Soins sanitaires au Bénin : Un vampire à l’hôpital de zone de Kandi ?

Dans une alerte donnée par nos confrères du quotidien Grand Regard, il a été révélé une situation de psychose qui règne depuis quelques jours à l\\\’hôpital de zone de Kandi.

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A en croire, l\\\’alerte donnée les populations de cette commune ont de plus en plus de la peine à se rendre à l’hôpital de zone de Kandi sous prétexte que par négligence des agents en service dans ce grand centre de santé censé être de référence, des patients passent facilement de vie à trépas.

Cette psychose se généralise de plus en plus au sein cet établissement hospitalier et suscite même des mécontentements au sein des populations de la cité des Kandissounon.

La goutte d’eau qui a débordé le vase est le décès d’une patiente le vendredi 6 mai dernier. Et pour dénoncer cette situation, certains jeunes de la localité mécontents projettent une marche de dénonciation face à la récurrence des décès dans cet hôpital.

Selon ces jeunes, l’hôpital de zone de Kandi serait transformé en un mouroir comme si un vampire a élu domicile dans les lieux en complicité avec certains agents qui semblent oublier leur serment. Ils sont nombreux ces jeunes remontés et prêts à battre le macadam le mercredi 11 mai pour faire entendre leur voix.

Cette énième situation qui sévit dans la majorité des hôpitaux du Bénin interpelle une fois encore les autorités en charge de la santé au Bénin. Elles doivent parer au plus pressé afin que la confiance soit restaurée entre populations et agents de santé à Kandi.

Megan Valère SOSSOU

Source Le Grand Regard




Promotion de l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive au Bénin: les leaders religieux et communautaires s’engagent.

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Dans le but d’atteindre sa vision, celle de parvenir à zéro décès maternel évitable lié aux avortements clandestins et à risques au Bénin, les jeunes de la Coalition des Jeunes pour l’Avortement Securisé COJAS-Bénin Bénin ont réuni, avec l’appui technique et financier de Ipas FA, les leaders religieux et communautaires pour un plaidoyer afin de renforcer leur engagement à œuvrer pour l’accès aux Services de Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) y compris l’Avortement Sécurisé.

La première phase du plaidoyer s’est tenue le 4 mai à Grand Popo, à la salle Mono de l’hôtel Bel Azur.

À travers diverses communications et activités de CVTA, les leaders se sont imprégnés de l’enjeu, du cadre juridique et légal qui encadre l’avortement dans notre pays. À entendre les témoignages, ceci leur a permis de lever les nombreux mythes et fausses idées reçues ainsi que les mauvaises interprétations du cadre légal et juridique encadrant l’avortement au Bénin à l’instar de la loi 2021-12 du 21 décembre 2021. C’est ainsi qu’à travers leur engagement matérialisé par des poses de signatures, ils s’engagent à adhérer à la vision de la coalition et à promouvoir l’accès aux SSR y compris l’avortement sécurisé. Dès le retour dans leurs communautés respectives.

Ils ont promis vulgariser la vraie information auprès de leurs paires afin de leur faire comprendre l’enjeu lié aux décès maternels dont la plupart sont évitables , et surtout faire comprendre aux communautés à la base que l’avortement n’a jamais été légalisé au Bénin.




ABMS recrute 20 agents de conditionnement

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son département marketing, distribution et chaîne d\\\’approvisionnement, l\\\’ABMS recrute vingt (20) agents de conditionnement pour un contrat d\\\’un an renouvelable. Les détails dans le communiqué suivant.

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Megan Valère SOSSOU




3e édition, Africa Eco-citizen Days (AED): la Côte d’Ivoire accueille l’événement

Depuis 2019, DEVENERGY organise un Forum International “Les Journées Ecocitoyennes de l’Afrique, encore appelé Africa’s Eco-citizen Days (AED). Cette année, la troisième édition aura lieu à Abidjan en Côte d’Ivoire dans le mois de Novembre 2022.

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Pour motiver et encourager l’esprit d’éco-citoyenneté chez chaque africain, les Journées Ecocitoyennes de l’Afrique ont été initiées depuis 2019 l’ONG DEVENERGY. Les deux premières éditions avaient eu lieu respectivement en présentiel et en ligne. Cette troisième édition se veut être hybride depuis Abidjan en Côte d’Ivoire.
Placé sous le thème : Déchets et environnement : Quelles solutions pour les villes africaines ?, l’objectif global visé à travers ce forum international est de sensibiliser le public et les décideurs politiques et parties prenantes sur l’impact des déchets dans la lutte contre le changement climatique et sur la nécessité pour les villes d’Afrique d’adopter les meilleures stratégies de gestion des déchets pour la protection de l’environnement et la réduction de l’émission des Gaz à Effet de Serre. C’est un riche programme reparti sur trois jours (17 au 19 Novembre 2022) durant lesquels beaucoup d’activités seront menées. Parmi ces activités, on peut citer : des conférences, des panels de discussion, des tables rondes, des expositions d’innovations en environnement, des visites touristiques guidées, et clôturer par une soirée Gala le dernier Jour.
Bientôt, les appels à candidature seront lancés à l’endroit des participants et pour le recensement des projets innovants pour une exposition environnementale. Chers partenaires, associez-vous à cet événement continental afin d’afficher votre engagement et votre responsabilité dans l’atteinte des ODD.

AED, activons notre écocitoyenneté !
Message spécial de l‘équipe d’organisation des AED 2022 !




Journée Internationale de la Sage-femme : Laurence Odounlami MONTEIRO et Annick NONOHOU parlent des progrès et défis à relever au Bénin

Le 5 mai de chaque année est réservée à la célébration de la journée internationale de l’un des plus beaux métiers au monde. Il s\\\’agit du métier de Sage-femme. En prélude à la célébration de cette année ayant pour thème « 100 ans de progrès » qui rappelle la création de la confédération internationale des sages-femmes (ICM), le Journal Santé Environnement a eu un grand entretien avec deux grandes dames expérimentées du corps des sages-femmes sur l’état des lieux, les progrès, les difficultés et les défis liés à ce métier au Bénin.

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Il s’agit de Mme Laurence Odounlami MONTEIRO, Sage-femme cadre à la retraite et Présidente de l’Association Nationale des Sages-femmes du Bénin et de Mme Annick NONOHOU épouse AGANI, Sage-femme, Juriste, Activiste des droits humains en milieu sanitaire et présidente du réseau des soignants amis des patients.
D’entrée de jeu Madame la Présidente, dites nous ce que c’est que le métier de sage-femme.
Mme Laurence : Une sage-femme aide ses sœurs, les femmes, à accoucher, à donner la vie. C’est la définition simple que je peux donner. Ça suppose qu’elle a reçu une formation et elle a eu le droit d’exercer légalement la profession de sage-femme pour donner les soins complets de maternité, les soins pré et post natals qui répondent aux normes globales de la confédération internationale des sages-femmes.
Alors, Madame NONOHOU, en tant que Sage-femme et Juriste à la fois, expliquez nous pourquoi une journée en honneur de la sage-femme ?
Mme Annick :
D’abord, toute sage-femme a l’obligation d’exercer huit missions à savoir : la mission divine, sociale, médicale, juridique, scientifique, d’encadrement, d’administration et de management. Une journée internationale a été dédiée à notre noble et sacerdotale métier pour révéler non seulement sa place primordiale au sein du système de santé mais aussi son importance en matière de bien-être social et de perpétuation de l’humanité car la profession de sage-femme demeure paradoxalement inconnue et méconnue. Cette journée permet de mener des réflexions au sujet de la revalorisation de la pratique sage-femme, des réalisations individuelles et collectives et de célébrer aussi les progrès et exploits, d’identifier les défis et perspectives pour l’atteinte de la vision 2030 de la pratique.
Revenant à vous Madame la Présidente, pouvez-vous nous dire dans quel état se trouve la profession de sage-femme au Bénin ?
Mme Laurence :
Actuellement, l’état des lieux au Bénin est très amélioré. Ce n’est plus comme avant. Si tu n’as pas le droit d’exercer légalement, tu ne peux pas continuer à exercer. Depuis juillet 2018, les réformes du ministère de la santé ont amené à ce que les sages-femmes puissent s’inscrire à leur ordre et avoir l’autorisation du ministère de la santé pour pouvoir exercer. Nous avons depuis lors, des sages-femmes libérales, des sages-femmes publiques, des sages-femmes privées. Il y a des sages-femmes pour répondre aux besoins de la population mais il en manque toujours et c’est pourquoi nous parlons d’investissement dans les sages-femmes, les gouvernements respectifs doivent investir dans les sages-femmes. Pour moi l’état des lieux est amélioré, ça marche mieux pour les sages-femmes aujourd’hui bien que les conditions de travail laissent à désirer.
Vous avez certainement quelques mots à ajouter Madame NONOHOU ?
Mme Annick :
Oui, actuellement au Bénin, du côté des cibles, je dirai que l’exercice de la pratique de sage-femme n’est pas conforme aux normes internationales de l’OMS et de l’ICN. Elle n’est pas fondée sur les droits humains. Les pratiques historiques nuisibles pour la santé telles que la position gynécologique lors de l’accouchement, l’épisiotomie, l’interdiction de boire et de manger, l’interdiction de position libre, le refoulement des conjoints hors des salles de naissances qui constituent des violences obstétricales à bannir sont encore d’actualité. La majorité des gestantes ne jouissent pas des soins prénatals humanisés ou d’un accouchement respectueux sécuritaire alors que 1500 femmes environ meurent encore chaque année des suites des complications de la grossesse et de l’accouchement.
Pendant qu’on y est, parlez nous des difficultés actuelles que vous rencontrez dans le métier.
Mme Yannick :
comme difficultés en matière de profession sage-femme, nous pouvons parler du défaut de matériels et d’outils d’humanisation pour jouir de la grossesse et de l’accouchement dans la majorité des centres. Il faut parler aussi du déficit du développement professionnel continu, de l’insuffisance de qualité de la formation initiale qui ne prend pas en compte les pratiques humanistes. L’absence de plan de carrière, les salaires non motivants, le défaut de rétention des sages-femmes spécialisées, etc. Le manque de respect, le non-respect de la dignité et beaucoup d’autres pratiques qui démotivent sérieusement les sages-femmes modèles.
Madame MONTEIRO, en tant que Présidente de l’Association des Sages-femmes du Bénin, quelles difficultés constatez-vous dans l’exercice de la profession de sage-femme au Bénin ?
Mme Laurence :
Avant c’était le manque de formation continu, ça existe encore aujourd’hui.

Les sages-femmes sont souvent décriées, pour un rien les sages-femmes sont décriées au point où elles sont parfois abattues moralement.

Une autre difficulté qu’elles rencontrent, bien que c’est le baccalauréat + 3 ans de formation pour avoir la licence, elles ne sont pas autonomes, elles ne peuvent pas aujourd’hui dans une salle d’accouchement dire ce qu’elles pensent devant un gynécologue. Or c’est de ça qu’il s’agit. Il faut qu’elles soient autonomes dans leur profession. Et au niveau des sages-femmes aussi, le respect, ce n’est pas encore ça au Bénin parce que tout simplement, on dit que la sage-femme ne se respecte pas. Lorsqu’il y a un mauvais accueil, immédiatement la population se rebelle et agit. La responsabilité médico-légale de la sage-femme n’est pas encore connue de toutes les sages-femmes du Bénin. Il y aussi que la sage-femme n’est pas assez associé aux prises de décisions du ministère de la santé. Aujourd’hui quand tu n’es pas médecin c’est vraiment difficile d’être à la tête d’une structure au ministère de la santé.
Face à ces difficultés, quels sont les principaux défis à relever pour permettre à la sage-femme au Bénin d’exercer son métier le plus aisément possible selon vous ?
Mme Laurence : Comme défis, pour moi c’est le renforcement des capacités professionnelles sur le droit de la santé. Aussi, la promotion de soins et la protection de la patiente qui vient nous voir. Les sages-femmes doivent plus étudier, ne pas s’arrêter au niveau licence, continuer leur formation jusqu’au niveau master et doctorat. Actuellement à l’Institut Nationale Médico-Sanitaire de Cotonou, le master et le doctorat se font mais nous n’avons pas beaucoup de collègues. Il faut qu’elles soient sensibilisées sur cette innovation afin de continuer les études. Il faut qu’elles travaillent sur le terrain pour acquérir les huit compétences essentielles de l’ICN. Aussi, la sage-femme doit se lancer dans la recherche, la pratique afin de faire des propositions concrètes.
Madame NONOHOU, vous qui êtes dans l’activisme pensez vous qu’il existe des innovations à apporter dans ce métier de sage-femme que vous exercez ?
Mme Yannick :
En termes d’innovation, il faut la création de groupes d’actions pour la revalorisation de la pratique sage-femme. Avoir des groupes de travail de sages-femmes leaders qui partagent leurs expériences avec leurs consœurs jeunes.

C’est également la mise en place du comité de protection des droits des patients et de promotion dans l’humanisation des soins, la tenue des rencontres fréquentes, pour pouvoir aplanir tout ce qui est mauvaise pratique, c’est l’auto-formation et la formation sur les droits humains et l’éthique de déontologie des pratiques actualisées.

C’est aussi le para juridisme en droits de la santé pour éviter les violences obstétricales.
Enfin, nous allons mettre un terme à cet entretien par vos différents messages à l’endroit des collègues sages-femmes exerçant au Bénin à la 15e édition de cette journée, Madame NONOHOU.
Mme Yannick :
Comme message à lancer je dirai à toutes mes collègues sages-femmes béninoises qu’elles sont les mieux placées pour faire des plaidoyers à l’endroit des gouvernants, des leaders d’opinion, des communautés et même des soignants pour la revalorisation de notre pratique et pour le changement de paradigme afin que les soins et services fournis par les sages-femmes soient respectueux, égalitaires, fondés sur les droits humains. L’autre chose, je leur dirai d’avoir le courage, que le métier de sage-femme est un métier très lourd mais sacerdotale et que seule la lutte pourra nous permettre de revaloriser notre pratique et de jouir de nos droits.
Madame la Présidente, aviez-vous un message a lancé à l’endroit de vos collègues sages-femmes ?
Mme Laurence :
Oui, le message que je lance à l’endroit de mes chères collègues est surtout un message d’espoir, un message de courage dans l’exercice du métier parce que ce n’est pas facile, la population ne nous comprend pas souvent mais continuons, continuons à travailler, continuons à expliquer aussi bien aux maris, aux époux, aux hommes, à la population toute entière, à la communauté ce que nous faisons. Parce que quand on ne s’explique pas c’est un peu difficile.

Le thème de cette année c’est 100 ans de progrès. Ça veut dire que l’ICM à laquelle nous sommes affiliés fête 100 ans d’existence aujourd’hui. C’est 100 ans de dur labeur, 100 ans d’espoir, 100 ans de courage et 100 ans de vie associative. Je souhaite à toutes les sages-femmes du monde, de l’Afrique et du Bénin en particulier une bonne célébration.

Propos recueillis par Gnonnandé Oslyde GLELE



Tout savoir sur la chauve-souris : un animal aux caractéristiques incroyables

Les chauves-souris, scientifiquement appelés chiroptères, sont les seuls mammifères volants, utilisant le système d\\\’écholocation (des cris ou sons pour se diriger et chasser leurs proies). De par leurs caractères et modes de vie exceptionnels, elles sont souvent victimes de fausses croyances et de beaucoup de préjugés de la part de la communauté.

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Pourtant, ces animaux atypiques, voire même mystiques pour d\\\’autres, jouent un rôle important dans le maintien de l\\\’équilibre écosystémique.

Seuls mammifères doués du vol actif, les chauves-souris sont présentes dans pratiquement tous les pays du monde où elles vivent généralement dans les grottes, les végétations et dans les milieux humides.
Selon Dimitri Koto N\\\’gobi, spécialiste de la faune et de la gestion des aires protégées, l\\\’habitat favorable pour les chauves-souris tient compte de la taille des arbres, de leur diamètre, de la structure du couvert végétal et de la présence d\\\’eau dans le milieu.

Au Bénin, on en denombrerait près de 54 espèces qui contribuent à la richesse faunique du pays.
Malheureusement, comme presque toutes les espèces animales, ces chiroptères n\\\’échappent pas aux menaces anthropiques de tout genre. Elles sont donc victimes de plusieurs pratiques humaines telles que la déforestation, le déboisement de leurs habitats, l\\\’urbanisation extensive qui menacent leur stabilité. Elles sont chassées, capturées et exagérément prélevées pour la consommation et la commercialisation.
À Parakou, dans le périmètre de reboisement de l\\\’Inspection Forestière du Borgou, il n\\\’est pas rare de voir des jeunes gens tirer à coup de lance-pierre sur ces animaux pourtant inoffensifs. Pour Abel OGUIDI, un sage rencontré et interrogé à Parakou, la chauve-souris n\\\’est pas un animal à abattre. Selon ce septuagénaire, les chauve-souris fuient leur habitat lorsqu\\\’elles se sentent perturbées, dérangées ou menacées. Ces menaces anthropiques infligées à ces espèces sont sans doute dues à l\\\’ignorance de la communauté quant aux rôles importants que jouent les chiroptères dans la régulation des écosystèmes.

Un rôle écologique salvateur
En effet, les chauves-souris jouent un rôle majeur dans la pollinisation de nombreuses plantes et fleurs. Pour le spécialiste de la faune et de la gestion des aires protégées, les chauves-souris permettent la pollinisation de plusieurs espèces végétales, en l\\\’occurrence le baobab (adansonia digitata) et l\\\’iroko (milicia excelsa). Environ 500 espèces de fleurs du monde entier dépendent des chauve-souris pour être pollinisées, selon le PNUD.
Étant de grands frugivores mais aussi de grands insectivores, les chauve-souris se nourrissent abondamment des insectes et peuvent ainsi contribuer à réduire certaines pathologies liées à des insectes indésirables. A en croire, une étude du Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec, une seule petite chauve-souris brune est capable de manger l\\\’équivalent de son poids en insectes, soit environ 600 par heure et ce, en l\\\’espace d\\\’une seule nuit. Ainsi, selon la même source, avoir des chauve-souris à proximité de sa demeure ou de son chalet est une solution efficace et naturelle pour réduire le nombre d\\\’insectes indésirables dans son environnement immédiat sans l\\\’utilisation d\\\’insecticides ou de pesticides.
Les chauves-souris élimineraient par ailleurs des moustiques qui peuvent être porteurs de maladies telles que la dengue, le chikungunya ou encore le paludisme qui sévit surtout en Afrique.

C\\\’est ainsi que se résume le rôle majeur et non exhaustif que jouent ces mammifères volants au sein de la biodiversité. Au delà de tous les préjugés ou de toutes perceptions négatives faites sur les chauve-souris, il est nécessaire de les protéger contre toutes les formes de menaces dont-elles sont de plus en plus victimes. << Le rôle écologique des chauve-souris devrait donc conduire à en protéger les populations. Il y a donc urgence car de nombreuses populations de ce groupe original de mammifères sont aujourd\\\’hui en régression dans beaucoup de régions du monde, victimes des activités humaines et des changements globaux>>, a souligné la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB).

Le Bénin quant à lui, devra davantage renforcer son cadre juridique au profit de ces espèces afin qu\\\’elles bénéficient d\\\’une véritable protection sur toute l\\\’étendue du territoire car, auprès des chauve-souris l\\\’on peut aussi retrouver le sourire.

Venance TOSSOUKPE




Congrès Mondial sur la Foresterie en Corée du Sud: le Bénin fortement représenté

Le congrès mondial sur la foresterie (WFC, World Forestry Congress) s\\\’est ouvert depuis hier Lundi 02 Mai et prendra fin 06 mai 2022 à Séoul en Corée du Sud. Mais en amont, un pré-congrès a anticipé le démarrage des activités.

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Délégué par Young Professional in Agriculture and Development (YPARD, un réseau mondial de jeunes professionnels en Agriculture), membre du Task Team (groupe de travail) des jeunes professionnels de la FAO, le jeune béninois ATCHADE Assouhan Jonas a activement contribué à la préparation dudit congrès. Il participe actuellement aux événements depuis le lundi.
Cette cérémonie d\\\’ouverture a été présidée par le Président de la République de la Corée du Sud en présence d\\\’un parterre d\\\’autorités de grandes institutions mondiale telles que le Directeur Général de la FAO, le Directeur Général du GCF (Funds Vert pour le Climat), l\\\’ancien Président de la Convention des Nations Unies pour la Lutte contre la Désertification (UNCCD) en sa qualité d\\\’ancien ministre Luc GNANCADJA.
Ce dernier faisait partie du panel du dialogue de haut niveau qui a porté sur la Décade des Nations Unies sur la restauration des écosystèmes : 10 ans pour guérir la planète.
A en croire cet acteur du domaine environnemental, il faille rendre les villes africaines plus vertes en promouvant la foresterie urbaine à travers la sélection des espèces végétales adaptées, qui se trouve être le plus grand potentiel de tempérer le climat (la chaleur), de séquestrer le carbone urbain et de pouvoir les autres services écosystémiques aux citadins.
Il n\\\’a pas manqué de s\\\’entretenir avec son jeune compatriote présent également à l\\\’événement.

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De riches échanges qui ont tourné autour la restauration des terres dégradées, la lutte contre l\\\’expansion des terres agricoles et l\\\’étalement urbain, le financement et la mise en œuvre des politiques du nexus climat-biodiversité-désertification (CDN, NDT PNA, etc.) et du respect des engagements internationaux en matière de l\\\’environnement au Bénin.

C. A




Énième chutes fatales de patientes au service de réanimation du CNHU: le Ministre de la Santé du Bénin invité à réagir

Selon une alerte donnée par la cellule de communication de l\\\’ONG Bénin Diaspora Assistance ce 03 Mai 2022, dans la nuit du jeudi 28 avril 2022, une famille l\\\’a saisi sur un cas de négligences des agents du service de réanimation du CNHU ayant conduit à la mort de leur parent (A. G).

Un décès causé par une chute du lit au service de réanimation du CNHU ayant conduit à une hémorragie interne de la patiente et à son décès le 01 Mai 2022 à 15 heures.
Rappelons que cette énième situation fait suite aux alertes lancées sur la base du rapport du mois d\\\’octobre 2021 réalisé par l\\\’ONG Bénin Diaspora Assistance sur l\\\’état des lieux des hôpitaux et adressé au Chef de l\\\’Etat.
Bien que différentes réunions de crise au ministère de la santé aient suivi les dénonciations dudit rapport pour tenter de régler le problème, l\\\’ONG pense que rien n\\\’a changé au niveau des lits sans garde corps des services de réanimation et de neurologie y compris les bâtiments non conformes. Et pour preuve cette énième situation qui coûte la vie à une compatriote pour un manque de professionnalisme.
C\\\’est pourquoi tout en présentant ses sincères condoléances aux familles des victimes, l\\\’organisation invite le ministre Benjamin HOUNKPATIN à mettre fin aux homicides par négligence et manque d\\\’équipements qui tuent les populations dans les différents services des hôpitaux du Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre le paludisme au Bénin : Speak Up Africa et ses partenaires mobilisent des fonds pour Zéro Palu

La 15e édition de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme n’est pas passée inaperçue à la Coordination Bénin de Speak Up Africa. Une organisation qui conduit avec ses partenaires, le programme Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent.

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Pour concrétiser ce slogan qui raisonne au profit du bien-être des communautés béninoises en particulier celui des enfants et des femmes, il a organisé dans la soirée de ce vendredi 29 Avril 2022 à l’hôtel Golden Tulip le Diplomate de Cotonou une exposition Photos de Plaidoyer pour la mobilisation des ressources en faveur de la lutte contre le paludisme.

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Cet évènement présidé par la Vice-présidente de la République du Bénin, Mme Mariam Chabi ZIME TALATA, a été marqué par la présence du Ministre de la santé, Benjamin HOUNKPATIN, du Préfet du Littoral Alain OROUNLA, de nombreux chefs d’entreprise, des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé et des acteurs de la société civile.
Dans son message de bienvenu, le Ministre de la Santé, s’est réjouit de la forte mobilisation de tous les acteurs de lutte contre le paludisme, une maladie qui à l’en croire, continue d’éprouver les cellules familiales, les tissus communautaires. C’est pourquoi, justifie-t-il, le gouvernement du Bénin et les partenaires techniques et financiers ont pris l’engagement de mobiliser les ressources complémentaires au niveau du secteur privé pour lutter contre le paludisme.
Un engagement réitéré par le Représentant du secteur privé, Lazare NOULEKOU, Directeur Général de Ecobank Bénin et Président de l’APBEF selon qui bien que le bilan soit positif le paludisme continue de faire des dégâts dans la société béninoise.
C’est le moment affirme t-il, pour les entreprises qui disposent de ressources d’aider à combler le déficit de financement dans la lutte contre le paludisme à travers des actions sociétales directes et des outils simples pour obtenir un résultat tangibles dans l’élimination de cette maladie tout en saluant les efforts des partenaires techniques et financiers qui appuient depuis des décennies la lutte contre le paludisme.
Des efforts qu’a fait remarquer également le chef de file des partenaires techniques et financiers du ministère, Karl FREDERICK de Plan International. Au nom de tous les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé au Bénin, il a réaffirmé l’engagement indéfectible de ses pairs dans la lutte contre le paludisme au Bénin en travaillant en synergie et en étroite collaboration avec le gouvernement et les communautés.
Car, soutient-il, la lutte contre le paludisme est un pilier essentiel dans la promotion du capital humain et des droits humains notamment des enfants et des femmes qui représente en même temps une opportunité de lutte contre les inégalités dans le monde.
Dans cette lutte, l’Etat ne peut seul mobiliser des fonds, il est nécessaire que les partenaires et la société privée interne et externe rentrent également dans la danse. C’est fort de cela qu’en lançant officiellement cette exposition photos de vernissage en vue de l’ éradication du paludisme au Bénin, la Vice-présidente s’est dit convaincue de ce que l’humanité peut en finir avec le paludisme comme pour d’autres maladies, si elle s’arme de bonne volonté.
A cet effet, elle a invité les acteurs à contribuer davantage à la mobilisation des ressources pour des actions plus conséquentes plus visible et plus efficace en vue de faire de la lutte contre le paludisme une priorité sociale.

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Un partenariat public-privé efficace à la lutter contre le paludisme
Cette célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme axée sur le thème « Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies » a été marquée par une impressionnante action sociale de Speak Up Africa et ses partenaires en collaboration avec le ministère de la santé. Il s’agit de la réception des chèques pour le fonds Zéro Palu par le Ministre de la Santé avec à la clé d’importantes sommes mobiliser pour la même cause.
Cet évènement qui a été également marqué par la projection de film sur l’état de la lutte contre le paludisme au Bénin et la remise des certificats d’engagement aux premiers champions dans cette lutte au Bénin, s’est achevé par et le vernissage de l’exposition photos.
Rappelons que dans cette lutte, d’importants défis attendent ces infatigables acteurs à savoir : la couverture élevée en moustiquaire imprégnées et les insecticides à longue durée d’action ; la définition de nouvelles stratégies pour leur utilisation effective par la communauté ; l’amélioration du traitement préventif intermittent chez les femmes enceintes et chez les nourrissons à travers le Programme Elargie de Vaccination et les campagnes de chimio prévention du paludisme saisonnier. Encore faut-il ajouter la gestion de la résistance aux antipaludiques, aux vecteurs et aux insecticides ; le déploiement du nouveau vaccin antipaludique RTS,S, et la digitalisation des interventions.

Espérance OKOOSSI




Un écologiste s\’immole par le feu devant la Cour Suprême

Wynn Alan Bruce, un activiste climatique étasunien de 50 ans, s’est immolé par le feu sur les marches de la Cour suprême des États-Unis, à Washington vendredi 22 avril vers 18 h 30. L’homme a succombé à ses blessures le lendemain.

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Selon les premières déclarations de ses proches, ce geste de désespoir serait un acte politique contre la crise climatique : « Cet acte n’est pas un suicide. Il s’agit d’un acte de compassion profondément intrépide pour attirer l’attention sur la crise climatique. Nous rassemblons des informations, mais il l’avait planifié depuis au moins un an », a assuré Sensei Kritee Kanko, une scientifique et prêtre bouddhiste zen. Un message tempéré plus tard dans une interview, où elle explique ne pas être absolument certaine de ses intentions mais que « les gens sont poussés à des niveaux extrêmes de chagrin et de désespoir climatiques », rapporte le New York Times.

Les incertitudes quant aux motivations de l’acte n’ont pas empêché les activistes d’Extinction Rebellion de déclarer qu’il était « mort pour donner l’alerte sur la crise climatique et écologique ».

« Nous espérons qu’on puisse entendre le message de Wynn sans cautionner sa méthode »
Le centre de retraite spirituelle Rocky Moutain dans le Colorado, fréquenté par Wynn Alan Bruce, a publié un communiqué de presse, expliquant n’avoir jamais eu connaissance de ses intentions. « Nous n’avons jamais parlé d’immolation et nous ne pensons pas que s’immoler soit une action pour le climat. Cependant, vu l’état désastreux de la planète et l’aggravation de la crise climatique, nous comprenons pourquoi quelqu’un ferait cela. Il y a déjà eu des immolations dans l’histoire du bouddhisme. […] Nous espérons qu’on puisse entendre le message de Wynn sans cautionner sa méthode. »

En janvier 2022, Wynn Alan Bruce avait publié sur son mur Facebook une photo de l’activiste antiguerre Thích Nhất Hạnh accompagné de cette citation : « La chose la plus importante, en réponse au changement climatique, est de vouloir entendre le son des larmes de la terre à travers notre propre corps. »

Toujours selon le New York Times, la cour devant laquelle s’est immolé par le feu Wynn Alan Bruce travaillait sur un projet visant restreindre le pouvoir de l’Agence de protection de l’environnement sur les contrôles des pollutions.

Ce n’est pas la première fois qu’un activiste étasunien s’immole par le feu. En 2018, David Stroh Buckel, un avocat pour les droits des personnes LGBT et activiste environnemental, s’est également immolé pour protester contre l’utilisation des énergies fossiles.

Source: Le Reporterre