Drépanocytose au Bénin : Une lutte sans relâche contre une maladie inguérissable

Elle a fait de son existence, un combat acharné contre la drépanocytose. Marilyne Bango, la regrettée, a souffert de la forme la plus sévère de la drépanocytose. Une maladie génétique qui affecte les globules rouges. Cette jeune femme qui n’a pas demandé à naître avec cette maladie, a vécu constamment dans une douleur insoutenable et avait développé de graves complications.

\\\"\\\"

Des forces majeures qui ont eu un impact dévastateur sur sa vie sociale, la forçant à abandonner ses études supérieures et son emploi. Sa mère, son unique soutien, a épuisé toutes ses économies pour assurer les frais d\\\’hospitalisation de sa fille, qui était en proie à des souffrances inimaginables.

Malheureusement, Marilyne Bango a perdu la vie dans cette bataille. Elle a profondément marqué le cœur des Béninois. L’histoire de cette jeune dame rappelle la nécessité de lutter contre la drépanocytose au Bénin, où le mal est devenu une préoccupation majeure de santé publique.

Selon les estimations, près de 25 % de la population béninoise porte le gène de la drépanocytose, et environ 2 % des nouveau-nés sont atteints de la maladie. Pourtant, la drépanocytose reste souvent méconnue et négligée par le grand public, ainsi que par les autorités sanitaires.

Un système de santé handicapé

Au Bénin comme dans de nombreux pays africains, les systèmes de santé sont fragiles et présentent des défis considérables. Les ressources limitées, les infrastructures médicales insuffisantes et le manque de sensibilisation rendent la lutte contre la drépanocytose encore plus difficile. Les familles touchées par la maladie sont souvent confrontées à des difficultés financières pour accéder aux soins médicaux et aux traitements nécessaires.

Comme Marilyne, ils sont nombreux ces patients atteints de drépanocytose à endurer une vie de souffrance et d’invalidité. Les crises vaso-occlusives, qui provoquent des douleurs intenses sont débilitantes et récurrentes. Quant aux enfants atteints de drépanocytose, ils ont un risque accru de retard de croissance, de retards scolaires et d\\\’infections. La maladie a également un impact économique important, car elle entraîne une diminution de la productivité et un fardeau financier accru pour les familles.

Malgré ces nombreux défis, le gouvernement du Bénin a entrepris des actions pour améliorer la prise en charge de la drépanocytose. Des centres spécialisés ont été mis en place dans différentes régions du pays pour fournir des soins médicaux et un soutien psychosocial aux patients. Des programmes de dépistage néonatal ont également été lancés pour identifier les nouveau-nés atteints de la maladie dès les premiers jours de leur vie.

Poursuivre le combat de Marilyne

Avant sa mort, Marilyne n’avait pas perdu le courage à sensibiliser ses proches. Elle partage son histoire avec réalisme et ouverture d’esprit. Une marque qu’elle a imprimée de son vivant. La sensibilisation et l\\\’éducation sont des éléments essentiels pour lutter contre la drépanocytose qu’elle prônait.

Rappelons qu’il existe des organisations non-gouvernementales et des associations de patients qui travaillent activement pour faire connaître la maladie, réduire la stigmatisation et fournir un soutien aux familles touchées. Il est donc crucial de continuer à investir dans la sensibilisation, les services de santé et la recherche pour apporter un soulagement à ceux qui vivent avec la drépanocytose et espérer un avenir meilleur pour les générations futures.

Megan Valère SOSSOU




L’ONG Save Our Planet promeut les sacs biodégradables contre les plastiques en milieu scolaire

Une session d\\\’ateliers sur la fabrication de sacs biodégradables a été organisée au Complexe Scolaire Camp-Adagbè de Parakou, dans le cadre du Projet de Renforcement de l’Éducation Relative à l\\\’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE REMiSE) piloté par l\\\’ONG Save Our Planet. Cette activité a rassemblé divers acteurs, dont les élèves des groupes A, B et C, les enseignants des groupes A, B et C de l\\\’école en question, ainsi que des membres de l\\\’ONG Save Our Planet.

\\\"\\\"

L\\\’objectif principal était de sensibiliser les apprenants à privilégier l\\\’utilisation de sacs biodégradables et à abandonner les sacs en plastique non biodégradables, néfastes pour la santé et l\\\’environnement.

Une vingtaine de participants ont eu l\\\’opportunité d\\\’apprendre les outils et les techniques nécessaires à la fabrication de sacs biodégradables en papier. Six exemplaires fabriqués sur place ont été remis aux responsables de l\\\’établissement scolaire pour servir de modèles pour d\\\’autres sacs.

La séance de formation a été dirigée par Megan Valère SOSSOU, Directeur Exécutif de l\\\’organisation, qui n’a pas manqué de plaider en faveur d\\\’une interdiction stricte des sacs en plastique au sein de l\\\’école, conformément à la loi de 2017 sur les plastiques.

Dans les prochains jours, un atelier de formation destiné aux apprenants et enseignants formateurs permettra aux participants de partager les connaissances acquises sur la fabrication de sacs biodégradables en papier avec leurs camarades et leurs communautés à Camp-Adagbè.

Suite à sa participation à l\\\’atelier de fabrication des sacs, Josline Balogoun, élève en Cours Elémentaire 2ème année, s\\\’engage à poursuivre la sensibilisation sur l\\\’utilisation des sacs biodégradables. \\\ »Une fois rentrée à la maison, je préviendrai mes frères des dangers des sacs en plastique et les encouragerai à utiliser désormais des sacs en papier pour préserver notre santé et notre environnement\\\ », a-t-elle promis.

Il est important de rappeler que ce projet d\\\’éducation environnementale est l\\\’un des projets phares de l\\\’ONG Save Our Planet, mis en œuvre depuis l’année passée dans les villes de Dassa-Zounmè, Abomey-Calavi, et à Parakou.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Évaluation à mi-parcours du Projet Benkadi au Bénin: Un examen approfondi des avancées et des perspectives

Le Président du Conseil d’administration de la Plateforme des Acteurs de la société civile au Bénin (PASCiB), Dr. Aurélien Comlan Atidégla a lancé ce lundi 12 juin 2023, le démarrage de la mission d’évaluation du projet Benkadi au Bénin. C’était au siège du projet à Godomey en présence des composantes de la plateforme, des Organisations non-gouvernementales de mise en œuvre, de l’évaluateur principal et du personnel.

\\\"\\\"

Dans son allocution de lancement, le Président de la PASCIB a précisé qu’après deux années de mise œuvre du projet, c’est le moment de regarder dans le rétroviseur pour apprécier ce que l’on peut retenir comme succès et surtout les limites, pour en tirer les recommandations nécessaires en vue d’améliorer la poursuite de la mise en œuvre du projet Benkadi. L’évaluation à mi-parcours est donc un moment pour retenir les changements majeurs et se réajuster.

Il a salué et félicité l’équipe d’évaluation, qui sans doute mobilisera tous les moyens nécessaires pour bien regarder ce qui se passe et formuler des recommandations pertinentes pour améliorer les résultats déjà obtenus.

Tout en souhaitant une journée de riches échanges, un moment d’analyse rétrospective pour voir ce qui a été mieux fait à tous les participants, il a tenu à préciser que pour lui, on apprend plus des échecs en s’évaluant. Car, quelques fois, on réussit sans s’en rendre compte, ou l’on réussit par hasard et on pense que c’est le fruit des efforts personnels. Une évaluation pour lui, n’est pas un contrôle encore moins une sanction. Mais une fonction capitale dans la mise en œuvre des projets. Et cela permet aux acteurs, de prendre conscience peut-être des limites rencontrées.

\\\"\\\"

Les évaluateurs ayant l’expertise et l’expérience de dire dans quel contexte les gens ont plutôt fait telle chose plutôt que telle autre pour que le travail marche, il a invité les participants à tout le processus à saisir l’occasion pour apprendre des expériences d’ailleurs pouvant servir de leçon. Au-delà, le Président Atidégla a insisté, qu’évaluer, c’est juger sur la base des évidences. Et tout ce qui se dit doit être fondé sur des preuves. Alors, tous les partenaires de la mise en œuvre du projet au Bénin sont invités à fournir les preuves aux évaluateurs sur ce qui a été réalisé afin qu’ils puissent mieux apprécier.

L’évaluateur principal, Monsieur M. Eustache Wankpo, a selon son agenda abordé la session créative pour savoir ce que les participants entendent par le projet Benkadi à travers un symbole au choix, apprécié avec les participants les différents acteurs en relation sur le projet, la notion du leadership du sud qui est la base fondamentale de la conduite du projet et examiné aussi la valeur ajoutée des échanges au niveau régional.

Pendant deux semaines, l’évaluateur sera sur le terrain pour échanger avec les structures gouvernementales et parlementaires associées au projet, les Organisations non-gouvernementales et les Organisations de la société civile, les membres de l’unité de gestion du projet au Bénin afin d’obtenir les informations et preuves nécessaires pour l’évaluation. Car il s’agit concrètement entre autres : d’évaluer les progrès vers les objectifs du programme en mettant l\\\’accent sur les résultats, ce qui permet de mettre en évidence les premiers signes de réussite et/ou d\\\’échec du projet et les résultats inattendus.

De même, il faudra évaluer, valider et si nécessaire, compléter et améliorer la théorie de changement du programme de Benkadi ; retracer le processus que le programme Benkadi a suivi, visant à déterminer comment et pourquoi certains résultats ont été atteints ou non et d’établir la contribution de Benkadi aux changements. Il s’agira aussi de mettre en évidence les apprentissages spécifiques sur ce qui a fonctionné et ce qui n\\\’a pas fonctionné ; d’évaluer la collaboration entre les membres du consortium Benkadi, surtout comment prend forme le leadership du Sud, entre les membres du consortium et leurs partenaires nationaux de mise en œuvre, et la collaboration du partenariat Benkadi avec les ambassades et le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas.

Cette évaluation devra aussi apprécier la gestion des connaissances, planifiée et pratiquée, du programme Benkadi. Il sera utilisé un processus participatif de création de sens pour valider les résultats avec les principales parties prenantes et soutenir l\\\’apprentissage commun. Cette revue à mi-parcours pour le programme Benkadi permettra de faire le point et de tirer des leçons pertinentes pour atteindre les résultats poursuivis.

À terme, les leçons apprises, les recommandations stratégiques et exploitables formulées à l’endroit du consortium Benkadi, et des recommandations politiques à l’endroit du Ministère des Affaires étrangères partenaires technique et financier des Pays-Bas aideront à mieux poursuivre le chemin pour atteindre les objectifs fixés pour le programme.

Cellule Communication Benkadi Bénin




Soins de santé primaires au Bénin : La politique Nationale de Santé Communautaire lancée officiellement à Nikki

\\\"\\\"

Le Bénin s\\\’engage résolument dans la promotion des soins de santé primaires en mettant l\\\’accent sur la prévention, la promotion de la santé, ainsi que la mise en place d\\\’un système d\\\’alerte communautaire permanent. Le vendredi 9 juin 2023, la commune de Nikki a servi de cadre au lancement de la politique nationale de santé communautaire. Le Ministre de la Santé, Monsieur Benjamin HOUNKPATIN, et sa collègue en charge du Numérique et de la Digitalisation, Madame Aurélie ADAM SOULÉ ZOUMAROU, ont rehaussé l\\\’événement de leur présence.

Cet événement marque ainsi le point de départ de cette ambitieuse initiative qui place l\\\’individu au cœur des priorités en matière de santé. La première phase du projet cible six communes : Nikki, Kalalé, Banikoara, Bembèrèkè, Sinendé et Malanville.

Au total, 1 500 agents de santé communautaires qualifiés et 37 relais communautaires ont été déployés pour la mise en œuvre de cette politique novatrice.

\\\"\\\"

Lors de cette occasion, le Ministre de la Santé a rappelé les missions assignées à ces acteurs de terrain. \\\ »Un relais communautaire sera responsable en moyenne de 200 ménages. Sa mission consistera à rendre visite à tous les foyers de sa zone de couverture au moins une fois par semaine afin de détecter les problèmes de santé, de fournir des conseils et orientations, de distribuer des fournitures médicales et de faciliter la référence des cas nécessitant une prise en charge. L\\\’agent de santé communautaire qualifié, quant à lui, relèvera de la municipalité. Il supervisera tous les relais communautaires de son arrondissement, s\\\’occupera des cas courants, orientera et référera les personnes vers les structures de santé appropriées pour une prise en charge adéquate\\\ », a-t-il déclaré. Il a également appelé toutes les parties prenantes à s\\\’engager pleinement pour la réussite de ce projet ambitieux en cours de déploiement.

De son côté, Madame Aurélie ADAM SOULÉ ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation, a exhorté la population à soutenir cette initiative gouvernementale qui contribuera à l\\\’amélioration qualitative de leur état de santé.

\\\"\\\"

Le Maire de la commune de Nikki, Monsieur Roland Lafia GOUNOU, le Préfet du département du Borgou, Monsieur Djibril MAMA CISSE, ainsi que les représentants des partenaires techniques qui se sont succédé à la tribune, ont tous félicité le Gouvernement pour cette vision qui, sans aucun doute, dynamisera les indicateurs de santé.

La cérémonie a rassemblé les autorités politiques, administratives et sanitaires, et a reçu la bénédiction de SINAN DOUN WIROU, Premier Ministre de la Cour Impériale, représentant son Altesse SERO TOROU TOUKO SARI, Empereur de Nikki.

Megan Valère SOSSOU




Le PAPC : un assainissement pluvial aux dépens de l\’environnement ?

Le Programme d\\\’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC), d\\\’un coût astronomique de 264 milliards FCFA, prétendait être la solution définitive aux inondations qui ravagent la ville de Cotonou. Cependant, de sérieuses préoccupations concernant la préservation de la biodiversité ternissent la vision de ce programme, en particulier en ce qui concerne le troisième bassin appelé \\\ »PA3\\\ » situé dans le quartier Vèdoko. Des écologistes accusent le PAPC et ses exécutants de commettre un crime environnemental.

\\\"\\\"

Les habitants de la localité de Zézoumè, dans le quartier Vedoko à Cotonou, font face à une situation sans précédent. En effet, les derniers refuges des espèces vivantes sont en train d\\\’être détruits, ce qui entraîne l\\\’invasion des populations par des espèces qui étaient auparavant paisibles dans leur habitat naturel. En effet, il s\\\’agit de l\\\’une des dernières réserves de biodiversité de la ville de Cotonou.

Le programme, mis en œuvre par la Société des Infrastructures Routières et de l\\\’Aménagement du Territoire (SIRAT S.A.), participe au déséquilibre de cet écosystème de manière alarmante.

Des nids de tortues d\\\’eau douce sont saccagés, des reptiles et des varans sont abandonnés à leur triste sort. Ce crime se déroule sous les yeux de la communauté scientifique, des experts techniques et des responsables politico-administratifs.

Alfred HOUNGNON, quant à lui n’est pas resté bouche bée. Le spécialiste de la valorisation de la biodiversité patrimoniale et de la mobilisation citoyenne et président de l\\\’ONG AGIR, estime que, pour assurer la durabilité du projet, celui-ci doit prévoir la capture, l\\\’inventaire des espèces, des mesures de préservation et le relâchement des espèces après l\\\’achèvement du projet. Selon lui, un projet d\\\’assainissement pluvial devrait inclure l’ouverture des voies fluviales qui respectent le vivant.

De nombreuses préoccupations assaillent les défenseurs de l\\\’environnement.

Est-ce qu\\\’une étude d\\\’impact environnemental a été réalisée pour ce projet soi-disant \\\ »environnemental\\\ » ? Si oui, où sont les résultats ?

Quelles mesures ont été prévues pour préserver les espèces dans les quatre bassins centraux du programme ?

Est-ce que l\\\’Agence Béninoise pour l\\\’Environnement et le Ministère du Cadre de vie sont au courant de ce crime qui remet en question leur légitimité même ?

La responsabilité sociétale de l\\\’entreprise HNRB, chargée des travaux, ainsi que de ses organismes de contrôle, à savoir SCET TUNISIE et ACEP / LINER ENVIRONNEMENT, est sérieusement remise en cause.




Les Jardins de l\’Espoir recrute pour un projet plusieurs employés et prestataires locaux

Pour le compte de son projet \\\ »Promotion des Pratiques Agro-Ecologiques résilientes aux changements climatiques pour l’amélioration du pouvoir économique des filles-mères et femmes vulnérables (ProPAE)\\\ » Les Jardins de l\\\’Espoir recrute plusieurs employés et prestataires locaux. Découvrez le TDR ici

\\\"\\\"

TDR RECRUTEMENT EMPLOYES ET PRESTATAIRES LOCAUX SUR LE PROJET « PROMOTION DES PRATIQUES AGROECOLOGIQUES RESILIENTES AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES POUR L’AMELIORATION DU POUVOIR ECONOMIQUE DES FILLES-MERES ET FEMMES VULNERABLES (ProPAE) »

  1. Contexte

Les jardins de l’Espoir est une Organisation Non Gouvernementale basée au Bénin, qui promeut entre autre l’agroécologie et les métiers verts pour un monde durable. Cette Organisation a reçu un financement de SUCO Canada pour dans le cadre du fonds INNOV pour la mise en œuvre du projet ‘’Promotion des Pratiques Agro-Ecologiques résilientes aux changements climatiques pour l’amélioration du pouvoir économique des filles-mères et femmes vulnérables (ProPAE)’’. Pour la réalisation des activités dans le cadre du projet ProPAE, il est lancé le recrutement de quelques agents.

Postes Profils recherchés et conditions à remplir
Être de nationalité béninoise, âgé(e) de moins de 35 ans et titulaire d’un BAC+3 au moins en sciences sociales, gestion de projet, communication, comptabilité, agronomie, suivi évaluation  ou dans une discipline connexe
      Chargé (e) de projet Justifier de compétences en gestion de projet
Avoir au moins trois années d’expériences dans la gestion de projet
Avoir une bonne connaissance dans la conduite de projet
Avoir de bonnes capacités managériales, organisationnelles et rédactionnelles
Etre doué d’un esprit d’équipe
Justifier d’une bonne capacité d’analyse et d’anticipation
      Secrétaire comptable Justifier de compétences en Secrétariat comptable
Avoir au moins trois années d’expériences dans ce domaine
Bonne connaissance des outils bureautique (traitement de texte, tableur…)
Rigueur et Organisation
Etre doué d’un esprit de synthèse
Sens relationnel
Suivi-Evaluateur (rice) Justifier de compétences en gestion de projet
Avoie au moins trois années d’expériences dans le domaine du suivi évaluation
Compétences dans la conception de Programme
Etre doué des techniques de collectes de données quantitatives et qualitatives
Bonne capacité d’analyse de données
Bonne capacité dans la rédaction de rapport
Formateur (rice) en Agroécologie Justifier de compétences dans la formation d’acteurs en agroécologie
Minimum trois années d’expérience dans la formation  d’acteursen agroécologie
Avoir au moins le niveau Master ou d’ingénier agronome
Avoir une bonne pédagogie
Animateur ou Animatrices en Agroécologie Avoir un niveau DEAT ou BAC Agricole
Avoir au moins trois années d’expérience dans l’animation des groupements agricoles
Bonne capacité d’adaptation
Capacité à travailler en équipe
Bonne capacité d’adaptation

 Les personnes intéressées par cet avis doivent déposer leurs dossiers composés d’une lettre de motivation, d’un CV détaillé, des copies des diplômes, certificats et attestations de bonne fin d’exécution à l’adresse: espoir.jardins@gmail.com au plus tard le 02 Août 2023.

Pour toute information complémentaire, prière contactez le : +229 95938287 et le 58 17 17 59




Marie-Line ANSEL, une femme passionnée des bienfaits de l’artémisia contre le paludisme

Dans la quête incessante d\\\’une alternative naturelle et efficace pour lutter contre le paludisme, une femme au remarquable parcours a découvert les vertus de l’artémisia, une plante utilisée depuis des milliers d\\\’années dans la médecine chinoise.

« J’ai fait trois jours de coma. J’ai failli mourir. Je me suis rétabli heureusement sans aucune séquelle. »

Marie-Line Ansel

\\\"\\\"

D’origine française, Marie-Line Ansel habite au Bénin depuis plus de cinq ans. Lorsqu\\\’elle a déménagé au Bénin, elle s\\\’est rapidement renseignée sur les mesures de prévention du paludisme dans cette nouvelle région où le taux d’infection au paludisme est élevé.

Étant déjà férue de la médecine chinoise, l’Opticienne de profession et Entrepreneure dans la fabrication des savons fera la découverte d’une plante qui marie heureusement ses aspirations médicales. Soucieuse des effets indésirables des médicaments pharmaceutiques et du poids psychologique de les prendre à vie, elle s\\\’est tournée vers l’artémisia, préconisé par la médecine chinoise pour le traitement du paludisme.

L\\\’élément qui a mis le feu aux poudres dans sa détermination à se servir de l’artémisia, c’est quand elle a contracté le paludisme. Son cas fut d\\\’autant plus critique puisqu\\\’elle a développé la forme la plus grave du paludisme qui l\\\’a plongée dans un coma pendant trois jours. Elle s\\\’en est sortie sans séquelles, mais cet épisode dramatique a renforcé sa détermination à se servir de l’artémisia comme une solution alternative et naturelle pour prévenir les crises de paludisme.

Convaincue par les nombreuses études qui témoignent des bienfaits de l’artémisia, notre protagoniste a aussi constaté que cette plante est un puissant anti-inflammatoire et peut également jouer un rôle stabilisateur dans certaines formes de cancer. Une prise de conscience qu’elle ne cesse de partager avec les autres.

L’artémisia, une option sérieuse dans la lutte contre le paludisme

Selon Marie-Line, l’artémisia est une plante merveilleuse, car elle peut être utilisée à la fois en traitement curatif et en prévention. Il suffit de prendre un verre d\\\’infusion tous les matins pour éviter le paludisme.

Le fait que le gouvernement béninois ait reconnu l’artémisia comme plante médicinale constitue un énorme avantage pour la population locale. Notre protagoniste souhaite ardemment que le plus grand nombre de Béninois développe cette plante chez eux ou en consomme régulièrement, plutôt que de se précipiter tardivement vers les centres de santé et de dépenser des fortunes dans des traitements médicaux.

Son témoignage est porteur d\\\’espoir et incite à une réflexion sur les alternatives naturelles et abordables pour prévenir et traiter le paludisme. Cette maladie qui pèse lourdement sur le système de santé et constitue un frein au développement socioéconomique du Bénin.

Megan Valère SOSSOU

Pour mieux comprendre pourquoi la médecine naturelle est reléguée au second rang, nous vous invitons à suivre ce reportage de France 24 Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle ?




Assainissement urbain : le règne incontesté des déchets plastiques à Parakou inquiète

Il est un témoin de ce triste spectacle. À chaque déchet jeté, à chaque défécation, il se désole de l’incivisme des populations. Josué ADJOBO travaille à la Société Béninoise pour l\\\’Approvisionnement en Produits de Santé (SoBAPS). Une société sanitaire qui se trouve malheureusement à proximité d\\\’une décharge insalubre.

\\\"\\\"

Malgré les efforts de sensibilisation et les mesures répressives mises en place, la lutte contre le dépôt d\\\’ordures à cet endroit stratégique de la ville n\\\’a pas porté ses fruits. Sieur Josué déplore le manque de civisme des habitants, qui semblent ignorer même les enjeux en matière d\\\’hygiène.

Pourtant, Parakou est connue comme la troisième ville à statut particulier du Bénin. Un charme indéniable derrière lequel se cache un problème croissant d\\\’insalubrité qui menace de ternir sa réputation.

En plein centre-ville de Parakou, se trouve un dépotoir sauvage qui détonne dans le paysage urbain. La zone semble servir de décharge à ciel ouvert, et il est alarmant de constater qu\\\’il serait entretenu par la mairie de Parakou avec l’appui des structures de collecte.
Toutes sortes de déchets y sont jetées. La majorité est plastique. Une barque à ordure portant fièrement l\\\’inscription de la mairie de Parakou y est même déposée. Comment expliquer qu\\\’un point de rassemblement d\\\’ordures soit érigé en plein cœur de Parakou ? Cela témoigne du manque de responsabilité au niveau des autorités locales, des organisations non-gouvernementales chargées d\\\’assainir la ville et des populations.

Il est tout aussi alarmant de constater que certains habitants prennent plaisir à déféquer en plein air, contribuant ainsi à l\\\’aggravation de cette situation déjà préoccupante. Pour les usagers de cette zone, c\\\’est un véritable calvaire.

HOUAGA Carmel Chanol, un usager régulier de cette voie, déclare : « C\\\’est ici que les bonnes dames qui vendent les nuits viennent verser les ordures ». Il exprime son désarroi face à l\\\’état actuel de la voie, soulignant les risques de maladies, tels que le paludisme et le choléra, auxquels les usagers et les résidents environnants sont exposés.

Quant à Tryphène TCHAOU, il lance un appel au Maire de Parakou, le priant instamment de solliciter l\\\’aide des ONG spécialisées dans la collecte des déchets pour nettoyer la ville de ces amoncellements d\\\’ordures.

Des efforts conjoints entre les autorités locales, les organisations non gouvernementales et les habitants sont indispensables pour instaurer une culture de propreté et d\\\’hygiène à Parakou. Tant que la mairie de Parakou restera plongée dans son profond sommeil, les déchets continueront de régner en maîtres dans la ville. Toutefois, pour le bien-être des populations innocentes, le gouvernement, par le biais de son ministère du cadre de vie, doit impérativement mettre en place une société de gestion des déchets, à l\\\’instar de ce qui a été fait dans le Grand Nokoué. Cependant, la réussite d\\\’une telle initiative est loin d\\\’être garantie.

Megan Valère SOSSOU

Nous vous invitons à suivre le reportage vidéo de notre équipe.




Médecins du Monde Suisse au Bénin pour le respect des droits en Santé sexuelle et reproductive des adolescentes et jeunes

Un atelier visant à élaborer un plan de formation du personnel des institutions de santé intégrant les besoins en Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) des adolescents et des jeunes s\\\’est tenu les mardi 30 et mercredi 31 mai 2023 à la salle de conférence Pharmacie 7 de la faculté des sciences de la santé de Cotonou.

\\\"\\\"

Cet atelier a particulièrement pris en compte les besoins des adolescents et des jeunes en situation de vulnérabilité et de marginalisation. Le plan de formation ainsi élaboré servira principalement à renforcer les compétences du personnel de santé dans les zones sanitaires ciblées par le projet RESPECT.

Des représentants des autorités sanitaires des zones sanitaires de Cotonou 6 dans le Littoral, d\\\’Abomey Agbangnizoun-Djidja dans le Zou et de Parakou N\\\’dali dans le département du Borgou ont participé à l\\\’atelier et ont validé les résultats issus de la collecte des données sur les besoins en formation en SSR du personnel de santé. Grâce aux données recueillies lors de la collecte, aux travaux de groupe et aux sessions plénières, chaque zone sanitaire a pu établir son propre plan de formation avec un budget défini.

Il convient de souligner que cet atelier s\\\’inscrit dans le cadre du programme RESPECT des Santé et Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR), mis en œuvre par Médecins du Monde Suisse au Bénin, avec le soutien technique et financier d\\\’Affaires mondiales Canada.

Megan Valère SOSSOU




JNA 2023: l\’ONG Save Our Planet pose ses empreintes vertes à Parakou et à Dassa

Des vents violents, des vagues de chaleur étouffantes et des bâtiments régulièrement endommagés et inondés. C’est la situation que vivent fréquemment les populations béninoises. Avec des salles de classe régulièrement décoiffées lors des saisons pluvieuses, les villes de Parakou et de Dassa-Zoumè n’en sont pas une exception. En avril 2021, par exemple, un module de huit salles de classe du CEG Titirou a été entièrement décoiffé. De nombreuses écoles de la ville de Parakou ont également vu leurs cours endommagées par l\\\’érosion causée par les eaux pluviales, à l\\\’instar du Complexe Scolaire de Camp-adagbè.

\\\"\\\"

Dans certaines structures de santé, il est difficile de trouver, ne serait-ce qu\\\’un minimum d\\\’arbres pour fournir de l\\\’ombre et de l\\\’air frais naturel aux patients. Il est donc évident que Parakou et Dassa-Zoumè comme d\\\’autres villes du Bénin, aient encore beaucoup à faire en termes de plantation d\\\’arbres. Des arbres sont nécessaires pour atténuer la force des vents, freiner l\\\’érosion et la dégradation des sols, et fournir de l\\\’air pur et frais. Les arbres sont essentiels pour faire de Parakou et de Dassa-Zoumè, des villes vertes, habitables et durables. L\\\’ONG Save Our Planet a donc compris l’enjeu.

En effet, à l\\\’occasion de la journée nationale de l\\\’arbre, célébrée le jeudi 1er juin 2023, les membres de l\\\’ONG Save Our Planet se sont rendus au Centre de Santé de Madina et au Complexe Scolaire Camp-adagbè à Parakou, à l’Hôpital de zône de Dassa – Zoumè pour mettre en terre plusieurs espèces de plants à savoir : manguifera indica (manguiers), Melina, Acacia et l’Anacardier. Cette initiative, à en croire le Directeur Exécutif de l’ONG Save Our Planet s\\\’inscrit dans la stratégie de l’ONG à associer les acteurs du domaine de la santé et de l’éducation à la protection de l’Environnement ceci à travers le projet \\\ »Empreinte Verte, Ville Durable’’ qui est à sa troisième édition.

Selon Géraud KOUDAKPO, coordinateur du projet, cette activité de reboisement participe à lutter contre les changements climatiques et à protéger l\\\’environnement en général. Il a souligné que par le biais de ce projet, l\\\’ONG Save Our Planet souhaite faire de Parakou, de Dassa Zoumè et d’autres villes du Bénin, des villes résilientes et durables.

\\\"\\\"

Au Centre de Santé de Madina, les responsables de cette formation sanitaire n’ont pas caché leur joie. « Ce sont des sentiments de fierté, de joie et surtout de reconnaissance qui m’animent pour le choix porté par l’ONG Save Our Planet sur notre formation sanitaire », a déclaré le Dr Akim GOUDA, médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou-N’dali et major du Centre de Santé de Madina.

Du Centre de Santé de Madina au Complexe Scolaire Camp-adagbè, les impressions n’ont pas varié. Apprenants et enseignants se disent très heureux du choix qui a été porté sur leur école dans le cadre cette activité de reboisement. Pour André AKOMEDJI, l’un des directeurs du CS Camp-adagbè, l’importance de l’arbre n’est plus à démontrer. « L’arbre est une plante qui fait beaucoup de biens pour les hommes et les animaux. L’arbre attire la pluie. C’est grâce aux arbres que nous avons des madriers qui nous permettent de faire des constructions, des chaises et bancs », a-t-il précisé. « Ce que l’ONG Save Our Planet est venue faire, c’est pour amener les enfants à connaître l’importance de l’arbre et à les sensibiliser à planter des arbres dans leur maison respective », a-t-il ajouté.

\\\"\\\"

Les plants étant mis en terre, le coordonnateur du projet, monsieur Géraud KOUDAKPO a porté aux bénéficiaires le message d’exhortation à entretenir les plants du Chargé de Suivi Évaluation Canisius DJOSSOU. Et pour ça, apprenants et enseignants rassurent : « Je suis heureux que mon école bénéficie de ces arbres. Je dis merci à l’ONG Save Our Planet et je leur promets de bien prendre soin des arbres que nous venons de planter aujourd’hui », a laissé entendre Abel TAGALI, écolier au Cours Moyen 1re année. « Maintenant, que l’ONG Save Our Planet vient de nous offrir ces plants, c’est à nous d’en prendre soin, et nous n’allons pas manquer de le faire », a rassuré Antoinette SOUHE, Directrice au CS Camp-adagbè. Elle a également exprimé le souhait de recevoir l\\\’aide de l\\\’Association des Parents d\\\’Élèves dans cette tâche.

\\\"\\\"

Faut-il le rappeler, le projet ‘’Empreinte verte’’ est initié par l’ONG Save Our Planet depuis 2021 et a déjà impacté plusieurs établissements scolaires et sanitaires dans la ville de Parakou.  Cette 3ème édition du projet a reçu le soutien d’AGROTEC, d’AGRO Evolution Recycling et du Journal Santé Environnement, et prend en compte les villes de Parakou au Nord, de Dassa-Zoumè au Centre et Abomey-Calavi au Sud.

Venance Ayébo TOSSOUKPE