Projet Adapt-WAP : Des acteurs de la périphérie du parc W en formation à Kandi

Il s’est ouvert ce lundi 15 août 2022 à l’hôtel SAKA KINA de Kandi un atelier de formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes. Au nombre d’une quarantaine, les participants venus des différentes contrées du département de l’Alibori, prennent part à cette formation.

Prenant la parole à l’ouverture de la formation, le coordinateur du projet Adapt-WAP, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN, s’est réjoui de la présence effective des participants « Je suis ravi de revoir tous, vous, les différents acteurs du secteur. Votre présence en ces lieux, malgré vos agendas chargés, et ce, en pleine solennité de l’Assomption de la Vierge Marie est une preuve éloquente de votre attachement à la gestion efficiente et rationnelle des ressources naturelles en général et celles relatives à la faune en particulier » a-t-il indiqué. Il n’a pas manqué de rappeler l’objectif de l’atelier de formation qui est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres (GDT), la préservation de l’environnement et surtout, l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du complexe WAP.

Dans son allocution d’ouverture officielle de ladite formation, le Préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah a insisté sur la nécessité d’agir face à une chaîne de risques climatiques et agropastoraux qu’il a dressé. Car justifie-t-il, la présente session de formation est initiée dans le cadre de la composante 4 du projet Adapt-WAP visant à sensibiliser et à renforcer les capacités des techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que celles des enseignants sur le changement climatique, la Gestion durable des terres et la gestion des catastrophes. Toutefois, il reste confiant de la qualité des échanges au cours de la formation, espérant qu’à la fin des approches de solutions pour la bonne gestion des actions périphériques autour de nos réserves de faune soient trouvées.

Pour rappel, ils sont au nombre de vingt-cinq (25) techniciens et vulgarisateurs agricoles à suivre la formation sur la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique et la communication participative, et vingt (20) enseignants sur l’éducation environnementale, le changement climatique et la communication participative. Deux catégories d’acteurs clé répartis en deux différentes salles, juste après la cérémonie d’ouverture et d’où ils suivent actuellement la formation.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP : l’Alibori accueille une formation des formateurs sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes

Dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP conduit au Bénin par le Centre National de Gestion des Réserves de faune, une formation importante est prévue pour se tenir du lundi 15 au mardi 16 août 2022 dans la cité des Kandissounons.

Il s’agira d’une formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.

L’objectif escompté par le projet Adapt-WAP conformément à sa vision, est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres, la préservation de l’environnement et en particulier l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du parc W. Ladite formation regroupera, les techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que les enseignants des communes riveraines du Parc W.

Pendant deux jours à Kandi, les participants à cette formation seront entretenus par des experts internationaux que nationaux.

Rappelons que le projet Adapt-WAP est un projet régional mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Il vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Megan Valère SOSSOU




Projet BENKADI : La PASCiB pour une gouvernance Concertée des Aires Marines Protégées au Bénin

Analyser l’implication des Organisations de la Société Civile dans la gouvernance des réserves naturelles et des aires marines protégées, tel est l’objectif de l’atelier ouvert à Grand Popo, ce mardi 28 juin 2022 et qui réunit des acteurs de la société civile, des élus locaux et le ministère du cadre de vie et du développement durable.

À l’entame, le Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, Aurélien ATIDEGLA, après avoir souhaité la bienvenue aux participants, a rappelé l’engagement de la PASCiB dans sa lutte contre les effets néfastes du changement climatique à travers le projet BENKADI. Elle qui œuvre pour la création des conditions nécessaires au dialogue constructif trouve également important d’élargir le cercle cette action à tous les acteurs étatiques et non étatiques du Bénin.

Tout en se réjouissant de l’intérêt porté sur la commune de Grand Popo pour abriter ladite rencontre, le Préfet du département du Mono, Bienvenu MILOHIN, dit espérer que chacun des acteurs puisse jouer son rôle pour l’atteinte des objectifs.

Dans son allocution d’ouverture, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Dossa AGUEMON, n’a pas manqué de remercier la PASCiB et ses partenaires pour leurs différentes actions en faveur de l’environnement. Il a souhaité qu’à la fin des travaux de l’atelier, qu’une charte de responsabilité des acteurs intervenants dans la gestion des Aires Marines Protégées soit définie.

Quant à la Directrice de Cabinet du Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, Jeanne ADANBIOKOU AKAKPO, les écosystèmes marins jouent un rôle majeur dans la vie des populations riveraines. C’est pourquoi il faille les protégées face aux multiples menaces. À cet effet, elle a évoqué le rôle déterminant des acteurs de la société civile aux côtés de l’État qui balise déjà le chemin à travers le cadre juridique.

À noter que la rencontre est enrichie par plusieurs communications, à savoir : les résultats de l’étude de base sur les habitats et écosystèmes conservés de la bande côtière ; les enjeux de la gouvernance des réserves de biosphères de l’Ouémé et du Mono ; les aires Marines Protégées de Donatin et de la Bouche du Roy et le rôle de la société civile dans la gouvernance participative des Aires protégées.

Des participants apprécient favorablement

Pour Joséa DOSSOU BODJRENOU, Directeur de l’ONG Nature Tropicale, cette initiative de la PASCiB vient à point nommé. Elle peut permettre une gestion concertée des aires marines protégées par tous les acteurs, a-t-il justifié.

Selon le capitaine Major des Eaux, Forêts et Chasse, Alphonse EZIN, cet atelier vient confirmer le fait que la gestion des aires marines protégées n’est pas l’apanage des agents des eaux et forêts. À l’en croire, l’initiative du projet BENKADI allègera la tâche aux agents des eaux et forêts parce que les acteurs auraient compris l’enjeu de la protection des ressources naturelles, assure-t-il.

C’est une démarche salutaire d’associer tous les acteurs intervenant auparavant de façon disparate dans la gestion des aires marines, apprécie Marc GANDONOU, Maire de la Commune des Aguégués. Et pour gagner le pari, l’élu local propose de renforcer la sensibilisation et d’orienter les populations vers d’autres activités rémunératrices de revenus plus respectueuses de l’environnement.

Rappelons pour finir que cet atelier qui prendra fin ce mercredi 29 juin 2022 s’inscrit dans le cadre de l’un des résultats escomptés du projet BENKADI à savoir : les plans de gestion des réserves de la biosphère MAB UNESCO de l’Ouémé et du Mono sont révisés avec l’appui de la PASCiB pour mettre en œuvre des activités concrètes et contribué à la conservation des zones humides et des écosystèmes associés et la conservation d’au moins 4 % des habitats.

Megan Valère SOSSOU




BENKADI-Bénin : la PASCiB forme les ONG partenaires et les CSPDL des communes concernées

Dans la matinée de ce lundi 20 juin 2022 à l’Hôtel Bel Azur de Grand Popo s’est ouvert un atelier de formation organisé par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile du Bénin (PASCiB) à travers le projet BENKADI. Cet atelier réuni une quarantaine de participants issus des Organisations Non Gouvernementales, recrutées dans le cadre des Conventions de partenariats PASCiB-BENKADI et les Chefs des Services de Planification et Développement Local (CSPDL) des dix (10) communes d’intervention du projet, à savoir Karimama, Malanville, Dassa Zoumè, Aguégués, Dangbo, Grand Popo, Ouèssè, Athiémé, Ouinhi et Za-kpota.

L’objectif est de renforcer les capacités techniques aussi bien des agents mis à la disposition par les ONG sélectionnées que des CSPDL des communes d’intervention du projet BENKADI. Elle porte sur la participation citoyenne, le plaidoyer, le lobbying, l’approche basée sur les Ecosystèmes et les enjeux actuels.
Pour le Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, Dr. Ir Aurélien ATIDEGLA à l’ouverture, cette rencontre est très déterminante pour le projet BENKADI. Parce que, justifie-t-il, elle réunit à la fois des acteurs stratégiques et opérationnels qui vont prendre connaissance des enjeux, des résultats attendus afin de pouvoir travailler efficacement dans leurs communautés respectives. Il espère que les participants partent mieux aguerris et puissent renforcer leurs structures de base avant de remercier le soutien des partenaires dans la lutte contre le changement climatique au Bénin. Cette rencontre, a-t-il conclu, permettra de prendre un départ assez musclé pour affronter les défis liés à la mise en œuvre du projet BENKADI.

Tout en ouvrant officiellement l’atelier de formation, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Dossa AGUEMON, n’a pas manqué, à son tour, d’inviter les participants à se décomplexer pour mieux apprendre. « Vous êtes sur un chantier extrêmement plein d’enjeux, et dont l’avenir tient le monde, va-t-il lancer. Il a pour finir invité, formateurs et participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que les objectifs du projet soient atteints.

C’est donc parti pour quatre jours de riches travaux aux termes desquels, les organisations non gouvernementales partenaires et Chefs Services de Planification et Développement Local seront en mesure, une fois dans leurs différentes communes, de travailler efficacement avec les autres acteurs de la société civile locale, des acteurs publics et privés.
D’ailleurs, pour le chargé du Projet BENKADI, Sagbo Damien DJODJO KOUTON, cette activité est une suite logique des enjeux échangés à la Cop 15 Abidjan sur la désertification. Pour l’atteinte des objectifs de cette rencontre, il se rassure de la rigueur qui a abouti à la sélection des Organisations Non Gouvernementales qui sont nanties d’expérience en matière de facilitation, de développement communautaire à la base.

Mais, en dehors du renforcement de capacité, du plaidoyer, du suivi évaluation, le projet BENKADI intègre également le genre et l’inclusion dans son approche, dira, Marie Odile COMLANVI HOUNTONDJI, Experte Genre et Inclusion du projet BENKADI.
Toutefois, précise-t-elle, les Organisations Non Gouvernementale étant la cheville ouvrière du projet BENKADI, elles contribueront à intégrer les besoins et les priorités des femmes, des jeunes et des personnes handicapées dans le Plan de Développement Communal et l’approche basée sur les Écosystèmes.
Rappelons que les différents appels lancés à l’endroit des bénéficiaires se résument à un engagement franc afin de travailler ensemble dans la même direction au sens étymologique du mot BENKADI.

Megan Valère SOSSOU




WASCAL/CCBAD: Bourses de Master et de Doctorat en Changement climatique, Biodiversité et Agriculture durable

Le centre d’excellence WASCAL/CCBAD lance un appel à candidature.

PROGRAMME MASTER
Les candidats(es) de toutes nationalités titulaires d‛une Licence ou d‛un diplôme équivalent à la licence dans les disciplines concernées, peuvent soumettre un dossier de candidature :

  • Master en changement climatique, biodiversité et services écosystémiques : Être titulaire d‛une licence en sciences biologiques ou disciplines équivalentes.
  • Master en changement climatique et agriculture durable : Être titulaire d‛une licence en agriculture ou disciplines équivalentes.

PROGRAMME PhD en CHANGEMENT CLIMATIQUE
Les candidats(es) de toutes nationalités titulaires d‛un Master recherche (ou équivalent) peuvent soumettre un dossier de candidature pour le PhD.
NB : Tout (e) candidat (e) de nationalité ivoirienne doit s’inscrire obligatoirement au test de recrutement de PhD organisé par les écoles doctorales de l’Université Félix Houphouët Boigny (UHFB).

ATOUTS SUPPLEMENTAIRES

  • Avoir au moins un bon niveau en français et un niveau moyen en anglais;
  • Avoir au moins la Mention Assez Bien dans le dernier diplôme ;
  • Age limite 30 ans, excepté ceux justifiant d‛une activité professionnelle.

DOCUMENTS DE SOUMISSION
Le dossier de candidature à envoyer par mail doit comporter dans l’ordre indiqué, les pièces suivantes dans un fichier unique PDF :
1 – La lettre d’engagement dûment remplie (Télécharger ici),
2 – Le CV détaillé comportant les contacts d’une personne référence académique de la structure universitaire d’origine,
3 – Une lettre de mise à disposition de l’employeur (pour les travailleurs),
4 – Une copie du baccalauréat et de chaque diplôme universitaire,
5 – Les relevés de notes de tous les diplômes universitaires,
6 – Une copie de la pièce d’identité (CNI)
7 – Une lettre de motivation adressée au coordonnateur
8 – Une note conceptuelle ou projet de thèse pour les PhD.
9 – La photocopie du reçu de versement des frais d’analyse de dossiers.

FRAIS DE SOUMISSION
Analyse des dossiers : 20 000 FCFA (Non remboursable).
Le paiement se fait en ligne via le lien suivant: https://wascal-ci.org/money/
NB : – Tout dossier incomplet sera rejeté.

  • Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

DATE LIMITE DE DEPOT DE CANDIDATURE
Les dossiers sont reçus jusqu’au 15 Juillet 2022 à 23 h 59 GMT aux adresses suivantes : concours@wascal-ci.org
Pour plus de détails https://wascal-ci.org/?q=appel-2022
(+225) 07 08 20 29 20 // info@wascal-ci.org // Pôle Scientifique et d’Innovation – UFHB

https://wascal-ci.org/?q=appel-2022




Sensibilisation au reboisement pour lutter contre le changement climatique : La Cité Fidèle à travers sa Compagnie GIDASA pose un grand acte à l’Université de Parakou

Dans la matinée de ce samedi 18 juin 2022, la Compagnie du Groupe d’Installation et d’Aménagement des Sites Agricoles (GIDASA) de la « Cité Fidèle » pose un grand acte d’écocitoyenneté à travers la mise en terre d’une centaine de plants d’arbre.

C’est autour du thème : Un arbre, une vie, une nation que les membres de cette organisation, accompagnés de quelques personnalités de l’Université de Parakou, ont célébré l’édition 2022 de l’activité de sensibilisation sur l’importance du reboisement suivie de la mise en terre de plusieurs espèces d’arbres.

À la suite de la présentation de l’ordre du jour de l’activité par le chargé de protocole, Ferdinand EGAH, le Président de la Compagnie GIDASA, Maxime GBOKPANNON s’est réjoui de la présence effective des différents acteurs invités à cet événement. C’est pour nous un réel plaisir de vous voir ici présents pour honorer cette édition de sensibilisation qu’organise la Compagnie GIDASA, a-t-il laissé entendre dans son discours.

A en croire, le Président, l’objectif principal de cette activité est de sensibiliser les populations et de les encourager au reboisement. Car, justifie-t-il, les effets des changements climatiques tels que la mauvaise répartition des pluies, les excès de chaleur et les inondations sont principalement dus à la destruction de nos patrimoines forestiers à travers la déforestation.

Selon le Chef Service Assainissement de ce haut lieu du savoir, Dr. Ichaou Mounirou, cette activité a tout son sens. Nous savons aujourd’hui que l’arbre joue un rôle déterminant dans la vie de l’Homme. Les étudiants au niveau du campus ont besoin des endroits pour respirer de l’air frais aux heures de pause, et c’est pour cela que nous sensibilisons aujourd’hui la jeunesse sur l’importance de l’arbre, a-t-il précisé.

Après le lancement officiel de l’activité par le parrain de l’événement, Dr. Frédéric KOMBIÉNI, Chef Département de Géographie de l’Université de Parakou, les membres et invités de la Compagnie GIDASA ainsi que les autorités universitaires présentes, ont procédé à la mise en terre de la centaine de plants d’arbre prévus à cet effet. Ces plants composés de Gmelina arborea, de Khaya senegalensis, de Ceïba pentadra et en majorité de Terminalia superba, sont plantés sur une superficie de 1600 m².

Cette action écologique de la Compagnie GIDASA traduit son engagement à contribuer à la lutte contre le changement climatique. Un engagement qui mérite d’être encouragé selon le parrain, Dr Frédéric KOMBIÉNI qui trouve que : la Compagnie GIDASA est un groupe de jeunes très dynamiques qui a besoin du soutien de tout le monde. Il a ensuite profité pour rappeler la nécessité de veiller rigoureusement sur les plants mis en terre, afin que les objectifs visés à la suite de cette activité soient atteints.

La Cité Fidèle à travers sa Compagnie GIDASA vient ainsi confirmer sa fidélité à son engagement de lutte contre le changement climatique par le reboisement.

Venance A. TOSSOUKPE




Gestion des inondations à Cotonou : le Ministre TONATO fixe une nouvelle échéance

Après le rendez-vous manqué de 2020 qu’il s’est lui-même donné pour mettre fin aux inondations à Cotonou, le gouvernement béninois à travers José Didier TONATO, son ministre en charge du Cadre de Vie et du Développement Durable, annonce une nouvelle échéance pour finir avec ce problème majeur que subit la grande ville de Cotonou.

En effet, au cours de l’émission « le gouvernement en action » de la Télévision Nationale, le ministre, après s’être expliqué longuement sur la gestion des inondations dans le littoral, annonce une nouvelle date pour mettre fin au phénomène. À l’en croire d’ici à 2026, il n’y aura plus d’inondations à Cotonou. Selon le ministre, << le Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou, un programme qui fait, 264 milliards de nos francs avec 8 partenaires qui font confiance au Bénin pour délivrer en 5 ans, un programme qui est prévu pour être abouti dans le meilleur des cas en 2038. Donc en 2026, Cotonou sera définitivement hors d’eau. Les inondations seront derrière nous. Le PAPC c’est comment est-ce qu’on met en place un plan directeur d’assainissement de la ville où tous ces caniveaux qui longent la voirie doivent se déverser dans de grands collecteurs pour qu’en période de pluie, en période de montée des eaux, les quartiers soient définitivement hors d’eau. Le plan d’assainissement vient donc consolider le projet asphaltage…>>.

S’ils sont moins nombreux à espérer que cette fois-ci les fruits portent la promesse des fleurs, la majorité des béninois pense que cette sorte d’excuse n’est qu’un aveu d’impuissance et d’échec.

Rappelons que le Bénin, à l’instar des autres pays de la sous région ouest africaine, vit une intensification des extrêmes climatiques dont l’inondation entre juin et le mois d’octobre de chaque année.

R. D.




Aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et sites de pâturages dans le complexe W-Arly-Pendjari : les acteurs en atelier de validation le 18 et 19 Mai prochains

Conformément aux recommandations des assises du 06 et 07 janvier 2022, le projet Adapt WAP tiendra du mercredi 18 au jeudi 19 Mai 2022, une importante rencontre avec l’ensemble des acteurs de la périphérie du Parc Pendjari.

Au cours de cette rencontre qui sera présidée par le Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faunes (CENAGREF), il s’agira de valider l’étude sur l’emplacement des corridors de transhumance, des points d’eau, des aires de pâturage et sites à reboiser conduite par un bureau d’études.
Au nombre des acteurs attendus, se trouvent des représentants des communes de Kérou, de Kouandé, de Matéri, de Cobli et de Tanguiéta, des représentants des Ministères de l’Environnement, de l’Elevage, des ONGs, des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs et des experts du bureau d’études CETEX-CONSULT.
Dans une démarche participative, ces acteurs vont passer au peigne fin les résultats de l’étude confiée au Bureau d’études à travers des échanges et débats.
De façon précise, il sera question avec ces acteurs du choix des différents corridors de transhumance dans la périphérie du Parc de la Pendjari ; les emplacements et types de points d’eau ainsi que leurs caractéristiques.
Les différentes aires de repos et pâturage en périphérie du Parc de la Pendjari seront au cœur des échanges de la rencontre. Elle sera également l’occasion de recueillir les préoccupations, recommandations et attentes des différents acteurs.
Encore faut-il rappeler que cette activité fait partie de l’une des composantes du projet Adapt WAP qui œuvre depuis son lancement au Bénin en Janvier 2022, pour l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari.
Plus d’informations sur l’activité dans nos prochains éléments.

Megan Valère SOSSOU