Nature Tropicale Bénin ONG concerte les acteurs pour la sauvegarde communautaire des lamatins d’Afrique
Ce 24 mars 2022, s’est tenue au Centre d’éducation Environnementale et du Développement Durable (CEEDD) de Nature Tropicale ONG à Grand-Popo, une rencontre d’échanges sur les rôles des Agents Assermentés de l’Etat (Police Républicaine, Agents des Eaux, Forêts et Chasse, Forces Navales et Magistrats) ainsi que des autorités locales dans la protection des espèces menacées en général, le LAMANTIN D’AFRIQUE en particulier. Cette rencontre qui a eu lieu dans l’arrondissement d’Agoué à Grand-Popo a connu la participation effective des Chefs d’arrondissements d’Agoué et Grand-Popo.
A cette occasion, en présence des participants, le Directeur de l’ONG Nature Tropicale, M. Joséa S. DOSSOU-BODJRENOU et le Point Focal CITES au Bénin, le Commandant Ulysse KOROGONE, ont animé des communications très enrichissantes. Il s’agit respectivement de: *lois et réglementations environnementales et les rôles des parties prenantes dans leur application, et la présentation de la loi CITES du Bénin.*
Un film documentaire sur le lamantin d’Afrique au Bénin a été projeté pour accompagner les communications afin d’enrichir les échanges.
A la suite d’un débat très riche marqué par les questionnements et des commentaires, les participants ont compris le bien fondé de leur implication individuelle et collective, mais aussi de limiter les erreurs de procédures pour éviter de voir les indélicats être simplement relaxés après de grands efforts pour leur déferrement devant les juridictions.
Les participants ont tous félicité Nature Tropicale et l’ont exhorté à ne pas baisser les bras en organisant ces genres de rencontres qui permettent un brassage entre les différents acteurs, mais également de mieux comprendre les rôles des uns et des autres et la nécessité d’une franche collaboration.
Enfin, Madame la Cheffe d’Arrondissement d’Agoué, Madame Rosine Chantale ROMAO très engagée pour la cause, a sollicité l’accompagnement de Nature Tropicale pour la protection et une meilleure valorisation de la Biodiversité en général, le lamantin d’Afrique en particulier sur son territoire d’actions.
Cette action est soutenue par différents partenaires dont les Programme du Micro-financement du FEM/PNUD, PAPBio/UICN-PACO et CEBios. Découvrez tous les détails ici www.naturetropicale.org
Appel à candidatures : Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) recrute 10 consultant.e.s en appui à l’organisation de 2 campagnes de vaccination
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La consultation est prévue pour d’une durée de 3 mois à plein temps, avec une estimation du nombre total de jours de travail sur 3 mois sur la base de 21 jours de travail/mois.
Lieu de travail: République du Tchad dans chacune des 10 provinces prioritaires
L’UNICEF a consacré + de 75 ans à améliorer la vie des enfants et de leurs familles. L’UNICEF estime que tous les enfants ont le droit de survivre, de s’épanouir et de réaliser leur potentiel au profit d’ un Monde Meilleur. Dans 190 pays et territoires, UNICEF travaille pour chaque enfant, partout, chaque jour, afin de construire un Monde Meilleur pour toutes et tous. Et UNICEF n’abandonne jamais…. Pour chaque enfant, la santé….
Atelier de Renforcement des capacités des Tribunaux de première instance autour des parcs nationaux du Bénin : African Parks et les Magistrats se donnent la main pour un traitement harmonisé des infractions contre la faune et les aires protégées
Un atelier de travail a réuni les autorités judiciaires de la Cour d’appel de Parakou, les Présidents et Procureurs des tribunaux de première instance de Natitingou, Kandi et Malanville les 24 et 25 mars 2022 à Parakou pour des échanges en vue d’une meilleure collaboration dans la gestion des infractions fauniques.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par le mot de bienvenue du Capitaine Hervé AMOUSSOUGA, Responsable de l’unité d’analyse et d’enquête du Parc National de la Pendjari, les allocutions du Président de la Cour d’Appel de Parakou, Monsieur Alexis METAHOU et du Représentant des Parcs nationaux de la Pendjari et du W-Bénin, Dr Jean-Didier AKPONA.
« La Cour d’Appel de Parakou s’honore par cette rencontre qui se veut être une rencontre de vérité » a confié le Président de la Cour d’Appel de Parakou, Monsieur Alexis METAHOU qui s’est réjoui de l’importance des thèmes abordés, notamment celui relatif à la politique pénale pour les aires protégées en République du Bénin. Il a rappelé la part des différents acteurs dans la protection de la biodiversité : « Les magistrats et les Officiers de police judiciaires sont tous appelés à travailler pour lutter contre la criminalité faunique et assurer la protection de nos ressources naturelles. Les travaux permettront à chaque acteur de prendre conscience et de s’engager pour cette lutte dans un contexte où la sécurité constitue un véritable problème. », a-t-il ajouté.
Intervenant au nom des Directeurs des Parcs, Dr Jean-Didier AKPONA a remercié les participants et fait observer qu’: « Il y a plusieurs infractions qui sont constatées et si les différentes parties prenantes ne se mettent pas ensemble pour définir une ligne directrice depuis la constatation de l’infraction jusqu’à la présentation, nous allons toujours nous butter à des problèmes d’harmonisation ».
Au cours des travaux, quatre communications ont été présentées et ont permis d’animer les discussions, à savoir : la présentation du modèle d’African Parks pour la gestion des parcs nationaux par Dr Jean Didier AKPONA ; la situation sécuritaire dans les parcs (par le Capitaine Hervé AMOUSSOUGA, Responsable Contentieux du Parc national de la Pendjari) ; quelle politique pénale pour les aires protégées du Bénin, par Dr Eloi KOROGONE, Communicateur Juriste ; les saisies et confiscations et les actions de poursuite : quels contenus et perspectives pour une bonne gouvernance des parcs nationaux ? par Mr Jean-Pierre YERIMA BANDE, Conseiller à la Cour d’Appel d’Abomey.
Les travaux se sont poursuivis par l’adoption des modèles techniques de qualification des infractions fauniques, de rédaction des procès-verbaux de constatation des infractions et de transactions en vue de l’harmonisation des pratiques. Diverses recommandations ont été formulées notamment : l’organisation d’un atelier pour l’élaboration d’un avant-projet d’arrêté portant modalités de transaction des infractions contre la faune et les aires protégées du Bénin, la mise en place d’un Comité restreint de finalisation des modèle-type des transactions et procès-verbaux ; la mise en œuvre d’une coopération agissante entre African Parks, Cours d’Appel, Tribunaux de première instance, Inspections forestières, Police Républicaine, Universités, Structures de cogestion, Communes, ONG et PTF ; la mise en place d’une plateforme multi-acteurs de dialogue sous l’égide des parquets (TPI et Cour d’Appel) ; l’insertion des infractions fauniques dans la chaîne pénale au rang des priorités des TPI situés autour des aires protégées ; désigner les magistrats référents chargés, du traitement du contentieux des aires protégées au sein des parquets (TPI) et du parquet général (Cour d’Appel) ; la spécialisation des magistrats référents en droit pénal de la faune et des aires protégées ; la mise en œuvre de formations continues déconcentrées et adaptées au contentieux des aires protégées au profit des TPI.
Au terme de l’atelier, le Président de la Cour d’Appel de Parakou, Monsieur Alexis METAHOU a remercié African Parks d’avoir permis aux Magistrats de revivre les réalités du monde de la faune et d’adopter des documents-types pour mieux gérer les infractions enregistrées dans le secteur.
Le Représentant des Parcs nationaux de la Pendjari et du W-Bénin, Monsieur Jean Didier AKPONA a pour sa part remercié les participants pour leur participation active aux débats qui ont permis d’harmoniser les points de vue sur plusieurs points importants sujets à des interprétations diverses. Il a également remercié le Gouvernement pour son accompagnement au profit des parcs ainsi que la Coopération allemande (GIZ) et la fondation WYSS qui ont soutenu African Parks dans l’organisation du présent atelier. Enfin, il a promis de veiller au suivi de la mise en œuvre des recommandations formulées.
Tous les acteurs se sont séparés animés d’un meilleur engagement pour la conservation de la faune et d’un nouvel état d’esprit de bonne collaboration.
27e édition de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose: le Bénin célèbre
Les manifestations officielles marquant la 27ème édition de la journée mondiale de lutte contre la Tuberculose se sont déroulées ce jeudi 24 mars au Centre National Hospitalier et Universitaire de Pneumo-phtisiologie (CNHU-PP/C) »Lazaret » à Cotonou. Après le lancement de la journée, le Ministre de la santé Pr Benjamin HOUNKPATIN a procédé à la visite du bloc de pneumologie et de l’espace de prise en charge extra médicale des patients tuberculeux.
Point Focal Ministère de la Santé/Bénin
BENKADI-Bénin : la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin échange avec les acteurs stratégiques
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet BENKADI, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin a réuni en atelier d’échange et de concertation les partenaires étatiques, les collectivités locales, les coopérations bilatérales et multilatérales, les 22 et 23 mars 2022 à Dassa-Zoumè.
Photo de famille PASCiB Benkadi Acteurs Stratégiques
L’objectif de cette rencontre est de créer les conditions d’une pleine participation et d’une implication effective des partenaires stratégiques pour mieux faire face aux multiples enjeux liés au changement climatique en Afrique de l’ouest en particulier au Bénin. Dans son mot de bienvenue à l’ouverture de l’atelier, Aurélien ATINDEGLA, Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, convaincu de la nécessité de mutualiser les moyens d’actions ainsi que le renforcement de la synergie et de la complémentarité entre les différents acteurs, a appelé à une synergie d’actions en vue de renforcer la résilience des populations vulnérables au Bénin. Le maire de la commune de Dassa-Zoumè, Nicaise FAGNON en se permettant de porter la voix de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a félicité la PASCiB d’avoir réussi la territorialisation du projet BENKADI sur dix (10) communes du Bénin qui subissent de pleins fouets les effets néfastes du changement climatique. Espérant la participation active et inclusive des différents acteurs réunis pour pallier la problématique du changement climatique au sein des communautés du Bénin, Abdoulaye Issa CHABI, Assistant du Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche représentant le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à cette rencontre, a lancé officiellement les travaux dudit atelier.
Cérémonie d’ouverture
Au nombre d’une cinquantaine, les participants à cet atelier composés d’une part des honorables députés, des cadres techniques de cinq ministères (MCVDD, MEM, MAEP, MDGL, MESRS), et d’autre part des partenaires techniques et financiers comme le PNUD, l’Ambassade des Pays Bas, la GIZ, l’AFD sans oublier les maires des dix (10) communes de la zone d’intervention du projet ont pris connaissance des tenants et aboutissants du projet BENKADI au Bénin. S’en sont suivies, plusieurs autres présentations et des travaux de groupes qui ont permis non seulement de préparer des actions synergiques dans le cadre de l’identification des effets du changement climatique et les mesures endogènes d’adaptation et d’atténuation, mais aussi de définir des stratégies de mise en œuvre du projet, articulées avec les plans nationaux d’adaptation basés sur les écosystèmes Rappelons qu’à la fin de ce grand rendez-vous entre la PASCiB, meneur du projet BENKADI au Bénin et les partenaires étatiques, les collectivités locales, les coopérations bilatérales et multilatérales, plusieurs recommandations et une feuille de route ont été validées pour être exécutées.
Présentation
Un engagement sans cesse des acteurs
Jean Eudes OKOUNDE, Député à l’Assemblée nationale du Bénin, Coordinateur Eau et Assainissement du Réseau des parlementaires béninois et membre du Réseau Climat à l’Assemblée Nationale a pris l’engagement d’un accompagnement sans appel en faisant voter une loi susceptible de rendre pérenne la PASCiB dans sa mission. Et parce que les femmes occupent une place importante au sein de communautés affectées, Léontine KONOU IDOHOU, Présidente du RIFONGA Bénin et membre de la PASCiB s’est montrée, rassurée que le projet BENKADI, dans sa démarche de renforcement de la résilience des communautés face au changement climatique ait pris en compte les femmes, majoritaires dans les communautés. Pour Marc GANDONOU, Maire de la commune des Agué-Agués, le projet BENKADI au Bénin est venu à point nommé. Car, justifie t-il, la commune des Agué-Agués est l’une des dix (10) communes repérées par le projet pour bénéficier de l’amélioration de l’efficacité de ses politiques publiques mais aussi du renforcement de la résilience de ses communautés face au changement climatique. Il a promis dès lors de fédérer tous les maires de la Communauté des Communes de l’Ouémé (CCO) à l’initiative de BENKADI. Il est vrai qu’au Bénin, plusieurs interventions pertinentes existent dans les ministères sectoriels mais elles peinent à renverser la tendance climatique. C’est pourquoi, soutient Sagbo Damien DJODJO KOUTON Chef Projet BENKADI au Bénin, la PASCiB à travers ce projet œuvre pour une mutualisation des actions. A l’en croire, il est nécessaire de travailler avec les collectivités locales et de promouvoir la participation inclusive pour renforcer la résilience des communautés face au changement climatique. Un même espoir nourrit par Ernest Comlan PEDRO, Secrétaire Permanent de la PASCiB précisant le rôle primordial que joue le dialogue dans la mise en œuvre du projet BENKADI exécuté par la PASCiB au Bénin.
Conservation de la diversité biologique et culturelle en Afrique : le Réseau Africain pour la Biodiversité s’engage
Du 14 au 18 Mars 2022, Nature Tropicale ONG et le CEVASTE ont accueilli l’atelier de validation du projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes, porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité.
Atelier de validation du projet/ABN
Au nombre de quarante, les participants spécialistes de la biodiversité et de la défense des droits des communautés locales africaines venus de 14 pays de l’Afrique à savoir : le Kenya, l’Ethiopie, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Gabon, la Centrafrique, le Cameroun, l’Afrique de Sud, le Zimbabwe, le Togo, le Ghana et du Bénin ont pris part à cette rencontre à EcoloJah, Pahou (Ouidah). Objectif, valider le projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité. Au cours de cette rencontre de haut niveau qui s’est tenue dans un cadre typiquement naturel, plusieurs travaux étaient au menu dont le lancement officiel du catalogue des semences locales.
Un nouveau catalogue de semences, pour un monde sans faim
Mère JAH, Présentation du catalogue semencier
Plusieurs publications documentaires sur les semences locales de grande valeur nutritive mais en voie de disparition ont été exposées aux différents acteurs présents. Il s’agit en effet, d’un riche catalogue de semences qui a reçu l’appui technique du Réseau Africain pour la Biodiversité. Partie d’une étude allant de la recherche des semences locales à leur multiplication, le résultat est visiblement d’une grande satisfaction aux communautés.
L’initiative faite sur la base des connaissances traditionnelles avec l’engagement des différentes communautés concernées est le fruit de trois années et demie de dur labeur avec les communautés à la recherche des semences et à leurs multiplication selon les critères de l’agro écologie selon la mère JAH. A l’en croire, de 46, les semences locales identifiées ont été multipliées à 75 et se trouveraient à la banque de semence mise en place dans la commune de Tori. Une marque qui hisse le Bénin au rang du grenier de semences au sein du Réseau Africain pour la Biodiversité. Cependant, elle lance un appel à la jeunesse africaine qui doit s’éveiller dans cette lutte partagée par tous les pays africains, pour défendre son territoire pour la prospérité de sa postérité a-t-elle laissé entendre.
Pour Dr Fassil GEBEYEHU, Coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité, ce catalogue est le témoin palpable du grand travail abattu et soutenu par le réseau. Ce sont des œuvres vivantes qui sont appelées à être améliorer a-t-il déclaré. Tout en réitérant l’engagement du Réseau Africain pour la Biodiversité, à accompagner les différentes communautés de l’Afrique à la sauvegarde de leur diversité bio-culturelle, le coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité n’a pas manqué de préciser les actions déployées en accompagnement à cette initiative à savoir les renforcements de capacité liés au compostage et à la gestion de la banque des semences.
Nature Tropicale ONG, pour sauvegarder de la diversité bio-culturelle au Bénin
Convaincu qu’au nombre des problèmes qui minent la biodiversité et les systèmes alimentaires en Afrique se trouvent les effets des changements climatiques et l’invasion des OGM des multinationales, le Réseau Africain pour la Biodiversité souhaite maintenu le cap. C’est pourquoi, à la suite de la validation dudit projet, le Réseau Africain pour la Biodiversité à travers Nature Tropicale ONG au Bénin mettra en œuvre une série d’activités pour impacter les communautés. Pour y arriver, Nature Tropicale ONG, membre actif du Réseau Africain pour la Biodiversité compte, dans cette vision de sauvegarder la diversité bio-culturelle, engager les religions endogènes et étrangères, les jeunes et les femmes en vue d’éliminer les mauvais préjugés et concepts stéréotypes liés à la diversité biologique a confié Marie DJEHOUNGUE DOSSOU BODJRENOU, Chargée de Programme à l’ONG Nature Tropicale.
Coupure des gâteaux
Une dynamique qui rassure les partenaires
La coupure de gâteau qui a suivi, constitue aux yeux des acteurs participant à cette rencontre, un symbole du renforcement du partenariat entre le Réseau Africain pour la Biodiversité et l’Agence Suédoise pour le Développement International en vue d’atteindre les objectifs. Ce projet, soutenu par l’Agence Suédoise de Développement International (SIDA) et de l’Ambassade du Suède à Addis-Abeba (Ethiopie), permettra à tous acteurs de mis en œuvre de sauvegarder la biodiversité mais aussi le caractère culturel des semences dans chacun des pays concernés. Ayele KEBEDE est le représentant du partenaire financier, l’Agence Suédoise pour le Développement International, il s’est montré rassuré au regard du grand travail déployé par le Réseau Africain pour la Biodiversité dans les domaines de la biodiversité et de la culture. C’est pourquoi, justifie-t-il, l’Agence Suédoise pour le Développement International aura toujours une raison de soutenir les actions du Réseau Africain pour la Biodiversité.
Pour rappel, le Réseau Africain pour la Biodiversité, est engagé dans la recherche et la mise en œuvre des solutions africaines aux problèmes africains depuis plus de 20 ans. Il œuvre non seulement au renforcement de la solidarité sur les questions de biodiversité et des droits des communautés africaines mais aussi propose de nombreuses interactions et connaissances autochtones sur son site web ici
Megan Valère SOSSOU
1e édition Café Biodiversité|BIODEV2030 : Eco-Bénin et la DGEFC-Bénin engagent les acteurs sylvicoles
Dans le cadre de la réalisation du projet BIODEV2030 visant à contribuer aux actions de facilitation et d’engagements pour la biodiversité d’ici l’horizon 2030, l’ONG Eco-Bénin et la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) ont organisé la première édition du Café Biodiversité, le vendredi 11 Mars 2022 à Cotonou.
Cérémonie d’ouverture
Cette rencontre a réuni une trentaine d’acteurs de l’administration publique de gestion forestière, du secteur privé de l’exploitation forestière et de la société civile autour du thème : Biodiversité et exploitation forestière : cas de la sylviculture. Une première fois qu’un projet de telle envergure réussit à faire asseoir côte à côte des acteurs du secteur privé et celui du public au profit de la biodiversité. Ainsi, après s’être réjouit de la mobilisation de tous les acteurs à cette rencontre, M. Gauthier Koffi AMOUSSOU, Coordonnateur de l’ONG Eco-Bénin dans son mot de bienvenue a rappelé le contexte de mis en œuvre du projet BIODEV2030 et mis l’accent sur les réels objectifs dudit Café Biodiversité.
C’est une bonne occasion d’échanger de la sylviculture en relation avec la biodiversité en présence des différents acteurs du domaine, a fait savoir Faouzi MAAMOURI, Coordonnateur Régional de l’UICN Programme Afrique Centrale et Occidentale. A l’en croire, il est nécessaire pour les acteurs sylvicoles de travailler ensemble pour arriver à concilier le développement économique et la préservation de la biodiversité. C’est en espérant pour sa part de riches échanges qui aboutissent sur de belles propositions pour une sylviculture plus conservatrice de la diversité biologique, que le représentant du Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin à l’occasion, le Lieutenant Colonel, Robert MISSIKPODE a officiellement lancé les activités inscrites au menu de cette première édition du Café Biodiversité.
Ainsi, de la présentation liée à la mobilisation des entreprises en Afrique centrale et occidentale en faveur de la diversité biologique à celle des pratiques sylvicoles dans les entreprises publics et privés, en passant par le zoom sur la sylviculture au Bénin en lien avec la diversité biologique, aucun aspect des thématiques pouvant éclairer la lanterne des participants n’a été occulté par les experts panélistes à cette rencontre de haut niveau.
Communication en coursTravaux de groupe
Cet espace de dialogue enrichi par des communications thématiques, des travaux de groupes et des discussions diverses a permis aux différents acteurs de s’accorder sur des méthodes de conciliation de la biodiversité avec la sylviculture.
Une sylviculture conservatrice de la biodiversité, appelée de tous vœux
Encore faut-il rappeler que cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de facilitation d’engagement pour la biodiversité BIODEV2030 a permis de sensibiliser les acteurs du sous secteur de la sylviculture, à la valeur de la biodiversité et à la façon de mesurer les impacts et les dépendances. Isdeen AKAMBI est Assistant Technique du projet BIODEV2030 à l’ONG Eco- Bénin, à l’en croire, il s’est agi de commencer les prémices d’un dialogue avec le secteur privé qui dans ses activités impactent la biodiversité afin de disposer à terme d’un plan d’action limitant les impacts sur la biodiversité d’ici 2030. Autrement dit, faciliter la compréhension d’un certain nombre de thèmes avec les différents acteurs du secteur privé, du secteur public et de la société civile. Nul n’ignore que la sylviculture est une activité économique qui peut parfois ne pas vraiment aider la biodiversité mais les acteurs forestiers sont unanimes, la dessus. Elle doit participer à la conservation de la diversité biologique d’ici 2030.
Pour conserver la biodiversité, le Lieutenant Josué KPETERE, Chef d’Unité Formation Professionnelle et Sport à l’Ecole Nationale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin recommande des comportements écologiques dont la conservation des écosystèmes de certaines espèces, l’adoption d’un protocole de coupe, la constitution des noyaux avec une végétation naturelle et bien d’autres. Car, justifie-t-il, conserver la biodiversité, c’est aidé le sylviculteur à pouvoir rentabiliser son exploitation. « Toute gestion forestière qui ne s’’intègre pas dans une démarche de développement durable peut causer des problèmes de dégradation » pense Faouzi MAAMOUNI, représentant de l’UICN. C’est pourquoi, il importe de diversifier et d’alterner la culture de plusieurs espèces en faune et en flore pour une sylviculture durable au Bénin, préconise-t-il. Car en fin de compte, il s’agira d’une collaboration gagnant-gagnant pour les populations, l’administration en charge de la gestion forestière que pour le secteur privé de l’exploitation forestière.
Des acteurs du secteur privé plus que jamais engagés
Pour Marc EDEY, Secrétaire à ATC Industrie Bois, cette rencontre est venue en soutien aux actions entreprises par le gouvernement béninois dans le secteur du bois. Il est un secret de polichinelle que la matière première que constitue le bois n’est pas naturellement extensive mais il faut pouvoir reboiser pour garantir la ressource les années à venir a t-il reconnu. Dans un même sens d’idée, Bertin AKOUTA, Président de l’Association Nationale des Opérateurs Economiques de la filière Forêts Bois ne perd pas de vue le rôle qui est le scient, à savoir renforcer la sensibilisation des acteurs exploitants au vu des engagements pris par exemple la signature d’une charte environnementale par tous les acteurs exploitants.
Photo de famille
Il est vrai qu’aujourd’hui, l’exploitation reste de plus en plus structurée mais il faut davantage un cadre formel de dialogue comme celui-ci qui brasse l’administration et les exploitants afin d’échanger sur la gestion durable des ressources naturelle dans l’intérêt de la diversité biologique a-t-il poursuivi. Rappelons pour finir que la sylviculture sans doute, d’une grande nécessité pour le développement économique du Bénin doit, à en croire les experts, tenir compte de la préservation de la biodiversité pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable d’ici 2030.
Espérance OKOOSSI
Bénin: Contribution du programme Benkadi à l’inclusion genre dans un contexte de changement climatique
La journée internationale des femmes célébrée le 08 mars sous le thème « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », interpelle l’ensemble des acteurs sur l’implication de toutes les couches aux efforts nationaux et internationaux de lutte contre les changements climatiques. En effet, les changements climatiques constituent des menaces sérieuses pour l’environnement physique et humain, de même que pour l’économie nationale, régionale et mondiale.
Parmi les zones les plus affectées, figure l’Afrique de l’Ouest (IPCC, 2014), où les secteurs clés de développement, notamment l’environnement, l’agriculture, les ressources en eau, sont considérés comme vulnérables aux changements climatiques. Les changements climatiques et les inégalités entre les sexes sont donc liés. En milieu rural, les femmes sont contraintes de faire de longues distances pour la corvée d’eau. Cela les expose aux risques de violences sexuelles et physiques surtout dans les contextes sécuritaires délétères.
A titre illustratif, les résultats des études genre et inclusion conduites par le programme Benkadi, une initiative de la société civile ouest africaine avec l’appui financier du Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas, en 2021 révèle en ce qui concerne le Bénin, que les femmes occupent 60% de la main d’œuvre agricole et apportent 80% de la production alimentaire, Elles sont très actives dans tous les secteurs d’activités agricoles. Elles constituent 65,5% des actifs agricoles dont 42,2% dans le primaire, 18,1% dans le secondaire et 39,7% dans le tertiaire. Toutefois, elles sont confrontées aux pesanteurs socio-culturelles découlant du système patriarcal qui limitent leur accès aux ressources productives (terre, crédits, intrants, etc.) et tendent à les confiner dans la sphère reproductive. Elles ont un très faible niveau d’éducation/formation et sont faiblement représentées dans les instances de prise de décision au sein des Organisations Socioprofessionnelles Agricoles. Pour la Présidente du Réseau pour l’intégration des femmes des ONGs et Associations Africaines (RIFONGA)-Section du Bénin, « l’enjeu actuel est d’assurer l’implication effective des femmes dans les instances de prise de décisions à tous les niveaux du dialogue politique pour le renforcement de la participation citoyenne dans l’identification, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des politiques et stratégies publiques de développement afin d’assurer la résilience des communautés vulnérables face aux changements climatiques » madame Léontine Konou IDOHOU.
Pour rappel, le programme BENKADI d’un coût global de 14.206.783.613 FCFA et sur une période de 5 ans (Janvier 2021-Décembre 2025) est une initiative de la société civile ouest africaine pour améliorer l’efficacité des politiques publiques en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali. Le programme couvre 4 pays, 30 régions et 67 communes. Au Bénin il est porté par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), au Burkina Faso par le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG), en Côte d’Ivoire par la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), au Mali par le Secrétariat de Concertation des Organisations Non Gouvernementales (SECO-ONG). Le programme reçoit l’accompagnement technique et financier de Woord En Daad (WD) et du Ministère des Affaires Etrangères (MoFA) des Pays–Bas sous le leadership du Secrétariat Permanent des ONG (SPONG).
Source : communiqué de presse du Programme BENKADI
Eco Bénin et la DGEFC- Bénin organisent un Café Biodiversité
Eco-Benin et la Direction Générale des Eaux Forêts et Chasse du Bénin organisent, en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature #UICN, le premier numéro de « Café Biodiversité ».
L’initiative qui aura lieu le vendredi 11 mars 2022 à l’Hôtel du Lac de Cotonou à partir de 9H s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de facilitation d’engagement pour la Biodiversité – BIODEV2030. Elle a pour objectif de sensibiliser les acteurs privés par sous-secteur de la sylviculture, à la valeur de la biodiversité et à la façon de mesurer les impacts et dépendances. Une trentaine d’acteurs issus de l’administration publique, du secteur privé et de la société civile est attendue à ce premier café biodiversité.
À suivre … dans notre prochain article le compte rendu.
Forêts africaines : De véritables pharmacies naturelles à conserver
Un article intéressant qui relate la valeur médicinale des forêts au Bénin.
Conservation des tortues marines en Afrique : RASTOMA, WASTCON et NAST-Net en congrès à Cotonou
Pour mieux faire face aux menaces qui pèsent sur les tortues marines en Afrique, le Réseau des Acteurs de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale (RASTOMA), le West African Sea Turtles Conservation (WASTCON), et le North Africa Sea Turtles Network (NAST-Net), co-organisent un premier congrès sur la conservation des tortues marines en Afrique. L’évènement dirigé de main de maitre par Nature Tropicale ONG, s’est ouvert ce lundi 07 Mars 2022 à Cotonou. Venus de plusieurs pays d’Afrique, les participants sont composés des associations de la société civile, des universitaires, des médias, des populations, des partenaires techniques et financiers.
Photo de famille du 1er Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines
L’événement, co-organisé par Nature Tropicale ONG en collaboration avec les Réseaux spécialisé RASTOMA, WASTCON et NAST-Net a pour objectif de déterminer les enjeux les plus saillants en matière de conservation des tortues marines et bâtir les stratégies adéquates pour relever les défis actuels et futurs.
Allocution représentant du Maire de la ville de Cotonou
Dans son mot de bienvenue, le représentant du Maire de la ville de Cotonou à cette circonstance, monsieur Paul SEHOUWE, Conseiller Communal s’est réjouit du choix porté sur Cotonou, ville côtière pour abriter ce congrès. Tout en espérant que de belles propositions sortiront des travaux du congrès, la municipalité de Cotonou s’est engagée à jouer pleinement son rôle aux côtés de tous les acteurs pour la mise en œuvre des recommandations du congrès.
Responsables des trois réseaux (RASTOMA, WASTCON, NAST-Net)
Ravi de cette première rencontre des trois réseaux de protection des tortues marines en Afrique, Alexandre GIRARD du Réseau des Acteurs de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale(RASTOMA) qui boucle 10 ans d’expériences cette année est confiant de la qualité des résultats qui sortirons à l’issue du congrès. Il n’a pas manqué de faire part de l’importance du rôle de rapprochement que joue la protection des tortues marines en Afrique. Tout en remerciant le challenge relevé pour l’effectivité du congrès, Tidiane DIABY du WASTCON, créé en 2020 et qui comprends six (06) pays côtiers de l’Afrique de l’ouest, a souhaité que les travaux se déroulent dans une bonne ambiance afin que toutes les actions des différents acteurs puissent réellement contribuer à la sauvegarde des tortues marines en Afrique et par ricochet dans le monde.
Pour Jamel Jrijer du NAST-Net, réseau d’expert de la protection des tortues marines en Afrique du Nord, c’est une rencontre technique qui permettra de renforcer les liens de coopérations entre acteurs de protection des tortues marines en Afrique.
Représentant du Ministre du Cadre de Vie
Abdel Aziz BABAMOUSSA, Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF), représentant le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette occasion a rappelé dans son allocution de lancement officiel du congrès, les différentes menaces qui pèsent sur les espèces des écosystèmes marins et tout l’arsenal juridique et réglementaire mis en place au Bénin en vue de les protéger. Tout en lançant officiellement les travaux du congrès, le représentant du ministre s’est rassuré au regard de la qualité des acteurs présents que de l’atteinte des objectifs escomptés du congrès afin que la protection des tortues marines soit davantage renforcée en Afrique. Ces différents invités de marque à cette rencontre de haut niveau ont eu le privilège de visiter la mini et riche exposition des posters des participants membres des trois réseaux coorganisateurs du congrès.
Directeur Nature Tropicale ONG
Cette rencontre prévue pour durer six (06) jours sera faite d’Assemblées Générales, d’ateliers techniques, d’ateliers pratique, de table ronde, de réunion d’échange et de partage d’expérience, informe Joséa DOSSOU-BOJRENOU Directeur Exécutif de Nature Tropicale ONG, organisation hôte de cette rencontre. Une organisation qui, depuis plus de 20 ans, lutte pour la protection des tortues marines présentes dans les océans du monde. Bien qu’elles jouent un rôle important dans le maintien de l’écosystème aquatique, les tortues marines qui peuplent les océans depuis plus de 150 millions d’années sont de nos jours menacées de disparition avec plusieurs de leurs espèces classées sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Opportunité: le Journal Santé Environnement recrute
Un organe de presse citoyen et indépendant émettant en ligne, recherche pour le compte de sa nouvelle rentrée médiatique 2021 – 2022, cinq jeunes aspirants / étudiants .es en journalisme en fin de formation et ayant les domaines de la santé et de l’environnement comme passion pour un stage de 06 mois avec possibilité de contrat.
Si vous êtes intéressés, veuillez adresser votre candidature contenant un CV, une lettre de motivation à l’adresse mail journalsantenvironnement@gmail.com au plus tard le 31 Mars 2022 Pour plus d’informations, contactez le +229 97 04 40 53
1er Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines au Bénin
Un honneur pour le Bénin, d’accueillir un grand rendez-vous qui réunit les acteurs majeurs de la Société Civile Africaine qui œuvrent aux côtés des États pour la conservation des tortues marines sur le continent.
Cette rencontre historique se déroule du lundi 07 au samedi 12 Mars 2022 à l’Hôtel NOAHGARDEN à Akpakpa Cotonou au Bénin.
Pour y arriver, Nature Tropicale ONG invite à une une synergie d’actions dans le combat de la sauvegarde des Tortues Marines de l’Atlantique et de la Méditerranée en Afrique.
Megan Valère SOSSOU
Désinstallation du dispositif d’extraction du sable à Tohouè/Sème-Kpodji
Dans un récent article le Journal Santé Environnement a dénoncé un fait de crime environnemental sur le point d’être commis. En effet, il s’agissait d’un plan d’extraction illicite de sable blanc dans la forêt de Tohouè commune de Sème-Kpodji, dévoilé.
Cette alerte lancée et relayée par notre réseau d’activistes écologistes, par le quotidien Daabaaru et surtout les tractations de la Plateforme Pro-Environnement, vient d’aboutir heureusement alors que nos investigations remontent déjà vers les présumés auteurs, leurs réelles incitations et leur mode de fonctionnement.
Et pour cause, nous apprend notre source sur place, après qu’une délégation de l’Agence Beninoise pour l’Environnement, accompagnée d’un agent communal, des forestiers et des agents de la direction départementale du cadre de vie soit venue intervenir en faveur des populations riveraines, le dispositif d’extraction du sable a été déplacé ce vendredi 25 Février 2022.
Ce dispositif d’extraction du sable installé la veille de notre première publication est désinstallé.
Pour quel autre endroit et quel autre but ? Est ce une stratégie pour revenir en force ? Les menaces de mort et d’emprisonnement vont elles suivre ? Bien malin qui pourrait répondre à ces interrogations.
Toutefois, la veille citoyenne doit être de mise pour sauvegarder l’environnement à plus forte raison le sable, 3e ressource naturelle la plus exploitée au monde.
Megan Valère SOSSOU
Liste des candidats admissibles au concours de recrutement au CHD Zou-Collines
La liste des candidats admissibles au concours de recrutement au Centre Hospitalier Départemental du Zou et des Collines est sortie. Les candidats sont invités dès lors audit centre le vendredi 25 Février 2022 à 7heures 30 min pour y subir les épreuves pratiques et ou orales.
Il s’agit des noms suivants :
Extraction illicite de sable blanc à Tohouè, commune de Sèmè-Kpodji, un crime environnemental de plus au Bénin
Si l’exploitation de sable est sévèrement encadrée dans les pays développés, tel n’est pas le cas dans les pays en développement. Au Bénin, plusieurs réseaux illicites de trafiquant de sable opèrent sans être inquiétés surtout dans les zones côtières.
C’est le cas dans la commune de Sèmè-Kpodji précisément dans l’arrondissement de Tohouè où depuis quelques jours, une société envisage détruire la réserve naturelle à travers un plan d’extraction illicite du sable blanc au vu et au su des autorités locales. Le site convoité est hébergé par la forêt galerie de Tohouè. De notre réseau d’activistes écologistes, source bien informée, on apprend que la semaine dernière, l’entreprise aurait déjà creusé sur le site. Pire, la machine d’extraction est installée dans la soirée de ce mardi 22 Février 2022 devant le refus catégorique des populations riveraines en majorité autochtones. Des informations reçues de notre source font état de ce que certaines autorités locales soutiennent mordicus ce crime environnemental en cours sous prétexte de pouvoir répondre à la problématique du chômage des jeunes. Si les intentions sont exécutées, cette extraction du sable blanc dans la forêt galerie de Tohouè sera effective à partir ce jour mercredi 23 Février 2022. Une forte pression anthropique qui non seulement affectera profondément les espèces animales et végétales de ce milieu naturel mais aussi s’accélérera la dégradation avancée du sol avec comme conséquence une augmentation des risques d’inondation.
Des cas d’intimidation et de corruption pour asseoir leur besogne
Après l’air et l’eau, le sable est la troisième ressource la plus utilisée de la planète. Il fait illicitement objet de toutes les convoitises bien qu’il joue un rôle primordial dans la construction Bâtiment et des Travaux Publics. Ayants compris les dangers auxquels elles feront face, les populations riveraines se sont insurgées contre cette pratique. Mais, elles se sont retrouvées, intimidées par les acteurs de cette besogne qui leurs ont promis la prison et la mort comme dans un certains cas à Djèrègbé apprend t-on.
Ce bras de fer, en cours, illustre bien à lui seul les défis des Etats de l’Afrique de l’ouest et plus précisément du Bénin, à lutter efficacement contre les crimes environnementaux devenus récurrents. Toutefois, les populations riveraines appellent au secours les autorités, organisations non gouvernementales et scientifiques à une mobilisation pour annuler à jamais ce plan de crime environnemental très imminent qui plane sur la forêt galerie de Tohouè, commune de Sèmè-Kopdji.
Nous vous revenons avec de plus amples informations prochainement sur les tenants et aboutissants d’un tel acte ainsi que les noms et prénoms, mode de trafic des présumés faussaires.
Megan Valère SOSSOU
Parc W-Bénin : le tourisme à l’épreuve du terrorisme ?
L’attaque terroriste dans le parc W-Bénin, porte un coup sévère au secteur du tourisme au Bénin. Six (06) morts, une dizaine de blessés graves, des animaux sauvages en divagation, des touristes dans le doute, et une image du Bénin à nouveau dégradée. C’est le bilan des attaques terroristes survenues dans l’après midi du mardi 08 février 2022 dans le parc W. Le tourisme, un secteur stratégique de l’économie béninoise est ainsi attaqué vertement par des terroristes.
Alors que les touristes voyageurs affluent de plus en plus dans les parcs béninois ces dernières années, le terrorisme préfère sèmer la zizanie dans le rang des acteurs. Cette menace qui planait autrefois sur le Bénin est devenue réalité. En effet, dans l’après-midi du mardi 8 février 2022, une équipe de rangers en charge de la protection du parc a été prise en embuscade dans le parc national du W au Bénin, alors qu’elle effectuait une patrouille à la limite Nord du parc frontalière aux trois pays Bénin, Burkina Faso et Niger. Le bilan provisoire fait état de six (06) morts dont cinq (05) parmi les rangers, et un (01) agent des Forces Armées béninoises ainsi que d’une dizaine (10) de blessés. Actuellement, des renforts des Forces Armées Béninoises et des gardes forestiers supplémentaires ont été déployés sur le terrain. Une situation qui surgit au moment où le gouvernement béninois fait de profondes mutations pour une meilleure gestion rentable et durable des parcs Pendjari et W au Bénin.
Un tourisme avec d’énormes défis sécuritaires
Si le Bénin table ces dernières années sur un secteur touristique au fort potentiel de développement et particulièrement créateurs d’emplois, c’est parce que le tourisme constitue la plus importante source de recette en devise étrangère après le coton. Il est le troisième employeur du pays après l’agriculture et le commerce. Un dynamisme suscité par la bonne volonté du gouvernement de Patrice TALON en inscrivant dans son programme d’action de grands investissements dans le secteur à travers la gratuité des visas pour de nombreux ressortissants du monde, et la création des agences nationales dédiées au tourisme. Il est donc clair que le tourisme est à l’épreuve du terrorisme comme le cas dans plusieurs pays sous menace terroriste.
Comment gérer les défis sécuritaires et poursuivre l’essor économique du pays ? La question est plus que jamais d’actualité.
Mais le Bénin, en optant pour le déploiement des militaires dans les parcs, la mise en place d’un système d’alerte et d’assistance et de radio de communication et de géo localisation dans les véhicules de transport des touristes, n’est toujours pas à l’ombre d’une sécurité assurée. Car, ces mesuresa aujourd’hui s’avèrent insuffisantes au regard de l’intensité des attaques dans le septentrion ces dernières semaines. Il y a donc lieu de renforcer la sécurité au sein des parcs béninois à l’aune des attaques terroristes devenues répétitives. Mieux, il importe de collaborer efficacement avec les populations locales de ladite zone afin de mettre en place des groupes de jeunes locaux (agriculteurs, chasseurs, religieux, artisans, coutumiers etc.) capables de veiller et de de transmettre des informations sur la présence d’individus suspects dans le milieu et ses alentours. Mais avant, African Parks, tout en adressant ses condoléances aux familles des agents tués, rassure qu’il travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement du Bénin et toutes les autorités locales pour assurer la sécurité de son personnel et celle des communautés locales. Cette énième attaque rappelle au Bénin, l’enlèvement de deux touristes français dans le nord Bénin et l’assassinat d’un jeune guide touristique.
Recrutement à la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa convention de subside avec avec le Programme d’Appui à la Santé Sexuelle, Reproductive et à l’Information Sanitaire de l’Agence Belge de Développement (ENABEL) au Bénin, la PNUSS recrute pour son bureau de Cotonou :
Un .e (01) Directeur (trice) Exécutif (tive) de la Plateforme à plein temps ;
Un .e (01) Gestionnaire de Base de données à plein temps ;
Un .e (01) Comptable à plein temps.
Partagé par Megan Valère SOSSOU
Projet Adapt WAP Bénin : Kandi, Malanville, Karimama et Banikoara s’en imprègnent
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Adapt-WAP Bénin qui vise à renforcer la résilience des écosystèmes et améliorer les conditions de vie des populations du complexe W-Arly-Pendjari face au changement climatique, une mission d’information, de sensibilisation et de pré-identification des bénéficiaires et partenaires se déroule actuellement dans le département de l’Alibori.
A la faveur de la 1ère session ordinaire de l’année 2022 du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination (CDCC) de l’Alibori , le Projet Adapt-WAP Bénin a été présenté aux autorités préfectorales, Maires et ses Adjoints, des Directeurs départementaux, ainsi que des représentants d’organisations. Selon le Coordonnateur, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN, ce projet intervient dans quatre des communes du département de l’Alibori. L’objectif global de la mission est d’informer et de sensibiliser les communautés pour ensuite procéder à l’identification des bénéficiaires et des potentiels partenaires d’appui à la mise en œuvre du projet.
A l’en croire, il s’agira d’identifier les bénéficiaires, les informer, sensibiliser, et ensuite leur faire des dotations selon les domaines qui vont de l’agroforesterie à des dépôts de fonds renouvelables en passant par appui aux maraîchers, mareyeuses, aménagements des couloirs de passage des transhumants , des points d’eaux pour ne citer que ceux-là. C’est pourquoi, précise-t-il : « il est attendu des populations une grande implication et un accompagnement pour la mise en œuvre du projet ». Les participants désormais mieux aguerris sur le contenu du projet, ont promis se donner bec et ongles à sa réussite effective.
Rappelons qu’à la suite de cette présentation au Conseil Départemental de Concertation et de Coordination, une réunion de cadrage a eu lieu à la Direction du CENAGREF et a réuni des représentants : des communes, de African Parks Networks (APN), de la Direction départementale de l’Agence Nationale de Protection Civile, des Associations Villageoises de Gestion des Ressources de Faune (AVIGREF), de l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA) et bien d’autres acteurs. L’objectif de celle-ci est qu’ils s’imprègnent du contenu du projet ainsi que des objectifs de la mission dans le département de l’Alibori. Mieux, l’Unité de Gestion du Projet au niveau national va s’appuyer sur eux pour l’organisation des différentes rencontres prévues du mardi au vendredi dans chacune des communes.
La tournée qui vient ainsi de démarrer dans la matinée du mardi 01 Février par la commune de Kandi, se poursuivra jusqu’au vendredi 04 Février 2022 dans les communes de Malanville, de Karimama et de Banikoara.
Préparatifs de la COP 27 en Egypte : les ministres de l’Environnement et de l’Agriculture échangent
La ministre égyptienne de l’Environnement Yasmine Fouad et le ministre de l’Agriculture et de l’Aménagement des terres El-Sayed El-Kosayer se sont rencontrés dimanche pour discuter des préparatifs de la Conférence des Parties sur le changement climatique (COP 27), que l’Égypte accueillera à Charm el-Cheikh cette année.
Au cours de la réunion, Fouad a souligné l’étroite coopération entre les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture sur de nombreuses questions différentes, dont la plus importante est la question des nuages noirs, qui a obtenu des réalisations tangibles sur le terrain. La coopération entre les deux ministères a également été couronnée de succès au niveau de la sensibilisation des agriculteurs, car la paille de riz est désormais recyclée au lieu d’être brûlée, et elle a créé de nombreuses opportunités d’investissement pour les jeunes et ouvert un large champ de travail dans ce domaine. En outre, Fouad a expliqué que la réunion visait à établir un cadre général d’action et de préparation pour la COP 27 avec la formation d’un groupe de travail des ministères de l’Environnement, de l’Agriculture et des Affaires étrangères. Elle a ajouté que la réunion a couvert un certain nombre de points, à savoir discuter de la piste de négociation concernant l’agriculture, identifier les initiatives mondiales liées à l’agriculture proposées pour être lancées avant la conférence, en plus d’identifier les organisations partenaires internationales, et préparer un ensemble d’adaptations nationales projets qui ont été lancés. Fouad a également mentionné que le ministère de l’Agriculture déterminera ses priorités à partir de la réalité de la stratégie d’agriculture durable de 2020 à 2040 pour identifier les projets les plus urgents, et ces priorités seront discutées dans un atelier qui comprend tous les ministères techniques pour discuter de toutes les propositions. « Le programme de travail agricole inclura l’idée d’une expansion durable des zones récupérées, favorisera l’autosuffisance pour les biens stratégiques et encouragera la recherche et le développement et l’échange d’informations et de systèmes d’alerte précoce », a-t-elle déclaré. En outre, elle a déclaré que les projets qui seront convenus dans le cadre du paquet de projets nationaux d’adaptation auront un plus grand avantage et une plus grande opportunité de financement s’il s’agit de projets d’investissement ou de projets qui incluent une coopération avec le secteur privé, surtout si ces projets incluent des domaines d’intérêt pour la plupart des pays tels que l’énergie, l’eau et la protection des côtes.
A Bohicon, CREDA-Plus recycle des déchets plastiques en briques
L’utilisation des plastiques non biodégradables est punie depuis le 27 juin 2018 au Bénin. Pourtant, la majeure partie des déchets collectés par CREDA-Plus dans la commune de Bohicon au centre du bénin, est composée du plastique. D’où proviennent ces plastiques usés ? Et comment s’en débarrasser quand on sait qu’il est dangereux à l’environnement de l’Homme ?
Les déchets plastiques qui frappent à l’œil au premier regard sur les décharges finales sont sans doute issus des ménages. Pour y faire face et avec plus d’une dizaine d’année d’expérience réussie dans le domaine de la gestion des déchets, le Centre de Recherche Environnementale et pour le Développement d’Afrique (CREDA-Plus) a forcé l’admiration des partenaires HUNGARY Helps et IMRO Foundation en s’octroyant des machines de transformation des déchets plastiques en briques. CREDA-Plus donne une nouvelle valeur d’usage aux déchets plastiques collectés, à travers leurs recyclages en brique de construction. Son Directeur Exécutif, Florent AGOUSSONOU, justifie l’initiative « Faute de recyclage, nous avons constaté que la décharge finale est pleine d’ordures avec un trop-plein de déchets plastiques. Dès lors, nous nous sommes lancé le défi de recycler ces déchets plastiques conformément à la volonté du gouvernement béninois de voir transformés les déchets plastiques. »
Une technique de valorisation des déchets plastiques que CREDA-Plus semble mieux maitriser et qui permettra de réduire la forte quantité de déchets plastiques présents à la décharge finale et de fabriquer des matériaux de construction moins chers, et plus respectueux de l’environnement. De la collecte à la fabrication des briques en passant par le tri, l’entretien, le broyage, le moulage, c’est avec finesse et génie que des éco-briques naissent au Centre de Recherche Environnementale et pour le Développement d’Afrique (CREDA-Plus). Ces briques conçues sans ciment ni eau mais avec du sable et d’autres additifs, sont 05 fois plus résistantes que les briques ordinaires. Elles peuvent servir, à en croire Moïse ATTOLOU, membre de CREDA-Plus, à construire un rez-de-chaussée à un ou à deux étages. Ce sont des briques creuses très économiques, écologiques, plus résistantes, imperméables et qui facilitent l’aération au sein du bâtiment. En attendant l’arrivée du four et du mallasseur pour arriver à mouler des centaines de briques par jour, CREDA-Plus a pu réaliser des échantillons de briques convaincants par leur compacité avec deux broyeurs et trois compresseurs marqués des logos, HUNGARY Helps et IMRO Foundation. Pour Florent AGOUSSONOU, Directeur Exécutif, non seulement cette nouvelle trouvaille est susceptible de créer des emplois mais aussi participe à réduire le nombre de plastique dans la ville de Bohicon d’ici 2025. La preuve, soutient-il, au niveau de la station du tri, il y une dizaine de femmes présentes qui trie les déchets plastiques, des papiers, des cartons et des tessons.
C’est le cas des dames, Emilienne HINNONTIN et Pascaline ADONTOU, toutes ressortissantes du village de Lokozoun et responsabilisées pour coordonner l’opération de tri à la décharge finale. Dame Pascaline ADONTOU, explique : « Depuis plus de trois ans que la mairie a autorisé la décharge des ordures ici, c’est pour la première fois que l’opportunité nous aie offerte de vendre des déchets plastiques pour gagner de l’argent. Nous souhaiterions un appui en équipement de travail pour continuer à jouer notre dans la gestion des déchets plastiques ». Ces femmes qui ont pris l’habitude de rechercher dans ces déchets de tout genre, d’éventuels objets de valeur comme le fer, le plastique et le cartons, savent désormais que les ordures sont de l’or dur. Cette initiative à long terme que prône CREDA-Plus doit séduire plus d’un. Car justifie t-il « nous avons choisi recycler les déchets plastiques d’abord afin de déboucher sur les déchets organiques capables de fertiliser le sol pour une agriculture durable ». Et pour mieux le faire, il suggère que les fonds qui sont souvent utilisés pour organiser des ateliers et autres assises sur la lutte contre les déchets plastiques soient réorientés vers les structures qui s’investissent à les recycler. Il est vrai que l’initiative est encore à sa phase expérimentale mais elle présage déjà d’un lendemain meilleur pour les communautés de la ville carrefour de Bohicon. Car, faut-il le rappeler, les briques à base des déchets plastiques transformés selon les normes du bâtiment durable, durent des centaines d’années de plus que les briques conventionnelles.
Le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable et les différents partenaires du domaine sont invités à soutenir cette initiative qui participe à la vitalité de l’économie circulaire.
Megan Valère SOSSOU
Campagne Le229MarcheVersKigali à Parakou ce dimanche
Après Ouidah en Décembre 2021, #Le229MarcheVersKigali est présent à #Parakou ce 30 Janvier 2022 dans le cadre de la célébration officielle de la journée Mondiale de luttes contre les Maladies Tropicales négligées #MTN Ensemble nous disons #NonAuxMTN et #ZeroPalu.
Le Bénin marche vers Kigali pour l’élimination des maladies tropicales négligées a exécuté une caravane à Parakou ce 30 janvier 2022, jour commémorant la journée mondiale des Maladies Tropicales Négligées. La caravane qui a pris départ devant l’université de Parakou s’est achevée à la place Tabéra après avoir fait escale au CHD Borgou, au carrefour Bio Guerra, au Commissariat central. C’est l’occasion pour les acteurs de réaffirmer leur engagement à lutter contre ces maladies au sein de la communauté beninoise.
Pour rappel, la campagne #EnMarcheVersKigali, lancée en avril 2021, par des Organisations de la Société Civile de l’Afrique francophone et anglophone, vise à développer une approche intégrée pour plaider en faveur de l’élimination des Maladies Tropicales Négligées et du paludisme.
En associant ces maladies, l’attention mondiale peut être davantage captée et la lutte accélérée.
Déjà lancée au Sénégal, au Bénin et en Sierra Leone, plus de 150 organisations de la société civile et organisations, médias et individus à travers la sous-région ont signé l’appel à l’action.
Recrutement de 55 agents au profit du Centre Hospitalier Départemental du Zou et Collines
Assemblée Nationale : La loi portant hygiène publique adoptée
Les députés ont procédé, ce jeudi 20 janvier 2022, au vote de la loi n° 2022-04 portant hygiène publique en république du Bénin. C’est à l’issue de la plénière conduite par le Président de l’Institution Louis Gbèhounou VLAVONOU.
La loi n° 2022-04 portant hygiène publique en république du Bénin aborde les questions relatives entre autres au rôle des collectivités décentralisées dans la promotion de l’hygiène, la politique d’hygiène des bâtiments publics, des établissements des différents ordres de l’enseignement, des établissements sanitaires, des centres de détention. Elle ne fait pas l’impasse sur la gestion des cadavres, la question de l’hygiène menstruelle et la pollution sonore. Le nouveau texte adopté par la majorité des députés votants et représentés aborde aussi le statut des structures chargées de veiller au respect des textes en vigueur.
Megan Valère SOSSOU
Ministère de la Santé du Bénin : 22 médecins aspirants au métier de directeurs d’hôpital se forment
La formation des 22 médecins aspirants au métier de directeurs d’hôpital a démarré ce lundi 17 janvier 2022 à l’Institut Régional de Santé Publique (IRSP) à Ouidah. C’est le Président du Conseil National de la Médecine Hospitalière Pr Marcel ZANNOU qui a procédé au lancement officiel de la formation. D’une durée de 4 semestres, cette formation se déroulera en trois phases. La première phase se déroulera de mi-janvier à mi-avril 2022 au Bénin. La deuxième phase se déroulera d’avril à décembre 2022 à Rennes et la troisième de janvier à décembre 2023 au Bénin. Au terme de cette formation, cette première promotion sera appelée à mettre en œuvre la nouvelle politique de gouvernance des hôpitaux, inspirée par la réforme gouvernementale.