L’hypertension artérielle et le diabète : deux premières causes de l’insuffisance rénale chronique au Bénin
L\\\’insuffisance rénale chronique (IRC) résulte de la destruction progressive et irréversible des reins. Elle se solde par la mort du patient si aucun traitement n\\\’est appliqué. Ses causes sont diverses et parfois inconnues, mêlant des facteurs génétiques, environnementaux et dégénératifs.
Dans la plupart des cas, le diabète est la cause d\\\’atteinte rénale la plus fréquente. Le rein est un organe sensible à la glycémie, mais aussi à l\\\’hypertension. Les scientifiques expliquent que lorsque 85 à 90 % de la fonction rénale sont perdues, on parle d\\\’insuffisance rénale au stade terminal, et une dialyse rénale, voire une greffe de rein, s\\\’impose généralement.
Dans une étude intitulée, Insuffisance rénale chronique : prévalence et facteurs associés dans une population rurale au Bénin, il a été démontré que chez les sujets ayant une insuffisance rénale chronique, l\\\’hypertension artérielle et le diabète étaient retrouvés respectivement dans 41,3 et 17,2 % des cas. Une réalité confirmée par les interventions du ministre de la Santé au cours de la célébration de l’édition 2023, de la journée mondiale du rein, le samedi 11 mars 2023.
Les acteurs du secteur sanitaire intervenants dans cette spécialité se sont retrouvés à cette occasion à la place de l\\\’étoile rouge autour du thème retenu pour cette année, ‘’Santé rénale pour tous : se préparer à l’inattendu, soutenir les plus vulnérables’’.
le Bénin face à la maladie
Il est donc à retenir des échanges qu\\\’au Bénin, sept patients sur dix admis à la Clinique Universitaire de Néphrologie Hémodialyse du CNHU-HKM présentent une indication de mise en dialyse en urgence. Une situation à laquelle le gouvernement déploie d’énormes moyens financiers pour soigner les patients insuffisants rénaux chroniques dialysés.
C’est l’occasion non seulement de rappeler le rôle important que jouent les reins dans l’organisme et la nécessité d’en prendre soin, mais aussi d’attirer l’attention sur l’importance du dépistage précoce de cette affection. Car le dépistage précoce permet de stopper la progression de cette affection ou tout au moins de ralentir son évolution.
Le ministre de la Santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN recommande pour conserver une bonne santé rénale de boire suffisamment d’eau (en moyenne 1,5 à 2 litres d’eau par jour), d’éviter les automédications, d’éviter la phytothérapie incontrôlée, d’éviter le tabac et l’alcool, de faire régulièrement un exercice physique d’au moins 30 minutes par jour.
Car l’hypertension artérielle et le diabète sont les deux premières causes de l’insuffisance rénale chronique au Bénin a-t-il signalé. Une bonne hygiène de vie permet toutefois de retarder, voire d\\\’empêcher son apparition.
Megan Valère SOSSOU
Camp Adagbè et Zinvié accueillent la 2e édition du projet d’éducation environnementale de l’ONG Save Our Planet
La matinée de la journée du mercredi 15 mars 2023 a été consacrée au lancement de la 2e édition du Projet de Renforcement de l’Education Relative à l’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE-REMISE) initié par l’ONG Save Our Planet au complexe scolaire Camp Adagbè de Parakou.
Chef quartier, membres du bureau de l’Association des Parents d’Élèves, enseignant.e.s, cantinières et élèves ont répondu présent au démarrage des activités avec une ponctualité inédite qui exprime leur euphorie pour l’accueil du projet.
Le lancement du projet a connu son prologue avec les mots d’introduction et de présentation du cadre du projet par le Chargé de Programmes, M. Bill Agassounon. Ensuite, ce fût le tour de chacun des représentants du Chef quartier et du collectif des directeurs du complexe scolaire hôte, de formuler leurs mots de bienvenue à l’endroit de l’équipe du projet tout en s’engageant à accompagner le projet pour sa réussite à cause de sa noble vision.
Lancement officiel du projet PRE REMiSE
C’est alors l’occasion donnée au Coordonnateur du projet, Mahugnon Josué Tchagnonsi de prononcer un séduisant discours de lancement qui attise l’auditoire sur l’engagement à la lutte écocitoyenne et les enjeux de la protection de l’environnement.
Ce lancement a donc ouvert le bal à la toute première activité du projet qui a consisté à une sensibilisation. Cette première rencontre a réuni enseignant.e.s, cantinières et écolier.ère.s de cet établissement scolaire autour du thème : Eau, Hygiène et Assainissement : quels enjeux ?
Dans une démarche conjointe de facilitation, la Chargée de Communication du projet, Nadiathou Seïdou et le Coordonnateur Mahugnon Josué Tchagnonsi ont exposé les bonnes pratiques de gestion de l’eau et de l’hygiène alimentaire. Ce fut le moment de rappeler aux bonnes-dames les bonnes pratiques d’hygiène à observer pendant et après la cuisine, et aux écolier.ère.s les gestes d’hygiène alimentaire à adopter pendant la récréation. Le public cible n’a pas manqué d’être entretenu sur les bonnes pratiques d’assainissement en milieu scolaire en ce qui concerne la gestion des infrastructures socio-éducatives (bornes fontaines, urinoirs, latrines, …) et la salubrité.
Ces échanges sur les notions de l\\\’eau, hygiène et assainissement se sont déroulés avec une approche interactive des participants sous les animations enrichissantes de Lucrèce Yeheze Koclo, Trésorière de l’ONG Save Our Planet. Ils ont permis de déceler les risques d’un environnement pollué et les approches de solutions durables dans le cadre scolaire.
Par le sens de protection de l’environnement attisé en eux, les directeurs du complexe ont plaidé pour la dotation des poubelles dans l’établissement.
C’est dans une euphorie que s’est clôturée cette activité de lancement et de sensibilisation qui engage tout participant à la protection et à la sauvegarde de l’environnement après une séance photo de famille.
Un projet national et inclusif
À Zinvié dans la commune d\\\’Abomey-Calavi, s’est tenu le mercredi 15 mars 2023, le lancement officiel suivi de la première activité du Projet de Renforcement de l’Education Relative à l’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin. C’était précisément au complexe Scolaire Sainte Thérèse.
Cette activité a vu la participation du Coordonnateur Sud Bénin de l’ONG Save Our Planet, Josky ADIKPETO, de la chargée du projet Lucienne SOMADON, du chargé de suivi et évaluation du projet Delphin KOULIHO, de l’assistante de la chargée du projet Laure AGBOSSOU, des membres actifs de l’ONG et de tous les acteurs du complexe scolaire St Thérèse.
Dans son intervention de lancement officiel de la 2e édition du projet, le Coordonnateur Sud Bénin a mis l’accent sur la nécessité d’une prise de conscience éco citoyenne. Il a évoqué la nécessité de débarrasser son entourage de toute sorte de déchets. Il n’a pas manqué d’exhorter tous les écoliers à s’impliquer intimement à l’opération d’élimination des déchets afin de mieux prévenir toutes les maladies infectieuses.
Un jeune écolier prenant la parole au nom de ses pairs et des responsables de l’école a remercié l’ONG Save Our Planet pour le choix porté sur leur école. Il a rassuré de l’accompagnement de tous les écoliers et du soutien de l’administration scolaire pour la réussite du projet à Zinvié.
Le thème principal, Eau, Hygiène et Assainissement quels enjeux ?, était au cœur de la sensibilisation conduite par Lucienne SOMADON, la chargée de projet et son équipe. D’une salle de classe à une autre, le sens du message n’a pas changé. À chaque étape, des pancartes ont été brandies appelant à une prise de conscience éco citoyenne.
A la fin de cette première activité sur les trois inscrites au menu du projet, les apprenants et acteurs impliqués ont pris l’engagement de restituer les savoirs à leurs camarades absents et à leurs différentes familles.
Communication ONG Save Our Planet
Les alumni de Peace First outillent 20 jeunes du sud Bénin à l\’éducation environnementale et au développement durable
Le consortium des ONG SOS Biodiversity, Save our Planet, Aide et solidarié et Page verte, avec l’appui technique et financier de Peace First, a organisé un renforcement de capacités à l’endroit des jeunes, membres d’organisations de protection de l’environnement, celles de l’Atlantique et du Littoral. Cet atelier, qui s’est déroulé le samedi 18 mars 2023 à l’université d’Abomey-Calavi, vise à améliorer la connaissance des jeunes du Bénin sur l’éducation environnementale et le développement durable.
Une vingtaine, sont-ils sur 152 candidatures, de différentes organisations de protection de l’environnement à bénéficier de cet atelier de renforcement de capacités. « Nous avons retenu les 20 meilleurs profils », a expliqué Daniel Koto, de l’ONG SOS Biodiversity. Ils sont désormais aguerris sur les notions d’éducation environnementale et de développement durable.
Un programme intéressant concocté à cet effet a permis de passer au crible les contenus de ces notions. La première communication de la journée a porté sur les « enjeux et contribution des jeunes dans l’atteinte de l’agenda 2030. » Animée par Djawad Ramanou, ladite communication a éclairé les lanternes des participants sur les 17 ODD qui comportent 169 cibles, soient 244 indicateurs. Le Bénin priorise 49 cibles pour 164 indicateurs et est à un taux de réalisation de 50,7 %, a-t-il fait savoir.
Deux panels ont suivi cette communication. Le premier, conduit par le trio Justine Godonou, Johny Codo et Moumin Adjibi, aborde « l’implication du genre dans les projets de développement du Wash ». Il en ressort qu’en plus de la nécessité de considérer la notion du genre dans toutes les initiatives, il est primordial d’impliquer l’approche genre, de donner les mêmes chances aux femmes et aux hommes sur les projets ayant trait à l’eau, l’hygiène et l’assainissement (Wash).
Quant au second panel qui porte sur « l’agriculture durable et la sécurité alimentaire face à la crise climatique », il a été conduit par un quatuor : Jerôme Dohou, Megan Valère Sossou, Estelle Adande et Claire Agbangla. Un débat houleux qui a permis de clarifier les notions d’agriculture durable, de sécurité alimentaire, dans un contexte de changement climatique au Bénin.
Il s’en est suivi une formation pratique en conception et fabrication d’emballage biodégradable et des travaux de groupe suivi de restitution. À en croire Daniel Koto, les participants auront à mener des séances de restitutions, au plus tard trois semaines après l’atelier. « Ils doivent aussi proposer des actions post formation. » En tout cas, le consortium s’engage à les accompagner sur le plan technique, pour l’atteinte des objectifs.
À juste titre, les participants en plus d’être satisfaits de la qualité de l’atelier, repartent dans leurs communautés avec des engagements. Si Claire Agbangla n’a pas du tout été déçue de cet atelier, ça a été un plaisir pour Anas Seko d’y participer. La première, secrétaire de l’ONG Amis de l’environnement, y voit une très grande opportunité et tient à remercier les organisateurs, à cet effet. Quant au second, activiste pour la bonne gestion des déchets, il en a appris beaucoup en termes de connaissances.
« Nous les remercions pour le travail d’organisation effectué et pour les panels de qualité que nous avons eus et qui nous ont permis d’en apprendre beaucoup pour pouvoir avoir plus d’impact dans l’éducation environnementale ; et pour le développement durable qui se veut une éducation pour tous, une éducation inclusive, une éducation qui a une approche genre », a confié Anas Seko. C’est d’ailleurs pourquoi il s’engage, après cet atelier, à faire une mini-restitution à sa communauté, son ONG, ses bénévoles, pour qu’ils puissent eux aussi, mieux comprendre l’approche genre, dans la lutte contre la mauvaise gestion des déchets et dans l’engagement citoyen ; pour comprendre par ricochet l’importance de l’agriculture durable. Quant à Estelle Adande, membre de l’ONG Star plus, elle s’engage à partager l’information autour d’elle, à changer ses comportements, à contribuer au petit geste de développement durable, etc.
Arsène AZIZAHO
Recrutement: l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé recherche 13 profils
L\\\’Autorité de Régulation du secteur de la Santé est l\\\’organe supérieur du secteur de la Santé. Elle a été officiellement installée le 12 septembre 2022 par le Président de la République. En vue de renforcer son Secrétariat Exécutif, elle lance le présent avis public à candidatures pour pourvoir aux postes ci-après :
1. Un (01) Responsable de la Cellule Administrative et Financière(R/CAF) ;
2. Un (01) Spécialiste en Économie et Statistique de la Santé ;
3. Un (01) Médecin Spécialiste en Santé Publique ;
4. Un (01) Spécialiste en Démarche Qualité et Gestion Documentaire ;
5. Un (01) Juriste, Expert en Droit de la Santé ;
6. Un (01) Spécialiste en Informatique ;
7. Un (01) Spécialiste en Gestion des Ressources Humaines ;
8. Un (e) (01) Secrétaire Particulier (êre) ;
9. Un (e) (01) Chef(fe) du Secrétariat Administratif ;
10. Un (01) Agent Comptable ;
11. Un (01) Chargé du Matériel, de la Logistique et de la Maintenance ;
12. Un (01) Agent de liaison ;
13. Un (01) conducteur de véhicule administratif
N.B. : Le masculin utilisé dans les intitulés ci-dessus est générique et ne signifie pas que les personnes du genre féminin sont exclues.
Ci-dessous la fiche descriptive des différents postes à pourvoir.
Peuvent faire acte de candidature les personnes remplissant les conditions suivantes :
• être de nationalité béninoise ;
• être fonctionnaire de l’Etat (FE) ou Agent contractuel de droit public (ACDP) ;
• être à plus de cinq ans de la retraite ;
• être de bonne moralité ;
• avoir une bonne connaissance du secteur de la santé ;
• avoir un casier judiciaire vierge ;
• ne pas avoir fait l’objet d’une sanction disciplinaire ou pénale ;
Don de biodigesteur à l\’EPP Gomboko : l’association Palmier Bénin et ses partenaires sèment la joie à Parakou
« C’est à l’air libre que nous déféquions ici. Pour se mettre à l’aise, il faut faire des kilomètres ». Ce sont là les propos d’Eugène Houefondé, Directeur de l’Ecole Primaire Publique Gomboko, située dans le quartier Gounin, au Sud de la ville de Parakou. Très éloignés du centre-ville, cet établissement scolaire et les acteurs qui l’animent étaient loin de tous projecteurs qui pouvaient les sortir du calvaire.
Mais, fort heureusement, l’association Palmier Bénin a vu leurs peines et leur a tendu la main. Une main tendue et chargée de don. Il s’agit d’un dispositif de biodigesteur accompagné d’un module de latrines et de réchauds à gaz. C’est le fruit du partenariat entre l’association Palmier Bénin et Palmier Suisse, avec l’appui de LIONS CLUB.
Les écoliers de l\\\’EPP GombokoRemise officielle des clés du joyau
La remise officielle du joyau a eu lieu ce mardi 14 mars 2023 et a connu la présence du 2ème Adjoint au Maire de Parakou, des membres de l’association Palmier Bénin, des représentants de LIONS CLUB, des techniciens de l’ouvrage, du personnel enseignant, des apprenants, des cantinières et des parents d’élèves, sortis massivement pour remercier leurs bienfaiteurs. Mardochée Sewaï est le Directeur Général de l’entreprise SEWAÏ A.T.E ayant réalisé l’ouvrage. Il décrit et explique : « Ce joyau comporte un module de latrine à 3 cabines, un biodigesteur et un dispositif de cuisson composé de deux réchauds et d’un fourneau ». Il explique le fonctionnement du dispositif : « le biodigesteur est un système de production de biogaz qui reçoit en amont les matières organiques issues des latrines. Une fois les matières organiques reçues, le biodigesteur les transforme en biogaz. Lequel gaz sera utilisé en lieu et place du bois de chauffe et du charbon, pour la cuisson des aliments », a expliqué le spécialiste en production et utilisation du biogaz, Mardochée Sewaï. Avec ce dispositif, les matières fécales, jadis considérées comme des ordures sont en passe de devenir de l’or pour cette communauté.
Les bénéficiaires expriment leur joie …..
Très séduite, l’autorité municipale n’a pas manqué d’exprimer sa joie. « C’est une joie immense quand on voit l’ouvrage qui est réalisé. Une joie immense parce que, avec çà, les matières fécales finiront par devenir de l’or dans la commune de Parakou », a laissé entendre Moustapha Orou Gankou, 2e Adjoint au Maire de Parakou.
Moustapha OROU GANKOU, 2e Adjoint au Maire de Parakou
Du 2e Adjoint au Maire aux parents d’élèves en passant par les apprenants eux-mêmes, les sentiments n’ont pas variés. La joie est immense et la satisfaction est grande. « Les mots me manquent pour exprimer toute ma gratitude à l’endroit de Palmier Bénin et de son partenaire Palmiers Suisse qui, avec l’appui de LIONS CLUB, nous ont offert ce joyau. Grand merci à eux et que Dieu les bénisse », a exprimé Eugène Houefondé, Directeur de l’école bénéficiaire.
Abdou Rakib Oyébamidji, Porte-parole des écoliers
« Nous disons également un grand merci à la Mairie de Parakou, puisque c’est à travers elle que nous avons pu obtenir, cet ouvrage », a-t-il ajouté. Du côté des écoliers, l’on insiste à prendre la parole. Abdou Rakib Oyébamidji s’est fait porte-parole de ses camarades, écoliers. Il s’exprime : « Aujourd’hui est un grand jour pour nous, écoliers de l’EPP Gomboko car grâce à la coopération Palmier Bénin – Palmier Suisse et à l’appui de LIONS CLUB, nous venons d’avoir un grand joyau, un biodigesteur accompagné d’un bloc de latrine et de réchauds à gaz », a laissé entendre le jeune écolier qui souhaite que les donateurs ne s’arrêtent en si bon chemin. De son côté, Fataou Adjibi Rafiou, représentant des parents d’élèves, n’a pu, lui aussi, cacher sa joie. « C’est une grande satisfaction. Nous remercions l’association Palmier Bénin et ses partenaires qui, à travers la Mairie de Parakou, nous ont réalisé cette grande œuvre humanitaire », a-t-il exprimé.
Fataou Adjibi Rafiou, représentant des parents d\\\’élèves
Quid de l’utilité du biodigesteur ?
Cette technologie de biodigesteur permettra aux bénéficiaires de diversifier l’offre énergétique en mettant à leur disposition de l’énergie propre pour la cuisson et l’éclairage d’une part, et du compost pour améliorer la productivité agricole, maraîchère et bien d’autres avantages liés à la santé, à l’hygiène et à l’assainissement, à la protection de l’environnement, à la lutte contre les changements climatiques, etc. C’est donc un ouvrage hautement écologique qui vient d’être offert à cette communauté. C’est pourquoi, il importe d’en faire un bon usage. « Nous demandons aux bénéficiaires d’en faire un bon usage, afin qu’ils puissent s’en servir aussi longtemps que possible », a exhorté Fidèle Sanni Sinagourigui, Président de l’association Palmier Bénin.
Mais à ce propos, les bénéficiaires promettent et rassurent : « Nous vous remercions très sincèrement et nous vous promettons d’en faire un bon usage », a promis Abdou Rakib Oyébamidji, porte-parole des apprenants. Il sera suivi du Directeur de l’école et du 2e Adjoint au Maire, qui promettent d’utiliser l’ouvrage dans les règles de l’art. C’est enfin sur ces mots d’assurance que le 2e Adjoint au Maire, Moustapha Orou Gankou, va remettre officiellement les clés du joyau au Directeur de l’EPP Gomboko, monsieur Eugène Houefondé.
ToilettesToilettesRemise des clés du joyau
Que sait-on de Palmier Bénin
Fidèle Sanni SINAGOURIGUI, Président de l\\\’association Plamier Bénin
Faut-il le préciser, Palmier Bénin est une association régie selon les dispositions de la loi 1901, loi qui régit le fonctionnement des associations au Bénin. Il est créé le 16 mai 2020 et a pour objectif d’œuvrer pour la protection de l’environnement ; l’hygiène et l’assainissement du cadre de vie des populations ; la promotion du genre ; le renforcement des capacités des communautés à la base dans le domaine de l’emploi, de l’agriculture, de l’insertion sociale et dans l’organisation des événements culturels et artistiques.
C’est dans le cadre de ces objectifs que Palmier Bénin a voulu accompagner la Mairie de Parakou en dotant l’EPP Gomboko de ce biodigesteur. L’objectif étant de contribuer à la réduction de la déforestation et de la pollution et au maintien de l’hygiène et de l’assainissement du cadre scolaire des apprenants.
Palmier Bénin et ses partenaires viennent ainsi de semer une joie immense dans le cœur de cette communauté. Vivement que d’autres palmiers s’ajoutent à Palmier Bénin et à Palmier Suisse, pour que désormais se forment des palmeraies.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Paludisme : une étude scientifique révèle comment les moustiques choisissent les humains les plus savoureux
Une nouvelle étude scientifique publiée le 21 février 2023 par des chercheurs de Johns Hopkins Medicine explique pourquoi les moustiques choisissent de piquer certaines personnes. Afin de comprendre pourquoi les moustiques peuvent être plus attirés par un être humain que par un autre, les chercheurs de Johns Hopkins Medicine affirment avoir cartographié des récepteurs spécialisés sur les cellules nerveuses des insectes capables d\\\’affiner leur capacité à détecter des odeurs particulièrement « accueillantes » de la peau humaine.
Selon Christopher Potter, Ph.D., professeur agrégé de neurosciences à la Johns Hopkins University School of Medicine, les récepteurs des neurones des moustiques jouent un rôle important dans la capacité des insectes à identifier les personnes qui présentent une source attrayante de leur repas, le sang. \\\ »Comprendre la biologie moléculaire de la détection des odeurs de moustiques est essentiel pour développer de nouvelles façons d\\\’éviter les piqûres et les maladies onéreuses qu\\\’elles provoquent\\\ », dit-il.
Les moustiques sont donc en mesure de faire la différence entre les animaux et les humains. Par conséquent, les moustiques peuvent faire la distinction entre les animaux et les humains. Ces nouvelles recherches pourraient conduire à la conception de produits plus efficaces pour repousser cet insecte.
Cette percée s\\\’ajoute à des recherches antérieures montrant que les moustiques sont attirés par la température corporelle, le dioxyde de carbone et le groupe sanguin. Par exemple, les femmes enceintes ont une température corporelle plus élevée et exhalent 20 % de dioxyde de carbone en plus, ce qui attire deux fois plus de moustiques. Les personnes de type sanguin A ou O sont plus susceptibles d\\\’être attaquées que les personnes de type B.
Megan Valère SOSSOU
ODDB ONG/Educ-Tour act 1 : les religieux à la découverte des succès de conservation à Gnanhouizounmè
Dans le cadre du projet Biodiversité et Religions, l\\\’ODDB ONG, a effectué le Jeudi 09 février 2023, l\\\’act 1 des Educ-tours programmés au profit des comités de gestion participative des forêts de la commune de BONOU. C\\\’est Gnanhouizounmè qui a servi de cadre à cette première activité de l’Educ-Tour avec des participants venus des forêts sacrées et communautaires de Lokoéguedjizoun, Gbèvozoun et de Soligbozoun.
Cette activité selon Emmanuel Dohèto, chargé de suivi, évaluation du projet, consiste à permettre aux comités de gestion des autres forêts de la commune de Bonou de découvrir la riche expérience de conservation de Gnanhouizounmè. Une expérience qui a été une réussite grâce à la collaboration de la population locale avec les ONGs, la mairie et autres structures étatiques en matière de la préservation de la biodiversité.
Au cours de cette première activité de l’Educ-tour, il s\\\’est agi dans un premier temps d\\\’une visite guidée en forêt et enfin d\\\’une visite des infrastructures réalisées par l\\\’ODDB ONG. Sous la houlette du dignitaire et notable de la communauté Lamony Dansougan, Président du COGEPAF Gnanhouizounmè, plusieurs sites ont été visités à savoir : les deux différents îlots forestiers Zindji et Cassiagbonou, le centre ludo-écologique et les écolodges.
Deux visites riches en découvertes
À chacun des endroits, l\\\’historique de la forêt et de la communauté est retracé aux visiteurs. Le centre ludo-écologique construit par l’ODDB ONG pour l\\\’animation des séances d\\\’éducation environnementale a été également visité. Un centre qui dispose d’une documentation assez fournie sur la protection de l’environnement.
Au terme de la visite, les participants n’ont pas manqué d’exprimer leur profonde satisfaction au détour des visites. C’est le cas de Sèmiou Landjohoun, pasteur de l\\\’église évangélique MINEC. Ce leader religieux se dit, marqué et émerveillé par les différentes découvertes qui ont débuté par le geste en guise de salutation d\\\’un gros serpent à l\\\’entrée du premier îlot forestier. Un serpent aperçu sur un arbre, qui descend, sans agresser avant de s\\\’en aller. C’est la preuve, dit-il, si l\\\’homme conserve et protège les animaux, il peut cohabiter avec eux a conclu le pasteur avant de féliciter le travail fantastique de l\\\’ODDB ONG.
Puisqu’il n’y a pas que les animaux qui ont été visités, l\\\’autre découverte marquante reste les plantes médicinales dont les espèces sont menacées de disparition. Il s‘agit par exemple de l\\\’ébène noire, \\\’\\\’Kinsouwi\\\’\\\’ en langue locale, très recherchée dans la guérison des maux de ventre selon le dignitaire Sonon, tradithérapeute et président du jardin botanique.
Je suis heureux d\\\’avoir retrouvé à Gnanhouizounmè, Kinsouwi qu\\\’on ne retrouve plus facilement ailleurs dans les autres forêts de la commune de Bonou à cause des activités de fabrication de charbon de bois et autres formes d\\\’exploitation anarchique des produits forestiers, a-t-il laissé entendre.De nombreuses espèces animales et végétales conservées, ont été découvertes grâce à cette première activité de l’Educ-Tour inscrit dans le cadre du projet Biodiversité et Religion de l\\\’ODDB ONG.
Didier AHOUANDJINOU
6è édition du One Forest Summit au Gabon : les punchlines d\’une activiste Tchadienne à Macron et aux Chefs d\’États Africains
Co-organisée par la France et le Gabon, la 6e édition du One Forest Summit a eu lieu au Gabon, à Libreville du 1er au 2 mars 2023. Ce sommet qui a réuni plusieurs Chefs d\\\’États africains, le Président Français, les dirigeants politiques, chefs d\\\’entreprises, scientifiques et ONG d\\\’une vingtaine de pays, est axé sur la conservation des forêts, la protection du climat et la biodiversité, notamment dans les trois bassins forestiers tropicaux : le bassin du Congo, la forêt amazonienne et les forêts d’Asie du Sud-est. À ladite réunion internationale, l\\\’activiste Tchadienne Hindou Oumarou Ibrahim a profité pour rappeler aux Chefs d\\\’États leur rôle dans la protection de l\\\’environnement.
‹‹ Excellence mesdames et messieurs. J\\\’ai deux propositions à vous faire en tant que femme autochtone, devant vous. La première concerne les Chefs d\\\’Etats des Gouvernements, les dirigeants africains ››. Ce sont là, les premiers mots de Hindou Oumarou Ibrahim, qui attire l\\\’attention des dirigeants africains sur leur rôle quant à la protection de l\\\’environnement. Sans langue de bois, elle interpelle les Chefs d\\\’États africains en ces termes : ‹‹ c\\\’est à vous, à nous, de protéger notre forêt. On ne va pas attendre les autres pour venir nous protéger. Je vais vous dire comment vous allez le faire ››. Comme pour incriminer la politique de la main tendue, l\\\’activiste Tchadienne rappelle aux gouvernants africains comment ils peuvent sans l\\\’aide de l\\\’extérieur, prendre le problème du changement climatique à bras-le-corps.
Selon l\\\’activiste protectrice de l\\\’environnement et défenseuse des droits des peuples autochtones, tout doit se reposer sur la gouvernance participative, qui inclut les acteurs, les peuples à la base. Pour Hindou Oumarou Ibrahim, les premiers piliers principaux à respecter sont les droits fonciers aux communautés autochtones. ‹‹ Sans ces droits fonciers, nous ne pourrons pas conserver nos savoirs traditionnels et les transmettre de génération en génération. Nous puisons nos savoirs parce que nous avons les droits sur nos terres et connaissons comment l\\\’exploiter ››, a-t-elle expliqué par la suite.
Toujours droit dans ses bottes, elle envoie un message fort aussi bien aux présidents africains présents à ce sommet qu\\\’à tous les autres. ‹‹ Vous avez signé à la COP 15 la protection des 30 % de la biodiversité. Alors je vous invite tous, à rentrer chez vous ; à prendre les peuples autochtones comme des acteurs ; à construire, pas pour eux, mais avec eux, des cadres de mises en œuvre claire ››, car, soutient-elle, c\\\’est elles qui sont les experts. Experts en ce sens où ‹‹ on ne reste pas dans les bureaux ; on est sur le terrain pour planter des arbres et pour les protéger ››, a-t-elle conclu avant de sonner la seconde sonnette d\\\’alarme.
Un fonds de 100 millions d\\\’euros encore alloué
Il a été adopté par les Présidents présents à cette 6è édition du One Forest Summit, un plan de création d\\\’un fonds à hauteur de 100 millions d\\\’euros. « Nous allons mettre 100 millions d\\\’euros additionnels pour les pays qui souhaitent accélérer leur stratégie de protection des réserves vitales de carbone et de biodiversité dans le cadre des partenariats », a déclaré le président français Emmanuel Macron au sujet de partenariats de « conservation positive ». La Fondation Walton participera à hauteur de 20 millions d\\\’euros, Conservation international pour 30 millions d\\\’euros et la France met sur la table 50 millions d\\\’euros, a détaillé le président français.
Ces 100 millions d\\\’euros, à l\\\’en croire, serviront à financer un mécanisme de rémunération des pays exemplaires dans la conservation des forêts et la sauvegarde de leurs stocks vitaux de carbone et de biodiversité, via des « certificats biodiversité ». Ces certificats pourront être échangés avec des États souverains ou avec le secteur privé « au titre de contribution à la protection de la nature », a précisé le chef de l\\\’État français. Un discours ou un simple accord comme tant d\\\’autres, se demande plus d\\\’un. À juste titre, la seconde proposition de l\\\’activiste Tchadienne Hindou Oumarou Ibrahim indexe lesdits accords.
L\\\’activiste droit dans ses bottes face à Emmanuel Macron et les pays du Nord
‹‹ Il est où l\\\’argent ? ››, a demandé l\\\’activiste Tchadienne Hindou Oumarou Ibrahim à Emmanuel Macron et aux pays du Nord en général, parlant de leurs maints engagements quant au financement climatique. Il s\\\’agit entre autres de ‹‹ l\\\’Accord Copenhague, le repli sur le financement, le dernier à Glasgow sur le financement de 15 milliards de dollars pour les forêts y compris 1,5 pour les peuples autochtones pour les forêts ››, pour ne citer que ceux-là. Et voilà encore un autre qui se pointe à l\\\’horizon.
‹‹ Nous ne pouvons pas continuer à vivre sur les engagements que nous allons vous donner. Nous voulons les cash sur la table : pour que ma grand-mère, ma cousine, mon oncle, puissent avoir accès direct à son financement afin de mettre en œuvre les vrais projets qui vont vous protéger ››, a tonné Hindou Oumarou Ibrahim. Quant à la gestion des fonds qui préoccupe les bailleurs de fonds, l\\\’activiste pense que ce n\\\’est pas un problème. ‹‹ Si les autochtones dans le monde, protègent 80 % de la biodiversité mondiale, qu\\\’est-ce qui nous empêche de gérer votre petit financement ? Peut-être que les méthodes que nous utilisons ne sont pas aussi excellentes que les vôtres, mais on peut gérer les forêts mieux que vous ››, a-t-elle fait savoir.
D\\\’ailleurs, les pays du Nord semblent avoir une bonne raison de tenir leur engagement, en termes de financement climatique : la pollution dont font preuve leurs industries. Emmanuel Macron a par exemple expliqué lors de ce sommet que les forêts gabonaises captaient l’équivalent d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre françaises. Quid des retombées des autres pays du Nord sur l\\\’Afrique ? Le bilan est certainement lourd. C\\\’est pourquoi en ce qui concerne le financement climatique, l\\\’heure n\\\’est plus aux discours, pense l\\\’activiste. ‹‹ On vous a fait confiance pour détruire notre environnement. Maintenant, c\\\’est à vous de nous faire confiance pour le reconstruire ››, a laissé entendre Hindou Oumarou.
Toutefois, elle n\\\’a pas manqué de saluer les nouvelles initiatives, des partenariats positifs pour la nature. ‹‹ Ces partenariats doivent être pour les communautés, par les communautés, pour un accès direct au financement, parce que nous les autochtones sommes les CEO (Chiefs Ecological Officers). Nous sommes donc les meilleurs acteurs de mise en œuvre de tout ce qui concerne notre environnement. Vous êtes prêts pour ce pacte ? Je l\\\’espère, parce que je veux que vous vous engagiez sur ce bateau avec nous ››, a-t-elle suggéré.
Qui est Hindou Oumarou Ibrahim ?
Née en 1984 à N\\\’Djaména, Hindou Oumarou Ibrahim, est une géographe et militante Tchadienne. Membre de la communauté peule Mbororo du Tchad, elle milite pour la protection de l\\\’environnement et la promotion des droits de l’homme et des droits des peuples autochtones. Son expertise est régulièrement sollicitée dans les négociations sur le climat. Son engagement est récompensé par de nombreux prix nationaux et internationaux. Elle fait partie des 100 femmes africaines les plus influentes d\\\’après le classement 2021 d\\\’Avance Media Africa. Du haut de ses 39 ans dont 24 ans de militantisme, Hindou Oumarou Ibrahim veut croire que l’avenir de la lutte contre le changement climatique se trouve en Afrique. Son discours à cette sixième édition du One Forest Summit a égayé plus d\\\’un. Même les présidents Gabonais et Français l\\\’ont applaudi tout au long de son plaidoyer.
Arsène AZIZAHO
AHAIC 2023 pour un accès équitable à la santé et la lutte contre le changement climatique
Avant leur participation à la 78e session de l\\\’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA 78) et la 28e session de la Conférence des Parties (COP 28) qui auront lieu respectivement en mois de septembre et novembre prochains, les parties prenantes africaines dans le domaine de la santé, du climat et du développement se sont réunis à Kigali dans le cadre de la 5e édition de la Conférence Internationale sur l’Agenda de la Santé en Afrique (AHAIC, 2023). L’objectif de favoriser la collaboration régionale en créant une position unifiée sur l\\\’action climatique et la résilience des systèmes de santé.
A cette occasion, le Dr Sabin Nsanzimana, Ministre de la Santé du Rwanda a déclaré \\\ »Si nous voulons répondre aux menaces émergentes à l\\\’intersection de la santé et du changement climatique, les pays africains doivent présenter un front uni lors des forums mondiaux sur la santé et le climat. Nous devons avoir un message uni pour l’Afrique lorsque nous présentons nos demandes et nos exigences lors de UNGA78 et COP 28 car se sont les seules occasions qui nous permettront d’influencer les changements de politique mondiaux nécessaires pour répondre aux besoins des Africains\\\ »,
AHAIC offrira une plateforme pour approfondir l\\\’Union africaine à un moment où on souffrait des effets de la pandémie de COVID-19 pendant trois ans et d\\\’une récession mondiale, qui ont entraîné une augmentation du nationalisme dans les pays du Nord, privant l\\\’Afrique du financement nécessaire pour l\\\’adaptation et l\\\’atténuation en matière de santé et de climat. L\\\’événement abordera également les efforts fragmentés qui ont longtemps entravé les progrès holistiques sur le continent.
\\\ »Nous savons que les systèmes multilatéraux ne nous ont pas toujours donné une réponse équitable, et la pandémie de COVID-19 a servi pour rappeler du classement de l\\\’Afrique dans la hiérarchie de la santé mondiale. Bien que nous reconnaissions que les pays africains doivent également prendre leurs responsabilités pour leur rôle d’investisseur dans leurs systèmes de santé, nous devons également reconnaître que les solutions africaines dirigées par l\\\’Afrique pour les défis africains nécessitent encore un certain niveau de soutien mondial car il ne peut y avoir de sécurité sanitaire mondiale si l\\\’Afrique continue d\\\’être laissée pour compte\\\ », a déclaré le Dr Ahmed Ogwell Ouma, directeur par intérim des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).
Au cours de ces quatre jours, les décideurs politiques, les technocrates, les leaders d\\\’opinion, les innovateurs, les chercheurs et la société civile exploreront comment les pays africains peuvent favoriser la coopération régionale en créant des lignes directrices, des structures de gouvernance et des procédures réglementaires communes pour harmoniser les systèmes de santé et les mesures d\\\’adaptation et d\\\’atténuation du changement climatique à travers le continent.
Selon le Dr Githinji Gitahi, PDG du groupe, Amref Health Africa, « Pour que nous puissions créer un changement sanitaire durable en Afrique, nous devons établir des partenariats plus égaux et nous unir pour conduire un programme africain commun en matière de climat et de santé. Pour se faire, nous pouvons faire face à la double menace émergente des crises climatiques et des futures pandémies de manière plus durable, notamment en renforçant les soins de santé primaires et en agissant sur les déterminants sociaux de la santé qui ont un impact sur le bien-être des populations à travers le continent ».
Il ajoute que \\\ »Ces déterminants sociaux comprennent l\\\’éducation, les opportunités économiques, les conflits et l\\\’équité entre les sexes – qui sont tous au cœur de la mission d\\\’Amref Health Africa de catalyser et de piloter des systèmes de santé centrés sur les personnes, comme indiqué dans notre stratégie d\\\’entreprise 2023-2030, que nous dévoilerons à AHAIC 2023. »
AHAIC 2023, c’est trois jours de plénières, de réunions de haut niveau, d\\\’ateliers et de sessions de réseautage mettant en contact de nombreux acteurs professionnels, scientifiques, Etatiques et de la Société Civile.
Megan Valère SOSSOU
L’ODDB ONG lance le projet d\’appui à la restauration et à la conservation de la forêt sacrée Kpékonzoun à Adjohoun
La commune d\\\’Adjohoun en particulier la communauté de Kpékonzoun peut se réjouir d\\\’avoir un projet pour la conservation de sa forêt sacrée Kpékonzoun. C’est un nouveau projet initié par l’ODDB ONG et financé par le Fonds National pour l\\\’Environnement et le Climat (FNEC).
L\\\’atelier de lancement officiel de ce projet s\\\’est tenu le lundi 06 février 2023 à la mairie d\\\’Adjohoun. L’objectif est de faciliter la compréhension du projet aux acteurs, en partageant avec les parties prenantes et le public, des informations sur sa mise en œuvre.
Cette rencontre d\\\’information et de lancement du projet a été mise sous les auspices du Directeur départemental Ouémé du Cadre de Vie et du Développement Durable, du Chef de l\\\’Inspection Forestière régionale Ouémé-Plateau, du Point Focal Diversité Biologique au ministère du cadre de vie.
A noter que plusieurs autres acteurs ont également pris part à ce moment crucial dans la vie de la communauté riveraine de la forêt Kpékonzoun. Il s’agit des dignitaires et gardiens de la forêt membres de la collectivité des Houèssa Gnanlinou, des chefs de villages riverains de la forêt, du Responsable du Développement Local et Planification de la Mairie d\\\’Adjohoun, du Chef d\\\’arrondissement d\\\’Akpadanou et de quelques responsables de l\\\’ODDB ONG.
D’entrée de jeu, Chrystelle Dakpogan Houngbédji, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG a entretenu les participants sur la vision, les domaines d’action et les différentes activités de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité.
Le Capitaine Augustin Malito Orou et le Colonel Athanase Kintonou ont à sa suite présentée une communication sur les conclusions de la COP15 tenue récemment au Canada et qui a accouché du nouveau cadre mondial sur la diversité biologique. Ils n’ont pas manqué d’attirer l’attention des participants sur le rôle capital réservé à la tradition dans leur contribution à la conservation de la biodiversité.
Quid du nouveau Projet ?
L’objectif principal de ce projet à en croire Mariano Houngbédji, Directeur Technique de l\\\’ODDB ONG, est de contribuer à la gestion durable de la forêt Kpékonzoun à travers une valorisation de ses ressources biologiques. Dans sa présentation du projet, il n’a pas manqué de situer les participants sur le contenu du nouveau projet avec un focus sur ses objectifs spécifiques, son plan annuel de travail et bien évidemment, le plan du premier trimestre.
En clair, il est à retenir que plusieurs activités sont inscrites au menu de ce nouveau projet qui durera 18 mois à savoir : la mise en place d’un organe formel de gestion de la forêt Kpékonzoun, l’élaboration d’un plan d’aménagement et de gestion simplifié de la forêt, des formations à l’endroit des pépiniéristes riverains, la formation, la production et la distribution de foyers améliorés.
Au nombre des activités se trouvent aussi, la formation et l’équipement des chasseurs à l’aulacodiculture, la formation et l’appui des groupements de femmes à la transformation moderne de l’huile de palme, la formation des formatrices en production de foyers de cuisson améliorés, la formation et l’équipement de jeunes à l’élevage et la commercialisation d’escargots géants Africains.
Les participants mieux aguerris
Enthousiasmés, les dignitaires et autorités locales d\\\’Akpadanou se sont engagés à accompagner et à contribuer à la mise en œuvre effective dudit projet. Pour sa part, le chef de l\\\’inspection forestière a rassuré toute la communauté de Kpékonzoun de la disponibilité de l\\\’administration forestière à l’appuyer pour sécuriser davantage la forêt contre toute forme de dégradation.
Rappelons que la forêt sacrée de Kpékonzoun fait partie des îlots de végétation encore relativement préservés du sud-est du Bénin. Elle est située en bordure du fleuve Ouémé et établie sur 13 hectares environ dans l\\\’arrondissement d\\\’Akpadanou. Cette réserve forestière, périodiquement inondée par les crues du fleuve Ouémé, abrite deux espèces de mammifères en voie d’extinction, l’antilope Sitatunga et le singe à ventre roux.