Kenya : Chefs et leaders religieux engagés pour la sortie des combustibles fossiles en Afrique
À Nairobi, ils étaient des dizaines de chefs et de leaders religieux représentant différentes religions, y compris les dénominations chrétiennes hindoues, musulmans et autres à se préoccuper de l’avenir du monde dans les énergies fossiles. Un événement organisé par Greenfaith.
Ils ont appelé à un accès universel et plus rapide à l\\\’énergie renouvelable. Ils n’ont pas manqué d’exhorter les gouvernements africains à rejeter les efforts des pays du Nord et des entreprises mondiales à introduire de nouveaux projets de carburants fossiles tels que le pipeline pétrolier brut de l\\\’Est de l\\\’Est (EACOP) sur le continent alors que le reste du monde est en train de progresser.
4e édition du Prix d’Excellence Be The Best (BTB) : soumettez votre dossier de candidature
Après le franc succès de sa troisième édition. Be The Best a lancé la 4e édition de son prix qui promeut l\\\’excellence en milieu scientifique. En effet, Be The Best est un événement qui vise à encourager la recherche scientifique de qualité et à promouvoir l’excellence dans les Facultés et Écoles d’Agronomie de toutes les universités publiques du Bénin.
Il s’inscrit dans une dynamique de compétition et regroupe les candidatures des étudiants ayant soutenu le diplôme de Master (Master Professionnel ou Master de Recherche) de la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi, de l’Université d’Agriculture de Ketou, de la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou, et des Écoles doctorales (Master Recherche) des dites universités.
Pour participer cette compétition scientifique il faut que votre dossier complet soit soumis en ligne à l’aide du formulaire accessible sur le site ici. Une fois sur la page d’accueil, cliquez sur Participer pour postuler jusqu’au 31 Octobre 2022 à minuit.
Il est également possible de soutenir cet évènement car l’éducation est le socle de développement de toute nation. Le développement d’une éducation de qualité passe avant tout par la promotion de l’excellence dans tous les domaines.
C\\\’est pourquoi, Be The Best se veut un cadre d’incubation des meilleurs talents des Universités du Bénin. Son ambition est de devenir un levier pour la promotion des meilleurs.
Pour ne rien rater de ce grand évènement, vous pouvez vous rendre sur la page Facebook de l\\\’évènement ici
Santé : Le plomb tue chaque année près d’un million de personnes
En marge de la Semaine internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb, l’Organisation Mondiale de la Santé a émis une alerte sur les risques d’exposition au plomb. Près d’un million de personnes meurent chaque année d’un empoisonnement.
Des malades d’empoisonnement au plomb, nous les sommes peut-être sans le savoir. « Près d\\\’un million de personnes meurent chaque année des suites d\\\’un empoisonnement au plomb, et davantage d\\\’enfants souffrent d\\\’effets à long terme sur la santé », alerte l’Oms dans un communiqué de presse en date du 23 octobre 2022.
Pour l’agence sanitaire des Nations Unies, l’exposition à de faibles niveaux de plomb, peut provoquer des problèmes de santé à vie, notamment l\\\’anémie, l\\\’hypertension, l\\\’immunotoxicité et la toxicité pour les organes reproducteurs. Les effets neurologiques et comportementaux pourraient être irréversibles. « L\\\’exposition au plomb est particulièrement dangereuse pour le cerveau en développement des enfants et peut entraîner une réduction du quotient intellectuel, de la capacité d\\\’attention, une altération de la capacité d\\\’apprentissage et un risque accru de problèmes de comportement », a déclaré Dr Maria Nera, cheffe du département de l\\\’environnement, du changement climatique et de la Santé à l’Oms.
Le plomb est en effet toxique pour plusieurs systèmes corporels, notamment le système nerveux centrale, le cerveau, le système reproducteur, les reins, le système cardiovasculaire, le système sanguine le système immunitaire. L\\\’Oms estime que 30% des déficiences intellectuelles idiopathiques, 4,6 % des maladies cardiovasculaires et 3 % des maladies rénales chroniques peuvent être attribuées à l\\\’exposition au plomb.
Comment sommes-nous exposés au Plomb ?
Il existe plusieurs sources d’exposition au plomb. Les principales sources d’exposition comprennent la contamination de l’environnement due au recyclage des batteries au plomb et à des opérations d’extraction et de fusion de plomb mal contrôlées ; l’utilisation de remèdes traditionnels contenant du plomb ; émaux céramiques au plomb utilisés dans les récipients pour aliments ; tuyaux en plomb et autres composants contenant du plomb dans les systèmes de distribution d’eau ; et peinture au plomb.
L\\\’exposition peut également se produire dans les maisons, car la peinture au plomb peut être trouvée dans les maisons, les écoles, les hôpitaux et les terrains de jeux. Les enfants peuvent ingérer des flocons et de la poussière provenant de jouets ou de surfaces peints au plomb ou être exposés à travers des céramiques émaillées au plomb et certains médicaments et cosmétiques traditionnels.
«Non au Plomb »
L’Oms a identifié cette substance comme l\\\’un des dix produits chimiques les plus préoccupants pour la santé publique nécessitant une action de la part des États membres. Des progrès significatifs ont été faits dans ce sens, selon Les ley Onyon, chef d\\\’unité, Sécurité chimique, du département de l\\\’environnement, du changement climatique et de la Santé. « Le monde a vu la réduction significative de l\\\’utilisation du plomb dans la peinture au cours des dix dernières années, plus de 84 pays disposant désormais de contrôles juridiquement contraignants pour limiter la production, l\\\’importation et la vente de peintures au plomb.
« Nous avons également maintenant une interdiction mondiale de l\\\’essence au plomb. Mais il reste encore du travail à faire. L\\\’empoisonnement au plomb est entièrement évitable grâce à une série de mesures visant à restreindre les utilisations du plomb et à surveiller et gérer les expositions. C\\\’est pourquoi cette année, nous élargissons le champ d\\\’application pour prévenir toutes les sources d\\\’exposition au plomb », a-t-il souligné.
L’Unicef estime qu’un enfant sur trois à un plomb émie égale ou supérieure à 5 µg/dl. Une actions mondiale immédiate est nécessaire pour résoudre ce problème.
Odette M. ATEYIHO
Bénin, la grande porte d’entrée des produits bas de gamme en Afrique
Le Bénin en tête de liste. Le silence coupable et complice des autorités béninoises. Des industriels français pointés du doigt. Le poulet de chair, le porc et la production de lait conventionnel au cœur de ce business. Mauvaise nouvelle pour les adeptes de la malbouffe.
Viandes de volaille et du porc, du lait en poudre
Trois organisations accusent la France d’exporter des produits de mauvaise qualité dans des pays en voie de développement en particulier sur le continent africain.
Trois filières de production sont pointées du doigt par ce nouveau rapport, le poulet de chair, le porc et la production de lait conventionnel. Ces filières de production sont détenues par une poignée d\\\’industriels parmi lesquels Bigard, Agromousquetaire, ou encore LDC.
Parmi les pays en voie de développement gros importateur et consommateur des produits d’élevage bas de gamme, se trouvent le Bénin, le Togo, le Niger, le Gabon, la Guinée-Équatoriale, le Congo, La République démocratique du Congo, la Guinée, la Mozambique et les Comores.
Le Bénin capte à lui seul 28 % de ces exportations et s’impose ainsi comme le 1er pays africain consommateur de ces produits congelés vendus par la France en Afrique, devant le Congo (13 %) et le Gabon (11 %).
Au total, note-on dans le rapport, 10 000 à 50 000 tonnes de viande de volailles congelés, 20 000 à 50 000 tonnes de porc et abats congelés, 8 100 000 à 9 900 000 de tonnes de lait en poudre ont été exportés en Afrique de l’ouest principalement au Bénin seulement en 2021. Ces produits de mauvaises qualités sont importés par des commerçants véreux en complicité avec l’Etat censé de veiller à la qualité des produits consommables importés sur son territoire.
Le Bénin…Poubelle de la France ?
Au Bénin, le silence coupable et complice du gouvernement, des autorités au niveau du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche et celui de l\\\’industrie et du commerce démontre bien l’admissibilité de ce business. Ces stocks n’arriveraient pas au Bénin s’il y avait un contrôle plus renforcé des produits et un environnement beaucoup plus favorable aux entrepreneurs locaux.
Car, apprend-on, le principal effet négatif de ces importations découle de la concurrence féroce qu’elles génèrent vis-à-vis des filières locales des pays concernés. Étant donné que les tarifs douaniers appliqués à ces produits sont très souvent avantageux pour les importateurs. L\\\’Etat Béninois et toutes les entreprises qui ont contribué à révéler le Bénin dans ce commerce qui empoissonne à petit coup la population béninoise devront répondre de leurs implications.
« Au-delà des problèmes socio-économiques que pose cette concurrence des importations low-cost en provenance de pays comme la France, ces pratiques posent des questions éthiques. On peut légitimement s’interroger sur la moralité d’une méthode consistant à exporter à bas coût dans des pays tiers des produits de faible qualité dont les consommateurs européens ne veulent pas », avance le rapport.
Paradoxalement, le rapport renseigne que la demande intérieure en France est alimentée par des produits plus haut de gamme. C’est ainsi que les pays en voie de développement subissent de plein fouet cette stratégie barbaresque, où les produits déversés à bas coût déstructurent les marchés locaux et nuisent à leur véritable souveraineté alimentaire.
La nécessité d’un coût toujours plus bas entraîne une intensification dont les impacts touchent en particulier le bien-être animal et l’environnement. C’est en clair accentué la densité du nombre d’animaux, la pollution aux nitrates et à l’ammoniac, l’émission de gaz à effet de serre et la déforestation.
Rappelons que ce rapport est rendu public dans un contexte où les filières de la viande de volaille, du porc et du lait sont en grande difficulté à cause de la crise sanitaire empirée par la guerre en Ukraine faisant exploser les prix des intrants d’élevage. Les importations de produits de pêche dépassent largement ceux de l\\\’exportation. Le lait en poudre français est vendu jusqu’à 66 % moins cher que le lait local.
Toutefois, le rapport recommande de sortir des élevages intensifs et d’enclencher la transition vers un élevage durable, d’accompagner l’évolution des modes de consommation alimentaire et d’accompagner la réorientation des stratégies commerciales des filières.
Enfin, la survie de ce business dépourvu totalement d’humanisme, dépend à la fois des consommateurs locaux et des autorités politico-administratives au Bénin.
Megan Valère SOSSOU
L’ONG Afrique Espérance engage les parlementaires Béninois pour un avenir libre de combustibles fossiles
Convaincue de ce que la crise climatique représente aujourd\\\’hui l\\\’une des plus graves menaces pour la civilisation humaine et la nature, l’Organisation Internationale Non Gouvernementale Afrique Espérance a initié l’appel des parlementaires pour un avenir libre de combustibles fossiles.
Atelier ONG Afrique Espérance
Une conférence hybride a été organisée ce samedi 22 octobre 2022 à l’hôtel Bénin Royal Hôtel, avec les députés de la huitième législature, afin d’attirer leur attention sur la nécessité d’une coopération internationale pour une lutte plus efficace contre le changement climatique.
Au total, ils sont une dizaine de députés, membres de la commission du Plan, de l\\\’Équipement et de la Production de l\\\’Assemblée nationale du Bénin, présidée par l’Honorable Barthélémy Kassa, à marquer leur présence à cette rencontre qui fait office d’atelier de réflexion.
Pour Charles Balogoun, Président de l’ONG Afrique Espérance, cette initiative est envisagée comme catalyseur pour intensifier les engagements et les actions des gouvernements, et même des entreprises au niveau national, régional et mondial, et pour renforcer la coopération et la collaboration internationales sur la crise climatique.
C’est un secret de polichinelle. La planète se réchauffe, rappellera-t-il avant de préciser que : « Les effets du climat, tels que les précipitations irrégulières, les sécheresses, les inondations, les cyclones, l\\\’élévation du niveau des mers et les incendies de forêt, font des ravages et détruisent des vies, des moyens de subsistance et des écosystèmes ».
À l’origine, l’exploitation des combustibles fossiles dont 80 % des émissions de dioxyde de carbone contribuent au changement climatique depuis la période industrielle.
C’est pour pallier ce problème que l’ONG Afrique Espérance a pensé ajouter les voix des « Parlementaires préoccupés par le climat », pour persuader les gouvernements, les institutions publiques et les entreprises, à prendre des mesures climatiques plus décisives, notamment en abandonnant les combustibles fossiles et en accélérant le développement de systèmes d\\\’énergie renouvelable et propre.
Il était également question pour cette organisation éprise de la protection de l’environnement d’élargir et d’approfondir l\\\’implication des parlementaires signataires dans les activités de plaidoyer pour une transition rapide, juste et équitable vers de nouveaux systèmes d\\\’énergie renouvelable. Ceci en conformité avec l\\\’objectif de l’accord de Paris à maintenir l\\\’augmentation de la température en dessous de 1,5 °C.
Atelier ONG Afrique Espérance
L\\\’engagement sans faille des députés
Comme la société civile et le gouvernement, les parlementaires de la 8e législature sont préoccupés par la question du changement climatique. C’est d’ailleurs pourquoi la commission que préside l’honorable Barthélémy Kassa n\\\’a pas hésité à répondre favorablement à cet appel.
« Les actions visant la résilience et l\\\’adaptation aux changements climatiques constituent l\\\’une des préoccupations majeures de l\\\’Assemblée nationale depuis des législatures », dixit l’honorable Barthélémy Kassa dans son allocution. La preuve, une multitude de lois est votées par le Parlement en faveur de la protection de l’environnement au Bénin.
L’honorable déplore tout de même que les plans de production de charbon, de pétrole et de gaz soient toujours largement incompatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris.
Cet atelier, vient donc à point nommé, « parce qu’il intervient à un moment où nous nous apprêtons à ouvrir la session budgétaire. Il nous permettra d\\\’aborder l\\\’examen du projet de la loi des finances avec un souci d\\\’amener le gouvernement à moins recourir à l\\\’énergie fossile dans les projets et les programmes qui y sont inscrits » a-t-il souligné.
À l’issue des travaux de cet atelier un appel fort et vibrant sera lancé à l’ensemble des parlementaires du Bénin et du monde. Une lueur d’espoir qui se dessine en faveur de la transition énergétique et dont les parlementaires souhaitent contribuer par le vote des lois et le contrôle de l\\\’action gouvernementale.
Il convient de noter qu’en prélude à la COP 27, une pétition est en cours pour situer les responsabilités des grands pollueurs.
Arsène AZIZAHO
Gouvernance climatique au Bénin : Les députés de la 8e législature s’engagent aux côtés du projet BENKADI de la PASCiB
« Les Parlementaires s’engagent aux côtés de BENKADI pour la gouvernance participative inclusive et le renforcement de la résilience des communautés vulnérables face aux effets néfastes des changements climatiques ». C’est le mot d’ordre qui résume les échanges issus de l’atelier organisé par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) à l’endroit des parlementaires, du jeudi 20 au vendredi 21 octobre, à l’hôtel Bel Azur de Grand Popo.
L’atelier qui a réuni une trentaine de députés, une quinzaine de fonctionnaires et assistants parlementaires autour de la gouvernance climatique au Bénin a été présidé par l\\\’Honorable Robert GBIAN, représentant le Président de l’Assemblée nationale.
« Le changement climatique est l\\\’un des plus grands défis de notre millénaire et la menace liée à ce fléau interpelle chaque citoyen du monde » a-t-il rappelé dans son allocution. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, il urge donc d’agir, avant de rappeler les actions menées par le gouvernement et le Parlement ainsi que plusieurs lois et budgets bien adoptés, élaborés pour le bien-être des populations, conformément à l\\\’Accord de Paris sur le climat de 2015. « Des actes qui prouvent que les parlementaires Béninois sont très sensibles aux questions de changement climatique », a-t-il précisé.
Une implication salutaire des députés
Le Vice-président n’est pas le premier à se prononcer. En effet, les cinq autres allocutions qui ont précédé son intervention ont reconnu et salué la volonté et l’implication des parlementaires dans cette initiative. Ernest MEDEWANOU, Coordonnateur du réseau des Parlementaires pour la population et le développement a ensuite remercié la PASCiB et le Projet BENKADI pour avoir initié cet atelier à l’endroit du réseau parlementaire qu’il conduit.
Le Président du conseil d’administration de la PASCiB, Aurélien ATIDEGLA a quant à lui insisté sur la mutualisation des efforts, surtout à un moment où les populations subissent les affres des changements climatiques, notamment la crue et les inondations. À l’en croire, il faut saluer les efforts du gouvernement ces cinq dernières années dans le cadre législatif et réglementaire. Toutefois, il urge de renforcer ce cadre pour encourager d\\\’une part la gouvernance participative qui met l\\\’accent sur la participation citoyenne ; et d\\\’autre part, les bonnes pratiques et leur mise à échelle, favorisant ainsi la promotion de l\\\’approche d\\\’Abe. C\\\’est d’ailleurs pourquoi la PASCiB a organisé ce présent atelier.
Cet événement est unique dans l\\\’espace régional du programme, où des parlementaires travaillent avec la société civile constate Sylvestre TIEMTORE, Directeur régional du Programme BENKADI avant de remarquer que le programme BENKADI au Bénin, est sur la bonne voie ». C’est à juste titre que Dossa AGUEMON, Directeur de cabinet du ministère de l\\\’agriculture, de l’élevage et de la pêche souligne qu’il faut garder le cap, face au défi du changement climatique qu’il qualifie de « bête noire » pour l’agriculture béninoise.
Le défi est donc grand. Et voir les députés se mobiliser autour démontre tout le sens d\\\’écoute aux problèmes des populations, malgré leur agenda, se réjouit Jeanne AKAKPO, Directrice de cabinet du ministre du cadre de vie et du développement durable. Au nom de ce dernier, elle s\\\’est engagée à travailler pour faire appliquer ces textes qui permettront de trouver des solutions durables, face aux effets néfastes des changements climatiques.
L’engagement des députés aux côtés de BENKADI
À la fin des différents échanges qui ont eu lieu, les députés de la huitième législature présents à cet atelier ont adopté un communiqué final marquant leur disponibilité à accompagner le projet BENKADI. Selon ce communiqué, les députés expriment leur total appui à la PASCiB et au projet BENKADI pour que les politiques publiques inclusives adoptées soient mises en œuvre, pour le renforcement de la résilience des populations vulnérables au changement climatique en République du Bénin.
En termes de conclusion, Aurélien ATIDEGLA, Président du Conseil d’Administration de la PASCiB a confié être satisfait de la qualité des échanges, surtout pour l\\\’engagement des honorables. Comme lui, Sylvestre TEMTORE le Directeur régional du Programme BENKADI, l’honorable Bio SOUNOU BOUKO, Joseph Amavi ANANI repartent très satisfaits des communications et des échanges.
Selon l’honorable Euric GUIDI, il importe d’accompagner le projet pour le bien-être des populations ». C’est pourquoi l’honorable Etienne TOGNIGBAN souhaiterait que les organisateurs mettent sur pied un comité de suivi, pour que les propositions de loi à prendre à l\\\’avenir parviennent à l\\\’hémicycle, afin qu\\\’elle soit discutée et votée dans l’intérêt de tous les Béninois.
Arsène AZIZAHO
Écologie du Lac Ahémé : Christian Comlan VIAHO fait un diagnostic profond dans sa thèse
Écologie et Exploitation des principales espèces de l’ichtyofaune du lac Ahémé et de ses chenaux au Sud-Ouest du Bénin avant le dragage. C’est le sujet de la thèse défendue par Christian Comlan VIAHO après des années de recherches sur le lac Ahémé et ses chenaux au Sud-Ouest du Bénin. C’était à l’amphi SOKPON du Laboratoire d’Écologie Appliquée de la Faculté des Sciences Agronomiques de l’Université d’Abomey-Calavi, dans la matinée de ce vendredi 21 octobre 2022.
L’objectif de cette recherche conduite par Christian Comlan VIAHO, est de contribuer à de meilleures connaissances et gestion des écosystèmes aquatiques à travers la caractérisation de l’environnement physico-chimique, l’analyse du peuplement et la détermination du niveau d’exploitation des principales espèces de poissons.
Après des années de dur labeur sur les eaux du lac Ahémé, les résultats de ses travaux de thèse dirigés par le Professeur Titulaire, Philipe A. LALEYE, ont enfin été présentés devant un jury composé de sept membres, présidé par le Professeur Titulaire Émile Didier FIOGBE en présence d\\\’un public composé de parents, amis et collègues.
Cette défense de thèse marque la fin de sa formation doctorale en aménagement et gestion des ressources naturelles, option Pêche et Aquaculture. L\\\’impétrant s’en est sorti avec la mention très honorable avec les félicitations du jury.
Quid des résultats ?
Les résultats des travaux de la thèse de Christian Comlan VIAHO sur le lac Ahémé et ses chenaux ont montré que les eaux sont caractérisées par une conductivité variant de 0 à 46,5 mS/cm, une salinité comprise entre 0 et 28,3 g/L et une teneur en oxygène dissous se situant entre 0 et 8,55 mg/L avec une profondeur allant de 0,4 à 8 m.
Au total, 76 espèces de poisson, réparties dans 59 genres et dans 38 familles ont été recensées. 41 espèces sont estuariennes, 20 espèces sont d’origine marine et 15 sont des espèces d’eau douce. La connectivité entre les plans d’eau est faible due au comblement, provoqué par l’érosion des berges, les mauvaises pratiques de pêche et le mauvais dimensionnement des infrastructures de franchissement installées lors de la construction des routes.
Les engins et techniques de pêche utilisés n’assurent pas une gestion rationnelle et durable des ressources halieutiques. La présence de stress subi par les peuplements de poisson a été également décelée.
À cet effet, l’impétrant n’a pas manqué de faire des recommandations pour l\\\’amélioration de la gestion de cet écosystème aquatique et la durabilité des ressources halieutiques. Lesdites recommandations ont été adressées à l’endroit du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable, à la Direction de la Production Halieutique, à l’Agence pour la Réhabilitation du Lac Ahémé et ses Chenaux (ADELAC) l’Agence Béninoise pour l’Environnement, à la Direction Générale des Eaux, des Forêts et des Chasses et du ministère de l\\\’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Selon Martin Nani GBEDEY, Directeur Général de l’Agence pour la Réhabilitation du Lac Ahémé et ses Chenaux (ADELAC) présent à ce rendez-vous scientifique, c’est un plaisir de voir le monde universitaire s’intéresser au travail entamé par sa direction. « C’est un document de référence qui permettra de faire l’évaluation une fois que le dragage sera terminé » a-t-il indiqué.
Le nouveau Docteur, Christian Comlan VIAHO a fait remarquer que son étude fait appel aux exploitants, aux pêcheurs ainsi qu’aux décideurs de prendre des décisions hâtives dans le sens d’une gestion durable des ressources halieutiques. « Ce que nous venons de faire est juste un chemin ouvert. Après les opérations de dragage, il faut reprendre pour comparer les données que nous avons actuellement » a-t-il laissé entendre.
Rappelons que le lac Ahémé et ses chenaux font partie des zones humides du Sud-Ouest du Bénin. Ils constituent à la fois un atout écologique et socioéconomique important pour les communautés riveraines.
Constance AGOSSA
Gestion de l’Aire Marine Protégée de Donaten : Nature Tropicale ONG forme les écogardes à l’utilisation efficace de l’application SMART
Une vingtaine d’écogardes sont en formation depuis la matinée de ce jeudi 20 octobre 2022, au siège de Nature Tropicale à Cotonou (Akpakpa). Cette initiative de Nature Tropicale ONG, soutenue par Rampao, Cebios et autres partenaires, vise à renforcer les capacités des écogardes pour une gestion durable des espèces menacées des AMP.
Deux jours durant, ils seront formés à l’utilisation de l’application SMART, dans l’objectif de mener, sur le terrain, une collecte de donnée plus efficace. Par décret n°2022-003 du 05 janvier 2022, le gouvernement du Bénin créait les aires marines protégées (AMP) de Donaten et de la Bouche du Roy (Togbin).
L’urgence était de lutter contre la menace des espèces maritimes en disparition. Afin d’accompagner le gouvernement dans son initiative salutaire, et en attendant l’élaboration du plan d’aménagement et de gestion de ces AMP, l’ONG Nature Tropicale a alors pensé à encourager et à renforcer l’approche utilisée sur le terrain pour protéger au mieux ces espèces, les écogardes, précisément sur le site de Donaten. Ils sont une vingtaine venue de Donaten, Tokplégbé, Pk 6, Abatoir, Sèmè Okoun, Sèmè Kraké, Djeffa, Ekpè et tutti quanti (la couverture côtière de l’AMP de Donaten) suivre ladite formation.
Selon Joséa Dossou Bodjrenou, Président de l’ONG Nature Tropicale, ils s’agira de renforcer leur capacité sur la collecte des données scientifiques. « Nous sommes dans le cadre d’une recherche participative. Les pêcheurs, les écogardes sont sur le terrain 24/24 heures. Avant, nous leur donnions des fiches à remplir, mais maintenant avec la technologie SMART, à la suite de cette formation, ces écogardes pourront inscrire directement les données sur leur smartphone », a-t-il expliqué.
À en croire, sans se déplacer, ils peuvent transférer ces informations collectées. De plus, l’outil va permettre d’avoir des informations fiables. Aussi a-t-il confié : « Nous travaillons dans ce sens pour que, quand le plan d’aménagement et de gestion sera élaboré, on n’oublie pas ces acteurs qui font déjà de très bon travail sur le terrain ». Nature Tropicale mise donc sur une approche participative et entend faire son possible pour inclure ces premiers acteurs indispensables dans le plan du gouvernement.
C’est pourquoi les partenaires n’ont ménagé aucun effort pour accompagner cette noble initiative. En effet, selon la clarification de Marie Dossou Bodjrenou, c’est un projet que Cebios, PAPBio Rampao etc ont financé dans le cadre de l’AMP de Donaten pour appuyer les écogardes qui sont déjà sur le terrain par des équipements et une formation sur l’outil SMART afin de collecter les données sur les espèces migratrices en général. Ainsi, sur place, les matériels ont été mis à la disposition de ces 25 écogardes. Il s’agit de cinq portables android, 20 torches, et 12 imperméables.
L’outil SMART et son importance
L’outil SMART est une application téléchargeable sur playstore, et utilisable sur les smartphones. Invitée pour initier les écogardes à son utilisation, Fai CHABI-YAOURE, Spécialiste en gestion des AMP apporte quelques explications. En ce qui concerne l’utilité, cette application permet de collecter les données sur le terrain, les analyser ou les traiter dans le logiciel smart.
« Aujourd\\\’hui, nous allons faire la phase théorique. C\\\’est-à-dire qu\\\’on va les montrer d\\\’abord ce que c\\\’est que l\\\’outil. Comment on l\\\’utilise. Les écosystèmes dans lesquels on peut l\\\’utiliser et comment on essaie de collecter des données sur le terrain avec l\\\’application smart mobile. On va les montrer comment on installe l\\\’application sur un appareil Android et comment on démarre une patrouille ; comment on enregistre une patrouille, comment on enregistre les différentes données, à savoir les activités anthropiques et aussi l\\\’observation de la faune sauvage », explique-t-elle de long en large.
Pour rappel, la formation se poursuit ce vendredi 21 octobre 2022, cette fois-ci dans sa phase pratique, avec les écogardes, sur l\\\’AMP de Donaten. À noter, que pour une gestion durable de ces AMP, les OSC ne cessent de multiplier les actions de veille. En attendant le plan d’aménagement et de gestion de ces AMP, les acteurs sollicitent le soutien et l’engagement aussi bien des riverains, que du gouvernement, par le biais du CENAGREF (Centre national de gestion des réserves de faune).
Arsène AZIZAHO
Le Next Einstein Forum à la recherche de jeunes ambassadeurs
Le Next Einstein Forum (NEF) est une initiative d\\\’engagement public de l\\\’Institut africain des sciences mathématiques (AIMS). Lancé en 2013, le NEF est né d\\\’une reconnaissance qu\\\’il n\\\’y avait pas de rassemblement sur le sol africain où les meilleurs acteurs avaient l\\\’opportunité de se réunir de leurs diverses communautés de la science, de l\\\’industrie, de la société civile et de la politique, d\\\’Afrique et d\\\’ailleurs. le monde, pour mettre la science au service du développement mondial. De plus, il n\\\’y avait pas de plate-forme où les sujets étaient abordés de manière stratégique et holistique, avec des opportunités de fertilisation croisée. Dans les forums existants, le public est souvent ignoré dans la conception et les résultats des forums. Les femmes, les jeunes et les personnes handicapées étaient souvent largement sous-représentés dans la participation et/ou les opportunités de prise de parole à ces forums.
Le NEF repose sur quatre piliers, dont les NEF Global Gatherings, le NEF Policy Work, la NEF Platform et la NEF Community of Scientists. Le NEF a également deux engagements transversaux : l\\\’engagement envers l\\\’excellence scientifique qui concerne à la fois la recherche et l\\\’éducation et un engagement envers l\\\’équité entre les sexes. Les ambassadeurs du NEF sont de jeunes champions STEM de moins de 42 ans, un de chaque pays africain, qui dirigent les activités d\\\’engagement du public du NEF. Ces activités incluent le programme NEF Africa Science Week tout en développant leur propre carrière grâce aux partenariats du NEF qui offrent des opportunités de mentorat et de collaborations avec des chercheurs établis. Les ambassadeurs du NEF ont un mandat de 2 ans.
Condition à remplir
Doit être âgé de 42 ans ou moins (né le/après le 1er janvier 1980) ;
Résident et citoyen d\\\’un pays africain avec une histoire de leadership et d\\\’engagement dans la communauté résidente ;
Études supérieures ou certificats professionnels, projets personnels, réalisations démontrées en matière d\\\’entrepreneuriat et d\\\’innovation, etc. – un doctorat n\\\’est pas nécessairement requis ;
Les candidats sont encouragés dans tous les domaines des STEM, y compris les sciences fondamentales, les sciences de la santé ainsi que les domaines des sciences sociales;
Excellentes capacités de rédaction et de pensée critique, et être à l\\\’aise de travailler dans un environnement collaboratif ;
Passion démontrée pour rehausser le profil de l\\\’Afrique dans les STEM et/ou les sciences sociales ;
Avoir un profil travail/études actif démontré par une présence active en ligne et/ou sur les réseaux sociaux ; et
Capable de communiquer couramment en anglais et en français devant un public.
Missions
Agir en tant qu\\\’ambassadeur NEF représentant votre propre pays lors d\\\’événements NEF :
Assistez au prestigieux NEF Global Gathering, sur invitation uniquement, aux côtés de lauréats du prix Nobel, de chefs d\\\’État et de gouvernement et de représentants de grandes entreprises mondiales et de la société civile. Les ambassadeurs recevront des frais de voyage payés pour l\\\’événement NEF Global Gathering;
Participer à des entretiens, à des panels et à la présentation de recherches, de travaux du NEF et d\\\’articles sur les STEM et l\\\’innovation, entre autres événements pendant / après le NEF Global Gathering ;
Organiser la semaine annuelle des sciences NEF Africa dans leurs pays respectifs ;
Rédiger du contenu original et du contenu croisé pour le NEF, y compris, mais sans s\\\’y limiter, des articles de blog, des mises à jour sur les STEM dans sa communauté locale, des profils de scientifiques de votre communauté et d\\\’autres activités pour promouvoir le NEF ;
Faire partie de la communauté de scientifiques du NEF ;
Parlez positivement du NEF aux gens chaque fois que vous le pouvez ;
Promouvoir activement le NEF sur vos réseaux sociaux et apporter régulièrement des idées à l\\\’équipe du NEF sur les moyens de tenir la communauté en ligne informée et intéressée par le NEF ;
On s\\\’attend à ce que vous passiez un total de 1 à 2 heures par semaine à écrire, éditer, publier des mises à jour, des nouvelles et des articles liés aux STEM en Afrique et au NEF, et à converser avec les boursiers du NEF et la communauté scientifique dans son ensemble. Les heures peuvent augmenter pendant la semaine du Rassemblement mondial du NEF et de la Semaine africaine des sciences ;
Faire des présentations aux étudiants, au public, aux classes spéciales et aux événements sur le NEF et les STEM en Afrique ; et
Autres responsabilités suggérées et recommandées par vous.
Avantages
Assistez au prestigieux NEF Global Gathering, sur invitation uniquement, aux côtés de lauréats du prix Nobel, de chefs d\\\’État et de gouvernement et de représentants de grandes entreprises mondiales et de la société civile. Les ambassadeurs recevront des frais de voyage payés pour l\\\’événement NEF Global Gathering;
Participer à des entretiens, à des panels et à la présentation de recherches, de travaux du NEF et d\\\’articles sur les STEM et l\\\’innovation, entre autres événements pendant / après le NEF Global Gathering ;
Avoir la possibilité d\\\’organiser la semaine annuelle des sciences NEF Africa dans votre pays ;
Les ambassadeurs du NEF bénéficieront d\\\’une exposition significative à la communauté des lecteurs du NEF ;
Avoir la possibilité de réseauter avec d\\\’autres experts, des ambassadeurs du NEF et des boursiers du NEF, ainsi que des scientifiques de haut niveau, des spécialistes des sciences sociales et des leaders technologiques du monde entier ;
Devenez membre de la prestigieuse communauté de scientifiques du NEF ;
Après avoir terminé votre mandat, vous avez la possibilité de postuler au programme de bourses du NEF ;
Avoir l\\\’opportunité d\\\’influencer la politique STEM et d\\\’innovation à travers des articles et des documents NEF et partager leur propre travail; et
Avoir la chance de présenter leurs propres projets et idées à des membres de haut niveau du NEF et de contribuer à l\\\’établissement d\\\’une vision globale positive de la science en Afrique.
Un panel de scientifiques éminents comprenant des membres du comité du programme scientifique (SPC) du NEF effectuera la sélection. Le processus de sélection visera les éléments suivants
Au moins 40 % des ambassadeurs NEF sélectionnés sont des femmes ;
Le candidat doit être dans son pays de résidence pendant le programme; et
Le processus de notation prendra en compte les éléments suivants :
(20%) – Études supérieures ou certificats professionnels, projets personnels, réalisations entrepreneuriales démontrées et similaires – un doctorat n\\\’est pas nécessairement requis
Qualifications académiques exceptionnelles, telles que définies par les normes de la discipline académique de référence. Voici des exemples de réalisations remarquables :
Dossier de publication ;
Prix et autres récompenses, tels que des bourses particulièrement distinguées ou des appartenances à des cercles académiques prestigieux (par exemple, à des comités, organismes, académies de haut niveau, etc.);
Collecte indépendante de fonds auprès de sources extérieures dans le cadre d\\\’un processus concurrentiel ;
nombre de brevets ; et
Le type et le nombre de conférences invitées lors de conférences internationales.
(20%)—Passion démontrée pour la promotion des sciences, y compris les STEM ou les sciences sociales en Afrique ;
(20 %)—Capacités rédactionnelles exceptionnelles et esprit critique aiguisé, et être à l\\\’aise de travailler dans un environnement collaboratif et être capable de communiquer clairement avec un public en anglais ou en français ;
(30%) – Vous devez avoir une présence active sur l\\\’un des canaux de médias sociaux ou dans une organisation réputée de votre communauté. Ce critère implique d\\\’avoir un public solide et un engagement constant avec vos abonnés ; et (10 %)—Autres caractéristiques distinctives.
Journée mondiale de l’anesthésie : le message du Président de la Société des Médecins Anesthésistes-Réanimateurs du Bénin – SMARB
Le 16 octobre, le monde entier a célébré la journée mondiale de l\\\’Anesthésie. Cette journée commémore la première démonstration officielle de l\\\’anesthésie à l\\\’éther effectuée à Massachusetts Hospital de Boston par Sir William Thomas Green Morton en 1846.
Il a démontré que l\\\’utilisation de l\\\’éther par inhalation permettait d\\\’effectuer une chirurgie sous anesthésie. Cette découverte a permis aux patients d\\\’obtenir les avantages d\\\’un traitement chirurgical sans douleur associée à une opération.
À l’occasion de la célébration de l’édition 2022, hier 16 octobre, le Professeur Eugène ZOUMENOU, Président de la Société des Médecins Anesthésistes-Réanimateurs du Bénin – SMARB a passé un message, dont voici l’intitulé.
C’est l’occasion de féliciter et d’encourager tous les anesthésistes du Benin pour le travail délicat et difficile que nous faisons dans un environnement précaire et loin des normes.
C’est aussi l’occasion d’en appeler à la vigilance de chacun de nous dans notre exercice quotidien. On ne fait pas l’anesthésie pour rendre service à un chirurgien ou pour « aider » un patient.
Chaque patient que nous prenons en anesthésie est un contrat professionnel que nous signons pour remplir notre devoir, uniquement notre devoir. Assurer la sécurité du patient avant, pendant et après une intervention chirurgicale.
Et nous sommes susceptibles d’être jugés pour chaque patient pris en charge.
Travaillons chaque jour de manière à être capable de prouver que nous faisons chaque fois le mieux possible avec les moyens mis à disposition.
Refaisons le point des moyens qu’il nous faut pour que nos patients soient pris en charge avec le maximum de sécurité selon les données actuelles de la science.
C’est de notre devoir. Chacun, quelle que soit la structure sanitaire où ils se trouvent.
Je profite de l’occasion pour remercier toutes les personnes qui nous aident à prendre en charge nos patients, notamment, les infirmiers de salles d’opération, les infirmiers de salles de réveil et ceux des services chirurgicaux.
Rappelons que cette énième célébration est axée sous la thématique très importante des erreurs médicamenteuses en anesthésie.