Lutte contre la désertification et la sécheresse: l’appel à une réponse urgente
La journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse a été instaurée le 17 juin 1992 à l’occasion de l’adoption de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification. L’objectif de cette journée est de sensibiliser le grand public au sujet de la désertification et de la sécheresse.
En effet, la désertification est la dégradation des terres arides, semi-arides et sub humides sèches par suite de divers facteurs parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines, selon la Convention des Nations Unies sur la Désertification (CNULD). La sécheresse, quant à elle, est un phénomène naturel qui se produit lorsque les précipitations sont inférieures au niveau normalement enregistré sur une longue période. Elle est un facteur aggravant la désertification.
La désertification affecte tous les continents habités et constitue une menace sérieuse pour la sécurité alimentaire des plus de sept milliards de personnes dans le monde. Selon le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), la désertification frappe environ 25 % de la surface terrestre, soit 3,6 milliards d’hectares. Par ailleurs, les sécheresses ont touché 2,7 milliards de personnes dans le monde et causé 11,7 millions de décès entre 1900 et 2019, et pourraient toucher plus des 3/4 de la population mondiale d’ici à 2050, selon la CNULD.
Le Bénin, à l’instar des autres pays africains, n’y est pas épargné. On estime que 66 % du territoire national seraient dégradés, dont 16 % des sols seraient extrêmement touchés par la dégradation. Selon un rapport du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (2017), on estime qu’approximativement 2,2 millions d’hectares de terres, soit 19 % du territoire national, se sont dégradés entre 2000 et 2010.
Les régions les plus touchées par la désertification au Bénin sont en majorité située dans la partie septentrionale à travers les départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga. Il s’agit précisément des communes de Bembèrèkè, de Karimama, de Segbana, de Boukoumbé, de Cobly, de Tanguiéta et de Matéri. Par ailleurs, plusieurs autres communes du pays sont également touchées par le phénomène.
Il urge donc que des mesures efficaces soient prises pour limiter la dégradation des terres si nous voulons durablement assurer notre sécurité alimentaire qui dépend fortement des sols. C’est l’essence même des échanges entre acteurs à la 15e Conférence des parties tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
Paludisme au Bénin : Quid du vaccin antipaludique RTS,S ?
Au Bénin, le paludisme constitue la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de morbidité chez les adultes. Il représente selon des estimations, 40% des consultations externes et 25% de toutes les admissions à l’hôpital.
Cette maladie parasitaire continue de faire des dégâts au sein même des communautés les plus vulnérables du pays. Pourtant, en octobre 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé a recommandé une large utilisation du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 chez les enfants dans les zones à transmission modérée à forte du paludisme. Cette recommandation s’est fondée sur les résultats d’un programme pilote actuellement coordonné par l’Organisation au Ghana, au Kenya et au Malawi, qui a bénéficié à plus de 900 000 enfants depuis 2019. Depuis l’annonce de cette innovation, la première dans ce domaine, Silence Radio. Les populations n’ont eu aucune information sur ledit vaccin, son fonctionnement, encore moins de quand la campagne de vaccination commence. Elles se retrouvent à se demander sans cesse ce que faire le Ministère de la Santé du Bénin et ses divers projets et programmes engagés dans cette lutte ? Le Bénin n’est il pas concerné par cette innovation ? Alors que les données probantes et l’expérience issues du programme ont montré que le vaccin est sûr, permet de réduire les formes graves du paludisme et peut être administré en pratique. Ce vaccin RTS,S, qui est le premier vaccin jamais recommandé contre une maladie parasitaire, constitue une grande avancée scientifique et illustre ce que l’innovation permet de réaliser en pratique.
Megan Valère SOSSOU
27e édition de la Journée mondiale de lutte contre la Tuberculose: le Bénin célèbre
Les manifestations officielles marquant la 27ème édition de la journée mondiale de lutte contre la Tuberculose se sont déroulées ce jeudi 24 mars au Centre National Hospitalier et Universitaire de Pneumo-phtisiologie (CNHU-PP/C) »Lazaret » à Cotonou. Après le lancement de la journée, le Ministre de la santé Pr Benjamin HOUNKPATIN a procédé à la visite du bloc de pneumologie et de l’espace de prise en charge extra médicale des patients tuberculeux.
Point Focal Ministère de la Santé/Bénin
1er Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines au Bénin
Un honneur pour le Bénin, d’accueillir un grand rendez-vous qui réunit les acteurs majeurs de la Société Civile Africaine qui œuvrent aux côtés des États pour la conservation des tortues marines sur le continent.
Cette rencontre historique se déroule du lundi 07 au samedi 12 Mars 2022 à l’Hôtel NOAHGARDEN à Akpakpa Cotonou au Bénin.
Pour y arriver, Nature Tropicale ONG invite à une une synergie d’actions dans le combat de la sauvegarde des Tortues Marines de l’Atlantique et de la Méditerranée en Afrique.
Megan Valère SOSSOU
Désinstallation du dispositif d’extraction du sable à Tohouè/Sème-Kpodji
Dans un récent article le Journal Santé Environnement a dénoncé un fait de crime environnemental sur le point d’être commis. En effet, il s’agissait d’un plan d’extraction illicite de sable blanc dans la forêt de Tohouè commune de Sème-Kpodji, dévoilé.
Cette alerte lancée et relayée par notre réseau d’activistes écologistes, par le quotidien Daabaaru et surtout les tractations de la Plateforme Pro-Environnement, vient d’aboutir heureusement alors que nos investigations remontent déjà vers les présumés auteurs, leurs réelles incitations et leur mode de fonctionnement.
Et pour cause, nous apprend notre source sur place, après qu’une délégation de l’Agence Beninoise pour l’Environnement, accompagnée d’un agent communal, des forestiers et des agents de la direction départementale du cadre de vie soit venue intervenir en faveur des populations riveraines, le dispositif d’extraction du sable a été déplacé ce vendredi 25 Février 2022.
Ce dispositif d’extraction du sable installé la veille de notre première publication est désinstallé.
Pour quel autre endroit et quel autre but ? Est ce une stratégie pour revenir en force ? Les menaces de mort et d’emprisonnement vont elles suivre ? Bien malin qui pourrait répondre à ces interrogations.
Toutefois, la veille citoyenne doit être de mise pour sauvegarder l’environnement à plus forte raison le sable, 3e ressource naturelle la plus exploitée au monde.
Megan Valère SOSSOU
Extraction illicite de sable blanc à Tohouè, commune de Sèmè-Kpodji, un crime environnemental de plus au Bénin
Si l’exploitation de sable est sévèrement encadrée dans les pays développés, tel n’est pas le cas dans les pays en développement. Au Bénin, plusieurs réseaux illicites de trafiquant de sable opèrent sans être inquiétés surtout dans les zones côtières.
C’est le cas dans la commune de Sèmè-Kpodji précisément dans l’arrondissement de Tohouè où depuis quelques jours, une société envisage détruire la réserve naturelle à travers un plan d’extraction illicite du sable blanc au vu et au su des autorités locales. Le site convoité est hébergé par la forêt galerie de Tohouè. De notre réseau d’activistes écologistes, source bien informée, on apprend que la semaine dernière, l’entreprise aurait déjà creusé sur le site. Pire, la machine d’extraction est installée dans la soirée de ce mardi 22 Février 2022 devant le refus catégorique des populations riveraines en majorité autochtones. Des informations reçues de notre source font état de ce que certaines autorités locales soutiennent mordicus ce crime environnemental en cours sous prétexte de pouvoir répondre à la problématique du chômage des jeunes. Si les intentions sont exécutées, cette extraction du sable blanc dans la forêt galerie de Tohouè sera effective à partir ce jour mercredi 23 Février 2022. Une forte pression anthropique qui non seulement affectera profondément les espèces animales et végétales de ce milieu naturel mais aussi s’accélérera la dégradation avancée du sol avec comme conséquence une augmentation des risques d’inondation.
Des cas d’intimidation et de corruption pour asseoir leur besogne
Après l’air et l’eau, le sable est la troisième ressource la plus utilisée de la planète. Il fait illicitement objet de toutes les convoitises bien qu’il joue un rôle primordial dans la construction Bâtiment et des Travaux Publics. Ayants compris les dangers auxquels elles feront face, les populations riveraines se sont insurgées contre cette pratique. Mais, elles se sont retrouvées, intimidées par les acteurs de cette besogne qui leurs ont promis la prison et la mort comme dans un certains cas à Djèrègbé apprend t-on.
Ce bras de fer, en cours, illustre bien à lui seul les défis des Etats de l’Afrique de l’ouest et plus précisément du Bénin, à lutter efficacement contre les crimes environnementaux devenus récurrents. Toutefois, les populations riveraines appellent au secours les autorités, organisations non gouvernementales et scientifiques à une mobilisation pour annuler à jamais ce plan de crime environnemental très imminent qui plane sur la forêt galerie de Tohouè, commune de Sèmè-Kopdji.
Nous vous revenons avec de plus amples informations prochainement sur les tenants et aboutissants d’un tel acte ainsi que les noms et prénoms, mode de trafic des présumés faussaires.
Megan Valère SOSSOU
Parc W-Bénin : le tourisme à l’épreuve du terrorisme ?
L’attaque terroriste dans le parc W-Bénin, porte un coup sévère au secteur du tourisme au Bénin. Six (06) morts, une dizaine de blessés graves, des animaux sauvages en divagation, des touristes dans le doute, et une image du Bénin à nouveau dégradée. C’est le bilan des attaques terroristes survenues dans l’après midi du mardi 08 février 2022 dans le parc W. Le tourisme, un secteur stratégique de l’économie béninoise est ainsi attaqué vertement par des terroristes.
Alors que les touristes voyageurs affluent de plus en plus dans les parcs béninois ces dernières années, le terrorisme préfère sèmer la zizanie dans le rang des acteurs. Cette menace qui planait autrefois sur le Bénin est devenue réalité. En effet, dans l’après-midi du mardi 8 février 2022, une équipe de rangers en charge de la protection du parc a été prise en embuscade dans le parc national du W au Bénin, alors qu’elle effectuait une patrouille à la limite Nord du parc frontalière aux trois pays Bénin, Burkina Faso et Niger. Le bilan provisoire fait état de six (06) morts dont cinq (05) parmi les rangers, et un (01) agent des Forces Armées béninoises ainsi que d’une dizaine (10) de blessés. Actuellement, des renforts des Forces Armées Béninoises et des gardes forestiers supplémentaires ont été déployés sur le terrain. Une situation qui surgit au moment où le gouvernement béninois fait de profondes mutations pour une meilleure gestion rentable et durable des parcs Pendjari et W au Bénin.
Un tourisme avec d’énormes défis sécuritaires
Si le Bénin table ces dernières années sur un secteur touristique au fort potentiel de développement et particulièrement créateurs d’emplois, c’est parce que le tourisme constitue la plus importante source de recette en devise étrangère après le coton. Il est le troisième employeur du pays après l’agriculture et le commerce. Un dynamisme suscité par la bonne volonté du gouvernement de Patrice TALON en inscrivant dans son programme d’action de grands investissements dans le secteur à travers la gratuité des visas pour de nombreux ressortissants du monde, et la création des agences nationales dédiées au tourisme. Il est donc clair que le tourisme est à l’épreuve du terrorisme comme le cas dans plusieurs pays sous menace terroriste.
Comment gérer les défis sécuritaires et poursuivre l’essor économique du pays ? La question est plus que jamais d’actualité.
Mais le Bénin, en optant pour le déploiement des militaires dans les parcs, la mise en place d’un système d’alerte et d’assistance et de radio de communication et de géo localisation dans les véhicules de transport des touristes, n’est toujours pas à l’ombre d’une sécurité assurée. Car, ces mesuresa aujourd’hui s’avèrent insuffisantes au regard de l’intensité des attaques dans le septentrion ces dernières semaines. Il y a donc lieu de renforcer la sécurité au sein des parcs béninois à l’aune des attaques terroristes devenues répétitives. Mieux, il importe de collaborer efficacement avec les populations locales de ladite zone afin de mettre en place des groupes de jeunes locaux (agriculteurs, chasseurs, religieux, artisans, coutumiers etc.) capables de veiller et de de transmettre des informations sur la présence d’individus suspects dans le milieu et ses alentours. Mais avant, African Parks, tout en adressant ses condoléances aux familles des agents tués, rassure qu’il travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement du Bénin et toutes les autorités locales pour assurer la sécurité de son personnel et celle des communautés locales. Cette énième attaque rappelle au Bénin, l’enlèvement de deux touristes français dans le nord Bénin et l’assassinat d’un jeune guide touristique.
Préparatifs de la COP 27 en Egypte : les ministres de l’Environnement et de l’Agriculture échangent
La ministre égyptienne de l’Environnement Yasmine Fouad et le ministre de l’Agriculture et de l’Aménagement des terres El-Sayed El-Kosayer se sont rencontrés dimanche pour discuter des préparatifs de la Conférence des Parties sur le changement climatique (COP 27), que l’Égypte accueillera à Charm el-Cheikh cette année.
Au cours de la réunion, Fouad a souligné l’étroite coopération entre les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture sur de nombreuses questions différentes, dont la plus importante est la question des nuages noirs, qui a obtenu des réalisations tangibles sur le terrain. La coopération entre les deux ministères a également été couronnée de succès au niveau de la sensibilisation des agriculteurs, car la paille de riz est désormais recyclée au lieu d’être brûlée, et elle a créé de nombreuses opportunités d’investissement pour les jeunes et ouvert un large champ de travail dans ce domaine. En outre, Fouad a expliqué que la réunion visait à établir un cadre général d’action et de préparation pour la COP 27 avec la formation d’un groupe de travail des ministères de l’Environnement, de l’Agriculture et des Affaires étrangères. Elle a ajouté que la réunion a couvert un certain nombre de points, à savoir discuter de la piste de négociation concernant l’agriculture, identifier les initiatives mondiales liées à l’agriculture proposées pour être lancées avant la conférence, en plus d’identifier les organisations partenaires internationales, et préparer un ensemble d’adaptations nationales projets qui ont été lancés. Fouad a également mentionné que le ministère de l’Agriculture déterminera ses priorités à partir de la réalité de la stratégie d’agriculture durable de 2020 à 2040 pour identifier les projets les plus urgents, et ces priorités seront discutées dans un atelier qui comprend tous les ministères techniques pour discuter de toutes les propositions. « Le programme de travail agricole inclura l’idée d’une expansion durable des zones récupérées, favorisera l’autosuffisance pour les biens stratégiques et encouragera la recherche et le développement et l’échange d’informations et de systèmes d’alerte précoce », a-t-elle déclaré. En outre, elle a déclaré que les projets qui seront convenus dans le cadre du paquet de projets nationaux d’adaptation auront un plus grand avantage et une plus grande opportunité de financement s’il s’agit de projets d’investissement ou de projets qui incluent une coopération avec le secteur privé, surtout si ces projets incluent des domaines d’intérêt pour la plupart des pays tels que l’énergie, l’eau et la protection des côtes.
Recrutement de 55 agents au profit du Centre Hospitalier Départemental du Zou et Collines
Assemblée Nationale : La loi portant hygiène publique adoptée
Les députés ont procédé, ce jeudi 20 janvier 2022, au vote de la loi n° 2022-04 portant hygiène publique en république du Bénin. C’est à l’issue de la plénière conduite par le Président de l’Institution Louis Gbèhounou VLAVONOU.
La loi n° 2022-04 portant hygiène publique en république du Bénin aborde les questions relatives entre autres au rôle des collectivités décentralisées dans la promotion de l’hygiène, la politique d’hygiène des bâtiments publics, des établissements des différents ordres de l’enseignement, des établissements sanitaires, des centres de détention. Elle ne fait pas l’impasse sur la gestion des cadavres, la question de l’hygiène menstruelle et la pollution sonore. Le nouveau texte adopté par la majorité des députés votants et représentés aborde aussi le statut des structures chargées de veiller au respect des textes en vigueur.
Megan Valère SOSSOU
Santé au Bénin : Des dizaines de cabinets fermés dans le septentrion
La lutte sans merci engagée par le Gouvernement contre les faux professionnels de la santé se poursuit. La semaine écoulée, des dizaines de cabinets illégaux ont été fermés et des responsables arrêtés. La descente effectuée sous la supervision du Directeur départementale de la santé du Borgou, a permis d’aller chercher ces faussaires dans les confins des communes de Parakou, N’dali, et Tchaourou. Zongo, Badéparou, Tchatchou, Kéra, Quartier Gah, Guinirou et bien d’autres localités ont été sillonnées par l’équipe d’intervention. Les motifs de cette fermeture sont entre autres, le défaut d’autorisation, l’exercice illégal de la médecine, le faux diplôme, la falsification d’arrêté ministériel, les accouchements clandestins, la non inscription du personnel soignant à l’ordre et non autorisation à exercer en clientèle privée, des infrastructures inadéquates. Des enquêtes sont en cours pour retrouver les promoteurs en fuite.
Megan Valère SOSSOU
La foire Internationale de Parakou promeut l’écotourisme durable
C’est la quatrième fois que les forains et les visiteurs venus des différentes contrées du Bénin et de la sous région ouest africaine vivent à la fin de chaque année un évènement inédit. Il s’agit de la Foire Internationale de Parakou, initiée par Charles TOKO épris du développement local. Une foire qui en dehors des échanges commerciaux, promeut l’écotourisme à travers un mini zoo innovant.
Une fois encore pour cette nouvelle édition de la foire, les forains et les visiteurs ont eu droit à un mini zoo. Situé en face des stands en matériaux définitifs érigés sur le champ de la foire, ce cadre zoologique clos mais ouvert au public réunit des espèces de serpents, des oies, des lapins, des dindons, un chacal, un âne, un cheval, des biches, des tortues, des crocodiles, des porcs et des singes vus comme jamais. Un écosystème de sauvegarde, de conservation et de valorisation de plusieurs espèces animales. Pour l’un des gérants de ce mini zoo, de nombreux jeunes, adolescents et enfants n’ont pas la culture du règne animal. Ainsi, à l’en croire, cette exposition permet à ces derniers d’acquérir des connaissances sur le règne animal et de le protéger. Car justifie t-il, l’espèce animale participe aussi à la résilience de l’espèce humaine.
De très belles rencontres animalières dans un décor sympa et séduisant
En compagnie de leur deux enfants, le couple BELLO trouve un grand plaisir à visiter les animaux en particulier les singes et les serpents. « Cette foire est géniale. Elle permet à nos enfants de découvrir des animaux fascinants de façon ludique » s’exclame Mme Soulémiath BELLO. Une découverte de certaines espèces animales jugées trop souvent dangereuses faute de telle initiative d’imprégnation. « C’est beau et magique de les voir tous. Merci à tous les acteurs qui participent à leur suivie » a déclaré Anatole HOUEDJISSI, fidèle visiteur de la Foire Internationale de Parakou. Cette forme d’écotourisme mobile a séduit plus d’un visiteurs. En cette période des congés de fêtes de fin d’année, c’est le moment idéal pour les enfants des écoles, lycées et collèges comme pour les adultes au repos professionnels également de visiter ce cadre écologiquement au point. Rappelons qu’il y a seulement trois mois que l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) présentait un bilan inquiétant sur le déclin des populations animales particulièrement dans la sous région ouest africaine. Des inquiétudes qui ont motivé la priorisation de l’écotourisme dans les Contributions Déterminées au niveau National soumises à la 26e Conférences des Parties sur le climat à Glasgow. Des initiatives à l’image du mini zoo exposé par la Foire Internationale de Parakou seront les bienvenues pour redorer le blason d’une économie verte rêvée par la Foire Internationale de Parakou.
Megan Valère SOSSOU
COVID-19 AU BENIN : Des citoyens récalcitrants à la recherche de leur dose de vaccin
La Covid-19, cette maladie infectieuse provoquée par le coronavirus le plus récemment découvert, le SRAS-CoV-2, continue de perturber profondément tous les secteurs d’activité essentiels aux besoins vitaux de l’homme. Pour l’éviter, scientifiques et acteurs du monde sanitaire ont su mettre en place des vaccins capables de prévenir la forme grave de la maladie. En les homologuant, l’OMS a souhaité que les populations soient vaccinées le plutôt pour éviter une énième vague de décès imputable à cette pandémie.
A l’instar des différents gouvernements des pays en voie de développement, le Bénin en recevant une quantité non négligeable de vaccin par le biais du mécanisme COVAX, a déroulé une stratégie vaccinale poussée afin de rendre effectif les vœux de l’OMS. Des mois plus tard, le constat est moins reluisant avec un faible taux de couverture vaccinale. Aussitôt, des mesures coercitives ont été prises par le gouvernement pour hausser le taux de couverture vaccinale. Au nombre de ces mesures se trouve l’interdiction d’accès des personnes non vaccinées aux administrations publiques. S’en sont suivies plusieurs autres mesures prises par certains services déconcentrés de l’Etat au plan départemental. Du coup, des citoyens jusque là rebellés aux vaccins pour plusieurs raisons sont désormais obligés de se mettre au pas. Ces récalcitrants qui viennent chercher enfin leur première ou seule dose de vaccin contre la Covid-19 selon que l’on soit en face du SYNOVAC, de JONHSON-JONHSON, de ASTRA ZENECA ou de Pfizer. En tout cas, ils n’ont pas souhaité pour une raison que ce soit, manquer les administrations publiques. Car, la survie de leurs activités en dépend. Au centre de santé central de Bohicon, le poste de vaccination ouvert est afflué par des personnes longtemps restées dans la désinformation. Ces citoyens qui ont voulu résister par conviction panafricaniste ou par peur de subir les pseudo-effets post-vaccinales dissipées par les rumeurs ou simplement parce qu’ils ne se sentaient pas concernés viennent de réaliser qu’il s’agit plus d’une question de santé et de sécurité publique. La fameuse résistance ne durera pas. Puis qu’ils étaient des milliers à recevoir ces derniers jours leur dose du vaccin contre la COVID-19, dans l’espoir de pouvoir accéder aux services de l’administration publique.
D’un prétexte à une raison de se vacciner
A Sodohomè Alikpa, ce mardi 30 novembre, les personnes non vaccinées en majorité des jeunes côtoyaient, ceux, venus chercher leur deuxième dose pour prolonger l’efficacité du vaccin. Gabin T., est un agent de recouvrement dans une structure financière à Bohicon. Il déclare « Je ne croyais pas à l’existence de la maladie selon ce qui est dit via WhatsApp ». Le voilà qui lâche la vérité. La désinformation à travers les réseaux sociaux a renforcé la résistance aux vaccins. D’ailleurs, le relais communautaire rencontré à ce poste de vaccination s’étonne de voir autant de gens recevoir une première fois leur dose de vaccin alors plus que la vaccination est lancée depuis de 03 mois. « J’en ai vacciné une vingtaine pour le compte de cette seule matinée contrairement au début », a-t-il déclaré. Pourtant les vaccins contre la COVID-19 étaient disponibles depuis plus de trois mois pendant que le gouvernement n’avait cessé d’appeler les uns et les autres à se faire vaccinés. À Abomey, la capitale historique du Bénin, les non-vaccinés étaient composés principalement des artisans, des autochtones, des adeptes de Vodun et surtout des jeunes qui ne sont pas du tout senti concernés. C’est le cas de Maurice S., mécanicien auto de profession, qui, pour régulariser les pièces administratives de son enfant, candidat au Certificat d’Etude Primaire, a du se plier à la règle en vigueur. Sur la dizaine de personnes rencontrées au centre de santé de Zakpota, se trouve des enseignants sensibilisés par leur hiérarchie à se faire vaccinés. Plusieurs ont également dit avoir été d’abord inquiets face à un vaccin développé aussi rapidement. Toujours est il que, pour une raison ou pour une autre, la grande majorité des béninois hostiles à la vaccination contre la COVID-19 reçoit de jour en jour leur dose de vaccin. Il y va non seulement de la sécurité sanitaire de tous mais aussi, de la reprise normale des activités économiques, culturelles et touristiques, véritables secteurs tributaires du développement du Bénin.
Megan Valère SOSSOU
Assemblée Générale Ordinaire à la PNUSS : Janvier HOUNGUEVOU et ses paires réaffirment leur engagement
Avec l’appui technique et financier du Programme d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (PASRIS), la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé (PNUSS), respectueuse des textes qui le régissent, a organisé sa première Assemblée Générale Ordinaire les 09 et 10 décembre 2021 à l’hôtel Miracle de Bohicon.
Le respect des textes fondamentaux doit être le leitmotiv de toute association qui se veut sérieuse et ambitieuse. C’est ce qu’à compris l’équipe dirigeante de la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé, qui, conformément à ses statuts, a tenue son Assemblée Générale Ordinaire. Après deux années et demie d’existence, la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé se retrouve à la croisée des chemins pour passer en revue les actions jusque là posées et de lancer les prochains défis. Cette rencontre qui a connu la participation des délégués venus des différents ancrages départementaux de la PNUSS, a été une véritable occasion aux membres de passer au peigne les différentes réalisations.
Satisfait de la forte mobilisation des membres à cette assemblée, le Représentant de ENABEL, André N’TCHA N’OUEMOU, dit espérer que les objectifs visés par l’Assemblée Générale Ordinaire soient atteints pour contribuer non seulement à un meilleur fonctionnement de la PNUSS grâce aux réformes mais aussi de s’adapter aux exigences de sa durabilité. Il a pour finir souhaiter que les populations puissent de plus en plus porter leurs attentes à la PNUSS afin que leurs réels besoins soient pris en compte en matière d’offre de soins de santé de qualité.
Dans son allocution d’ouverture, le Président en exercice de la PNUSS, après ses mots de bienvenue à l’endroit de tous les délégués présents à cette occasion, a fait remarquer que le but de cette première assemblée générale ordinaire de la PNUSS est d’examiner les réalisations de la PNUSS sur la période Mai 2019 à Décembre 2021 et de donner les orientations pour l’année 2022 et l’horizon 2030. Ceci, pour une meilleure contribution de la PNUSS à la promotion du droit à la santé des populations. Il n’a pas manqué d’adresser les sincères remerciements de la PNUSS à ses différents partenaires en particulier le Programme d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (PASRIS), l’EQUITE, le Ministère de la Santé notamment la DSI, les acteurs de l’offre de soins et de services de santé, les organes de cogestion, les autorités politico-administratives et tous les autres partenaires d’appui. A l’entame des travaux au cœur de cette assemblée générale ordinaire, les participants ont passé en revue la feuille de route de mai 2019. Côté bilan, il est à retenir sans fausse modestie, que les rapports (moral, technique, financier et de la commission de contrôle) brillamment présentés, ont été validés haut les mains.
De véritables avancées avec des défis grandes de taille pour la PNUSS
Du rappel de la feuille de route de mai 2019 à la présentation des rapports (moral, technique, financier et de la commission de contrôle), l’assemblée a eu de riches échanges qui ont permis de lancer les dés. Il s’agit à ce niveau des grandes orientations stratégiques de la PNUSS et des grands axes du manuel de procédure de la PNUSS Notons que des résultats positifs ont été enregistrés malgré le contexte aussi particulier lié à la pandémie de la Covid-19. Des actions qui ont véritablement impacté les populations à la base grâce à ses démembrements locaux. C’est pourquoi, rappelle le Président, Janvier HOUNGUEVOU, il urge d’entamer un processus de renforcement de l’ancrage et d’autonomisation de la plateforme afin d’impacter davantage les communautés. Toutefois, les recommandations et perspectives issues de ces assisses sont également à la hauteur de la vision et de la détermination de la PNUSS qui ne faiblit pas. Son Président et son staff ont donc reçu le satisfecit de leurs mandants. Des acquis qui seront restitués à la base en vue d’une meilleure mobilisation pour la promotion du droit à la santé des populations urbaine et rurales du Bénin à en croire Eugénie ROBA. La présence de la PNUSS permet d’écouter la voix des populations face un système de santé qui opérait seul.
Pour rappel, la Plateforme Nationale des Utilisateurs des services de Santé a été mise sur les fonts baptismaux en Mai 2019 . Dès lors elle constitue un instrument d’amélioration de la qualité des services de soins dans les formations sanitaires. Ses actions visent l’intégration des besoins réels des communautés dans les stratégies et politiques de santé en particulier mais a l’ambition de contribuer à l’amélioration des services sociaux de base.
Chancelle SAKANTO
Semaine africaine de l’eau 2021 : l’AMCOW sacrifie à la tradition
La Semaine africaine de l’eau 2021, s’ouvre ce lundi 22 Novembre 2021 et prend fin le vendredi 26 novembre 2021. Cet évènement qui réunit conjointement la 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) va se dérouler uniquement en ligne en raison du contexte sanitaire actuel. C’est ce qui ressort du point de presse tenu virtuellement le 17 novembre 2021 par les organisateurs avec les Hommes des médias.
La semaine africaine de l’eau, est un programme conjoint qui a pour objectif de partager des informations en vue de poser des actions pour améliorer les moyens de subsistance et la croissance économique selon les explications des responsables du comité d’organisation. Organisée par l’AMCOW en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le gouvernement de Namibie, ainsi que d’autres partenaires de développement, cette rencontre se donne pour but de fournir une plateforme de dialogue, de partage des connaissances et de développement des plans d’action sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène en vue de la réalisation de l’ODD 6 en Afrique. La 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) constituent ainsi un engagement politique de haut niveau pour pallier les problématiques liées à l’eau et à l’assainissement. Ces deux évènements qui seront déroulés en un ont respectivement pour thème, « La sécurité de l’eau pour la santé publique et le développement humain » et « Accélérer l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sûres en Afrique à l’aune de plus de 5ODD et Covid-19 avec au total, neuf sous-thèmes.
Il s’agira pour les participants de mettre en place des mécanismes pour faire face aux besoins en eau des populations en élaborant des solutions au regard des problèmes liés à l’eau. Des engagements et propositions seront recueillis et présentées en Mars 2022 lors de la conférence mondiale sur l’eau. Le Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW), depuis sa création en 2002 a servi de principale plateforme pour réunir les parties prenantes du secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent. Elle a fournit une orientation politique et mène le plaidoyer politique en faveur de la croissance et de l’amélioration du secteur pour une gestion durable des ressources en eau et de l’assainissement du continent. Rappelons qu’en prélude à cet évènement qui s’ouvre aujourd’hui, un point de presse s’est tenu en ligne et a réunit journalistes et responsables du Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW). Une rencontre à laquelle, le Réseau béninois des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat présidé a pris part.
Marche pour le climat : JVE Bénin mobilise les jeunes
Pour la cause climatique, les jeunes n’ont pas voulu rester en marge. Ils ont pris d’assaut les artères de leurs villes pour exiger de la justice Climatique. C’était à l’initiative de l’organisation internationale Jeunes Volontaires pour l’Environnement qu’ils se sont exprimés à travers des messages inscrits sur des pancartes et une marche d’ensemble.
Rassemblés à l’initiative de Jeunes Volontaires pour l’Environnement, les jeunes des organisations locales membres de JVE Bénin ont répondu présents à l’appel, témoignant une fois encore leur engagement au service du climat.
Tout comme à Cotonou, les jeunes de la commune de Abomey – Calavi ont aussi saisi l’occasion de s’exprimer pour un climat favorable. C’était dans la grande maison estudiantine, l’Université d’Abomey Calavi. Dans la convivialité habituelle, les jeunes ont su faire d’une pierre deux coups en ramassant des déchets plastiques sur leur trajet.
À Djougou également, les jeunes ont pris départ de l’hôtel de Ville pour traverser une bonne partie de la ville avec des pancartes comportant des messages de sensibilisation, d’appel à mobilisation pour la cause de l’environnement.
Rappelons qu’à l’issue de cette marche dans les différentes villes du Bénin, les jeunes ont appelé à travers des déclarations à plus d’engagements réalistes de la part des pays émergents. Ils estiment nécessaire d’augmenter les financements pour l’adaptation des changements climatiques.
De Cotonou à Djougou en passant par Abomey – Calavi, JVE Bénin vient ainsi de remobiliser les jeunes béninois pour le climat à la veille de l’ouverture de la 26e Conférence des parties qui se tient à Glasgow en Écosse.
Lutte contre les déchets plastiques au Bénin : Earth Guandians Bénin organise une campagne en collaboration avec plusieurs organisations dont l’ONG Save Our Planet
Dans le cadre de la campagne mondiale de lutte contre les déchets plastiques dans les océans du concept Race for Oceans initié par la Fondation Bestseller, Earth Guardians Bénin organise une activité au Bénin. En collaboration avec plusieurs organisations de jeunes dont l’ONG Save Our Planet, Earth Guardians Bénin organise une campagne de collecte et de sensibilisation sur la gestion des déchets plastiques en milieu aquatique sur la berge lagunaire de Cotonou le samedi 30 Octobre 2021 à partir de 08heures du matin.
Objectif, sensibiliser les populations sur la croissance de la pollution plastique dans les eaux. Cette initiative de la Fondation Bestseller est le fruit d’un concept dénommé, Race for Oceans qui represente toutes les activités du sport, de nettoyage des plages, de la sensibilisation et séance de partage des connaissances avec les communautés. Rappelons que cette fondation est une organisation à but non lucratif engagée pour la sensibilisation sur l’ODD 14 en collaboration avec les communautés locales de façon inclusive. Cette année, la communauté UNLEASH s’associe à pour lancer une campagne mondiale visant l’ODD 14: La vie dans les océans. Au Bénin, c’est Earth Guandians Bénin qui dirige cette campagne mondiale de lutte contre les déchets plastiques dans les océans.
Megan Valère SOSSOU
PREVENTION DU CANCER DU SEIN : Voici comment auto-examiner ses seins ?
Baptisé Octobre Rose, ce 10e mois de l’année 2021 débute par la campagne mondiale pour la prévention du cancer du sein. En honneur à cette mobilisation internationale, votre Journal Santé Environnement a concocté pour vous la meilleure manière recommandée pour détecter les signes de ce mal qui peint en noir l’intimité de la femme.
Le cancer de sein, s’il est rapidement dépisté, peut être pris en charge de manière efficace. Plus il est détecté tôt, plus les chances de guérison augmentent. Réalisée systématiquement à partir de 50 ans, la mammographie permet de détecter la présence de tumeurs et d’éviter leur développement. Mais un autre type d’examen peut également être réalisé dans le cadre du dépistage du cancer du sein : l’autopalpation mammaire. Le cancer du sein se manifeste par la présence de cellules anormales, qui se multiplient de manière incontrôlée. Ces cellules forment une tumeur maligne, touchant les tissus du sein ou la glande mammaire. La tumeur s’attaque aux tissus sains avoisinants. Mais les cellules cancéreuses peuvent également se propager dans l’ensemble de l’organisme, via les vaisseaux sanguins ou lymphatiques : on parle alors de métastases. Le cancer du sein peut se développer et progresser sur plusieurs mois, et même parfois plusieurs années. Or, plus il est pris en charge rapidement, plus le cancer du sein est facile à traiter. Un dépistage précoce permet en effet de prescrire un traitement moins agressif et moins intrusif, et donc mieux toléré par les patientes. Pour compléter les examens prescrits et réalisés dans le cadre du dépistage de ce type de cancer, les médecins encouragent les femmes à s’auto-examiner chez elles, de manière régulière.
Comment s’auto-examiner les seins ?
L’autopalpation mammaire (aussi appelée auto-examen des seins) regroupe l’ensemble des gestes qui permettent à une femme de détecter toute anomalie éventuelle au niveau de sa poitrine. Cet auto-examen ne se substitue pas aux visites régulières chez un médecin ou un gynécologue. L’examen visuel des seins L’inspection visuelle des seins doit se faire debout, face à un miroir. Elle consiste à observer : Le sein en lui-même : une déformation, un changement de volume (qui n’est pas provoqué par une modification hormonale, comme la ménopause, une grossesse ou le cycle menstruel), une masse visible à l’œil nu, la modification de l’aspect d’un sein par rapport à l’autre ; Le mamelon : un écoulement de liquide ou de sang, un changement d’apparence, de taille ou de forme, une rétractation ou une inversion (le mamelon se rétracte à l’intérieur du sein, dans l’aréole mammaire), des rougeurs, une ulcération ou un eczéma persistant ; La peau de la poitrine : une modification de l’aspect ou de la couleur de la peau, des rougeurs ou des pigmentations, une rétractation ou un épaississement de la peau, l’apparition de fossettes, de peau d’orange (ou peau qui pèle), de crevasses ou de plis, une ulcération ou une plaie, un changement de l’aspect de la peau de l’aréole, une nouvelle veine très apparente… La palpation des seins Le cancer du sein apparait souvent sous la forme d’une petite boule, remarquée et palpée par la femme elle-même. Les gestes de l’autopalpation se décomposent, de manière générale, en trois étapes : 1ère étape : levez le bras droit, pour palper votre sein droit. Pour cela, utilisez la pulpe des trois doigts du milieu de votre main gauche. Commencez la palpation par la partie externe du sein, en effectuant de petits mouvements rotatifs des bouts des doigts. Petit à petit, parcourez l’ensemble du sein en effectuant ces mouvements.
Les gestes de palpation des seins
Les gestes de palpation doivent être fermes, réalisés de manière attentive et complète. Au fur et à mesure des mouvements de palpation, trois niveaux de pression doivent être appliqués : une pression d’abord superficielle, puis moyenne, et enfin forte. 2ème étape : examinez et palpez l’ensemble de la poitrine, et notamment la partie située entre la courbe du sein et l’aisselle. Pensez également à palper le creux de votre aisselle (aussi appelé creux axillaire). L’objectif est de repérer, ou non, l’existence d’une éventuelle grosseur ou d’une masse anormale sous la peau. Cet auto-examen peut être réalisé en position debout, assise ou allongée. Ces gestes peuvent également être effectués dans un bain ou sous une douche. En effet, le savon a tendance à faciliter la palpation en améliorant la précision du toucher. 3ème étape : procédez enfin à l’examen du mamelon. Pressez-le délicatement et observez si cela provoque un écoulement (de liquide ou de sang). Si oui, rapprochez-vous immédiatement de votre médecin traitant ou de votre gynécologue.
H. A-M
Transport Durable au Bénin : la ville de Cotonou, un bon élève ?
Alors que presque toutes les principales villes du monde adoptent des modes transport durable avec à la clé de probants résultats, la capitale économique du Bénin peine à relever ce défi. A Cotonou, la majeure partie du transport routier est assurée par les légendaires « Zémidjan » et les fameux Taxi, « Tôkpa-Tôkpa ». Ils sont devenus tout aussi populaires et garantissent à presque toute la population la mobilité, malgré les risques liés à la pollution.
Samedi 25 septembre 2021. Il est 12 heures 15 minutes au bouillant carrefour Vêdoko. À cet endroit, l’atmosphère se caractérise par d’épaisses fumées opaques et nauséabondes qui s’échappent des vrombissements des Taxis-motos, majoritaires et remarquables sur toutes les voies avec leur uniforme jaune.
Le phénomène est lié à une utilisation des motos à deux roues notamment les taxis motos appelés « Zémidjan » dont le nombre atteint des centaines de milliers pour servir de mobilité à la population. Pourtant, ce mode de transport apparu dans les années 1980-1990 est caduc et déconseillé pour atteindre l’objectif 11 du développement durable qui voudrait des villes et communautés durables.
Un mode de transport pollueur
À en croire les scientifiques, le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde d’azote (NO2) donnent des taux dépassant souvent le seuil retenu par la réglementation Béninoise. Pour preuve, le carrefour du grand marché Tokpa de Cotonou présenterait les plus forts taux mesurés avec un maximum de 214,7 mg/m3 de CO. En dehors des risques élevés de pathologies respiratoires, oculaires et oto-rhino-laryngologiques sur la santé humaine, c’est aussi le cadre de vie urbain qui est pollué. Les environnementalistes béninois et autres grands défenseurs de la couche d’ozone ont d’ailleurs dénoncé, à maintes reprises, une pollution atmosphérique à des proportions inimaginables et proposent d’aller vers des moyens de transport verts. Bien perceptible, la moto la plus utilisée de nos jours est celle de la marque «BAJAJ®». Selon sieur Anatole AGO, la quarantaine, c’est faute d’emploi ajouté au besoin de mobilité dans la ville que les Zemidjan affluent.
Avec plus de 15 ans d’ancienneté dans le Job de Zémidjan, sieur Anatole est conscient de l’impact de son job sur sa santé et dans son cadre de vie. Il tente impuisamment de justifier le fait. « Cette moto offre un meilleur confort et pollue moins ». En réalité, ce mode de transport répandu dans la capitale économique du Bénin n’est nullement le meilleur en termes de transport durable, dénoncent les environnementalistes. Car justifient-ils, ce moyen de transport utilise de l’énergie issue de la combustion fossile et donc contribue à l’émission des polluants gazeux nocifs à l’environnement et à la santé.
Des alternatives qui peinent à renverser la tendance
Cependant, des alternatives émergent pour pallier le problème depuis quelques mois. Renald BALLO est un jeune entrepreneur de la diaspora béninoise. Il est l’auteur d’une plateforme numérique de covoiturage, dénommé R-Mobility. Une plateforme dotée d’une application de mobilité partagée permettant de trouver des occasions en or de se déplacer en commun à moindre coût et de réduire son empreinte carbone. Comme les jeunes innovateurs, le gouvernement béninois entreprend également des démarches comme le projet « Bénin Taxi » et le partenariat en cours avec le suède dans le domaine du transport de masse à travers des bus et autres moyens de transport public utilisant le biocarburant. Il est vrai que d’après les données officielles du ministère du cadre de vie et du développement durable, il est émis chaque jour près de 83 tonnes de monoxyde de carbone dans le pays, dont 49 tonnes par les motos-taxis, mais est-ce que les citoyens sont prêts à bousculer leurs habitudes de mobilité. Bien malin qui pourra répondre à cette interrogation. Il est donc à déduire que Cotonou est l’un des mauvais élèves en termes de transport durable en Afrique. Toujours est-il que le développement durable tant souhaité, ne saurait être une réalité que si le transport routier béninois ne présente des caractéristiques protectrices de l’environnement et de la santé humaine.
Megan Valère SOSSOU
Energie durable au Bénin : les femmes rurales de Matéri adoptent le foyer amélioré Wanrou
Le déboisement et le secteur énergétique constituent de véritables sources d’émission de gaz à effet de serre dans le monde. En Afrique de l’ouest, l’utilisation du fagot de bois et du charbon de bois font partie des vulgaires ressources pour faire la cuisine. Pourtant, il n’est plus à démontrer l’impact de ces actions sur le climat.
C’est pourquoi, sur initiative de l’Organisation Non Gouvernementale Eco Bénin, dans la zone septentrionale du Bénin, commune de Matéri, des femmes rurales adoptent désormais le foyer amélioré Wanrou pour réduire leur usage du bois. L’idée d’une telle solution, est partie des échanges avec la communauté du village de tanongo dans la commune de Matéri, grand consommateur du charbon de bois et du bois de chauffe mais qui depuis quelques années fait face à un manque cruel du bois.
Pour répondre au besoin de cette communauté, de subsister au manque récurrent du bois, évoque Jules LANDJOHOU, chargé de programmes à l’ONG EcoBénin, il a fallu travailler trois années durant, avec des recherches approfondies pour concevoir le foyer entier en argile et a amélioré son efficacité énergétique. Le foyer amélioré Wanrou se diffère des autres foyers vulgaires à trois pierres. Il est fait à base d’argile et utilise comme combustible une faible quantité de bois de feu souligne t-il avant de préciser qu’il dispose en effet, de quatre grandes parties à savoir : une chambre de ventilation (par où circule l’air), une chambre de combustion, une partie servant de support à la marmite, et une cheminée qui canalise la fumée hors de la cuisine.
Efficacité énergétique et une cuisine propre qui font sensations
Les composantes du foyer amélioré Wanrou favorisent non seulement une meilleure combustion du bois, ce qui le rend plus énergétiquement efficace mais offre une cuisine propre aux femmes rurales. Une efficacité énergétique qui oscille entre 22 % et 23 %, note le Chargé de Programmes de l’organisation. Depuis qu’il est conçu, plus de 20 000 personnes, réparties dans une dizaine de commune au Bénin utilisent le foyer amélioré Wanrou. C’est le cas de dame M’po Madeleine, vendeuse de mets dans la commune de Matéri. Contente, elle affirme, « il y a plus d’un an que j’utilise ce foyer ma cuisson est plus rapidement et j’utilise moins de bois ». Comme elle, dame Yêdon’tê Célestine, transformatrice de karité en beurre dans la commune de Matéri, salue l’initiative. Elle déplore la pression humaine qui a engendré la rareté du bois de chauffe dans son milieu. Mais, elle se réjouit de l’arrivée du foyer Wanrou qui permet de pallier plusieurs problèmes. « Ici, le gaz n’est pas facilement accessible, on avait l’habitude d’utiliser beaucoup bois de chauffe mais avec le foyer Wanrou on utilise moins de bois et notre cuisine n’est pas jonchée de fumée noir » fait-elle savoir.
Par ailleurs, ils sont encore nombreux à vouloir du foyer amélioré Wanrou. Il est à noter plus de 6000 foyers amélioré à servir dans les prochains mois selon Jules LANDJOHOU. Avec une demande devenue de plus en plus croissante, l’ONG EcoBénin a parallèlement mis en place un programme de formation des femmes monitrices dans les départements Bénin. Car, justifie-il, il est important de partager les connaissances avec toutes les communautés. Ce transfert de compétences permettrait de passer à une meilleure vulgarisation du foyer amélioré Wanrou. En terme de stockage du carbone les études estiment que l’utilisation du foyer amélioré wanrou dans plus de 3500 ménages ne serait ce que pour la cuisson des trois repas (matin, midi, soir) permettrait d’éviter l’émission de 10.000 tonnes de dioxyde de carbone.
La communauté de Tanongo étant satisfaite, l’ONG EcoBénin peut se frotter les mains d’avoir innové à travers son foyer amélioré Wanrou qui désormais joue un rôle important dans la réduction du déboisement et contribue au bien-être sanitaire des femmes dans la cuisine. Pour finir, Jules LANDJOHOU, Chargé de programmes de l’ONG EcoBénin, rassure que les ménages qui font usage du foyer amélioré Wanrou, participent non seulement à la réduction considérable à hauteur de 80 % de leur consommation habituelle en bois. Ce qui constitue un effort en matière de lutte contre les changements climatiques.
Megan Valère SOSSOU
La UNE du mois d’octobre : Journal Santé Environnement
Journal Santé Environnement : la UNE du mois d’octobre
📢 Enfin, chers lecteurs et lectrices du Journal Santé Environnement, recevez la UNE de votre journal pour le compte du mois d’octobre 2021. Habituellement, le 15 de chaque mois, vous trouverez la parution au complet avec des articles alléchants d’enquête, de reportage sans oublier des opportunités, des astuces et des brêves décalées. Bientôt dans les kiosques. Merci de nous suivre sur notre page Facebook ici👇 https://www.facebook.com/2660260760866010/ Journal Santé Environnement Investigation Vérification Information
Speak Up Africa et ses partenaires échangent pour mieux combattre les Maladies Tropicales Négligées et le paludisme
Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale de la Fille édition 2021, l’organisation internationale Speak Up Africa a organisé en collaboration avec le musée de la Femme Béninoise et l’Association des Volontaires Itinérants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME), un panel de discussion de haut niveau à l’Espace IFEDU à Cotonou.
Réunis autour du thème ‘’Combattre conjointement les maladies tropicales négligées et le paludisme pour favoriser l’égalité genre’’, les spécialistes et acteurs engagés dans cette lutte ont tenus un échange de haut niveau pour mieux combattre ces maladies. Wuldath MAMA du Musée de la Femme Béninoise et modératrice de la circonstance, a ouvert le bal des échanges par l’actualité sur le vaccin contre le paludisme homologué par l’Organisation Mondiale de la Santé. A sa prise de parole, Anicet ADJEIN, Economiste de Santé et Chef service des interventions communautaires et de la communication au programme national de lutte contre le paludisme (IBCPP-PNLP) s’est réjouit en ces mots : « C’est d’abord une victoire, une effectivité pour prévenir le paludisme en Afrique après des années d’efforts ».
Des efforts consentis par les spécialistes et les acteurs à divers niveaux engagés pour le mieux être de la population. C’est le cas du médecin spécialiste en Chirurgie Plastique et Réparatrice, Dr Odry AGBESSI qui s’est engagé pour la même cause à travers l’Association des Volontaires Itinérants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME) qu’elle préside. Car, justifie-elle en tant que femme et citoyenne, le mieux être de la population se trouve entaché par le fléau des Maladies Tropicales Négligées et le Paludisme qui ne favorise donc pas l’épanouissement de la fille ni de la femme dans la société.
Fille et femme, vulnérables aux maladies tropicales négligées et au paludisme
Les enfants, les filles et les femmes constituent la couche la plus vulnérable au paludisme et aux Maladies Tropicales Négligées. Anicet ADJEIN est Economiste de Santé et représentant le Programme National de Lutte contre le Paludisme (IBCPP-PNLP) à ce panel de discussion. Il a, dans sa prise de parole, rappelé les dispositions de la constitution du Bénin qui garantissent à chaque béninois le droit à la santé. A l’en croire, la vulnérabilité de la femme est perçue en particulier, au regard des effets du paludisme sur les femmes enceintes qui présentent des formes graves. A ce titre, poursuit-il, il a été pris un traitement préventif et intermittent pour corriger cette inégalité.
A sa suite et dans un langage explicite sur la situation des Maladies Tropicales Négligées au Bénin, Dr Wilfrid BATCHO, Coordonnateur National du programme national de lutte contre les maladies transmissibles a fait distinguer les deux groupes de ces maladies, constitués de l’onchocercose, de la bilharziose, de la lèpre, de la trypanosomiase africaine, de l’ulcère de buruli, des vers de guinée, de l’envenimation par les morsures de serpents etc. Pour ce spécialiste avertit du secteur de la santé, ces deux groupes de maladies dont l’endémicité est connue et les stratégies de lutte élaborées et exécutées, affectent le plus souvent les personnes vivant dans des conditions de pauvreté extrême.
Il s’en va, à l’appui de quelques chiffres, énoncer le taux d’endémicité de certaines d’entre elles à savoir : l’onchocercose, endémique dans 51 communes sur les 77, le trachome dans 26 communes, surtout dans les quatre départements du Nord Bénin et la bilharziose 76 communes sur les 77 que compte le Bénin. Une chose est sûre, les acteurs présents à ce panel de discussion sont unanimes. Les maladies tropicales sont vraiment négligées et moins connues des populations. C’est pourquoi, en se basant sur les trois rôles des médias, la Présidente de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), Zakiath LATOUNDJI, trouve qu’il faut d’avantage des passerelles et des renforcements de capacité à l’endroit des acteurs des médias afin que sans les communautés soient mieux informées en particulier les jeunes filles et les femmes.
Associer les médias, les filles et les femmes pour une lutte efficace
Elle n’a pas manqué de rappeler que les médias sont mieux organisés pour aborder les thématiques liées à la santé. « Il y a certes un besoin d’information à compléter en matière des Maladies Tropicales Négligées parce que autant la population n’a pas toutes les informations nécessaires, autant les médias aussi n’ont pas l’information », fait-elle savoir. Dans le même sens, renchérit, Dr Odry AGBESSI, pour lutter efficacement contre les Maladies Tropicales Négligées et le paludisme, il est indispensable d’associer les jeunes filles et les femmes. Car, approuve-elle, elles sont au cœur du dynamisme économique des sociétés africaines.
Selon les données, l’impact direct de la manifestation des maladies tropicales négligées et du paludisme sur les femmes est de 1,3% du PIB. Pour Eunice LOISEL, Directrice de la banque commerciale, Ecobank Bénin, partenaire de Speak Up Africa sur le projet Zéro Palu les Entreprises s’engagent, les conséquences de ces maladies sur les femmes actives sont d’autant plus diverses. Elle a, pour sa part, pointé du doigt la baisse du rendement et de la productivité économique de la femme engendrée par son absentéisme au travail et les effets de perturbation psychologique, qu’elle soit dans un foyer monoparental ou polygamique, déplore-t-elle.
Du coup, la femme au dépend de son activité rémunératrice de revenu est la première a apporté les premiers soins tout en étant moins productive, souligne Eunice LOISEL, avant de préciser que tous ces facteurs pèsent dans la balance de la lutte pour l’égalité genre. Des réalités qui portent un coup aux efforts pour l’émancipation et l’autonomisation de la jeune fille et de la femme africaine. C’est au regard de ces entraves aux jeunes filles et femmes que l’Association des Volontaires Itinérants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME) du Dr Odry AGBESSI, œuvre activement pour le renforcement des capacités des jeunes filles et des femmes ainsi que l’autonomisation financière des jeunes filles déscolarisées.
Maintenir le cap de la mobilisation contre les maladies tropicales négligées et le paludisme
Au terme de ce panel de discussion de haut niveau, modératrice et panélistes, de part leurs riches contributions devant un parterre de jeunes citoyens hommes et femmes de la société civile, des médias et des programmes de développement, espèrent avec certitude que le message sera relayé aux différentes communautés à la base. Il faut noter que cette initiative de Speak Up Africa, organisation internationale, spécialisée dans la santé publique en particulier, le paludisme, les Maladies Tropicales Négligées, la vaccination, l’assainissement amélioré, le genre etc., en collaboration avec le Musée de la Femme Béninoise et l’Association des Volontaires Itinérants Actifs pour le Mieux Etre des populations (ASBL VIA-ME), vient en soutien aux efforts du gouvernement dans sa lutte contre le paludisme et les Maladies Tropicales Négligées.
Franz OKEY, Coordonnateur pays de Speak Up Africa, se réjouit que les objectifs fixés à travers l’organisation du panel de discussion soient atteints. Il affirme « Il faut que nous puissions d’avantage faire porté le message auprès des communautés. Cet évènement montre combien, nous sommes disposés à soutenir les efforts du gouvernement du Bénin afin que nous puissions progresser d’ici 2030 à l’élimination du paludisme et des maladies tropicales négligées ». Face aux gaps financiers qui subsistent au sein des programmes de lutte, il faut mobiliser les ressources domestiques en amenant les entreprises à la culture de la responsabilité sociétale des entreprises.
Rappelons que cette rencontre – échange entre en ligne de mire avec la campagne En marche vers Kigali, lancée pour amplifier les efforts de communications et de plaidoyers pour la priorisation de la lutte contre les Maladies Tropicales Négligées et le paludisme en Afrique.
Santé au Bénin : un paracétamol dangéreux dans les pharmacies
Les comprimés du paracétamol fabriqués par le laboratoire JIANGXI XIERKANGTAI PHARMACEUTICAL Co.,Ltd interdit de consommation.
C’est l’essentiel qu’on peut retenir du communiqué de l’Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique (l’ABRP). En effet, c’est à l’issue de l’analyse des échantillons prélevés sur toute l’étendue du territoire national que l’Agence Béninoise de Régulation Pharmaceutique (ABRP) a conclu que ce médicament est impropre à la consommation. Par ailleurs, le communiqué en date du 05 octobre signé du Docteur Youssounon Chabi, directeur de l’ABRP invite les établissements pharmaceutiques et autres structures sanitaires à retirer de leur Stock, les comprimés du lot et à les retourner sans délai aux sociétés de grossistes-repartiteurs pour les dispositions qui s’imposent.
Rappelons que le paracétamol, aussi appelé acétaminophène, est un composé chimique utilisé comme antalgique et antipyrétique, qui figure parmi les médicaments les plus communs, utilisés et prescrits au monde.
Bénin: Trois personnes en détention provisoire pour trafic de carnet de vaccination
Trois personnes dont un agent de santé ne sont plus libres de leurs mouvements depuis ce mardi 14 septembre 2021.
C’est une information de Frissons Radio qui indique que ces personnes sont poursuivies pour trafic de carnet de vaccination de la Covid-19. Les mis en cause ont été écoutés hier par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Porto-Novo.
Leur procès est prévu pour 29 novembre prochain. Avis donc à tous ceux qui commettent ces actes de fraudes consistant à falsifier les carnets de vaccination Covid-19. Affaire à suivre