10 ans d’existence: le Centre Africain de Nutrition et de Naturopathie Jean Pliya à l’honneur

Une délégation de l’ACPB a été invitée à la célébration des 10 ans d’existence du centre Canna JP. Cet événement a eu lieu le mardi 14 mai dans les locaux du centre à Godomey.

À cette occasion, plusieurs autorités gouvernementales ont honoré l’événement de leur présence. Pour le parrain de la cérémonie, Abdoulaye Bio Tchane, ministre d’État, se rendre en ce lieu était une manière d’honorer feu Jean Pliya. Il a déclaré : « J’y serai jusqu’à ce qu’on célèbre les 100 ans. Ce centre traite la malnutrition et c’est ce dont souffrent 80 % des Béninois. » Il en a profité pour féliciter Mme Danielle Pliya pour avoir pris soin de ce joyau légué par son défunt père.

Après l’intervention du ministre d’État, plusieurs discours de témoignage ont suivi, dont celui de la représentante du ministre de la Culture, Mme Carole Borna. Elle a rappelé à l’assistance le rôle essentiel que joue ce centre dans la promotion de nos valeurs culturelles et culinaires pour le bien-être de tous. Docteur Josias Sohinto, président du Conseil d’Administration de l’Association des Cliniques Privées du Bénin, a également pris la parole. Il a souligné l’apport de la naturothérapie dans le traitement du corps humain, surtout en matière de prévention des pathologies.

« Nos expériences personnelles nous montrent que la médecine est un tout. L’homme est un tout et l’on ne peut rien négliger quand on veut prendre en charge l’être humain, » a-t-il affirmé. Il a conclu en insistant sur la nécessité d’une approche collaborative entre la médecine allopathique et la médecine naturelle pour une prise en charge optimale des patients dans les structures sanitaires privées.

La cérémonie a également vu la présence de l’ancienne ministre de la Santé, le Professeur Akoko Kindé Gazard, qui a félicité Mme Danielle Pliya pour l’œuvre de son père qu’elle continue de faire prospérer au fil des années. La soirée s’est achevée par une visite du jardin du centre Canna JP et la dégustation d’une collation made in Benin.

Yasmine Da Matha




Dr Josias Sohinto élu Président de l’Association des Cliniques Privées du Bénin

L’Association des Cliniques Privées du Bénin a récemment tenu son assemblée générale le 03 mai 2024. Un événement qui marque le début d’une nouvelle ère pour cette association mise sur les fonts baptismaux en 1998. Un nouveau conseil d’administration prend les rênes de l’association sous la direction de Dr Josias Sohinto, Médecin ORL avec une jeune équipe.

Nouveau Conseil d’administration de l’ACPB

En effet, élu président du nouveau conseil d’administration, Dr Sohinto, accompagné d’une équipe jeune et déterminée, se prépare à relever les défis majeurs qui se profilent dans le secteur de la santé.

Dans un discours inspirant, Dr Sohinto a souligné l’importance cruciale de ce moment pour les entreprises du domaine de la santé. « Nos entreprises traversent un moment crucial de l’histoire. Elles sont aujourd’hui à un carrefour avec toutes les réformes qui évoluent actuellement dans le secteur de la santé », a-t-il remarqué.

Il s’est engagé à travailler avec son équipe pour promouvoir la performance des entreprises membres, en les positionnant comme des contributeurs essentiels au bien-être de leurs patients et de leurs employés.

Cependant, Dr Sohinto a également rappelé que cette mission ne peut être accomplie qu’avec le soutien de tous les membres de l’association. Ainsi, le nouveau bureau s’est fixé pour objectif d’établir un plan de travail stratégique, tout en renforçant les liens avec la communauté et en accueillant de nouveaux membres.

L’humilité et l’inclusion au cœur des actions du nouveau conseil d’administration

Dr Sohinto place cette nouvelle responsabilité sous le signe de l’humilité et de l’inclusion. Reconnaissant le travail des anciens et la diversité des membres de l’association, Dr Sohinto aspire à faire de l’ACPB un véritable creuset de cohésion, où les idées sont partagées et mises en œuvre de manière collective. Notre objectif, dit-il, est de faire en sorte que « l’ACPB soit un creuset de cohésion, où nous pouvons penser des choses ensemble et les exécuter ensemble. »

En prônant l’inclusion, le nouveau bureau de l’ACPB souhaite tendre la main à tous ceux qui aspirent à rejoindre l’association, mais qui se heurtent à des obstacles. Dans un esprit d’ouverture et de collaboration, l’ACPB s’engage à offrir à chacun une place au sein de sa communauté.

Ainsi, sous la direction du Dr Josias Sohinto, l’Association des Cliniques Privées du Bénin s’engage résolument à relever les défis à venir, tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales.

Megan Valère SOSSOU




L’Association des ORL Libéraux du Bénin a tenu son 3e enseignement post-universitaire

L’Association des Oto-Rhino-Laryngologistes (ORL) Libéraux du Bénin (AOLB) a organisé le samedi 13 mai 2023 au Millénium Popo Beach Hotel de Grand-Popo, son troisième enseignement post-universitaire. La thématique centrale était axée sur la Méatotomie moyenne et ethmoïdectomie par voie endoscopique endonasale. Elle a été animée par deux principaux conférenciers, le Professeur Basilide TÉA et le Docteur Adjobi KOUASSI.

Dr Serge KPANOU, Président de l’AOLB, a accueilli les médecins participant à cette rencontre en les invitant à profiter de cette occasion unique de partage d’expériences et de convivialité. Une invitation qui a donné place à la première conférence présentée par le Docteur Basilide TEA, Professeur titulaire d’ORL et de chirurgie cervico-faciale, et Président de la Fondation ORL en Côte d’Ivoire, sur la Méatotomie moyenne et ethmoïdectomie par voie endoscopique endonasale.

Dans ses échanges avec les participants, le Professeur TEA a souligné l’importance de se tenir à jour et de s’adapter aux dernières avancées pour offrir aux patients des soins de qualité, accessibles et moins coûteux. Il a expliqué les éléments clés d’une intervention chirurgicale endonasale, tels que la nécessité d’effectuer des analyses préalables, de préparer préchirurgicalement le patient et d’utiliser un matériel adéquat.

Il a également rappelé l’importance de demander de l’aide à un collègue plus expérimenté plutôt que de risquer de nuire au patient en effectuant une chirurgie endonasale mal maîtrisée. Une vidéo pratique illustrant une intervention chirurgicale endonasale a été visualisée et appréciée par les participants.

La deuxième communication qui a suivi, était axée sur la tarification des actes en ORL. Elle a été conduite par le Docteur Josias SOHINTO et le Docteur Christelle YEDE, spécialistes ORL et membres du Bureau Exécutif de l’AOLB. Dans leurs différentes interventions, ils ont fait savoir la nécessité d’adapter les tarifs en vigueur aux réalités des coûts de la vie et des exigences actuelles de la médecine moderne, tout en harmonisant les tarifs pour éviter la concurrence déloyale entre confrères. Selon les médecins participants à ce troisième enseignement post-universitaire, cette communication est venue à point nommé.

Notons que l’événement a été sponsorisé par la firme PHARMA 5, qui a rappelé aux médecins présents les différents produits pharmaceutiques disponibles pour lutter contre les rhinites allergiques et autres affections ORL, notamment les antibiotiques.

Megan Valère SOSSOU




Entretien Exclusif avec Pauline MODRIE, Conseillère en développement durable au Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique

Le secteur sanitaire contribue à hauteur d’environ 4,4 % aux émissions mondiales de CO2, émettant ainsi environ 2 milliards de tonnes chaque année. Ce secteur contribue aussi à diverses formes de pollution environnementale.

Pour comprendre la nouvelle approche éco-conçue des soins de santé, nous recevons dans cet entretien exclusif, Pauline MODRIE, Bio-Ingénieure et Conseillère en Développement Durable au Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique.

Journal Santé Environnement : Pauline MODRIE, dites-nous, être conseillère en développement durable pour un centre hospitalier, ça consiste à quoi ?

Pauline MODRIE : Il consiste à regarder tout en prodiguant des soins de qualité, avoir des soins qui impactent moins l’environnement. Des soins qui sont plus respectueux de l’environnement, des patients de l’hôpital et qui produisent aussi moins de gaz à effet de serre.

Journal Santé Environnement : Qu’en est-il de l’application de l’écoconception des soins ?

Pauline MODRIE : Quand on veut aller vers la qualité des soins, c’est surtout une question de gestion des risques pour le patient. Il y a des choses qu’on peut faire autrement par exemple l’énergie solaire, mais aussi concevoir les soins avec moins de matériels à usage unique quand c’est possible. Rechercher ce qu’il y a de mieux pour le patient en matière de qualité des soins et avoir moins de plastique.

Journal Santé Environnement : Quelle est l’expérience du CHU Namur de Belgique dans cette dynamique ?

Pauline MODRIE : Avec le CHU Namur, nous avons commencé par bien expliquer à tous les professionnels de la santé, pourquoi, c’est important de faire de l’écoconception des soins et d’avoir des soins moins impactant sur l’environnement.
Alors c’est important pour trois choses, on ne veut pas dégrader les conditions de vie de nos patients, de nos infrastructures hospitalières. La deuxième chose, c’est une question d’éthique, quand on revient au principe de déontologie. Avant tout, ne pas nuire. Enfin troisième chose, en Belgique les soins de santé, c’est un secteur qui impacte l’environnement avec les pollutions atmosphériques, le rejet des gaz à effet de serre. C’est également un secteur qui est important au niveau de l’emploi et de l’économie donc on veut y veiller.

De plus, ce qui se passe à l’hôpital est aussi un modèle pour les citoyens. Faire les choses autrement permet aussi d’engager la population vers plus de développement durable.

Pauline MODRIE

C’est pourquoi, au CHU Namur, on travaille à l’écoconception des soins. Nous formons les professionnels en les sensibilisant en regardant tout ce qu’il faut faire autrement. Mieux trier les déchets, utiliser moins de plastique toujours dans la meilleure qualité des soins.

Journal Santé Environnement : Pensez-vous qu’on peut appliquer cette nouvelle approche dans un pays en développement, comme le Bénin ?

Pauline MODRIE : Certainement pas de la même façon qu’on l’applique en Europe parce que le contexte est différent. Je pense que dans les pays comme ici, il y a le potentiel par exemple à avoir de l’énergie propre. En Belgique, il y a des panneaux solaires sur les toits des hôpitaux. Ça permet d’avoir un accès plus facile à l’énergie.

Pour le reste des problématiques, je pense qu’il faut d’abord développer la qualité des soins en intégrant la dimension du respect de l’environnement.

Face au changement climatique, à la dégradation de la biodiversité et à toutes les pollutions environnementales, le développement durable doit être intégré dans la dynamique des soins de santé pour des soins de meilleure qualité pour les patients.

Pauline MODRIE

Journal Santé Environnement : Dans ce sens, quel message avez-vous l’endroit des pouvoirs publics ?

Pauline MODRIE : C‘est important d’avoir le soutien des pouvoirs publics pour aller dans la même direction pour savoir aussi ce qu’on doit faire, avoir des guidelines pour faire les meilleures choses possibles tout en gardant en tête la meilleure qualité des soins.

Journal Santé Environnement : Le développement durable, c’est quand même trois piliers, le social, l’économie et l’environnement. En-dehors de l’environnement comment pouvez-vous décrire l’interaction avec le social et l’économie ?

Pauline MODRIE : Ce sont des thématiques qui se rejoignent parfaitement parce que quand on est plus respectueux de l’environnement, c’est aussi l’environnement de travail des travailleurs, utiliser des produits qui polluent moins le milieu de travail des travailleurs. C’est aussi du social. Et quand on recommande une meilleure utilisation des ressources, c’est pour plus d’efficience et plus d’efficacité des soins. Mais on est aussi dans un cercle qui peut être vertueux en économie.

Je pense que les enjeux de la qualité des soins sont extrêmement importants. Les échanges que j’ai eus aujourd’hui démontrent que la dimension du développement durable peut être parfaitement intégrer puisse qu’elle est logique pour tout le monde pour de meilleurs soins de qualité.

Propos recueillis et traités par Megan Valère SOSSOU




Lancement officiel de la 3e édition des Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin

La troisième édition des Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin s’est ouverte officiellement ce vendredi 05 mai 2023 à Benin Atlantic Beach Hôtel de Cotonou. Une rencontre de haut niveau organisée par l’Association des Cliniques Privée du Bénin en vue de se pencher sur l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans le secteur sanitaire et plus précisément dans le secteur privé et accroître le niveau de satisfaction des patients dans les établissements de santé.

À l’ouverture, Latif MOUSSE, Président de l’Association des Cliniques Privée du Bénin (ACPB) a accueilli les participants et remercié les différents partenaires et sponsors pour leur soutien constant aux actions du secteur sanitaire. Grâce aux différentes compétences réunies, il nourrit l’espoir que les échanges seront  fructueux entre congressistes et experts.

La vice-présidente de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé, Béatrice RADJI dans son allocution a rappelé le rôle crucial que joue le secteur sanitaire privé à travers les cliniques privées pour l’accès des populations béninoises aux soins de santé.

Les avancées constatées au niveau du secteur sanitaire privé rejoignent l’engagement de l’ASBL Solidarité Coopération Médicale de Belgique (SOCOMED). Il s’agit pour l’ASBL SOCOMED de coopérer et de manifester de la solidarité envers ceux qui en ont besoin pour améliorer un système de santé. Son Président, Georges LAWSON, recommande à « faire chez nous et avec nous ce dont la population a besoin pour mieux se porter ».

Benoît-Yves LIBERT, Directeur Général du Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique est heureux de participer à une troisième fois aux nouvelles Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin. « À chaque mission, nous apprenons et nous revenons avec beaucoup plus de richesse que nous partageons sur place en Belgique. »

À l’en croire, en plus de la problématique liée à la qualité, la démarche du développement durable doit être aussi au centre des préoccupations parce que justifie-t-il, « nous sommes dans un monde qui se développe. Ne pas mettre le développement durable au centre de notre réflexion serait une erreur. »

Nécessité d’accompagner le processus d’investissement en matière d’équipements

Pour Régis Facia, Vice-Président du Conseil National du Patronat du Bénin, les cliniques privées au Bénin, en plus de soigner la population créent de la richesse et des emplois. C’est pourquoi, le patronat du Bénin est fier de participer à cette rencontre.

Il a soulevé la problématique liée à l’insuffisance d’équipements sanitaire et pour cela, il promet de jouer les plaidoyers en faveur de l’accès aux crédits bancaires pouvant faciliter l’achat d’équipement pour une amélioration de la qualité des services de santé au Bénin.

En ouvrant officiellement, les travaux des troisièmes journées nationales des cliniques privés du Bénin, le représentant du Ministre de la Santé, Francis DOSSOU a félicité les organisateurs pour le choix du thème principal qui, à l’en croire entre dans l’actualité des réformes dans le secteur. « La santé est un droit fondamental et constitutionnel, mais l’accès à la qualité optimale et la sécurité en matière de santé est également d’une grande importance. » a-t-il ajouté.

L’ACPB occupe une place importante dans l’exercice de la médecine en clientèle privée

Il n’a pas manqué de saluer l’ouverture et le leadership de toute l’équipe de l’Association des Cliniques Privées du Bénin qui en réalité occupe une place importante dans l’exercice de la médecine en clientèle privé. Car, soutient –il, elle aide à la prise de décisions. À titre illustratif, plusieurs décisions ont été prises avec le concours de l’ACPB sur un certain nombre de politiques en matière de santé. Il a appelé à un engagement plus poussé des acteurs, à cet effet. Les stands garnis de solutions sanitaires ont été visités par les participants à cette rencontre.

Rappelons qu’au cours de cet événement de riches thématiques seront abordées à travers des conférences débats, des jeux concours, une table ronde, des ateliers de formation et symposiums. Il s’agit du concept et déterminants de la qualité et de la sécurité des soins selon l’OMS, l’amélioration de la qualité des soins par la certification des établissements de santé et l’accréditation des professionnels de santé, la qualité des soins et développement durable, l’écoconception des soins de santé, l’hôpital durable : un subtil équilibre entre éthique, compétences et résilience, la recherche dans les formations sanitaires privées.

Megan Valère SOSSOU




Les troisièmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin s’ouvrent demain à Cotonou

Les troisièmes journées nationales des Cliniques Privées du Bénin, organisées par l’Association des Cliniques Privées du Bénin en partenariat avec le Centre Hospitalier Universitaire CHU UCL Namur de Belgique, s’ouvrent demain à Cotonou. Cette édition, qui se déroulera du 5 au 6 mai 2023, fait suite au succès des précédentes éditions.

Placées sous le haut parrainage du Ministre de la Santé du Bénin, Benjamin HOUNKPATIN, cet événement rassemble les acteurs du secteur sanitaire privé autour du thème « Amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ».

Les participants pourront ainsi échanger sur les nouvelles réformes dans le secteur, notamment le processus d’accréditation  des professionnels de la santé et de la certification des structures de soins. De riches activités sont au programme de cette rencontre internationale, avec notamment un atelier pratique sur l’hygiène hospitalière.

Notons que les journées nationales des cliniques privées du Bénin constituent un cadre de concertation annuelle, de mutualisation, de partage d’expérience et de renforcement de capacités entre acteurs du secteur sanitaire privé du Bénin.

Cette édition promet d’être riche en enseignements et en échanges, offrant ainsi une occasion unique de renforcer la collaboration et l’innovation dans le domaine de la santé au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Bénin Santé 2023 : la PSSP annonce une troisième édition riche en activités

En prélude à l’organisation de la 3e édition de Bénin Santé 2023, la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP) a tenu ce mardi 11 avril 2023, une conférence de presse à son siège. L’objectif est de donner un avant-goût des activités qui vont meubler cette nouvelle édition de l’initiative lancée depuis 2019.

La troisième édition de Bénin Santé se déroulera du 13 au 15 avril à Cotonou au palais des congrès. Organisée avec le soutien du gouvernement à travers le ministère de la santé cette édition sera axée autour du thème, Contribution du secteur sanitaire privé au renforcement du système sanitaire pour accroitre la résilience : par quels piliers commencer ?

A l’ouverture de la conférence de presse, Béatrice Radji, Présidente de la PSSP, a rappelé l’importance de la création de cette organisation faitière qui s’est donnée pour mission de défendre les intérêts du secteur privé de la santé et d’être un interlocuteur valable auprès du ministère de la Santé. La collaboration public-privé est nécessaire pour améliorer le système de santé béninois a-t-elle souligné.

Latif MOUSSE, Président de l’ACPB en tant que président du comité scientifique est revenu sur les tenants et aboutissants du thème retenu. Il a pour sa part invité à une grande mobilisation pour le renforcement du système sanitaire privé du Bénin en particulier celui du système sanitaire privé.

Trois jours pour quatre grandes activités

Plusieurs activités sont au menu de ce grand rendez-vous, il s’agit selon Pascal Fafeh Secrétaire Exécutif de la PSSP, d’abord  d’un symposium qui regroupe les communications scientifiques relevant du domaine de la santé. Ensuite, les formations Master Class, initiées pour renforcer la capacité des acteurs du secteur privé, public et autres acteurs paramédicaux. Puis, le salon médical pour la promotion des équipements médicaux et enfin le Hackathon qui servira de cadre dans la promotion des start-ups en santé et le développement des solutions technologiques.

“Bénin Santé est un évènement qui offre beaucoup d’opportunités pour beaucoup de communication a t-il souligné en ajoutant que l’évènement abrite aussi un atelier spécifique avec les centres de formation universitaire sur l’importance de l’introduction de la logistique de santé dans le curriculum de formation en matière de logistique en génréral.

Des activités alléchantes qui ne se feront pas sans la contribution de l’Association des Professionnels de la Dristribution des Dispositifs Médicaux. Elle entend exposé de nouvelles solutions liées aux problemes de santé dans le but d’améliorer le plateau technique des hôpitaux et la qualité des soins de santé.

Francis DEGBELO, Trésorier Général de la PSSP, n’a pas manqué de remercier les partenaires, les donateurs, les contributeurs en particulier le gouvernement du Bénin à travers le Ministère de Santé, l’USAID à travers la structure PSHPA, MTN Bénin et Bénin Santé Plus.

Rappelons que plus de 300 participants et 1000 visiteurs venus du Bénin, de la France et des autres pays d’Afrique sont attendus à ce carrefour, symbole de la réussite du partenariat public-privé promu au Bénin par la PSSP. Elle invite à cet effet, à une participation massive des acteurs du secteur privé et public ainsi que de la population béninoise.

Evélyne S. KADJA




Promotion de l’égalité du genre en milieu sanitaire : la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin célèbre la Femme

Dans leur démarche de promotion de l’égalité du genre dans le secteur sanitaire au Bénin, la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP) et l’Association des Cliniques Privés du Bénin (ACPB) soutenues par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), ont célébré la femme en leur sein. C’était dans la soirée du vendredi 01 Avril 2022 à Bénin Royal Hôtel de Cotonou.

PSSP/JF-SSP/2022

Cette célébration qui a réuni les acteurs du secteur sanitaire privé en majorité des femmes, a pour objectif d’une part de faire comprendre les efforts déjà faits pour tenir compte du genre dans les politiques et programmes du secteur de la santé au Bénin et d’autre part de prendre connaissance de la nécessité de l’implication de tous, surtout des femmes pour plus de résultats.
Convaincue de la forte représentativité de la femme dans le secteur sanitaire, l’USAID ne s’est pas réservée d’accompagner l’évènement. Jean-Placide AGBOGBA, représente l’USAID à cet évènement. A l’en croire, cette célébration va de pair avec l’intervention de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) au Bénin aux côtés du secteur privé.

Dans son allocution d’ouverture officielle des travaux de la journée, Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin Infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin a démontré la place primordiale qu’occupent les femmes dans le secteur sanitaire en général. C’est donc pour les offrir l’opportunité de booster leur leadership et de donner plus de visibilité à leurs actions que l’évènement est organisé.
Tour à tour, ces acteurs du secteur sanitaire en majorité des femmes ont présenté des thèmes qui ont suscité une attention particulière des participants à cette célébration.
Ainsi, des échanges sur la promotion de l’égalité du genre pour un avenir durable à l’état des lieux de la prise en compte du genre dans les politiques et programmes de santé au Bénin, en passant par la relation entre femmes et pathologies cardio-vasculaires, sans oublier le débat autour de l’égalité en milieu obstétrical pour l’offre des soin fondés sur les droits humains, les participantes ont perçus, combien il était important de s’engager pour l’égalité du genre en milieu sanitaire.Et puisqu’il s’agit de l’égalité genre, les hommes aussi ont des besoins spécifiques en santé. C’est pourquoi, le Professeur titulaire d’urologie, Josué AVAKOUDJO est revenu sur certains besoins sanitaires des hommes qui impliquent également le bien-être de la femme à savoir les maladies liées à la prostate, les faiblesses sexuelles, la dépression.
D’ailleurs, l’approche genre n’est pas une approche exclusive dira Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur de la Santé Privé au Bénin, avant de préciser qu’elle doit être inclusive afin de permettre à la femme et à l’homme de se remettre en question résolument.
Rebecca GAGNON DOSSOU-GBETE est Psycho-sociologue et Spécialiste du genre. A l’en croire, il existe encore beaucoup de discrimination, de clichés sociaux qui continuent de faire du tort à la femme qu’elle soit patiente ou soignante. Pour y remédier, la spécialiste du Genre propose que des actions soient collectivement menées tout en visant l’équité du genre.Une proposition d’action qui fait chemin avec la lutte de Annick NONOHOU, Sage femme, Juriste pour qui, il faudra améliorer davantage la situation de l’égalité en milieu obstétrical pour des soins fondés sur les droits humains. La Présidente du RSAP recommande que les relations entre soignants et celles entre patients et soignants au Bénin s’établissent de plus en plus sur le droit et la dignité.
C’est dans cette ambiance faite de réflexions, d’échanges et de convivialités que ces acteurs ont mis un terme à cette riche célébration espérant une amélioration qualitative en faveur de la femme mais aussi de l’homme.

Espérance OKOOSSI