bâtiment décoiffé à l’hôpital de zone Dassa-Zoumè-Glazoue
Alors que le gouvernement béninois s’efforce à améliorer les conditions de soins sanitaires des populations en octroyant des subventions aux hôpitaux, certains d’entre eux peinent à suivre cette dynamique. Si les hôpitaux au Bénin souffrent d’un mal, c’est bien celui du manque d’attention à la santé, à la sécurité des patients. Un fait régulièrement dénoncé par ces derniers sans réponses probantes.
Pourtant, l’hôpital est le lieu par excellence pour se faire soigner et donc être en sécurité de tout risque sanitaire. Ce n’est pas le cas à l’hôpital de zone Dassa-Zoumè-Glazoue. Et pour preuve, un bâtiment décoiffé depuis quelques mois par les intempéries, serait délabrement laissé au grand risque des patients déjà traumatisés par la maladie qu’ils traitent.
Depuis, silence radio au comité de gestion qui a habileté à veiller aux manquements du genre au sein de l’établissement hospitalier. Un silence qui remue le couteau dans la plaie des patients qui à chaque situation pluviométrique doivent faire des acrobaties dangereuses pour s’en sortir. Les patients de cet hôpital censé être de référence ne savent plus à quel sein se vouer. Ils touchent la sonnette d’alarme, car à les croire, si rien n’est fait en ce début des saisons de pluies, ils risquent de nager fatalement dans ledit bâtiment.
Megan Valère SOSSOU
L’ABOLITION DE LA TORTURE ET LA PROMOTION DES DROITS HUMAINS PRÉOCCUPENT ACAT-BÉNIN
L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Bénin (ACAT-BÉNIN) a organisé ce lundi 04 avril 2022 à Parakou, un atelier de consolidation des données du suivi des recommandations du 3ᵉ cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Bénin.
La rencontre vise à consolider les données relatives au suivi des recommandations du 3ᵉ cycle de l’EPU, liées à la situation des droits humains en milieu carcéral et à produire un mini rapport alternatif sur cette thématique. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet « d’élaboration du rapport alternatif et plaidoyer de la société civile pour une contribution au 4ᵉ rapport du cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Bénin que ACAT-BÉNIN a organisé ce lundi 04 avril 2022 dans la salle de conférence de l’Hôtel le Pluriel, l’atelier de consolidation des données du suivi des recommandations du 3ᵉ cycle de l’Examen Périodique Universel du Bénin. Ce projet initié par Changement Social Bénin et d’autres organisations de la société civile a connu, au cours de cet atelier, la participation d’une trentaine d’acteurs de la société civile issus d’une dizaine d’organisations. Dans son allocution d’ouverture, le Président de ACAT-BÉNIN, M. Pascal ZOHOUN n’a pas manqué de saluer et de remercier tous les acteurs présents, de même que l’Union Européenne et les Nations Unies pour leur appui financier et technique respectivement. Cet atelier qui constitue le début du processus des travaux du projet va déboucher sur l’élaboration du rapport du 4ᵉ cycle de L’EPU du Bénin. Ces assises ont été l’occasion pour les organisations de la société civile présentes d’échanger et d’analyser les recommandations des rapports antérieurs issus des cycles précédents de l’EPU, tenus respectivement en 2008, 2012 et 2017 et de confronter ces recommandations aux réalités actuelles de la situation des droits humains au Bénin. <<Nous espérons, avec votre participation, produire un rapport alternatif relatif aux traitements cruels, inhumains et dégradants, de même que la situation des droits humains en milieu carcéral dans notre pays. Voilà la mission citoyenne et hautement humaine à laquelle vous êtes conviés au cours de cette journée>>, a laissé entendre M. Pascal ZOHOUN, Président de ACAT-BÉNIN. Après la présentation du champ thématique de ACAT-BÉNIN par son Vice-président et de la présentation des recommandations du 3ᵉ cycle de l’EPU, des groupes de travaux ont été constitués pour analyser ces recommandations et noter les avancées liées à ces recommandations. Il ressort de ces travaux que même si quelques avancées ont été enregistrées, plusieurs recommandations ne sont pas encore satisfaites. Des suggestions ont été donc formulées afin que toutes les recommandations non satisfaites soient désormais prises en compte. Des suggestions qui participeront à la promotion effective des droits humains et l’amélioration des conditions de vie et de détention de plus de 14 mille détenus qui croupissent dans les maisons d’arrêt au Bénin. Il faut noter que l’ONG Save Our Planet était présente à cet atelier et à participer aux diverses activités de l’atelier à travers ses membres présents.
Venance TOSSOUKPE.
Postulez aux Fonds d’Innovation pour les Droits de l’Enfant
Thème : » Décoloniser »
+ Tu es un.e activiste noire africaine et / ou d’ascendance africaine + Tu as entre 13 et 27 ans ? (Les enfants et jeunes vivant avec un handicap sont particulièrement invité.e.s à postuler) + Si tu postules comme membre d’un groupe, il n’a pas besoin d’être légalement enregistré mais doit être animé et dirigé par des jeunes + Tu résides dans une zone rurale ou urbaine vulnérable ? Pour l’Afrique de l’Ouest, les pays concernés sont : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone, Togo. + Tu es affilié.e à une organisation communautaire, un mouvement social ou un groupe organisé qui soutient les enfants et les jeunes noir.e.s africain.e.s ou d’ascendance africaine ? Tu dois avoir une expérience d’au moins 6 mois en tant que employé.e, bénévole ou associé.e.
Le Fonds a été fondé en 2020 au début de la pandémie de COVID-19, et pendant que les manifestations du » Black lives Matter » se déroulaient dans le Monde entier. Le fonds veux : + créer un mouvement qui permette aux enfants et aux jeunes de se connecter et de partager leurs histoires + Susciter une prise de conscience sur les injustices qui sont à l’origine de ce qui nuit aux enfants. Pour un début, le Fonds souhaite s’attarder à sur le racisme, la colonisation qui ont contribué à la violation des droits des enfants et des jeunes dans le Monde entier et comment ces fléaux continuent d’affecter les gens au quotidien.
Pour ces raisons, le Fonds a décidé de commencer par la Traite Transatlantique des esclaves. Les régions concernées sont l’Afrique de l’Ouest et les Amériques (Amérique du Sud, Amérique du Nord, Amérique Centrale et Caraïbes). Le Fonds financera tout projet porté par des enfants/jeunes noirs qui s’attaque au racisme et à la colonisation en mettant un accent sur les thèmes suivants:
– La justice climatique – L’ égalité des genres – Les droits fonciers – La santé Sexuelle et Reproductive – Le harcèlement racial – La discrimination sous toutes ses formes – Les Arts et la culture
Les subventions vont de 500 à 10 000 dollars américains.
NB: Le site web est disponible en 5 langues y compris le Français
Promotion des produits Made In Benin : le Centre Commercial Cité Bio ouvre ses portes à Bohicon
Ouverture officielle, ce mardi 05 Avril 2022 à Bohicon du Centre Commercial de la Société Cité Bio. Ce joyau qui constitue la vitrine des produits locaux transformés au Bénin et dans la sous région est enfin ouvert au grand public. C’était devant un public constitué d’éminentes personnalités politico administratives, d’entrepreneurs et de consommateurs.
Centre Commercial Cité Bio
Dans son mot de bienvenue, le Directeur Général de la Société Cité Bio, Gaétan ALLIDE n’a pas manqué de remercier tous les invités qui ont honoré de leur présence la prestigieuse cérémonie d’ouverture officielle dudit centre. A l’en croire, c’est dans le but de mettre la lumière sur les entreprises locales et de valoriser les produits Made In Benin que l’initiative d’ouvrir les rayons des produits locaux est née. Un tout premier espace du genre au Bénin et dans la sous région.
De nombreux témoignages positifs, réjouissances et vœux de réussite ont marqué les interventions de Karim KEKERE, représentant le Réseau des Acteurs Made In Benin, de Marx ABIDJI, représentant la Directrice Générale de SENS Bénin, du Chef quartier de SOGBA, de Antoine VLAVONOU alias MOQUAS, Président de l’Union des Opérateurs Economiques de Bohicon, de Marcellin TONON, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin-Region Abomey, Joseph ANAGONOU, représentant le Président de l’Union des Communes du Zou et de Alexandre AKOUTOU, Chef du 2e Arrondissement de Bohicon et représentant le Maire de la Commune de Bohicon à cette cérémonie. Ces différentes interventions sont toutes allées dans le sens de la nécessité de promouvoir les produits locaux face au spectre de crise alimentaire qui se propage.
Ce centre qui constitue en même temps le siège des paniers Made In Benin dans le Zou vient à point nommé pour enrichir l’offre commerciale avec des produits de chez nous. Sa polyvalence lui permettra d’offrir des séances de formations, d’informations et de sensibilisations puis qu’il dispose d’une salle réservée à la dégustation et aux échanges. Il ne s’agira pas que de vente et achat, mais aussi de séances de projection de documentaire, de sensibilisation en faveur de la valorisation et de la consommation des produits locaux, Made In Bénin.
Très attendu des férus du consommons local, ce centre est très achalandé d’une diversité de produits agroalimentaires et cosmétiques. Il est à retrouver en son sein du riz local, du savon, de l’huile, de thé, du baume, de pommade, de la liqueur et du sirop tous faits à base du moringa. Aussi faut-il noter, la présence dans les rayons de ce centre, de la brosse végétale, du miel 100% naturel, les jus de tamarin, de gingembre, d’acajou, de baobab, d’ananas. Du biscuit Made In Benin, de l’hémorrozine, du thé de Kimkéliba, le thé Arthémesia anti palu, le vin de palme, du afitin séchés, les farines de maïs, le couscous, des bouillons, des coquillettes assaisonnés, la farine de cossette, du gari sohoui, du tapioca, du savon neem, et bien d’autres produits locaux de richesses nutritionnelles.
Cette plaque tournante des produits Made In Benin se distingue par son esthétique moderne. Il a également la spécificité d’avoir à son compte une équipe accueillante, professionnelle et disponible. Rappelons que ledit centre commercial ouvert 7 jours sur 7 est érigé au quartier Sogba, dans le 2e arrondissement de Bohicon, ville carrefour du Bénin, au niveau de la deuxième maison à étage, à droite en quittant l’Eglise Catholique St Charles Lwanga.
Megan Valère SOSSOU
Méthode archaïque de vidange des latrines à la maison d’arrêt de Cotonou
Au nom de l’hygiène publique, il faut arrêter le désordre
A quoi sert l’Agence Pénitentiaire du Bénin qui a pourtant la mission de s’assurer des bonnes conditions d’incarcération des détenus et de veiller sur l’entretien des maisons d’arrêt et des prisons ? Au regard de l’incroyable et pathétique scène de vidange des latrines et tout ce qui suit, il faut vraiment s’inquiéter pour la vie des détenus à la maison d’arrêt de Cotonou. C’est le comble de l’inacceptable parce que les personnes incarcérées ne sont pas vraiment traitées comme des êtres humains mais comme de véritables »déchets sociaux ».
La prison est vraiment un monde entièrement à part où l’on ne songe pas du tout à préserver la dignité des détenus. Le fait est très récurrent et confirme la thèse selon laquelle dès que vous perdez votre liberté, on vous chosifie et vous rabaisse au rang d’un simple animal et vous traite comme un imbécile ver de terre. Dans plusieurs domaines, le respect des droits de l’homme en général et des détenus en particulier ne trouve pas sa réelle application dans les établissements pénitentiaires où ceux-ci subissent des traitements qui relèvent d’une autre époque.Le cas de la maison d’arrêt de Cotonou est frappant voire poignant. Et le plus choquant, c’est lorsque des détenus sont contraints à la vidange manuelle des latrines.
C’est devenu une habitude puisqu’il n’y a pas un camion-citerne muni d’une pompe aspirante pour vider les latrines et emmener les excréta vers un dépôt spécialement aménagé. Ainsi, des détenus sont réquisitionnés pour vidanger lesdites latrines. Puisqu’ils doivent tout subir du fait qu’ils soient en détention, ils se servent des seaux sans gants, ni bottes ni masques pour prendre d’assaut les latrines, sans l’utilisation bien sûr de désinfectants pour combattre et neutraliser les odeurs. Selon les cas, certains détenus sont contraints à faire cette sale besogne pendant trois mois. Le comble, c’est également lorsque ces << Gong farmers>> circonstanciels déversent les excréta dans les caniveaux qui se trouvent dans la grande cour. Ainsi, on comprend que l’hygiène publique, la préservation de l’environnement que ce soit à l’intérieur et l’extérieur de la maison d’arrêt de Cotonou ne préoccupent point les autorités et en premier ressort l’Agence Pénitentiaire du Bénin. Le directeur général de cette agence doit expliquer comment une telle chose est possible en plein cœur de Cotonou. Comment son agence s’assure-t-elle donc des bonnes conditions d’incarcération des détenus d’une part et d’autre part comment veille-t-elle sur l’entretien des maisons d’arrêt et des prisons ?
Une chose est très sûre, les détenus sont exposés à la vapeur méphitique qui se dégage des latrines, réputée très dangereuse à la santé humaine. Au surplus, ils peuvent développer des maladies comme le choléra, la typhoïde, les maladies de la peau, les maladies respiratoires, la diarrhée, l’irritation du nez,etc. Il convient donc de prendre de nouvelles mesures afin que la vidange des latrines dans les établissements pénitentiaires et surtout dans la maison d’arrêt de Cotonou soit faite avec des moyens techniques modernes. On n’a pas besoin de déshumaniser à ce point les détenus. Purger une peine n’est pas synonyme d’avoir perdu la dignité humaine.
Patrice GBAGUIDI
Opportunité de bourses pour étudiants africains en sciences naturelles
Bourses de recherche scientifique
American Society of Mammalogists a mis en place un programme de financement des ressortissants africains qui étudient les mammifères partout en Afrique (y compris à Madagascar).
La bourse aidera les étudiants africains diplômés dans n’importe quel programme d’études diplômées qui se montrent prometteurs pour devenir la prochaine génération de leaders dans l’étude des mammifères.
Jusqu’à cinq bourses de 1 500 $US seront accordées en 2022. Cette opportunité de bourse s’expire le 15 Avril 2022.
Promotion de l’égalité du genre en milieu sanitaire : la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin célèbre la Femme
Dans leur démarche de promotion de l’égalité du genre dans le secteur sanitaire au Bénin, la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP) et l’Association des Cliniques Privés du Bénin (ACPB) soutenues par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), ont célébré la femme en leur sein. C’était dans la soirée du vendredi 01 Avril 2022 à Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
PSSP/JF-SSP/2022
Cette célébration qui a réuni les acteurs du secteur sanitaire privé en majorité des femmes, a pour objectif d’une part de faire comprendre les efforts déjà faits pour tenir compte du genre dans les politiques et programmes du secteur de la santé au Bénin et d’autre part de prendre connaissance de la nécessité de l’implication de tous, surtout des femmes pour plus de résultats. Convaincue de la forte représentativité de la femme dans le secteur sanitaire, l’USAID ne s’est pas réservée d’accompagner l’évènement. Jean-Placide AGBOGBA, représente l’USAID à cet évènement. A l’en croire, cette célébration va de pair avec l’intervention de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) au Bénin aux côtés du secteur privé.
Dans son allocution d’ouverture officielle des travaux de la journée, Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin Infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin a démontré la place primordiale qu’occupent les femmes dans le secteur sanitaire en général. C’est donc pour les offrir l’opportunité de booster leur leadership et de donner plus de visibilité à leurs actions que l’évènement est organisé. Tour à tour, ces acteurs du secteur sanitaire en majorité des femmes ont présenté des thèmes qui ont suscité une attention particulière des participants à cette célébration. Ainsi, des échanges sur la promotion de l’égalité du genre pour un avenir durable à l’état des lieux de la prise en compte du genre dans les politiques et programmes de santé au Bénin, en passant par la relation entre femmes et pathologies cardio-vasculaires, sans oublier le débat autour de l’égalité en milieu obstétrical pour l’offre des soin fondés sur les droits humains, les participantes ont perçus, combien il était important de s’engager pour l’égalité du genre en milieu sanitaire.Et puisqu’il s’agit de l’égalité genre, les hommes aussi ont des besoins spécifiques en santé. C’est pourquoi, le Professeur titulaire d’urologie, Josué AVAKOUDJO est revenu sur certains besoins sanitaires des hommes qui impliquent également le bien-être de la femme à savoir les maladies liées à la prostate, les faiblesses sexuelles, la dépression. D’ailleurs, l’approche genre n’est pas une approche exclusive dira Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur de la Santé Privé au Bénin, avant de préciser qu’elle doit être inclusive afin de permettre à la femme et à l’homme de se remettre en question résolument. Rebecca GAGNON DOSSOU-GBETE est Psycho-sociologue et Spécialiste du genre. A l’en croire, il existe encore beaucoup de discrimination, de clichés sociaux qui continuent de faire du tort à la femme qu’elle soit patiente ou soignante. Pour y remédier, la spécialiste du Genre propose que des actions soient collectivement menées tout en visant l’équité du genre.Une proposition d’action qui fait chemin avec la lutte de Annick NONOHOU, Sage femme, Juriste pour qui, il faudra améliorer davantage la situation de l’égalité en milieu obstétrical pour des soins fondés sur les droits humains. La Présidente du RSAP recommande que les relations entre soignants et celles entre patients et soignants au Bénin s’établissent de plus en plus sur le droit et la dignité. C’est dans cette ambiance faite de réflexions, d’échanges et de convivialités que ces acteurs ont mis un terme à cette riche célébration espérant une amélioration qualitative en faveur de la femme mais aussi de l’homme.
Espérance OKOOSSI
Un centre commercial des produits Bios et 100% naturels sera ouvert à Bohicon, mardi prochain
Dans le cadre de l’ouverture du Centre Commercial de la Société Cité Bio, Le Préfet du Zou, M. KOUTON Firmin, premier loco consom’Acteurs du Zou ; Le Directeur Départemental de l’Industrie et Commerce du Zou, M. CHALLA Rafiou ; Le Chef Service Administratif Régional CCIB Zou, M. BOUKARI Abdoul ; Le Président de la Communauté des Communes du Zou, le Maire Augustin AIHOUNHIN ; Le Maire de la Commune de Bohicon d’ALMEIDA Rufino ; Le Président des Opérateurs Economiques du Zou, M. TONON Marcellin ; Le Président des Opérateurs Economiques de Bohicon M. VLAVONOU Antoine ; tous, des acteurs engagés pour la promotion du Consommons Local procéderont à l’ouverture officielle du Centre Commercial Cité Bio, vitrine des produits agricoles et agroalimentaires Made In Bénin (MIB) à Bohicon, le Mardi 05 avril 2022 à 10 heures.
Ledit Centre Commercial Cité Bio est érigé dans le quartier Sogba, deuxième arrondissement de Bohicon au niveau de la deuxième maison à étage, à droite en quittant l’Eglise Catholique St Charles Lwanga pour l’EPP Sogba / Bohicon.
Une première dans l’histoire que des autorités politiques et administratives dans le département du Zou s’accordent à donner un coup de pousse aux micros entreprises spécialisées dans la transformation agroalimentaire des produits locaux au Bénin.
Ce centre Commercial Cité Bio qui sera ouvert au grand public, constitue la vitrine des produits agroalimentaires Made in Bénin au sein duquel vous trouverez plus de 200 produits locaux avec une possibilité de commander à distance à travers le marché en ligne ici
Nous vous invitons à venir massivement découvrir les merveilles des entrepreneurs transformateurs du Zou et du Bénin à cette occasion.
Cité Bio, votre bien-être notre unique raison d’être.
Presse au Bénin : le Journal Santé Environnement fait peau neuve
Ce vendredi 01 Avril 2022, le média citoyen, indépendant et spécialisé des sujets liés à la Santé et à l’Environnement a lancé officiellement en ligne sa rentrée médiatique pour le compte de l’année 2022. Un événement au cours duquel, son Directeur de Rédaction, Megan Valère SOSSOU a tenu un discours plein de sens à l’endroit des Hommes de presse, des Responsables d’organisations, de projets et programmes sectoriels et de son équipe de rédaction.
Un discours qui se veut préventif des maux de la presse béninoise. Dans son message, il a sans cesse mis l’accent sur l’importance de la pratique du journalisme de spécialisation qui à l’en croire rend plus efficace le travail devenu fastidieux devant ce qu’il appelle <<les poissons d’avril de tous les jours de l’an>>.
Retrouvez ci-dessous le discours dans son intégralité.
Discours du lancement officiel de la rentrée médiatique 2022 au Journal Santé Environnement
– Mesdames et Messieurs les responsables à divers niveau de la presse béninoise, – Chères autorités au niveau du ministère de la santé et celui du cadre de vie et du développement durable, – Mesdames et Messieurs les responsables d’organisations, de projets, programmes de développement au Bénin, – Chers confrères et consœurs, –Chers fidèles lecteurs et internautes,
Il m’échoit l’honneur de passer par ce beau et nouveau canal pour lancer officiellement la rentrée médiatique 2022 de notre jeune média, le Journal Santé Environnement. En effet, pensé en 2018 et finalement mis en place en janvier 2021, le Journal Santé Environnement s’est donné pour mission d’investiguer, de vérifier avant d’informer les populations du Bénin et d’ailleurs sur les réels enjeux liés à la Santé et à l’Environnement. Dans le contexte de crise environnementale et sanitaire, notre jeune média trouve sa raison d’être dans le combat contre les infodémies en lien avec les thématiques. Vous n’êtes donc pas sans savoir qu’au Bénin nous mangeons des poissons d’Avril tous les jours de l’an. De fausses informations sont diffusées à une vitesse impressionnante et incontrôlée partout et plus particulièrement sur internet avec pour conséquence de semer la psychose et la désinformation au sein des populations mêmes des plus lettrées. Et comme plus personne n’ignore, les médias restent et demeurent le dernier rempart pour orienter les populations en général mais en particulier les enfants et les jeunes dans ce contexte.
Cependant, force est de constater que le sensationnel et l’événementiel demeurent trop souvent prépondérants au sein des médias au Bénin avec du buzz partout et du journalisme nulle part. C’est pourquoi en mettant en place le Journal Santé Environnement, nous comptons changer ce paradigme en prônant l’investigation, la vérification avant l’information. Une mission pas difficile mais passionnante au regard des résultats obtenus à notre première année d’existence. Les sujets sanitaires et environnementaux intéressent plus d’un aujourd’hui.
Il vrai que plus de 38 700 internautes du Bénin et des autres pays du monde, nous suivent déjà. C’est encourageant, il va falloir travailler davantage à, non seulement maintenir le cap, mais aussi, à mieux impacter avec ce tout nouveau site web qui à nos yeux, serait plus professionnel et attrayant. De plus, outre les opportunités que nous allons y partager fréquemment, il vous sera aussi possible d’écouter sur ce même site web notre radio en ligne que nous préparons pour vous bientôt à travers des podcasts.
Vous le constatez déjà, nous sommes le fruit de l’innovation, de l’engagement citoyen, de l’indépendance et de la spécialisation de la presse béninoise. Une différence toute particulière du tohu-bohu médiatique observé de nos jours. C’est pourquoi nous réitérons par cette occasion notre engagement à accompagner les différentes activités des ministères, organisations, projets et programmes sectoriels sans occulter la révélation par des enquêtes de problèmes et solutions à la base.
Notre grande force réside au sein du talent et du dynamisme de notre jeune équipe que nous remercions et encourageons au passage. Car, faut-il le rappeler, tous, ils ont eu une formation basique, soit dans le domaine de la Santé, soit dans celui de l’Environnement et connexes. Sans pour autant donner raison aux oiseaux de mauvais augure qui prétendent toucher à tout dans le journalisme, ces jeunes pétris de talents et d’expérience en raison de leur spécialisation maitrisent mieux le travail. Il est donc clair que nous ne faisons pas de l’improvisation comme bon nombre de journalistes dans le domaine.
Nous croyons qu’en ce moment de la surabondance d’informations et de la multiplicité des sources, il existe toujours un public et des partenaires exigeants d’informations enrichies, vérifiées et fiables. Encore qu’il y en a un prix à payer pour cette qualité d’informations. Sommes-nous prêts à le payer ? Pourrions-nous soutenir un jeune média comme le Journal Santé Environnement avec la particularité de sa ligne éditoriale ? Nous vous renvoyons les questions. En attendant, nous ne saurions terminer notre message sans remercier les différents partenaires qui continuent de nous accorder leur confiance. Toutefois, nous sollicitons davantage vos soutiens et celui de tous les autres pour relever le défi d’une information sanitaire et environnementale réelle à la portée de tous. Sur ces mots, nous lançons officiellement ce jour, Vendredi 1er Avril 2022, la rentrée médiatique du Journal Santé Environnement. Vous pouvez donc visiter notre nouveau site web Ici
Vive la santé Vive l’Environnement Vive la presse béninoise Nous vous remercions !
Megan Valère SOSSOU Directeur de Rédaction du Journal Santé Environnement
SWEDD – Bénin signe un mémorandum d’entente avec la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé
Le Projet d’Autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique au Sahel (SWEDD-Bénin) a scellé un partenariat avec la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP).
L’acte qui consacre ce partenariat est la cérémonie de signature, ce lundi 28 mars 2022 au siège du SWEDD-Bénin, du mémorandum d’entente entre les responsables des deux institutions. « Cette cérémonie qui consacre la signature de ce mémorandum d’entente ce jour lundi 28 mars 2022 siffle le début de la course aux résultats du renforcement de la chaîne d’approvisionnement des produits de santé et fait officiellement de nous désormais des partenaires ». Ces propos sont les mots liminaires de madame Djaoudath Alidou Dramane, Coordonnatrice de l’Unité de Gestion du Projet SWEDD-Bénin. Avant de revenir sur ces attentes, elle a rappelé que « le Projet SWEDD, dans son plan d’opérationnalisation est structuré autour de trois composantes qui représentent ses trois objectifs clés et dont la deuxième s’occupe sur les questions de santé ».
En termes d’objectif, par la deuxième composante, le projet vise, entre autres, la disponibilité des produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle par le renforcement de la chaîne d’approvisionnement. Ce qui entraîne la nécessité d’avoir des spécialistes de la logistique de santé. C’est dans la réalisation de cette mission que fort intéressé par l’initiative de Programme de jeunes logisticiens professionnels (PJLP), dira la Coordonnatrice en s’adressant aux responsables de PSSP, que nous avons sollicité votre expertise pour nous accompagner dans l’implémentation du Projet SWEDD-Bénin. Elle est convaincue que cette collaboration doit aider le Projet à marquer ses empreintes dans le processus d’amélioration des indicateurs de la planification familiale en particulier et de la santé du couple mère-enfant en général. Pour cela, madame Djaoudath Alidou Dramane affiche l’ambition de voir les tendances qui suivent s’améliorer : » les 32% chez les femmes en union et 50% non en union de besoins non satisfaits en méthodes de planification familiale modernes; s’améliorer les 12% de prévalence contraceptive modernes passés à 24% comme l’indique l’engagement pris par le Bénin à l’horizon 2026 ; toutes choses qui feront baisser l’indice synthétique de fécondité en deçà 5.7 enfants/femmes ». Enfin, elle nourrit l’espoir de compter sur l’engagement de la PSSP pour l’atteinte des résultats du Projet. Lucien Dossou-Gbété, Président de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP) mesure la portée de la tâche qui attend sa structure. Selon lui, « il est question d’améliorer la chaîne de logistique en faisant attention qu’il y ait une disponibilité permanente des intrants au dernier kilomètre mais aussi que les données qui remontent soient d’excellentes qualités ». En tout cas, il a rassuré son partenaire que la PSSP sera au rendez-vous par l’accomplissement de son cahier de charge pour l’atteinte des résultats attendus car « disposés nous sommes, disposés nous resterons !» l’a-t-il martelé pour finir. En rappel, SWEDD est un projet du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance financé par la Banque mondiale avec l’assistance technique de l’UNFPA/OOAS.
Source: Com/SWEDD-Bénin
Nature Tropicale Bénin ONG concerte les acteurs pour la sauvegarde communautaire des lamatins d’Afrique
Ce 24 mars 2022, s’est tenue au Centre d’éducation Environnementale et du Développement Durable (CEEDD) de Nature Tropicale ONG à Grand-Popo, une rencontre d’échanges sur les rôles des Agents Assermentés de l’Etat (Police Républicaine, Agents des Eaux, Forêts et Chasse, Forces Navales et Magistrats) ainsi que des autorités locales dans la protection des espèces menacées en général, le LAMANTIN D’AFRIQUE en particulier. Cette rencontre qui a eu lieu dans l’arrondissement d’Agoué à Grand-Popo a connu la participation effective des Chefs d’arrondissements d’Agoué et Grand-Popo.
A cette occasion, en présence des participants, le Directeur de l’ONG Nature Tropicale, M. Joséa S. DOSSOU-BODJRENOU et le Point Focal CITES au Bénin, le Commandant Ulysse KOROGONE, ont animé des communications très enrichissantes. Il s’agit respectivement de: *lois et réglementations environnementales et les rôles des parties prenantes dans leur application, et la présentation de la loi CITES du Bénin.*
Un film documentaire sur le lamantin d’Afrique au Bénin a été projeté pour accompagner les communications afin d’enrichir les échanges.
A la suite d’un débat très riche marqué par les questionnements et des commentaires, les participants ont compris le bien fondé de leur implication individuelle et collective, mais aussi de limiter les erreurs de procédures pour éviter de voir les indélicats être simplement relaxés après de grands efforts pour leur déferrement devant les juridictions.
Les participants ont tous félicité Nature Tropicale et l’ont exhorté à ne pas baisser les bras en organisant ces genres de rencontres qui permettent un brassage entre les différents acteurs, mais également de mieux comprendre les rôles des uns et des autres et la nécessité d’une franche collaboration.
Enfin, Madame la Cheffe d’Arrondissement d’Agoué, Madame Rosine Chantale ROMAO très engagée pour la cause, a sollicité l’accompagnement de Nature Tropicale pour la protection et une meilleure valorisation de la Biodiversité en général, le lamantin d’Afrique en particulier sur son territoire d’actions.
Cette action est soutenue par différents partenaires dont les Programme du Micro-financement du FEM/PNUD, PAPBio/UICN-PACO et CEBios. Découvrez tous les détails ici www.naturetropicale.org
Appel à candidatures : Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) recrute 10 consultant.e.s en appui à l’organisation de 2 campagnes de vaccination
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La consultation est prévue pour d’une durée de 3 mois à plein temps, avec une estimation du nombre total de jours de travail sur 3 mois sur la base de 21 jours de travail/mois.
Lieu de travail: République du Tchad dans chacune des 10 provinces prioritaires
L’UNICEF a consacré + de 75 ans à améliorer la vie des enfants et de leurs familles. L’UNICEF estime que tous les enfants ont le droit de survivre, de s’épanouir et de réaliser leur potentiel au profit d’ un Monde Meilleur. Dans 190 pays et territoires, UNICEF travaille pour chaque enfant, partout, chaque jour, afin de construire un Monde Meilleur pour toutes et tous. Et UNICEF n’abandonne jamais…. Pour chaque enfant, la santé….
Atelier de Renforcement des capacités des Tribunaux de première instance autour des parcs nationaux du Bénin : African Parks et les Magistrats se donnent la main pour un traitement harmonisé des infractions contre la faune et les aires protégées
Un atelier de travail a réuni les autorités judiciaires de la Cour d’appel de Parakou, les Présidents et Procureurs des tribunaux de première instance de Natitingou, Kandi et Malanville les 24 et 25 mars 2022 à Parakou pour des échanges en vue d’une meilleure collaboration dans la gestion des infractions fauniques.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par le mot de bienvenue du Capitaine Hervé AMOUSSOUGA, Responsable de l’unité d’analyse et d’enquête du Parc National de la Pendjari, les allocutions du Président de la Cour d’Appel de Parakou, Monsieur Alexis METAHOU et du Représentant des Parcs nationaux de la Pendjari et du W-Bénin, Dr Jean-Didier AKPONA.
« La Cour d’Appel de Parakou s’honore par cette rencontre qui se veut être une rencontre de vérité » a confié le Président de la Cour d’Appel de Parakou, Monsieur Alexis METAHOU qui s’est réjoui de l’importance des thèmes abordés, notamment celui relatif à la politique pénale pour les aires protégées en République du Bénin. Il a rappelé la part des différents acteurs dans la protection de la biodiversité : « Les magistrats et les Officiers de police judiciaires sont tous appelés à travailler pour lutter contre la criminalité faunique et assurer la protection de nos ressources naturelles. Les travaux permettront à chaque acteur de prendre conscience et de s’engager pour cette lutte dans un contexte où la sécurité constitue un véritable problème. », a-t-il ajouté.
Intervenant au nom des Directeurs des Parcs, Dr Jean-Didier AKPONA a remercié les participants et fait observer qu’: « Il y a plusieurs infractions qui sont constatées et si les différentes parties prenantes ne se mettent pas ensemble pour définir une ligne directrice depuis la constatation de l’infraction jusqu’à la présentation, nous allons toujours nous butter à des problèmes d’harmonisation ».
Au cours des travaux, quatre communications ont été présentées et ont permis d’animer les discussions, à savoir : la présentation du modèle d’African Parks pour la gestion des parcs nationaux par Dr Jean Didier AKPONA ; la situation sécuritaire dans les parcs (par le Capitaine Hervé AMOUSSOUGA, Responsable Contentieux du Parc national de la Pendjari) ; quelle politique pénale pour les aires protégées du Bénin, par Dr Eloi KOROGONE, Communicateur Juriste ; les saisies et confiscations et les actions de poursuite : quels contenus et perspectives pour une bonne gouvernance des parcs nationaux ? par Mr Jean-Pierre YERIMA BANDE, Conseiller à la Cour d’Appel d’Abomey.
Les travaux se sont poursuivis par l’adoption des modèles techniques de qualification des infractions fauniques, de rédaction des procès-verbaux de constatation des infractions et de transactions en vue de l’harmonisation des pratiques. Diverses recommandations ont été formulées notamment : l’organisation d’un atelier pour l’élaboration d’un avant-projet d’arrêté portant modalités de transaction des infractions contre la faune et les aires protégées du Bénin, la mise en place d’un Comité restreint de finalisation des modèle-type des transactions et procès-verbaux ; la mise en œuvre d’une coopération agissante entre African Parks, Cours d’Appel, Tribunaux de première instance, Inspections forestières, Police Républicaine, Universités, Structures de cogestion, Communes, ONG et PTF ; la mise en place d’une plateforme multi-acteurs de dialogue sous l’égide des parquets (TPI et Cour d’Appel) ; l’insertion des infractions fauniques dans la chaîne pénale au rang des priorités des TPI situés autour des aires protégées ; désigner les magistrats référents chargés, du traitement du contentieux des aires protégées au sein des parquets (TPI) et du parquet général (Cour d’Appel) ; la spécialisation des magistrats référents en droit pénal de la faune et des aires protégées ; la mise en œuvre de formations continues déconcentrées et adaptées au contentieux des aires protégées au profit des TPI.
Au terme de l’atelier, le Président de la Cour d’Appel de Parakou, Monsieur Alexis METAHOU a remercié African Parks d’avoir permis aux Magistrats de revivre les réalités du monde de la faune et d’adopter des documents-types pour mieux gérer les infractions enregistrées dans le secteur.
Le Représentant des Parcs nationaux de la Pendjari et du W-Bénin, Monsieur Jean Didier AKPONA a pour sa part remercié les participants pour leur participation active aux débats qui ont permis d’harmoniser les points de vue sur plusieurs points importants sujets à des interprétations diverses. Il a également remercié le Gouvernement pour son accompagnement au profit des parcs ainsi que la Coopération allemande (GIZ) et la fondation WYSS qui ont soutenu African Parks dans l’organisation du présent atelier. Enfin, il a promis de veiller au suivi de la mise en œuvre des recommandations formulées.
Tous les acteurs se sont séparés animés d’un meilleur engagement pour la conservation de la faune et d’un nouvel état d’esprit de bonne collaboration.
27e édition de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose: le Bénin célèbre
Les manifestations officielles marquant la 27ème édition de la journée mondiale de lutte contre la Tuberculose se sont déroulées ce jeudi 24 mars au Centre National Hospitalier et Universitaire de Pneumo-phtisiologie (CNHU-PP/C) »Lazaret » à Cotonou. Après le lancement de la journée, le Ministre de la santé Pr Benjamin HOUNKPATIN a procédé à la visite du bloc de pneumologie et de l’espace de prise en charge extra médicale des patients tuberculeux.
Point Focal Ministère de la Santé/Bénin
BENKADI-Bénin : la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin échange avec les acteurs stratégiques
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet BENKADI, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin a réuni en atelier d’échange et de concertation les partenaires étatiques, les collectivités locales, les coopérations bilatérales et multilatérales, les 22 et 23 mars 2022 à Dassa-Zoumè.
Photo de famille PASCiB Benkadi Acteurs Stratégiques
L’objectif de cette rencontre est de créer les conditions d’une pleine participation et d’une implication effective des partenaires stratégiques pour mieux faire face aux multiples enjeux liés au changement climatique en Afrique de l’ouest en particulier au Bénin. Dans son mot de bienvenue à l’ouverture de l’atelier, Aurélien ATINDEGLA, Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, convaincu de la nécessité de mutualiser les moyens d’actions ainsi que le renforcement de la synergie et de la complémentarité entre les différents acteurs, a appelé à une synergie d’actions en vue de renforcer la résilience des populations vulnérables au Bénin. Le maire de la commune de Dassa-Zoumè, Nicaise FAGNON en se permettant de porter la voix de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a félicité la PASCiB d’avoir réussi la territorialisation du projet BENKADI sur dix (10) communes du Bénin qui subissent de pleins fouets les effets néfastes du changement climatique. Espérant la participation active et inclusive des différents acteurs réunis pour pallier la problématique du changement climatique au sein des communautés du Bénin, Abdoulaye Issa CHABI, Assistant du Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche représentant le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à cette rencontre, a lancé officiellement les travaux dudit atelier.
Cérémonie d’ouverture
Au nombre d’une cinquantaine, les participants à cet atelier composés d’une part des honorables députés, des cadres techniques de cinq ministères (MCVDD, MEM, MAEP, MDGL, MESRS), et d’autre part des partenaires techniques et financiers comme le PNUD, l’Ambassade des Pays Bas, la GIZ, l’AFD sans oublier les maires des dix (10) communes de la zone d’intervention du projet ont pris connaissance des tenants et aboutissants du projet BENKADI au Bénin. S’en sont suivies, plusieurs autres présentations et des travaux de groupes qui ont permis non seulement de préparer des actions synergiques dans le cadre de l’identification des effets du changement climatique et les mesures endogènes d’adaptation et d’atténuation, mais aussi de définir des stratégies de mise en œuvre du projet, articulées avec les plans nationaux d’adaptation basés sur les écosystèmes Rappelons qu’à la fin de ce grand rendez-vous entre la PASCiB, meneur du projet BENKADI au Bénin et les partenaires étatiques, les collectivités locales, les coopérations bilatérales et multilatérales, plusieurs recommandations et une feuille de route ont été validées pour être exécutées.
Présentation
Un engagement sans cesse des acteurs
Jean Eudes OKOUNDE, Député à l’Assemblée nationale du Bénin, Coordinateur Eau et Assainissement du Réseau des parlementaires béninois et membre du Réseau Climat à l’Assemblée Nationale a pris l’engagement d’un accompagnement sans appel en faisant voter une loi susceptible de rendre pérenne la PASCiB dans sa mission. Et parce que les femmes occupent une place importante au sein de communautés affectées, Léontine KONOU IDOHOU, Présidente du RIFONGA Bénin et membre de la PASCiB s’est montrée, rassurée que le projet BENKADI, dans sa démarche de renforcement de la résilience des communautés face au changement climatique ait pris en compte les femmes, majoritaires dans les communautés. Pour Marc GANDONOU, Maire de la commune des Agué-Agués, le projet BENKADI au Bénin est venu à point nommé. Car, justifie t-il, la commune des Agué-Agués est l’une des dix (10) communes repérées par le projet pour bénéficier de l’amélioration de l’efficacité de ses politiques publiques mais aussi du renforcement de la résilience de ses communautés face au changement climatique. Il a promis dès lors de fédérer tous les maires de la Communauté des Communes de l’Ouémé (CCO) à l’initiative de BENKADI. Il est vrai qu’au Bénin, plusieurs interventions pertinentes existent dans les ministères sectoriels mais elles peinent à renverser la tendance climatique. C’est pourquoi, soutient Sagbo Damien DJODJO KOUTON Chef Projet BENKADI au Bénin, la PASCiB à travers ce projet œuvre pour une mutualisation des actions. A l’en croire, il est nécessaire de travailler avec les collectivités locales et de promouvoir la participation inclusive pour renforcer la résilience des communautés face au changement climatique. Un même espoir nourrit par Ernest Comlan PEDRO, Secrétaire Permanent de la PASCiB précisant le rôle primordial que joue le dialogue dans la mise en œuvre du projet BENKADI exécuté par la PASCiB au Bénin.
Conservation de la diversité biologique et culturelle en Afrique : le Réseau Africain pour la Biodiversité s’engage
Du 14 au 18 Mars 2022, Nature Tropicale ONG et le CEVASTE ont accueilli l’atelier de validation du projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes, porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité.
Atelier de validation du projet/ABN
Au nombre de quarante, les participants spécialistes de la biodiversité et de la défense des droits des communautés locales africaines venus de 14 pays de l’Afrique à savoir : le Kenya, l’Ethiopie, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Gabon, la Centrafrique, le Cameroun, l’Afrique de Sud, le Zimbabwe, le Togo, le Ghana et du Bénin ont pris part à cette rencontre à EcoloJah, Pahou (Ouidah). Objectif, valider le projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité. Au cours de cette rencontre de haut niveau qui s’est tenue dans un cadre typiquement naturel, plusieurs travaux étaient au menu dont le lancement officiel du catalogue des semences locales.
Un nouveau catalogue de semences, pour un monde sans faim
Mère JAH, Présentation du catalogue semencier
Plusieurs publications documentaires sur les semences locales de grande valeur nutritive mais en voie de disparition ont été exposées aux différents acteurs présents. Il s’agit en effet, d’un riche catalogue de semences qui a reçu l’appui technique du Réseau Africain pour la Biodiversité. Partie d’une étude allant de la recherche des semences locales à leur multiplication, le résultat est visiblement d’une grande satisfaction aux communautés.
L’initiative faite sur la base des connaissances traditionnelles avec l’engagement des différentes communautés concernées est le fruit de trois années et demie de dur labeur avec les communautés à la recherche des semences et à leurs multiplication selon les critères de l’agro écologie selon la mère JAH. A l’en croire, de 46, les semences locales identifiées ont été multipliées à 75 et se trouveraient à la banque de semence mise en place dans la commune de Tori. Une marque qui hisse le Bénin au rang du grenier de semences au sein du Réseau Africain pour la Biodiversité. Cependant, elle lance un appel à la jeunesse africaine qui doit s’éveiller dans cette lutte partagée par tous les pays africains, pour défendre son territoire pour la prospérité de sa postérité a-t-elle laissé entendre.
Pour Dr Fassil GEBEYEHU, Coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité, ce catalogue est le témoin palpable du grand travail abattu et soutenu par le réseau. Ce sont des œuvres vivantes qui sont appelées à être améliorer a-t-il déclaré. Tout en réitérant l’engagement du Réseau Africain pour la Biodiversité, à accompagner les différentes communautés de l’Afrique à la sauvegarde de leur diversité bio-culturelle, le coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité n’a pas manqué de préciser les actions déployées en accompagnement à cette initiative à savoir les renforcements de capacité liés au compostage et à la gestion de la banque des semences.
Nature Tropicale ONG, pour sauvegarder de la diversité bio-culturelle au Bénin
Convaincu qu’au nombre des problèmes qui minent la biodiversité et les systèmes alimentaires en Afrique se trouvent les effets des changements climatiques et l’invasion des OGM des multinationales, le Réseau Africain pour la Biodiversité souhaite maintenu le cap. C’est pourquoi, à la suite de la validation dudit projet, le Réseau Africain pour la Biodiversité à travers Nature Tropicale ONG au Bénin mettra en œuvre une série d’activités pour impacter les communautés. Pour y arriver, Nature Tropicale ONG, membre actif du Réseau Africain pour la Biodiversité compte, dans cette vision de sauvegarder la diversité bio-culturelle, engager les religions endogènes et étrangères, les jeunes et les femmes en vue d’éliminer les mauvais préjugés et concepts stéréotypes liés à la diversité biologique a confié Marie DJEHOUNGUE DOSSOU BODJRENOU, Chargée de Programme à l’ONG Nature Tropicale.
Coupure des gâteaux
Une dynamique qui rassure les partenaires
La coupure de gâteau qui a suivi, constitue aux yeux des acteurs participant à cette rencontre, un symbole du renforcement du partenariat entre le Réseau Africain pour la Biodiversité et l’Agence Suédoise pour le Développement International en vue d’atteindre les objectifs. Ce projet, soutenu par l’Agence Suédoise de Développement International (SIDA) et de l’Ambassade du Suède à Addis-Abeba (Ethiopie), permettra à tous acteurs de mis en œuvre de sauvegarder la biodiversité mais aussi le caractère culturel des semences dans chacun des pays concernés. Ayele KEBEDE est le représentant du partenaire financier, l’Agence Suédoise pour le Développement International, il s’est montré rassuré au regard du grand travail déployé par le Réseau Africain pour la Biodiversité dans les domaines de la biodiversité et de la culture. C’est pourquoi, justifie-t-il, l’Agence Suédoise pour le Développement International aura toujours une raison de soutenir les actions du Réseau Africain pour la Biodiversité.
Pour rappel, le Réseau Africain pour la Biodiversité, est engagé dans la recherche et la mise en œuvre des solutions africaines aux problèmes africains depuis plus de 20 ans. Il œuvre non seulement au renforcement de la solidarité sur les questions de biodiversité et des droits des communautés africaines mais aussi propose de nombreuses interactions et connaissances autochtones sur son site web ici
Megan Valère SOSSOU
1e édition Café Biodiversité|BIODEV2030 : Eco-Bénin et la DGEFC-Bénin engagent les acteurs sylvicoles
Dans le cadre de la réalisation du projet BIODEV2030 visant à contribuer aux actions de facilitation et d’engagements pour la biodiversité d’ici l’horizon 2030, l’ONG Eco-Bénin et la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) ont organisé la première édition du Café Biodiversité, le vendredi 11 Mars 2022 à Cotonou.
Cérémonie d’ouverture
Cette rencontre a réuni une trentaine d’acteurs de l’administration publique de gestion forestière, du secteur privé de l’exploitation forestière et de la société civile autour du thème : Biodiversité et exploitation forestière : cas de la sylviculture. Une première fois qu’un projet de telle envergure réussit à faire asseoir côte à côte des acteurs du secteur privé et celui du public au profit de la biodiversité. Ainsi, après s’être réjouit de la mobilisation de tous les acteurs à cette rencontre, M. Gauthier Koffi AMOUSSOU, Coordonnateur de l’ONG Eco-Bénin dans son mot de bienvenue a rappelé le contexte de mis en œuvre du projet BIODEV2030 et mis l’accent sur les réels objectifs dudit Café Biodiversité.
C’est une bonne occasion d’échanger de la sylviculture en relation avec la biodiversité en présence des différents acteurs du domaine, a fait savoir Faouzi MAAMOURI, Coordonnateur Régional de l’UICN Programme Afrique Centrale et Occidentale. A l’en croire, il est nécessaire pour les acteurs sylvicoles de travailler ensemble pour arriver à concilier le développement économique et la préservation de la biodiversité. C’est en espérant pour sa part de riches échanges qui aboutissent sur de belles propositions pour une sylviculture plus conservatrice de la diversité biologique, que le représentant du Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin à l’occasion, le Lieutenant Colonel, Robert MISSIKPODE a officiellement lancé les activités inscrites au menu de cette première édition du Café Biodiversité.
Ainsi, de la présentation liée à la mobilisation des entreprises en Afrique centrale et occidentale en faveur de la diversité biologique à celle des pratiques sylvicoles dans les entreprises publics et privés, en passant par le zoom sur la sylviculture au Bénin en lien avec la diversité biologique, aucun aspect des thématiques pouvant éclairer la lanterne des participants n’a été occulté par les experts panélistes à cette rencontre de haut niveau.
Communication en coursTravaux de groupe
Cet espace de dialogue enrichi par des communications thématiques, des travaux de groupes et des discussions diverses a permis aux différents acteurs de s’accorder sur des méthodes de conciliation de la biodiversité avec la sylviculture.
Une sylviculture conservatrice de la biodiversité, appelée de tous vœux
Encore faut-il rappeler que cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de facilitation d’engagement pour la biodiversité BIODEV2030 a permis de sensibiliser les acteurs du sous secteur de la sylviculture, à la valeur de la biodiversité et à la façon de mesurer les impacts et les dépendances. Isdeen AKAMBI est Assistant Technique du projet BIODEV2030 à l’ONG Eco- Bénin, à l’en croire, il s’est agi de commencer les prémices d’un dialogue avec le secteur privé qui dans ses activités impactent la biodiversité afin de disposer à terme d’un plan d’action limitant les impacts sur la biodiversité d’ici 2030. Autrement dit, faciliter la compréhension d’un certain nombre de thèmes avec les différents acteurs du secteur privé, du secteur public et de la société civile. Nul n’ignore que la sylviculture est une activité économique qui peut parfois ne pas vraiment aider la biodiversité mais les acteurs forestiers sont unanimes, la dessus. Elle doit participer à la conservation de la diversité biologique d’ici 2030.
Pour conserver la biodiversité, le Lieutenant Josué KPETERE, Chef d’Unité Formation Professionnelle et Sport à l’Ecole Nationale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin recommande des comportements écologiques dont la conservation des écosystèmes de certaines espèces, l’adoption d’un protocole de coupe, la constitution des noyaux avec une végétation naturelle et bien d’autres. Car, justifie-t-il, conserver la biodiversité, c’est aidé le sylviculteur à pouvoir rentabiliser son exploitation. « Toute gestion forestière qui ne s’’intègre pas dans une démarche de développement durable peut causer des problèmes de dégradation » pense Faouzi MAAMOUNI, représentant de l’UICN. C’est pourquoi, il importe de diversifier et d’alterner la culture de plusieurs espèces en faune et en flore pour une sylviculture durable au Bénin, préconise-t-il. Car en fin de compte, il s’agira d’une collaboration gagnant-gagnant pour les populations, l’administration en charge de la gestion forestière que pour le secteur privé de l’exploitation forestière.
Des acteurs du secteur privé plus que jamais engagés
Pour Marc EDEY, Secrétaire à ATC Industrie Bois, cette rencontre est venue en soutien aux actions entreprises par le gouvernement béninois dans le secteur du bois. Il est un secret de polichinelle que la matière première que constitue le bois n’est pas naturellement extensive mais il faut pouvoir reboiser pour garantir la ressource les années à venir a t-il reconnu. Dans un même sens d’idée, Bertin AKOUTA, Président de l’Association Nationale des Opérateurs Economiques de la filière Forêts Bois ne perd pas de vue le rôle qui est le scient, à savoir renforcer la sensibilisation des acteurs exploitants au vu des engagements pris par exemple la signature d’une charte environnementale par tous les acteurs exploitants.
Photo de famille
Il est vrai qu’aujourd’hui, l’exploitation reste de plus en plus structurée mais il faut davantage un cadre formel de dialogue comme celui-ci qui brasse l’administration et les exploitants afin d’échanger sur la gestion durable des ressources naturelle dans l’intérêt de la diversité biologique a-t-il poursuivi. Rappelons pour finir que la sylviculture sans doute, d’une grande nécessité pour le développement économique du Bénin doit, à en croire les experts, tenir compte de la préservation de la biodiversité pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable d’ici 2030.
Espérance OKOOSSI
Bénin: Contribution du programme Benkadi à l’inclusion genre dans un contexte de changement climatique
La journée internationale des femmes célébrée le 08 mars sous le thème « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », interpelle l’ensemble des acteurs sur l’implication de toutes les couches aux efforts nationaux et internationaux de lutte contre les changements climatiques. En effet, les changements climatiques constituent des menaces sérieuses pour l’environnement physique et humain, de même que pour l’économie nationale, régionale et mondiale.
Parmi les zones les plus affectées, figure l’Afrique de l’Ouest (IPCC, 2014), où les secteurs clés de développement, notamment l’environnement, l’agriculture, les ressources en eau, sont considérés comme vulnérables aux changements climatiques. Les changements climatiques et les inégalités entre les sexes sont donc liés. En milieu rural, les femmes sont contraintes de faire de longues distances pour la corvée d’eau. Cela les expose aux risques de violences sexuelles et physiques surtout dans les contextes sécuritaires délétères.
A titre illustratif, les résultats des études genre et inclusion conduites par le programme Benkadi, une initiative de la société civile ouest africaine avec l’appui financier du Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas, en 2021 révèle en ce qui concerne le Bénin, que les femmes occupent 60% de la main d’œuvre agricole et apportent 80% de la production alimentaire, Elles sont très actives dans tous les secteurs d’activités agricoles. Elles constituent 65,5% des actifs agricoles dont 42,2% dans le primaire, 18,1% dans le secondaire et 39,7% dans le tertiaire. Toutefois, elles sont confrontées aux pesanteurs socio-culturelles découlant du système patriarcal qui limitent leur accès aux ressources productives (terre, crédits, intrants, etc.) et tendent à les confiner dans la sphère reproductive. Elles ont un très faible niveau d’éducation/formation et sont faiblement représentées dans les instances de prise de décision au sein des Organisations Socioprofessionnelles Agricoles. Pour la Présidente du Réseau pour l’intégration des femmes des ONGs et Associations Africaines (RIFONGA)-Section du Bénin, « l’enjeu actuel est d’assurer l’implication effective des femmes dans les instances de prise de décisions à tous les niveaux du dialogue politique pour le renforcement de la participation citoyenne dans l’identification, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des politiques et stratégies publiques de développement afin d’assurer la résilience des communautés vulnérables face aux changements climatiques » madame Léontine Konou IDOHOU.
Pour rappel, le programme BENKADI d’un coût global de 14.206.783.613 FCFA et sur une période de 5 ans (Janvier 2021-Décembre 2025) est une initiative de la société civile ouest africaine pour améliorer l’efficacité des politiques publiques en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali. Le programme couvre 4 pays, 30 régions et 67 communes. Au Bénin il est porté par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), au Burkina Faso par le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG), en Côte d’Ivoire par la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), au Mali par le Secrétariat de Concertation des Organisations Non Gouvernementales (SECO-ONG). Le programme reçoit l’accompagnement technique et financier de Woord En Daad (WD) et du Ministère des Affaires Etrangères (MoFA) des Pays–Bas sous le leadership du Secrétariat Permanent des ONG (SPONG).
Source : communiqué de presse du Programme BENKADI
Eco Bénin et la DGEFC- Bénin organisent un Café Biodiversité
Eco-Benin et la Direction Générale des Eaux Forêts et Chasse du Bénin organisent, en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature #UICN, le premier numéro de « Café Biodiversité ».
L’initiative qui aura lieu le vendredi 11 mars 2022 à l’Hôtel du Lac de Cotonou à partir de 9H s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de facilitation d’engagement pour la Biodiversité – BIODEV2030. Elle a pour objectif de sensibiliser les acteurs privés par sous-secteur de la sylviculture, à la valeur de la biodiversité et à la façon de mesurer les impacts et dépendances. Une trentaine d’acteurs issus de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile est attendue à ce premier café biodiversité.
À suivre … dans notre prochain article le compte rendu.
Forêts africaines : De véritables pharmacies naturelles à conserver
Un article intéressant qui relate la valeur médicinale des forêts au Bénin.
Conservation des tortues marines en Afrique : RASTOMA, WASTCON et NAST-Net en congrès à Cotonou
Pour mieux faire face aux menaces qui pèsent sur les tortues marines en Afrique, le Réseau des Acteurs de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale (RASTOMA), le West African Sea Turtles Conservation (WASTCON), et le North Africa Sea Turtles Network (NAST-Net), co-organisent un premier congrès sur la conservation des tortues marines en Afrique. L’évènement dirigé de main de maitre par Nature Tropicale ONG, s’est ouvert ce lundi 07 Mars 2022 à Cotonou. Venus de plusieurs pays d’Afrique, les participants sont composés des associations de la société civile, des universitaires, des médias, des populations, des partenaires techniques et financiers.
Photo de famille du 1er Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines
L’événement, co-organisé par Nature Tropicale ONG en collaboration avec les Réseaux spécialisé RASTOMA, WASTCON et NAST-Net a pour objectif de déterminer les enjeux les plus saillants en matière de conservation des tortues marines et bâtir les stratégies adéquates pour relever les défis actuels et futurs.
Allocution représentant du Maire de la ville de Cotonou
Dans son mot de bienvenue, le représentant du Maire de la ville de Cotonou à cette circonstance, monsieur Paul SEHOUWE, Conseiller Communal s’est réjouit du choix porté sur Cotonou, ville côtière pour abriter ce congrès. Tout en espérant que de belles propositions sortiront des travaux du congrès, la municipalité de Cotonou s’est engagée à jouer pleinement son rôle aux côtés de tous les acteurs pour la mise en œuvre des recommandations du congrès.
Responsables des trois réseaux (RASTOMA, WASTCON, NAST-Net)
Ravi de cette première rencontre des trois réseaux de protection des tortues marines en Afrique, Alexandre GIRARD du Réseau des Acteurs de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale(RASTOMA) qui boucle 10 ans d’expériences cette année est confiant de la qualité des résultats qui sortirons à l’issue du congrès. Il n’a pas manqué de faire part de l’importance du rôle de rapprochement que joue la protection des tortues marines en Afrique. Tout en remerciant le challenge relevé pour l’effectivité du congrès, Tidiane DIABY du WASTCON, créé en 2020 et qui comprends six (06) pays côtiers de l’Afrique de l’ouest, a souhaité que les travaux se déroulent dans une bonne ambiance afin que toutes les actions des différents acteurs puissent réellement contribuer à la sauvegarde des tortues marines en Afrique et par ricochet dans le monde.
Pour Jamel Jrijer du NAST-Net, réseau d’expert de la protection des tortues marines en Afrique du Nord, c’est une rencontre technique qui permettra de renforcer les liens de coopérations entre acteurs de protection des tortues marines en Afrique.
Représentant du Ministre du Cadre de Vie
Abdel Aziz BABAMOUSSA, Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF), représentant le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette occasion a rappelé dans son allocution de lancement officiel du congrès, les différentes menaces qui pèsent sur les espèces des écosystèmes marins et tout l’arsenal juridique et réglementaire mis en place au Bénin en vue de les protéger. Tout en lançant officiellement les travaux du congrès, le représentant du ministre s’est rassuré au regard de la qualité des acteurs présents que de l’atteinte des objectifs escomptés du congrès afin que la protection des tortues marines soit davantage renforcée en Afrique. Ces différents invités de marque à cette rencontre de haut niveau ont eu le privilège de visiter la mini et riche exposition des posters des participants membres des trois réseaux coorganisateurs du congrès.
Directeur Nature Tropicale ONG
Cette rencontre prévue pour durer six (06) jours sera faite d’Assemblées Générales, d’ateliers techniques, d’ateliers pratique, de table ronde, de réunion d’échange et de partage d’expérience, informe Joséa DOSSOU-BOJRENOU Directeur Exécutif de Nature Tropicale ONG, organisation hôte de cette rencontre. Une organisation qui, depuis plus de 20 ans, lutte pour la protection des tortues marines présentes dans les océans du monde. Bien qu’elles jouent un rôle important dans le maintien de l’écosystème aquatique, les tortues marines qui peuplent les océans depuis plus de 150 millions d’années sont de nos jours menacées de disparition avec plusieurs de leurs espèces classées sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
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