Bertin Nahum, le génie africain qui révolutionne la chirurgie avec son Dernier Robot, Epione
Dans le monde de la médecine et de la technologie, le nom de Bertin Nahum résonne comme une symphonie d’innovation et de dévouement à améliorer la vie des patients. Originaire du Bénin et né à Dakar, Nahum a conquis le monde avec sa dernière création, le robot Epione, une merveille de précision médicale qui révolutionne la manière dont les chirurgiens abordent le cancer du foie.
Cet entrepreneur visionnaire est déjà célèbre pour avoir donné naissance à Rosa, un robot qui a transformé la chirurgie du cerveau en un domaine d’excellence. Mais Nahum n’a pas marqué une pause dans sa quête pour repousser les limites de la médecine. Cette année, il a une fois de plus ébloui le monde avec Epione, un robot qui promet de changer la donne dans la lutte contre le cancer du foie.
Medtech SAS, la société fondée par Nahum en 2002, a été le laboratoire de ses rêves et le berceau de ces créations révolutionnaires. Dans son esprit, les robots sont bien plus que de simples machines ; ce sont des alliés précieux des chirurgiens, les aidant à accomplir leurs tâches avec une efficacité et une précision exceptionnelles.
L’aventure de Nahum dans le domaine des robots chirurgicaux a débuté avec BRIGIT™, un dispositif qui a changé la donne en chirurgie orthopédique. BRIGIT™ a offert aux médecins un soutien mécanique inestimable pour effectuer des coupes osseuses précises. Son innovation n’est pas passée inaperçue, car Zimmer Inc, le géant mondial de la chirurgie orthopédique, a rapidement reconnu son potentiel et a acquis les brevets de Medtech en 2006.
Mais Nahum n’a pas arrêté sa quête de perfectionnement là. En 2010, il a donné naissance à ROSA™, un robot révolutionnaire doté d’un bras robotisé qui assiste les chirurgiens dans les opérations cérébrales délicates. ROSA™ est devenu synonyme de convivialité et de précision, et il est aujourd’hui utilisé dans des hôpitaux du monde entier pour la chirurgie du cerveau.
Avec Epione, Nahum prouve une fois de plus qu’il est un génie africain de la science. Ce robot innovant permet aux chirurgiens de cibler avec une précision extrême les cancers du foie, offrant ainsi de nouvelles perspectives de traitement pour les patients du monde entier. Son dévouement à l’innovation médicale ne connaît pas de limites, et il continue d’inspirer la prochaine génération de scientifiques africains.
Le monde peut à juste titre s’incliner devant Bertin Nahum, un véritable Afrogenius de la science, dont les créations changent la vie et apportent de l’espoir là où il n’y en avait que peu. Son parcours est un rappel poignant que l’excellence n’a pas de frontières et que les esprits brillants peuvent naître de n’importe où pour apporter des changements durables dans le monde.
Megan Valère SOSSOU
La France sous les projecteurs: Un appel urgent pour réinventer la coopération sanitaire en Afrique
Le mardi 20 juin 2023, l’Académie Nationale de Médecine a fait entendre sa voix de manière officielle à travers un rapport adopté par une majorité de 65 voix pour, 6 voix contre et 7 abstentions. Ce rapport, porteur d’une prise de position claire, met en lumière les lacunes et les défis auxquels la coopération sanitaire française est confrontée dans ses relations avec les pays à ressources limitées.
Malgré un passé glorieux de collaboration et d’expertise, la France semble ne plus être à la hauteur des attentes de ces nations en termes de soutien sanitaire. L’histoire de la France dans le domaine de la coopération sanitaire avec les pays en développement remonte à plusieurs décennies. L’expertise médicale, les financements substantiels et les partenariats de recherche ont constitué les piliers de cette relation. Cependant, le rapport évoque un écart grandissant entre les promesses et la réalité de cette collaboration.
Le rapport pointe du doigt des choix stratégiques qui ont préféré privilégier les activités multilatérales au détriment des actions bilatérales insuffisamment financées. Cette approche a conduit à un manque de programmation, de coordination, de suivi et d’évaluation des projets.
En conséquence, le soutien aux maladies chroniques non transmissibles ainsi qu’à la lutte contre les carences chirurgicales est demeuré insuffisant a mentionné le rapport.
L’expertise française, qui a longtemps été un atout majeur, ne parvient plus à répondre aux besoins de gouvernance des organismes internationaux, à la formation en santé mondiale et à la coordination des actions sur le terrain, tout en interagissant avec les partenaires européens.
Face à ces constats, le rapport émet des recommandations cruciales pour rétablir la cohérence, l’efficacité et la visibilité de la coopération sanitaire française. L’une des propositions phares consiste à mettre en place un Haut Conseil en Santé mondiale. Ce conseil serait chargé de définir, élaborer, suivre et évaluer une stratégie globale de coopération sanitaire entre la France et les pays à ressources limitées. Cette initiative pourrait offrir une plateforme pour une planification à long terme, une coordination efficace et une mise en œuvre judicieuse des projets de santé.
Retenons que le rapport de l’Académie Nationale de Médecine sonne comme un appel à l’action pour la France afin qu’elle revitalise sa coopération sanitaire avec les pays à ressources limitées. L’objectif est de rétablir un partenariat solide, engagé et efficace, tout en faisant face aux défis émergents et en garantissant que l’expertise française continue de jouer un rôle majeur dans la santé mondiale.
Megan Valère SOSSOU
Bénin: Des pathologies chirurgicales courantes seront prises en charge du 22 au 30 mai
Le Ministère de la Santé est heureux d’annoncer la tenue de la Cinquième Mission Nationale Chirurgicale (Première Phase) dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette mission vise à améliorer l’accès de la population béninoise à des soins chirurgicaux de qualité. Placée sous le Haut patronage du Ministre de la Santé, Prof. Benjamin HOUNKPATIN, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts soutenus du gouvernement en faveur de la santé et du bien-être de tous les citoyens.
La mission se déroulera du 22 au 30 mai 2023 dans les formations sanitaires suivantes :
Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Lokossa
Hôpital de Zone de Pobè
Hôpital de Zone de Djidja
Hôpital de Zone de Dassa
Hôpital de Zone de Natitingou
Hôpital de Zone de Nikki
Hôpital de Zone de Kandi
Les équipes médicales spécialisées participantes assureront la prise en charge des pathologies chirurgicales courantes, notamment :
Hernies
Cicatrices vicieuses
Hydrocèle vaginale
Tumeurs prostatiques
Affections chirurgicales de l’enfant
Hémorroïdes, fissure et fistules anales
Tumeurs bénignes (lipomes, kystes, sébacés)
Autres affections chirurgicales courantes
Afin de bénéficier de ces soins, la population est invitée à s’inscrire dans les services de chirurgie des hôpitaux indiqués. Pour de plus amples informations, les contacts 62969316, 97401490 mis à la disposition de la population.
Le Ministère de la Santé encourage tous les citoyens à profiter de cette occasion exceptionnelle d’accéder à des soins chirurgicaux de qualité, dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette initiative s’inscrit dans l’engagement du ministère de la santé à garantir la santé et le bien-être de chaque Béninois.
Health in the world: Let’s not be afraid
Three years ago, the year 2020 seemed quiet and the bell had just rung for the last time in the achievement of the seventeen (17) Sustainable Development Goals by the year 2030. The world was suddenly weakened by an infectious disease, Covid-19, which appeared like a thunderclap in a serene sky.
Docteur Pierre M’PELE KILEBOU
We had entered without prior warning into an unprecedented crisis, not because of a third world war, even if today it is mentioned in the ‘lodges’ that govern us because of the Russia-Ukraine war, nor because of a new stock market crash, nor even because of American-Sino-Russian rivalries, but because of a virus. A « small » virus, in fact, is always small, coming from the land of the rising, in the city of Wuhan, now famous and known to all, in the province of Hubei in China.
This virus had sent the world into a pandemic. The world was gripped by panic, nations cowering to more sovereignty, and international organizations, including the UN, were stunned. The political and socio-economic impacts were severe and are still felt today with rising poverty. They are due less to the virus itself, but to the selfish management of the crisis.
The vaccine, which should have been a blessing for humanity, was developed in less than a year. A record in the history of medical research. This achievement triggered another battle, one that has become a tussle for power and money. The competition has been fierce between the powerful and the great powers. This vaccine has been controversial and the future will soon tell because the results of clinical studies will surely be known in 2023 as to its effectiveness on transmission, morbidity, and mortality.
Let’s get together
In a world that is weakened, divided, distraught, and lacking in kindness, inclusive diversity is becoming an emergency for everyone, here and elsewhere. Exclusion, an evil of our society, was mentioned in its social use in the post-industrial 1980s. The response in the 2000s gave rise to the concept of inclusive diversity. This concept is increasingly being taken over by the private sector and governments, who are competing for leadership and marking their footprints with labels and charters as if it were a ‘Fashion Week’.
Beyond the indispensable need for inclusive diversity related to race, gender, disability, generational, and culture, various minorities including the LGBT community and beyond, all those in their family, their community, their society, their country, and in the world who are, by looking at them or by pointing a finger, relegated to the second rank for reasons related to a difference
Inclusive diversity must therefore be a profound consideration of differences, equal opportunities, shared spaces, opportunities, and responsibilities. This is the greatest wealth of humanity and inclusion is an opportunity for the positive evolution of our species because it allows each person to be who he or she is and to give the best of him or herself.
In this great global village, the common mode of operation acceptable to everyone must be beneficial to all in « togetherness » in a globalized social bond with our common mother, planet earth.
This social bond which encompasses inclusive diversity must be considered as a collective responsibility because each individual must be regarded, not as a target for the actions and directives of those in power, of the strongest and richest groups, of the « dominant », but as a social actor in a more united, more fraternal world to be built together, today and tomorrow, with respect for differences.
The WHO is slowly announcing the end of the Covid-19 pandemic, but we must remain vigilant, because the world is still facing other challenges, including that of a more responsible way of life in order to feed humanity, live and age in good health, succeed in the ecological and energy transition, to preserve and share the wealth and, above all, to live together as equals, free and brothers.
Let’s fight for Equity and dignity
Our world is characterized by a crisis of confidence between each other, a crisis of fraternity, a crisis of solidarity between those who have and those who survive each day, a crisis of belonging to the same Nation, to the same Planet, a spiritual crisis in faith in Man, in the Republic and in God. First and foremost, we must work together to bridge the gap that is widening every day between us, through respect for the dignity of others. A crisis is a turning point of a cycle, almost always temporal, even if it can lead to dramatic consequences for man and society.
Let us look together in the same direction, put our energies together and invest together in solving the ills that plague our society and we will find the means to overcome all the challenges, including conflicts, wars, crises of all kinds, racism, exclusion, poverty, violence against women and children, so that we can live together in a world that is suitable for all to live.
It’s all about you and I together fulfilling Martin Luther King’s dream of being able to transform the glaring discords into a beautiful symphony of brotherhood. Inclusive diversity can only be achieved if we all, here and elsewhere, put love and humility into being Men and Women equal and free in a world of peace. From Kant to Hugo to Rousseau, they described and identified a common feature of all conflicts: the exclusion and, above all, the latent contempt of others as another « self ». Saint Exupéry said, « He who differs from me, far from harming me, enriches me ».
A better world can only be created if diversity, equity and inclusion are at the heart of our collective ambition to belong to one world and one human species. It is by bringing together our different cultures, backgrounds, and perspectives that we will succeed in providing innovative solutions in many areas of men and women’ lives, including health, health for all is a fundamental condition for world peace and security; it depends on the closest cooperation of individuals and states according to the WHO constitution of 1946.
Thus, the fight for global and African health is a mission and the challenge today is to mobilize the world’s leaders. It is also a challenge for all that access to surgical, obstetric and anesthetic care is affordable, safe, and of high quality for five billion people. The challenge is even greater in Africa, for example, where 93% of the population has no access to surgery because the majority of basic hospitals lack electricity, running water, oxygen, staff, and internet in the 21st century. This exclusion is unacceptable in a resourceful world. We must give ourselves every opportunity to develop and release human potential for the good of humanity.
Docteur Pierre M’PELE KILEBOU
Santé dans le monde : N’ayons pas peur, rassemblons-nous
Il y a trois ans, l’année 2020 s’annonçait tranquille et la cloche du dernier tour de piste venait de sonner dans la réalisation d’ici à l’an 2030 des dix-sept (17) Objectifs du Développement Durable. Le monde s’était subitement affaibli par une maladie infectieuse, la Covid-19 apparue comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.
Nous étions entrés sans avoir été prévenus dans une crise sans précédent, pas à cause d’une troisième guerre mondiale, même si aujourd’hui, on l’évoque dans les ‘loges’ qui nous dirigent du fait de la guerre Russie – Ukraine, ni d’un nouveau krach boursier, ni même à cause des rivalités américano-sino-russes, mais à cause d’un virus. Un « petit » virus, en réalité, il est toujours petit, venu du pays du levant, dans la ville de Wuhan, aujourd’hui célèbre et connue de tous, dans la province du Hubei en Chine.
Ce virus a fait entrer le monde dans une pandémie. Le monde touché était pris de panique, les Nations recroquevillées à plus de souveraineté, les organisations internationales, y compris l’ONU tétanisées. Les conséquences politiques et socio-économiques ont été considérables et sont encore ressentis aujourd’hui avec un accroissement de la pauvreté. Elles sont moins dues au virus lui-même, mais à la gestion égoïste de la crise.
Le vaccin, qui aurait dû être un bien de l’humanité a été mis au point en moins d’une année. Un record dans l’histoire de la recherche médicale. Cet exploit a déclenché une autre bataille dans celle devenue une question de pouvoir et d’argent. La concurrence a été ardue entre les puissants et entre les puissances. Ce vaccin a été l’objet de controverses et l’avenir nous le dira bientôt parce que les résultats des études cliniques seront sûrement connus en 2023 quant à son efficacité sur la transmission, sur la morbidité et la mortalité.
Rassemblons-nous
Dans ce contexte d’un monde affaibli, divisé, désemparé et en panne de bienveillance, la prise en compte de la diversité inclusive devient une urgence pour chacun et pour tous, ici et ailleurs. L’exclusion, un mal de notre société, est évoquée dans son usage social dans les années 1980 post industrielles. La riposte a engendré, dans les années 2000, le concept de diversité inclusive. Ce concept est vite accaparé par le secteur privé et les gouvernements qui se disputent le leadership et marquent leur empreinte avec des labels et des chartes comme s’il s’agissait d’une ‘Fashion Week’.
Au-delà, de l’indispensable nécessité de la diversité inclusive liée à la race, au genre, au handicap, au générationnel, au culturel, aux diverses minorités notamment à la communauté LGBT et au-delà, de tous ceux qui dans leur famille, leur communauté, leur société, dans leur pays et dans le monde sont, par un regard ou pointer du doigt, relégués au second rang pour des raisons liées à la différence.
La diversité inclusive se doit donc être une considération profonde des différences, l’égalité des chances, le partage des espaces, des opportunités et des responsabilités. C’est d’ailleurs la plus grande richesse de l’humanité et l’inclusion est une chance d’évolution positive de notre espèce parce qu’elle permet à chacun d’être qui – il ou elle – est, et de donner le meilleur de soi.
Dans ce grand village planétaire, le mode de fonctionnement commun acceptable par chacun se doit être profitable à toutes et à tous dans le « vivre ensemble » dans un lien social globalisé auprès de notre mère nourricière, commune à tous, la planète terre.
Ce lien social qui intègre la diversité inclusive doit être considéré comme une responsabilité collective parce que chaque individu doit être considéré, non pas comme la cible des interventions et des directives des gouvernants, des groupes des plus forts, des plus riches, des « dominants » mais comme un acteur social d’un monde plus solidaire, plus fraternel à construire ensemble, aujourd’hui et demain, dans le respect des différences.
L’OMS annonce à petits pas la fin de la pandémie de la Covid-19, nous devons rester vigilants, car le monde demeure néanmoins confronté à d’autres défis dont celui d’un mode de vie plus responsable pour nourrir l’humanité, vivre et vieillir en bonne santé, réussir la transition écologique et énergétique, préserver et partager la richesse et surtout vivre ensemble égaux, libres et frères.
Luttons pour l’équité et la dignité
Notre monde se caractérise par une crise de confiance entre les uns et les autres, une crise de fraternité, une crise de solidarité entre ceux qui ont et ceux qui survivent chaque jour, une crise d’appartenir à une même Nation, à une même Planète, une crise spirituelle dans la foi en l’Homme, en la République et en Dieu. Nous devons avant tout, ensemble, œuvrer à combler le fossé qui s’agrandit chaque jour entre nous, par le respect de la dignité de l’autre. Une crise est un moment de retournement d’un cycle, presque toujours temporel, même si cela peut entrainer des conséquences dramatiques sur l’Homme et la société.
Regardons ensemble dans la même direction, mettons ensemble nos énergies et investissons tous ensemble à résoudre tant de maux qui minent notre société et nous trouverons les moyens de relever tous les défis, y compris les conflits, les guerres, les crises de toutes sortes, le racisme, l’exclusion, la pauvreté, les violences faites aux femmes et aux enfants, afin de vivre ensemble dans un monde dans lequel il peut faire bon vivre pour chacun et pour tous.
Il s’agit pour nous, vous et moi, tous ensemble, de concrétiser le rêve de Martin Luther King, celui d’être capables de transformer les discordes criardes en une superbe symphonie de fraternité.
La diversité inclusive ne saurait se réaliser que si nous mettons chacun et tous, ici et ailleurs, de l’amour et de l’humilité afin d’être des Hommes et les Femmes soient égaux et libres dans un monde de paix.
De Kant à Hugo en passant par Rousseau, ils ont écrit et cerné un point commun à tous les conflits : l’exclusion et surtout le mépris latent d’autrui comme un autre « soi ». Saint Exupéry a dit « celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit ».
Un monde meilleur ne peut se créer que si diversité, équité et inclusion sont au cœur de notre ambition collective d’appartenir à un même monde et à même une espèce humaine. C’est en rassemblant nos cultures, nos origines et nos modes de pensées différents que nous allons réussir à fournir des solutions innovantes dans plusieurs domaines de la vie des Hommes et des Femmes, notamment dans la santé, celle de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité ; elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des Etats selon la constitution de l’OMS de 1946.
C’est ainsi que le combat pour la santé dans le monde et en Afrique est un sacerdoce et le challenge d’aujourd’hui est celui de mobiliser les leaders de ce monde. C’est aussi un défi pour tous que l’accès des soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésique soient abordables, sûrs et de qualité pour cinq (05) milliards d’habitants. Ce défi est encore plus grand en Afrique où 93 % des populations n’ont pas accès à la chirurgie parce que la majorité des hôpitaux de base manquent d’électricité, d’eau courante, d’oxygène, de personnels, d’internet en ce 21e siècle. Cette exclusion-là est inacceptable dans un monde riche. Il nous faut nous offrir toutes les opportunités pour mettre en valeur et libérer le potentiel humain pour le bien de notre humanité.
Docteur Pierre M’PELE KILEBOU
Une mission Italienne de chirurgie à l’hôpital la croix de zinvié jusqu’au 10 mars
Dans un communiqué en date du 22 février 2023, le Directeur de l’Hôpital « La croix » de Zinvié porte à l’attention de tous les centres de santé, les paroisses et à tous les patients que l’hôpital accueille une mission Italienne de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique et reconstructrice. La mission a commencé le 22 février et s’achève le 10 mars 2023.
A cet effet, le Directeur de l’hôpital La croix de Zinvié à travers ledit communiqué invite les patients atteints de fente labio-palatine (Becs de lièvre, fente palatine), des rétractions de cicatrices, des différentes tumeurs de la face et du cou, des malformations congénitales et des séquences de brûlures, à se présenter du lundi au vendredi à l’hôpital « La croix » de Zinvié. Ajoutons pour finir que la mission s’occupera aussi des pathologies dermatologiques.
Megan Valère SOSSOU
Accès aux soins de Santé en Afrique : Zoom sur la Déclaration de Dakar
Déclaration de Dakar sur l’accès aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques équitables, abordables et de qualité d’ici 2030 en Afrique
Une initiative africaine
Cette déclaration est le fruit des réflexions des participants au Symposium International sur le Renforcement des Systèmes de soins Chirurgicaux, Obstétricaux et Anesthésiques en Afrique d’ici 2030 qui a eu lieu à Dakar les 4-6 mai 2022.
Ce Symposium International s’est tenu sous le haut patronage de S.E. Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président de l’Union Africaine, présidé par Mr Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal et organisé par le Gouvernement du Sénégal et Mercy Ships, en étroite collaboration avec le Bureau Régional de l’OMS pour l’Afrique et en partenariat avec l’ONG Internationale Smile Train, le Programme de Santé mondiale, de Chirurgie et du Changement social de l’École de Médecine de l’Université de Harvard, le Collège Ouest-Africain des Chirurgiens, le Collège des Chirurgiens d’Afrique de l’Est, Centrale, et du Sud, l’Université McGill, l’Organisation Internationale Lifebox, le Collège Royal des Chirurgiens d’Irlande et le Centre régional de collaboration pour les soins chirurgicaux de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe.
Le Symposium International a été organisé en 2 parties :
1) La Réunion des Experts des 4 et 5 mai, présidée par le Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye, Directrice Générale de la Santé Publique représentant Mr Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal et le Dr Pierre M’Pelé, Directeur Régional de Mercy Ships pour l’Afrique au nom Mr Gert van de Weerdhof, Directeur Général de Mercy Ships. 2) La Réunion des Ministres Africains de la Santé du 6 mai 2022 présidée par Mr Abdoulaye Diouf Sarr, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal.
L’évaluation de base
Une évaluation de base sur l’accès aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques a été réalisée pour donner un éclairage sur l’élaboration de politiques et stratégies basées sur des données objectives. L’évaluation de base concerne les 32 pays à partir d’un échantillon de 609 hôpitaux de district de la région sub-saharienne de l’Afrique. Les participants ont reconnu le soutien exceptionnel du Bureau Régional de l’OMS pour l’Afrique dans la réalisation de l’évaluation de base et l’appui technique à la Réunion des Experts en conformité avec l’accord de collaboration signé le 28 août 2018 entre le Bureau Régional de l’OMS pour l’Afrique et Mercy Ships.
De la recherche à l’action politique
Les participants à la Réunion des Experts ont identifié et approuvé les principales conclusions de l’Évaluation de base, formulé des recommandations prioritaires, proposé une feuille de route 2022-2030 sur l’amélioration de l’investissement dans le renforcement des soins chirurgicaux, obstétricaux, anesthésiques et infirmiers en Afrique et élaboré un projet de Déclaration à l’intention des Ministres de la Santé réunis à Dakar le 6 mai 2022.
La Réunion des Ministres
Les Ministres de la Santé, Chefs de délégation et Représentants des pays suivants : Bénin, Burundi, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine, Tchad, Congo, Comores, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Eswatini, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Madagascar, Mali, Malawi, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Sud-Soudan, Ouganda et Togo et le Ministre de la Santé du Somaliland, en tant qu’observateur, ont participé à la Réunion des Ministres Africains de la Santé. Les objectifs de la Réunion des Ministres Africains de la Santé étaient de discuter et d’adopter soumis à leur attention par les Experts : (i) le projet de Déclaration de Dakar sur l’accès aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques équitables, abordables et de qualité en Afrique, et (ii) le projet de Plan régional d’actions 2022-2030, feuille de route pour l’amélioration de l’investissement dans le renforcement des systèmes de chirurgie, d’obstétrique et d’anesthésie en Afrique d’ici 2030.
Les participants du Symposium International ont remercié le Gouvernement du Sénégal pour l’accueil et l’hospitalité fraternels, ainsi que pour sa disponibilité et son engagement dans l’organisation du Symposium International. Ils ont également remercié l’Organisation Non Gouvernementale Internationale Mercy Ships pour le soutien technique et financier à la réalisation de l’évaluation de base et à l’organisation du Symposium International.
Conversation présidentielle
Les Ministres de la Santé soumettent à la très haute attention des Chefs d’État Africains réunis à Dakar, Sénégal le 30 mai 2022, un projet de Déclaration sur l’accès aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques, équitables, abordables et de qualité en Afrique « La Déclaration de Dakar » et une feuille de route 2022-2030 pour l’amélioration de l’investissement pour le renforcement des systèmes de chirurgie, d’obstétrique et d’anesthésie en Afrique d’ici 2030.
Nous, Chefs d’État des Comores, de la Guinée-Bissau et du Sénégal, et les Représentants des Chefs d’État du Cameroun, du Congo, et de La Gambie, réunis à Dakar, République du Sénégal à l’occasion de l’ ‘Africa Celebration’ qui commémore les 30 ans de service de Mercy Ships en Afrique, organisée par le Gouvernement du Sénégal et Mercy Ships en étroite collaboration avec le Bureau Régional de l’OMS pour l’Afrique, et en partenariat avec l’ONG internationale Smile Train, le programme de chirurgie mondiale et de changement social de la faculté de médecine de l’Université Harvard Cambridge, le Collège Ouest Africain des chirurgiens, le Collège des Chirurgiens d’Afrique de l’Est, Centrale, et du Sud, l’Université Mc Gill, l’Organisation Internationale Lifebox et le Collège Royal des Chirurgiens d’Irlande et le Centre régional de collaboration pour les soins chirurgicaux de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe.
2. Nous reconnaissons la charge mondiale des maladies pouvant faire l’objet de soins chirurgicaux, mise en évidence par l’adoption des résolutions WHA68.15 et WHA70(22) de l’ Assemblée Mondiale de la Santé visant à renforcer les soins chirurgicaux et anesthésiques essentiels d’urgence comme composante de la couverture sanitaire universelle (CSU), les travaux de la Commission Lancet sur la chirurgie mondiale (2015) et l’Objectif de Développement Durable n°3, notamment n°3.8 sur la couverture sanitaire universelle incluant la protection contre les risques financiers d’ici 2030, et en particulier les cibles 3.1 et 3.6 sur la mortalité maternelle et les accidents de la route.
3. Nous reconnaissons également le soutien de l’Organisation Non Gouvernementale Internationale « Mercy Ships » dans la promotion d’une chirurgie sûre en Afrique, apportant depuis 1990 espoir et guérison, et transformant les vies des populations africaines.
4. Nous reconnaissons également les progrès importants qui ont été réalisés au cours des deux dernières décennies en termes d’ (a) expansion des services chirurgicaux, (b) expansion des compétences chirurgicales et croissance de la formation locale des spécialistes en chirurgie et dans les disciplines connexes, (c) mise en œuvre accrue des politiques et stratégies nationales qui soutiennent les intentions des pays en termes de soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durable et un développement potentiel dans un plus grand nombre de pays, (d) accès plus grand aux données sur les conditions et les services chirurgicaux ayant le plus d’impact, grâce à une utilisation accrue des services informatiques et numériques et des systèmes de dossiers médicaux électroniques, (e) augmentation de la disponibilité des services chirurgicaux au niveau des districts dans plusieurs pays.
5. Nous reconnaissons à la suite de l’analyse des résultats de l’évaluation de base, les défis actuels à relever en matière de couverture sanitaire universelle pour les soins chirurgicaux, obstétricaux, anesthésiques et connexes en raison (1) des déficits en termes de ressources humaines nécessaires au bon fonctionnement des services chirurgicaux, (2) d’importantes lacunes en matière d’infrastructures et d’équipements et une mauvaise répartition au sein des pays, (3) de la faiblesse des services de base et de soutien nécessaires à l’offre de soins chirurgicaux sûrs, il y a pénurie de prestation de services, (4) de difficultés de financement des services de chirurgie, d’obstétrique et d’anesthésie dans le cadre des stratégies nationales de santé, (5) d’absence de réglementation et de structures de gouvernance pour les soins chirurgicaux à tous les niveaux, (6) d’accès limité à l’information, (7) d’efforts insuffisants pour promouvoir bien-être et santé et prévenir les facteurs de morbidité et de mortalité liées à la chirurgie et aux affections connexes, (8) de gouvernance et gestion des soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques à développer.
Les 9 Engagements
1. NOUS DEMANDONS à toutes les Nations de la Région Africaine, aux principaux partenaires nationaux et internationaux et aux acteurs de la santé en matière de sécurité chirurgicale de s’engager à mettre en œuvre les 12 actions urgentes requises conformément à l’annexe 1 de la présente déclaration.
2. NOUS NOUS ENGAGEONS, à impliquer les gouvernements, les parlements, les ministères de la santé, les ministères des finances, soutenus par les parties prenantes essentielles, notamment les éducateurs, les formateurs et les mentors des professionnels de la chirurgie, de l’obstétrique et de l’anesthésie, les associations et sociétés professionnelles de santé, les institutions académiques, les partenaires locaux et internationaux, les organes de régulation des professions de la santé, la société civile et les groupes de défense des droits des patients.
3. NOUS NOUS ENGAGEONS, à intensifier l’investissement dans le renforcement des soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques en Afrique en vue de la mise en œuvre du plan d’action régional 2022-2030.
4. NOUS RECONNAISSONS, que la chirurgie a été une composante négligée des systèmes de santé nationaux et que les Nations partagent les mêmes défis notamment en matière d’infrastructures, de ressources humaines, de financement et de vision stratégique.
5. NOUS NOUS ENGAGEONS, à atteindre l’objectif de la Déclaration d’Abuja d’allouant 15 % des budgets nationaux à la santé.
6. NOUS NOUS ENGAGEONS, à plaider pour la création d’un fonds régional (similaire à celui du Fonds mondial contre le sida, le paludisme et la tuberculose) pour améliorer la mobilisation des ressources en vue de renforcer l’accès aux soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques.
7. NOUS NOUS ENGAGEONS, à mettre en œuvre la feuille de route 2022-2030 avec ses priorités stratégiques, ses indicateurs clés et son tableau de bord, conformément à l’annexe 2 de la présente déclaration.
8. NOUS APPROUVONS, les conclusions de la réunion des 28 Ministres Africains de la santé de la Région Afrique de l’OMS réunis à Dakar, République du Sénégal, le 6 mai 2022 ainsi que la création d’un groupe de travail scientifique africain pour superviser la mise en œuvre du plan d’action régional.
9. NOUS NOUS ENGAGEONS à nous réunir tous les 2 ans d’ici à 2030 pour évaluer les progrès accomplis, échanger des idées et des innovations, et partager les expériences entre les pays. Les Chefs d’État EXPRIMENT leur profonde gratitude à S.E. Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président de l’Union Africaine pour son leadership visionnaire et son engagement pour la santé ; et LUI DEMANDENT HUMBLEMENT de porter à l’ordre du jour de la session ordinaire de l’Union Africaine le sujet important sur les soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésiques équitables, abordables et de qualité en Afrique afin d’en faire une priorité essentielle de l’Union Africaine.
MANDATENT, S.E. Macky Sall, Président de la République du Sénégal, en sa qualité de Président de l’Union Africaine, de donner la priorité à cet ordre du jour lors des consultations entre l’Union Africaine et le G20 et le G7 ainsi qu’avec d’autres partenaires stratégiques tels que la Chine, la Turquie, l’Union Européenne, le Japon, l’Australie, le Canada, l’Inde, etc.
CNHU-HKM: 6e mission gratuite de chirurgie cardiaque à cœur ouvert
Le Directeur Général de la Médecine Hospitalière et des explorations diagnostiques informe la population béninoise que le Ministère de la santé avec l’appui de ses partenaires, organise du 1er au 10 juillet 2022 au CNHU/HKM de Cotonou, la sixième mission gratuite de chirurgie cardiaque à coeur ouvert.
Les bénéficiaires de cette opportunité du Gouvernement du Bénin sont les patients référés au CNHU-HKM par un médecin et présentant une pathologie cardiovasculaire ayant une indication chirurgicale.
Cher patient, décide-toi et sauve ton coeur.
Info line : + 229 95 94 97 00 +229 69 36 71 92 +229 66 25 50 71
Source : Point Focal Ministère de la santé
La Fondation Claudine Talon organise une nouvelle campagne d’opérations gratuites de chirurgie de la cataracte
En collaboration avec des médecins internationaux, le Ministère de la Santé et la société ARISE IIP, la Fondation Claudine Talon organise des campagnes d’opérations gratuites de chirurgie de la cataracte.
À ce jour, plusieurs missions ont été organisées, notamment : à la Clinique Universitaire d’Ophtalmologie du CNHU de Cotonou en février 2021 ; au CHUD de Parakou en mars 2021 ; au CHD d’Abomey en juin 2021 ; au CHD de la Donga à Djougou en août 2021 ; à l’Hôpital de Zone de Dassa en août 2021 ; à l’Hôpital de Zone d’Aplahoué en septembre 2021 ; au Centre de santé de Kétou en février 2022 ; au Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé et du Plateau (CHUD-OP) en avril 2022. La neuvième mission se déroulera à Nikki, à l’hôpital Sounon Séro, du 23 juin au 4 juillet 2022. Toute personne souffrant de problèmes d’yeux et en particulier de la cataracte (aveugle ou borgne) est donc invitée à se déplacer vers l’hôpital Sounon Séro du 23 au 25 juin en vue du dépistage préalable à la prise en charge gratuite.