Mise en œuvre de la  Convention de Bâle : Vers une meilleure gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques au Bénin

Du mardi 24 au jeudi 26 octobre 2023, la ville de Bohicon a abrité une importante rencontre d’information sur la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques. Cette rencontre animée par une équipe du ministère du Cadre de Vie, des Transports, et du Développement Durable, a réuni les praticiens, les cadres de la mairie, les ONG locales, quelques radios locales ainsi que des acteurs des structures déconcentrées, afin de garantir une meilleure gestion de ces déchets.

Atelier de formation sur les DEEE à Bohicon

À l’instar de plusieurs autres pays, le Bénin est signataire de nombreuses conventions internationales, parmi lesquelles figure la Convention de Bâle, qui réglemente le mouvement transfrontière des déchets dangereux et leur élimination.  Alors qu’ils sont classés parmi les déchets dangereux, les déchets d’équipements électriques et électroniques se trouvent répandus dans l’ensemble du territoire béninois. Cette prolifération expose les populations à des risques de contamination chimique si les déchets d’équipements électriques et électroniques ne sont pas mieux gérés.

C’est pourquoi, le Ministère du Cadre de Vie, des Transports, en charge du Développement Durable dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de Bâle, a prévu une activité spécifique dans le plan de travail annuel de la Direction Générale de l’Environnement et du Climat. L’objectif de cette activité est d’informer et de former les acteurs opérant dans la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques sur le cadre juridique, l’état des lieux et les impacts sur la santé et l’environnement.

Pulchérie DONOUMASSOU SIMEON, Docteure en Droit de l’environnement e cadre au Ministère du Cadre de Vie et du Transport en charge du Développement Durable, a exprimé sa satisfaction quant à la participation active des acteurs impliqués. Elle a souligné l’importance de briser l’ignorance qui entoure cette question cruciale. Ces acteurs, qui interviennent pour la plupart sans grand intérêt pour les équipements de protection individuels, ont montré un fort désir d’intégrer les informations reçues lors de la formation pour mieux contribuer à la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques.

 Durant trois jours, les participants ont pris connaissance des tenants et aboutissants de la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques. Ils se sont davantage impliqués à travers la rédaction d’un projet spécifique pour aborder de façon concrète la problématique.

 « J’ai acquis de précieuses informations sur la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques au cours de cette formation » a déclaré Solange SEFAN, chargée de programme à l’ONG IFÊ ALA JOBI. Elle compte partager avec ses pairs et les communautés les informations acquises.

Un vœu vivement souhaité par Pulchérie DONOUMASSOU SIMEON, Cheffe de la mission de formation qui n’a pas manqué d’inviter les parties prenantes à relayer les informations acquises au sein de leurs différentes communautés. De la part de la mairie, elle attend un accompagnement toutes les fois que les acteurs voudront organiser des activités pour disséminer l’information au niveau des populations. Car a-t-elle soutenu, la mauvaise manipulation des déchets d’équipement électriques et électroniques est une source de contamination à la fois pour l’Homme et son environnement.

C’est pourquoi, la mission  de formation qui a commencé à Parakou n’est pas prête de s’arrêter si tôt. Elle continue son périple à travers d’autres villes du Bénin pour une meilleure gestion des déchets d’équipement électriques et électroniques au Bénin, contribuant ainsi au bien-être de la population et à la préservation de l’environnement.

Megan Valère SOSSOU




Pratiques agricoles saines : Des visiteurs s’en imprègnent à la Ferme Ecole Cité Bio à Bohicon

C’est à travers le programme « Mon Week-end à la ferme, » initié par la société Cité Bio, que des visiteurs venus de Cotonou ont découvert les pratiques agricoles respectueuses de la santé et de l’Environnement, ce samedi 23 septembre 2023.

Ce programme a effectivement démarré sur la ferme école Cité Bio, située à Koklofinta, dans l’arrondissement de Sodohomè à Bohicon. Les participants venus vivre leur premier week-end à la ferme ont été chaleureusement accueillis par le Directeur Général, Gaétan ALLIDE à leur arrivée. Ils ont aussitôt saisi l’opportunité de plonger dans une expérience agricole immersive, guidée par le gestionnaire de la ferme, Déo Gracias Assognon.

Du champ de basilic en première ligne, conçu pour repousser les nuisibles, aux plantations de moringa, en passant par la bananeraie, les cultures de stevia, de piments, de tomates, de bisaps, de la grande morelle, de lauriers et de papayers, les visiteurs ont pu explorer une variété fascinante de cultures entretenues avec soin.

Pour Déo gracias Assognon, Gestionnaire de la Ferme, c’est une expérience émouvante. Il partage son enthousiasme : « J’ai eu le privilège de présenter les différentes cultures que nous développons sur la ferme avec nos visiteurs. Ils ont pu découvrir notre bananeraie, nos plantations de stevia, et ont même goûté à sa saveur puissante. »

Dans la dynamique d’une agriculture respectueuse de l’environnement, nul ne peut ignorer l’élevage. C’est pourquoi la section volaille de la ferme a également été mise en lumière, avec ses sujets de moins de trois mois déjà impressionnants à 2,5 kilos.

Christian GOUDOU, Président de l’ONG Les Centenaires fait partie des heureux visiteurs. Il raconte « Cette visite nous a permis de nous redécouvrir. Elle a permis de découvrir les potentialités de la nature et de montrer que c’est possible. »

Comme lui, Lisette Zitti, épouse Assogba, a été aussi impressionnée par tout ce qu’elle a pu découvrir. Elle témoigne : « J’ai même eu l’occasion de toucher certaines feuilles, comme celles du laurier. J’invite la population de Bohicon et de tout le Bénin à venir visiter la ferme école de Cité Bio. »

A noter que ce premier week-end à la ferme s’est achevé par une session de renforcement des connaissances sur les cultures hors sol. Les participants curieux, partageant la passion d’une agriculture saine, ont eu l’opportunité de percer les secrets des cultures hors sol, grâce à des outils et techniques pratiques.

Igor Hessouvo, Directeur Adjoint de la Société Cité Bio et formateur, explique : « A travers cette formation, nous avons décrit toutes les étapes, depuis la pépinière, le semis des graines, leur entretien, jusqu’au repiquage des jeunes plants, tout cela pour aboutir aux produits tant attendus. »

Globalement, le parcours et les échanges ont été enrichissants dans une ambiance conviviale. Le Directeur Général et son équipe concoctent déjà un programme encore plus captivant pour le prochain « Week-end à la Ferme » dont tous ont désormais hâte d’y participer.

Megan Valère SOSSOU




Un centre commercial des produits Bios et 100% naturels sera ouvert à Bohicon, mardi prochain

Dans le cadre de l’ouverture du Centre Commercial de la Société Cité Bio,
Le Préfet du Zou, M. KOUTON Firmin, premier loco consom’Acteurs du Zou ;
Le Directeur Départemental de l’Industrie et Commerce du Zou, M. CHALLA Rafiou ;
Le Chef Service Administratif Régional CCIB Zou, M. BOUKARI Abdoul ;
Le Président de la Communauté des Communes du Zou, le Maire Augustin AIHOUNHIN ;
Le Maire de la Commune de Bohicon d’ALMEIDA Rufino ;
Le Président des Opérateurs Economiques du Zou, M. TONON Marcellin ;
Le Président des Opérateurs Economiques de Bohicon M. VLAVONOU Antoine ; tous, des acteurs engagés pour la promotion du Consommons Local procéderont à l’ouverture officielle du Centre Commercial Cité Bio, vitrine des produits agricoles et agroalimentaires Made In Bénin (MIB) à Bohicon, le Mardi 05 avril 2022 à 10 heures.

Ledit Centre Commercial Cité Bio est érigé dans le quartier Sogba, deuxième arrondissement de Bohicon au niveau de la deuxième maison à étage, à droite en quittant l’Eglise Catholique St Charles Lwanga pour l’EPP Sogba / Bohicon.

Une première dans l’histoire que des autorités politiques et administratives dans le département du Zou s’accordent à donner un coup de pousse aux micros entreprises spécialisées dans la transformation agroalimentaire des produits locaux au Bénin.

Ce centre Commercial Cité Bio qui sera ouvert au grand public, constitue la vitrine des produits agroalimentaires Made in Bénin au sein duquel vous trouverez plus de 200 produits locaux avec une possibilité de commander à distance à travers le marché en ligne ici

Nous vous invitons à venir massivement découvrir les merveilles des entrepreneurs transformateurs du Zou et du Bénin à cette occasion.

Cité Bio, votre bien-être notre unique raison d’être.




A Bohicon, CREDA-Plus recycle des déchets plastiques en briques

L’utilisation des plastiques non biodégradables est punie depuis le 27 juin 2018 au Bénin. Pourtant, la majeure partie des déchets collectés par CREDA-Plus dans la commune de Bohicon au centre du bénin, est composée du plastique. D’où proviennent ces plastiques usés ? Et comment s’en débarrasser quand on sait qu’il est dangereux à l’environnement de l’Homme ?

Les déchets plastiques qui frappent à l’œil au premier regard sur les décharges finales sont sans doute issus des ménages. Pour y faire face et avec plus d’une dizaine d’année d’expérience réussie dans le domaine de la gestion des déchets, le Centre de Recherche Environnementale et pour le Développement d’Afrique (CREDA-Plus) a forcé l’admiration des partenaires HUNGARY Helps et IMRO Foundation en s’octroyant des machines de transformation des déchets plastiques en briques.
CREDA-Plus donne une nouvelle valeur d’usage aux déchets plastiques collectés, à travers leurs recyclages en brique de construction. Son Directeur Exécutif, Florent AGOUSSONOU, justifie l’initiative « Faute de recyclage, nous avons constaté que la décharge finale est pleine d’ordures avec un trop-plein de déchets plastiques. Dès lors, nous nous sommes lancé le défi de recycler ces déchets plastiques conformément à la volonté du gouvernement béninois de voir transformés les déchets plastiques. »

Une technique de valorisation des déchets plastiques que CREDA-Plus semble mieux maitriser et qui permettra de réduire la forte quantité de déchets plastiques présents à la décharge finale et de fabriquer des matériaux de construction moins chers, et plus respectueux de l’environnement.
De la collecte à la fabrication des briques en passant par le tri, l’entretien, le broyage, le moulage, c’est avec finesse et génie que des éco-briques naissent au Centre de Recherche Environnementale et pour le Développement d’Afrique (CREDA-Plus). Ces briques conçues sans ciment ni eau mais avec du sable et d’autres additifs, sont 05 fois plus résistantes que les briques ordinaires.
Elles peuvent servir, à en croire Moïse ATTOLOU, membre de CREDA-Plus, à construire un rez-de-chaussée à un ou à deux étages. Ce sont des briques creuses très économiques, écologiques, plus résistantes, imperméables et qui facilitent l’aération au sein du bâtiment. En attendant l’arrivée du four et du mallasseur pour arriver à mouler des centaines de briques par jour, CREDA-Plus a pu réaliser des échantillons de briques convaincants par leur compacité avec deux broyeurs et trois compresseurs marqués des logos, HUNGARY Helps et IMRO Foundation.
Pour Florent AGOUSSONOU, Directeur Exécutif, non seulement cette nouvelle trouvaille est susceptible de créer des emplois mais aussi participe à réduire le nombre de plastique dans la ville de Bohicon d’ici 2025. La preuve, soutient-il, au niveau de la station du tri, il y une dizaine de femmes présentes qui trie les déchets plastiques, des papiers, des cartons et des tessons.

C’est le cas des dames, Emilienne HINNONTIN et Pascaline ADONTOU, toutes ressortissantes du village de Lokozoun et responsabilisées pour coordonner l’opération de tri à la décharge finale.
Dame Pascaline ADONTOU, explique : « Depuis plus de trois ans que la mairie a autorisé la décharge des ordures ici, c’est pour la première fois que l’opportunité nous aie offerte de vendre des déchets plastiques pour gagner de l’argent. Nous souhaiterions un appui en équipement de travail pour continuer à jouer notre dans la gestion des déchets plastiques ». Ces femmes qui ont pris l’habitude de rechercher dans ces déchets de tout genre, d’éventuels objets de valeur comme le fer, le plastique et le cartons, savent désormais que les ordures sont de l’or dur.
Cette initiative à long terme que prône CREDA-Plus doit séduire plus d’un. Car justifie t-il « nous avons choisi recycler les déchets plastiques d’abord afin de déboucher sur les déchets organiques capables de fertiliser le sol pour une agriculture durable ». Et pour mieux le faire, il suggère que les fonds qui sont souvent utilisés pour organiser des ateliers et autres assises sur la lutte contre les déchets plastiques soient réorientés vers les structures qui s’investissent à les recycler.
Il est vrai que l’initiative est encore à sa phase expérimentale mais elle présage déjà d’un lendemain meilleur pour les communautés de la ville carrefour de Bohicon. Car, faut-il le rappeler, les briques à base des déchets plastiques transformés selon les normes du bâtiment durable, durent des centaines d’années de plus que les briques conventionnelles.

Le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable et les différents partenaires du domaine sont invités à soutenir cette initiative qui participe à la vitalité de l’économie circulaire.

Megan Valère SOSSOU




COVID-19 AU BENIN : Des citoyens récalcitrants à la recherche de leur dose de vaccin

La Covid-19, cette maladie infectieuse provoquée par le coronavirus le plus récemment découvert, le SRAS-CoV-2, continue de perturber profondément tous les secteurs d’activité essentiels aux besoins vitaux de l’homme. Pour l’éviter, scientifiques et acteurs du monde sanitaire ont su mettre en place des vaccins capables de prévenir la forme grave de la maladie. En les homologuant, l’OMS a souhaité que les populations soient vaccinées le plutôt pour éviter une énième vague de décès imputable à cette pandémie.

A l’instar des différents gouvernements des pays en voie de développement, le Bénin en recevant une quantité non négligeable de vaccin par le biais du mécanisme COVAX, a déroulé une stratégie vaccinale poussée afin de rendre effectif les vœux de l’OMS.
Des mois plus tard, le constat est moins reluisant avec un faible taux de couverture vaccinale. Aussitôt, des mesures coercitives ont été prises par le gouvernement pour hausser le taux de couverture vaccinale. Au nombre de ces mesures se trouve l’interdiction d’accès des personnes non vaccinées aux administrations publiques. S’en sont suivies plusieurs autres mesures prises par certains services déconcentrés de l’Etat au plan départemental.
Du coup, des citoyens jusque là rebellés aux vaccins pour plusieurs raisons sont désormais obligés de se mettre au pas.
Ces récalcitrants qui viennent chercher enfin leur première ou seule dose de vaccin contre la Covid-19 selon que l’on soit en face du SYNOVAC, de JONHSON-JONHSON, de ASTRA ZENECA ou de Pfizer.
En tout cas, ils n’ont pas souhaité pour une raison que ce soit, manquer les administrations publiques. Car, la survie de leurs activités en dépend.
Au centre de santé central de Bohicon, le poste de vaccination ouvert est afflué par des personnes longtemps restées dans la désinformation.
Ces citoyens qui ont voulu résister par conviction panafricaniste ou par peur de subir les pseudo-effets post-vaccinales dissipées par les rumeurs ou simplement parce qu’ils ne se sentaient pas concernés viennent de réaliser qu’il s’agit plus d’une question de santé et de sécurité publique.
La fameuse résistance ne durera pas. Puis qu’ils étaient des milliers à recevoir ces derniers jours leur dose du vaccin contre la COVID-19, dans l’espoir de pouvoir accéder aux services de l’administration publique.

D’un prétexte à une raison de se vacciner

A Sodohomè Alikpa, ce mardi 30 novembre, les personnes non vaccinées en majorité des jeunes côtoyaient, ceux, venus chercher leur deuxième dose pour prolonger l’efficacité du vaccin.
Gabin T., est un agent de recouvrement dans une structure financière à Bohicon. Il déclare « Je ne croyais pas à l’existence de la maladie selon ce qui est dit via WhatsApp ». Le voilà qui lâche la vérité. La désinformation à travers les réseaux sociaux a renforcé la résistance aux vaccins.
D’ailleurs, le relais communautaire rencontré à ce poste de vaccination s’étonne de voir autant de gens recevoir une première fois leur dose de vaccin alors plus que la vaccination est lancée depuis de 03 mois. « J’en ai vacciné une vingtaine pour le compte de cette seule matinée contrairement au début », a-t-il déclaré.
Pourtant les vaccins contre la COVID-19 étaient disponibles depuis plus de trois mois pendant que le gouvernement n’avait cessé d’appeler les uns et les autres à se faire vaccinés.
À Abomey, la capitale historique du Bénin, les non-vaccinés étaient composés principalement des artisans, des autochtones, des adeptes de Vodun et surtout des jeunes qui ne sont pas du tout senti concernés.
C’est le cas de Maurice S., mécanicien auto de profession, qui, pour régulariser les pièces administratives de son enfant, candidat au Certificat d’Etude Primaire, a du se plier à la règle en vigueur.
Sur la dizaine de personnes rencontrées au centre de santé de Zakpota, se trouve des enseignants sensibilisés par leur hiérarchie à se faire vaccinés.
Plusieurs ont également dit avoir été d’abord inquiets face à un vaccin développé aussi rapidement. Toujours est il que, pour une raison ou pour une autre, la grande majorité des béninois hostiles à la vaccination contre la COVID-19 reçoit de jour en jour leur dose de vaccin. Il y va non seulement de la sécurité sanitaire de tous mais aussi, de la reprise normale des activités économiques, culturelles et touristiques, véritables secteurs tributaires du développement du Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Assemblée Générale Ordinaire à la PNUSS : Janvier HOUNGUEVOU et ses paires réaffirment leur engagement

Avec l’appui technique et financier du Programme d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (PASRIS), la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé (PNUSS), respectueuse des textes qui le régissent, a organisé sa première Assemblée Générale Ordinaire les 09 et 10 décembre 2021 à l’hôtel Miracle de Bohicon.

Photo de famille AGO PNUSS 2021

Le respect des textes fondamentaux doit être le leitmotiv de toute association qui se veut sérieuse et ambitieuse. C’est ce qu’à compris l’équipe dirigeante de la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé, qui, conformément à ses statuts, a tenue son Assemblée Générale Ordinaire.
Après deux années et demie d’existence, la Plateforme Nationale des Utilisateurs des Services de Santé se retrouve à la croisée des chemins pour passer en revue les actions jusque là posées et de lancer les prochains défis.
Cette rencontre qui a connu la participation des délégués venus des différents ancrages départementaux de la PNUSS, a été une véritable occasion aux membres de passer au peigne les différentes réalisations.

Satisfait de la forte mobilisation des membres à cette assemblée, le Représentant de ENABEL, André N’TCHA N’OUEMOU, dit espérer que les objectifs visés par l’Assemblée Générale Ordinaire soient atteints pour contribuer non seulement à un meilleur fonctionnement de la PNUSS grâce aux réformes mais aussi de s’adapter aux exigences de sa durabilité. Il a pour finir souhaiter que les populations puissent de plus en plus porter leurs attentes à la PNUSS afin que leurs réels besoins soient pris en compte en matière d’offre de soins de santé de qualité.

Dans son allocution d’ouverture, le Président en exercice de la PNUSS, après ses mots de bienvenue à l’endroit de tous les délégués présents à cette occasion, a fait remarquer que le but de cette première assemblée générale ordinaire de la PNUSS est d’examiner les réalisations de la PNUSS sur la période Mai 2019 à Décembre 2021 et de donner les orientations pour l’année 2022 et l’horizon 2030. Ceci, pour une meilleure contribution de la PNUSS à la promotion du droit à la santé des populations.
Il n’a pas manqué d’adresser les sincères remerciements de la PNUSS à ses différents partenaires en particulier le Programme d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive et à l’Information Sanitaire (PASRIS), l’EQUITE, le Ministère de la Santé notamment la DSI, les acteurs de l’offre de soins et de services de santé, les organes de cogestion, les autorités politico-administratives et tous les autres partenaires d’appui.
A l’entame des travaux au cœur de cette assemblée générale ordinaire, les participants ont passé en revue la feuille de route de mai 2019.
Côté bilan, il est à retenir sans fausse modestie, que les rapports (moral, technique, financier et de la commission de contrôle) brillamment présentés, ont été validés haut les mains.

De véritables avancées avec des défis grandes de taille pour la PNUSS

Du rappel de la feuille de route de mai 2019 à la présentation des rapports (moral, technique, financier et de la commission de contrôle), l’assemblée a eu de riches échanges qui ont permis de lancer les dés. Il s’agit à ce niveau des grandes orientations stratégiques de la PNUSS et des grands axes du manuel de procédure de la PNUSS
Notons que des résultats positifs ont été enregistrés malgré le contexte aussi particulier lié à la pandémie de la Covid-19. Des actions qui ont véritablement impacté les populations à la base grâce à ses démembrements locaux. C’est pourquoi, rappelle le Président, Janvier HOUNGUEVOU, il urge d’entamer un processus de renforcement de l’ancrage et d’autonomisation de la plateforme afin d’impacter davantage les communautés.
Toutefois, les recommandations et perspectives issues de ces assisses sont également à la hauteur de la vision et de la détermination de la PNUSS qui ne faiblit pas. Son Président et son staff ont donc reçu le satisfecit de leurs mandants.
Des acquis qui seront restitués à la base en vue d’une meilleure mobilisation pour la promotion du droit à la santé des populations urbaine et rurales du Bénin à en croire Eugénie ROBA. La présence de la PNUSS permet d’écouter la voix des populations face un système de santé qui opérait seul.

Pour rappel, la Plateforme Nationale des Utilisateurs des services de Santé a été mise sur les fonts baptismaux en Mai 2019 . Dès lors elle constitue un instrument d’amélioration de la qualité des services de soins dans les formations sanitaires.
Ses actions visent l’intégration des besoins réels des communautés dans les stratégies et politiques de santé en particulier mais a l’ambition de contribuer à l’amélioration des services sociaux de base.

Chancelle SAKANTO