Gestion durable du complexe W-Arly-Pendjari : les acteurs du Bénin en consultation nationale

Dans le cadre de l’initiative visant à renforcer la gestion durable du complexe W-Arly-Pendjari, le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) organise, depuis ce jeudi 19 décembre 2024, une consultation nationale à Grand-Popo.

Cette initiative bénéficie du soutien du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, en collaboration avec le ministère du Cadre de Vie et des Transports chargé du Développement Durable, et de l’appui financier du gouvernement de la Norvège. Il s’agit de soutenir la conservation des sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial en Afrique dont le complexe W-Arly-Pendjari appartient.

La rencontre réunit une trentaine de participants, comprenant des experts, des représentants de la société civile, ainsi que des membres des forces de défense nationale et de sécurité publique.

Pour sa part, la secrétaire générale de la Commission nationale béninoise pour l’UNESCO, Pr Abossèdé Paulette Okpeicha, a insisté sur la nécessité pour le Bénin, le Burkina Faso et le Niger de synchroniser leurs actions pour améliorer la gestion et la protection de ce joyau qui joue des rôles capitaux. Elle a souhaité qu’à l’issue des travaux des actions concrètes soient identifiées pour relever les défis actuels soulignant l’engagement du Bénin à la Convention de l’UNESCO du 16 Novembre 1972.

Abdel-Aziz Babamoussa, Directeur Général du CENAGREF, a salué les progrès réalisés dans le cadre de l’accord tripartite signé en 2019, tout en exhortant à une mobilisation continue des ressources nécessaires pour mettre en œuvre les stratégies définies lors de cette rencontre et des prochaines assises régionales.

Dans son mot de bienvenue, Georges Sossou, Directeur Technique du CENAGREF, rappelé l’objectif de la rencontre. Il s’agit à l’en croire d’instaurer des processus transfrontaliers efficaces et opérationnels, respectant la souveraineté des États, pour protéger le Complexe W-Arly-Pendjari.

« Je saisis donc cette occasion pour saluer les avancées réalisées dans le cadre de l’Accord tripartite signé en 2019 et pour encourager la mobilisation continue des ressources nécessaires à la mise en œuvre des stratégies qui seront définies ici et lors des prochaines assises régionales » a confié le Directeur générale du CENAGREF avant de lancer officiellement au nom du Ministre du Cadre de Vie et des Transports chargé du Développement Durable.

Il importe de rappeler que cette initiative se tient après celle du Niger et du Burkina. Des consultations qui ont pour objectif d’engager tous les acteurs clés dans l’élaboration de Plans Nationaux d’Actions spécifiques à chaque pays. Elles constituent la première étape d’une série d’activité prévue au plan national et régional en vue d’une gestion durable du complexe W-Arly-Pendjari.

Megan Valère SOSSOU




Atelier multi-acteurs sur l’aire marine protégée de Donaten : le rapport de l’étude diagnostique validé


Du 16 au 17 mai 2024, à l’hôtel Chez Théo à Possotomè dans le Mono, s’est tenu l’atelier de validation du rapport diagnostique de l’étude sur l’aire marine protégée de Donaten. Une activité conduite sous la direction du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) grâce à l’appui du programme Benkadi de la PASCiB au Bénin.

Une vue des participants à l’atelier

Mission accomplie, a déclaré en filigrane le Directeur Général du CENAGREF, Monsieur Abdel Aziz Baba-Moussa, à la clôture de l’atelier. L’étude attendue pour l’année dernière est enfin achevée et son rapport validé. Désormais, les regards sont tournés vers l’élaboration du plan d’aménagement des aires marines protégées. Pour le Chef de Projet Benkadi, Monsieur Sagbo Damien Djodjo Kouton, les objectifs assignés à l’atelier ont été largement atteints, et il félicite les participants.

Selon le Secrétaire Permanent de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), Monsieur Ernest Comlan Pédro, le sujet de la rencontre est d’une importance capitale. Depuis environ quinze ans, la PASCiB œuvre pour la participation inclusive des différentes catégories d’acteurs sur ces questions, remontant aux discussions et à la validation de l’Accord de Busan. Cet accord stipule que pour passer de l’efficacité de l’aide à l’efficacité du développement, les États doivent inclure toutes les catégories d’acteurs dans toute la chaîne de développement, de l’identification et de l’élaboration des stratégies à leur mise en œuvre et suivi-évaluation. Il se réjouit que ce plaidoyer soit une réalité au Bénin, soutenue par le gouvernement actuel, qui suit la dynamique initiée depuis le 13 octobre 2011. En renouvelant le décret favorisant cette inclusion le 22 juin 2022, le gouvernement montre son engagement. La reconnaissance des acteurs est encore renforcée par l’inclusion de cette dynamique dans la loi d’orientation agricole de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (LOASAN).

Le Secrétaire Permanent de la PASCiB a encouragé les participants à apporter des contributions techniques utiles et a exprimé sa confiance dans la production de résultats de qualité, compte tenu des compétences des participants. La Présidente de l’Association nationale des mareyeurs et mareyeuses du Mono, Madame Catherine Zinsou, a remercié les organisateurs pour l’invitation à cette tâche noble de validation.

Lors de l’ouverture de l’atelier, le Directeur Général du CENAGREF, Monsieur Abdel Aziz Baba-Moussa, s’est félicité de l’aboutissement de l’étude diagnostique qui aurait dû s’achever plus tôt. Il a salué l’approche inclusive adoptée depuis 1996 par le secteur forestier et poursuivie pour des études similaires, soulignant que le bonheur des populations ne peut se faire sans leur participation.

Le DG/CENAGREF a précisé que l’atelier était à la fois hautement scientifique et philosophique, recommandant une analyse rigoureuse des résultats de l’étude qui fournira une cartographie des terroirs riverains. Le CENAGREF, chargé par l’État béninois de gérer les deux aires marines protégées créées par décret en janvier 2022, remercie le projet Benkadi de la PASCiB pour son soutien. Les objectifs de l’atelier étaient d’étudier les résultats, de formuler des observations et de valider les conclusions. De plus, le CENAGREF vise à proposer une vision pour les aires marines et à discuter des options d’aménagement avec le Réseau des Aires Marines Protégées d’Afrique de l’Ouest (RAMPAO), qui a accepté d’accompagner le CENAGREF dans l’élaboration du plan d’aménagement de ces aires marines protégées.

Les participants, invités à donner le meilleur d’eux-mêmes, étaient issus d’organisations non gouvernementales, de structures étatiques, notamment des eaux et forêts, du ministère en charge du cadre de vie, des mairies, de la préfecture maritime, des consultants ayant conduit les études, des experts du programme Benkadi, et d’autres.

Cellule Communication Benkadi




Mise en œuvre efficace des Plans d’Aménagement et de Gestion des Réserves de Biosphères du Mono: Le mémorandum d’engagement signé

L’hôtel « Bel Azur » de Grand Popo a servi de cadre du mardi 27 au mercredi 28 février 2024 à un atelier organisé par le projet Benkadi. A l’occasion, une cinquantaine d’acteurs impliqués dans la mise en œuvre des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des Réserves de Biosphères du Mono ont renforcé leurs capacités pour être plus utiles. La signature d’un mémorandum par les participants pour une gestion efficace des réserves témoigne de leur engagement.

Vue d’ensemble des participants

Après l’étape de l’Ouémé, les acteurs qui s’occupent de la mise en œuvre des plans d’Aménagement et de gestion des réserves de biosphères du Mono se sont retrouvés. Désormais ils sont tous engagés pour mieux contribuer à la gestion efficace des PAG et des Aires marines protégées (Amp). La gouvernance des Réserves et la cartographie des acteurs ; le Cadre institutionnel proposé pour la mise en œuvre du PAG ; et les rôles et implications spécifiques de chaque catégorie d’acteurs dans le PAG, ont été abordés pour renforcer les capacités des participants.

A partir de là, les parties prenantes des Associations Communautaires de Conservation de la Biodiversité (ACCB), des ONG intervenant dans la région, les Mairies, les Cellules Communales des Ministères en charge de l’agriculture et du cadre de vie, et les partenaires de mise en œuvre du projet Benkadi sont mieux aguerris pour assumer chacun ses responsabilités. L’identification des problèmes et leurs approches de solutions permettront aux différentes structures de trouver les moyens adéquats pour régler les problèmes sur le terrain. Mais ils doivent travailler en respectant les normes d’association pour être légitimes et  reconnus par les autorités locales. Ceci permettra une bonne collaboration sur le terrain à travers une gouvernance participative et la dynamique de la reddition de comptes aux populations.

Le maire de la commune de Djakotomey, M. Ulrich Sokégbé peut se réjouir que l’appel lancé à ses pairs à l’ouverture de l’atelier afin d’être assidus pour l’atteinte des objectifs assignés à l’atelier a été entendu. Le Directeur Technique du Cénagref, M. Georges Sossou est reparti aussi satisfait de la réactivité des participants sur les différents sujets abordés.

Encore plus l’est le Chef Projet/Benkadi, M. Sagbo Damien Djodjo Kouton qui  n’a pas manqué d’exprimer son assurance pour les résultats atteints. Il restera à mieux s’organiser sur le terrain pour gérer au mieux les réserves et surtout travailler au respect des normes. Avant de partir, les participants selon les catégories ont apposé leur signature sur le mémorandum d’engagement qui retrace désormais les grandes conclusions qui vont orienter le futur de leurs actions sur le terrain.

Cell Com/Benkadi




Adaptation au changement climatique : l’AbE comme cheval de bataille du projet Benkadi au Bénin

La PASCIB à travers son projet Benkadi a marqué sa présence à la 4e édition de la Conférence Citoyenne pour le Climat et la Biodiversité au Bénin organisée par l’ONG Save Our Planet à l’université d’Abomey-Calavi, le samedi 09 décembre 2023.

Présentation Carin GOGAN

Au cours de cette rencontre qui a réuni un nombre important d’acteurs de la société civile, du secteur privé, d’acteurs locaux et de jeunes citoyens, le représentant du Projet Benkadi, Carin GOGAN, Expert Senior en suivi évaluation et capitalisation du Projet Benkadi a présenté la PASCIB et son projet Benkadi.

Il a focalisé l’attention des participants sur les expériences du projet Benkadi en matière de promotion de l’Adaptation basée sur les Ecosystèmes (AbE) dans sa lutte contre les changements climatiques.

Encore désignée par Adaptation fondée  sur les Ecosystèmes (AfE) ou Solutions fondées sur la nature (SfN), selon l’expert, l’Adaptation basée sur les Ecosystèmes (AbE) est une stratégie d’adaptation aux changements climatiques qui s’appuie sur des solutions fondées sur la nature et sur les services écosystémiques.

A l’en croire, elle relie les approches traditionnelles de conservation de la biodiversité et des écosystèmes au développement socio-économique durable dans le cadre d’une stratégie globale pour aider les communautés à s’adapter au changement climatique.

C’est pourquoi, explique-t-il, cette approche dans le cadre du projet Benkadi consiste à la vulgarisation des bonnes pratiques de gestion durable des sols, de la gestion intégrée des ressources en eau, de la lutte contre la pollution environnementale.

Participants à la conférence

Il s’agit de façon concrète de promouvoir l’agriculture biologique, l’agriculture de contre-saison, le reboisement, l’agroforesterie, l’irrigation gravitaire, la sélection variétale. La disponibilité d’Innovations technologiques agricoles dans plusieurs spéculations, le recours aux plantes fertilisantes, l’aménagement durable, l’association culturale et la diversification des cultures.

L’Adaptation basée sur les Ecosystèmes au cœur du projet Benkadi

Carin GOGAN a abordé plusieurs autres stratégies entrant en ligne de mire pour l’adaptation basée sur les écosystèmes en termes de préservation de la biodiversité, de mesures AbE sensibles au genre de lutte contre l’érosion côtière, de lutte contre la pollution environnementale et du dialogue multi-acteurs.

A noter que dans le cadre du même projet Benkadi, plusieurs perspectives sont en vue à savoir : la formalisation du cadre de dialogue multi-acteurs, le renforcement des capacités des acteurs sur la GoPA des Aires Marines Protégées, le renforcement des capacités des acteurs communaux sur le crédit carbone, l’adoption d’une politique Responsabilité Sociétale des Entreprises dans les entreprises, l’appui aux communautés de pêcheurs/chasseurs pour la  diversification des activités économiques et la réalisation de Ceinture verte avec la cocoteraie et les palétuviers. Des perspectives qui sont d’un grand intérêt pour les communautés vulnérables aux changements climatiques au Bénin.

Vue d’ensemble à la fin

Rappelons qu’au terme de sa mise en œuvre, il est attendu comme principal changement au Bénin que les communautés vulnérables aux effets des changements climatiques dans le secteur agricole et les ressources en eau améliorent leur résilience à travers une participation efficace au dialogue politique sectoriel orienté vers l’Adaptation basée sur les Ecosystèmes (AbE).

Ce premier panel d’échange et de partage d’expérience au cours de la 4e édition de la Conférence Citoyenne pour le Climat et la Biodiversité au Bénin a offert l’opportunité à la cinquantaine de participants de découvrir la PASCIB, son projet Benkadi, et les avancées de ce dernier en matière de promotion de l’Adaptation basée sur les Ecosystèmes (AbE) dans sa lutte contre les changements climatiques au Bénin.

Constance AGOSSA




Projet Benkadi: le Bénin actualise son dossier MAB UNESCO en intégrant de nouveaux sites

Du 7 au 9 novembre 2023 à Lokossa, une étape cruciale a été franchie pour la préservation de la biodiversité au Bénin, avec la validation des plans d’aménagement et de gestion de neuf nouveaux sites, dont ceux du Mono et de la basse vallée de l’Ouémé. Cet événement d’envergure, fruit d’un travail méticuleux mené par un groupe de consultants sous l’égide de MAB UNESCO, du CENAGREF et du Projet Benkadi, marque une avancée significative dans la promotion de pratiques durables de gestion des réserves naturelles.

L’intégration de ces neuf nouveaux sites dans le dossier MAB UNESCO souligne l’engagement continu du Bénin envers la préservation de sa richesse naturelle et de sa biodiversité exceptionnelle. Les acteurs impliqués dans ce processus ont consacré des efforts considérables pour assurer la conformité des plans d’aménagement et de gestion aux normes rigoureuses établies par MAB UNESCO.

La signature des documents afférents par les communautés de gestion des nouveaux sites atteste de leur accord formel, établissant ainsi une base solide pour une collaboration efficace dans la mise en œuvre des mesures de conservation.

Cet événement a été rendu possible grâce à la coopération étroite entre MAB UNESCO, le CENAGREF et le Projet Benkadi. Ces partenaires ont travaillé main dans la main pour élaborer des plans d’action concrets pour les réserves du Mono et de la basse vallée de l’Ouémé.

Megan Valère SOSSOU

Pour plus d’information, suivez ce reportage de la cellule de communication du Projet Benkadi ici




Projet BENKADI au Bénin : Des Attentes Clairvoyantes envers les Acteurs pour le Bien-être des Communautés

Au Bénin comme au Mali, au Burkina Faso et en Côte-d’Ivoire, le projet BENKADI s’est donné pour mission d’améliorer qualitativement l’efficacité des politiques publiques en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets en encourageant une plus grande participation citoyenne.

Pour mener à bien cette mission, BENKADI collabore étroitement avec un large éventail d’acteurs en qui, il place de grandes attentes. Il s’agit des autorités locales, des organisations de la société civile, des acteurs du secteur privé et des ministères sectoriels.

Des autorités locales

Les autorités locales jouent un rôle crucial dans la réussite du projet BENKADI. C’est pourquoi, le projet attend d’elles une compréhension approfondie des enjeux du projet et un engagement ferme en faveur de sa mise en œuvre réussie. Cet engagement se traduit par une déclaration écrite du Conseil Communal, une participation active aux activités du projet, notamment les ateliers de concertation multi-acteurs et la sensibilisation sur la conservation des écosystèmes. De plus, elles sont encouragées à prendre des mesures administratives pour favoriser l’adoption de l’Adaptation Basée sur les Écosystèmes (ABE) et à élaborer et mettre en œuvre un Plan de Développement Communal (PDC) prenant en compte l’ABE.

Des Organisations de la Société Civile

Les OSC jouent un rôle vital dans la mise en œuvre du projet BENKADI. Le projet attend d’elles qu’elles améliorent leur connaissance de l’ABE et de la participation citoyenne, renforcent leurs capacités en plaidoyer et lobbying, accompagnent les communautés locales, assurent une veille citoyenne et soutiennent la mise en œuvre des actions de l’ABE dans les communes. Leur rôle est essentiel pour garantir un dialogue multi-acteur efficace et renforcer la résilience des communautés locales.

Des acteurs du secteur privé

Les acteurs du secteur privé ont un rôle à jouer dans la promotion de l’ABE. Le projet BENKADI attend d’eux qu’ils s’approprient les enjeux de l’ABE, collaborent avec le projet, accroissent leurs connaissances sur les pratiques promues par l’ABE en lien avec leurs activités économiques, et initient l’application de ces pratiques. Ils sont également encouragés à impliquer les communautés locales dans leurs activités économiques et à adopter des pratiques de gestion durable des ressources naturelles.

Des ministères sectoriels

La collaboration efficace des ministères sectoriels est d’une grande nécessité pour atteindre les objectifs du projet BENKADI. Ainsi, le projet attend d’eux qu’ils facilitent la mise en place d’un cadre institutionnel plus inclusif au niveau national et local, ainsi que le dialogue multi-acteur. Ils sont encouragés à améliorer leurs connaissances sur la participation citoyenne et l’ABE, à accompagner tous les acteurs dans l’intégration de l’ABE dans les projets et programmes du gouvernement, et à promouvoir une participation équilibrée de toutes les catégories d’acteurs, y compris les jeunes, les femmes, les communautés locales et les personnes vivant avec un handicap, dans le processus de formulation, de mise en œuvre et de suivi-évaluation des politiques.

En somme, le projet BENKADI place des attentes clairvoyantes sur les épaules de divers acteurs, dans l’objectif commun de promouvoir l’ABE et de renforcer la résilience face au changement climatique au Bénin. Ce projet représente un modèle de collaboration multi-acteurs pour un avenir plus durable.

Megan Valère SOSSOU




ATELIER CAMPAGNE IMET 2023 DES RESERVES DE BIOSPHERE L’EFFICACITE DE GESTION DE LA RESERVE DU MONO EVALUEE

L’étape d’évaluation de l’efficacité de gestion de la réserve de biosphère du Mono s’est achevée ce jeudi 20 juillet 2023. Pendant 72 heures plusieurs acteurs clés ont été réunis à Grand-Popo par le Projet Benkadi pour cet exercice dont la finalité est d’appuyer le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (Cenagref) pour actualiser des Plans d’Aménagement et de Gestions(Pag) des réserves du Mono et ensuite de la basse vallée de l’Ouémé en y intégrant les aspects changement climatique et genre avec une planification des activités sur les 10 années à venir.

Pour ce processus d’actualisation du Pag du Mono, la phase campagne Imet d’évaluation a réuni entre autres : des Maires, des cadres du cenagref, les Accb, le Maep, la Dgefc, le comité national Mab Unesco etc. En expliquant les radars issus de l’évaluation de la gestion antérieure du Pag de la réserve du Mono par l’outil IMET, le Professeur Aristide Téhou a déclaré: « On a le miroir de l’état de gestion de la réserve de biosphère du Mono et on peut apprécier les défis». Le travail de 72h qui s’est fait sur la gestion de cette réserve de 2016 à 2022 a présenté un cycle de gestion avec le premier diagramme qui accorde 63% au contexte, la planification affiche un taux de 42,6 montrant selon le professeur que, la déclinaison du plan de gestion présente des situations parcellaires. Il faut donc travailler à l’améliorer.

Les intrants affichent un très faible taux 13,3%. Et le commentaire qui en découle est que normalement il faut un secrétariat permanent doté d’un budget annuel sécurisé pour la gestion. Selon le professeur Toussaint Lougbégnon, il faut des mesures de préconisations pour améliorer la gestion de la réserve.

Des potentiels existent qu’il faut exploiter, mais le taux de suivi et recherche sur la réserve qui est de 6,27% invite à une ouverture pour que les chercheurs permettent de disposer de plus de données fiables sur la réserve. Si le tourisme affiche un taux de 25,27%, ceci appelle une action des maires pour développer le tourisme afin d’en tirer meilleur profit. Le score de 52,9% que présente la protection/gestion fait constater que du travail se fait. La relation est à 31,4%, la gestion interne affiche 35% et le changement climatique et service écosystémique est au taux de 12%. Il en résulte qu’il y a très peu de suivi effectué, et très peu de travaux scientifiques, alors que c’est cela qui permet de prendre des décisions. Le rapport final présente un indexe de 38,18%.

Et la conclusion que tire le professeur Aristide Téhou est que si on travaille sur les maillons faibles on peut améliorer les scores. Mais l’inquiétude se situe au niveau du budget sécurisé qui est de zéro. Ce qui n’est pas bon. Il faut donc un secrétariat avec un budget sécurisé pour le développement de la réserve. Désormais aussi, toutes les actions, les investissements doivent être capitalisés.

Nouvelle vision

Après les commentaires sur les diagrammes, le Professeur Toussaint Lougbégnon a fait la restitution du diagnostic de gestion, de définition des objectifs de gestion et de planification des mesures de gestion de la réserve de biosphère du Mono. Cela a permis de projeter une vision pour le site à l’horizon 2033. La présentation du Professeur Toussaint Lougbégnon a été un rapport pour permettre de définir et valider la vision. Un atelier similaire démarre le mercredi sur le Plan d’Aménagement et de Gestions(Pag) de la réserve de la basse vallée de l’Ouémé.

Cell /Com Benkadi




Actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de Biosphère : Les acteurs clés valident les enquêtes de terrains

Le projet Benkadi réunit du mardi 18 au jeudi 20 juillet 2023 à Grand-Popo, les Ongs de gestion et associations de gestion de sites, les structures étatiques, les autorités communales et autres acteurs clés sur l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion de la Réserve de Biosphère du Mono. À travers l’Outil Intégré sur l’Efficacité de Gestion, IMET (Integrated Management Effectiveness Tool), les éléments collectés par les consultants sur le terrain pour l’élaboration du document actualisé seront validés.

Pour sauvegarder les services écosystémiques, le Projet Benkadi au Bénin appuie actuellement les populations afin de réaliser l’impact poursuivi qui est que : « Les gouvernements et le secteur privé mettent en œuvre des politiques, programmes et pratiques inclusifs avec la participation des OSC et des communautés locales y compris les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap pour accroître la résilience des communautés vulnérables aux effets du changement climatique dans les quatre pays d’intervention de Benkadi. »

Le projet Benkadi au Bénin conduit actuellement une enquête de terrain afin de contribuer à l’Actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves de Biosphère du Mono et de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin et définir des objectifs et mesures de gestion de l’actualisation des PAG des deux Réserves. A l’étape de Grand-Popo, les Ongs de gestion de sites, les Association de gestions des sites, Mab Unesco, le Centre de Gestion des Réserve de Biosphère (CENAGREF), les Agents territoriaux de gestion agricole, des maires du Mono et du Couffo accompagnés des cadres techniques et autres responsables du secteur du cadre de vie et du développement durable dans les deux départements sont mobilisés depuis ce mardi 18 juillet à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo. Pendant 72 heures, l’atelier campagne IMET (Integrated Management Effectiveness Tool) 2023 entendu, Outil Intégré sur l’Efficacité de Gestion des Réserves de Biosphère, leur permettra de faire l’encodage des données, l’analyse des résultats et utilisation des résultats pour la planification, l’opérationnalisation, la prise de décision et le suivi. Une démarche pour faire valider les enquêtes de terrain par les acteurs clés du Mono/Couffo.

D’après les spécialistes, le contexte actuel expose que les réserves de biosphère du Mono et de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin en raison de leur situation dans la partie côtière du Bénin, de la structure très dispersée et étoilée des différents sites qui les composent sont exposés aux effets néfastes des changements climatiques. Or, à l’origine, elles ont été créées pour sauvegarder la biodiversité spécifique des écosystèmes du sud du Bénin, protéger les bassins versants des fleuves Mono et Ouémé ainsi que leurs affluents. Cela devrait aussi assurer une couverture suffisante en ressources forestières afin de garantir une quantité de puits à carbone dans cette partie très urbanisée du Bénin.

C’est donc, face à cette situation, qu’il a été jugé important de prendre en compte les changements climatiques dans la gouvernance de ces réserves de biosphère. Cela devant permettre de garantir et de pérenniser les objectifs et acquis de l’érection de ces deux réserves, le Projet Benkadi, s’est alors engagé pour accompagner la présente actualisation afin de contribuer aux objectifs de développement durable et surtout de la cible 13 des ODD qui vise à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des pays face aux aléas et catastrophes climatiques.

Après le mot de bienvenue du Chef Projet Benkadi, Sagbo Damien Djodjo Kouton, qui a exhorté les participants à l’assiduité, le Professeur Aristide Téhou, personne ressource, a invité tout le monde à apporter sa contribution à la réalisation d’un document de bonne facture. L’honneur est revenu à la représentante du Cenagref, Madame Faï Chabi Yaoure de lancer les travaux.

Après l’étape du Mono, la semaine prochaine sera le tour des acteurs clés sur la Réserve de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin.




Projet Adapt-WAP au Bénin : le rapport d’étude sur les aménagements autour du parc W validé

Démarré le Jeudi 25 Mai 2023 dans la Cité des Saka, commune de Kandi, l’atelier de validation de l’étude sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage au profit des communes riveraines du Parc W s’est clôturé ce Vendredi 26 Mai 2023.

Photo de famille atelier de validation Projet Adapt WAP Kandi

Deux jours durant, les différentes parties prenantes ont discuté du rapport provisoire de l’étude réalisée par le Cabinet ECO-CONSULT sur les aménagements pastoraux à réaliser au profit des quatre communes riveraines du Parc W notamment les communes de Kandi, Banikoara, Malanville, et Karimama.

L’objectif étant de valider les résultats de l’étude et les caractéristiques techniques, les devis quantitatifs et estimatifs élaborés par le Cabinet d’experts à la suite de son étude afin d’obtenir les dossiers d’appel d’offre pour l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau ainsi que des aires de pâturage au profit des communautés bénéficiaires.

Afin de mieux appréhender les besoins d’aménagements pastoraux à réaliser, Méryas Kouton, Directeur du Cabinet en charge de l’étude a présenté l’état des lieux des corridors de transhumance, des aires de pâturage et des points d’eau dans les communes concernées. A en croire l’expert, l’état des lieux n’est globalement pas reluisant, même si la situation semble moins criarde par endroit. « Il ressort que, tant en quantité qu’en qualité, il y a de grandes lacunes à combler pour satisfaire les besoins minima des troupeaux », a confié Méryas Kouton, Directeur du Cabinet ECO-CONSULT.

Pour ce qui est des points d’eau, ajoute-t-il, la situation est très criarde au niveau des communes de Karimama, de Malanville, et dans une certaine mesure la commune de Banikoara qui, quant-à-elle, dispose encore de beaucoup de points d’eau, mais qui sont mal entretenus. « Et pour ce qui concerne les ressources pastorales, les cultures et les jachères ont couvert tout ce qui était prévu comme aires de pâturage dans le milieu», a-t-il précisé.

A la suite de la présentation du rapport dans ses moindres détails, les observations et amendements faits par les participants ont abouti à de fortes recommandations. «Il serait nécessaire de mettre en place des barrages pour remplir les besoins du bétail, à raison de quatre (04) barrages dans la commune de Karimama, trois (03) dans la commune de Malanville, deux (02) pour la commune de Kandi et pour ce qui concerne la commune de Banikoara, disposant d’un nombre important de points d’eau, il faut plutôt une réfection et une amélioration de la gestion de ces points d’eau », a recommandé l’expert Méryas Kouton.

Les Maires des communes concernées ont également un rôle important à jouer. Ceux-ci devront nécessairement voire obligatoirement faire le nécessaire pour mettre à disposition les domaines devant abriter les ouvrages à réaliser. Ce qui nécessite une accélération du  processus de déclaration des espaces en domaines d’utilité publique, a souligné l’ensemble des acteurs.

Aux sorties de l’atelier, les participants n’ont pas caché leurs impressions. « J’apprécie la manière dont l’étude a été conduite », a exprimé Mazou Mama, représentant des pêcheurs de Malanville. « A travers la présentation du rapport, nous avons pu relever les insuffisances que le Consultant va prendre en compte dans le rapport final », s’est réjoui Bio Kotè Amissou, représentant des pêcheurs de Banikoara. Ayant également pris part à la rencontre, le Maire de Karimama, Issifou Soulé invite, quant-à-lui, les populations à la base à accompagner le projet dans la mise en œuvre des ouvrages retenus pour être aménagés.

Précisons que c’est près de 300 millions d’investissements qui seront réalisés à travers les quatre communes riveraines du parc W, selon l’expert consultant.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Projet Adapt-WAP au Bénin : Les acteurs riverains du Parc W échangent sur le rapport de l’étude des aménagements à réaliser

Valider le rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage dans les communes riveraines du Parc W Bénin, c’est l’objectif de l’atelier ouvert ce jeudi 25 Mai 2023 dans la commune de Kandi dans le cadre du projet Adapt-WAP, qui vise à renforcer la résilience des écosystèmes  face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations des communes riveraines du Parc W Bénin.

La rencontre a rassemblé tous les acteurs concernés par les activités de l’étude en périphérie du Parc W Bénin, ainsi que des techniciens et des spécialistes du domaine.

 A l’ouverture de l’atelier, le représentant du Maire de Kandi, monsieur Moutawakilou Abdou a souhaité la bienvenue aux participants avant de leur souhaiter une bonne séance.  « Au nom de madame le Maire de la commune de Kandi empêchée, et en mon nom propre, je vous souhaite la bienvenue dans cette salle, à l’hôtel  SAKA KINA pour cet atelier de validation », a-t-il déclaré.

Le représentant du Coordonnateur du projet Adapt-WAP, monsieur Samuel Ognibo n’a pas manqué de rappeler l’importance de l’atelier qui, à l’en croire, est une étape décisive pour la mise en œuvre des ouvrages à réaliser. « Au cours de cet atelier, je vous invite à vraiment œuvrer pour qu’à la fin de ces deux jours de travaux, nous ayons des documents de qualité et prêts à être mis en œuvre », a-t-il exhorté.

La présence effective des acteurs attendus a réjoui plus d’un, et le représentant du Préfet de l’Alibori n’a pas caché sa satisfaction. « Chers participants, votre présence aussi nombreuse dans cette salle nous réconforte et réconforte l’équipe du Projet. Cela témoigne de l’attachement que vous avez et que les institutions et les autorités que vous représentez ont pour les questions liées au changement climatique et particulièrement pour les questions de la transhumance dans les communes riveraines du Parc W » s’est réjoui Olivier Gaga, représentant du Préfet du département de l’Alibori.

« J’ai espoir que de cet atelier sortiront des devis quantitatifs et estimatifs et caractéristiques techniques nécessaires à l’élaboration des dossiers d’appel d’offre fiable », a-t-il ajouté avant de lancer officiellement les activités de l’atelier de validation.

Il convient de rappeler que la présente rencontre fait suite à l’atelier technique de dialogue et de validation des corridors de transhumance, des points d’eau et des zones de pâturage à aménager  autour du Parc W Bénin, tenu en février dernier.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Projet Adapt-WAP au Bénin: Kandi abrite un atelier pour la validation du rapport d’une étude demain

Demain, 25 mai 2023 marquera le début de l’atelier de validation du rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage en périphérie du Parc W. Cet événement d’envergure rassemblera un large éventail de parties prenantes et se tiendra dans la ville de Kandi.

Il s’agira de passer en revue et de valider le rapport de l’étude, en intégrant les contributions et les expertises des différentes parties prenantes. Les discussions porteront sur les meilleures approches et les recommandations spécifiques à mettre en œuvre pour la réussite de l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage autour du parc W, autant de mesures potentielles visant à renforcer la résilience des communautés riveraines.

L’atelier sera l’occasion pour les représentants des communes riveraines, des ministères concernés, des ONG, des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs, ainsi que des experts du cabinet d’études ECO-CONSULT d’échanger profondément sur l’étude.

Cette rencontre de deux jours bénéficiera de la collaboration étroite des experts de l’Unité Nationale de Gestion du Projet (UGPn), du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) et de l’African Parks Network. L’atelier sera animé par le bureau d’études ECO-CONSULT, qui a été spécifiquement sélectionné pour mener à bien cette étude d’importance capitale.

Il convient de noter que la réalisation des aménagements identifiés dans le rapport de l’étude contribuera à préserver la biodiversité, à soutenir les activités agricoles et d’élevage, ainsi qu’à renforcer la résilience des communautés riveraines face aux défis climatiques. L’atelier de validation constitue donc une étape cruciale dans le processus de mise en œuvre du Projet Adapt-WAP.

Megan Valère SOSSOU




La PASCiB amorce le processus d’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des Réserves de Biosphère de l’Ouémé et du Mono

Face aux menaces anthropiques et naturelles que subissent les réserves de biosphère du Mono et de l’Ouémé, la PASCiB à travers le projet Benkadi en étroite collaboration avec le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) a organisé un atelier multi-acteur afin de résoudre la problématique de l’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono. C’était le 06 avril 2023 à Grand Popo.

L’objectif était d’échanger avec les parties prenantes et de valider la méthodologie proposée par les consultants pour l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves pour une durée de dix ans, en intégrant la problématique du genre et du changement climatique grâce à l’intégration des mesures concrètes d’adaptation basée sur l’environnement (AbE).

Selon Yécy Peggy TOHINLO, représentante du Chef projet Benkadi, cet atelier marque le démarrage d’un processus très participatif et inclusif. Elle a réitéré à cette occasion, toute la gratitude de la PASCiB aux différentes parties prenantes pour leur disponibilité et leur engagement dans la préservation et la gestion durable des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono.

Des efforts déployés au quotidien au profit des populations, a reconnu Cyrillia YEBE, Secrétaire Exécutive de la commune de Grand Popo, qui au nom du maire de la commune, a également félicité et encouragé les acteurs et la PASCiB.

La qualité des acteurs conviés à l’atelier laisse présager la qualité de la méthodologie qui sera retenue pour résoudre la problématique de l’intégration de l’adaptation au changement climatique et du genre dans les outils de planification et de gestion des réserves, selon le Directeur Général du CENAGREF, Abdel Aziz Baba Moussa. Si les premiers Plans d’Aménagements et de Gestion n’avaient pas pris en compte ces dimensions, c’est parce que le problème n’était pas aussi critique, a-t-il ajouté.

Outre l’intégration de l’adaptation au changement climatique et de l’égalité des genres dans la gestion des réserves, le Directeur Général du CENAGREF espère échanger aussi sur la nécessité d’intégrer de nouvelles ACCB dans les réserves de biosphère. Il s’agit de l’ACCB de Deve, de Togbadji, de la mare aux crocodiles de Tannou et d’autres sites dans la réserve de la basse vallée de l’ouémé.

AGONZAN Marcel, Premier Adjoint au Maire de la commune de Bopa, en lançant officiellement les travaux de l’atelier, a souhaité que les résultats soient à la hauteur des attentes.

Les différentes communications qui ont suivi ont permis aux acteurs présents de prendre connaissance de la gouvernance des réserves de biosphère et la méthodologie proposée pour l’intégration des aspects du genre et des changements climatiques.

Aussi, ont-ils appréhendé les enjeux actuels en matière de conservation des réserves de biosphères de la basse vallée de l’Ouémé et de la réserve de biosphère du mono.

L’atelier a vu la participation des acteurs des municipalités, des acteurs de la société civile, de certains cadres ministériels et experts. La PASCiB et le CENAGREF sont rassurés de la qualité de la démarche méthodologique d’actualisation des PAG et se félicitent de la grande mobilisation de toutes les intelligences en la matière.

Un outil d’aide à la décision en éclosion

Cet atelier enrichissant assorti des recommandations élaborées à l’endroit des différentes parties prenantes est le premier d’une série d’ateliers qui se penchera sur l’actualisation des Plans d’Aménagements et de Gestion et qui va accoucher d’un outil d’aide à la décision.

Constant HOUNDENOU, Conseiller technique au Développement durable du Ministre du Cadre de vie et du Développement durable est convaincu de cette démarche conforme aux grands idéaux du Programme d’Action du Gouvernement et des programmes d’action au niveau sectoriel.

En ce qui concerne le ministère du cadre de vie et du développement durable, il a rassuré que toute initiative légale allant dans le sens de l’accompagnement des communautés au niveau décentralisé serait la bienvenue. Il a pour finir invité à la territorialisation de l’intégration des changements climatiques.

Dans son engagement à actualiser les Plans de Gestion de l’ACCB Bouche du Roy et le lac Toho, la Coordination pour la Recherche et le Développement en Environnement ONG (CoRDE ONG), se servira des résultats de cet atelier a confié Ebenezer HOUNDJINOU, son coordonnateur.

Rappelons que la révision et l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono à travers l’intégration des dimensions, Changements climatique et Genre, participent au renforcement de la résilience des communautés riveraines.

Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN




Projet Adapt-WAP: Les parties prenantes s’accordent sur les aménagements à réaliser autour du parc W

Démarré le mercredi 22 février 2023, l’atelier technique ayant réuni les communautés riveraines du Parc W et les experts pour échanger et valider les points d’eau, les corridors de transhumance et les aires de pâturage à aménager autour du Parc W s’est clôturé ce jeudi 23 février 2023. Il s’inscrit dans le cadre du projet Adapt-WAP Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du Complexe Transfrontalier W-Arly-Pendjari, et vise à dialoguer avec l’ensemble des acteurs du secteur agro-pastoral pour une meilleure prise en compte de leur aspiration dans la mise en œuvre des aménagements prévus au niveau des couloirs de transhumance, des points d’eau et des zones de pâturage dans les communes riveraines du Parc W.

Il a été question de présenter l’état des lieux des points d’eau et de déterminer les couloirs de passage et les aires de pâturage à aménager dans les quatre communes riveraines du Parc W à savoir : Banikoara, Malanville, Karimama et Kandi. Méryas Kouton est Docteur en science agronomique et Directeur du bureau d’étude Eco-Consult commis à l’étude technique sur la réalisation des points d’eau et l’aménagement des aires de pâturage et des couloirs de passage dans les quatre communes riveraines du Parc W.
À l’en croire, l’état des lieux en termes de la quantité et de la qualité des points d’eau, de la viabilité des couloirs de transhumance et des aires de pâturage est très peu reluisant. « L’état des lieux est globalement sombre. Il n’y a plus vraiment du pâturage en qualité et en quantité suffisante pour le bétail. Aujourd’hui, l’éleveur ‘’se débrouille’’ », a-t-il laissé entendre. Pour l’agronome, la situation est plus critique par endroit. Il précise : « La situation est relativement un peu bonne à Malanville et à Kandi, mais très critique à Banikoara et à Karimama ».

C’est dans le but de pallier cette situation que décrit le spécialiste que le projet Adapt-WAP s’est donné pour mission non seulement de renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique mais aussi d’améliorer les moyens de subsistance des populations riveraines du complexe WAP, à travers l’établissement d’un système d’alerte précoce multirisques.

Des acteurs apprécient

Bio Kotè Amissou est un participant à l’atelier. Il est éleveur venu de Banikoara. Il confirme : « Il n’y a plus suffisamment de points d’eau pour abreuver les animaux. Il n’y a plus suffisamment de pâturages, et la situation est plus difficile en cette saison sèche ».
L’état des lieux étant ainsi fait, les participants, par commune de provenance, ont été invités à travailler en groupe pour déterminer les points d’eau, les couloirs de transhumance et les aires de pâturage qui nécessitent des aménagements dans les différentes communes concernées. Aussi, les travaux de groupe ont-ils permis de hiérarchiser les besoins exprimés par priorité.

Au terme des travaux, les participants expriment leur satisfaction. « Je remercie énormément le projet Adapt-WAP pour avoir organisé cet atelier. Je pense que cet atelier de dialogue va contribuer à renforcer la cohésion sociale au sein de nos communautés respectives. Je m’en réjouis énormément », s’est exclamé Sefou Aliakou, pêcheur venu de Kandi.

Le Coordonnateur National du projet Adapt-WAP, le Conservateur de 2e classe Georges Sossou n’a pas manqué de témoigner toute sa reconnaissance à l’ensemble de tous les participants. « Je voudrais sincèrement vous dire merci. Merci pour le temps que nous avons passé ensemble sur la terre des Kandissunon dans le cadre de cet atelier », a-t-il exprimé. Mais il exhorte pour finir les participants à rester disponibles et engagés pour accompagner le projet. « Je voudrais compter sur vous, sur votre contribution pour que d’ici peu, nous puissions finaliser les documents à soumettre aux partenaires qui vont nous accompagner dans la réalisation effective des aménagements que nous envisageons », a-t-il ajouté.

L’atelier technique de dialogue et de validation des points d’eau, des couloirs de transhumance et des aires de pâturage a donc tenu toutes ses promesses. Toutefois, la phase pratique de la mise en œuvre des résolutions issues de l’atelier sera la plus déterminante, a reconnu l’ensemble des participants.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Validation des corridors de transhumance, des points d’eau et zones de pâturage à aménager autour du Parc W : les acteurs de l’Alibori en pourparlers

Échanger avec tous les acteurs et les techniciens sur l’aménagement des zones de transhumances, de points d’eau et des zones de pâturage dans la périphérie du Parc W, c’est l’objectif de l’atelier qui s’est ouvert ce mercredi 22 février 2023 dans la commune de Kandi, la Cité des Saka. La rencontre a connu la présence des responsables du projet Adapt-WAP, des autorités du département de l’Alibori, les représentants des Maires des communes riveraines, les représentants des partenaires du projet et les représentants des différentes couches de la population bénéficiaire.

Venus des quatre communes riveraines du Parc W à savoir Banikoara, Karimama, Malanville et Kandi, les représentants de la population bénéficiaire sont composés de pêcheurs, d’agriculteurs et d’éleveurs. Durant deux jours d’échange, ils seront appelés, ensembles avec les experts, à identifier et à retenir les points d’eau, les couloirs de transhumance et les aires de pâturage à aménager autour des communes riveraines du Parc W.

Georges SOSSOU est le Coordonnateur National du projet Adapt-WAP au Bénin. Il précise les attentes du projet vis-à-vis des participants : « Nous attendons que les participants puissent nous aider à identifier et à valider les points d’eau que nous allons aménager prochainement, les aires de pâturage et les corridors de passage des animaux, afin qu’il ait désormais moins de problèmes entre agriculteurs et éleveurs ».

Les attentes étant connues, chaque participant est appelé à jouer sa partition. Et du côté de l’Union Régionale des Associations Villageoises de Gestion des Réserves de Faune (UR-AVIGREF), l’on se montre déjà engagé. « Nous, acteurs de la périphérie du Parc W, nous sommes engagés à accompagner les activités du projet. Nous nous engageons à davantage mobiliser les communautés, afin que nous puissions régler et conjuguer au passé la question de conflits entre agriculteurs et éleveurs », a déclaré Francisco Kocou Jeannot, Secrétaire Exécutif de l’UR-AVIGREF.

Le ProSeR (Projet de Sédentarisation des troupeaux de Ruminants au Bénin) de son côté entend partager ses expériences avec les participants, en ce qui concerne le processus d’identification des sites de pâturage, la sécurisation foncière, la réinstallation ou le dédommagement des présumées personnes qui pourraient être affectées pendant la réalisation des aménagements envisagés.

Avant de lancer officiellement les hostilités, le Préfet de l’Alibori, Ky-Samah BELLO a invité les différentes parties prenantes à contribuer activement aux travaux inscrits au menu de la rencontre. Il reste persuadé qu’au terme dudit atelier les objectifs seront atteints.

Faut-il le rappeler, le projet Adapt-WAP est un projet régional mis en œuvre au Bénin par le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable à travers le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF), en collaboration avec African Parks et l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).

Venance Ayébo TOSSOUKPE  




Projet Adapt-WAP : Kandi accueille un atelier technique de dialogue et de validation

Du mercredi 22 au jeudi 23 février 2023, le Projet Adapt WAP organise à Kandi, un atelier de dialogue sur la transhumance, les points d’eau et les aires de pâturages autour de la périphérie du W. C’est dans le cadre de la réduction voire de l’éradication des problèmes entre éleveurs et agriculteurs pour une gestion durable des domaines agricoles. Cette activité s’inscrit également dans l’orientation générale du gouvernement qui est de sédentariser les éleveurs.

L’atelier qui regroupe différents acteurs du domaine à savoir les éleveurs, les agriculteurs, les pêcheurs et les autorités politico-administratives vise à dialoguer avec l’ensemble des acteurs du secteur agropastoral pour une meilleure prise en compte de leur aspiration. Une approche inclusive et participative, longtemps adoptée par le projet AdaptWAP et qui permet d’atteindre les objectifs prédéfinis à chaque activité.

Au cours des deux jours de l’atelier, les acteurs vont s’échanger et se mettre d’accord sur les points d’eau, les aires de pâturage et les couloirs de transhumance pour être pris en compte dans les aménagements à venir dans la périphérie du Parc W. Il s’agira pour la cinquantaine de participants de prendre connaissance de l’état de la transhumance au Bénin et des nouvelles orientations du gouvernement en matière de transhumance.

Les principaux résultats de l’étude en cours, et liée à l’identification des points d’eau, la délimitation des aires de pâturage et des couloirs de transhumance seront également partagés avec les différentes parties prenantes.

Constance AGOSSA




Conservation de la biodiversité: African Parks Network recrute 35 personnes

African Parks Network (APN) est une organisation à but non lucratif qui assume la responsabilité directe de la réhabilitation et de la gestion à long terme des parcs nationaux en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales. En adoptant une approche commerciale de la conservation, soutenue par le financement des bailleurs de fonds, elle vise à  rendre chaque Parc durable à long terme contribuant ainsi au développement économique et à la réduction de la pauvreté. Dans le cadre de ses opérations dans le parc National W l’African Parks Network recrute 35 personnes, homme comme femme.

Lire l’intégralité de l’appel à candidature




Projet Adapt-WAP: Agriculteurs et éleveurs de l’Alibori mieux aguerris sur le reboisement et la régénération naturelle assistée

Démarrée le 04 Octobre à Kandi, la session de formation des formateurs sur le reboisement et la régénération naturelle assistée dans la zone riveraine au Parc W-Bénin s’est achevée ce vendredi 07 Octobre 2022. Elle s’inscrivait dans le cadre du projet Adapt-WAP et organisée au profit des agriculteurs et éleveurs des communes riveraines du Parc W-Bénin. L’objectif est de renforcer leurs capacités sur les bonnes techniques en matière de reboisement, de défrichement et sur la régénération naturelle assistée.

Durant quatre jours de formation, les fruits ont tenu la promesse des fleurs, selon les différents acteurs rencontrés. À en croire Ange Kotin, agronome forestier et consultant formateur, les objectifs sont totalement atteints. « Les participants ont désormais les connaissances nécessaires pour pouvoir faire le travail à la base, ils sont maintenant des formateurs en matière de reboisement », clame-t-il.

Le projet Adapt-WAP intervient dans un contexte où le complexe WAP fait face à des menaces liées aux mauvaises pratiques anthropiques et aux effets pervers des changements climatiques. C’est ce qui justifie la joie et la satisfaction des participants rencontrés à la sortie de cette formation. « J’attendais une formation du genre, il y a très longtemps, car, nos arbres et forêts disparaissent sous nos yeux à une allure inquiétante », a déclaré Moussa Yéro, éleveur venu de la commune de Banikoara.

Pour l’agriculteur de Malanville, Yayé Gado Sarè, le projet Adapt-WAP vient ainsi booster le développement des communes bénéficiaires. « Je remercie énormément les initiateurs de ce projet qui contribuera à la réduction des effets du changement climatique et au développement socio-économique de nos communes respectives », a-t-il déclaré.

Satisfaction de la théorie à la pratique

Sur le terrain, les participants ont été édifiés sur les techniques et les bonnes pratiques en matière de reboisement, de défrichement et de régénération naturelle assistée. C’est le site de l’Inspection Forestière de l’Alibori et un champ ‘’école’’ dans la commune de Kandi qui ont servi de cadre pour cette incursion.

A l’occasion, le Colonel des eaux et forêts à la retraite et consultant formateur, monsieur Désiré Ezin Houngbo a su montrer aux participants, les étapes et techniques à suivre pour réussir le reboisement et améliorer le défrichement.

« On nous a montré comment partir de la pépinière pour obtenir des plants », a confié, dame Rékia Kotedji, agricultrice venue de la commune de Malanville. Elle se veut être plus précise : « On nous a appris la technique de piquetage, de l’élagage, de l’éclaircie et de l’habillage des plants ».

Désormais dotés de connaissances nécessaires, « ces participants doivent se rendre disponibles pour poursuivre la mise en œuvre de cette formation dans leurs communes respectives », pense le Colonel des eaux et forêts à la retraite, Désiré Ezin Houngbo.

Mais pour ces ambassadeurs du projet Adapt-WAP, les démarches de mise en œuvre des acquis sont déjà connues. « Une fois à la base, nous allons rendre compte à nos autorités de ce que nous sommes venus apprendre à travers cette formation et, ensuite, nous organiserons des rencontres pour sensibiliser et former nos paires sur les bonnes pratiques », a détaillé Moussa Yéro, éleveur venu de la commune de Banikoara.

Ali Bello, éleveur de Karimama, se dit aussi être outillé et engagé à répliquer la formation une fois dans sa commune. Du côté de dame Rékia Kotedji, il n’est plus question de perdre du temps. « Je viens de commander à l’instant même quinze (15) mille francs de plants auprès du pépiniériste que j’irai mettre en terre une fois arrivée à Malanville » a-t-elle confié.

Venus des quatre communes riveraines du Parc W-Bénin, ces participants repartent ainsi avec des connaissances et expériences à partager avec les leurs pour s’adapter au changement climatique dans leurs différentes communautés.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




A Kandi, des agriculteurs et éleveurs seront formés sur le reboisement et la régénération naturelle assistée

Dans sa démarche d’accompagner les communautés à améliorer leurs moyens de subsistance par la mise en œuvre des actions concrètes d’adaptation face aux effets des changements climatiques, le Projet Adapt-WAP compte former une vingtaine d’agriculteurs et d’éleveurs de la zone riveraine du parc W. Ce sera du 04 au 07 Octobre 2022 à Kandi.

L’objectif de cette session de formation est d’améliorer les connaissances des populations riveraines du Parc W-Bénin à se réapproprier les notions de reboisement, de la régénération naturelle assistée (RNA) et des défrichements dans les communes riveraines du Parc W-Bénin.

En provenance de Banikoara, de Karimama, de Kandi et de Malanville, les participants seront outillés pendant quatre sur les techniques de reboisement et des défrichements améliorés.

Rappelons que la zone du complexe WAP est soumise à de multiples pressions et menaces marquées par des sécheresses prolongées entraînant des mouvements pastoraux incontrôlés, des inondations menaçant la sécurité des populations et des plaines. Cette zone est également marquée par la perte de récoltes, des feux de brousse incontrôlés entraînant la dégradation et la réduction des zones forestières.

L’expansion des terres agricoles au détriment des surfaces forestières, ce qui engendre la pression sur les ressources naturelles, la perte de services écosystémiques et la baisse du potentiel de séquestration du carbone, l’ensablement des cours d’eau entrainant chaque année leur tarissement rapide.

Le Projet régional  » Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier WAP  » Adapt-WAP est venu à point nommé pour y remédier.

Conduit au Bénin par le Centre National de Gestion des Réserves de Faunes (CENAGREF) à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable avec l’appui technique de l’Observatoire du Sahara et du Sahel-OSS, il vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Pêcheurs, pisciculteurs et mareyeuses de la zone riveraine du parc W s’engagent aux côtés du projet Adapt-WAP

Démarrée le 20 septembre 2022 à Kandi, la formation sur les techniques de pêche durable, de pisciculture, de la transformation et la conservation des produits halieutiques dans la zone périphérique du parc W initiée par le projet Adapt-WAP s’est achevée le vendredi 23 septembre sur une note de satisfaction.

Cette formation qui avait réuni une vingtaine de participants, acteurs de la pêche et de la pisciculture venus des différentes contrées de Malanville, Kandi, Banikoara et Karimama. Elle s’est déroulée avec une andragogie qui a permis que d’aborder les sujets non pas avec des cours magistraux, mais avec des jeux facilitant l’assimilation des différentes notions.

De la théorie à la pratique sur le terrain tout a été rendu possible pour que les participants s’imprègnent des techniques de gestion durable des ressources halieutiques. Que ce soit le choix du site d’élevage, le choix du poisson à élever, l’alimentation du poisson, la pêche du poisson, la vente du poisson et la transformation du poisson, aucun aspect n’a été occulté aux curieux participants. Dans leur rang, les appréciations sont diverses.

Garba Loukman est pêcheur venu de Malanville. Il se réjouit : « J’ai été émerveillé de savoir comment faire des brochettes avec le poisson de type clarias. Si on ne vous dit pas, vous allez croire que c’est de la viande ». À l’en croire, si cette technique venait à être répandue, elle permettrait de préserver la faune sous la pression humaine dans la zone riveraine du parc W.

Sa collègue mareyeuse, Bani Alfaridéri, de Banikoara ne pense pas garder pour elle seule les savoirs acquis à la suite de la formation. Elle affirme, « …Par exemple, le flirtage du poisson c’est une pratique rare dans notre communauté que je viens d’apprendre grâce au projet Adapt-WAP ».

Contrairement à ce que pensait, Gounbi Gounou Sani, pisciculteur à Karimama, il y a bien plusieurs méthodes d’élever et d’alimenter les poissons. Il pense que la formation en pisciculture et le mareyage servirait aux jeunes de sa localité à s’auto employer.

Quant à Moussiliath KPOTEGUI et Noéline IBLOU, toutes mareyeuses, elles disent avoir compris que l’adoption des règles d’hygiène du transport des poisson à leur conservation en passant par la transformation avec des fours et de fumoirs donnent de la plus-value aux produits.

Très reconnaissant envers le projet Adapt-WAP, les participants rencontrés sont convaincus de l’enjeu et ont profité de cette aubaine pour solliciter un appui en matériel pour arriver à tenir le pari d’une réplique efficace au sein des communautés à la base.

Pour le consultant formateur principal, Martial KOUDERIN, Ingénieur agronome, Pisciculteur et Secrétaire Général de l’Interprofession Poisson d’Élevage du Bénin, la tendance au niveau mondiale, des ressources halieutiques reste stagnante en termes production. Il importe, argumente-t-il, d’adopter la pêche durable. Il se réjouit que les participants y aient nourri un intérêt particulier tout au long de la formation.

Il attend désormais d’eux un changement de comportement. « Il faudrait désormais que leurs actions et stratégies d’exploitation des ressources naturelles changent » dira-t-il.

Conscient que nul n’est censé ignorer la loi, le consultant formateur n’a pas manqué de partager avec ces derniers la réglementation en vigueur en matière de pêche et de pisciculture.

Puis qu’ils ont compris qu’il est nécessaire de pêcher de manière responsable, dit-il, qu’ils utilisent désormais des engins autorisés, et particulièrement commencent à poser les premiers pas par rapport à la pisciculture. Car elle est la seule alternative durable pour combler le déficit, des produits halieutiques a-t-il ajouté.

Rappelons que cette formation riche en apprentissage a été possible grâce au projet Adapt-WAP mis en œuvre par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et conduit par le CENAGREF au Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable.

Sylvain KOUNDE




La gestion des aires marines protégées de Togbin et Donaten au cœur d’un atelier du projet Benkadi à Grand-Popo

Le 05 janvier 2022, le gouvernement du Bénin a créé à travers le décret n°2022-003, les aires marines protégées (AMP) de Donaten et de la Bouche du Roy (Togbin). Une initiative unanimement saluée par les acteurs de la société civile de protection de l’environnement.

Pour lancer le processus d’élaboration du plan de gestion et définir les projets d’activités à mettre en œuvre pour la conservation des ressources et l’exploitation judicieuse et durable de ces deux aires marines protégées, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) aux côtés du Centre national de gestion des réserves de faune (CENAGREF) a réuni à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo ce jeudi 22 septembre 2022, plusieurs acteurs de la société civile, des cadres des mairies et des agents de la sécurité publique impliqués dans la protection de ces aires.

« Les travaux doivent nous amener à doter toutes les parties prenantes d’une feuille de route très claire, qui définit l’action concrète à mener, à court, à moyen et à long terme, dans le cadre de la gestion des aires marines protégées de Donaten et de la Bouche du Roy » a déclaré Aurélien Atidégla, Président de la PASCiB à l’ouverture, indiquant qu’un plan de suivi et de mise en œuvre des recommandations de l’atelier sera également élaboré.

Constant Houndénou est le Conseiller technique au développement durable et représentant le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette rencontre. Il rappelle que les aires marines protégées créées, permettront d’une part de sécuriser la mangrove et les ressources halieutiques disponibles dans ces écosystèmes et d’autre part, de générer des bénéfices socio-économiques pour les populations riveraines.

Cet atelier initié dans le cadre du projet Benkadi au Bénin vient à point nommé acter le processus d’élaboration du plan de gestion des deux aires marines protégées concernées, dira Abdel-Aziz Baba Moussa, Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF). Car une chose est de créer, mais une autre est de gérer. Le tout n’est pas d’avoir ces documents, mais il faut pouvoir les mettre en œuvre a-t-il laissé entendre.

Approche participative pour la gestion des aires marines protégées au Bénin

La diversité des participants à cet atelier justifie l’approche participative de ce processus qui bénéficie de la disponibilité et de l’accompagnement du ministère du cadre de vie et du développement durable rassure le Conseiller, Constant Houndénou avant de lancer officiellement les travaux dudit atelier.

Sans doute, les acteurs sont engagés à mutualiser leurs efforts pour la conservation des aires marines protégées. Selon Joséa Dossou Bodjrenou, Directeur de l’ONG Nature Tropicale, la rencontre permettra à chaque acteur de savoir le rôle à jouer et comment jouer sa participation pour l’atteinte des objectifs escomptés par le gouvernement en créant les aires marines protégées.

Dans le même sens, Alexine Atioukpe, Chef division eau et assainissement à la mairie de Cotonou est aussi convaincu. « Au terme de cet atelier, le service environnement de la mairie de Cotonou va s’approprier des résultats de cet atelier afin d’accompagner au mieux la protection des tortures marines, au niveau de l’aire marine protégée de Donaten », a-t-elle confié.

Pour rappel, les aires marines protégées au cœur de ces échanges, regorgent d’une riche diversité biologique menacée ou en voie d’extinction, à savoir, les tortures marines, les lamantins d’Afrique, les baleines et les dauphins et diverses espèces de poissons et de crustacés, etc.

Arsène AZIZAHO




Le projet Adapt-WAP œuvre pour une gestion durable des ressources halieutiques autour du parc W au Bénin

Face à la baisse de la production halieutique due à la surexploitation des plans et cours d’eau à travers l’usage des techniques et engins de pêche prohibés, le projet Adapt-WAP initie une formation à l’endroit des acteurs de la pêche continentale traditionnelle dans le département de l’Alibori.

L’objectif de cette formation est non seulement d’inculquer un changement au sein de ces acteurs pour une gestion durable des ressources halieutiques associée à la pisciculture, mais aussi de leur apprendre les techniques améliorées de la transformation des produits de pêche avec une plus-value pour les communautés riveraines du complexe WAP.

Au nombre d’une vingtaine, ces participants constitués de mareyeuses. eurs, de pisciculteurs, de pêcheurs et de transformatrices des produits halieutiques sont venus de Karimama, de Malanville, de Banikoara, et des contrées de Kandi.

À l’ouverture officielle le mardi 20 septembre 2022 à l’Hôtel Saka Kina de Kandi, le premier adjoint au maire Bouko YAYA a souhaité au nom de Madame le Maire de la commune de Kandi les bienvenus aux participants présents à l’invitation du projet Adapt-WAP.

Quant à Jeannot FRANCISCO, Secrétaire Exécutif de l’AVIGREF, l’initiative de l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans la gestion des parcs est le signe qu’un pas important a été franchi. À l’en croire, cette formation répond à juste titre au besoin des populations riveraines du parc W au niveau du Bénin. Il reste certain que leurs préoccupations seront comblées à l’issue de la formation.

Selon le Chef de l’Inspection de Forestière de l’Alibori, Léon FANTODJI, il est urgent d’œuvrer à la maitrise de l’eau pour que les activités liées à la pêche soient davantage économiques et rentables. Ce faisant, pense-t-il, le département de l’Alibori pourra se permettre d’exporter des poissons vers le Niger ou d’autres régions. Les revenus permettront aux populations de se porter mieux, les parcs aussi a-t-il ajouté.

Au Coordonnateur du projet Adapt-WAP, Benoît NOUHOHEFLIN, de préciser que cette session de formation est une étape très importante et constitue le socle pour les formations à venir. Elle est un levier sur lequel le dispositif s’appuie pour impacter activement les populations à la base, a-t-il indiqué avant de remercier toutes les parties prenantes à sa réussite.

Il n’a pas manqué d’exhorter les participants à prêter une attention particulière aux enseignements et à en tirer profit.

Le Préfet de l’Alibori Ahmed Bello KY-SAMAH, dans son allocution d’ouverture officielle de la session de formation, a chaleureusement remercié les participants pour avoir bravé monts et vallée afin d’être à la formation. Il demeure persuadé que de la session sortiront de meilleures approches pour la pêche dans les cours d’eau autour des parcs nationaux.

Rappelons que cette formation, dirigée par deux experts consultants du domaine, va durer quatre jours alternés entre théorie et pratique. Elle permettra d’aguerrir les acteurs invités sur les techniques de pêche durable, les techniques de pisciculture, la transformation et la conservation des produits halieutiques. Ces mêmes acteurs en formation sont appelés à répercuter les notions apprises à leurs différentes bases.

Sylvain KOUNDE




Des producteurs-formateurs de la zone périphérique du parc W outillés sur l’agroforesterie et la petite irrigation

Du 06 au 09 septembre 2022, une session de formation s’est tenue dans les locaux du CENAGREF à Kandi. Destinée aux producteurs de la zone périférique du parc W sur l’agroforesterie et à la petite irrigation, la formation s’inscrivait dans le cadre des activités de la 3e composante du Projet Adapt-WAP. Quatre jours durant, les différents acteurs invités y ont accordé un grand intérêt.

Sous la direction de Méryas Kouton, Ingénieur agronome forestier et consultant formateur, les participants ont été conduits sur la pépinière de l’Inspection Forestière du Département de l’Alibori, où ils sont entretenus sur l’importance, au plan régional, de certaines essences d’arbres et sur l’importance écologique, économique et médicinale de certaines espèces végétales mise en pépinière dont entre autres Annona muricata, Terminalia mantaly, Gmelina arborea etc.
Au niveau du second groupe dirigé par Maurice Awanssou, les participants ont découvert les nouvelles techniques de maîtrise d’eau pour la riziculture et le maraîchage. Il s’agit du système de goutte-à-goutte et celle de la bande perforée.

À l’issue de la formation, quatre (04) pépiniéristes, huit (08) maraîchers et riziculteurs, et vingt (20) éleveurs, et agriculteurs ont été outillés respectivement sur les techniques de production de plants en pépinière, la technique de petite irrigation et sur les techniques d’agroforesterie.

Dans le rang des participants, la satisfaction ne se cache pas. « Notre communauté d’éleveurs est de plus en plus confrontée aux effets néfastes du changement climatique. Désormais, je maîtrise mieux les techniques pour m’adapter à cette situation climatique », a laissé entendre Sidi Béliki, éleveur et agro-pastoraliste de la commune de Kandi.

Quant à Amadou Yaou et Guerra Sero, agriculteurs venus respectivement de Karimama et de Banikoara, le projet Adapt-WAP donne des techniques innovantes de lutte contre le changement climatique. Telles des sentinelles, ces participants désormais aguerris se sont engagés à répandre à leurs différentes bases les bonnes pratiques acquises.

Pour Méryas Kouton, consultant formateur en agroforesterie, les participants ont désormais les outils de sensibilisation qu’il faut pour aller convaincre leurs pairs.

« Nous souhaitons que ces différentes techniques que nous venons de leur apprendre puissent vraiment faire école, qu’ils les adoptent et qu’ils les déploient dans leurs différentes localités », a ajouté Maurice Awanssou, consultant formateur en maîtrise de la petite irrigation.

Précisons pour finir que ces producteurs-formateurs, qui viennent d’être renforcés, se chargeront à leur tour de former bientôt quatre cent quatre-vingt (480) personnes, soit cent-vingt (120) personnes par commune, sur les différentes techniques acquises.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Projet Adapt-WAP : une formation de quatre jours sur l’agroforesterie et la petite irrigation s’ouvre demain à Kandi

Du mardi 06 au vendredi 09 septembre 2022, se tiendra à Kandi une formation destinée aux producteurs des quatre communes riveraines du parc W. C’est dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier WAP.

Cette formation qui rassemble les agriculteurs, les pépiniéristes, les maraîchers, les éleveurs et les riziculteurs, vise à renforcer leurs capacités sur la production de plants en pépinière, les techniques d’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation.

En provenance de Kandi, de Malanville, de Karimama et de Banikoara, les participants attendus à cette session de formation à la fois théorique et pratique, passeront quatre jours d’intense formation avec deux experts consultants commis à cette mission.

Une opportunité qui s’offre ainsi aux populations vulnérables de la périphérie du parc W à améliorer leurs techniques de culture et de conservation, et à s’adapter aux effets des changements climatiques en apprenant les bonnes pratiques pour un meilleur rendement de leurs exploitations.

À noter que ces producteurs participants à la formation qui s’ouvre demain, seront les formateurs locaux qui feront bénéficier à de nombreux autres dans chacune des quatre communes riveraines au parc W les précieux savoirs qu’ils auront acquis.

Venance TOSSOUKPE




Projet Adapt-WAP : Techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants de la périphérie du parc Pendjari désormais mieux aguerris

Ils sont nombreux à participer à la formation des formateurs initiée par le Projet Adapt-WAP sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes qui s’est tenue à Natitingou du 18 au 19 Août 2022. Il s’agit de quarante-cinq acteurs composés des techniciens, des vulgarisateurs agricoles et des enseignants des écoles et collèges de la zone périphérique du parc Pendjari ayant suivis ladite formation.

À l’issue de cette formation marquée par des sessions de sensibilisation, de communication et de renforcement de capacité, les techniciens, et les enseignants de la zone riveraine du parc de Pendjari sont formés sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres, l’adaptation au changement climatique, la gestion des catastrophes naturelles et sur la communication participative pour le développement.

IBRAHIMA SADOU Mohamadou est un conseiller en diversification agricole à la cellule communale de Matéri. En raison de l’avancée du désert qu’il observe dans sa communauté, il s’est engagé à informer les producteurs sur les méthodes d’adaptation au changement climatique avec pour priorité l’agriculture respectueuse de l’environnement, l’adoption des variétés à cycle court et le reboisement.

Comme lui, ISSAKA Alcazar, instituteur et Directeur de l’École Primaire Publique Bounkossorou de Kouandé, entend donner le meilleur de lui-même pour la réussite de la mission qui lui est assignée en tant que formateur dans sa localité. Quant à SAMBO ADAM Soulemane du collège Nassoukou à Kouandé, plus d’excuse d’être ignorant. Il affirme savoir désormais comment se comporter vis-à-vis du climat, de la terre, des risques et des catastrophes.

Nicolas ATCHADE, Capitaine des Eaux, Forêts et Chasse, Chef cantonnement forestier des 2KP a pour sa part fait remarquer que les activités anthropiques ont un réel impact sur les forêts alors que c’est grâce à ses ressources qu’on arrive à mieux réguler le climat. C’est pourquoi, il souhaite faire des acquis de cette formation un grand écho dans ses communes d’intervention.

À DOUFFON Désiré, Médecin Chef au centre de Santé de Kérou d’avouer que c’est pour une première fois qu’une formation réussit à fédérer une diversité d’acteurs autour des questions liées au changement climatique, à la gestion durable des terres et à la gestion des risques et catastrophes. « Je suis plus que jamais mieux formé pour porter le message à mon entourage », a-t-il déclaré.

Le chargé de mission du Préfet de l’Atacora, KORA Maguidi a par ailleurs insister sur le suivi, « Nous allons veiller au suivi post-formation pour que les notions acquises des différentes expériences partagées, des bonnes pratiques enseignantes à l’occasion de cette formation soient efficacement répercutées sur les populations concernées ».

Des fruits qui doivent porter la promesse des fleurs au regard de la qualité des connaissances, des expériences et des bonnes pratiques apprises aux participants. Tels des soldats en mission, ces différents acteurs, techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants disposent désormais d’un arsenal au complet pour l’atteinte de la vision du projet Adapt-WAP qui consiste au renforcement de la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à l’amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP : l’Alibori accueille une formation des formateurs sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes

Dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP conduit au Bénin par le Centre National de Gestion des Réserves de faune, une formation importante est prévue pour se tenir du lundi 15 au mardi 16 août 2022 dans la cité des Kandissounons.

Il s’agira d’une formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.

L’objectif escompté par le projet Adapt-WAP conformément à sa vision, est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres, la préservation de l’environnement et en particulier l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du parc W. Ladite formation regroupera, les techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que les enseignants des communes riveraines du Parc W.

Pendant deux jours à Kandi, les participants à cette formation seront entretenus par des experts internationaux que nationaux.

Rappelons que le projet Adapt-WAP est un projet régional mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Il vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Megan Valère SOSSOU