Camp Adagbè et Zinvié accueillent la 2e édition du projet d’éducation environnementale de l’ONG Save Our Planet

La matinée de la journée du mercredi 15 mars 2023 a été consacrée au lancement de la 2e édition du Projet de Renforcement de l’Education Relative à l’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin (PRE-REMISE) initié par l’ONG Save Our Planet au complexe scolaire Camp Adagbè de Parakou.

Chef quartier, membres du bureau de l’Association des Parents d’Élèves, enseignant.e.s, cantinières et élèves ont répondu présent au démarrage des activités avec une ponctualité inédite qui exprime leur euphorie pour l’accueil du projet.

Le lancement du projet a connu son prologue avec les mots d’introduction et de présentation du cadre du projet par le Chargé de Programmes, M. Bill Agassounon. Ensuite, ce fût le tour de chacun des représentants du Chef quartier et du collectif des directeurs du complexe scolaire hôte, de formuler leurs mots de bienvenue à l’endroit de l’équipe du projet tout en s’engageant à accompagner le projet pour sa réussite à cause de sa noble vision.

Lancement officiel du projet PRE REMiSE

C’est alors l’occasion donnée au Coordonnateur du projet, Mahugnon Josué Tchagnonsi de prononcer un séduisant discours de lancement qui attise l’auditoire sur l’engagement à la lutte écocitoyenne et les enjeux de la protection de l’environnement.

Ce lancement a donc ouvert le bal à la toute première activité du projet qui a consisté à une sensibilisation. Cette première rencontre a réuni enseignant.e.s, cantinières et écolier.ère.s de cet établissement scolaire autour du thème : Eau, Hygiène et Assainissement : quels enjeux ?

Dans une démarche conjointe de facilitation, la Chargée de Communication du projet, Nadiathou Seïdou et le Coordonnateur Mahugnon Josué Tchagnonsi ont exposé les bonnes pratiques de gestion de l’eau et de l’hygiène alimentaire. Ce fut le moment de rappeler aux bonnes-dames les bonnes pratiques d’hygiène à observer pendant et après la cuisine, et aux écolier.ère.s les gestes d’hygiène alimentaire à adopter pendant la récréation. Le public cible n’a pas manqué d’être entretenu sur les bonnes pratiques d’assainissement en milieu scolaire en ce qui concerne la gestion des infrastructures socio-éducatives (bornes fontaines, urinoirs, latrines, …) et la salubrité.

Ces échanges sur les notions de l’eau, hygiène et assainissement se sont déroulés avec une approche interactive des participants sous les animations enrichissantes de Lucrèce Yeheze Koclo, Trésorière de l’ONG Save Our Planet. Ils ont permis de déceler les risques d’un environnement pollué et les approches de solutions durables dans le cadre scolaire.

Par le sens de protection de l’environnement attisé en eux, les directeurs du complexe ont plaidé pour la dotation des poubelles dans l’établissement.

C’est dans une euphorie que s’est clôturée cette activité de lancement et de sensibilisation qui engage tout participant à la protection et à la sauvegarde de l’environnement après une séance photo de famille.

Un projet national et inclusif

À Zinvié dans la commune d’Abomey-Calavi, s’est tenu le mercredi 15 mars 2023, le lancement officiel suivi de la première activité du Projet de Renforcement de l’Education Relative à l’Environnement en Milieu Scolaire et Estudiantin. C’était précisément au complexe Scolaire Sainte Thérèse.

Cette activité a vu la participation du Coordonnateur Sud Bénin de l’ONG Save Our Planet, Josky ADIKPETO, de la chargée du projet Lucienne SOMADON, du chargé de suivi et évaluation du projet Delphin KOULIHO, de l’assistante de la chargée du projet Laure AGBOSSOU, des membres actifs de l’ONG et de tous les acteurs du complexe scolaire St Thérèse.

Dans son intervention de lancement officiel de la 2e édition du projet, le Coordonnateur Sud Bénin a mis l’accent sur la nécessité d’une prise de conscience éco citoyenne. Il a évoqué la nécessité de débarrasser son entourage de toute sorte de déchets. Il n’a pas manqué d’exhorter tous les écoliers à s’impliquer intimement à l’opération d’élimination des déchets afin de mieux prévenir toutes les maladies infectieuses.

Un jeune écolier prenant la parole au nom de ses pairs et des responsables de l’école a remercié l’ONG Save Our Planet pour le choix porté sur leur école. Il a rassuré de l’accompagnement de tous les écoliers et du soutien de l’administration scolaire pour la réussite du projet à Zinvié.

Le thème principal, Eau, Hygiène et Assainissement quels enjeux ?, était au cœur de la sensibilisation conduite par Lucienne SOMADON, la chargée de projet et son équipe. D’une salle de classe à une autre, le sens du message n’a pas changé. À chaque étape, des pancartes ont été brandies appelant à une prise de conscience éco citoyenne.

A la fin de cette première activité sur les trois inscrites au menu du projet, les apprenants et acteurs impliqués ont pris l’engagement de restituer les savoirs à leurs camarades absents et à leurs différentes familles.

Communication ONG Save Our Planet




L’ODDB ONG lance le projet d’appui à la restauration et à la conservation de la forêt sacrée Kpékonzoun à Adjohoun

La commune d’Adjohoun en particulier la communauté de Kpékonzoun peut se réjouir d’avoir un projet pour la conservation de sa forêt sacrée Kpékonzoun. C’est un nouveau projet initié par l’ODDB ONG et financé par le Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC).

L’atelier de lancement officiel de ce projet s’est tenu le lundi 06 février 2023 à la mairie d’Adjohoun. L’objectif est de faciliter la compréhension du projet aux acteurs, en partageant avec les parties prenantes et le public, des informations sur sa mise en œuvre.

Cette rencontre d’information et de lancement du projet a été mise sous les auspices du Directeur départemental Ouémé du Cadre de Vie et du Développement Durable, du Chef de l’Inspection Forestière régionale Ouémé-Plateau, du Point Focal Diversité Biologique au ministère du cadre de vie.

A noter que plusieurs autres acteurs ont également pris part à ce moment crucial dans la vie de la communauté riveraine de la forêt Kpékonzoun. Il s’agit des dignitaires et gardiens de la forêt membres de la collectivité des Houèssa Gnanlinou, des chefs de villages riverains de la forêt, du Responsable du Développement Local et Planification de la Mairie d’Adjohoun, du Chef d’arrondissement d’Akpadanou et de quelques responsables de l’ODDB ONG.

D’entrée de jeu, Chrystelle Dakpogan Houngbédji, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG a entretenu les participants sur la vision, les domaines d’action et les différentes activités de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité.

Le Capitaine Augustin Malito Orou et le Colonel Athanase Kintonou ont à sa suite présentée une communication sur les conclusions de la COP15 tenue récemment au Canada et qui a accouché du nouveau cadre mondial sur la diversité biologique. Ils n’ont pas manqué d’attirer l’attention des participants sur le rôle capital réservé à la tradition dans leur contribution à la conservation de la biodiversité.

Quid du nouveau Projet ?

L’objectif principal de ce projet à en croire Mariano Houngbédji, Directeur Technique de l’ODDB ONG, est de contribuer à la gestion durable de la forêt Kpékonzoun à travers une valorisation de ses ressources biologiques. Dans sa présentation du projet, il n’a pas manqué de situer les participants sur le contenu du nouveau projet avec un focus sur ses objectifs spécifiques, son plan annuel de travail et bien évidemment, le plan du premier trimestre.

En clair, il est à retenir que plusieurs activités sont inscrites au menu de ce nouveau projet qui durera 18 mois à savoir : la mise en place d’un organe formel de gestion de la forêt Kpékonzoun, l’élaboration d’un plan d’aménagement et de gestion simplifié de la forêt, des formations à l’endroit des pépiniéristes riverains, la formation, la production et la distribution de foyers améliorés.

Au nombre des activités se trouvent aussi, la formation et l’équipement des chasseurs à l’aulacodiculture, la formation et l’appui des groupements de femmes à la transformation moderne de l’huile de palme, la formation des formatrices en production de foyers de cuisson améliorés, la formation et l’équipement de jeunes à l’élevage et la commercialisation d’escargots géants Africains.

Les participants mieux aguerris

Enthousiasmés, les dignitaires et autorités locales d’Akpadanou se sont engagés à accompagner et à contribuer à la mise en œuvre effective dudit projet. Pour sa part, le chef de l’inspection forestière a rassuré toute la communauté de Kpékonzoun de la disponibilité de l’administration forestière à l’appuyer pour sécuriser davantage la forêt contre toute forme de dégradation.

Rappelons que la forêt sacrée de Kpékonzoun fait partie des îlots de végétation encore relativement préservés du sud-est du Bénin. Elle est située en bordure du fleuve Ouémé et établie sur 13 hectares environ dans l’arrondissement d’Akpadanou. Cette réserve forestière, périodiquement inondée par les crues du fleuve Ouémé, abrite deux espèces de mammifères en voie d’extinction, l’antilope Sitatunga et le singe à ventre roux.

Didier AHOUANDJINOU




Biodiversité et Sport en milieu scolaire: l’ODDB ONG lance un nouveau projet pour Adjohoun et Bonou

L’ODDB ONG a lancé un nouveau projet le jeudi 26 janvier 2023 à la mairie d’Adjohoun. Il s’agit d’un mariage entre Biodiversité et Sport qui vise à mettre 200 élèves filles sportives de dix (10) collèges d’Enseignement Général des communes de Bonou et d’Adjohoun dans la Vallée de l’Ouémé au service de la promotion de la diversité biologique et du climat pendant un an.

La réunion consacrée au lancement officiel a connu la participation des jeunes filles bénéficiaires du projet, des encadreurs sportifs et des directeurs ou représentants des collèges concernés, dont les CEG Adjohoun, Bonou 1, Atchonsa, Démè, Kodé, Affamè, Damè-Wogon et d’Akpadanou.

L’initiative est salutaire et vient à point nommé à en croire Jules Tossa, représentant du Directeur départemental en charge de l’enseignement secondaire. Toutes les stratégies pouvant permettre une meilleure protection de l’environnement sont les bienvenues a indiqué le représentant du chef de l’inspection forestière de l’Ouémé Plateau, Abel ATCHI, Responsable communal des eaux forêts et chasse d’Adjohoun.

Selon, Chrystelle Dakpogan Houngbédji, la Directrice Exécutive  de l’ODDB ONG, ce projet permettra aux jeunes filles de mieux cerner les notions de biodiversité et de sa protection, mais également de pouvoir être capable de produire des plants en pépinière pour le reboisement des forêts dégradées et des espaces  publics.

À travers cette rencontre d’information et de lancement du projet de promotion du football féminin pour la protection de l’environnement au sud-Bénin, l’ODDB ONG a été rassurée de l’accompagnement des autorités administratives locales et déconcentrées dans l’atteinte des objectifs du projet.

À noter que plusieurs activités sont au menu du nouveau projet. Il s’agit de l’organisation d’un tournoi interclubs nature et sport pour le bien-être des jeunes filles ; l’équipement et la formation des clubs nature et sport pour la production de plants ; la production de 10.000 plants d’espèces autochtones par les clubs nature et sport ; le reboisement des forêts dégradées, des collèges et des espaces publics avec les plants produits par les membres des clubs nature et sport.

Rappelons que le chronogramme de mise en œuvre physique des activités retenues a été validé du commun accord avec tous les acteurs et couvre la période de janvier à août 2023.

Didier AHOUANDJINOU




Le tandem MCVDD & FAO pour une gestion durable des mangroves au Bénin

Les bases d’une nouvelle collaboration entre l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD) sont établies.

En effet, la signature du contrat relatif au projet de renforcement de la résilience des systèmes humains et naturels au changement climatique par la conservation et l’utilisation durable des écosystèmes de mangroves du Sud du Bénin, a été effectuée le lundi 30 janvier 2023, dans la salle de conférence principale du MCVDD.

Au nom du ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable José TONATO, madame Jeanne AKAKPO ADANBIOKOU, Directrice de cabinet du ministre, a salué la détermination des responsables à divers niveaux, qui ont joué de leurs partitions, pour que se concrétise ladite signature. Elle n’est que l’aboutissement d’un long processus animé par d’ardents défenseurs nationaux et internationaux de la valorisation de la biodiversité des écosystèmes. La représentante de l’autorité estime que ce projet est une réponse qualitative aux priorités du gouvernement dans un écosystème particulièrement sensible et important pour les activités du PAG 2021-2026.

Avec une subvention de 7 155 936 USD et 62 864 797 USD de cofinancement du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et du Fonds pour les Pays, les moins Avancés (FPMA), l’initiative vise à accroître la résilience au changement climatique des écosystèmes de mangroves des communautés agricoles, forestières et halieutiques et à soutenir la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques dans les paysages de mangroves. Grand-Popo, Comè, Ouidah, Bopa, Kpomassé, Abomey-Calavi, Sô-Ava, Aguégués et Sèmè-Kpodji sont les neuf communes bénéficiaires de la réalisation dudit projet, respectivement sur les sites de Ramsar 1017 et 1018.Sa mise en œuvre prend effet à compter du 01 mars 2023 et prend fin le 29 février 2028.

La FAO assure la supervision en tant qu’Agence du FEM. Le représentant résident de l’organisation au Bénin, monsieur Isaias Angue OBAMA, pense qu’en raison du rôle essentiel des écosystèmes de mangroves dans la protection des zones côtières, il est donc opportun d’y apporter les contributions nécessaires pour le bien-être des communautés.

Monsieur Rémi HEFOUME, Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse (DGEFC), en sa qualité de responsable de l’exécution du projet, a rassuré que la DGEFC veillera à la qualité technique des résultats et guidera les actions suivant les politiques conformes aux termes et conditions de l’Accord de partenariat opérationnel signé avec la FAO.

Il faut souligner qu’à travers ce projet, près de 300 000 personnes, dont 50 % de femmes bénéficieront directement du projet.




Afrique : requins et Éléphants au cœur de la criminalité environnementale

La criminalité environnementale perdure en Afrique notamment celle liée au trafic d’espèces sauvages. Ce trafic représente la quatrième source de revenus criminels, après les stupéfiants, la contrefaçon et la traite d’êtres humains.
Plus de 4 000 éléphants sont braconnés en Afrique, uniquement pour leur ivoire soutient World Wildlife Fund. Dans le même temps, les estimations indiquent que plus de 100 millions de requins sont tués chaque année, soit plus de 3 requins massacrés chaque seconde en moyenne. Un nombre incroyable !

Ce génocide animal rythme avec l’extinction des espèces animales protégées. En effet, quelque 17 espèces dont les éléphants et les requins, comme tant d’autres, sont tuées et vendues pour leur viande, leur aileron, leur ivoire, pour fabriquer des meubles ou des instruments de musique, servir d’animaux de compagnie ou enrichir une collection.

Selon l’UICN, environ 60 % des requins sont actuellement en danger d’extinction. Un bien mauvais présage pour les océans, car la disparition de ces prédateurs clé qui trônent tout en haut de la chaîne alimentaire aurait de lourdes conséquences pour les écosystèmes marins.
En novembre 2022, les États du monde ont été conviés à se prononcer, sur proposition mexicaine, l’inscription des requins-taupes à l’annexe II de la CITES, la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction.

Dans cette nouvelle liste rouge, six espèces sont classées en « danger critique », dont trois pour la première fois. Les requins se retrouvent menacés d’extinction, victimes de l’appétit humain. Les requins tout comme les éléphants souffrent particulièrement de la destruction de leur habitat naturel, du braconnage et de la surpêche qui les privent de certaines de leurs sources de nourriture.

L’aménagement des littoraux par l’Homme, la pollution marine et les techniques de pêche destructrices ont tous des incidences sur les habitats naturels marins dont dépend la survie des populations de requins. Il est à ajouter également le changement climatique auquel nous devons d’importantes transformations qui modifient déjà la distribution de l’espèce et de ses proies. Il n’y a pas que pour sa chair que le requin blanc est chassé à travers la planète. Son foie est également utilisé pour faire de l’huile, sa peau est transformée en cuir de chaussures, sacs ou porte-monnaie, et ses dents sont vendues aux touristes sous forme de colliers.

Les éléphants sont également abattus dans certaines parties de l’Afrique, pour garder la taille des troupeaux gérable et contenus dans les réserves. Le nombre d’abattages annuels, dans le cadre d’une politique délibérée, varie d’une année à l’autre, mais dépasse probablement 500 par an.

Manque de synergie entre pays africains

Par exemple, un bras de fer subsiste entre quelques pays africains et la CITES sur la décision ou non de la reprise du commerce de l’ivoire. Ceux d’Afrique australe dont le Zimbabwe, la Namibie, le Botswana et l’Afrique du Sud, veulent avoir l’autorisation pour vendre leurs stocks d’ivoire pour financer leurs politiques de conservation des espèces protégées en voie d’extinction. Ce que la trentaine d’autres pays de la coalition pour l’éléphant d’Afrique ne veut du tout pas entendre et exige la plus stricte interdiction du commerce de l’ivoire à tous les États du continent.

En 2021, la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui évalue les probabilités de survie des espèces, a fait passer l’éléphant de savane qui vit en Afrique australe, du statut de « vulnérable » à celui « en danger d’extinction ». L’éléphant de forêt, dont l’aire de répartition couvre la bande sahélienne et le bassin du Congo, a, lui, été classé « en danger critique d’extinction ».

Au Togo, la population d’éléphants a subi dans les années 90, des pressions qui se sont traduites par l’envahissement des parcs animaliers à des fins anthropiques, mettant en mal les rapports entre les éléphants et les hommes. Néanmoins, il y a des éléphants qui vivent dans le parc de Fazao Malfakassa et d’autres à Djamdè. Ceux de Djamdè ne vivent pas dans leur milieu naturel.

Pourtant, des séances de sensibilisation sur la protection des espèces en voie d’extinction dont l’éléphant et le requin sont souvent faites. Aussi, les autorités avaient suspendu l’immatriculation des navires de pêche et la délivrance de licences de pêche aux navires étrangers. Plusieurs navires battant pavillon togolais avaient été radiés du registre pour suspicion de pêche illégale dans les eaux d’autres pays.

Même les organisations internationales, dont EAGLE-Togo, appuient les autorités dans la protection des espèces protégées en voie d’extinction. C’est dans cet ordre que cinq trafiquants avaient été arrêtés au moment où ils s’apprêtaient à écouler deux grosses défenses d’éléphant, les 26 et 27 août 2022 à Sokodé. À Lomé, trois trafiquants ont été également arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de deux grosses défenses d’éléphant le 12 novembre 2022, dans un quartier périphérique de la capitale.

Stopper l’hécatombe des requins et d’éléphants très prisés dans la médecine asiatique reste une équation difficile à résoudre. Certes, les pays dont le Togo, disposent des textes réglementaires les trafiquants d’espèces protégées, mais le commerce illégal des pièces des espèces en voie d’extinction prend toujours le dessus.




Mini-Déjeuner de presse à Nature Tropicale ONG: Bilan des activités de 2022 et perspectives en 2023 au menu

Nature Tropicale ONG a organisé le vendredi 30 décembre 2022, avec les professionnels des médias un mini-déjeuner de presse à son siège sis à Akpakpa Cotonou. Cette séance a permis de partager le bilan 2022 de Nature Tropical, mais aussi d’échanger sur les perspectives de 2023 et les contributions des médias et autres partenaires pour une gestion durable des ressources naturelles.

« Malgré tout, les médias jouent et continuent de jouer des rôles très importants dans l’information, la sensibilisation et la conscientisation du grand public sur la préservation de la nature, l’environnement et la biodiversité ». Joséa Dossou-Bodjrenou Directeur Exécutif de Nature Tropicale ONG, est parti de ce constat pour relever l’importance de la contribution des hommes des médias dans la préservation de la biodiversité.

Une contribution qui a permis la visibilité autour des activités de Nature Tropicale ONG d’une part, mais qui a surtout permis à une prise de conscience progressive dans le rang de la population, parce que informée ; même s’il reste encore à faire. C’est pourquoi, au nom de toute l’équipe de Nature Tropicale ONG, Joséa Dossou-Bodjrenou a remercié les hommes des médias, surtout les organes qui ne ménagent aucun effort, pour trouver une place de choix aux questions environnementales dans leurs rédactions.

Au titre de l’année 2022, le bilan est énorme. Avec la relance progressive des actions à l’échelle locale, nationale, régionale et internationale, après la pandémie du Covid-19, les médias ont accompagné Nature tropicale ONG dans ses programmes phares, a reconnu et salué le président de Nature Tropicale. En effet, courant 2022, l’ONG a mené plusieurs programmes.

Il s’agit notamment de l’éducation environnementale ; de la construction du ‘Centre d‘Education environnementale et du développement durable’’ (CEEDD), qui a pour objectif de contribuer à l’atteinte des ODD à travers l’éducation et la diversification des offres écotouristiques pour faire du Bénin un pays de destination touristique privilégiée en Afrique de l’Ouest, avec à la pointe ‘le premier aquarium public du Bénin.

Il s’en suit le programme de sauvegarde des espèces menacées telles que les tortures marines, les lamantins d’Afrique, les baleines et dauphins, les forêts humides et sacrées, les mammifères des Aires protégées avec la création des 2 AMP du Bénin. À ces programmes s’ajoutent : diversité bio-culturelle, écotourisme, agriculture familiale durable, sécurité environnementale et changement climatique, sauvegarde du patrimoine génétique africain, tutti quanti.

Des perspectives pour 2023

Une chose est de se réjouir de ces exploits, mais une autre est encore de relever de plus grands défis. Ce plus grand défi, Nature Tropicale entend le réaliser au titre de la nouvelle année 2023. La première consiste à organiser les journées des tortues marines, prévues se dérouler du 3 au 10 février 2023. Le défi est d’avoir le Chef de l’État aux côtés de l’ONG pour la tenue de ce programme qui est en lien direct avec les objectifs du décret de création des deux AMP du Bénin.

Pour atteindre l’objectif, Joséa Dossou-Bodjrenou dès lors a associé les hommes du quatrième pouvoir. La deuxième perspective consiste à trouver des moyens (avec un financement participatif) pour acquérir une embarcation maritime (20 à 30 places), c’est-à-dire un bateau, afin d’alléger les charges des sorties en mer (visite des baleines par exemple) et autres.

Le dernier programme concerne le volet reboisement, inspiré d’un programme togolais ‘‘1 milliard d’arbres pour 2030’’. À en croire le président de Nature Tropicale, il faille dépasser les discours et poser les actes dans les milieux, les environnements les plus proches, et qui impactent tous les acteurs. Ce programme va mettre l’accent sur la sensibilisation pour conscientiser les parties prenantes, renforcer leurs capacités sur l’importance de planter, où planter, quelle essence planter et comment faire le suivi.

Pour réussir, plusieurs opérations seront mises en œuvre par exemple : 1 citoyen 1 arbre ; 1 maison 1 arbre ; 1 acteur politique 1 arbre, etc. « Plantez, plantons, continuez à planter, toujours des arbres pour atténuer l’effet des changements climatiques et éviter les catastrophes naturelles », est le mot d’ordre. Le dernier programme concerne la mer. « On a beaucoup à apprendre sur la mer ; connaître les métiers de la mer, c’est tout un domaine à explorer », a fait savoir Joséa Dossou-Bodjrenou.

Avant que les hommes des médias et Nature Tropical ne partagent le déjeuner concocté, le Directeur de Naturer Tropicale ONG a remercié tous les partenaires qui accompagnent son organisation dans l’atteinte de ses objectifs à savoir UICN, Cebios, Rampao, Museum, Mava, SGP, AFOSA pour ne citer que ceux-là. Pour rappel, Nature Tropical ONG, c’est 28 ans au service de la conservation de la biodiversité et la protection des Aires Marines Protégées au Bénin.

Arsène AZIZAHO




Le cri de détresse de Antonio Guterres SG ONU à l’ouverture de la C0P 15 Biodiversité à Montréal

« Il n’y a pas de planète B. C’est à nous de réparer le monde que nous avons » Antonio Guterres

A l’ouverture de la 15e Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique à Montréal, au Canada, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé mardi 06 décembre 2022 à arrêter la destruction de la nature et demandé aux participants de la conférence de s’entendre sur un cadre mondial de la biodiversité audacieux pour l’après-2020.

« Nous faisons la guerre à la nature », a dénoncé le chef de l’ONU dans un discours. « La déforestation et la désertification créent des friches d’écosystèmes autrefois florissants. Notre terre, notre eau et notre air sont empoisonnés par les produits chimiques et les pesticides, et étouffés par les plastiques ».

Selon lui, « notre dépendance aux combustibles fossiles a plongé notre climat dans le chaos ». « La production et la consommation non durables font monter en flèche les émissions et dégradent notre terre, notre mer et notre air », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a noté qu’aujourd’hui, « un tiers de toutes les terres sont dégradées, ce qui rend plus difficile de nourrir des populations croissantes ». « Les plantes, les mammifères, les oiseaux, les reptiles, les amphibiens, les poissons et les invertébrés sont tous à risque. Un million d’espèces sont au bord du gouffre », a-t-il ajouté. « La dégradation des océans accélère la destruction des récifs coralliens vitaux et d’autres écosystèmes marins – et affecte directement les communautés qui dépendent des océans pour leur subsistance ».

« Nous traitons la nature comme des toilettes »

Selon M. Guterres, « avec notre appétit sans fond pour une croissance économique incontrôlée et inégale, l’humanité est devenue une arme d’extinction massive ». « Nous traitons la nature comme des toilettes. Et finalement, nous nous suicidons par procuration », a-t-il martelé.

Face à cette situation, il estime que cette conférence est notre chance d’arrêter « cette orgie de destruction » et de « passer de la discorde à l’harmonie ».

Il a dit attendre rien de moins de cette réunion qu’un cadre mondial de la biodiversité audacieux pour l’après-2020, qui « repousse l’apocalypse de la biodiversité en s’attaquant de toute urgence à ses moteurs – changement d’utilisation des terres et des mers, surexploitation des espèces, changement climatique, pollution et espèces exogènes envahissantes ».

Il souhaite aussi que ce cadre « s’attaque aux causes profondes de cette destruction », notamment les subventions nuisibles, les investissements mal orientés, et les systèmes alimentaires non durables.

Il souhaite aussi que l’accord soutienne d’autres accords mondiaux visant à protéger notre planète – de l’Accord de Paris sur le climat aux accords sur la dégradation des terres, les forêts, les océans, les produits chimiques et la pollution.

La conférence se tient du 7 au 19 décembre à Montréal. La première partie de la COP15 s’est tenue à Kunming, en Chine, en octobre de l’année dernière. Cette deuxième partie comprend la poursuite des négociations par les Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB).

La Convention a été signée pour la première fois par 150 chefs de gouvernement lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992. Montréal est le siège du secrétariat de la CDB. Plus tôt dans la journée, le Secrétaire général a assisté à l’une des manifestations parallèles organisées par le Réseau mondial des jeunes pour la biodiversité (Global Youth Biodiversity Network) et d’autres groupes de jeunes.




Projet Adapt-WAP: Agriculteurs et éleveurs de l’Alibori mieux aguerris sur le reboisement et la régénération naturelle assistée

Démarrée le 04 Octobre à Kandi, la session de formation des formateurs sur le reboisement et la régénération naturelle assistée dans la zone riveraine au Parc W-Bénin s’est achevée ce vendredi 07 Octobre 2022. Elle s’inscrivait dans le cadre du projet Adapt-WAP et organisée au profit des agriculteurs et éleveurs des communes riveraines du Parc W-Bénin. L’objectif est de renforcer leurs capacités sur les bonnes techniques en matière de reboisement, de défrichement et sur la régénération naturelle assistée.

Durant quatre jours de formation, les fruits ont tenu la promesse des fleurs, selon les différents acteurs rencontrés. À en croire Ange Kotin, agronome forestier et consultant formateur, les objectifs sont totalement atteints. « Les participants ont désormais les connaissances nécessaires pour pouvoir faire le travail à la base, ils sont maintenant des formateurs en matière de reboisement », clame-t-il.

Le projet Adapt-WAP intervient dans un contexte où le complexe WAP fait face à des menaces liées aux mauvaises pratiques anthropiques et aux effets pervers des changements climatiques. C’est ce qui justifie la joie et la satisfaction des participants rencontrés à la sortie de cette formation. « J’attendais une formation du genre, il y a très longtemps, car, nos arbres et forêts disparaissent sous nos yeux à une allure inquiétante », a déclaré Moussa Yéro, éleveur venu de la commune de Banikoara.

Pour l’agriculteur de Malanville, Yayé Gado Sarè, le projet Adapt-WAP vient ainsi booster le développement des communes bénéficiaires. « Je remercie énormément les initiateurs de ce projet qui contribuera à la réduction des effets du changement climatique et au développement socio-économique de nos communes respectives », a-t-il déclaré.

Satisfaction de la théorie à la pratique

Sur le terrain, les participants ont été édifiés sur les techniques et les bonnes pratiques en matière de reboisement, de défrichement et de régénération naturelle assistée. C’est le site de l’Inspection Forestière de l’Alibori et un champ ‘’école’’ dans la commune de Kandi qui ont servi de cadre pour cette incursion.

A l’occasion, le Colonel des eaux et forêts à la retraite et consultant formateur, monsieur Désiré Ezin Houngbo a su montrer aux participants, les étapes et techniques à suivre pour réussir le reboisement et améliorer le défrichement.

« On nous a montré comment partir de la pépinière pour obtenir des plants », a confié, dame Rékia Kotedji, agricultrice venue de la commune de Malanville. Elle se veut être plus précise : « On nous a appris la technique de piquetage, de l’élagage, de l’éclaircie et de l’habillage des plants ».

Désormais dotés de connaissances nécessaires, « ces participants doivent se rendre disponibles pour poursuivre la mise en œuvre de cette formation dans leurs communes respectives », pense le Colonel des eaux et forêts à la retraite, Désiré Ezin Houngbo.

Mais pour ces ambassadeurs du projet Adapt-WAP, les démarches de mise en œuvre des acquis sont déjà connues. « Une fois à la base, nous allons rendre compte à nos autorités de ce que nous sommes venus apprendre à travers cette formation et, ensuite, nous organiserons des rencontres pour sensibiliser et former nos paires sur les bonnes pratiques », a détaillé Moussa Yéro, éleveur venu de la commune de Banikoara.

Ali Bello, éleveur de Karimama, se dit aussi être outillé et engagé à répliquer la formation une fois dans sa commune. Du côté de dame Rékia Kotedji, il n’est plus question de perdre du temps. « Je viens de commander à l’instant même quinze (15) mille francs de plants auprès du pépiniériste que j’irai mettre en terre une fois arrivée à Malanville » a-t-elle confié.

Venus des quatre communes riveraines du Parc W-Bénin, ces participants repartent ainsi avec des connaissances et expériences à partager avec les leurs pour s’adapter au changement climatique dans leurs différentes communautés.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




A Kandi, des agriculteurs et éleveurs seront formés sur le reboisement et la régénération naturelle assistée

Dans sa démarche d’accompagner les communautés à améliorer leurs moyens de subsistance par la mise en œuvre des actions concrètes d’adaptation face aux effets des changements climatiques, le Projet Adapt-WAP compte former une vingtaine d’agriculteurs et d’éleveurs de la zone riveraine du parc W. Ce sera du 04 au 07 Octobre 2022 à Kandi.

L’objectif de cette session de formation est d’améliorer les connaissances des populations riveraines du Parc W-Bénin à se réapproprier les notions de reboisement, de la régénération naturelle assistée (RNA) et des défrichements dans les communes riveraines du Parc W-Bénin.

En provenance de Banikoara, de Karimama, de Kandi et de Malanville, les participants seront outillés pendant quatre sur les techniques de reboisement et des défrichements améliorés.

Rappelons que la zone du complexe WAP est soumise à de multiples pressions et menaces marquées par des sécheresses prolongées entraînant des mouvements pastoraux incontrôlés, des inondations menaçant la sécurité des populations et des plaines. Cette zone est également marquée par la perte de récoltes, des feux de brousse incontrôlés entraînant la dégradation et la réduction des zones forestières.

L’expansion des terres agricoles au détriment des surfaces forestières, ce qui engendre la pression sur les ressources naturelles, la perte de services écosystémiques et la baisse du potentiel de séquestration du carbone, l’ensablement des cours d’eau entrainant chaque année leur tarissement rapide.

Le Projet régional  » Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier WAP  » Adapt-WAP est venu à point nommé pour y remédier.

Conduit au Bénin par le Centre National de Gestion des Réserves de Faunes (CENAGREF) à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable avec l’appui technique de l’Observatoire du Sahara et du Sahel-OSS, il vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Récapitulatif de toutes les opportunités du mois

Appel à candidatures : Recrutement d’un.e Consultant.e / Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) Afrique

<< Soutenir la mise en œuvre du sous-bureau de l’IPPF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre >>

✔️ Tu as de l’expertise en relations diplomatiques ?

✔️ Tu as de l’expertise en rédaction de documents de haut niveau ?

✔️ Tu as de l’expertise en planification ?

✔️ Tu as de l’expertise en communication stratégique ?

Cette opportunité pourrait t’intéresser.

Le.la Consultant.e sera chargé.e de concevoir le plan d’action de haut niveau pour la mise en œuvre du bureau d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

La durée du Contrat est de 21 Jours avec des horaires de travail flexibles. Il exercera :

◽ 10 jours de ses activités à distance

◽ 11 jours à Abidjan (Côte d’Ivoire)

La Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) est un prestataire mondial de services de santé sexuelle et reproductive (SSR) et l’un des principaux défenseurs de l’accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) pour tous.tes.

L’ IPPF s’engage à protéger et à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes vulnérables et attend de l’ensemble du personnel, des bénévoles, des entrepreneur.e.s, des partenaires qu’ils.elles partagent cet engagement.

L’ IPPF est un réseau mondial d’organisations nationales, appelées  » associations membres  » qui travaillent avec et pour les individus et les communautés. Le bureau de l’IPPF comprend :

◽ 01 bureau à Londres

◽ 06 bureaux régionaux

En Afrique du Centre et de l’Ouest :

🔹 64% de la population est actuellement âgée de moins de 24 ans

🔹 La population des adolescent.e.s âgé.e.s de 10 à 19 ans devrait augmenter de

37% d’ici 2030, passant de 120 à 164 Millions de personnes

🔺 NB : L’ IPPF est un employeur qui offre l’Égalité des chances.

⏳ Délai : 09 Septembre 2022

Bonne chance

Plus d’informations ici : https://africa.ippf.org/about-us/jobs-and-opportunities/consultancy/soutenir-la-mise-en-oeuvre-et-louverture-du-sous-bureau

Appel à candidatures : Programme de bourses d’études UE-CEDEAO sur l’énergie durable / British Council, Union Européenne (UE), Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

◽ Tu es ressortissant.e d’un État membre de la CEDEAO ou de la Mauritanie ?

◽ Tu résides dans un État membre de la CEDEAO ou en Mauritanie ?

◽ Tu as au moins une Licence avec Mention ?

◽ Tu as entrepris des études au moins au niveau Licence en génie électrique,

génie mécanique, énergie et environnement (y compris les énergies

renouvelables et l’efficacité énergétique), droit économie, finance et/ou

planification ?

◽ Tu as une expérience de travail dans le secteur de l’énergie en Afrique de

l’Ouest (un Atout. Cependant, la Bourse est ouverte aux candidat.e.s qui

travaillent et ne travaillent pas ) ?

◽ Tu t’engages à publier au moins une recherche axée sur la pratique avant la

fin du Programme ?

◽ Tu t’engages à commencer des stages dans le cadre de la formation ?

◽ Tu as au moins une admission dans un programme d’études ?

Cette opportunité pourrait t’intéresser.

Le programme de bourses UE-CEDEAO sur l’énergie durable offre des bourses pour des diplômes de maîtrise dans des universités spécialisées d’Afrique de l’Ouest (Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Sénégal, Togo) au profit d’étudiant.e.s impliqué.e.s dans le secteur de l’énergie :

🔸 Gestion de l’énergie

🔸 Réglementation

🔸 Énergie renouvelable

🔸 Efficacité énergétique

Le programme vise à :

🔹 Améliorer l’accès à une formation de haute qualité dans le secteur de

l’énergie durable en Afrique de l’Ouest

🔹 Permettre aux diplômé.e.s d’acquérir le profil requis pour répondre à la

demande croissante de spécialistes au plus haut niveau dans le domaine de

l’énergie durable

🔹 Promouvoir la bonne gouvernance de ce secteur en Afrique de l’Ouest

Les 02 types de bourses disponibles sont :

◾ Les bourses mobiles

Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de

maîtrise dans des établissements d’enseignement supérieur situés à

l’extérieur de leur pays de résidence. La Bourse mobile comprends :

✔️ Les frais de scolarité

✔️ Les frais de subsistance

✔️ Les frais de voyage

✔️ Les frais de recherche

✔️ Les frais d’assurance et de visa

◾ Les bourses fixes

Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de

maîtrise dans des établissements d’enseignement supérieur situés dans leur

pays de résidence. La bourse fixe comprends :

✔️ Les frais de scolarité

✔️ Les frais de recherche

Délai : 11 Septembre 2022 à 18h (Heure d’Afrique de l’Ouest)

Bonne chance

Plus d’informations ici : https://www.britishcouncil.com.sn/programmes/education/bourses-d-etude-ue-cedeao

Appel à candidatures : Bourses d’études de Bachelor Technologique Maintenance et Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics / Partenariat Sogea Satom _ Institut International d’Ingenierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE)

◾ Tu es ressortissant.e d’un pays d’Afrique Subsahérienne Francophone ?

◾ Tu es titulaire d’un BTS, d’un DUT ou tout autre diplôme dans les domaines

suivants : Génie mécanique, Génie électrique, Génie électronique,

Maintenance automobile, Maintenance industrielle, Électromécanique ?

Cette opportunité pourrait t’intéresser.

Dans le cadre du partenariat avec Sogea Satom, 2iE lance un appel à candidatures pour le recrutement de 02 étudiant.e.s.

Cette formation vise à former des technicien.ne.s de niveau Bac+ 03 dans le domaine de la maintenance et de la Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics.

À l’issue de la formation, les étudiant.e.s seront doté.e.s de compétences avérées en :

◽ Moteur, hydraulique et pneumatique

◽ Stratégies et politiques de maintenance

◽ Diagnostics, Management

◽ Gestion de stocks

◽ Hygiène, Sécurité, Environnement (HSE)

◽ Etc.

La Bourse d’une durée de 12 Mois prends en compte :

🔹 Les frais de scolarité

🔹 Les frais d’inscription

🔹 Les frais d’assurance

🔹 L’hébergement

🔹 Les frais de subsistance

Bonne chance

Plus d’informations ici : https://www.2ie-edu.org/download/partenariat-sogea-satom-institut-2ie-offres-de-deux-02-bourses-detudes-de-bachelor-technologique-maintenance-et-gestion-de-parcs-de-materiels-de-trvaux-publics/

Appel à candidatures : Programme  » Orange Knowledge  » _ Bourses de formation professionnelle au Royaume des Pays-Bas / Ministère des Affaires Étrangères du Royaume des Pays-Bas

◽ Tu es un.e professionnel.le en milieu de carrière ?

◽ Tu résides dans l’un des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Égypte,

Guinée, Jordanie, Liban, Mali, Niger, RDC, Sénégal, Sierra Leone, Tunisie ?

Cette opportunité pourrait t’intéresser.

Délai : 11 Octobre 2022

Bonne chance

Plus d’informations ici : https://mail.nuffic.nl/Bourse_OKP/

Appel à candidatures : Initiative  » Ashinaga  » pour l’Afrique _ Programme de leadership pour des jeunes orphelin.e.s /

◽ Tu es orphelin.e (ton père, ta mère ou les deux) ?

◽ Tu es né.e après le 01er Septembre 2000 ?

◽ Tu as terminé ton cycle secondaire et tu as obtenu ton Baccalauréat (Les

Baccalauréat.e.s techniques, technologiques et professionnels ne sont pas

acceptés) après le 02 Août 2020, en 2021 ou l’obtiendra avant le 28 Février

2023 ?

◽ Tu n’as pas les capacités financières pour étudier à l’université ?

◽ Tu as la citoyenneté, tu as complété ou tu vas compléter ton éducation

secondaire dans l’un des pays suivants : Angola, Afrique du Sud, Bénin,

Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Comores, Côte d’Ivoire, Djibouti,

Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée Conakry, Guinée

Équatoriale, Kenya, Lesotho, Libéria, Madagascar, Madagascar, Mali, Maurice,

Mauritanie, Namibie, Niger, Ouganda, République Centrafricaine, République

Démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles,

Sierra Léone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo,

Zambie et Zimbabwé ?

◽ Tu es disposé.e à participer aux 02 programmes d’Ashinaga qui se

déroulent sur une année, préalables à l’entrée en Université ?

◽ Tu t’engages à retourner dans ton pays ou un autre pays d’Afrique

Subsahérienne, afin de contribuer au développement de l’Afrique ?

◽ Tu n’as pas de personne à charge susceptible d’interférer avec la poursuite

de leurs études poursuites ?

◽ Tu parles couramment Français, Anglais, Portugais ?

L’initiative  » Ashinaga  » pour l’Afrique (IAA) est un programme international de leadership visant à développer la prochaine génération de leaders qui pourront contribuer au développement de l’Afrique Subsahérienne.

L’initiative  » Ashinaga  » pour l’Afrique (IAA) donne accès à un soutien financier complet pour étudier à l’université à l’international qui inclut :

🔹 Les frais de scolarité

🔹 Les frais de voyage

🔹 Les frais de logement

🔹 Les autres frais nécessaires

Le programme comporte 03 phases :

🔸 Camp d’études et camp préparatoire

◾ Le camp d’études se tiendra en Ouganda (pour les boursier.e.s

Anglophones) et au Sénégal (pour les boursier.e.s francophones) de

Juillet à Décembre 2023

◾ Le camp préparatoire se tiendra d’Avril à Juin 2024

🔸 La phase d’études supérieures

Ashinaga n’accepte pas les candidatures initiales d’étudiant.e.s à la poursuite

d’un 02ème diplôme ou d’un diplôme de Master.

🔸 La phase d’après obtention du diplôme

Les boursier.e.s s’engagent à retourner dans leur pays d’origine ou un pays de

la région d’Afrique Subsahérienne dans les 04 ans suivant l’obtention de leur

diplôme afin de contribuer au développement du pays et/ou de la région, et ce,

en y résidant pendant au moins une année. Les boursier.e.s sont tenu.e.s de

rester en contact avec Ashinaga…..

Délai pour les Lusophones : 14 Octobre 2022

Délai pour les Anglophones et les Francophones : 20 Janvier 2023

Bonne Chance

Plus d’informations ici : https://ashinaga.smapply.io/

Megan Valère SOSSOU




Les coulisses du massacre des tortues marines au Bénin

• Une trentaine de tortues retrouvées mortes à la plage de Cotonou en moins d’un mois.

• Les pêcheurs marins des bateaux « Khely Khely » pointés du doigt.

• Des pêcheurs locaux transportent des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.

• Des autorités régaliennes en spectateur

• Nature Tropicale ONG décrit une scène atroce sur les tortues marines au Bénin.

Alors qu’elles peuplent nos océans depuis plus de 150 millions d’années, les tortues marines, officiellement protégées depuis 1991, rencontrent encore de nombreuses menaces rendant leur conservation difficile. Aujourd’hui, six des sept espèces vivantes sont considérées comme menacées ou gravement menacées.

Bien que le Bénin ait signé et ratifié plusieurs conventions internationales en faveur de la protection des espèces menacées, il fait face depuis quelques mois et beaucoup plus intensément en juillet et début août 2022 à la recrudescence d’attaques contre les tortues marines aux large de ses 125 Km de cote.

L’alerte sur les attaques visant les tortues marines a été donnée par des pêcheurs acquis à la cause des tortues et éco-gardes accompagnés par Nature Tropicale ONG, une organisation spécialisée dans la conservation de la nature, membre de l’UICN qui place la protection des tortues au premier rang de ses actions. Joséa DOSSOU BODJRENOU est le Directeur de Nature Tropicale ONG. Il décrit une hécatombe ciblant les tortues marines.

Du braconnage sauvage de ces espèces migratrices

Il s’agirait de certains pêcheurs marins qui utilisent des techniques nécessitant l’emploi des filets dormants laissés en mer pendant trois jours. Des filets, fantômes dorment pendant trois jours et empêchent le passage aux tortues tout en occasionnant leur mort. Sont également à l’origine de ce drame, les bateaux khely khely connus pour leurs mauvaises pratiques de pêche.

La pêche au chalut est une forme de pêche qui consiste à deux pirogues de se mettre à moins de 20, 30, 50 mètres avec de longs filets. Elles vont à une grande vitesse en raclant tout sur leur passage. Des pêcheurs sont mécontents que les tortues détruisent leurs filets une fois piégés. Cependant, à défaut de les libérer, ces derniers préfèrent les tuer en leur assénant des coups puis en les démembrant.

Conséquence, plus d’une trentaine de tortues mortes ont été enregistrées en moins d’un mois en ce début de saison des pontes sur les côtes béninoises. Deux espèces de tortues sur les quatre (04) espèces habituées à la côte béninoise font partie des victimes de cette attaque. Il s’agit des espèces de torture Olivâtre et Luth souvent démembrées par les pêcheurs alors que cette période correspond à celle de la présence effective des tortues au Bénin.

Aux dires de Joséa DOSSOU-BODJRENOU, cette période couvre juin-juillet-août jusqu’en novembre et décembre. Autrement dit, le dernier semestre de chaque année, les tortues sont plus fréquentes sur les plages. Et pour cause, elles viennent pondre dans les plages sablonneuses du Bénin. Une période propice également aux baleines, aux lamantins d’Afrique, aux dauphins proches des côtes surtout pour la reproduction.

Actuellement, la situation reste telle. « Rien n’a encore changé » dixit Joséa DOSSOU-BOJRENOU avant de demander des actions fortes de l’État. Le manque d’application des textes régissant la gestion de ces ressources naturelles favoriserait la situation. « Si les textes relatifs à la pêche et à la pisciculture étaient rigoureusement mis en application, on pourrait parler de début de règlement de la situation. Mais ce n’est pas le cas, regrette-t-il. »

Pour preuve, des tortues marines seraient retrouvées sur des lacs du Bénin. Des pêcheurs locaux qui se permettent de transporter des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.

Des pistes de solution existent pourtant

Le Directeur de Nature Tropicale ONG propose un contrôle des barques et l’application de la loi au cas où une tortue se retrouverait dans la barque d’un pêcheur. Sinon, se désole-t-il, tant que l’impunité demeure, ces espèces intégralement protégées continueront de souffrir et ce sera une perte de temps pour les activistes bénévoles.

Quand même, il plaide que lors de l’élaboration des Plans d’Actions à la Gestion de ces Aires Marines, qu’on tienne compte de la collaboration des pêcheurs en mettant à leurs dispositions un système de dédommagement quand leurs filets sont déchirés par les tortues. Il propose également que lorsque des zones seront délimitées pour la pêche interdite, il faille donner des moteurs hors-bords ou des barques aux associations des pêcheurs pour qu’ils aillent plus loin pour faire la pêche.

À l’État, aux pêcheurs et aux populations, il lance un vibrant message de prise de conscience. « L’État doit prendre ses responsabilités et agir en faveur de ces espèces… C’est une question de conscience spirituelle », a-t-il indiqué avant d’exhorter les hors-la-loi au respect de la loi, car la présence des tortues dans la mer favorise la multiplication de certaines espèces de poissons.

Des prouesses malgré le contexte

Cette situation n’a guère émoussé l’ardeur de Nature Tropicale ONG qui a procédé comme à son habitude, à la libération en mer de près d’une centaine de bébés tortues marines ce jeudi 11 août 2022. C’était à la plage de Tokplégbé dans le premier arrondissement de Cotonou.

Une action réalisée communément avec la brigade forestière de protection de la zone côtière, la police fluviale, la brigade de protection du littoral et de la lutte antipollution. Ces derniers sont issus des œufs collectés, incubés et sécurisés par les écogardes du littoral formés par Nature Tropicale ONG. Des bénévoles et éco-gardes qui continuent de travailler malgré le contexte. Un sacrifice qui ne se fera pas pendant toute la vie avertit Joséa DOSSOU BOJRENOU.

Megan Valère SOSSOU




Protection des espèces au Togo : des trafiquants d’ivoire condamnés

Trois trafiquants ont été jugés et condamnés vendredi 3 juin 2022, par la première chambre correctionnelle du Tribunal de 1ʳᵉ instance de Lomé pour trafic illicite et illégal de six défenses d’éléphants. Les trois trafiquants après avoir reconnu les faits à eux reprochés, ont écopé d’une peine d’emprisonnement de six mois dont quatre avec sursis. Ils paieront, en sus, une amende de deux cent mille francs CFA chacun pour flagrant délit de détention, de circulation et de la commercialisation illégale de produits fauniques.

Les trois trafiquants d’ivoire, AMEGNIGAN Raphaël, peintre auto, DOUTI Yendine, revendeur d’huile à moteur et ALASSANI Ibrahim, revendeur de pièces détachées de voiture, tous les trois de nationalité togolaise, sachant que vendre les défenses d’ivoire est un acte délictuel, ont soigneusement dissimulé les six défenses d’éléphants dans un sac sur une moto jusqu’au lieu de la transaction où ils avaient été arrêtés le 19 mai 2022.

Cette décision de justice, bien que conforme à la vision de collaboration entre le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) et le réseau EAGLE-Togo qui s’active dans l’application des lois fauniques dans de nombreux Etats africains, reste faible, car le commerce illégal des espèces est un crime et une menace sérieuse qui doit être traitée sérieusement par les Etats Africains. Selon le Coordinateur Assistant d’EAGLE-Togo, les lois ne sont pas faites pour la forme, mais pour sévir afin de dissuader le moindre contrevenant. « Passer deux mois de prison ne décourage point un trafiquant d’ivoire. En clair, une telle décision ne saurait être dissuasive au point d’amener d’autres personnes à abandonner leur intention d’exercer une telle activité, Illicite aujourd’hui en lien avec des réseaux criminels organisés transnationaux », a-t-il indiqué.

Le trafic illicite auquel les trois complices ont tenté de se livrer, tombe sous le coup de l’article 796 du nouveau code pénal qui sanctionne toute personne qui fait circuler, vend, importe, exporte ou fait transiter les animaux sauvages, vivants, des trophées sans autorisation à une peine d’emprisonnement de un à six mois et d’une amende de cent mille à cinq cent mille francs CFA ou de l’une de ces deux peines. L’article 761 de ce même code sanctionne aussi, toute personne qui détruit ou fait le commerce direct ou indirect sans droit d’espèces animales ou végétales à une peine de un à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million à cinq millions de francs CFA, sans préjudice de toute autre disposition au code. Selon un agent des eaux et forêt en fonction dans la région Centrale, rencontré au Tribunal de Lomé, il faut une application stricte de loi contre les trafiquants d’espèces en voie d’extinction et il a ajouté : « Il est de bon ton que les trafiquants arrêtés soient punis avec rigueur et l’application effective de la loi par de fortes peines d’emprisonnement fermes, seul moyen de dissuader les trafiquants ou d’envoyer un message fort aux autres qui sont impliqués ou qui pourraient avoir l’intention de mener de telles activités illégales ».

Une espèce légalement protégée mais vulnérable

Rappelons que pour cette arrestation des trois trafiquants, c’est au moins trois éléphants qui ont été tués pour avoir les six défenses saisies. Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989. Mais, les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroître. Chaque année, 20.000 à 30.000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent de 50 à 80 individus par jour.

L’espèce ne compte plus 415.000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier. D’après le rapport de 2016 sur le statut des éléphants africains, il resterait à peine 10.000 éléphants dans toute l’Afrique de l’Ouest, et environ 102 vivent actuellement au Togo, une population encore très fragile qui aura besoin de plusieurs années pour se reconstituer. Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animal lié à la forte demande internationale de l’ivoire. Ce trafic génère d’énormes profits illégaux pour des organisations criminelles complexes qui sont souvent responsables de l’abattage des éléphants. D’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat. Le commerce illégal de défenses d’éléphant est malheureusement en constante augmentation et pèse trois milliards de dollars américains (soit près de 2.000 milliards de francs CFA) par an avec pour principal marché l’Asie du Sud-est, avec, notamment, la Chine et le Vietnam comme principaux acheteurs.

Nicolas K. ADIGBLI (Le Nouvelliste)




L’ODDB ONG offre un direct Facebook sur les serpents

Vous avez peur des serpents 🐍 ?
Voulez-vous connaître comment est-ce qu’ils vivent et comment vivre avec eux ?
C’est simple !

Connectez-vous en direct sur la page Facebook de l’ODDB ONG à 10h, aujourd’hui, jeudi 02 juin 2022 pour apprendre de ces animaux craints et persécutés à tort.
Pendant environ une heure (1h) de temps les spécialistes de la faune vous ferons savoir Pourquoi protéger les serpents du Bénin ?
Au menu de cette rencontre :
 Une brève présentation des activités de l’ODDB ONG
– Une présentation des espèces de serpent recensées par nos équipes dans les forêts communautaires et sacrées du Sud Bénin
– Des jeux et des activités ludiques pour relativiser la dangerosité des serpents
– Une présentation des services écosystémiques rendus par ces animaux.

Soyez nombreux à cette rencontre en ligne pour chasser la peur et le mépris des serpents en vous.

Constance. A




3e Comité de pilotage (CoPil) du projet AdaptWAP: les acteurs évaluent l’avancement du projet

Le 3e Comité de pilotage (CoPil)* du projet AdaptWAP se tient à Niamey, le 12 avril 2021, en présence de ses membres, représentant des trois pays concernés par le projet (Bénin, Burkina Faso et Niger).

L’ouverture des travaux, modérés par Mme N’deye Fatou Mar, Coordinatrice du programme Terre à l’OSS, a été marquée par les allocutions de MM Nabil Ben Khatra, Secrétaire Exécutif de l’OSS,  Yacouba Seybou, Directeur Général des Eaux et Forêts du Niger, Benoit Doamba, Directeur Général de l’OFINAP du Burkina Faso, et AbdelAziz Baba Moussa, Directeur Général du CENAGREF, du Bénin.

Les travaux de cette rencontre visent à évaluer l’avancement du projet et valider les plans de travail ainsi que les nouvelles propositions d’activités prenant en compte la situation particulière de la région. La feuille de route indiquant les principales échéances a également été adoptée (activités du SAP-MR, les actions concrètes au profit des populations, etc.). 
Le CoPil est également une occasion de présenter et de valoriser les différents produits du projet, qui représentent des instruments d’appui à la gestion durable et concertée du complexe WAP, et particulièrement le plan d’adaptation au changement climatique adopté par les 3 pays concernés.

Cette  rencontre, a été élargie sur proposition de l’OSS et de concert avec ses partenaires, au Conseil des Ministres en charge de l’Environnement du Complexe WAP (CM/WAP), qui  se réunit  le 13 avril, à Niamey, pour valider la mise en place du Secrétariat Exécutif du complexe WAP et faciliter la création des unités nationales de gestions du Système d’alerte précoce multi-risques (Inondations, feux de brousse et sécheresse) – SAP-MR.   

Le Comité de Pilotage est l’instance de suivi des réalisations du projet. Il a pour mission d’approuver les plans de travail et budget annuels ainsi que les résultats techniques obtenus en conformité avec les ressources financières. Il a également pour mandat de fournir des conseils et des orientations stratégiques pour l’exécution efficace du projet. L’Unité régionale d’exécution du projet hébergée à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) assure le secrétariat du CoPil du projet Adapt-WAP. 

Communication : Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS)




Conservation de la diversité biologique et culturelle en Afrique : le Réseau Africain pour la Biodiversité s’engage

Du 14 au 18 Mars 2022, Nature Tropicale ONG et le CEVASTE ont accueilli l’atelier de validation du projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes, porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité.

Atelier de validation du projet/ABN

Au nombre de quarante, les participants spécialistes de la biodiversité et de la défense des droits des communautés locales africaines venus de 14 pays de l’Afrique à savoir : le Kenya, l’Ethiopie, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Gabon, la Centrafrique, le Cameroun, l’Afrique de Sud, le Zimbabwe, le Togo, le Ghana et du Bénin ont pris part à cette rencontre à EcoloJah, Pahou (Ouidah).
Objectif, valider le projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité. Au cours de cette rencontre de haut niveau qui s’est tenue dans un cadre typiquement naturel, plusieurs travaux étaient au menu dont le lancement officiel du catalogue des semences locales.

Un nouveau catalogue de semences, pour un monde sans faim

Mère JAH, Présentation du catalogue semencier

Plusieurs publications documentaires sur les semences locales de grande valeur nutritive mais en voie de disparition ont été exposées aux différents acteurs présents. Il s’agit en effet, d’un riche catalogue de semences qui a reçu l’appui technique du Réseau Africain pour la Biodiversité. Partie d’une étude allant de la recherche des semences locales à leur multiplication, le résultat est visiblement d’une grande satisfaction aux communautés.

L’initiative faite sur la base des connaissances traditionnelles avec l’engagement des différentes communautés concernées est le fruit de trois années et demie de dur labeur avec les communautés à la recherche des semences et à leurs multiplication selon les critères de l’agro écologie selon la mère JAH. A l’en croire, de 46, les semences locales identifiées ont été multipliées à 75 et se trouveraient à la banque de semence mise en place dans la commune de Tori. Une marque qui hisse le Bénin au rang du grenier de semences au sein du Réseau Africain pour la Biodiversité.
Cependant, elle lance un appel à la jeunesse africaine qui doit s’éveiller dans cette lutte partagée par tous les pays africains, pour défendre son territoire pour la prospérité de sa postérité a-t-elle laissé entendre.

Pour Dr Fassil GEBEYEHU, Coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité, ce catalogue est le témoin palpable du grand travail abattu et soutenu par le réseau. Ce sont des œuvres vivantes qui sont appelées à être améliorer a-t-il déclaré.
Tout en réitérant l’engagement du Réseau Africain pour la Biodiversité, à accompagner les différentes communautés de l’Afrique à la sauvegarde de leur diversité bio-culturelle, le coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité n’a pas manqué de préciser les actions déployées en accompagnement à cette initiative à savoir les renforcements de capacité liés au compostage et à la gestion de la banque des semences.

Nature Tropicale ONG, pour sauvegarder de la diversité bio-culturelle au Bénin

Convaincu qu’au nombre des problèmes qui minent la biodiversité et les systèmes alimentaires en Afrique se trouvent les effets des changements climatiques et l’invasion des OGM des multinationales, le Réseau Africain pour la Biodiversité souhaite maintenu le cap. C’est pourquoi, à la suite de la validation dudit projet, le Réseau Africain pour la Biodiversité à travers Nature Tropicale ONG au Bénin mettra en œuvre une série d’activités pour impacter les communautés.
Pour y arriver, Nature Tropicale ONG, membre actif du Réseau Africain pour la Biodiversité compte, dans cette vision de sauvegarder la diversité bio-culturelle, engager les religions endogènes et étrangères, les jeunes et les femmes en vue d’éliminer les mauvais préjugés et concepts stéréotypes liés à la diversité biologique a confié Marie DJEHOUNGUE DOSSOU BODJRENOU, Chargée de Programme à l’ONG Nature Tropicale.

Coupure des gâteaux

Une dynamique qui rassure les partenaires

La coupure de gâteau qui a suivi, constitue aux yeux des acteurs participant à cette rencontre, un symbole du renforcement du partenariat entre le Réseau Africain pour la Biodiversité et l’Agence Suédoise pour le Développement International en vue d’atteindre les objectifs. Ce projet, soutenu par l’Agence Suédoise de Développement International (SIDA) et de l’Ambassade du Suède à Addis-Abeba (Ethiopie), permettra à tous acteurs de mis en œuvre de sauvegarder la biodiversité mais aussi le caractère culturel des semences dans chacun des pays concernés. Ayele KEBEDE est le représentant du partenaire financier, l’Agence Suédoise pour le Développement International, il s’est montré rassuré au regard du grand travail déployé par le Réseau Africain pour la Biodiversité dans les domaines de la biodiversité et de la culture. C’est pourquoi, justifie-t-il, l’Agence Suédoise pour le Développement International aura toujours une raison de soutenir les actions du Réseau Africain pour la Biodiversité.

Pour rappel, le Réseau Africain pour la Biodiversité, est engagé dans la recherche et la mise en œuvre des solutions africaines aux problèmes africains depuis plus de 20 ans. Il œuvre non seulement au renforcement de la solidarité sur les questions de biodiversité et des droits des communautés africaines mais aussi propose de nombreuses interactions et connaissances autochtones sur son site web ici

Megan Valère SOSSOU




Bénin: Contribution du programme Benkadi à l’inclusion genre dans un contexte de changement climatique

La journée internationale des femmes célébrée le 08 mars sous le thème « l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », interpelle l’ensemble des acteurs sur l’implication de toutes les couches aux efforts nationaux et internationaux de lutte contre les changements climatiques.
En effet, les changements climatiques constituent des menaces sérieuses pour l’environnement physique et humain, de même que pour l’économie nationale, régionale et mondiale.

Parmi les zones les plus affectées, figure l’Afrique de l’Ouest (IPCC, 2014), où les secteurs clés de développement, notamment l’environnement, l’agriculture, les ressources en eau, sont considérés comme vulnérables aux changements climatiques.
Les changements climatiques et les inégalités entre les sexes sont donc liés. En milieu rural, les femmes sont contraintes de faire de longues distances pour la corvée d’eau. Cela les expose aux risques de violences sexuelles et physiques surtout dans les contextes sécuritaires délétères.

A titre illustratif, les résultats des études genre et inclusion conduites par le programme Benkadi, une initiative de la société civile ouest africaine avec l’appui financier du Ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas, en 2021 révèle en ce qui concerne le Bénin, que les femmes occupent 60% de la main d’œuvre agricole et apportent 80% de la production alimentaire, Elles sont très actives dans tous les secteurs d’activités agricoles. Elles constituent 65,5% des actifs agricoles dont 42,2% dans le primaire, 18,1% dans le secondaire et 39,7% dans le tertiaire. Toutefois, elles sont confrontées aux pesanteurs socio-culturelles découlant du système patriarcal qui limitent leur accès aux ressources productives (terre, crédits, intrants, etc.) et tendent à les confiner dans la sphère reproductive. Elles ont un très faible niveau d’éducation/formation et sont faiblement représentées dans les instances de prise de décision au sein des Organisations Socioprofessionnelles Agricoles.
Pour la Présidente du Réseau pour l’intégration des femmes des ONGs et Associations Africaines (RIFONGA)-Section du Bénin, « l’enjeu actuel est d’assurer l’implication effective des femmes dans les instances de prise de décisions à tous les niveaux du dialogue politique pour le renforcement de la participation citoyenne dans l’identification, l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des politiques et stratégies publiques de développement afin d’assurer la résilience des communautés vulnérables face aux changements climatiques » madame Léontine Konou IDOHOU.

Pour rappel, le programme BENKADI d’un coût global de 14.206.783.613 FCFA et sur une période de 5 ans (Janvier 2021-Décembre 2025) est une initiative de la société civile ouest africaine pour améliorer l’efficacité des politiques publiques en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali. Le programme couvre 4 pays, 30 régions et 67 communes. Au Bénin il est porté par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), au Burkina Faso par le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG), en Côte d’Ivoire par la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), au Mali par le Secrétariat de Concertation des Organisations Non Gouvernementales (SECO-ONG). Le programme reçoit l’accompagnement technique et financier de Woord En Daad (WD) et du Ministère des Affaires Etrangères (MoFA) des Pays–Bas sous le leadership du Secrétariat Permanent des ONG (SPONG).

Source : communiqué de presse du Programme BENKADI




1er Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines au Bénin

Nature Tropicale ONG Bénin co-organise avec les réseaux spécialisés Sea Turtle African Team – Rastoma , Wastcon Africa et North Africa Sea Turtles Network -« NASTNet », le Premier Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines.

Un honneur pour le Bénin, d’accueillir un grand rendez-vous qui réunit les acteurs majeurs de la Société Civile Africaine qui œuvrent aux côtés des États pour la conservation des tortues marines sur le continent.

Cette rencontre historique se déroule du lundi 07 au samedi 12 Mars 2022 à l’Hôtel NOAHGARDEN à Akpakpa Cotonou au Bénin.

Pour y arriver, Nature Tropicale ONG invite à une une synergie d’actions dans le combat de la sauvegarde des Tortues Marines de l’Atlantique et de la Méditerranée en Afrique.

Megan Valère SOSSOU




Désinstallation du dispositif d’extraction du sable à Tohouè/Sème-Kpodji

Dans un récent article le Journal Santé Environnement a dénoncé un fait de crime environnemental sur le point d’être commis. En effet, il s’agissait d’un plan d’extraction illicite de sable blanc dans la forêt de Tohouè commune de Sème-Kpodji, dévoilé.

Cette alerte lancée et relayée par notre réseau d’activistes écologistes, par le quotidien Daabaaru et surtout les tractations de la Plateforme Pro-Environnement, vient d’aboutir heureusement alors que nos investigations remontent déjà vers les présumés auteurs, leurs réelles incitations et leur mode de fonctionnement.

Et pour cause, nous apprend notre source sur place, après qu’une délégation de l’Agence Beninoise pour l’Environnement, accompagnée d’un agent communal, des forestiers et des agents de la direction départementale du cadre de vie soit venue intervenir en faveur des populations riveraines, le dispositif d’extraction du sable a été déplacé ce vendredi 25 Février 2022.

Ce dispositif d’extraction du sable installé la veille de notre première publication est désinstallé.

Pour quel autre endroit et quel autre but ? Est ce une stratégie pour revenir en force ? Les menaces de mort et d’emprisonnement vont elles suivre ? Bien malin qui pourrait répondre à ces interrogations.

Toutefois, la veille citoyenne doit être de mise pour sauvegarder l’environnement à plus forte raison le sable, 3e ressource naturelle la plus exploitée au monde.

Megan Valère SOSSOU




Extraction illicite de sable blanc à Tohouè, commune de Sèmè-Kpodji, un crime environnemental de plus au Bénin

Si l’exploitation de sable est sévèrement encadrée dans les pays développés, tel n’est pas le cas dans les pays en développement. Au Bénin, plusieurs réseaux illicites de trafiquant de sable opèrent sans être inquiétés surtout dans les zones côtières.

C’est le cas dans la commune de Sèmè-Kpodji précisément dans l’arrondissement de Tohouè où depuis quelques jours, une société envisage détruire la réserve naturelle à travers un plan d’extraction illicite du sable blanc au vu et au su des autorités locales.
Le site convoité est hébergé par la forêt galerie de Tohouè. De notre réseau d’activistes écologistes, source bien informée, on apprend que la semaine dernière, l’entreprise aurait déjà creusé sur le site. Pire, la machine d’extraction est installée dans la soirée de ce mardi 22 Février 2022 devant le refus catégorique des populations riveraines en majorité autochtones.
Des informations reçues de notre source font état de ce que certaines autorités locales soutiennent mordicus ce crime environnemental en cours sous prétexte de pouvoir répondre à la problématique du chômage des jeunes.
Si les intentions sont exécutées, cette extraction du sable blanc dans la forêt galerie de Tohouè sera effective à partir ce jour mercredi 23 Février 2022. Une forte pression anthropique qui non seulement affectera profondément les espèces animales et végétales de ce milieu naturel mais aussi s’accélérera la dégradation avancée du sol avec comme conséquence une augmentation des risques d’inondation.

Des cas d’intimidation et de corruption pour asseoir leur besogne

Après l’air et l’eau, le sable est la troisième ressource la plus utilisée de la planète. Il fait illicitement objet de toutes les convoitises bien qu’il joue un rôle primordial dans la construction Bâtiment et des Travaux Publics.
Ayants compris les dangers auxquels elles feront face, les populations riveraines se sont insurgées contre cette pratique. Mais, elles se sont retrouvées, intimidées par les acteurs de cette besogne qui leurs ont promis la prison et la mort comme dans un certains cas à Djèrègbé apprend t-on.

Ce bras de fer, en cours, illustre bien à lui seul les défis des Etats de l’Afrique de l’ouest et plus précisément du Bénin, à lutter efficacement contre les crimes environnementaux devenus récurrents.
Toutefois, les populations riveraines appellent au secours les autorités, organisations non gouvernementales et scientifiques à une mobilisation pour annuler à jamais ce plan de crime environnemental très imminent qui plane sur la forêt galerie de Tohouè, commune de Sèmè-Kopdji.

Nous vous revenons avec de plus amples informations prochainement sur les tenants et aboutissants d’un tel acte ainsi que les noms et prénoms, mode de trafic des présumés faussaires.

Megan Valère SOSSOU




Parc W-Bénin : le tourisme à l’épreuve du terrorisme ?

L’attaque terroriste dans le parc W-Bénin, porte un coup sévère au secteur du tourisme au Bénin. Six (06) morts, une dizaine de blessés graves, des animaux sauvages en divagation, des touristes dans le doute, et une image du Bénin à nouveau dégradée. C’est le bilan des attaques terroristes survenues dans l’après midi du mardi 08 février 2022 dans le parc W. Le tourisme, un secteur stratégique de l’économie béninoise est ainsi attaqué vertement par des terroristes.

Alors que les touristes voyageurs affluent de plus en plus dans les parcs béninois ces dernières années, le terrorisme préfère sèmer la zizanie dans le rang des acteurs. Cette menace qui planait autrefois sur le Bénin est devenue réalité.
En effet, dans l’après-midi du mardi 8 février 2022, une équipe de rangers en charge de la protection du parc a été prise en embuscade dans le parc national du W au Bénin, alors qu’elle effectuait une patrouille à la limite Nord du parc frontalière aux trois pays Bénin, Burkina Faso et Niger. Le bilan provisoire fait état de six (06) morts dont cinq (05) parmi les rangers, et un (01) agent des Forces Armées béninoises ainsi que d’une dizaine (10) de blessés.
Actuellement, des renforts des Forces Armées Béninoises et des gardes forestiers supplémentaires ont été déployés sur le terrain.
Une situation qui surgit au moment où le gouvernement béninois fait de profondes mutations pour une meilleure gestion rentable et durable des parcs Pendjari et W au Bénin.

Un tourisme avec d’énormes défis sécuritaires

Si le Bénin table ces dernières années sur un secteur touristique au fort potentiel de développement et particulièrement créateurs d’emplois, c’est parce que le tourisme constitue la plus importante source de recette en devise étrangère après le coton. Il est le troisième employeur du pays après l’agriculture et le commerce.
Un dynamisme suscité par la bonne volonté du gouvernement de Patrice TALON en inscrivant dans son programme d’action de grands investissements dans le secteur à travers la gratuité des visas pour de nombreux ressortissants du monde, et la création des agences nationales dédiées au tourisme. Il est donc clair que le tourisme est à l’épreuve du terrorisme comme le cas dans plusieurs pays sous menace terroriste.

Comment gérer les défis sécuritaires et poursuivre l’essor économique du pays ? La question est plus que jamais d’actualité.

Mais le Bénin, en optant pour le déploiement des militaires dans les parcs, la mise en place d’un système d’alerte et d’assistance et de radio de communication et de géo localisation dans les véhicules de transport des touristes, n’est toujours pas à l’ombre d’une sécurité assurée. Car, ces mesuresa aujourd’hui s’avèrent insuffisantes au regard de l’intensité des attaques dans le septentrion ces dernières semaines.
Il y a donc lieu de renforcer la sécurité au sein des parcs béninois à l’aune des attaques terroristes devenues répétitives. Mieux, il importe de collaborer efficacement avec les populations locales de ladite zone afin de mettre en place des groupes de jeunes locaux (agriculteurs, chasseurs, religieux, artisans, coutumiers etc.) capables de veiller et de de transmettre des informations sur la présence d’individus suspects dans le milieu et ses alentours.
Mais avant, African Parks, tout en adressant ses condoléances aux familles des agents tués, rassure qu’il travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement du Bénin et toutes les autorités locales pour assurer la sécurité de son personnel et celle des communautés locales.
Cette énième attaque rappelle au Bénin, l’enlèvement de deux touristes français dans le nord Bénin et l’assassinat d’un jeune guide touristique.




Projet Adapt WAP Bénin : Kandi, Malanville, Karimama et Banikoara s’en imprègnent

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Adapt-WAP Bénin qui vise à renforcer la résilience des écosystèmes et améliorer les conditions de vie des populations du complexe W-Arly-Pendjari face au changement climatique, une mission d’information, de sensibilisation et de pré-identification des bénéficiaires et partenaires se déroule actuellement dans le département de l’Alibori.

A la faveur de la 1ère session ordinaire de l’année 2022 du Conseil Départemental de Concertation et de Coordination (CDCC) de l’Alibori , le Projet Adapt-WAP Bénin a été présenté aux autorités préfectorales, Maires et ses Adjoints, des Directeurs départementaux, ainsi que des représentants d’organisations.
Selon le Coordonnateur, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN, ce projet intervient dans quatre des communes du département de l’Alibori. L’objectif global de la mission est d’informer et de sensibiliser les communautés pour ensuite procéder à l’identification des bénéficiaires et des potentiels partenaires d’appui à la mise en œuvre du projet.

A l’en croire, il s’agira d’identifier les bénéficiaires, les informer, sensibiliser, et ensuite leur faire des dotations selon les domaines qui vont de l’agroforesterie à des dépôts de fonds renouvelables en passant par appui aux maraîchers, mareyeuses, aménagements des couloirs de passage des transhumants , des points d’eaux pour ne citer que ceux-là.
C’est pourquoi, précise-t-il : « il est attendu des populations une grande implication et un accompagnement pour la mise en œuvre du projet ».
Les participants désormais mieux aguerris sur le contenu du projet, ont promis se donner bec et ongles à sa réussite effective.

Rappelons qu’à la suite de cette présentation au Conseil Départemental de Concertation et de Coordination, une réunion de cadrage a eu lieu à la Direction du CENAGREF et a réuni des représentants : des communes, de African Parks Networks (APN), de la Direction départementale de l’Agence Nationale de Protection Civile, des Associations Villageoises de Gestion des Ressources de Faune (AVIGREF), de l’Agence Territoriale de Développement Agricole (ATDA) et bien d’autres acteurs. L’objectif de celle-ci est qu’ils s’imprègnent du contenu du projet ainsi que des objectifs de la mission dans le département de l’Alibori. Mieux, l’Unité de Gestion du Projet au niveau national va s’appuyer sur eux pour l’organisation des différentes rencontres prévues du mardi au vendredi dans chacune des communes.

La tournée qui vient ainsi de démarrer dans la matinée du mardi 01 Février par la commune de Kandi, se poursuivra jusqu’au vendredi 04 Février 2022 dans les communes de Malanville, de Karimama et de Banikoara.




Assemblée Bi-Annuelle du Réseau Africain de la Biodiversité: un projet sur la conservation de la diversité bio-culturelle en Afrique lancé

Du 27 septembre au 02 octobre 2021, s’est tenue à Bantu Shrine Lodge, Nanyuki au Kenya, l’Assemblée Bi-Annuelle du Réseau Africain de la Biodiversité (ABN) et le lancement du projet sur la conservation de la diversité bio-culturelle à travers l’Afrique

Il s’agit d’une rencontre stratégie qui a réuni une quarantaine de participations venus d’une vingtaine de pays ont échangé sur différentes thématiques environnementales du moment et surtout en liens avec la gouvernance écologique communautaire ; la jeunesse, la culture et la biodiversité ; les droits et connaissances des communautés sur les semences.

Le Bénin est représenté pas Appolinaire Oussou Lio et Mathieu Toviheou de GRABE-Benin, Mère Jah du CEVASTE et Joséa S. Dossou-Bodjrenou de Nature Tropicale ONG. Le Togo est représenté par Sena Alouka de JVE-International

C/Com
Nature Tropicale ONG
www.naturetropicale.org




Subventions pour les médias sur la biodiversité du Earth Journalism Network 2021 (64 000 $ US)

Date limite d’inscription: 15 octobre 2021, UTC-11

De nombreuses menaces auxquelles la biodiversité mondiale est actuellement confrontée ont été exacerbées pendant la pandémie de Covid-19. Le financement de projets critiques de conservation et d’écotourisme a été réorienté ou perdu, la croissance économique a été privilégiée par rapport à la protection des espaces sauvages, et la couverture médiatique de l’épidémie a éclipsé les reportages sur la conservation.

En effet, la crise de la biodiversité en est une qui impacte l’ensemble de l’humanité et n’a pas reçu la médiatisation qu’elle mérite. Les médias et les journalistes ont un rôle important à jouer dans la sensibilisation du public aux problèmes de biodiversité et de conservation, et en mettant en évidence des solutions potentielles à ces problèmes.

Dans le cadre de le Réseau de journalisme de la Terre‘s Initiative Médias Biodiversité projet, nous sommes heureux d’annoncer une deuxième série d’opportunités de subventions pour les réseaux de journalistes, les organisations de médias, les organisations de la société civile ou les institutions universitaires qui travaillent à améliorer la couverture médiatique des questions de biodiversité et de conservation dans les pays où l’information est la plus menacée et la plus urgente.

Les subventions pour les médias sur la biodiversité soutiendront des projets qui :null

  • Renforcer la capacité des réseaux de journalisme et des organisations médiatiques à rendre compte des problèmes de biodiversité et de conservation
  • Réaliser des activités de formation à la biodiversité et/ou à la conservation pour les journalistes
  • Développer la capacité interne
  • Organiser des réseaux locaux autour de ces enjeux

Critères d’admissibilité

La Biodiversity Media Grant Opportunity est conçue pour soutenir la sensibilisation ou le renforcement des capacités autour de la biodiversité et de la conservation, la création de réseaux, la production de contenu autour de ces questions ou la création de médias numériques ou autres. Les candidats doivent noter leurs affiliations avec des organisations médiatiques existantes ou fournir des plans détaillés sur la façon dont ce projet faciliterait la création d’un nouveau réseau ou d’une nouvelle organisation.

Comme Internews est strictement une organisation de développement des médias, nous ne considérerons pas les candidatures enracinées dans le plaidoyer ou les campagnes politiques.

Cette opportunité est ouverte aux réseaux de journalistes, aux organisations de médias, aux organisations de la société civile ou aux institutions académiques. Bien que nous examinions les candidatures d’ONG ou de groupes environnementaux cherchant à renforcer les capacités des journalistes à couvrir les problèmes de conservation, la préférence sera donnée aux candidatures de ou affiliées à des journalistes professionnels, des organisations de médias, des écoles de journalisme et autres.

Le financement

Ce fonds de subvention dispose de 64 000 $US disponibles pour des récompenses cette année, qui seraient idéalement répartis entre quatre à cinq projets. Bien que les demandes de financement de tout montant compris dans ce total soient prises en compte, nous nous attendons à ce que la taille moyenne des subventions se situe entre 10 000 $ et 15 000 $, une part potentiellement plus importante du total allant à des projets qui démontrent un besoin critique.

Processus de sélection

Les subventions seront attribuées sur concours par un jury composé d’employés d’Internews et d’experts en reportage environnemental. À la suite d’un premier examen, les bénéficiaires potentiels seront présélectionnés. Le jury peut interroger les candidats présélectionnés pour obtenir de plus amples informations sur le travail proposé. Le jury se réunira à nouveau après les entretiens pour procéder à une sélection finale des lauréats.

Le jury évalue toutes les candidatures éligibles dans un contexte comparatif et prend des décisions de financement en fonction de la disponibilité des fonds, des objectifs du programme et des critères d’évaluation suivants :

  • la qualité globale de la proposition ;
  • la pertinence du projet proposé pour contribuer aux objectifs et aux priorités de ce programme de subventions ;
  • l’impact potentiel du projet proposé, y compris la qualité et l’efficacité de la conception du projet ;
  • la viabilité financière et la rentabilité de l’activité proposée ;
  • la capacité du demandeur à l’exécuter.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 octobre 2021 à minuit, UTC-11. Les candidatures soumises après la date limite ne seront pas acceptées. Veuillez envisager de soumettre au moins un jour avant la date limite pour éviter tout problème. Les décisions seront communiquées avant fin novembre, les projets devant démarrer début 2022.

Pour plus d’informations: cliquez ici https://earthjournalism.net/opportunities/biodiversity-media-grants-2021




Bourses de Master en Changements climatiques, Biodiversité et Agriculture Durable

APPEL A CANDIDATURE / PROMOTION 2021-2022

L’Université Félix Houphouët Boigny, soucieuse de l’influence grandissante des changements climatiques puis de leurs impacts sur l’agriculture, a proposé et obtenu le label de Centre d’Excellence africain sur le Changement Climatique, la Biodiversité et l’Agriculture Durable. A cet effet, le CEA-CCBAD a bénéficié d’un financement de la Banque mondiale de 2016 à 2020 pour la mise en œuvre du projet CEA 1. Depuis le 1er octobre 2020, le CCBAD bénéficie de l’appui de l’Agence Française Développement (AFD) pour la mise de la deuxième du projet (CEA-IMPACT). Pour l’année académique 2021/2022, le Centre d’Excellence Africain sur le Changement Climatique, la Biodiversité et l’Agriculture Durable (CEA-CCBAD) lance un appel à candidature pour les programmes de Master et de PHD.

CANDIDATURE
MASTER

Les candidats(es) de toutes nationalités titulaires d‛une Licence ou d‛un diplôme équivalent à la Licence dans les disciplines concernées, peuvent soumettre un dossier de candidature :

Master en changement climatique, biodiversité et services écosystémiques : Être titulaire d‛une Licence en sciences biologiques ou disciplines équivalentes.
Master en changement climatique et agriculture durable : Être titulaire d‛une Licence en agriculture ou disciplines équivalentes
PhD en Changement climatique

Les candidats(es) de toutes nationalités titulaires d‛un Master de recherche, peuvent soumettre un dossier de candidature pour le PhD.

NB :

Tout (e) candidat (e) de nationalité ivoirienne doit s’inscrire obligatoirement au test de recrutement de PhD organisé par les écoles doctorales de l’UHFB.
Seuls(es) les candidats(es) bénéficiant d‛unfinancement extérieurprenant en compte les frais d‛inscription, de laboratoire, d‛hébergement, d‛allocation de recherche et de bourse, sortie de terrain, publication ;
ATOUTS SUPPLEMENTAIRES :
Avoir au moins un bon niveau en français et un niveau moyen en anglais;
Avoir au moins la Mention Assez Bien dans le dernier diplôme ;
Les candidats ne doivent pas avoir plus de 30 ans, excepté ceux justifiant d‛une activité professionnelle.
Frais de soumission :
Analyse des dossiers : 20 000 F CFA (Non remboursable)
o Nationaux : Frais à envoyer par Orange Money au (+225) 07 58 12 02 57

o Régionaux : Frais à envoyer par Money Gram ou Western Union à M. Nom : DJE Prénoms BI IRIE Sévérin

Soutiens accordés aux candidats(es) retenus(es)

Le billet aller-retour est pris en charge par le Centre pour les étudiants régionaux retenus.
Les étudiants régionaux sont logés sur le campus du Centre, à Bingerville
Les frais d’inscription pédagogique et les frais d’inscription académique sont à la charge de l’Etudiant(e) retenu(e)
NB : Les candidatures féminines sont vivement encouragées

Documents de soumission :
La fiche d’engagement dûment rempli ( télécharger la lettre d’engagement),
Le CV détaillé comportant les contacts d’une personne référence académique de la structure universitaire d’origine,
Une lettre de mise à disposition de l’employeur (pour les travailleurs),
Une copie du baccalauréat et de chaque diplôme universitaire,
Les relevés de notes de tous les diplômes universitaires,
Une copie de l’extrait de naissance ou de jugement supplétif,
Une copie de la pièce d’identité (CNI),
Une lettre de demande d’admission datée et signée adressée au Coordonnateur du Centre CEA-CCBAD,
Une note conceptuelle ou projet de thèse pour les candidats PhD.
Télécharger la lettre d’engagement Date limite de candidature : 20 Septembre 2021

Adresse de soumission : candidatures@wascal-ci.org objet: Programme Master ou Programme PhD

Pour plus d’information : Secrétariat CEA-CCAD : 00225 07 08 202 920 / 07 48 86 53 22 – j.kouassi@wascal-ci.org Centre WASCAL/CEA-CCBAD du Pôle Scientifique et d'Innovation de L'UFHB sis à Bingerville.

Consultez les mêmes informations sur le site de WASCAL. Source:👇

https://www.wascal-ci.org/?q=appel-2021




L’ONG Save Our Planet a organisé une Conférence-Débat sur les enjeux liés à la conservation de la biodiversité des collines à Savalou

Dans la matinée de ce samedi 14 Août 2021, arrosée par une pluie battante et bienfaisante, l’ONG Save Our Planet a tenue une conférence débat citoyen et ouvert autour du thème, Enjeux liés à la conservation de la biodiversité des collines de Savalou.

Cette activité a reçu la riche contribution technique d’un spécialiste du domaine. Il s’agit du responsable de la section communale des Eaux-Forêts et chasse de Savalou, Mr Abel AHOUANDJINOU.
Dans son exposé sur l’état des lieux et les enjeux liés à la conservation de la biodiversité des collines, la première autorité des Eaux- Forêts et chasse de Savalou a rappelé l’importance de la protection des ressources naturelles mais aussi la nécessité de les valoriser. Il a pour finir, appelé les participants à cet événement à accentuer la sensibilisation auprès de leurs communautés de base afin de préserver les écosystèmes des collines de Savalou.

A en croire, Megan Valère SOSSOU, Président de l’ONG Save Our Planet, c’est le début d’un long processus qui consistera à impliquer les jeunes hommes et femmes, les autochtones, les autorités locales et les cadres techniques de la foresterie de Savalou à la mise en place d’un innovant dispositif de conservation et de valorisation éco- touristique pour le développement socioéconomique et environnemental de la commune de Savalou.
Cette première des activités du projet s’est déroulée dans un cadre de réflexion et de partage d’informations sur les stratégies à mettre en œuvre pour conserver et valoriser cette richesse écologique des collines.

Rappelons que ce projet de conservation de la biodiversité des collines de Savalou, initié par l’ONG Save Our Planet, vise d’ici 5 ans à disposer Savalou d’une diversité biologique qui contribue au développement local par sa durabilité et sa rentabilité.
https://www.facebook.com/100010447998638/
Megan Valère SOSSOU
ONG Save Our Planet