Les Jardins de l’Espoir recrute un(e) stagiaire chargé(e) de communication
Pour renforcer son équipe, Les Jardins de l’Espoir recrute un(e) stagiaire chargé(e) de communication. En tant qu’organisation de jeunes, Les Jardins de l’Espoir œuvre pour un modèle agricole durable qui respecte l’environnement tout en nourrissant la population.
Le/La stagiaire chargé(e) de communication aura pour mission principale de définir et mettre en œuvre une stratégie de communication digitale et institutionnelle, promouvant une image positive de l’organisation auprès de divers publics (partenaires, presse, consommateurs).
Missions clés :
– Élaborer un plan de communication cohérent avec la stratégie de l’organisation
– Créer et diffuser des supports de communication (réseaux sociaux, web, etc.)
– Assurer la cohérence de la charte graphique et la gestion de la e-réputation
Profil recherché :
– Diplôme Bac +3/5 en communication ou marketing digital
– Maîtrise des outils graphiques (Canva, Photoshop, InDesign)
– Sens de la créativité et capacité à incarner les valeurs de l’organisation
Le délai de candidature est fixé au 28 octobre 2024
2e édition du Forum international du cadre de vie : l’Archidiocèse de Cotonou reçoit 400 poubelles
La Fondation de l’Archidiocèse de Cotonou a bénéficié d’un important don de la part du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du développement durable à travers le Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC). C’était lors de la clôture de la 2e édition du Forum international du cadre de vie, ce samedi 12 octobre 2024 à la Place de l’Amazone en présence de divers acteurs engagés pour la protection de l’environnement.
Dans le cadre du Programme Eglise Verte, le Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du développement durable (MCVT) a procédé à la remise de 400 poubelles à la Fondation de l’Archidiocèse de Cotonou. Un don qui s’inscrit dans le cadre du programme Église Verte de l’archidiocèse de Cotonou. L’initiative vise à promouvoir la gestion durable des déchets au sein des paroisses et des communautés religieuses. Les poubelles, d’une capacité de 100 litres chacune seront réparties dans plusieurs églises et lieux de vie catholiques.
Au cours de la cérémonie de remise, Dr Apollinaire Gnanvi, directeur du FNEC, a souligné l’importance de cette initiative pour la protection de l’environnement « Ces poubelles qui seront distribuées dans le cadre de ce Programme vise à encourager les pratiques de gestion durable des déchets au sein des paroisses et communautés religieuses contribuant ainsi à la préservation de notre environnement », a-t-il déclaré.
Présente à l’événement, Jeanne Adanbiokou Akakpo, Directrice de cabinet du MCVT, représentant le ministre du Cadre de Vie et des Transports et en charge du développement durable, a félicité l’archidiocèse de Cotonou pour son engagement pour la protection de l’environnement. « La remise de ces équipements encourage une gestion plus responsable et plus efficace des déchets tout en promouvant l’hygiène et la propreté dans nos communautés », a-t-elle affirmé.
L’église catholique au cœur de l’éco-citoyenneté
Le Père Guillaume Chogolou, représentant l’Archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji, a pris l’engagement de « faire bon usage de ces matériels d’assainissement pour une meilleure gestion des déchets sur nos paroisses, dans nos milieux de vie et faire un suivi rigoureux ». Il a également promis de mettre en place un suivi rigoureux pour garantir l’efficacité de cette initiative.
Le programme Église Verte comporte plusieurs volets, dont l’assainissement des lieux de culte, la promotion de l’éco-citoyenneté et la lutte contre le changement climatique. L’objectif est d’inculquer une culture de la propreté et de la responsabilité écologique au sein des communautés catholiques de Cotonou.
Avec ce don, l’archidiocèse de Cotonou compte renforcer son engagement pour la protection de l’environnement. Un geste symbolique mais concret du Ministère du Cadre de Vie et des Transports en charge du Développement Durable, qui pourrait inspirer d’autres acteurs religieux et communautaires à s’engager dans la même voie.
Ferrante GNIMADI
La tension politique en Afrique de l’Ouest met en péril l’action climatique vitale
Les températures dans le Sahel augmentent plus rapidement que partout ailleurs sur Terre. Mais les coups d’État militaires menacent désormais la stratégie climatique commune de la région.
Des agriculteurs tamisent leur récolte de mil dans la région de Ségou, au Mali. Le pays est l’un des trois pays de la région du Sahel en Afrique de l’Ouest qui tourne le dos aux efforts régionaux visant à atténuer le changement climatique, malgré des sécheresses et des inondations de plus en plus graves (Image : Jake Lyell / Alamy)
Une vague de coups d’État militaires en Afrique de l’Ouest redessine les paysages politiques et compromet une réponse commune au changement climatique.
La relation entre le regroupement régional CEDEAO et les juntes dirigées par le Burkina Faso, le Mali et le Niger s’est dégradée au point où les nations ont annoncé en janvier qu’elles quittaient l’organisation.
Bien qu’elles ne l’aient pas fait formellement, les chefs de la junte ont déclaré en juillet qu’ils tournaient « irrévocablement » le dos à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Désormais, des plans ont été annoncés pour un nouveau passeport afin de faciliter les voyages entre les trois pays.
Coups d’État en Afrique de l’Ouest depuis 2020
août 18, 2020
Mali
Le général militaire malien Assimi Goita destitue le président Ibrahim Keita.
août 18, 2020
mai 24, 2021
Mali
Goita – qui avait installé Bah Ndaw comme président après le coup – prend le pouvoir lui-même.
mai 24, 2021
septembre 5, 2021
Guinée
Le colonel guinéen Mamady Doumbouya destitue Alpha Conde.
septembre 5, 2021
janvier 24, 2022
Burkina Faso
Au Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba destitue le président Roch Kaboré.
janvier 24, 2022
septembre 30, 2022
Burkina Faso
Damiba est à son tour destitué par le capitaine militaire Ibrahim Traoré.
septembre 30, 2022
juillet 26, 2023
Niger
Au Niger, le général Abdourahamane Tiani renverse le président Mohamed Bazoum et devient le nouveau leader.
juillet 26, 2023
Des tentatives de coups d’État récents ont également été signalées en Gambie, en Sierra Leone et en Guinée-Bissau.
La CEDEAO espère encore négocier leur retour, affirmant qu’une scission risquerait de provoquer la désintégration régionale et d’aggraver la sécurité. Cela poserait également une menace sérieuse à la stratégie climatique de l’organisation. L’Afrique de l’Ouest subit déjà des impacts graves du changement climatique, y compris l’insécurité alimentaire et les vagues de chaleur.
L’une des zones les plus touchées est le Sahel. Situé le long de la frontière sud du désert du Sahara, le Sahel comprend six pays francophones – Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal – et abrite plus de 100 millions de personnes.
Comment le changement climatique affecte-t-il le Sahel ?
Les températures dans le Sahel augmentent 1,5 fois plus vite que dans le reste du monde et les sécheresses deviennent plus intenses, selon un rapport de l’organisation à but non lucratif Solidarités International. Le changement climatique a également entraîné des pluies plus abondantes. Mais avec des sols trop secs pour les absorber, des inondations destructrices de rivières ont eu lieu au Mali et au Niger.
D’ici 2050, le changement climatique pourrait plonger jusqu’à 13,5 millions de personnes dans le Sahel dans la pauvreté et entraîner le déplacement de jusqu’à 32 millions de personnes dans toute l’Afrique de l’Ouest, selon la Banque mondiale. Noudéhouénou Gandonou est un expert en finance climatique et en fragilité basé aux États-Unis qui a étudié les impacts climatiques dans le Sahel. Il affirme que les changements de schémas de précipitations ont conduit les petits agriculteurs, qui dépendent de l’agriculture pluviale, à changer les dates de plantation, à diversifier les cultures et à cultiver des variétés résistantes à la sécheresse. « Cependant, ces adaptations ne suffisent pas à contrer la gravité et la fréquence croissantes des sécheresses, qui ont affecté environ 125 millions de personnes dans le Sahel entre 1970 et 2022 seulement », déclare-t-il à Dialogue Earth. « L’imprévisibilité et la gravité croissantes de ces conditions menacent les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de la région, exacerbant les vulnérabilités socio-économiques existantes. »
Conflit et changement climatique dans le Sahel
Depuis 2020, l’Afrique de l’Ouest, qui compte plus de 400 millions d’habitants répartis sur 16 pays, a connu au moins six prises de pouvoir militaires réussies et de nombreuses tentatives avortées, plongeant la région dans l’insécurité politique.
La région du Sahel a été décrite comme l’“épicentre du terrorisme”, et en 2022, elle a représenté 43 % des décès liés au terrorisme dans le monde. Depuis les années 2000, plus de 2,5 millions de personnes ont été déplacées dans cette région, augmentant le besoin d’interventions humanitaires. Ce changement de priorités a rendu l’adaptation climatique encore plus difficile.
« À cause du changement climatique, les ressources en terres et en eau sont devenues rares, et en conséquence, les gens se battent pour ces ressources limitées. Cela mène à l’insécurité et à l’instabilité générale », déclare l’analyste politique et de sécurité gambien, Essa Njie.
Njie ajoute : « Une fois ces défis présents, nous risquons d’avoir de la criminalité organisée, de la concurrence pour des ressources rares, des conflits violents et une infiltration terroriste. »
L’avenir de la stratégie climatique du bloc
En 2022, la CEDEAO a approuvé sa première stratégie climatique régionale (RCS) pour remplir les obligations des pays membres dans le cadre de l’Accord de Paris.
L’organisation a maintenant déclaré à Dialogue Earth que l’instabilité politique impactera gravement la solidarité et la coordination nécessaires pour mettre en œuvre la stratégie avec succès.
« Le changement climatique est mondial, mais les actions sont locales. La [RCS] en est le témoignage », déclare un porte-parole du bureau du président de la CEDEAO, Omar Touray. « Les acteurs nationaux, y compris les acteurs publics, la société civile et le secteur privé deviennent les moteurs clés de la mise en œuvre. Au niveau politique, l’action climatique sera reléguée au second plan, alors que la lutte pour l’unité et la survie de la communauté est primordiale. « L’instabilité politique impactera sûrement l’ampleur de la mise en œuvre de notre stratégie climatique. Par exemple, les zones transfrontalières et les bassins hydrographiques qui nécessitent des actions d’adaptation régionales ne seront pas facilement accessibles. » La CEDEAO a également clairement indiqué que tout pays quittant le bloc perdra l’accès à ses projets. « Le Centre climatique régional pourrait faire face à certaines restrictions [dans la fourniture] de données et d’informations de prévision à ces États membres », ajoute le porte-parole. « En conséquence, ils pourraient ne pas bénéficier de certaines des meilleures pratiques disponibles et des technologies environnementales développées par les autres pays et vice versa. Cela créera une vulnérabilité en ce qui concerne la sécurité climatique de la région dans son ensemble. « De plus, la capacité de la région à capter les émissions de carbone sera réduite », déclare le porte-parole. « Nous sommes plus forts ensemble. » Fatou Jeng, une militante pour le changement climatique et fondatrice de Clean Earth Gambia, déclare que l’instabilité politique pourrait faire changer les priorités de l’adaptation climatique vers le militaire, ralentissant les progrès et détournant les financements des projets climatiques.
« Avec certains dirigeants ne reconnaissant pas l’autorité de la CEDEAO, cela signifie également qu’ils ne reconnaissent pas et n’endossent pas la stratégie, ce qui impactera significativement la réponse coordonnée pour les projets et actions climatiques », ajoute-t-elle.
La stratégie de la CEDEAO « comprend des mesures d’adaptation à faible coût dans des secteurs clés tels que l’agriculture et les ressources en eau, soutenues par des actions coordonnées entre les gouvernements, le secteur privé et les fonds climatiques mondiaux », explique Gandonou à Dialogue Earth.
Belélé Jérôme William Bationo, un chercheur sur le changement climatique du Burkina Faso, affirme que le pays manque des moyens pour mettre en œuvre les politiques et programmes lui-même. Il aurait des difficultés à les financer et manque de capacité technique, dit-il. Maïmouna Adamou, une militante et coordinatrice de Climate Clock au Bénin, un autre État membre de la CEDEAO, souligne que la paix et la collaboration sont essentielles dans la lutte contre le changement climatique et craint pour la réponse climatique de la région. , dit-elle.
« La scission au sein de la CEDEAO pourrait aggraver les choses, alors que les coups d’État perturbent les politiques et projets environnementaux… les projets climatiques peuvent être retardés ou annulés, nuisant à la fois aux gouvernements et aux populations »
Tracer une voie à suivre
La CEDEAO espère encore reconstruire des relations avec les trois pays, et les sanctions visant à restaurer l’ordre démocratique ont été levées.
« Lever ces sanctions vise à atténuer la situation et à garantir que des actions sont prises par la commission pour soutenir ses États membres dans la lutte contre les défis liés au changement climatique dans le cadre de la mise en œuvre de la RCS », déclare son porte-parole.
Dans un rapport sur les politiques et stratégies d’adaptation au changement climatique au Ghana, au Nigeria et au Sénégal publié en mai, l’Africa Policy Research Institute (APRI) a souligné la nécessité de renforcer les capacités et de partager les connaissances entre les pays d’Afrique de l’Ouest pour faire face à la crise climatique.
« Je crois fermement que la collaboration et la paix sont essentielles dans la lutte contre le changement climatique », déclare Maïmouna. « C’est la raison pour laquelle nous avons besoin que la CEDEAO agisse comme une force unie. »
CIGOFA 4 en Tanzanie : Une conférence internationale pour accélérer les droits fonciers des jeunes
Du 20 au 24 octobre 2024, Arusha, en Tanzanie, accueillera la quatrième édition de la Conférence Internationale sur la Jeunesse et la Gouvernance Foncière (CIGOFA 4), un événement phare organisé par l’initiative YILAA et ses partenaires. Ce rendez-vous de haut niveau ambitionne de renforcer la participation des jeunes dans les processus de gouvernance foncière et de promouvoir leurs droits en matière d’accès à la terre.
Conférence de presse à CIGOFA 4
À l’occasion d’une conférence de presse virtuelle tenue le jeudi 10 octobre 2024, Augustine Nyakatoma, Directeur Pays de YILAA en Tanzanie, a dévoilé les enjeux majeurs de cette édition. Placée sous le thème « Accélération des droits fonciers des jeunes », cette 4e édition de la conférence vise à aborder le rôle essentiel des jeunes dans la gouvernance foncière et le besoin urgent de garantir les droits fonciers des jeunes.
L’événement permettra d’atteindre plusieurs résultats ambitieux à savoir la formulation de projets innovants tels que 10MymilLand et Data4Youth Land Access, ainsi que le lancement d’un centre de formation en ligne. Un autre point fort sera la création d’une plateforme multi-acteurs en Afrique. Il s’agira d’influencer les politiques nationales et internationales, promouvoir l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels et renforcer leur voix à tous les niveaux de gouvernance.
L’agenda de la conférence, exposé lors de la conférence de presse, prévoit des discussions approfondies sur la situation actuelle de l’accès à la terre pour les jeunes et les moyens d’y remédier.
Pour Innocent Antoine Houedji, Founder Youth Initiative for Land in Africa (YILAA), cette conférence est un espace de dialogue, où jeunes leaders et décideurs politiques échangeront sur les bonnes pratiques et les savoirs intergénérationnels en matière de gouvernance foncière. Il a souligné la nécessité de promouvoir les droits fonciers des jeunes. Selon lui, l’implication des jeunes dans les processus de prise de décision est essentielle pour bâtir une Afrique inclusive et prospère. Il a également insisté sur le rôle que les autorités traditionnelles peuvent jouer dans ce processus.
Eva Maria, coordinatrice de la Coalition Internationale pour l’Accès à la Terre, a rappelé que la gouvernance foncière est une priorité pour l’Afrique, et que la conférence renforce la volonté politique pour garantir les droits fonciers des jeunes. « La population africaine étant majoritairement jeune et confrontée à des défis d’emploi, œuvrer pour les droits fonciers des jeunes est non seulement une question de dignité, mais aussi un levier économique pour leur autonomisation », a-t-elle affirmé. Elle a également plaidé pour l’intégration des questions foncières dans les négociations climatiques, soulignant leur lien direct avec la sécurité alimentaire.
Les interventions de Dr Monica Magoke-Mhoja, directrice Afrique de Landesa, et de Grâce Amanda, d’Habitat for Humanity, ont également soutenu la nécessité d’impliquer les jeunes dans les processus décisionnels liés au foncier en Afrique.
CIGOFA 4 offrira une plateforme unique aux jeunes dirigeants, décideurs, chercheurs et praticiens de divers horizons pour échanger et développer des solutions innovantes aux défis de la gouvernance foncière. Elle permet de renforcer les partenariats entre donateurs, institutions et acteurs de terrain pour faire avancer la cause des jeunes et de leurs droits fonciers en Afrique.
Rappelons que cette nouvelle édition de la Conférence Internationale sur la Jeunesse et la Gouvernance Foncière bénéficie du soutien de plusieurs partenaires dont l’Union Africaine, la GIZ, International Land Coalition Africa, Landesa et bien d’autres.
Megan Valère SOSSOU
Journées des Médecins du Bénin: Les médecins béninois en réflexion sur l’avenir de leur profession
Les médecins béninois se réuniront du 24 au 26 octobre prochain au Palais des congrès de Cotonou à l’occasion des Journées des Médecins du Bénin, placées sous le thème « Exercice de la médecine au Bénin hier et aujourd’hui : bilan, défis et perspectives ». Cet événement, organisé par l’Ordre National des Médecins du Bénin (ONMB) en collaboration avec les syndicats et associations du secteur médical, vise à encourager une réflexion approfondie sur l’avenir de la profession médicale dans le pays.
Durant ces trois jours, les praticiens béninois discuteront des grandes questions qui façonnent leur métier aujourd’hui et demain. Parmi les sujets au programme figurent le financement des projets médicaux, le développement professionnel continu des médecins, les relations entre médecins et assureurs, l’exode des praticiens vers d’autres pays, ainsi que l’adéquation entre la formation médicale et les besoins du marché du travail.
Ces journées seront aussi l’occasion de renforcer la solidarité entre les professionnels de la santé à travers des activités sociales et sportives. Un don de sang est prévu ainsi qu’une « Marche du cœur », organisée pour sensibiliser sur la prévention des maladies cardiovasculaires. En clôture, une soirée récréative, intitulée « Nuit du Médecin béninois », rendra hommage aux médecins pour leur engagement quotidien dans la promotion de la santé publique.
L’objectif principal de cet événement est de créer un espace d’échanges constructifs pour relever les défis auxquels la profession fait face et identifier des pistes d’amélioration. Le système de santé béninois, comme ailleurs, est confronté à des problématiques complexes liées à l’insuffisance des infrastructures, au manque de financement, ainsi qu’à la fuite des cerveaux, un phénomène particulièrement préoccupant dans le secteur médical.
Pour participer à ces journées, une inscription de 25 000 FCFA est requise, à régler via Mobile Money au 62053278 (MTN) ou au 94559159 (MOOV) au nom d’Adjalla Carolle Abiola Mahougnon. Les informations complémentaires peuvent être obtenues auprès de Dr Mystère DJENONTIN au 61 19 91 01, Dr Romuald ASSOCLE au 96 64 54 43 ou Dr Gilbert FASSINOU au 96 96 31 72.
Cet événement sera l’occasion pour les médecins béninois de réfléchir à l’avenir de leur profession et de proposer des solutions concrètes pour un meilleur exercice de la médecine au Bénin.
Constance AGOSSA
JVE Bénin et Benkadi renforcent la durabilité des groupes de réflexion à Athiémé et Grand-Popo
Les jeudi 26 et vendredi 27 septembre 2024, les communes d’Athiémé et de Grand-Popo ont respectivement accueilli des séances de travail portant sur l’appropriation des actes de formalisation des Groupes de Réflexion (GR) dans le cadre du projet BENKADI, conduit par l’ONG JVE Bénin. Ces ateliers avaient pour but de garantir une compréhension approfondie des arrêtés formalisant ces groupes et de réfléchir à la durabilité des Groupes de Réflexion mis en place par Benkadi.
La première séance de travail s’est déroulée à Athiémé, réunissant les membres du Groupe de Réflexion local et le personnel de JVE Bénin. Le groupe de réflexion d’Athiémé est officiellement désigné comme le Comité de Réflexion et d’Appui Technique pour la mise en œuvre du projet BENKADI dans la commune.
Les participants ont analysé en profondeur l’arrêté de formalisation du groupe, et ont pu échanger sur les points forts et les lacunes de ces arrêtés, notamment en ce qui concerne la pérennisation des Groupes après la fin du projet BENKADI en 2025. Ils ont identifié des points d’amélioration, notamment concernant la dénomination, les attributions et la composition des membres.
Pour Amadou BAWA, point focal de la PASCIB et membre du groupe de réflexion, les points ont été identifiés pour être amélioré dans l’arrêté actuel. Il s’agit notamment des missions et de la composition des membres. Il a relevé qu’il est important de formaliser les ajouts nécessaires pour que le groupe puisse continuer à fonctionner efficacement après le projet.
Les discussions ont mis en évidence la nécessité d’ajouter des lignes aux arrêtés, tant au niveau des missions du groupe qu’à celui de ses membres, ainsi que d’envisager des synergies avec d’autres cadres de dialogue locaux. Une nouvelle proposition d’arrêté a été recommandée pour tenir compte de ces remarques. L’atelier a également permis aux participants de se familiariser avec les outils de prise de décision participative de BENKADI. Un questionnaire a été distribué pour identifier les cadres de dialogue existants au niveau communal et explorer les possibilités de synergies.
La deuxième journée s’est tenue à Grand-Popo, le 27 septembre 2024, rassemblant les membres du Groupe de Réflexion local et l’équipe de JVE Bénin. Comme à Athiémé, le GR de Grand-Popo est formellement nommé Comité de Réflexion et d’Appui Technique pour le projet BENKADI dans la commune.
Les discussions ont mis en évidence la nécessité d’ajouter des lignes aux arrêtés, tant au niveau de la dénomination, des missions du groupe qu’à celui de ses membres. Une nouvelle proposition d’arrêté a été recommandée pour tenir compte de ces remarques. Les participants ont également été initiés aux outils de prise de décision participative de BENKADI.
YEBE Cyrillia est la Secrétaire Exécutive de la Mairie de Grand-Popo et présidente du groupe de réflexion. Elle a déclaré, « Les échanges ont été très enrichissants. Nous avons maintenant une meilleure vision des actions à mener pour pérenniser ces groupes au-delà du projet Benkadi. » Un questionnaire a été également distribué pour identifier les cadres de dialogue existants et explorer les perspectives de synergies.
Pérennisation des Groupes de Réflexion à Athiémé et Grand-Popo
Suite à la séance de travail des 26 et 27 septembre 2024 sur l’appropriation des actes de formalisation des Groupes de Réflexion, l’ONG JVE Bénin a poursuivi ses efforts pour dynamiser et renforcer la durabilité de ces groupes dans le cadre du projet BENKADI, Alors que la fin du projet est prévue pour 2025, la pérennité des Groupes de Réflexion s’impose comme un enjeu majeur.
Dans ce contexte, JVE Bénin a organisé un atelier multiacteur les 02 octobre 2024 à Grand-Popo et 03 octobre 2024 à Athiémé pour discuter des stratégies de dynamisation et de pérennisation des comités de réflexion mis en place par le programme dans les communes d’intervention.
Atelier multi acteurs Athémé
À Grand-Popo, l’atelier a réuni divers acteurs, incluant les autorités communales, les cadres techniques de la mairie, des organisations de la société civile, des services déconcentrés de l’État et des représentants des cadres de dialogue locaux. Les échanges ont permis de réaliser une analyse SWOT des Groupes de Réflexion, mettant en évidence leur capacité à influencer les politiques locales. Un nouvel arrêté a été proposé pour renforcer l’existence et l’action du Groupe de Réflexion. Les discussions ont également porté sur l’autonomie du groupe et son intégration dans des cadres de dialogue plus larges, ainsi que sur l’importance de la synergie avec la plateforme de réduction des risques de catastrophes.
« Les Groupes de Réflexion, tels que définis dans les arrêtés, ont montré leur potentiel à influencer nos décisions locales. Avec ces ajustements, nous pouvons réellement consolider leur rôle dans la gouvernance climatique de la commune. » a souligné Justin FANOUKPE, point focal de la plateforme de réduction des risques de catastrophe et d’adaptation au changement climatique.
À Athiémé, l’atelier a réuni un groupe similaire d’acteurs locaux. Un nouveau nom a été attribué au Groupe de Réflexion : Comité communal sur l’adaptation aux changements climatiques dans la commune d’Athiémé (CCACC-Athiémé), symbolisant son évolution et son nouveau rôle au sein de la communauté locale. Il a été décidé d’élargir la composition du groupe pour assurer une plus grande représentativité et une participation accrue dans les décisions locales. Les participants ont convenu de la nécessité de formaliser ces décisions dans un nouvel arrêté adapté aux besoins locaux et ont décidé que le CCACC-Athiémé travaillerait en synergie avec les autres cadres de dialogue existants au niveau local.
Marie TOFFA a déclaré que le fait d’inclure davantage d’acteurs locaux va vraiment renforcer notre crédibilité et notre impact dans la commune. Cela montre que le Groupe de Réflexion ne se limite pas au projet, mais devient une véritable structure de gouvernance participative.
Ces ateliers multi acteurs ont permis de poser des bases solides pour la pérennité des Groupes de Réflexion mis en place dans le cadre du projet BENKADI. En plus de proposer des ajustements aux arrêtés existants, les discussions ont mis en lumière l’importance des synergies avec d’autres cadres de dialogue et de la fusion avec des structures existantes comme la plateforme de réduction des risques de catastrophes.
En conclusion, grâce à l’implication et à la diversité des participants, des solutions concrètes ont été proposées pour assurer l’ancrage durable des groupes dans la gouvernance locale après la fin du projet. Ces ateliers ont permis d’élaborer des stratégies visant à garantir la continuité et l’efficacité des Groupes de Réflexion au-delà de la fin du projet BENKADI en 2025, en renforçant leur rôle dans la gouvernance climatique locale et en assurant leur intégration dans les structures de prise de décision existantes.
Megan Valère SOSSOU
Benkadi au Bénin: l’ONG SOS Savane œuvre pour la durabilité des groupes de réflexion à Karimama et Malanville
Dans le cadre de ses actions pour renforcer la gouvernance participative face aux changements climatiques, l’ONG SOS Savane à travers le projet BENKADI a organisé une série d’activité en vue de garantir la durabilité des groupes de réflexion multi-acteurs dans les communes de Malanville et de Karimama.
Déroulement de l’atelier avec le cadre de concertation sur le changement climatique de la commune de Karimama
L’objectif de l’initiative est d’intégrer divers acteurs, notamment non étatiques, dans les processus de décision locale afin de promouvoir des actions de plaidoyer autour des questions climatiques et du développement durable.
Pour y arriver plusieurs actions ont été mises en œuvre. Il s’agit de l’appropriation des actes de formalisation des groupes, de l’analyse diagnostique de la prise de décision participative, et enfin de l’analyse prospective sur l’avenir des groupes de réflexion.
Dans un premier temps, une série de rencontres a été organisée avec des partenaires locaux pour analyser et renforcer la structure des groupes de réflexion déjà établis. Ces échanges ont permis de dresser un bilan des points forts et des défis à relever pour pérenniser leur fonctionnement. Une enquête a ensuite été réalisée dans ces communes pour identifier les cadres de concertation existants, évaluer leur efficacité et proposer des améliorations.
Dynamisation des groupes de réflexion à Malanville et Karimama
Les résultats de cette enquête ont révélé une meilleure coordination entre les acteurs locaux, et la nécessité d’un cadre formel de réflexion sur les changements climatiques, notamment dans la commune de Malanville. Il a été recommandé de clarifier les modalités de financement de ces groupes et d’organiser des ateliers réguliers pour garantir leur bon fonctionnement à long terme.
L’analyse des données recueillies souligne que, pour assurer une gestion efficace des questions climatiques à l’échelle locale, un mécanisme de financement durable et un soutien institutionnel sont indispensables. Cette initiative, bien que confrontée à certaines difficultés logistiques, marque une étape clé dans la promotion d’une gouvernance locale plus inclusive et résiliente face aux défis climatiques.
Pour rappel, ces actions résultent des recommandations de l’atelier bilan d’août 2024 qui avait été organisé pour évaluer les activités réalisées par les partenaires de mise en œuvre (PMO) et la prise en compte du genre dans le processus.
Megan Valère SOSSOU
Propriété Intellectuelle: Elisée FADE reçoit le brevet d’invention de sa table de réanimation
Le 31 janvier 2024, l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) a décerné un brevet d’invention à Elisée FADE pour sa table de réanimation destinée aux nouveau-nés et aux nourrissons. Cette invention qui promet de révolutionner la prise en charge des nouveau-nés en milieu hospitalier a été brevetée officiellement. Une annonce publiée dans le bulletin de la propriété industrielle de l’OAPI le 10 mai 2024.
Table de réanimation destinée aux nouveau-nés et aux nourrissons
La table de réanimation développée par Elisée FADE se distingue par sa capacité à offrir une thermorégulation uniforme sur toute la surface du matelas, assurant ainsi un environnement sécurisé et adapté aux besoins des soins de développement des nouveau-nés. Selon le fascicule du brevet, ce dispositif permet de maintenir la température idéale pour les bébés, prévenant ainsi des situations d’hypothermie qui représentent un danger important pour les prématurés.
L’OAPI, après une analyse approfondie de l’invention, souligne que cet équipement médical contribue à réduire le taux de mortalité des nouveau-nés en minimisant les risques d’asphyxie néonatale et en évitant les conséquences neurologiques graves. Cette table de réanimation, conçue pour les centres de santé, se distingue également par son coût abordable et son accessibilité, deux facteurs essentiels pour améliorer la qualité des soins dans les régions aux ressources limitées. En plus de garantir une prise en charge rapide et efficace, elle permet aux établissements de santé de s’équiper en matériel performant à moindre coût.
Conçu et fabriqué par UP ELEC, une entreprise spécialisée dans les équipements médicaux basée à Djougou, avec une annexe à Hêvié, ce dispositif témoigne du génie d’Elisée FADE, technicien en électricité, maintenance industrielle et biomédicale. UP ELEC, sous la direction de FADE, poursuit son objectif de développer des technologies de pointe adaptées aux besoins de santé de l’Afrique.
Pour toute information supplémentaire ou pour acquérir cette innovation, UP ELEC est joignable au (+229) 90 55 27 51 (WhatsApp) ou par e-mail à info.upelec@gmail.com.
Avec cette invention, Elisée FADE contribue à placer le Bénin sur la carte de l’innovation technologique et médicale en Afrique, apportant une solution concrète aux défis de la santé néonatale dans le contexte africain.
Description de la table de réanimation pour les nouveau-nés et pour nourrissons
Le dispositif démontable, comprend un élément de réception définissant une surface de couchage (3), ledit élément de support est monté sur la surface de couchage adjacente à l’extrémité ou au bord arrière dudit élément de couchage. Le dispositif est équipé d’un microprocesseur servant à contrôler le système de température et la gestion d’un fonctionnement automatique.
Megan Valère SOSSOU
4e édition du Forum Africain des Villes Durables: Brice Delagneau dévoile les ambitions et les innovations
Dans le cadre de la préparation de la 4e édition du Forum Africain des Villes Durables (FORAVID), le commissaire général, Brice Delagneau, a animé une conférence de presse ce dimanche 06 octobre 2024 pour partager les tenants et aboutissants de ce grand événement avec les médias. Ce forum, qui se tiendra les 9 et 10 octobre 2024 à l’espace CRRAE UMOA à Abidjan, réunira des acteurs majeurs du développement local et du secteur privé sous le thème « Accélérer le développement de l’économie locale dans les collectivités ».
Brice Delagneau, Commissaire Général du FORAVID 2024
Initié en 2019 par l’ONG AMISTAD et l’Agence Afrique Green Side, le Forum Africain des Villes Durables se positionne comme une plateforme de dialogue, de réseautage et de collaboration pour les acteurs du développement durable. Brice Delagneau a rappelé les enjeux de ce rendez-vous qui réunit des autorités territoriales, des chefs d’entreprises, des partenaires financiers, ainsi que des cabinets de conseil et des médias. Son objectif est d’accélérer le développement économique, social, culturel et environnemental des territoires africains de manière durable et inclusive.
Cette 4e édition du FORAVID ambitionne de mettre en place des mécanismes concrets pour soutenir les économies locales et favoriser des collaborations efficaces. Delagneau a souligné que l’accent sera mis sur la promotion des financements pour les collectivités territoriales, ainsi que sur la valorisation des secteurs économiques porteurs. En effet, ce forum créera également un cadre propice à la rencontre entre les partenaires techniques et financiers et les fournisseurs de solutions innovantes, afin de répondre aux besoins spécifiques des villes africaines. « Cette année, la présence de l’Afrique du Sud, pays invité d’honneur, apportera une expertise précieuse dans la gestion durable des villes et la mise en œuvre de politiques environnementales audacieuses », a déclaré Delagneau
Reconnaissance du mérite des acteurs engagés dans le développement local
Le commissaire général a également annoncé que 35 prix seront décernés lors de cette édition pour récompenser les acteurs engagés dans le développement local. Parmi ces distinctions, on compte 28 prix pour l’innovation, 3 prix spéciaux, 3 prix d’honneur et un Super Prix qui viendra couronner l’initiative la plus remarquable.
En conclusion, Brice Delagneau a réaffirmé l’ambition du FORAVID de devenir une plateforme de référence pour la promotion des pratiques innovantes et durables au sein des collectivités africaines. Ce forum représente une opportunité unique pour les villes africaines de partager leurs expériences, d’attirer des investissements et de trouver des solutions concrètes aux défis économiques et environnementaux auxquels elles sont confrontées.
Un soutien de taille
Rappelons que le forum est organisé sous l’égide de l’UNESCO et avec le soutien d’importants dirigeants régionaux, tels que Monsieur Oumar Ba, Président du Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA et de l’Association des Maires du Sénégal, ainsi que de hauts représentants des ministères du Tourisme et des Loisirs, et de la Transition numérique et de la Digitalisation. Il est également parrainé par Monsieur Souleymane Diarrassouba, Ministre du Commerce et de l’Industrie, et bénéficie de l’assistance technique de l’équipe de Monsieur Yapi Fidèle, Directeur Général de la Décentralisation et du Développement Local.
Megan Valère SOSSOU
Benkadi au Bénin : L’ODDB œuvre pour la durabilité des groupes de réflexion à Za-Kpota
Du 26 au 30 septembre 2024, l’ONG ODDB a organisé une séance de visites pour enquêter sur les cadres de dialogue et les actions de plaidoyer dans la commune de Za-Kpota. Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre du projet Benkadi au Bénin, visait à assurer le bon fonctionnement et la durabilité d’un groupe de réflexion multi-acteurs mis en place par le projet Benkadi.
Vue d’ensemble des participants
Plusieurs cadres de dialogue et de concertation ont participé à cette activité. Les échanges ont permis de mieux comprendre leur fonctionnement, les thématiques abordées, leur impact en matière de plaidoyer, ainsi que leurs limites. Pour Alfred OGA, en amont à cette séance, une enquête avait déjà été menée pour identifier tous les cadres de concertation formels et informels existants dans la commune. Les données recueillies seront traitées et analysées en vue de proposer des mesures de durabilité des groupes de réflexion.
Pour André Sanhouékoa, responsable du développement local et de la planification à la mairie de Za-Kpota, cette initiative est une occasion de faire le point sur les actions menées par les organisations de la société civile. « Le comité de réflexion mis en place avait pour objectif d’intégrer les actions climatiques dans le Programme de Développement Communal. Aujourd’hui, nous envisageons de l’élargir afin d’apporter plus de ressources et d’expertise pour accompagner la commune dans ses efforts d’adaptation aux changements climatiques », a-t-il déclaré.
Les participants à l’activité ont rempli des fiches d’enquête détaillant les objectifs, les activités, le fonctionnement, les actions de plaidoyer menées par les cadres de concertation existants dans la commune. Cette analyse des organisations locales contribuera efficacement à la réflexion en cours.
Simon Agbéva, membre très actif du cadre de concertation des acteurs de l’éducation, a salué cette initiative, qu’il juge essentielle pour le développement de la commune de Za-Kpota. « Il est urgent de se réunir pour trouver des solutions adaptées aux défis climatiques », a-t-il affirmé.
Ruffine Dagbénonbakin, agent à la mairie et point focal Genre, a souligné l’importance d’intégrer l’approche genre dans toutes les planifications.
Basile Adimale, 2ème adjoint au maire de Za-Kpota, a conclu en exprimant sa conviction que cette initiative permettra de revitaliser les différents cadres de dialogue et de les rendre véritablement opérationnels pour une meilleure prise en charge des enjeux climatiques locaux.
Cette activité a contribué au renforcement du cadre de concertation multi-acteurs, qui accompagne la mise en œuvre des initiatives d’AbE du PDC4 de la commune de Za-Kpota, et qui inclus la gouvernance participative des initiatives de développement durable avec un focus sur les changements climatiques.
Megan Valère SOSSOU
Les énergies renouvelables créent des emplois au Bénin
Le changement climatique constitue une menace croissante pour ce pays d’Afrique de l’Ouest, mais la transition vers les énergies renouvelables offre une opportunité de stimuler la croissance de l’emploi.
Setonde et son équipe au travail
Dans la localité d’Ouèssè, une commune isolée du Bénin, un homme d’une vingtaine d’années exploite les énergies renouvelables pour créer des emplois et résoudre un gros problème.
Dieudonné Mahuwêna Setonde travaillait comme technicien en installation électrique dans les zones rurales de ce pays d’Afrique de l’Ouest lorsqu’il a constaté que de nombreux ménages de sa localité n’avaient pas accès au réseau électrique conventionnel, ce qui rendait difficile l’utilisation des téléphones portables, de la télévision et d’Internet.
Pour relever ces défis, Setonde a fondé Technology for Environmental Protection Africa, également connue sous le nom de TEP AFRICA TECH , une entreprise dédiée à la promotion des énergies renouvelables et à l’amélioration de l’efficacité énergétique des ménages, en particulier dans les zones rurales.
Il compte aujourd’hui 16 techniciens qui aident la communauté à accéder à une énergie propre et durable. Lui et son équipe ont formé plus de 200 jeunes à travers divers ateliers et programmes de renforcement des capacités.
« Grâce aux partenariats avec des projets nationaux et internationaux comme SWEED Bénin et Plan International Bénin , les jeunes que nous avons formés sont aujourd’hui des professionnels qualifiés dans le domaine des énergies renouvelables avec des stages et des opportunités d’emploi », a déclaré Setonde en français.
La forte croissance de la dernière décennie a permis au Bénin de réduire la pauvreté grâce à des projets durables, notamment la création d’emplois verts, selon le récent Rapport sur le climat et le développement publié par la Banque mondiale.
Au Bénin, il existe une forte demande de techniciens et d’ingénieurs spécialisés dans le photovoltaïque, la réparation et la maintenance électrique, ainsi que l’installation et la maintenance de biodigesteurs pour la production de biogaz.
Selon un rapport sur l’impact des énergies renouvelables sur l’emploi, publié par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (AIER) en collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), environ 320 000 personnes travaillent dans le secteur des énergies renouvelables en Afrique. Ce chiffre représente 2,34 % de l’emploi mondial dans ce secteur.
Face aux défis climatiques et énergétiques, Christian Hounkannou, coordinateur Afrique francophone de 350Africa.org , estime que l’Afrique doit investir dans les énergies renouvelables. Il encourage les jeunes à s’impliquer pour apporter des solutions aux communautés en quête d’énergie durable et souligne le rôle crucial de l’État dans le soutien des organisations engagées.
Le Projet Inclusion des Jeunes, initié par le gouvernement béninois et soutenu par la Banque mondiale, forme plus de 500 jeunes aux métiers des énergies renouvelables. En partenariat avec AdMec , une entreprise spécialisée dans l’énergie solaire, ces jeunes acquièrent des compétences en montage, entretien et réparation de lampadaires LED et solaires. Ce projet vise à former et intégrer 1 000 jeunes dans le secteur des énergies renouvelables d’ici 2025, dans le cadre de l’ initiative Azôli , la voie d’accès à l’emploi en fon, l’une des langues nationales du Bénin.
Le programme Azôli est une initiative spéciale conçue par le gouvernement béninois pour réduire le chômage et le sous-emploi des jeunes au Bénin en facilitant l’accès aux stages de formation en entreprise.
« A terme, 200 jeunes auront un contrat d’embauche direct avec AdMec qui propose une formation gratuite », a indiqué Marcel Adjahouisso, responsable de l’antenne atlantique de l’Agence nationale de promotion de l’emploi.
Mathieu Dènon, bénéficiaire du programme, était auparavant vendeur d’essence non raffinée introduite en contrebande du Nigéria au Bénin. Aujourd’hui, il aide les ménages de son village à acheter et installer des panneaux solaires.
En juin 2024, l’agence a recruté 1 000 jeunes supplémentaires pour la formation et l’insertion professionnelle. Par ailleurs, l’agence, à travers l’initiative Azôli, a signé une convention de partenariat avec l’ Académie de l’Ecole Supérieure des Métiers des Energies Renouvelables de la commune d’Allada pour la formation et l’insertion professionnelle de 1 000 jeunes aux métiers des énergies renouvelables.
Incitations gouvernementales
Le gouvernement béninois a instauré en 2020 une exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les importations de panneaux solaires. Cette exonération s’applique à l’importation de matériels, équipements et accessoires d’installation destinés à la production d’énergie photovoltaïque et solaire thermique.
L’exonération fiscale des produits contribuant à la production d’énergie solaire a eu des effets significatifs sur l’économie béninoise, notamment en termes de création d’emplois. Selon un rapport du ministère de l’Economie et des Finances , cette mesure a entraîné une augmentation de 9,95 % des importations de ces produits, un chiffre nettement supérieur à celui des produits d’énergie électrique à combustible fossile, qui n’ont augmenté que de 0,66 %.
Les bénéfices de la vente d’équipements photovoltaïques ont grimpé en flèche, en étant multipliés par cinq, selon le même rapport. De plus, l’exonération fiscale a permis aux entreprises de doubler leur base de clients et de partenaires, ce qui a conduit à l’expansion des points de vente et à l’amélioration des services après-vente dans tout le pays.
Enock Missi Hounhoui, président de l’ Association béninoise de l’énergie , a déclaré que le Bénin a fait preuve d’une volonté de miser sur les énergies renouvelables comme levier de création d’emplois. Il a ajouté que la fabrication d’équipements tels que les panneaux solaires, les éoliennes et les biodigesteurs, ainsi que l’ingénierie et les services associés, sont des domaines qui attirent l’attention des jeunes.
Des défis demeurent
Bien que des progrès aient été réalisés dans le domaine des énergies renouvelables, ils ne suffisent pas à atteindre toutes les populations rurales et à réduire significativement le nombre de jeunes chômeurs.
L’adoption des énergies renouvelables et la promotion de la création d’emplois verts peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique tout en favorisant le développement économique et social du continent. Cependant, pour relever efficacement ce défi, les décideurs politiques doivent veiller à la mise en œuvre de meilleures politiques de réglementation et d’accès au marché, a déclaré Setonde.
Megan Valère SOSSOU
Renewable energy is creating jobs in Benin
Climate change is a growing threat to the West African country, but the transition to renewable energy provides an opportunity to stimulate job growth.
In the locality of Ouèssè, an isolated commune in Benin, a man in his twenties is harnessing renewable energy to create jobs and solve a big problem.
Dieudonné Mahuwêna Setonde was working as an electrical installation technician in rural areas of this West African nation when he saw that many households in his locality lacked access to the conventional power grid, making it difficult to use mobile phones, television, and the Internet.
To address these challenges, Setonde founded Technology for Environmental Protection Africa, also known as TEP AFRICA TECH, a company dedicated to promoting renewable energy and improving household energy efficiency, especially in rural areas.
Now he has 16 technical employees who help the community access clean and sustainable energy. He and his team have trained over 200 youths through various workshops and capacity-building programs.
« Thanks to partnerships with national and international projects like SWEED Benin and Plan International Benin, the youths we have trained are now qualified professionals in the field of renewable energy with internships and job opportunities, » Setondesaid in French.
Growing demand for green jobs in Benin
Strong growth of the last decade has enabled Benin to reduce poverty through sustainability projects, particularly the creation of green jobs, according to the recent Climate and Development Report published by the World Bank.
In Benin, there is a high demand for technicians and engineers specialized in photovoltaics, electrical repair, and maintenance, as well as the installation and maintenance of biodigesters for biogas production.
About 320,000 people are employed in renewable energy jobs, according to a report on the impact of renewable energy on employment by the International Renewable Energy Agency, in collaboration with the International Labour Organization. That figure represents 2.34% of global employment in this sector.
In the face of climatic and energy challenges, Christian Hounkannou, francophone Africa coordinator of 350Africa.org, said that Africa needs to invest in renewable energy. He encourages young people to get involved in providing solutions to communities seeking sustainable energy and highlights the crucial role of the state in supporting committed organizations.
Students learning about solar energy installation. (Photo credit: Megan Valère SOSSOU)
The Youth Inclusion Project, initiated by the Beninese government and supported by the World Bank, trains more than 500 young people in renewable energy trades. In partnership with AdMec, a company specializing in solar energy, these youths acquire skills in assembling, maintaining, and repairing LED and solar street lights. This project aims to train and integrate 1,000 young people into the renewable energy sector by 2025, as part of the Azôli initiative — the pathway to employment in Fon, one of Benin’s national languages.
The Azôli program is a special initiative designed by the Beninese government to reduce youth unemployment and underemployment in Benin by facilitating access to internships for on-the-job training.
« Eventually, 200 young people will have a direct employment contract with AdMec, which offers free training, » said Marcel Adjahouisso, head of the Atlantic branch of the National Agency for Employment Promotion.
Mathieu Dènon, a beneficiary of the program, was previously a seller of unrefined gasoline smuggled from Nigeria into Benin. Today, he helps households in his village buy and install solar panels.
In June 2024, the agency recruited another 1,000 young people for training and professional placement. In addition, the agency, through the Azôli initiative, signed a partnership agreement with the Academy of the Higher School of Renewable Energy Trades in the commune of Allada for the training and professional integration of 1,000 young people in renewable energy trades.
Government incentives
The Beninese government in 2020 began exempting solar panel imports from value-added tax, otherwise known as VAT. This exemption applies to the importation of materials, equipment, and installation accessories for the production of photovoltaic and solar thermal energy.
The tax exemption on products contributing to solar energy production has had significant effects on the Beninese economy, particularly in terms of job creation. According to a report by the Ministry of Economy and Finance, this measure led to a 9.95% increase in imports of these products, a figure significantly higher than that of fossil-fuel-burning electrical energy products, which only increased by 0.66%.
Profits from the sale of photovoltaic equipment have skyrocketed, increasing fivefold, according to the same report. Additionally, the tax exemption has allowed companies to double their customer and partner base, leading to the expansion of sales points and the improvement of after-sales services across the country.
Enock Missi Hounhoui, president of the Benin Energy Association, said Benin has shown a commitment to relying on renewable energy as a lever for job creation. He added that the manufacturing of equipment such as solar panels, wind turbines, and biodigesters, as well as the associated engineering and services, are areas that attract young people’s attention.
Challenges remain
Although progress has been made in the field of renewable energy, it is not enough to reach all rural populations and significantly reduce the number of unemployed youth.
Adopting renewable energy and promoting the creation of green jobs can play an important role in combating climate change while fostering the continent’s economic and social development. However, to effectively address this challenge, policymakers must ensure the implementation of better regulation and market access policies, Setonde said.
Megan Valère SOSSOU
17e Journée Mondiale de la Contraception : « Accéder à la contraception permet le développement économique des nations » Dr Sennen HOUNTON
Le 25 septembre 2024, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement a tenu un webinaire pour marquer la 17e Journée mondiale de la contraception. Ce webinaire a réuni plusieurs experts, dont le Dr Sennen Hounton, Directeur du bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cette journée placée sous le thème, « Un choix pour tous : la liberté de planifier, le pouvoir de choisir », vise à sensibiliser sur l’importance de la planification familiale et de l’accès à la contraception pour garantir la santé et les droits sexuels et reproductifs.
Le Dr Sennen Hounton a mis en avant les progrès enregistrés dans la sous-région au cours des dix dernières années, notamment une hausse du taux de prévalence contraceptive, passé de 13% en 2015 à 18% en 2024. De plus, les besoins non satisfaits en matière de contraception chez les femmes de 15 à 49 ans ont chuté de 24% à 17%, malgré les défis posés par les crises humanitaires, les déplacements forcés et la pauvreté accrue.
Malgré ces avancées, les défis persistent, notamment l’accès équitable aux méthodes contraceptives. Dr Hounton a rappelé que l’amélioration de l’accès à la contraception favorise non seulement la santé des femmes, mais également le développement économique des nations. Il a appelé à une sensibilisation accrue pour garantir que chaque individu puisse faire un choix éclairé en matière de planification familiale.
Il faut sensibiliser pour l’accès de tous aux méthodes contraceptives. Accéder à la contraception permet le développement économique des nations a-t-il laissé entendre.
Éducation environnementale au nord-Bénin: SOS Savane-ONG pour la préservation des réserves naturelles
Face aux nombreuses pressions que subissent les réserves naturelles classées au patrimoine mondial de l’UNESCO au nord Bénin, SOS Savane-ONG, avec le soutien du programme RBT-WAP, a lancé un programme d’éducation environnementale pour sensibiliser les populations locales en particulier les jeunes, à la protection de la biodiversité. Dans les communes de Tanguiéta et Kandi, situées à proximité des parcs de la Pendjari et du W au nord-Bénin, la prise de conscience écologique devient une priorité.
Animation d’un club environnemental par les apprenants
L’initiative s’est concentrée sur l’éducation au développement durable et vise à former de futures générations d’écocitoyens. Il s’agit de transmettre des connaissances et des pratiques respectueuses de l’environnement, tout en favorisant l’épanouissement des élèves grâce à des actions concrètes. Au nombre de ces actions se trouvent : des séances de sensibilisation, des observations de la faune et de la flore, ainsi que des ateliers pratiques.
À ce jour, 435 séances d’éducation environnementale ont été organisées dans les écoles riveraines des parcs de la Pendjari et du W, touchant 4 350 élèves, dont 50 % de filles. Pour Farid AMADOU BAHLEMAN, Directeur Exécutif SOS Savane ONG, ces jeunes apprennent à mieux comprendre leur environnement, les dangers de la déforestation et des déchets plastiques, ainsi que l’importance de la préservation des écosystèmes locaux. En collaboration avec les enseignants et les animateurs environnementaux, les élèves participent activement à des projets tels que la création d’herbiers numériques dans 12 écoles et le recyclage de bouteilles en plastique en mangeoires pour oiseaux.
Les clubs environnementaux, redynamisés grâce à cette initiative, sont désormais autonomes et organisent eux-mêmes des campagnes de salubrité. Ils contribuent désormais à la propreté des écoles et de leurs environs. Au total, dix (10) campagnes ont déjà été menées avec à la clé une forte mobilisation non seulement des élèves mais aussi des communautés.
L’outil iNaturalist : une fenêtre sur la biodiversité locale
L’un des aspects les plus novateurs du programme est l’utilisation de l’application iNaturalist, qui permet aux élèves de documenter leurs observations de la biodiversité locale. Chaque séance de sensibilisation inclut désormais une quinzaine d’observations.
Une technique qui enrichit les bases de données sur les espèces présentes dans cette région du Bénin. À la fin du programme, l’objectif est de comptabiliser au moins 7 200 observations, un apport précieux pour le suivi des espèces dans ces zones protégées.
sos savane
À ce jour, les objectifs de la première phase du projet sont atteints à plus de 90 %. L’implication des élèves et des animateurs a permis de susciter un véritable engouement pour les questions environnementales, avec des impacts mesurables sur le terrain. Les clubs environnementaux, désormais autonomes, continuent d’organiser des activités après les séances initiales pour assurer ainsi la pérennité du projet.
Ce programme d’éducation relative à l’environnement vient renforcer toutes les actions notées au Bénin en matière de protection de l’environnement. Il démontre, une fois de plus, que l’éducation est la clé d’un avenir durable dans une région riche en biodiversité marquée par la présence des réserves de Pendjari et du W.
Megan Valère SOSSOU
SoPharma annonce le lancement au Maroc de la célèbre gamme coréenne de produits de beauté Erborian
Sopharma est fier d’annoncer le lancement de la gamme de produits cosmétiques Erborian au Maroc, une ligne qui marie l’héritage coréen séculaire en matière de beauté aux exigences des consommateurs les plus modernes. Connue pour ses formules hybrides alliant maquillage et soin, Erborian s’inscrit dans une démarche de qualité, d’innovation et de sécurité des ingrédients.
Avec un engagement fort envers des formulations « Safe & Conscious », Erborian s’efforce de donner le meilleur du soin à la peau, tout en respectant les normes les plus strictes de la réglementation européenne.
S’exprimant à ce propos, Ismail Cheikh Lahlou, Directeur Général de SoPharma, a déclaré : « Nous sommes fiers de lancer la célèbre gamme de produits Erborian au Maroc. Erborian se distingue par une approche unique en cosmétique : chaque ingrédient, qu’il soit d’origine naturelle ou synthétique, est minutieusement sélectionné pour son efficacité et sa sécurité. En devenant le distributeur exclusif de la marque Erborian au Maroc, SoPharma permet de faire découvrir l’art de la fusion beauté-coréenne à travers des soins dermo-cosmétiques innovants.»
Les produits Erborian puisent leur force dans des ingrédients iconiques de la tradition coréenne, tels que la Centella Asiatica, le Ginseng, le Bambou ou encore le Yuza, reconnus pour leurs bienfaits sur l’éclat et la régénération de la peau. Erborian s’engage dans une démarche d’amélioration continue de ses formules. Le laboratoire Qualité de la marque teste et intègre constamment des ingrédients de nouvelle génération pour améliorer l’expérience utilisateur tout en réduisant l’impact environnemental.
Avec le lancement d’Erborian, SoPharma confirme son rôle de pionnier dans le domaine de la Santé et Bien-être au Maroc, apportant de surcroit des solutions de beauté inspirées des rituels coréens pour les consommateurs marocains soucieux de leur peau et de leur bien-être.
Les produits Erborian sont d’ores et déjà disponibles à la vente en pharmacies, parapharmacies, et auprès de tous les revendeurs Skincare partenaires agréés de SoPharma.
A noter que SoPharma est une entreprise marocaine agissant dans la santé et le bien-être, fondée en 2022 qui a pour mission de mettre à disposition les solutions de santé les plus innovantes au plus grand nombre. L’ADN de SoPharma repose sur 3 piliers : People, Health, Innovation – l’humain, étant au cœur de sa stratégie.
Rappelons pour finir que depuis sa création en 2007, Erborian (« Herbes d’Orient ») pour objectif de prendre soin de la peau des consommateurs en les aidant à redécouvrir leur peau ! Peut-être décrocher un sourire devant le miroir et impacter positivement leur estime d’eux-mêmes… Pour cela, la marque développe des produits efficaces qui amènent à la peau tout ce dont elle a besoin pourque son plein potentiel se révèle.
En 2009, Erborian lance la première BB Crème (BB pour« BlemishBalm Cream » : baume anti-imperfections) en Europe en adaptant le succès de la BB Crème asiatique au marché des femmes occidentales avec une crème plus légère et moins couvrante que la version asiatique.
Erborian est distribué dans plus de 80 pays dans le monde.
Fin de la visite officielle de la Directrice Exécutive de l’ONUSIDA au Bénin : Madame WinnieByanyima satisfaite des efforts fournis au niveau national
La Directrice Exécutive du Programme commun des Nations unies contre le VIH/SIDA (ONUSIDA), Madame Winnie Byanyima, a clôturé sa visite officielle de cinq jours au Bénin, le 13 septembre 2024. S’inscrivant dans le cadre du projet de partenariat avec Expertise France, qui marque un tournant décisif dans le renforcement des efforts de l’ONUSIDA pour éradiquer le VIH/SIDA dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre, Madame Winnie Byanyima a achevé sa mission au Bénin sur une note de satisfaction au regard des efforts fournis par le Bénin pour endiguer cette pandémie.
« Le Bénin a accompli des progrès considérables dans la lutte contre le VIH SIDA. En 14 ans, les nouvelles infections et les décès ont été réduits de moitié, et de nombreuses personnes ont désormais accès à des traitements », s’est réjouie Madame Winnie Byanyima. Elle a par néanmoins souligné les efforts à faire en ce qui concerne la réforme législative, la réduction de la stigmatisation et de la discrimination dans les établissements de soins de santé et l’autonomisation des initiatives menées par les communautés en vue de résultats encore plus probants. La Directrice Exécutive de l’ONUSIDA a par ailleurs félicité le Président Patrice Talon pour avoir été l’un des premiers chefs d’Etat à signer l’initiative Education Plus. C’est une campagne soutenue par les nations Unies, dont l’objectif est de réduire la vulnérabilité des adolescentes au VIH en Afrique subsaharienne, y compris au Bénin. Le chef de l’Etat s’est notamment engagé à œuvrer au maintien des filles à l’école et à l’augmentation du financement public dans la lutte contre le VIH SIDA au Bénin.
Au cours de sa mission, la Directrice Exécutive de l’ONUSIDA a également rencontré plusieurs acteurs et structures de la lutte contre le VIH SIDA au Bénin entre autres : les ministères sectoriels, l’Institut national de la femme, l’ONG Racines, le président de l’Assemblée nationale, le Caucus des femmes parlementaires et la Fondation Claudine Talon. Madame Winnie Byanyima qui était accompagnée d’une délégation d’Expertise France, a insisté sur l’importance du projet de réponse communautaire à la stigmatisation, la discrimination et la réforme juridique en Afrique de l’Ouest et du Centre. Financé à hauteur de 1.921.520 € pour la phase pilote, ce projet mis en œuvre avec Expertise France vise à améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine, le Sénégal et le Togo. Il met l’accent sur l’accès aux traitements, la prévention et la sensibilisation au niveau communautaire. « La priorité si nous voulons atteindre nos objectifs de 2030, reste le VIH pédiatrique, et l’ONUSIDA soutiendra tous les efforts du Benin pour augmenter la couverture du traitement pour les enfants qui n’est que de 36% actuellement », a déclaré Madame Winnie Byanyima.
Journée de l’Activiste Climat : Les jeunes en première ligne pour la justice climatique à Abomey-Calavi
La Journée de l’Activiste Climat a été officiellement inaugurée le jeudi 5 septembre 2024, à l’American Corner de l’Université d’Abomey-Calavi. Cet événement, placé sous le thème « Solidarité mondiale et justice climatique : les jeunes au cœur de l’action climatique », vise à sensibiliser les jeunes sur leur rôle crucial dans la lutte contre les effets des changements climatiques tout en renforçant leurs engagements et capacités dans ce domaine.
L’initiative, portée par M. Bio BANGANA, a réuni une trentaine de participants et a vu la présence de plusieurs personnalités importantes, notamment Mme Arielle AKOUETE, Directrice de la Promotion de l’Écocitoyenneté au Ministère du Cadre de Vie et des Transports, et M. Guillaume AGBOTON, représentant le Directeur Départemental du Cadre de Vie et des Transports du Littoral. Ces acteurs ont souligné l’urgence climatique et la nécessité d’impliquer activement les jeunes pour un avenir durable.
La journée a été rythmée par plusieurs activités, parmi lesquelles des présentations, des panels, une simulation de négociations climatiques, ainsi qu’un atelier sur la fresque du climat. Ces échanges ont permis aux participants d’acquérir des connaissances approfondies sur les enjeux environnementaux, tout en offrant un espace de réflexion et de partage d’idées novatrices.
Un moment fort de l’événement a été le pitch de projets, qui a permis de récompenser les jeunes les plus prometteurs. Les prix décernés incluent le « Best Delegate », le « Best Project » et le « Best Speaker », reconnaissant ainsi les talents et l’engagement des participants.
En outre, un programme de mentorat de trois mois débutera en octobre 2024, visant à accompagner les jeunes activistes dans la mise en œuvre de projets concrets pour le climat.
Le Bénin renforce son système satellitaire à travers l’EUMETSAT
Du 16 au 20 septembre 2024, Cotonou accueille le 16ème Forum des Usagers de l’Organisation Européenne pour l’Exploitation de Satellites Météorologiques en Afrique (EUMETSAT). Cet événement, qui se tient au Palais des Congrès, réunit plus de 150 participants issus de 52 pays, dont 7 pays européens, tous utilisateurs de données satellitaires pour améliorer la qualité des informations météorologiques fournies à la communauté.
L’ouverture officielle a été présidée par M. José TONATO, Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable (MCVT). Le ministre a exprimé sa gratitude envers les acteurs ayant contribué à l’organisation de ce forum et salué le choix du Bénin comme hôte de cette rencontre internationale dédiée à l’amélioration de la résilience climatique. Il a également rappelé les efforts entrepris par le gouvernement béninois pour renforcer le système météorologique national, notamment à travers la densification et la modernisation du réseau d’observation météorologique, avec des stations synoptiques et agro-météorologiques plus performantes.
Selon le ministre TONATO, ce forum est une occasion de présenter les réalisations du Bénin en matière de villes durables et de lutte contre les effets du changement climatique. Il a souligné l’importance de maîtriser les données météorologiques dans cette lutte : « Le contrôle des données météorologiques est une dimension essentielle dans cette lutte pour maîtriser les jeux, pour contrôler les effets du changement climatique », a-t-il affirmé. Il a également exprimé son espoir de voir des résultats à la hauteur des attentes à l’issue de ce forum.
Parmi les innovations saluées, M. TONATO a mentionné l’installation prochaine de la nouvelle station PUMA au Bénin, grâce au satellite géostationnaire METEOSAT de Troisième Génération, qui sera présenté lors du forum. Cette station permettra de traiter les données satellitaires de manière plus efficace.
Pour M. Didier KAKPA, Directeur Général de Météo Bénin, cette rencontre est cruciale dans un contexte de changement climatique où les données fiables sont indispensables. Il a souligné l’importance de l’EUMETSAT en tant que solution pour pallier le manque de données météorologiques des stations classiques et accompagner les services hydrométéorologiques dans l’amélioration du réseau d’observation et de la production d’informations climatiques.
De son côté, M. Sédiko DOUKA, Commissaire pour l’Infrastructure, l’Énergie et la Digitalisation de la CEDEAO, a mis en avant le rôle des avancées technologiques pour assurer la sécurité et la résilience face au changement climatique. Quant à M. Tidiane OUATTARA, Président du Conseil de l’Agence Spatiale Africaine, il a assuré du soutien total de l’Agence dans la mise en œuvre des résolutions qui découleront de ce forum.
L’EUMETSAT joue un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique en fournissant aux services météorologiques des outils et des données essentiels pour comprendre les impacts climatiques et élaborer des stratégies d’adaptation. À la fin du forum, une déclaration d’engagement a été signée entre les différentes parties prenantes, incluant le gouvernement béninois, le Réseau d’Observation, l’Organisation Mondiale de la Météorologie, la CEDEAO et les partenaires financiers.
Parmi les participants notables figurent M. Phil Evans, Directeur Général de l’EUMETSAT, et M. Joel Neubert, Chef de Coopération à la Délégation de l’Union Européenne au Bénin.
Megan Valère SOSSOU
Promotion de l’énergie renouvelable : Des jeunes activistes visitent la plus grande centrale solaire du Bénin
Le vendredi 20 septembre 2024, une vingtaine de jeunes activistes béninois ont participé à une sortie pédagogique à la plus grande centrale solaire du Bénin, organisée par le Renewable Energy Coalition Benin (REC Bénin) et Power Afrika, avec le soutien de 350.org. Une initiative visant à faire découvrir la centrale solaire aux jeunes engagés pour la promotion des énergies renouvelables au Bénin.
Visite sur la centrale solaire de Pobè
La journée a commencé tôt à Abomey-Calavi, où le bus réservé pour l’occasion, a pris la route vers Pobè, avec des arrêts à Cotonou et Porto-Novo pour récupérer d’autres participants. Dans une ambiance conviviale, les activistes ont parcouru les 130 kilomètres séparant Cotonou d’Illoulofin, un village dans la commune de Pobè où se trouve la centrale solaire.
Dès leur arrivée, les jeunes ont pu observer cette gigantesque installation solaire, qui s’étend sur 26 hectares. Construite par RMT Eiffage, la centrale est exploitée depuis plus de deux ans par la Société Béninoise de Production d’Électricité (SBPE). Elle représente un symbole important dans la transition énergétique du pays. Les visiteurs, guidés par Esias Mérit Degan, chef de la centrale, et son équipe, ont découvert les coulisses de cette installation qui produit 25 mégawatts-heures (MWh) d’électricité, et qui a injecté plus de 70 gigawatts-heures (GWh) dans le réseau national depuis sa mise en service.
Le champ de panneaux solaires s’étend à perte de vue. Plus de 47 000 modules de 530 Wc sont répartis en six postes de transformation. Selon un ingénieur sur place, chaque série de modules génère 1 500 volts en courant continu, convertis ensuite en 800 volts de courant alternatif, puis augmentés à 20 000 volts avant d’être injectés dans le réseau national. La puissance produite est ensuite transportée vers les ménages à travers la Communauté Électrique du Bénin (CEB).
En outre, Mérit Degan a révélé que des projets d’extension sont déjà en cours, avec la construction de deux nouvelles centrales de 25 MWh chacune, portant ainsi la capacité totale à 75 MWh. Ces nouveaux projets couvrent une superficie de 96 hectares, déjà clôturée. Malgré cette avancée, un défi majeur subsiste : l’absence de systèmes de stockage d’énergie, ce qui limite la production aux seules heures ensoleillées.
L’impact environnemental de cette centrale est également remarquable. Sa production devrait permettre de réduire les émissions de CO2 du Bénin de 575 000 tonnes sur 25 ans, soit environ 23 000 tonnes par an. Financé à hauteur de 39,7 milliards de francs CFA par l’État béninois, avec le soutien de l’Union européenne et de l’Agence Française de Développement.
Une grande avancée pour le Bénin qui vient de loin dans sa quête de combler le déficit d’énergie. En effet, raconte Christian HOUNKANNOU, coordonnateur Afrique Francophone de l’organisation 350.org, en 2017, la biomasse représentait 58% de l’énergie primaire utilisée, suivie de 37% d’importations d’hydrocarbures comme le charbon et le gaz utilisés dans les centrales thermiques.
L’année suivante, poursuit-il, soit en 2018, les importations du Ghana et Nigeria ont permis au Bénin d’avoir un taux d’accès à l’électricité de 33,2%. Ces chiffres relativement faibles indiquent un réel problème d’accès pour les communautés rurales car le peu de capacité servait à alimenter les villes.
Mais aujourd’hui, la centrale solaire de Pobè constitue une bonne option pour diversifier les sources d’énergies en limitant la pression sur la biomasse énergie, et une opportunité pour le Bénin de faire face à la crise climatique et apporter de l’énergie à faible coût aux communautés rurales a-t-il déclaré sur un air de satisfaction.
L’appel de Anas SEKO, Coordonnateur du Renewable Energy on Coalition Bénin REC Bénin, va non seulement à l’endroit du gouvernement du Bénin à poursuivre et à augmenter son ambition de développement des énergies renouvelables mais aussi aux institutions comme la Banque Africaine de Développement à soutenir le développement des énergies 100 % renouvelables.
À l’issue de la visite, les jeunes activistes sont repartis mieux informés et encore plus motivés à promouvoir l’énergie renouvelable dans leurs communautés respectives. Au cours de leur déplacement des plaines d’Abomey-Calavi et de Cotonou au plateau de Pobè en passant par la vallée de l’Ouémé, rien n’a émoussé l’ardeur de ces jeunes à découvrir la plus grande centrale solaire et ses avantages pour le pays.
Megan Valère SOSSOU
Amnesty International Bénin lance une campagne nationale pour le droit à la santé
Amnesty International Bénin a lancé ce vendredi 20 septembre 2024, une campagne nationale pour promouvoir le droit à la santé pour tous au Bénin. La cérémonie officielle de lancement s’est tenue à Cotonou, en présence d’acteurs du secteur de la santé, de la société civile, des médias et de nombreux autres acteurs. L’initiative, motivée par les nombreuses plaintes recueillies par l’organisation, vise à sensibiliser la population sur leurs droits en matière de santé et à renforcer les mécanismes de recours en cas de violations.
Dieudonné Dagbeto, Directeur Exécutif de Amnesty International Bénin
Pour Dieudonné Dagbeto, Directeur Exécutif de Amnesty International Bénin, la santé est un bien essentiel à la vie et au bien-être. Un droit fondamental indispensable à l’exercice des autres droits humains. C’est en lançant cette campagne, il espère qu’elle contribuera à assurer une bonne connaissance du droit à la santé au sein des populations et leur donner des informations sur les voies de recours et de dénonciations en cas de manquements. « Notre campagne portera sur la jouissance du droit à santé pour tous y compris les personnes privées de liberté. » a-t-il déclaré.
Soutien remarquable de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé
Représentant, le Président de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé, Habib OUITONA, a exprimé toute la satisfaction de l’ARS de savoir que les engagements pris au cours de l’atelier de mai à Grand-Popo sur la promotion du droit à la santé passe de projet à du concret. Il trouve en cette initiative un appui précieux à sa mission de veiller à la réalisation du droit à la santé pour tous par l’amélioration continue de l’offre et de la qualité des soins. Tout en félicitant Amnesty International Bénin, il a renouvelé le soutien de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé. C’est une action salvatrice qui a pour effet de faire de chaque usager et de chaque communauté, un véritable acteur de sa santé a-t-il laissé entendre.
Les objectifs et les grands axes de la campagne sur l’éducation aux droits à la santé ont été présentés par Éric-Orion BIAO, Coordonnateur Education aux Droits Humains à Amnesty International Bénin. Une campagne nationale qui sera suivie d’un plaidoyer institutionnel. La campagne vise à sensibiliser non seulement les usagers, mais aussi les professionnels de la santé, afin que les droits des patients soient mieux respectés dans les établissements de soins. Sur une durée de 16 mois, cette campagne permettra dans un premier temps de sensibiliser la population et les professionnels de la santé sur les droits à la santé, puis lutter contre les violences obstétricales et gynécologiques et enfin améliorer les conditions sanitaires en milieu carcéral.
Panel d’échange
La cérémonie de lancement a été suivie d’un panel de discussions sur le thème : « Réalités et défis du droit à la santé au Bénin ». Parmi les intervenants figuraient des experts tels que le Dr Crespin Soglohoun, membre de l’Autorité de Régulation du Secteur de la Santé, Mme Célestine AMETEPE, Secrétaire Générale de la Plateforme Nationale des Usagers du Secteur de la Santé (PNUSS), et le Professeur Emmanuel SAMBIENI, consultant principal de l’étude sur l’accès au droit à la santé en milieu urbain et périurbain.
Pour les différents partenaires de mise en œuvre et les parties prenantes, cette campagne vient à point nommé. Ils ont exprimé leur engagement à s’impliquer dans la campagne pour sensibiliser les populations et les acteurs de la santé à observer les dispositions garantissant le droit de tous à la santé au Bénin.
Rappelons qu’avant de lancer cette campagne, Amnesty International Bénin avait commandité une étude en 2023 pour évaluer l’accès au droit à la santé en milieu urbain et périurbain. Les résultats de cette étude ont mis en lumière des défaillances notables dans la jouissance de ce droit fondamental, notamment dans les centres de santé. Face à ces constats alarmants, l’organisation entend agir en informant et en mobilisant la population pour défendre ce droit essentiel.
Bien que le Bénin ait adhéré à plusieurs traités et accords garantissant le droit à la santé, sa mise en œuvre effective reste un défi. L’existence de ce droit dans les textes ne suffit pas. Il est impératif que tous les acteurs, y compris les citoyens, se mobilisent pour protéger et promouvoir ce droit.
Megan Valère SOSSOU
Biodiversité au Bénin : l’ODDB-ONG tend ses mains conservatrices à 876 tortues d’eau douce
Grâce à une opération conjointe des douanes et des défenseurs de la biodiversité, 876 tortues d’eau douce ont été arrachées des mains de trafiquants et réintroduites dans leur habitat naturel. L’ODDB-ONG, en première ligne de ce combat, dénonce un massacre écologique et appelle à une mobilisation accrue.
Le lundi 5 août 2024 fut un jour de salut pour des tortues d’eau douce aux mains des trafiquants. En effet, grâce à la vigilance et au professionnalisme des services de douane du poste frontalier juxtaposé de Sèmè-Kraké, des trafiquants en provenance du Nigeria, qui tentaient de faire passer une grande quantité de tortues entassées dans des sacs en tissu, ont été arrêtés. Au total, 876 tortues d’eau douce de différentes espèces et d’âges variés dont 32 mortalités sur place ont été dénombrées par les agents de la douane et les forestiers, notamment le point focal CITES.
À la suite de cette opération, plusieurs organisations engagées dans la défense de la biodiversité ont, aux côtés de la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses, apporté leur contribution pour assurer la survie et le bien-être de ces espèces précieuses pour la diversité biologique.
Dans cette perspective, l’ODDB-ONG n’a pas ménagé son abnégation, son dévouement et son savoir-faire. Selon Chrystelle Dakpogan Houngbédji, Directrice Exécutive de ODDB ONG, une équipe est intervenue dans les différentes étapes de cette assistance salvatrice offerte à ces tortues d’eau douce. Il s’est agi, dans un premier temps, de l’identification des espèces de tortues. À cette étape, raconte-elle, quatre espèces de tortues d’eau douce ont été identifiées : Pelomedusa subrufa, Pelusios castaneus, Pelusios niger et Pelusios adansonii.
L’espèce Pelusios adansonii n’étant pas répertoriée au Bénin parmi ces quatre espèces, l’occasion a permis de prendre les mensurations des différents individus afin de créer une base de données des spécimens et individus de tortues objets de ce commerce illégal a –t-elle ajouté.
Une action de sauvetage synergique
Pour le point Focal national de CITES au Bénin, Ulysse Korogone, Conservateur de 2e Classe des Eaux, Forêts et Chasses et Coordonnateur de l’équipe nationale de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, c’est une première saisie aussi importante d’animaux d’espèces vivantes. Afin de favoriser la suivie desdites espèces, ajoute-il travail un travail scientifique a été fait pour déterminer l’aire de relâcher tenant compte des besoins écologiques des espèces.
« C’est l’occasion de remercier l’ODDB ONG qui a vraiment accompagné la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses dans ces discussions. Nous a aidés à établir cette cartographie bien sûr en discutant avec les autres partenaires » a-t-il déclaré.
Une démarche validée par les autres partenaires, experts, ONGs en particulier par la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses avec son ministère de tutelle.
Ainsi, des relâchers d’individus de Pelusios castaneus ont été effectués au niveau de la zone marécageuse entre la forêt classée de Pahou et le Lac Toho.
À l’intérieur de la Réserve de Biosphère de la basse vallée de l’Ouémé, d’autres individus de Pelusios castaneus ont été relâchés dans la commune des Aguégués, tandis que les individus de Pelusios niger ont été libérés sur plusieurs sites au niveau de Médédjonou, à la frontière Bénin-Nigeria.
Il convient de noter que des séances de sensibilisation, conduites par l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité (ODDB-ONG) et Benin Environment Education Society (BEES-ONG), ont précédé les différents relâchers dans la Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé. Certains individus de Pelusios castaneus ont été accueillis par le refuge animalier de la Vallée du Sitatunga, tandis que les individus de Pelusios adansonii et Pelomedusa subrufa ont été accueillis par le refuge de tortues aménagé pour la circonstance, en attendant leur libération très prochaine.
Un vibrant appel à la conservation des espèces au Bénin
Chrystelle Dakpogan Houngbédji, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG condamne fermement ces actes de prélèvements abusifs des tortues dans leur milieu naturel, qualifiant ces pratiques d’ignobles et irrespectueuses envers la nature.
« Il s’agit principalement de juvéniles et de sub-adultes. Ces prélèvements massifs risquent de décimer toute une population, mettant en péril la survie de ces espèces », a-t-elle déclaré.
Elle n’a pas manqué également de saluer les efforts de la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse, ainsi que de la Direction de la Douane pour l’arrestation des trafiquants et la récupération des tortues. Elle appelle les acteurs de la société civile à redoubler d’ardeur dans les activités de sensibilisation, afin que les populations comprennent les enjeux et s’approprient la lutte contre les trafics illégaux d’espèces animales. « Le contrôle doit être poursuivi, et les répressions multipliées. » a-t-elle lancé à l’endroit des autorités.
Un avis partagé par le Coordonnateur de l’équipe nationale de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, point focal national de CITES au Bénin, selon qui des mesures sont en train d’être prises pour déterminer les connexions entre les trafiquants mis en cause et d’autres personnes au niveau du Nigéria.
Cependant, il soulève des défis majeurs dans la gestion de cette opération. Il s’agit de la nécessité de mise en place d’un centre de sauvegarde d’animaux vivants, d’un mécanisme de financement destiné à cette mission, de la mise en place d’une autorité scientifique pour appuyer la Direction générale des Eaux, Forêts et chasses et des moyens roulants pour répondre à ces préoccupations.
Pour la survie des espèces, les coordonnées géographiques des sites de relâcher ont été prises afin de favoriser le monitoring des espèces relâchées en collaboration avec les acteurs à divers niveaux, rassure le point focal national de CITES au Bénin, Ulysse Korogone. Rappelons que cette action a été possible grâce au soutien du partenaire américain, Born Free USA.
En dépit de ces victoires ponctuelles, la bataille pour la préservation des tortues d’eau douce et plus largement de la biodiversité au Bénin est loin d’être terminée. La vigilance et l’engagement de tous, des autorités aux citoyens, restent indispensables pour prévenir de nouvelles menaces. Face à ces défis, l’ODDB-ONG et ses partenaires rappellent que chaque tortue sauvée est une victoire pour la nature, mais que chaque minute compte pour éviter de nouvelles pertes.
Megan Valère SOSSOU
Lutte contre le VIH SIDA au Bénin : Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, satisfaite des avancées
Du 9 au 13 septembre 2024, Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA, a effectué une visite officielle au Bénin. Cette mission lui a permis de rencontrer plusieurs personnalités importantes du pays, dont le Chef de l’État et le Président de l’Assemblée Nationale. Au terme de ses échanges, elle a exprimé sa satisfaction quant aux efforts fournis par le Bénin dans la lutte contre le VIH/SIDA.
Winnie Byanyima
Mme Byanyima a rappelé que « le Bénin a accompli des progrès considérables dans la lutte contre le SIDA. En 14 ans, les nouvelles infections et les décès ont été réduits de moitié, et de nombreuses personnes ont désormais accès à des traitements. » Toutefois, elle a précisé que 1 400 nouvelles infections ont été enregistrées l’année dernière, avec une prédominance chez les jeunes filles, particulièrement vulnérables.
Ces avancées sont le résultat des actions entreprises par le gouvernement béninois et ses partenaires, notamment dans le domaine de la mobilisation des financements. Mme Byanyima a salué les efforts du Bénin, qui, contrairement à plusieurs autres pays, a réussi à contribuer à hauteur de 32 % au financement de la lutte contre le VIH/SIDA. Elle a également évoqué un projet clé lancé en collaboration avec Expertise France, visant à renforcer la réponse communautaire contre la stigmatisation et la discrimination.
Un partenariat stratégique avec Expertise France
Le partenariat avec Expertise France a été souligné comme une initiative majeure. Ce projet, qui vise à instaurer une réponse communautaire pour lutter contre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH, a été officiellement lancé lors de la visite de Mme Byanyima. Elle a également reconnu l’importance de l’aide financière fournie par la France à travers ce partenariat, qui permettra de surmonter l’obstacle de la stigmatisation, souvent à l’origine de la réticence des personnes infectées à accéder aux soins.
Des avancées avec la science
En réponse aux rumeurs sur la disponibilité d’un remède ou d’un vaccin contre le VIH, Mme Byanyima a clarifié qu’« il n’y a pas de remède ni de vaccin, juste des essais en cours ». Elle a insisté sur le fait qu’aucun traitement curatif ou préventif concret n’a encore été découvert, bien que la recherche progresse. En revanche, elle a souligné la disponibilité de nouveaux outils de prévention, dont la « prep injectable ». Ce traitement révolutionnaire permet aux personnes à risque de recevoir deux injections par an, en alternative aux comprimés quotidiens, afin de prévenir toute infection par le VIH.
La Directrice exécutive de l’ONUSIDA a appelé les médias à jouer un rôle essentiel dans la sensibilisation et l’information, afin de contribuer à l’atteinte des objectifs 2030 dans la lutte contre le VIH/SIDA au Bénin.
Megan Valère SOSSOU
Tozé, le répulsif biologique qui protège vos cultures des ruminants
Face aux dégâts causés par les bœufs, moutons et chèvres dans les champs, le produit Tozé se positionne comme une solution efficace et écologique. Ce répulsif biologique, conçu à partir d’extraits d’animaux et de plantes, repousse les ruminants sans nuire à l’environnement, aux plantes ou aux humains.
Produit Tozé
Une solution naturelle contre les ravages des ruminants
Les agriculteurs béninois sont régulièrement confrontés aux destructions causées par les ruminants, surtout en saison sèche, lorsque les bœufs errants s’attaquent aux plantations. Tozé agit comme une barrière naturelle, préservant les cultures annuelles, les plantations fruitières et les plantes de couverture. Contrairement aux produits chimiques, Tozé est non toxique, validé par le laboratoire pharmacologique de l’EPAC/UAC, garantissant la sécurité pour l’homme et l’environnement.
Le dosage de Tozé est simple : 1 litre du produit mélangé à 5 litres d’eau permet de traiter une bande de 2 mètres sur 400 mètres. Ainsi, un hectare de champ nécessite seulement un litre de Tozé. Le traitement reste efficace pendant deux mois, offrant une protection durable contre les ruminants. Un litre est vendu à 5000 FCFA, ce qui en fait une solution accessible pour les petits et grands agriculteurs.
Une alternative durable et non toxique
En plus de son efficacité, Tozé est respectueux de l’environnement. Les études toxicologiques et d’impact environnemental ont été validées par l’Agence Béninoise de l’Environnement (ABE), prouvant son innocuité pour les cultures, les animaux et les humains.
Tozé représente ainsi une avancée importante pour les agriculteurs soucieux de protéger leurs cultures tout en respectant la biodiversité.
Megan Valère SOSSOU
Entretien avec Junias AZONDJINMON sur le Camp Régional Youth4ODD 2024
Aujourd’hui, nous avons l’honneur de recevoir D. Junias AZONDJINMON, Expert Consultant GéoEnvironnementaliste et spécialiste des questions liées aux changements climatiques. En tant que Président de l’ONG RAEDD, Coordonnateur du Réseau Africain Youth4ODD et Président du Comité de Gestion du Camp Régional Youth4ODD, il est à l’initiative d’un événement d’envergure pour la jeunesse africaine : le Camp Régional Youth4ODD (CRY4ODD). Ce camp vise à promouvoir l’engagement des jeunes dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Dans cet entretien, il nous éclaire sur l’importance de ce rendez-vous et les opportunités qu’il offre à la jeunesse africaine.
Pouvez-vous nous présenter le Camp Régional Youth4ODD ?
Le Camp Régional Youth4ODD, ou CRY4ODD, est un événement international dédié à la jeunesse africaine, axé sur les Objectifs de Développement Durable des agendas 2030 (NU) et 2063 (UA). Initié par RAEDD ONG et soutenu par le Réseau Africain Youth4ODD, cette édition 2024 est co-organisée avec ROJALNU ODD Togo et AGEF Togo. Elle réunira 100 jeunes leaders et engagés des ODD de 10 pays africains à Vogan, au Togo, du 17 au 20 octobre 2024.
Pourquoi avoir choisi le Togo pour cette édition 2024 ?
Le choix du Togo a été fait sur une base votée par les organisations points focaux du Réseau Africain Youth4ODD après l’édition 2023, qui s’est tenue au Bénin. Conformément à cette décision collective, le Togo accueillera l’édition 2024 du Camp Régional Youth4ODD.
Quelles seront les principales activités de cette édition ?
Le programme de cette édition inclut des communications, des formations pratiques, des actions communautaires, des sorties écotouristiques, un concours Pitch Miss ODD, une foire d’exposition des produits et services innovants de la jeunesse africaine, ainsi qu’une grande soirée gala. Ces activités visent à renforcer la synergie entre les participants et à promouvoir l’atteinte des ODD à travers des actions locales et internationales.
Quel est le thème principal du camp cette année ?
Le thème central de cette édition est :’’Jeunesse Africaine au Cœur des Objectifs de Développement Durable des Agendas 2030 (NU) et 2063 (UA)’’
Quels pays seront représentés au camp ?
Cette édition réunira des jeunes leaders provenant du Bénin, Togo, Burkina Faso, Mali, Côte d’Ivoire, Niger, Tchad, Gabon, Ghana et Guinée, qui participeront aux différentes activités prévues.
Quels bénéfices cet événement apportera-t-il à la jeunesse africaine ?
Les participants amélioreront leur compréhension des enjeux sociétaux et des urgences mondiales tout en renforçant leurs compétences grâce à des formations et des actions sur le terrain. Ce camp est conçu pour galvaniser les jeunes à agir pour atteindre les objectifs des agendas 2030 et 2063. À leur retour, chaque participant mènera des actions locales, encadrées par les organisations points focaux de leur pays.
Avez-vous un appel à lancer pour cet événement ?
Nous exprimons notre profonde gratitude envers nos partenaires et les organisations points focaux du Réseau Africain Youth4ODD pour leur engagement à atteindre les objectifs des Agendas 2030 et 2063. Nous invitons toute personne souhaitant soutenir cette édition 2024 du Camp Régional Youth4ODD à Vogan à se joindre à cet effort collectif pour un avenir durable et prospère pour la jeunesse africaine.
Journée de l’activiste climat: un pari gagné pour Bio Tabaraka Bangana
Célébrée autour du thème «Solidarité mondiale et justice climatique : les jeunes au cœur de l’action climatique », la 1ère journée de l’activiste climat s’est tenue à Obama center de l’université d’Abomey Calavi, du 05 au 07 septembre 2024. Cette célébration a connu la participation d’une trentaine de jeunes venus de divers horizons.
Photo de famille
Selon Bio Tabaraka Bangana, coordonnateur de cette initiative, le but est de renforcer les capacités des jeunes activistes sur les questions climatiques, afin qu’ils mettent ces compétences au service de leur communauté.
En laçant officiellement cet évènement, Mme Arielle Heaven Akouete, Directrice Générale de promotion de l’éco-citoyenneté du ministère du cadre de vie et des transports chargé du développement durable, a encouragé et invité les jeunes activistes à plus d’engagement.
Cérémonie de lancement
Arielle Heaven Akouete, Directrice Générale de promotion de l’éco-citoyenneté du MCVT
«Nous avons besoin aujourd’hui de jeunes déterminés comme vous. Être activiste, c’est un mode de vie. Les messages que vous véhiculez, vous devez en vivre le contenu», a-t-elle laissé entendre.
Plusieurs thématiques ont été développées au cours des échanges. Il s’agit entre autres de l’agriculture intelligente, de la gestion des déchets, de la transition énergétique, des énergies renouvelables, et bien d’autres sujets.
Dirigée par Salem AYENAN, la simulation de la COP 29 a été l’un des exercices les plus intéressants de cette initiative, où chaque groupe de jeunes délégués a vaillamment défendu ses intérêts.
Participants
Entre communication, débat et partage d’expériences, cette activité a eu un impact significatif sur les diverses parties prenantes. Les participants à cette première édition de la journée de l’activiste climat sont ainsi répartis bien aguerris, promettant de faire bon usage des compétences acquises.