Réserve de biosphère de la Basse vallée de l’Ouémé : Benkadi matérialise une porte d’entrée aux Aguégués

La Plateforme des Acteurs de la Société civile au Bénin (PASCiB) à travers son projet environnemental Benkadi a matérialisé une porte d’entrée de la réserve de biosphère de la basse vallée de l’Ouémé. La cérémonie officielle a été présidée le mercredi 23 juillet 2025 à l’embarcadère par le Chef projet Benkadi, M. Sagbo Damien Djodjo Kouton en présence du Maire de la Commune des Aguégués  M. Marc Gandonou.

Le Chef Projet Benkadi à gauche remettant l’ouvrage au Maire des Aguégués à droite

Dans son intervention, le Chef Projet Benkadi a précisé que la cérémonie du jour est la matérialisation du processus de renforcement des capacités des communautés vulnérables pour une résilience face aux effets des changements climatiques. C’est surtout le couronnement des activités d’actualisation des plans d’aménagement et de gestion et le renforcement des Aires Communautaires de Conservation de la Biodiversité (Accb).

Pour Monsieur Djodjo Kouton, il était convenu que les réserves de biosphère soient délimitées et matérialisées. Mais cela est quasi impossible tout autour du périmètre. La Commune des Aguégués étant une commune verte, sa position par rapport à la réserve de l’Ouémé indique que le projet Benkadi puisse la retenir comme une porte d’entrée de ladite réserve.

C’est cette matérialisation qui a été faite à travers l’implantation d’une plaque  à l’entrée de la commune. Ceci est l’expression d’une mission accomplie au terme de la mise en œuvre du projet. Le Chef projet Benkadi, M. Sagbo Damien Djodjo Kouton  a profité de l’occasion pour saluer l’engagement du Maire,  de toute sa communauté et souhaité que les actions engagées puissent continuer au delà de Benkadi afin de rendre durable la résilience des communautés face aux effets de changement climatique.

La plaque de la réserve de biosphère de la base vallée de l’Ouémé à l’embarcadère des Aguégués

Dans son mot de remerciement à l’équipe du projet pour le travail abattu ensemble, le Maire des Aguégués, M. Marc Gandonou a laissé entendre que la fin de Benkadi est une fin heureuse au regard des acquis réalisés.

Toutefois, l’espace est encore libre pour réaliser de grands projets comme ce qui a été fait avec Benkadi. Il a tenu à saluer la prise en compte de la communauté dans la conduite de toutes les activités. La matérialisation actuel selon le Maire est le symbole du travail fait ensemble. Il restera très longtemps et quiconque y compris les acteurs actuels passera dans les années à venir se rappellera  le travail accompli dans le but d’atténuer les effets de changement climatique.

Mais, comme dans sa commune la situation reste encore critique surtout avec les inondations, et que dame nature pour cette année commence déjà par dicter sa loi, cela montre qu’il reste beaucoup à faire. C’est pour cette raison qu’il lance au nom de ses collègues maires de l’Ouémé et même du Mono, un appel pour que d’autres projets puissent emboîter les pas à Benkadi afin d’aider les communautés vulnérables à faire face aux effets des changements climatiques.

Cell Com/ Bekadi Bénin




La PASCiB amorce le processus d’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des Réserves de Biosphère de l’Ouémé et du Mono

Face aux menaces anthropiques et naturelles que subissent les réserves de biosphère du Mono et de l’Ouémé, la PASCiB à travers le projet Benkadi en étroite collaboration avec le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) a organisé un atelier multi-acteur afin de résoudre la problématique de l\\\’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des réserves de biosphère de l\\\’Ouémé et du Mono. C’était le 06 avril 2023 à Grand Popo.

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L\\\’objectif était d\\\’échanger avec les parties prenantes et de valider la méthodologie proposée par les consultants pour l\\\’actualisation des Plans d\\\’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves pour une durée de dix ans, en intégrant la problématique du genre et du changement climatique grâce à l\\\’intégration des mesures concrètes d\\\’adaptation basée sur l\\\’environnement (AbE).

Selon Yécy Peggy TOHINLO, représentante du Chef projet Benkadi, cet atelier marque le démarrage d’un processus très participatif et inclusif. Elle a réitéré à cette occasion, toute la gratitude de la PASCiB aux différentes parties prenantes pour leur disponibilité et leur engagement dans la préservation et la gestion durable des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono.

Des efforts déployés au quotidien au profit des populations, a reconnu Cyrillia YEBE, Secrétaire Exécutive de la commune de Grand Popo, qui au nom du maire de la commune, a également félicité et encouragé les acteurs et la PASCiB.

La qualité des acteurs conviés à l’atelier laisse présager la qualité de la méthodologie qui sera retenue pour résoudre la problématique de l’intégration de l’adaptation au changement climatique et du genre dans les outils de planification et de gestion des réserves, selon le Directeur Général du CENAGREF, Abdel Aziz Baba Moussa. Si les premiers Plans d\\\’Aménagements et de Gestion n\\\’avaient pas pris en compte ces dimensions, c\\\’est parce que le problème n\\\’était pas aussi critique, a-t-il ajouté.

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Outre l\\\’intégration de l\\\’adaptation au changement climatique et de l\\\’égalité des genres dans la gestion des réserves, le Directeur Général du CENAGREF espère échanger aussi sur la nécessité d’intégrer de nouvelles ACCB dans les réserves de biosphère. Il s’agit de l’ACCB de Deve, de Togbadji, de la mare aux crocodiles de Tannou et d’autres sites dans la réserve de la basse vallée de l’ouémé.

AGONZAN Marcel, Premier Adjoint au Maire de la commune de Bopa, en lançant officiellement les travaux de l’atelier, a souhaité que les résultats soient à la hauteur des attentes.

Les différentes communications qui ont suivi ont permis aux acteurs présents de prendre connaissance de la gouvernance des réserves de biosphère et la méthodologie proposée pour l’intégration des aspects du genre et des changements climatiques.

Aussi, ont-ils appréhendé les enjeux actuels en matière de conservation des réserves de biosphères de la basse vallée de l’Ouémé et de la réserve de biosphère du mono.

L\\\’atelier a vu la participation des acteurs des municipalités, des acteurs de la société civile, de certains cadres ministériels et experts. La PASCiB et le CENAGREF sont rassurés de la qualité de la démarche méthodologique d\\\’actualisation des PAG et se félicitent de la grande mobilisation de toutes les intelligences en la matière.

Un outil d\\\’aide à la décision en éclosion

Cet atelier enrichissant assorti des recommandations élaborées à l’endroit des différentes parties prenantes est le premier d\\\’une série d\\\’ateliers qui se penchera sur l\\\’actualisation des Plans d\\\’Aménagements et de Gestion et qui va accoucher d’un outil d’aide à la décision.

Constant HOUNDENOU, Conseiller technique au Développement durable du Ministre du Cadre de vie et du Développement durable est convaincu de cette démarche conforme aux grands idéaux du Programme d’Action du Gouvernement et des programmes d’action au niveau sectoriel.

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En ce qui concerne le ministère du cadre de vie et du développement durable, il a rassuré que toute initiative légale allant dans le sens de l’accompagnement des communautés au niveau décentralisé serait la bienvenue. Il a pour finir invité à la territorialisation de l’intégration des changements climatiques.

Dans son engagement à actualiser les Plans de Gestion de l’ACCB Bouche du Roy et le lac Toho, la Coordination pour la Recherche et le Développement en Environnement ONG (CoRDE ONG), se servira des résultats de cet atelier a confié Ebenezer HOUNDJINOU, son coordonnateur.

Rappelons que la révision et l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono à travers l’intégration des dimensions, Changements climatique et Genre, participent au renforcement de la résilience des communautés riveraines.

Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN




Alerte inondations à la basse Vallée de l’ouémé et dans le bassin du fleuve Niger

Dans un message d’alerte publié dans le bulletin d’alerte aux inondations le 22 août 2022 par la cellule interinstitutionnelle de prévision et d’alerte du système d’alerte précoce du Bénin, il a été noté des niveaux d’eau élevés

Ainsi, sur le fleuve Ouémé, il a été relevé respectivement à Zangnanado et à Bonou, 780 cm et 675 cm. Une situation qui expose les communes riveraines du fleuve à un risque moyen de catastrophe. Ce risque pourrait embrasser Malanville et à Karimama où la situation est à surveiller de près.

Pour les trois jours à venir, pouvait-on lire dans ledit bulletin, il est prévu une hausse du niveau d’eau dans la basse vallée de l’Ouémé et dans le bassin du Niger.

Au total indique le même bulletin, 919 002 personnes 8 292 hectares d’habitation, 62 179 hectares de champs agricoles et 277 km de pistes sont potentiellement exposés en ce qui concerne la vallée de l’ouémé et celle du Niger.

Megan Valère SOSSOU

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La PASCiB amorce le processus d’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des Réserves de Biosphère de l’Ouémé et du Mono

Face aux menaces anthropiques et naturelles que subissent les réserves de biosphère du Mono et de l’Ouémé, la PASCiB à travers le projet Benkadi en étroite collaboration avec le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) a organisé un atelier multi-acteur afin de résoudre la problématique de l’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono. C’était le 06 avril 2023 à Grand Popo.

L’objectif était d’échanger avec les parties prenantes et de valider la méthodologie proposée par les consultants pour l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves pour une durée de dix ans, en intégrant la problématique du genre et du changement climatique grâce à l’intégration des mesures concrètes d’adaptation basée sur l’environnement (AbE).

Selon Yécy Peggy TOHINLO, représentante du Chef projet Benkadi, cet atelier marque le démarrage d’un processus très participatif et inclusif. Elle a réitéré à cette occasion, toute la gratitude de la PASCiB aux différentes parties prenantes pour leur disponibilité et leur engagement dans la préservation et la gestion durable des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono.

Des efforts déployés au quotidien au profit des populations, a reconnu Cyrillia YEBE, Secrétaire Exécutive de la commune de Grand Popo, qui au nom du maire de la commune, a également félicité et encouragé les acteurs et la PASCiB.

La qualité des acteurs conviés à l’atelier laisse présager la qualité de la méthodologie qui sera retenue pour résoudre la problématique de l’intégration de l’adaptation au changement climatique et du genre dans les outils de planification et de gestion des réserves, selon le Directeur Général du CENAGREF, Abdel Aziz Baba Moussa. Si les premiers Plans d’Aménagements et de Gestion n’avaient pas pris en compte ces dimensions, c’est parce que le problème n’était pas aussi critique, a-t-il ajouté.

Outre l’intégration de l’adaptation au changement climatique et de l’égalité des genres dans la gestion des réserves, le Directeur Général du CENAGREF espère échanger aussi sur la nécessité d’intégrer de nouvelles ACCB dans les réserves de biosphère. Il s’agit de l’ACCB de Deve, de Togbadji, de la mare aux crocodiles de Tannou et d’autres sites dans la réserve de la basse vallée de l’ouémé.

AGONZAN Marcel, Premier Adjoint au Maire de la commune de Bopa, en lançant officiellement les travaux de l’atelier, a souhaité que les résultats soient à la hauteur des attentes.

Les différentes communications qui ont suivi ont permis aux acteurs présents de prendre connaissance de la gouvernance des réserves de biosphère et la méthodologie proposée pour l’intégration des aspects du genre et des changements climatiques.

Aussi, ont-ils appréhendé les enjeux actuels en matière de conservation des réserves de biosphères de la basse vallée de l’Ouémé et de la réserve de biosphère du mono.

L’atelier a vu la participation des acteurs des municipalités, des acteurs de la société civile, de certains cadres ministériels et experts. La PASCiB et le CENAGREF sont rassurés de la qualité de la démarche méthodologique d’actualisation des PAG et se félicitent de la grande mobilisation de toutes les intelligences en la matière.

Un outil d’aide à la décision en éclosion

Cet atelier enrichissant assorti des recommandations élaborées à l’endroit des différentes parties prenantes est le premier d’une série d’ateliers qui se penchera sur l’actualisation des Plans d’Aménagements et de Gestion et qui va accoucher d’un outil d’aide à la décision.

Constant HOUNDENOU, Conseiller technique au Développement durable du Ministre du Cadre de vie et du Développement durable est convaincu de cette démarche conforme aux grands idéaux du Programme d’Action du Gouvernement et des programmes d’action au niveau sectoriel.

En ce qui concerne le ministère du cadre de vie et du développement durable, il a rassuré que toute initiative légale allant dans le sens de l’accompagnement des communautés au niveau décentralisé serait la bienvenue. Il a pour finir invité à la territorialisation de l’intégration des changements climatiques.

Dans son engagement à actualiser les Plans de Gestion de l’ACCB Bouche du Roy et le lac Toho, la Coordination pour la Recherche et le Développement en Environnement ONG (CoRDE ONG), se servira des résultats de cet atelier a confié Ebenezer HOUNDJINOU, son coordonnateur.

Rappelons que la révision et l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono à travers l’intégration des dimensions, Changements climatique et Genre, participent au renforcement de la résilience des communautés riveraines.

Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN